Débat législatives | 1ère circonscription de Corse du Sud : conclusion

  • le mois dernier
Duel atypique au second tour des élections législatives dans la 1ère circonscription de Corse du Sud. La candidate RN novice en politique, Ariane Quarena, devance de seulement 167 voix le député sortant Laurent Marcangeli. Revivez le premier débat RCFM/Corse Matin de l'entre deux tours.

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00:00De cette élection, ne l'oublions pas, est avant tout nationale. Qui pour gouverner la France, en cas de majorité relative, Ariane Karen, le RN, doit-il malgré tout accepter Matignon dimanche soir ?
00:13Pour l'heure, Jordane Bardella laisse entendre que c'est non.
00:19Écoutez, Jordane Bardella, comme tout éventuel Premier ministre, a besoin d'outils pour travailler. Je pense que tout le monde peut le comprendre. Un artisan, il a besoin de ses outils. Sinon, on peut toujours lui demander, il ne pourra rien faire.
00:33Donc c'est la raison pour laquelle il veut une majorité à la cheminée.
00:37La majorité, c'est 289 sièges. Si Jordane Bardella s'en rapproche à 10 sièges près, est-ce que vous considérez vous, à titre personnel, qu'il doit quand même aller à Matignon ? Et que les accords seront trouvés au troisième tour éventuellement ?
00:51C'est très compliqué, parce que trouver des accords, ça veut dire renoncer à une partie. C'est négocier.
00:56La politique est faite de compromis, non ?
00:57Oui, je comprends. Mais maintenant, je ne peux pas vous répondre à sa place.
01:02On aura les résultats dimanche soir.
01:04Edouard Philippe, Laurent Marquand, je l'avais appelé de ses voeux avant le premier tour à l'émergence d'une majorité alternative allant de la gauche sociale-démocrate, donc sans les filles, jusqu'au LR non-ciotis, c'est encore possible ?
01:18Non, ce n'est plus possible.
01:20Le rapport de force est défavorable ?
01:22Le rapport de force est défavorable. Il y a eu un premier tour. Je crois que cette condition, aujourd'hui, les conditions ne sont pas réunies pour créer cela.
01:29Aujourd'hui, vous êtes dans une situation où, ce qui m'inquiète, je vous le dis, c'est le blocage et c'est la crise politique. C'est la crise d'origine.
01:38Parce qu'il n'y aurait pas de majorité ?
01:40Je le crains.
01:41Et dans ce cas-là, est-ce que, et je poserai la même question à Ariane Carina, est-ce que le Président de la République doit démissionner ?
01:46Ça lui appartient. Si j'étais à sa place, je serais partie.
01:51Je suis d'accord avec M. Marc-Angel.
01:54On est d'accord que si le chef de l'État démissionne, ça ne change rien ?
01:57Non.
01:58Parce que la Constitution ne prévoit pas une autre législative avant une année, sauf décision surprise du Conseil constitutionnel qui serait saisie ?
02:03Je vous donne ma lecture personnelle, go list. Après, je ne vais pas demander la démission du Président de la République.
02:08Moi, si j'avais été Président de la République et que j'avais procédé à une dissolution qui ne me donnait pas une majorité, je serais parti.

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