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00:00Bonjour à tous, il est 8h10, nous entamons notre débat, des législatives, débat d'entre-deux tours
00:08entre Sandrine Daugorsuch et Nathalie Culey, candidate sur la troisième circonscription.
00:13Elles vont croiser leurs propositions et leurs convictions jusqu'à 8h30 sur France Bleu Roussillon.
00:17Sandrine Daugorsuch, députée Rassemblement National, sortante élue pour la première fois en 2022,
00:22arrivée en tête dimanche dernier au premier tour avec 45,5% des voix.
00:27Bonjour.
00:28Bonjour.
00:28Et puis, face à vous, Nathalie Culey, pour le Nouveau Front Populaire, qualifiée avec 28% des suffrages pour ce second tour,
00:35déjà candidate en 2022, et battue il y a deux ans.
00:38Bonjour Nathalie Culey, vous représentez le Nouveau Front Populaire face au Rassemblement National.
00:43La troisième circonscription, on le rappelle, c'est celle qui longe la vallée de la Tête, de la Cerdagne jusqu'au Cap-Cyr
00:51et jusqu'au quartier Saint-Jacques, toute la vallée de Perpignan jusqu'au canton.
00:56D'abord une première question à toutes les deux.
00:59Juste avant le journal de 8h, il y avait Laurence Gate qui était avec nous en studio,
01:04qui était potentiellement aussi qualifiée pour ce second tour, la candidate d'Ensemble pour la République du Parti Radical,
01:11et qui se désiste donc, appelant clairement à voter contre le Rassemblement National, parti qu'elle juge raciste.
01:19Question qui va s'ouvrir à toutes les deux, mais d'abord réponse de Nathalie Daugorsuch.
01:23Comment vous accueillez ce désistement et les arguments qui sont donnés par Laurence Gate ?
01:27Écoutez, madame Gate est un bon petit soldat qui obéit à monsieur Macron.
01:33Il faut rallier le Front Populaire en se bouchant le nez.
01:37J'ai eu des messages depuis son désistement, justement lundi matin, c'est quand même fabuleux.
01:44Beaucoup d'électeurs renaissants se montrent dire non, non, il est hors de question.
01:50Et puis on ne peut pas dicter tout le temps à ses électeurs qu'est-ce qui est bon ou mauvais, pour savoir ce qu'on va faire de la France.
01:59Elle parle aussi d'un programme caché du Rassemblement National, ce qui la gêne.
02:02Caché, écoutez, on voit le résultat aujourd'hui. Vous avez de la colère de tous les Français.
02:08Ils ont voté en masse, ils veulent un changement profond.
02:11On voit l'échec total actuellement de la politique d'Emmanuel Macron.
02:16Et puis le comportement en permanence dans l'hémicycle de la NUPES.
02:23Nathalie Culey, est-ce que ce désistement, il va vraiment vous favoriser ou aller dans votre sens ?
02:30Clairement, Laurence Gates dit dans le même temps qu'elle n'est pas emballée par le nouveau Front Populaire.
02:35Ça je l'entends très bien, mais ce désistement, il montre son humanisme.
02:39Parce que madame Gates sait que nous sommes dans le champ républicain, contrairement au Rassemblement National.
02:46Et je trouve que sa décision l'honore, elle prend ses responsabilités.
02:51Et effectivement, si on ne peut pas dicter à chaque électeur son vote, ça je l'entends,
02:57il faut quand même prendre la mesure du caractère dangereux, néfaste,
03:05de ce programme du Rassemblement National, qui est un programme de fracture.
03:10Qui va fracturer davantage encore un pays déjà meurtri, profondément meurtri, par des années de maltraitance sociale.
03:17Alors, on est à la fin de ce premier tour, vous êtes dans un autre combat.
03:22Où se trouvent les réserves de voix pour chacune d'entre vous ?
03:25Chez Ensemble, chez les régionalistes, pour vous Nathalie Culey ?
03:28Où est-ce que vous allez piocher avec quasiment 30% d'abstention sur votre circonscription ?
03:34Nous allons aller chercher ces voix, une par une, de toutes nos forces,
03:39pour la cohésion sociale, pour la France, pour la République, pour la survie de notre état de droit.
03:45Et puis surtout, parce que nous voulons redonner de l'espoir.
03:48Donc nous nous adressons à tout le monde, aussi à ceux qui ne votent pas pour nous.
03:54D'habitude, nous sommes conscients que c'est difficile, que ça ne vaudra pas forcément adhésion à notre programme.
04:02Un vote pour le Front Populaire.
04:05Mais le message que je veux porter, c'est que si je suis élue députée,
04:10je serai la députée de tous les habitants du territoire, y compris de ceux qui auront été...
04:16Jean-Luc Mélenchon, c'est un repoussoir pour vous aujourd'hui ?
04:18C'est compliqué de faire campagne avec cette figure-là au-dessus de vous ?
04:21Écoutez, Jean-Luc Mélenchon n'est ni au-dessus de moi, ni...
04:25Ni sur votre acte.
04:26Alors, pas les miens.
04:28Pas les vôtres, mais pour beaucoup de candidats.
04:30Non, moi je ne suis pas idolâtre, ni quoi que ce soit.
04:34Je suis simplement pour faire passer le programme.
04:37Un programme qui est chiffré, qui est validé par les économistes,
04:41et qui est un programme de progrès social.
04:43Même question à vous, Sandrine Daugursuch.
04:47Où se trouvent vos réservoirs de voix pour ce second tour ?
04:51Déjà, je fais confiance aux électeurs de la troisième circonscription.
04:56Ils se sont mobilisés en masse,
04:58et ils veulent que je poursuive mes travaux de deux ans.
05:02Puisque un mandat, quand même, de député, deux ans, c'est très court.
05:06Et surtout quand on est dans un groupe d'opposition d'un hémicycle.
05:10Donc, j'ai effectué un travail à la commission des affaires sociales,
05:15puisque je veux l'accès aux soins à tous,
05:18et à tous les habitants de la troisième, et ainsi que...
05:21Restons sur la question de où se trouvent vos réservoirs.
05:24Est-ce qu'aujourd'hui, vous appelez les électeurs de reconquête,
05:27vous appelez les électeurs régionalistes ?
05:30Tous les Français qui veulent remettre la France en ordre, tout simplement.
05:33Donc, on va rentrer maintenant, si vous le voulez bien, mesdames,
05:35dans le cœur du débat, sur le fond.
05:37Essayez de comprendre la vision que vous portez chacune,
05:40que vos mouvements portent chacun.
05:42Prenons un sujet qui concerne beaucoup de monde, la retraite.
05:45À quel âge on part à la retraite ?
05:47Sandrine Daugursuch, pouvez-vous éclaircir votre positionnement ORN sur ce sujet ?
05:52Oui, bien sûr.
05:54Jordan Bardella avait dit que la réforme des retraites viendrait un deuxième temps,
05:59après le pouvoir d'achat et la sécurité, dès l'automne.
06:02Nous avons toujours dit, nous avions maintenu que les personnes qui travaillaient avant 20 ans
06:08atteindraient 41 nuités, donc prendraient la retraite à 60 ans,
06:13puisque ce sont des métiers, ou ce sont des personnes,
06:15qui ne sont pas climatisées l'été, et qui ne sont pas chauffées l'hiver.
06:20C'est l'argument de Jordan Bardella, qui dit qu'on travaille dans des conditions pénibles,
06:25pas dans un bureau.
06:26Tout à fait, ce sont des conditions pénibles, donc ils pourront prendre la retraite à 60 ans,
06:30mais effectivement, après 24 ans, il faut faire 41 nuités.
06:3440 ou 42 annuités ?
06:3840 annuités avant 20 ans, et effectivement, après 20 ans, c'est 42.
06:43C'est-à-dire qu'à partir du moment où on fait ces annuités,
06:47on pourra prendre la retraite.
06:49Tout simplement, il n'y a pas de polémique là-dessus,
06:54on fait ses annuités, on commence tard à travailler,
06:57on prendra la retraite tard.
06:59Vous prenez en compte des carrières hachées ?
07:02Oui, il faut faire ses annuités, tout simplement.
07:05Vous, la retraite à 67 ans, je ne sais pas ce que vous allez en faire, c'est assez fou.
07:09À partir du moment où une personne commence tard,
07:12il faut qu'elle fasse ses 42 annuités, tout simplement.
07:17Nathalie Culey ?
07:18Alors nous, déjà, la retraite, il faut qu'elle soit impérativement prise.
07:23Alors déjà, nous on veut l'abrogation complète de cette réforme,
07:26ça tout de suite, on n'a pas fait de revirements,
07:29on ne temporise pas, c'est très clair dans le programme.
07:31Abrogation de cette réforme d'une violence inouïe.
07:34Et ce qu'on veut, c'est que les gens puissent partir à la retraite,
07:38au minimum en bonne santé,
07:40sachant que l'espérance de vie en bonne santé est entre 62 et 64 ans.
07:44Donc il faut tendre en tout cas vers la retraite à 60 ans pour tout le monde.
07:49Et comment on remplit les caisses ?
07:52C'est très simple, déjà quand on revalorise les salaires,
07:58avec les cotisations, et ce n'est pas ce que prend le REN,
08:02et bien forcément on récupère de l'argent pour les retraites.
08:05Quand on fait l'égalité hommes-femmes sur les salaires,
08:08on récupère de l'argent pour les retraites.
08:10Quand on taxe davantage les dividendes,
08:13on récupère de l'argent pour les retraites.
08:15Donc immédiatement, abrogation de la réforme des retraites,
08:18et on revient à une retraite à 60 ans.
08:21Alors on tend, parce qu'il va falloir une conférence,
08:23il va falloir en discuter.
08:25Et comme on est responsable aussi,
08:28on garde 40 annuités,
08:30alors qu'avant, sous Mitterrand, c'était 37 annuités et demie.
08:33Ça montre bien qu'on ne fait pas n'importe quoi,
08:35et que tout est budgétisé, ça je tiens à le dire.
08:38Et aussi il n'y aura plus de décote par annuité manquante si on part avant.
08:42Et nous, on ne veut plus de retraités pauvres,
08:45notre CSG sera progressive,
08:48et ensuite, on veut que chacun puisse vivre.
08:52On aura une garantie qui fait qu'aucun retraité,
08:55même ceux qui partent avant leurs années totales,
08:59aucun retraité ne sera en dessous du seuil de pauvreté,
09:02et au minimum, les retraites seront au SMIC.
09:05Sandrine Degorsuch, ce programme-là,
09:08vous aussi, détrônez le pouvoir d'achat, etc.
09:10Mais Nathalie Culey a souligné la question des cotisations,
09:13vous avez là-dessus une philosophie.
09:15Il y a un souci quand même, parce qu'en France,
09:17on manque déjà de productivité,
09:20et attention, la natalité aussi.
09:24On manque de licences en France,
09:26qui va cotiser dans les années à venir ?
09:29Il faut savoir quand même qu'en 2034,
09:32à peu près 47% de personnes auront plus de 70 ans.
09:38Donc il faut prendre en compte
09:43toutes ces problématiques-là,
09:45et nous avons dit que nous ferons,
09:47Jordan Bardella et Marine Le Pen ont dit,
09:50dès l'automne, nous ferons un audit financier,
09:52pour voir où c'est qu'on en est.
09:54Puisque nous n'avons pas eu...
09:57Pourquoi faire un audit financier ?
09:59On connaît les ordonnances, il y a l'accord des comptes.
10:01Nous n'avons pas tous les chiffres.
10:04Quand on est dans l'opposition,
10:06on a les mystiques,
10:08on peut faire des commissions d'enquête,
10:10mais on n'a pas la totalité des chiffres.
10:12Donc on sait qu'actuellement,
10:14on est à 3 000 milliards de dettes,
10:16mais pour le reste...
10:18Il n'y a pas assez d'enfants, en gros,
10:20la France ne fait pas assez d'enfants,
10:22pour assurer le paiement des retraites à venir.
10:24Déjà qu'on trouve les plages sans crèche,
10:26qu'il y ait des services publics dignes de ce nom,
10:28les gens feront plus d'enfants s'ils peuvent vivre de leur travail.
10:30Les Français ont peur
10:32de ne pas pouvoir assumer la responsabilité de l'enfant,
10:34puisqu'ils n'en ont pas.
10:36Ils ont un problème de pouvoir d'achat.
10:38Ils ont un problème pour payer les factures.
10:40Vous ne proposez pas des choses
10:42sur le pouvoir d'achat au rassemblement ?
10:44Si, on le fera, mais tout viendra ensuite.
10:46Donc vous ne faites pas confiance à ces mesures-là ?
10:48Non, non, ça sera les priorités immédiates.
10:50La priorité, ce sera le pouvoir d'achat
10:52et la sécurité.
10:54Et ensuite, on va donc
10:56s'occuper de la réforme des retraites.
10:58Mais quand tous les Français
11:00seront confiants de leur avenir,
11:02il n'y aura pas de soucis.
11:04Les Français pourront
11:06faire des enfants parce qu'ils savent
11:08qu'ils vont pouvoir assumer leur vie.
11:10Tout simplement.
11:12Nous, nous ne sommes pas dans les incantations.
11:14Les mesures pour le pouvoir d'achat
11:16seront immédiates avec le blocage des prix,
11:18avec l'indexation des salaires
11:20sur l'inflation,
11:22avec la hausse du SMIC à 1600 euros.
11:24Et ça, ça va relancer
11:26la consommation populaire
11:28et ça sera injecté immédiatement
11:30dans l'économie. Nous, on est
11:32dans un travail de relance qui va partir
11:34d'une politique des besoins
11:36et pas de l'offre.
11:38Et la retraite,
11:40ça fait partie, justement,
11:42de cette vision de la société
11:44que nous portons. Nous ne sommes pas dans les incantations
11:46ni dans la convocation
11:48de comités théodules
11:50pour faire
11:52des constats qu'on connaît tous.
11:54Mais on ne va pas temporiser
11:56et ce sera tout de suite.
11:58Merci d'avoir écouté France Bleu Roussillon.
12:00On marque une toute petite pause et on revient pour ce débat
12:02sur la troisième circonscription entre Sandrine Daugorsuch
12:04pour le Rassemblement National
12:06et Nathalie Culey pour le Nouveau Front Populaire.
12:08A tout de suite.
12:12Découvrez l'exposition-événement
12:14Jean Lursa, la terre, le feu, l'eau,
12:16l'air. Un parcours de plus de 200
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13:00Il est 8h22, vous écoutez France Bleu Roussillon.
13:02C'est le débat d'entre deux tours ce matin.
13:04Nous sommes avec les candidates de la troisième circonscription.
13:06Nathalie Culey, candidate Nouveau Front Populaire
13:08et Sandrine Degorsuch, députée
13:10sortante Rassemblement National.
13:12On parlait des retraites, de votre vision
13:14justement de ce que doivent être
13:16nos retraites, à quel âge on part
13:18finalement à la retraite.
13:20Il y a aussi le temps de travail,
13:22le pouvoir d'achat.
13:24Sandrine Degorsuch, vous parlez
13:26de baisser les cotisations
13:28sur les salaires pour redonner immédiatement
13:30du pouvoir d'achat aux salariés.
13:32C'est un des moments clés
13:34du programme du Rassemblement National.
13:36Oui, tout à fait, c'est très important.
13:38Il faut savoir que
13:40jusqu'à maintenant, les Français
13:42ont du mal
13:44à pouvoir profiter
13:46déjà
13:48de leur argent. Ils ne peuvent pas payer
13:50les factures. Il faut alléger.
13:52Ils ont un salaire
13:54et quand on voit toutes les cotisations
13:56avec le nombre
13:58d'heures qu'ils vont effectuer,
14:00ces cotisations sont trop importantes.
14:02Elle est de combien la baisse des cotisations ?
14:04Vous l'avez annoncé, je crois.
14:06Là, je n'ai pas
14:08le chiffre en tête.
14:1010%. Nous,
14:12on revient aussi sur...
14:14Je voudrais quand même rebondir
14:16sur ce qu'a dit Mme Culey
14:18tout à l'heure. Nous sommes
14:20pour l'augmentation de 10%
14:22du SMIC.
14:24En baissant les cotisations ?
14:26Voilà.
14:28À partir
14:30de l'augmentation des 10%,
14:32parce qu'il faut savoir que quand on fixe un SMIC
14:34à 1.500 ou 1.600 euros
14:36comme veut le faire le Nouveau Front Populaire,
14:38comment voulez-vous que les entreprises
14:40absorbent cette augmentation ?
14:42Avec les charges ?
14:44Il faut savoir que 100 euros
14:46correspond à 450 euros
14:48pour l'entreprise.
14:50C'est-à-dire 100 euros de salaire versé ?
14:52100 euros de salaire versé.
14:54L'entreprise en paye 450.
14:56Quand on a une augmentation de 10%,
14:58à partir de 10%,
15:00on allège les charges,
15:02et on pourra le faire multiplier par 3.
15:04Ça, c'est important
15:06qu'on le sache, puisque la polémique
15:08du Nouveau Front Populaire,
15:10c'est de dire que nous avons...
15:12Quand vous dites qu'on pourra le faire multiplier par 3, c'est-à-dire ?
15:14Elle peut aller multiplier par 3 dans l'entreprise
15:16en fonction de la qualité du travail
15:18effectué.
15:20C'est l'entreprise qui décidera.
15:22Mais elle peut multiplier par 3.
15:24Donc je reviens à la polémique
15:26du Nouveau Front Populaire,
15:28de dire que nous avons voté contre l'augmentation du SMIC.
15:30Il faut savoir que c'est un amendement
15:32de la gauche qui a été
15:34mis en place
15:36dans un texte qui
15:38correspondait aux mesures d'urgence
15:40du pouvoir d'achat.
15:42Elle a demandé au chèque alimentaire,
15:44elle a pris mon intéressement de l'entreprise.
15:46Et là,
15:48il voulait donner 1600 euros à tout le monde,
15:50mais les entreprises ne peuvent pas
15:52absorber. C'est impossible.
15:54C'était l'avance des PME et des EPF.
15:56Bien sûr que si,
15:58elles peuvent absorber. Nous ferons des caisses de péréquation
16:00justement pour mieux répartir
16:02les impôts qui sont demandés aux entreprises,
16:04parce que là, des cadeaux fiscaux
16:06sans précédent ont été faits
16:08avec la flat tax, le CICE, etc.
16:10C'est de l'argent qui nous manque.
16:12Ce sont des mesures prises par François Hollande
16:14puis Emmanuel Macron.
16:16Et nous nous reviendrons dessus,
16:18nous rétablirons l'ISF.
16:20Non seulement vous ne voulez pas rétablir l'ISF,
16:22mais en plus, vous voulez
16:24exonérer aussi
16:26les fortunes immobilières.
16:28Bref, passons.
16:301600 euros, c'est réalisable ?
16:32On ne crée pas un déficit ?
16:34On ne peut pas continuer
16:36avec des salaires aussi bas.
16:38Les Français ne peuvent plus vivre de leur travail.
16:40C'est absolument insupportable.
16:42Il faut rétablir la justice.
16:44Une justice fiscale
16:46et sociale avec les 14 tranches d'impôts
16:48qui font que 92%
16:50des Français
16:52paieront la même chose ou moins
16:54d'impôts.
16:56Et c'est cette justice
16:58justement fiscale et sociale
17:00qui va faire qu'on va
17:02retrouver un pays apaisé.
17:04Sandrine de Gorsuch, l'impôt sur
17:06la fortune, vous le
17:08maintenez ? Vous le supprimez ?
17:10Qu'est-ce qu'on en fait au RN
17:12de l'impôt ? Vous le rétablissez ?
17:14Écoutez, là on est en train
17:16de discuter de choses.
17:18Il faut d'abord
17:20prendre les priorités des
17:22Français actuellement.
17:24Le pouvoir d'achat ?
17:26C'est un symbole ?
17:28Oui, mais la priorité
17:30c'est de savoir. Vous savez, ils ont du
17:32mal à remplir leur caddie.
17:34Ils ont du mal à remplir leur frigo.
17:36Ils ont du mal à payer leur
17:38facture. Nous, ce qu'on veut faire
17:40c'est baisser la TVA de 20 à
17:425,5 sur les énergies,
17:44sur le carburant, parce qu'il faut savoir
17:46quand même que le carburant c'est 60% de taxes.
17:48Donc déjà,
17:50agissons à ce niveau-là
17:52et ensuite nous
17:54allons supprimer la TVA
17:56des produits de première nécessité.
17:58Il faut redonner
18:00un bol d'air.
18:02Est-ce que vous souhaitez remettre
18:04l'impôt sur la fortune ou pas au Rassemblement National ?
18:06Ou est-ce que vous estimez que ça ne se joue pas là ?
18:08Ça, on verra par la suite, en
18:10troisième temps. Après,
18:12l'urgence, elle est là.
18:14L'urgence, c'est le pouvoir d'achat et la sécurité
18:16dans nos rues.
18:18Le pouvoir d'achat et la sécurité dans nos rues.
18:20Sandrine Degorsuch
18:22et Nathalie Culey, un mot
18:24sur ce qu'on a entendu ce matin.
18:26On a entendu des jeunes électeurs du Rassemblement
18:28National dire, je vote Rassemblement National
18:30parce qu'il nous promesse
18:32une baisse des taxes et du pouvoir d'achat.
18:34Nathalie Culey, quand vous voyez ces jeunes,
18:36qu'est-ce que ça vous inspire en fait ?
18:38Parce que cette jeunesse-là,
18:40est-ce que vous ne vous dites pas qu'elle devrait être acquise à la gauche ?
18:42Je mesure l'état de délabrement
18:44auquel on en est arrivé.
18:46Je mesure le désespoir
18:48de ces jeunes.
18:50Et je mesure aussi
18:52toute notre responsabilité.
18:54Nous devons prendre acte
18:56de ce
18:58du fait
19:00que les jeunes se tournent
19:02vers un mouvement
19:04extrémiste qui leur promet
19:06mots et merveilles.
19:08Est-ce que vous n'avez pas raté quelque chose à gauche ?
19:10Alors,
19:12sans doute qu'on n'a pas assez
19:14pris la mesure
19:16du désarroi
19:18et du ressentiment
19:20qui peut résulter de toute cette injustice
19:22qui s'est
19:24progressivement aggravée
19:26au fur et à mesure des années
19:28notamment
19:30Sarkozy, Hollande, Macron
19:32qui ont tous fait la même politique.
19:34Une politique de
19:36l'offre. Une politique
19:38basée sur l'austérité.
19:40Une politique de rétrécissement des services publics
19:42qui sont le patrimoine de ceux qui n'en ont pas.
19:44Et donc ça c'est très grave.
19:46Et nous sommes les seuls.
19:48Oui mais vous n'êtes pas entendus.
19:50Le vote des jeunes, il est citadin.
19:52Les jeunes citadins votent
19:54au Front Populaire mais chez nous, en zone
19:56rurale, les jeunes se tournent vers le rassemblement
19:58national. On est peu entendus parce que nous avons
20:00déjà aussi beaucoup moins de moyens médiatiques.
20:02On n'a pas les chaînes de Bolloré
20:04par exemple.
20:06On n'est pas chez Bolloré, on est sur le service public
20:08donc tout le monde s'exprime. Pourvu que ça dure.
20:10Tout le monde s'exprime. Parce que
20:12je ne sais pas si ça va durer.
20:14Donc voilà.
20:16Nous, on veut
20:18remettre de l'espoir. Et le fait que
20:20les gens n'entendent pas
20:22toujours notre message, ça montre
20:24justement à quel point
20:26ils ont le sentiment d'être dans une impasse.
20:28Et à quel point le ressentiment est grand.
20:30Il n'y a pas d'adhésion
20:32pour le rassemblement national. Non, je n'y crois pas.
20:34Moi je pense que c'est un vote de
20:36désespoir et de ressentiment
20:38parce que tout est bouché.
20:40Je ne vois pas
20:42pourquoi il n'y aurait pas d'adhésion à un programme alors que le
20:44programme est très flou, très vague,
20:46qu'il n'est pas financé.
20:48On a eu un gouvernement
20:50de droite et de gauche.
20:52De droite et de gauche
20:54depuis 40 ans.
20:56À chaque fois qu'il y a un deuxième tour, il y a des alliances
20:58alors que c'est des personnes qui,
21:00juste avant, sont contradictoires.
21:02Aujourd'hui,
21:04il y a une mauvaise gestion politique
21:06depuis 40 ans.
21:08Et il faut avancer.
21:10Nous, on est les premiers à dire qu'il faut travailler
21:12ensemble. Nous sommes
21:14la politique du rassemblement.
21:16Nous voulons actuellement
21:18notre pays.
21:20Aujourd'hui, il est évident
21:22que nous
21:24sommes toujours critiqués.
21:26Nous n'avons jamais été au pouvoir.
21:28Alors que vous l'avez été.
21:30On sait ce que ça donne.
21:32Regardez en Italie.
21:34En Italie, on est en France.
21:36Regardez en Hongrie. En Italie,
21:38le RSA a été supprimé.
21:40C'est une élection législative nationale.
21:42On parle des Français.
21:44On sait très bien que vous trompez vos électeurs.
21:46En Hongrie, l'Italie sont des alliés
21:48pour le Rassemblement National ou pas, Sandrine de Gorsu ?
21:50Oui, on le voit aux élections européennes.
21:52Il n'y a aucun souci.
21:54Est-ce qu'il est légitime, pour certains de nos auditeurs,
21:56de se dire ce qui se passe en Hongrie et en Italie
21:58pourrait advenir ou doit advenir ?
22:00Après, ça dépend dans quel secteur aussi.
22:02C'est-à-dire ?
22:04On va ajouter l'Argentine aussi. Il y a des émeutes.
22:06Nous, on veut diminuer le flux migratoire.
22:08On le sait pertinemment.
22:10On veut négocier avec eux,
22:12avec tous les pays de l'Union Européenne,
22:14sur l'indexation aussi de l'énergie.
22:16On ne peut pas
22:18toujours donner beaucoup d'argent
22:20et en recevoir très peu par rapport aux autres pays.
22:22Mais tout ça, ça se négocie au niveau de l'Union Européenne.
22:24Cette vision-là,
22:26Nathalie Culey, par rapport à l'Europe
22:28justement et à la cohabitation
22:30avec les voisins européens ?
22:32Eh bien, nous, en Europe,
22:34nous, nous voulons
22:36un service public de l'énergie, déjà.
22:38Parce qu'on voit ce que ça donne quand c'est dérégulé.
22:40On n'a pas voté, nous,
22:42les accords de libre-échange.
22:44Je suis désolée.
22:46On voit les dégâts que ça donne.
22:48Nous voulons, justement,
22:50pouvoir
22:52avoir une vraie politique sociale
22:54sans être bloquée par les traités européens,
22:56quitte à désobéir.
22:58Et nous avons les moyens.
23:00Sur la question des flux migratoires,
23:02qu'évoquait votre vision ?
23:04Franchement, l'immigration,
23:06il faut arrêter de dire que ça coûte,
23:08parce que ça rapporte d'abord de l'argent.
23:10Mais parce que les travailleurs immigrés,
23:12ils créent de la richesse dans ce pays.
23:14Et il faut leur rendre justice.
23:16Et souvent, ils ont des...
23:18Alors, il y a des travailleurs immigrés
23:20chez les médecins,
23:22chez des chercheurs,
23:24et ils contribuent très largement
23:26à la richesse de ce pays.
23:28Il y a aussi une grosse hypocrisie,
23:30et c'est pour ça que nous, nous voulons régulariser
23:32les travailleurs immigrés sans papier,
23:34qui travaillent dans des conditions atroces,
23:36qui créent de la richesse, qui contribuent à la richesse
23:38de tout ce qu'ils font.
23:40Et alors, ensuite, c'est un fantasme.
23:44Le fait que l'immigration
23:46serait responsable de tous les maux,
23:48c'est un fantasme, je le dis haut et fort.
23:50Et en plus,
23:52vouloir créer, comme le veut le Rassemblement National,
23:54deux catégories de Français
23:56avec la suppression
23:58du droit du sol,
24:00qui est une mesure absolument lunaire
24:02et ultra dangereuse,
24:04ça va faire quoi ?
24:06Les binationaux, par exemple,
24:08verront certains métiers
24:10qui leur seront fermés.
24:16Les Français nés en France
24:18vont se retrouver apatrides,
24:20parce que tout d'un coup,
24:22ils n'ont pas le droit d'être Français.
24:24C'est quoi ? Mais où on va ?
24:26Cendrillon de Varchu ?
24:28Non mais attendez,
24:30nous sommes contre l'immigration massive.
24:32Il faut savoir qu'au jour actuel,
24:34quand une personne
24:36arrive sur notre sol, ça coûte
24:38600 euros par jour,
24:40par personne.
24:42Nous ne pouvons pas sauver le monde entier.
24:44À partir du moment où
24:46le Français a du mal
24:48à se soigner, à manger
24:50et à payer ses factures.
24:52La priorité, ce sont les Français.
24:54Après, je reviens
24:56au propos de Mme Cuellel,
24:58mais il faut arrêter les polémiques.
25:00Surtout ceux qui ont
25:02une double nationalité.
25:04À partir du moment où la personne
25:06respecte la République,
25:08travaille,
25:10respecte la société
25:12entièrement,
25:14il pourra rester en France.
25:16Mais il est où le délire
25:18de ces oppositions qui disent
25:20qu'on est contre en permanence,
25:22contre tout ?
25:24Non, ce n'est pas vrai.
25:26Dans les flux migratoires,
25:28nous avons des personnes
25:30dangereuses.
25:32Regardez ce qui s'est passé depuis 2012.
25:34Regardez le terrorisme,
25:36les victimes du terrorisme.
25:38Regardez le pogrom du 7 octobre,
25:40ce qu'il se passe en France.
25:42Il faut agir vite.
25:44Je note que c'est vous qui parlez du 7 octobre et pas de la France insoumise
25:46ou d'une Front populaire,
25:48comme vous le dites souvent.
25:50On ne va pas rentrer dans ce débat-là.
25:52J'aimerais que vous éclaircissiez une position ce matin, Sandrine Degorsuch.
25:54Qu'avez-vous voté
25:56autour de la constitutionnalisation de l'IVG ?
25:58L'IVG, déjà,
26:00existe déjà.
26:02C'est simplement un vote pour le rentrer dans la constitution.
26:04On est bien d'accord.
26:06Vous savez, au jour actuellement,
26:10je n'ai pas dit que j'étais contre,
26:12je me suis abstenue.
26:14C'est quelque chose
26:16administratif pour moi.
26:18Ce n'est pas quelque chose d'important puisque ça existe déjà.
26:20Et puis, il faudrait
26:22que je vous dise une chose également.
26:24J'ai travaillé pendant 30 ans dans une pharmacie
26:26et il faut savoir que
26:28quand le contraceptif a été
26:30donné
26:32gratuitement aux mineurs,
26:34ce qui est très bien, c'est une bonne chose,
26:36en France, nous n'avons pas
26:38assez de prévention, en fait.
26:40Nous n'avons pas assez de prévention.
26:42Maintenant, l'IVG existe
26:44pour les personnes qui ont été victimes de violences.
26:46Il faut l'inscrire dans la constitution.
26:48Je vais laisser Nathalie.
26:50Il faut la sanctuariser, l'inscrire dans la constitution.
26:52On voit bien que c'est un droit qui est en péril
26:54et qui est très largement menacé en Pologne.
26:56Mais c'est déjà arrivé dans les autres pays
26:58où ils ont levé des ordres sur la droite.
27:00C'est les droits des femmes
27:02que vous allez mettre en danger
27:04si vous passez au pouvoir.
27:06Vous voulez aussi couper les crédits des plannings familiaux.
27:08Tout le monde se fait énormément de mal.
27:10C'est pas pour rien que dans le Front Populaire,
27:12nous avons avec nous
27:14toutes les associations, les collectifs,
27:16aussi les syndicats, parce que vous allez aussi
27:18attaquer le droit du travail, vous aussi.
27:20Donc, non.
27:22Nous, nous sommes
27:24raisonnablement féministes
27:26au Front Populaire.
27:28Et les droits des femmes,
27:30il faut les préserver,
27:32il faut les sanctuariser.
27:34Donc, nous nous félicitons
27:36que l'IVG soit inscrite dans la constitution.
27:38Et nous avons encore
27:40du travail à faire, notamment
27:42pour l'égalité salariale homme-femme
27:44qui, quand elle sera vraiment effective,
27:46d'ailleurs, contribuera, je reviens
27:48à ce qu'on disait au début, à financer les retraites.
27:50Mais non, les associations...
27:52D'un mot, parce qu'après, il faut conclure.
27:54Sandrine Daugortu, vous nous avez expliqué quand même
27:56que l'IVG, pour vous, devait être réservée à
27:58certains domaines. C'est pas un choix des femmes.
28:00Sur l'IVG, poursuivez
28:02ce que vous aviez commencé à dire, s'il vous plaît.
28:04Pour vous dire la position que j'ai,
28:06le planning familial, quand j'étais adjointe au maire
28:08à la politique de la ville, il n'y avait aucun
28:10planning familial dans les maisons
28:12de quartier, c'est-à-dire dans les quartiers prioritaires
28:14de la ville. J'étais responsable
28:16de la politique de la ville, j'ai mis
28:18le planning familial dans tous
28:20les quartiers prioritaires
28:22de la ville, ce qui était important
28:24pour les femmes. Donc, ne dites pas...
28:26Je dis qu'au niveau national, c'est ce qu'on voulait faire.
28:28Le contraire, le problème
28:30est que ces associations se politisent.
28:32Et donc, du coup...
28:34Tout est politique.
28:36Et du coup, on ne prend pas soin
28:38des personnes qui sont proches d'eux.
28:40Mesdames, je vous propose
28:42de terminer là ce débat et
28:44de passer à la conclusion.
28:46Le démarrage au sort vous a désigné, Nathalie Culeil.
28:48Pour commencer, vous avez un petit peu plus d'une minute
28:50parce que je crois que vous êtes
28:52un petit peu en retard.
28:54Donc, vous avez plus d'une minute pour conclure.
28:56Alors,
28:58je vais terminer
29:00en me disant que...
29:02Déjà, en m'adressant aux électrices et aux électeurs,
29:04je ne veux pas faire abstraction
29:06de la réalité d'un rassemblement national
29:08très haut et des remises en question
29:10que ce score impose, y compris
29:12pour la sensibilité que je représente.
29:14Je comprends le besoin
29:16d'apaisement et de concorde qui s'expriment.
29:18Je comprends
29:20le désarroi de ceux qui ne partagent
29:22pas toutes nos idées
29:24mais qui, tout comme moi,
29:26tout comme nous, ne veulent pas
29:28d'une société fracturée par la haine.
29:30Et c'est au nom de ces
29:32valeurs républicaines de liberté,
29:34d'égalité, de fraternité
29:36qui unissaient déjà les résistants
29:38de tous bords que je fais
29:40appel aux électeurs.
29:42Je suis consciente des obligations
29:44que ce vote m'imposera.
29:46Je serai la députée
29:48de tous les habitants de la circonscription
29:50depuis la maraîchère
29:52jusqu'au saisonnier, à l'étudiante,
29:54au policier municipal.
29:56J'ai la passion de ce fier
29:58territoire catalan qui m'a vu grandir
30:00et ce n'est pas pour rien que de nombreux élus
30:02s'engagent à mes côtés, qu'ils soient
30:04maires, conseillers municipaux,
30:06présidents de régions, de départements,
30:08conseillers départementaux.
30:10Je vous propose le choix
30:12de la solidarité et du progrès face à la haine
30:14et au repli sur soi.
30:16C'est la voix de ce territoire que je chéris
30:18dans sa diversité, que je
30:20porterai à l'Assemblée.
30:22Donc votez-nous Votre Front Populaire le 7 juillet
30:24au nom de la République
30:26et au nom de notre État de droit.
30:28La conclusion pour Sandrine Daugorsuch.
30:30S'il vous plaît, vous avez
30:32un peu moins d'une minute.
30:34Merci. Les électeurs auront deux choix.
30:36La politique de bon sens,
30:38d'apaisement,
30:40de rétablissement de la sécurité,
30:42proposée par Jordan Bardella,
30:44ou celle du nouveau Front Populaire qui veut
30:46vider les prisons, créer l'enfer
30:48fiscal, régulariser les clandestins
30:50et abroger la loi anti-squat.
30:52Avant Jordan
30:54et Marine, nous n'avons qu'une seule
30:56obsession, être à la hauteur des Français.
30:58Nous rendrons du pouvoir
31:00d'achat aux Français.
31:02Nous diminuerons les flux médiatoires, nous redresserons
31:04les services publics, nous soutiendrons
31:06l'économie et nous donnerons l'accès aux soins
31:08à tous les Français.
31:10Dimanche, ne mettez pas les clés en main
31:12à Mélenchon, nous comptons sur vous.
31:14Voilà pour ce débat sur la troisième
31:16circonscription des Pyrénées-Orientales
31:18entre Nathalie Culey pour
31:20le nouveau Front Populaire et Sandrine Daugorsuch
31:22pour le Rassemblement National.
31:24Merci à toutes les deux d'avoir joué.
31:26Le jeu de la démocratie est d'être venu ce matin
31:28sur France Bleu Roussillon. Vous pouvez réécouter et
31:30voir aussi ce débat dans la matinée
31:32sur francebleu.fr. Bonne journée.
31:34Merci.

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