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00:00Élection législative, débat du second tour en Béarn-et-en-Bigorre.
00:05Le débat d'entre deux tours de la quatrième circonscription des Pyrénées-Atlantiques
00:09avec France Bleu, Béarn-et-en-Bigorre et Sud-Ouest.
00:12Ce matin, avec nous, Iñaki et Tchanis du Nouveau Front Populaire,
00:16Jean Lassalle de Résistons et Sylviane Lopez du Rassemblement National.
00:19Un débat animé par Yannick Damont et Etienne Tchernéka.
00:23France Bleu, Béarn-et-en-Bigorre, numéro 1 sur l'info locale.
00:27– Bonjour à tous, merci d'être avec nous ce matin pour débattre
00:30sur cette quatrième circonscription.
00:32Autour de la table ce matin, Iñaki et Tchanis,
00:34vous êtes arrivés en tête dimanche au premier tour avec 38% des suffrages, bonjour.
00:39– Bonjour à tous.
00:40– Suivi de Sylviane Lopez pour le Rassemblement National,
00:43vous avez fait 25,6% des voix dimanche dernier, bonjour.
00:46– Bonjour.
00:47– Et Jean Lassalle, divers droite pour le mouvement Résistons,
00:51avec 18,05% des voix dimanche dernier, bonjour Jean Lassalle.
00:55– Bonjour, mais je ne suis pas divers droite, je suis Résistons.
00:58– Résistons.
00:59– Et dans ma lignée.
01:00– Et pour animer ce débat, en partenariat avec le journal Sud-Ouest,
01:04Etienne Tchernéka qui est du bureau Sud-Ouest d'Oloron.
01:09Alors on va commencer ce débat pour revenir un petit peu
01:13sur la configuration de ce second tour,
01:16il n'y a pas de désistement dans votre circonscription.
01:19Alors Sylviane Lopez, le tirage au sort vous a désigné pour commencer,
01:23est-ce que finalement se retrouver dans une triangulaire,
01:26ça a le mérite de la clarté pour vous ?
01:28– Absolument, nous avons une dynamique qui s'est imposée après les européennes,
01:34on a vu que les français avaient décidé de nous mettre au pouvoir en quelque sorte,
01:39et on va essayer de transformer l'essai, parce qu'il faut une France forte,
01:43il faut remettre de l'ordre dans ce pays, et puis surtout éviter les extrêmes,
01:48et d'abord penser aux français avant tout.
01:52– Jean Lassalle, quelques mots sur la décision que vous avez prise très vite,
01:58dimanche soir, de vous maintenir pour ce second tour.
02:01– C'est le respect du suffrage universel,
02:04le suffrage universel m'a autorisé et a même décidé
02:13que je devais être au deuxième tour, j'y suis, c'est tout à fait naturel.
02:18– Ignacki et Tchanis, une réaction sur cette configuration de triangulaire ?
02:22– Écoutez, moi je me concentre surtout sur le bon score que nous avons fait au premier tour,
02:25près de 38%, dans certaines communes plus de 50%,
02:28notamment en Vallée d'Aspe, mais aussi en Soule,
02:31ça montre la reconnaissance du travail fait pendant deux ans,
02:34et la volonté aussi des habitants et des habitantes de ce territoire
02:37à nous placer en tête au premier tour, et je l'espère au second.
02:41Je note dans un certain nombre de circonscriptions
02:44que des candidats se sont retirés pour faire barrage à l'extrême droite,
02:48Jean Lassalle n'a pas fait ce choix dans une aventure individuelle,
02:51moi je reste concentré sur ce que j'ai à dire
02:54aux électeurs et aux électrices de ce si beau territoire.
02:56– Est-ce que votre adversaire, comme vous le disiez avant le premier tour,
02:59c'est toujours le Rassemblement National ?
03:00– Oui, c'est toujours le Rassemblement National,
03:02parce que je considère qu'ils mentent aux Français,
03:04qu'ils n'ont pas jamais défendu les classes populaires et les classes moyennes,
03:07il suffit de voir leur vote à l'Assemblée Nationale,
03:10ils ont voté contre l'augmentation du SMIC, ils ont voté contre Olivier G,
03:13ils ont voté contre la prise en charge des frais supplémentaires
03:16pour les femmes victimes du cancer du sein,
03:19la liste est longue en fait des trahisons
03:21qui ont été portées par le Rassemblement National,
03:23et je dis surtout qu'ils ne correspondent pas à notre territoire,
03:25qui est un territoire d'accueil,
03:26qui est un territoire de vivre ensemble et de solidarité.
03:29– Jean Lassalle, est-ce que vous faites un cadeau quelque part à Iñaki et Tchanis
03:33en vous maintenant dans ce second tour,
03:35et en fixant sur vous à la fois les voix de résistants,
03:38mais peut-être aussi les voix des républicains ?
03:41– Lui ça en fait un en parlant tout le temps,
03:44vous avez vu, vous l'avez branché, il faut penser à le débrancher de temps en temps,
03:50il a vraiment un rythme, vous ne comprenez pas toujours ce qu'il dit,
03:55et il parle bien.
03:56Bon, moi je ne fais de cadeau à personne,
03:59mais qu'est-ce que c'est cette histoire ?
04:00Mon cher Iñaki, tu peux gagner aussi en demandant le retrait
04:04de tous les candidats qui sont face à toi,
04:08tu vas gagner plus facilement.
04:09– Je n'ai pas gagné, t'en es en retrait.
04:10– Moi je note que tu as fait le plaid au premier tour,
04:12vous avez fait le plaid au premier tour,
04:13cher ami, vous n'avez plus de marge de manœuvre,
04:16maintenant c'est à moi de jouer.
04:18– On a de la marge de manœuvre, bien évidemment.
04:20– Donc évitez de citer toujours la Vallée d'Aspes
04:22quand vous en aurez été conseiller général de 36 ans,
04:25vous pouvez en parler avec un brin d'humilité.
04:27– Elle vote majoritairement pour moi.
04:28– Oui mais enfin, les choses changent,
04:30elles peuvent changer d'une image sur l'autre.
04:32– Tout à fait.
04:33– Un peu de modestie ne vous fera pas de mal du tout.
04:35– Je suis tout à fait humble et modeste.
04:37– Beaucoup plus de réalisation par rapport à tout ce que vous annoncez,
04:40parce que je vois très très peu de choses de réaliser en fait.
04:43– Je note quand même que Jean Lassalle,
04:45qui m'a soutenu pendant deux ans,
04:46qui a félicité mon travail depuis deux ans,
04:49qui a même voté pour moi en 2022,
04:51passe depuis le début de cette campagne
04:53plus de temps à taper sur moi que sur l'extrême droite.
04:56Il n'a pas eu un mot pour dénoncer le projet néfaste,
05:00le projet xénophobe, antisémite, raciste du RN,
05:04il passe son temps à me taper dessus.
05:06Je considère pour quelqu'un qui dit depuis 30 ans être humaniste,
05:09que c'est un petit peu raté
05:11et que je considère aujourd'hui que je suis la meilleure réponse à l'extrême droite.
05:15– Est-ce que vous êtes dans ce match ?
05:16– Alors puisque M. Etchaniz a commencé à m'invectiver…
05:19– Je ne vous invective pas, je parle de votre parti et de votre programme.
05:22– Non mais vous mentez M. Etchaniz.
05:23Vous parlez de mon parti, je vais parler du vôtre maintenant,
05:26puisque vous êtes au Nouveau Front Populaire.
05:29– Et au Parti Socialiste.
05:30– Donc c'est la nupèce numéro 2.
05:33– Non pas du tout.
05:34– Non, du moins, puisque ça regroupe des fiches S, alors des fiches S…
05:39– Il faut parler de vos candidats, madame, qui s'affichent avec des symboles nazis,
05:42qu'ils auront dû retirer leur candidature.
05:44On parle de la dame qui a séquestré et qui a tiré sur un agent municipal.
05:47– Je vous ai laissé parler, vous me laissez parler.
05:49– Vous avez 57 personnes investies par votre parti
05:52qui sont titrées pour des propos antisémites.
05:55– Il y aura le débat si vous ne me laissez pas parler.
05:57– Madame Lopez, vous aurez le droit de répondre ensuite.
06:00– Je recommence.
06:03Le Nouveau Front Populaire dont vous faites partie,
06:06dans ce mouvement intégralement,
06:09allant du fiché S à M. Poutou,
06:11qui se poursuit pour apologie du terrorisme
06:14face à cause des abominations du 7 octobre.
06:18La nupèce numéro 2, qui n'est plus ni moins que le Front Populaire et vice-versa,
06:23qui veut libérer en masse des prisonniers à raison de 20%,
06:26qui veut désarmer la police, qui veut légaliser les squats,
06:30qui veut régulariser tous les clandestins et ouvrir grande les frontières.
06:34Et votre boss, M. Mélenchon, qui trouve rigolo
06:42qu'un flic mort égale un vote en moins pour le Rassemblement National.
06:48Et j'en passe.
06:50– Mon boss n'est pas Jean-Luc Mélenchon.
06:52Je suis socialiste, je suis fier d'être socialiste.
06:54Moi, je voudrais vous poser une question, Madame Lopez.
06:56– J'ai oublié Rima Hassan.
06:58J'ai oublié Rima Hassan qui s'est présenté aujourd'hui.
07:01– Vous citez trois personnes, il y a 57 personnes qui sont investies chez vous
07:04qui ont des propos ou des actes problématiques,
07:06notamment une personne qui a tenu une librairie collaborationniste.
07:10Moi, je vous pose une question.
07:12J'ai été interpellé pendant deux ans par des chefs d'entreprise,
07:15par des associations, par des maires,
07:17justement pour des étrangers qui travaillent dans des boulangeries,
07:19qui travaillent dans des restaurants, qui travaillent dans des EHPAD,
07:22qui prennent soin de nos aînés, qui gardent nos enfants,
07:24et ils ne sont pas régularisés.
07:26Je me suis investi auprès de ces collectivités,
07:28auprès de ces entreprises, pour justement les régulariser.
07:30Qu'est-ce que vous ferez, vous, demain, si vous êtes élu ?
07:32Vous les renvoyez chez eux, vous les remettez sur un bateau,
07:34comme l'a dit un de vos collaborateurs ?
07:36C'est ça la réalité de l'immigration ?
07:38– Vous déformez les propos.
07:40– Non, c'est la vérité.
07:42Que ferez-vous face aux chefs d'entreprise
07:44si vous demandez à régulariser des gens qui travaillent ?
07:46– Une question d'Etienne Tcharnéka pour le journal Sud-Ouest.
07:48– Monsieur Lassalle, Inaki Etchaniz disait à l'instant
07:52que vous étiez peut-être doux avec le Rassemblement national.
07:56On entendait d'ailleurs Madame Lopez hier
07:58dire que vous aviez plusieurs points en commun.
08:00Le 25 juin, elle vous invitait à rejoindre
08:02carrément le Rassemblement national.
08:04Alors, la question se pose, si demain,
08:06l'ORN compose un gouvernement et vous propose d'y entrer,
08:08est-ce que vous êtes prêt à gouverner
08:10avec cette sensibilité politique ?
08:12– Est-ce que vous êtes Bardella compatible, Jean Lassalle ?
08:14– Je suis étonné qu'à France ou le Verne,
08:16on me pose une telle question.
08:18J'ai été député de cette circo
08:20pendant 20 ans.
08:22J'ai fait de la politique depuis 21 ans.
08:24À l'âge de 21 ans,
08:26je n'ai jamais eu affaire
08:28à aucun des partis de l'extrême.
08:34Et je n'ai aucune...
08:38Comment je devrais dire ?
08:40Je ne peux quand même pas empêcher un candidat
08:42de dire du bien de moi.
08:44Ce serait quand même très malvenu.
08:46Mais je n'ai aucun choix à faire.
08:48D'ailleurs, si je suis là,
08:50c'est parce que j'ai le mien à proposer.
08:52Moi, je suis un non-aligné.
08:54Et je voulais répondre tout à l'heure
08:56à M. Ignachi
08:58qui me reprochait les mots que j'avais
09:00alors que j'avais voté pour lui.
09:02Mais oui, Ignachi,
09:04c'est parce que je pensais que vous étiez indépendant.
09:06– Je suis indépendant.
09:08– Et que vous étiez comme moi.
09:10Et que vous aviez le courage.
09:12Sinon, vous n'êtes pas indépendant.
09:14Parce que si vous l'aviez été,
09:16vous n'êtes pas un journaliste dont vous prétendez qu'il va gagner.
09:18Vous l'avez déjà dit hier.
09:20Mais je demande par quel miracle il peut gagner
09:22alors que, selon les projections,
09:24LSI est en tête.
09:26Or, il est convenu dans votre nouveau
09:28fonds provisoire
09:30qui disparaîtra d'ailleurs
09:32dès lundi,
09:34que c'est le parti qui est en tête
09:36qui a le Premier ministre.
09:38Pourquoi n'avez-vous pas fait, comme d'autres,
09:40vous présenter vous-même sous vos couleurs ?
09:42Vous êtes complètement...
09:44– Ça m'étonne de la part de Jean Lassalle
09:46de faire confiance aux sondages.
09:48Lui qui, pendant des années, les a dénoncés.
09:50Aujourd'hui, le groupe socialiste
09:52est en capacité d'être majoritaire dans le groupe de gauche.
09:54Ce que nous avons dit, c'est qu'il faut
09:56que ce soit quelqu'un de consensus
09:58qui fasse consensus auprès des députés
10:00qui pourra prétendre au poste
10:02de Premier ministre.
10:04Ensuite, moi je suis fier d'avoir,
10:06pendant deux ans, travaillé avec des communistes,
10:08à travailler avec François Ruffin,
10:10notamment sur le pouvoir d'achat,
10:12des écologistes, d'avoir travaillé
10:14avec Julien Chébaye, aussi,
10:16sur le territoire de la 4e circonscription.
10:18Donc moi je suis fier, aujourd'hui,
10:20d'avoir autour de moi l'ensemble des forces de la gauche
10:22et au-delà, parce qu'il y a des gens
10:24du centre et de la droite qui me soutiennent.
10:26Débat du second tour
10:28en Béarny-en-Bigorre.
10:30– 4e circonscription aujourd'hui
10:32avec Ignakia Etchani,
10:34Sylviane Lopez et Jean Lassalle.
10:36On vous interrogeait sur
10:38qu'est-ce que c'est pour vous que d'être député.
10:40Jean Lassalle, vous avez travaillé
10:42cette circonscription, vous l'avez rappelé,
10:44pendant plus de 20 ans.
10:46Ça fait quoi de se faire devancer dimanche dernier
10:48par une candidate, celle du Rassemblement national,
10:50qui est, pardon, Sylviane Lopez,
10:52mais vous en conviendrez, assez inconnue
10:54sur cette circonscription, en tout cas
10:56pour les électeurs.
10:58Est-ce que vos candidatures aux présidentielles,
11:00votre aventure européenne,
11:02vous ont éloigné des électeurs de cette circonscription ?
11:04– Écoutez,
11:06j'ai toujours été devancé au premier tour
11:08et des fois plus largement,
11:10encore, que cette fois-ci.
11:12Je vous rappelle que, lors de ma
11:14dernière participation,
11:16j'avais 2000 voix de moins
11:18que je n'en ai eu dimanche dernier.
11:20Donc,
11:22j'ai connu l'ensemble.
11:24J'ai eu aussi la chance d'avoir
11:26face à moi
11:28les meilleurs candidats de chaque époque.
11:30J'ai eu les meilleurs candidats
11:32chiraciens, j'ai eu les meilleurs candidats
11:34sarkozistes, hollandais
11:36et puis
11:38du président de la République actuelle.
11:40Bon, largement distancés,
11:42mais je n'en avais pas qu'un.
11:44J'ai eu la première triangulaire
11:46qui est existée, et qu'on dit toujours
11:48que le député sortant
11:50perd, parce qu'il a les autres
11:52contre lui. Donc, moi,
11:54je pense que je suis dans la logique,
11:56à la cohérence.
11:58C'est la deuxième ou troisième fois
12:00que je finis troisième,
12:02je suis dans mon tableau de marche.
12:04Sauf que moi,
12:06j'ai une immense réserve
12:08de voix pour le second tour,
12:10alors qu'Ignaki Etchanis
12:12n'en a pas.
12:14Et c'est pour ça qu'il est un peu
12:16agité.
12:18Quand la candidate du RN,
12:20elle n'a aucune chance de l'emporter.
12:22Et d'ailleurs, la meilleure
12:24manière de l'empêcher de l'emporter,
12:26c'est ma candidature !
12:28– Sylvain Lopez, vous n'avez aucune chance,
12:30dit Jean Lassalle, vous nous avez expliqué
12:32que vous contentiez finalement
12:34de coller les affiches du RN.
12:36– Pas du tout. – Et que ça suffisait
12:38finalement à vous faire grimper,
12:40on l'a vu, avec votre score.
12:42– Je n'ai jamais dit ça.
12:44– Vous avez tenu des réunions publiques
12:46pendant cette campagne ? – Non, on n'a pas eu le temps.
12:48On n'a pas eu le temps. Alors, je ne sais pas
12:50si M. Etchanis a une grande équipe
12:52pour l'aider à coller. Nous, nous étions
12:54deux, deux en guerre et deux
12:56en Pays Basque.
12:58Donc, effectivement, on a passé
13:00beaucoup de temps à coller. Je n'ai pas eu le temps
13:02de faire les marchés, mais ce qui m'a plu,
13:04c'est d'aller dans les petites communes
13:06et de rencontrer les gens sur place
13:08chez eux. Et je vous assure que c'est
13:10très enrichissant. Et là, on voit
13:12vraiment leurs problèmes au plus près.
13:14Et finalement, c'était
13:16beaucoup mieux que les marchés, où les marchés,
13:18les gens viennent, se déplacent, alors qu'il y a des gens
13:20qui sont seuls, qui sont isolés,
13:22qui n'ont pas le pouvoir de se déplacer
13:24et qu'on a pu rencontrer chez eux.
13:26Et c'était vraiment très enrichissant et peut-être
13:28même un peu mieux que d'aller
13:30perdre son temps. Pas perdre son temps, mais sur les marchés.
13:32En plus, je n'avais pas de tract, puisqu'il y a eu
13:34des problèmes
13:36techniques à ce niveau-là,
13:38puisqu'on a eu très peu de temps. Et donc,
13:40pas de tract. Voilà. Donc, je vais
13:42rencontrer les gens chez eux.
13:44Vous n'étiez pas sur les marchés, mais sauf erreur,
13:46vous n'étiez pas non plus au débat de premier tour.
13:48Pour quelle raison ? Alors, je n'ai pas eu le temps.
13:50J'avais des rendez-vous,
13:52et je n'ai pas eu le temps.
13:54C'était vraiment une campagne
13:56éclaire.
13:58Monsieur Tchannis, vous avez de votre côté
14:00un bilan, déjà au bout de
14:02deux ans, dans l'opposition. Mais dans le
14:04cas d'une majorité relative à gauche,
14:06qui serait le premier ministre
14:08du Nouveau Front Populaire,
14:10sous influence de la France insoumise ?
14:12Jean-Luc Mélenchon a encore répété cette semaine
14:14qu'il souhaitait que ce soit
14:16un insoumis qui
14:18brigue ce poste. Écoutez, Jean-Luc Mélenchon
14:20n'est pas candidat à la députation. Jean-Luc Mélenchon
14:22n'est pas président d'un parti.
14:24Nous, on considère, je l'ai dit tout à l'heure,
14:26que c'est quelqu'un qui devra faire
14:28consensus, et qu'aujourd'hui, nous devons
14:30élargir le spectre,
14:32et être en capacité de rassembler l'ensemble
14:34des personnes républicaines qui ont envie de faire avancer le pays
14:36sur la base d'un programme de rupture,
14:38d'un programme de justice sociale, d'un programme de justice
14:40fiscale. Et il y a
14:42plusieurs noms qui circulent. J'ai abordé tout à l'heure
14:44le nom de Boris Vallaud, député des Landes,
14:46président du groupe Socialisme. Il y a aussi Valérie Rabault,
14:48qui a été vice-présidente de l'Assemblée nationale.
14:50On a évoqué aussi, je crois, ce matin,
14:52sur certaines antennes, la question de Raphaël Guzman.
14:54Moi, je pense qu'au-delà de la personne qui va
14:56incarner les choses, il faut que ce soit quelqu'un de consensuel,
14:58mais surtout qui porte un programme qui puisse
15:00changer la vie des Français, qui puisse sortir
15:02du programme et de la politique
15:04menée par Emmanuel Macron depuis sept ans,
15:06qui soutient Jean Lassalle,
15:08et qui puisse donner une alternative
15:10aux propos et aux projets nauséabonds
15:12et mensongers de la part
15:14du Rassemblement national. Rien qu'un exemple,
15:16ils ont dit qu'ils ne reviendraient pas sur la réforme des retraites,
15:18et même pire, que ceux qui commencent à travailler, par exemple,
15:20à 24 ans, devront travailler jusqu'à 66 ans.
15:22...
15:24France Bleu Berne Bigorre,
15:26second tour des élections législatives.
15:28...
15:30Débat, ce matin, sur la
15:32quatrième circonscription des Pyrénées-Atlantiques,
15:34avec autour de la table Iñaki Echanis
15:36pour le nouveau
15:38Front populaire, Sylviane Lopez pour le
15:40Rassemblement national, et Jean Lassalle
15:42pour Résistons.
15:44On a envie de vous poser une question sur les enjeux
15:46locaux, si vous aviez...
15:48Je vais vous donner la parole, monsieur Lassalle.
15:50Si vous aviez justement,
15:52pour cette prochaine mandature,
15:54un projet de loi précis à défendre
15:56pour cette quatrième circonscription,
15:58en quelques mots, lequel ?
16:00Non. Il faut d'abord me remettre les choses au clair.
16:02Monsieur Iñaki affirme
16:04depuis maintenant plus d'un quart d'heure
16:06que
16:08Vallôre va être
16:10Premier ministre. Il n'a aucune chance.
16:12Et il dit que Jean-Luc Mélenchon
16:14est tout à fait d'accord avec ça,
16:16Mais il le connaît très très mal.
16:18Mais enfin, est-ce qu'il...
16:20Il n'est pas candidat.
16:22Il n'est pas candidat.
16:24C'est très important pour éclairer...
16:26C'est très important.
16:28C'est très important pour éclairer
16:30quand même les électeurs.
16:32C'est très important.
16:34On me connaît déjà un petit peu quand même.
16:36Mais pourquoi
16:38vous ne répondez pas clairement à la question
16:40en disant, oui ce sera M. Mélenchon,
16:42mais si,
16:44c'est lui qui a déjà le plus grand nombre de députés,
16:46vous dites valo. Est-ce que vous avez déjà vu
16:48M. Mélenchon s'échapper, s'en aller
16:50quelque part en disant, maintenant je me
16:52volatilise, je ne suis plus là.
16:54Que les auditeurs
16:56nous entendent bien, tout ça
16:58n'a pas de sens.
17:00Un projet de loi
17:02pour cette circonscription précis,
17:04quel serait-il pour cette prochaine
17:06mandature ?
17:08Je pense que la première chose
17:10à faire, c'est ce que j'avais fait
17:12une dizaine d'années,
17:14c'est obtenir,
17:16compte tenu du fait
17:18que nous sommes sur un département
17:20transfrontalier et vicéphale,
17:22mais surtout transfrontalier,
17:26une enveloppe
17:28pour notamment venir en aide
17:30aux HLM. Il y a un très gros
17:32problème de logement dans ce département,
17:34en plus de tous les autres,
17:36et ce n'est pas ce qu'a fait
17:38M. le député
17:40sortant, qui va
17:42nous y aider. Il a fait un petit
17:44point NBI, tandis
17:46que si on aide puissamment
17:48le département
17:50par le biais des HLM,
17:52avec une notation exceptionnelle,
17:54on pourra peut-être loger
17:56tous ceux qui attendent.
17:58Un projet de loi précis pour cette circonscription ?
18:04Un projet de loi précis, c'est vrai que nous sommes
18:06confrontés à des déserts médicaux.
18:08C'est un projet de loi précis,
18:10vous me demandez.
18:12Vous savez qu'aujourd'hui, il y a
18:14beaucoup de médecins qui sont à la retraite
18:16et qui continuent à prendre du service
18:18effectivement à cause
18:20justement de ces déserts médicaux.
18:22Ce que Jordan Bardella
18:24propose, c'est
18:26de proposer
18:28aux médecins qui sont à la retraite
18:30de continuer, et à ce moment-là,
18:32ils seront exonérés d'impôts.
18:34Ça engagera peut-être d'autres médecins
18:36qui le souhaiteraient aussi
18:38de reprendre du service.
18:40Pour les déserts médicaux,
18:42j'ai été confronté à un problème très grave,
18:44c'est que pour les enfants
18:46et les personnes handicapées,
18:48les structures ne sont plus adaptées où il en manque.
18:50Donc il faut absolument retrouver
18:52du service public à ce niveau-là
18:54et des maisons de santé,
18:56et rétablir
18:58des structures
19:00aujourd'hui
19:02pour pouvoir accueillir ces personnes-là.
19:04Faire venir les médecins retraités,
19:06ça suffira pour répondre
19:08à l'enjeu de la désertification médicale ?
19:10C'est un début en tout cas.
19:12Par ailleurs, on observe
19:14que nombre de médecins d'origine étrangère
19:16ou binationaux travaillent dans les zones rurales.
19:18On se pose la question aujourd'hui
19:20d'en partir. Si le Rassemblement National
19:22arrive au pouvoir, comment est-ce que vous ferez sans eux ?
19:24Je ne vois pas
19:26pourquoi ils partiraient.
19:28Ils sont là, ils sont en place.
19:30Il n'y a aucune raison qu'ils s'en aillent.
19:32Je suis mal à l'aise de parler
19:34certaines questions identitaires.
19:38La binationalité, vous parlez ?
19:40Oui, entre autres.
19:42Alors écoutez, ça n'a rien à voir
19:44avec les personnes qui sont en place actuellement.
19:46Le problème
19:48existe déjà en France
19:50pour les postes ultra-sensibles.
19:52Ça existe aux Etats-Unis,
19:54en Allemagne.
19:56Un exemple concret, en Algérie,
19:58depuis 2016, les binationaux
20:00sont interdits dans les places
20:02de hauts fonctionnaires.
20:04Ceux qui sont en place n'ont aucune raison
20:06de craindre quoi que ce soit.
20:08Un projet de loi que vous avez
20:10envie de défendre pour cette circonscription ?
20:12Pour suivre le travail que j'ai fait
20:14sur la question du logement, Jean Lassalle l'a dit,
20:16j'ai réussi en deux ans à faire voter un texte pour lutter
20:18contre la spéculation immobilière sur laquelle
20:20le Rassemblement National a voté contre.
20:22Mais je voudrais dire à M. Lassalle que ce n'est pas tout ce que j'ai fait.
20:24Je l'invite à aller voir les bailleurs sociaux
20:26et à leur poser la question du travail que nous avons
20:28engagé sur cette question,
20:30sur la nécessité aussi de permettre
20:32la rénovation de l'habitat dans nos territoires.
20:34Donc il y a un vrai enjeu
20:36sur le logement, sur notre territoire,
20:38qui est une question de pouvoir d'achat et de dignité.
20:40Parce qu'aujourd'hui on a une bulle spéculative
20:42qui met des gens dans une grande difficulté.
20:44Il y a aussi le sujet de la santé, bien évidemment.
20:46Et moi, je le redis encore une fois,
20:48il faut arriver à la régulation de l'installation
20:50des médecins. Nous avions un groupe de travail transpartisan
20:52qui avait déposé une proposition de loi.
20:54Seul le Rassemblement National a voté à l'unanimité contre.
20:56Donc il faut aussi, après,
20:58aller vers une vraie loi d'orientation agricole,
21:00plus importante, avec plus de moyens
21:02que celle qui nous a été proposée ces dernières semaines.
21:06Débat du second tour, en VRN et en vigore.
21:10Jean Lassalle.
21:12Ce que le député a fait en matière de logement
21:14est pilups.
21:16C'est pour ça que c'est salué par les associations locales
21:18et nationales.
21:20Je n'en ai pas rencontré beaucoup qui me l'ont dit.
21:22Vous avez voté combien de lois en 20 ans,
21:24M. Montenant ?
21:26Moi, je pense que ça ne représente
21:28strictement rien.
21:30Il y a 900 logements vacants au Laurent.
21:32Vous auriez peut-être pu commencer déjà par eux,
21:34parce que vous êtes au conseil municipal de Laurent-Sainte-Marie.
21:36On y travaille, M. Lassalle,
21:38ne vous inquiétez pas.
21:40Y compris aux vallées qui sont juste à côté.
21:42Et en Val d'Aze, vous avez fait quoi pour le logement, M. Lassalle ?
21:44J'ai fait quelques dizaines d'HLM,
21:46quelques centaines même, de logements HLM.
21:48J'en ai dans ma commune, juste devant ma porte,
21:50et des logements très sociaux.
21:52Je pense que sur ce plan-là,
21:54il n'y a aucune leçon à recevoir.
21:56Par contre, puisque nous étions sur la santé, c'est très important.
21:58Ce qui a été quand même réussi,
22:00c'est à rattacher l'hôpital de Laurent
22:02à l'hôpital de Pau.
22:04Bravo !
22:06C'est le bilan de M. Hignaqui.
22:08M. Lassalle, on avait un directeur qui maltraitait ses personnels.
22:10Ce n'est pas parce que vous êtes mal à l'aise
22:12que vous devez me couper à toutes les minutes.
22:14Je ne suis pas mal à l'aise du tout.
22:16Et chaque fois que l'hôpital de Pau
22:18a pris la main sur l'hôpital de Laurent,
22:20on sait ce qui est arrivé.
22:22Moi, je me suis inspiré,
22:24je m'inspirerai,
22:26et je le ferai immédiatement,
22:28pour couper court à tout ça,
22:30de ce qui a été fait à Saint-Palais
22:32avec l'hôpital de Bayonne.
22:34Pourquoi ? Parce que l'hôpital de Bayonne,
22:36il y a un sentiment culturel basque, puissant,
22:38avec Saint-Palais, qui n'existe hélas pas en Béarnes.
22:40Et donc, l'hôpital de Laurent, vous le rattachez à qui ?
22:42Et puis, la maison de la santé de Laurent,
22:44qui est la seule à ne pas aboutir,
22:46et il paraît que vous n'êtes pas très devant tout le monde.
22:48Au contraire, vous faites tout pour freiner.
22:50C'est quand même un peu juste
22:52pour quelqu'un qui n'est pas grand,
22:54qui dit avoir autant fait pour la santé.
22:56Vous rattachez à quoi ?
22:58Pardon, messieurs, mais s'il vous plaît,
23:00c'est un petit retard de temps de parole
23:02sur la question de l'hôpital de Laurent.
23:04Écoutez, moi, j'ai entendu ce que dit
23:06monsieur Lassalle.
23:08Très sincèrement, je n'ai rien à rajouter.
23:10Je suis en parfait accord avec lui.
23:12Voilà.
23:14Je ne vais pas répéter ce que dit monsieur Lassalle.
23:16À quel hôpital vous rattacherez l'hôpital de Laurent ?
23:18On avait aujourd'hui une situation à l'hôpital de Laurent
23:20avec un directeur qui ne faisait pas l'affaire
23:22et dont les personnels
23:24dénonçaient la présence.
23:26Vous rattachez l'hôpital de Laurent à qui ?
23:28Sur la maison de santé.
23:30Il y a aussi une question de données publiques.
23:32Est-ce qu'aujourd'hui, c'est à l'argent public,
23:34à l'argent des Français, de financer
23:36des biens immobiliers pour les médecins ?
23:38Moi, je considère qu'il faut accompagner les médecins,
23:40mais qu'il ne faut pas non plus leur signer
23:42un chèque en blanc. Et donc, c'est pour ça,
23:44il répète, qu'il faut faire la régulation
23:46de l'installation des médecins et les accompagner
23:48dans l'installation dans les territoires.
23:50Mais vous ne pouvez pas déclarer des choses qui sont foncièrement fausses
23:52sans proposer des choses qui sont réalistes.
23:54Mais l'argent n'est pas tout, cher Ignaki.
23:56C'est pas parce qu'il y a un directeur
23:58des Fayans à Haut-Laurent,
24:00tout le monde le savait,
24:02qu'il faut te ravenir à lui.
24:04Moi, j'ai fait nommer deux directeurs
24:06à Haut-Laurent, alors que c'était déjà
24:08sous la dépendance de Brou. Vous n'avez rien fait là-dessus.
24:10Vous avez accompagné le mouvement.
24:12Quant à la maison de la santé, ce n'est pas du tout ce que j'entends.
24:14Partout où il y a des maisons de la santé,
24:16ça fait venir des médecins.
24:18On a compris que sur ce dossier-là,
24:20vous n'étiez pas d'accord.
24:22On vous propose un autre sujet à présent.
24:24Celui des infrastructures
24:26routières et ferroviaires locales.
24:28La Gaborne-Gurmançon,
24:30est-ce qu'il faut la faire ? Combien ça coûte ?
24:32Est-ce qu'on a les moyens de la financer ?
24:34Sylviane Lopez,
24:36pour le Rassemblement National.
24:38Combien ça coûte ?
24:40Il va falloir faire des études
24:42là-dessus, effectivement.
24:44On sait combien ça coûte.
24:46Ça a été réévalué en février dernier
24:48à 110 millions d'euros.
24:50Je trouve que c'est beaucoup, mais avant ça,
24:52il faut faire un audit pour savoir
24:54les finances exactes
24:56de la France et pouvoir
24:58accéder effectivement à ce plan.
25:00Mais tant qu'on n'aura pas fait un audit,
25:02on ne pourra pas, si vous voulez,
25:04s'engager dans des travaux
25:06qui ont ce coût-là.
25:08À l'automne, il y aura un audit.
25:10Et dès la fin de l'année,
25:12on pourra s'engager
25:14pour ces travaux-là.
25:16Mais il faut vraiment faire un audit
25:18parce que vous savez que,
25:20je ne vais pas le répéter encore,
25:22il y a 3 000 milliards de dettes
25:24et il y a des choses qui nous ont été cachées.
25:26Donc si Jordan Bardella
25:28est au pouvoir, il va demander un audit
25:30et peut-être qu'en ouvrant des placards,
25:32on va découvrir certains dossiers.
25:34Puisqu'il y a eu peut-être de la dissimulation,
25:36puisque des dossiers n'ont pas été...
25:38On a demandé certains dossiers
25:40qu'on nous a refusés.
25:42Donc peut-être qu'il y a quelque chose...
25:44Quel dossier en l'occurrence ?
25:46Des dossiers.
25:48Alors bon, moi je n'étais pas à l'Assemblée nationale.
25:50Je n'étais pas à l'Assemblée nationale.
25:52Mais les députés qui ont demandé ces dossiers
25:54n'ont pas pu les avoir.
25:56Donc il y a quelque chose
25:58qui n'est pas clair. Et avec un audit,
26:00effectivement, on pourra savoir exactement
26:02ce dont ils retournent.
26:04Sur routière Iñaki et Tchanis,
26:06est-ce que les communes de la vallée d'Aspes peuvent encore attendre ?
26:08Non, les communes de la vallée d'Aspes
26:10ne peuvent pas attendre. C'est pour ça que nous avons mis en place
26:12un programme sur du temps court,
26:14moyen et long terme. Il y a aujourd'hui
26:16l'urgence, la nécessité de rebrancher
26:18le portique à Bors. Parce que le tunnel du Somport
26:20a été fait, c'est le seul passage gratuit avec l'Espagne.
26:22Berriatou et le Pertus, c'est payant.
26:24Donc on a un afflux de camions qui arrivent
26:26et donc il faut les faire financer.
26:28Il faut réduire ce trafic
26:30en branchant le portique Ecotax à Bors.
26:32Une étude ministérielle a été lancée
26:34et elle devrait pas tarder à rendre
26:36ses conclusions. Ensuite, il faut développer le
26:38ferroviaire, notamment la ligne Poc-en-Franc
26:40qui permet, notamment, on a travaillé
26:42avec des entreprises holloronnaises pour créer
26:44un aéroport multimodal à la gare d'Holloron
26:46pour permettre de réduire le nombre de camions.
26:48Et enfin, il faut d'urgence sécuriser
26:50Gurmanson et Azaspes qui attendent
26:52cette sécurisation depuis 20 ans. Et je crois que Jean Lassalle
26:54était là à cette époque-là et que malheureusement
26:56rien n'est sorti de terre, hormis
26:58le tunnel du Somport, sans les autres infrastructures qui avaient été
27:00à l'époque. Jean Lassalle, un mot là-dessus ?
27:02Oui, bien sûr.
27:04Vous avez posé
27:06la question sur les communes de la
27:08vallée d'Aspes. Vous auriez pu demander
27:10est-ce que Holloron peut attendre
27:12tous ces camions qui passent devant
27:14l'hélice Jules Supervielle
27:16avec autant de bombes roulantes, ces grammes ?
27:18Un problème. Là où je suis d'accord avec
27:20Iñaki, c'est sur le portique.
27:22Et originalement,
27:24ce tunnel devait être absolument
27:26interdit à tous les poids lourds.
27:28Dangereux, je m'entends.
27:30Qui venait de là, qui d'ailleurs
27:32là-dessus, le gouvernement
27:34à l'époque, j'ai beaucoup regretté
27:36ça, mais on ne réussit
27:38pas tout dans la vie, a
27:40totalement, en une année, changé
27:42d'attitude et les a rouverts.
27:44Donc je suis d'accord sur ce point.
27:46C'est d'ailleurs que c'est d'où que Holloron a été bloqué.
27:48Aujourd'hui, est-ce qu'on a les sondages immédiats ?
27:50Iñaki est d'accord avec les écologistes
27:52qu'il est obligé d'en tenir compte
27:54et que, mon Dieu, on a complètement
27:56bloqué ce dossier pour qu'il augmente
27:58et qu'il faille faire de plus.
28:00Je suis arrivé il y a 2 ans, ça fait 20 ans qu'il est bloqué.
28:02Oui, non, mais il était prêt.
28:04Pourquoi ?
28:06Vous avez été débloqué pendant 240 mois.
28:08Vous avez débloqué 60 millions, ça coûte 110 millions
28:10aujourd'hui.
28:12Si vous aviez commencé tout de suite, ça ne serait pas...
28:14Moi, je ne serais pas comme ça.
28:16Je reviens vers vous, Sylviane Lopez,
28:18puisqu'on a abordé la question aussi
28:20de la peau qu'en France,
28:22sur ce projet ferroviaire, vous dites quoi ? Stop ou encore ?
28:24Peau qu'en France,
28:26ça a toujours été un problème, effectivement.
28:28Je pense qu'il faut continuer,
28:30malgré tout. Il faut continuer.
28:32Il faut aller jusqu'à qu'en France ?
28:34Oui, je pense aussi, oui.
28:36Vous êtes en opposition avec
28:38la position du Rassemblement National à la région
28:40sur ce point-là ?
28:42Oui, mais vous savez, on n'est pas une secte.
28:44Je le souligne.
28:46On peut avoir des divergences d'opinion et, effectivement,
28:48c'est ce qui peut engager le débat
28:50et trouver des solutions.
28:52La réponse de Sylviane Lopez, elle vous surprend ?
28:54Je pense qu'elle ne maîtrise pas le dossier
28:56et qu'elle vient de découvrir la position
28:58du Rassemblement National à la région,
29:00qui, effectivement, est vend-debout depuis des années
29:02contre les investissements publics.
29:04On n'est pas une secte, monsieur Etchanis.
29:06Je peux avoir des opinions différentes.
29:08Ce n'est pas parce que le patron dit blanc
29:10que je dois dire blanc.
29:12Vous n'avez pas répondu sur l'entreprise
29:14qui vous solliciterait pour régulariser les travailleurs
29:16qui sont dans leurs boulangeries, dans leurs usines ?
29:18Ce n'est pas ce que dit le Rassemblement National non plus.
29:20Je vous pose précisément la question,
29:22Iñaki Etchanis, sur le contournement
29:24d'Oloron.
29:26Est-ce qu'aujourd'hui, les finances de l'État
29:28permettent de réaliser ce projet
29:30ou est-ce qu'on a trop attendu ?
29:32Je pense qu'on a trop attendu.
29:34C'est la responsabilité de certains parlementaires
29:36qui sont restés aussi aux manettes
29:38pendant des années.
29:40Je considère qu'aujourd'hui, la priorité, c'est Asaf Gurbinçon
29:42qui est réalisable, qui fait l'unanimité.
29:44C'est réduire le trafic de camions avec le portique
29:46et c'est de mettre les matières dangereuses,
29:48c'est-à-dire le cannabis ou les fèves de cacao
29:50d'une célèbre entreprise, sur les trains.
29:52C'est totalement faux.
29:54J'ai trouvé le financement.
29:56Il n'y avait plus qu'à le financer.
29:58C'est terminé messieurs, messieurs-dames,
30:00on va conclure ce débat.
30:02Vous ne le dites pas.
30:04Vous n'allez pas faire la déviation d'Oloron.
30:06Est-ce que vous allez faire la déviation d'Oloron ?
30:08Allez, c'est terminé.
30:10Messieurs-dames, merci beaucoup d'avoir échangé
30:12ce matin sur France Bleu, Berne, Bigorre
30:14en partenariat avec le journal Sud-Ouest
30:16pour la quatrième circonscription.

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