Avec Jean-Pierre Fabre-Bernadac, ancien Officier de gendarmerie ; Erik Tegner, journaliste et directeur de la rédaction de Frontières ; Daniel Guichard, chanteur, auteur de "Mon Vieux", "Faut pas pleurer comme ça",...
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00:00:30Dernier, dernier, dernier, dernier, ça peut pas être la dernière
00:00:35Dernier, dernier, dernier, dernier, ça peut pas être la dernière
00:00:54Nous sommes en guerre
00:00:55Eh oui, nous sommes en guerre, le cri lancé par Emmanuel Macron il y a déjà 4 ans, c'était le Covid à l'époque
00:01:02Mais comme vous le savez depuis, Russie-Ukraine, et puis tout est devenu guerre
00:01:07Les élections, etc., et on parle même, le président de la République lui-même a parlé de guerre civile, de danger de guerre civile
00:01:15Mais où en est-on ? Comme vous le savez, dimanche, deuxième tour des élections
00:01:20On va voter, dernier tour, les jeux sont faits ? On ne sait pas encore
00:01:26Rien ne va plus ? On ne sait pas encore, on le saura dimanche soir
00:01:30Mais en attendant, on va parler de l'état de la France, de l'état, de ce que révèle, de ce miroir qui réfléchit, comme disait Cocteau
00:01:36Et on va parler justement de quelqu'un, d'un corps qu'on n'entend pas, et pour cause
00:01:42Et pour cause, ça s'appelle la grande muette, c'est l'armée
00:01:45L'armée, les militaires n'ont pas le droit à la parole, pour des raisons institutionnelles dont on peut discuter
00:01:52Mais enfin, pour le moment, elle n'a pas le droit à la parole
00:01:54En revanche, les anciens militaires, ceux qui sont à la retraite, eux, ont le droit à la parole
00:01:58Et on va être avec Jean-Pierre Fabre-Bernadac, ancien capitaine de gendarmerie
00:02:03Et qui, je le rappelle, on l'a reçu déjà à plusieurs reprises, est président de Place d'Armes
00:02:08Et l'auteur de cette tribune dite des généraux qui avait fait beaucoup, beaucoup parler d'elle, il y a deux ans
00:02:15Et puis on va parler aussi de ce qui se passe, voyez, c'est loin, c'est loin, est-ce que c'est si loin de ça ?
00:02:20Ce qui se passe en Afrique du Sud, en Afrique du Sud, Eric Tegner, le journaliste Eric Tegner revient d'Afrique du Sud
00:02:25Et il a enquêté sur le sort des fermiers blancs en Afrique du Sud en ce moment
00:02:29On est très loin de Nelson Mandela, et on est très près d'un certain nombre de massacres très préoccupants
00:02:35Et oui, c'est loin l'Afrique du Sud, rien n'est loin aujourd'hui, comme vous le savez
00:02:39Et puis évidemment on va parler des perles, des huées, des bravos, quelques délires magnifiques quand même
00:02:46On en a eu hier, avant-hier, etc.
00:02:49Sur les modes pré-électoraux quand tout le monde dit n'importe quoi et que ça passe crème
00:02:57Vous savez, c'est le temps d'une salivation, c'est pas très grave
00:03:01Et puis on va recevoir en seconde partie d'émission, on va aussi parler de l'état de la France
00:03:05Avec quelqu'un qu'on aime beaucoup, et oui, Daniel Guichard, le chanteur Daniel Guichard
00:03:10On va parler aux citoyens Daniel Guichard, on va parler aux français Daniel Guichard
00:03:14Qui a beaucoup de choses à dire au-delà des chansons, au-delà de ces très belles chansons
00:03:19Sur l'état de notre pays, à tout de suite
00:03:25Sud Radio Bercoff dans tous ses états, midi 14h, André Bercoff
00:03:31Ici Sud Radio
00:03:36Les français parlent au français
00:03:39Je n'aime pas la blanquette de veau
00:03:42Je n'aime pas la blanquette de veau
00:03:45Sud Radio Bercoff dans tous ses états
00:03:48Il est un corps, il est un corps, une institution
00:03:51Et quelle institution, qu'on n'en a pas beaucoup entendu, et pour cause
00:03:55Dans cette période électorale qui avait commencé avec les élections européennes
00:03:59Qui se continue à éliser dans les élections législatives
00:04:03Et ce corps c'est évidemment l'armée
00:04:06Et je crois que l'armée, franchement vous le savez, je crois que tout le monde est d'accord
00:04:10A autant des choses à dire que d'autres, effectivement
00:04:14Dans ce qui se passe et qui est fondamental quand même pour la France
00:04:18Parce que je répète, et je le dis, abstention piège à cons, surtout en ce moment
00:04:23Alors l'armée c'est la grande muette, elle n'a pas le droit de parler
00:04:27Quand on est officier d'actif ou même soldat ou sous-officier
00:04:31En revanche, les anciens militaires eux peuvent parler
00:04:34Et non seulement ils ont le droit mais le devoir de parler
00:04:37C'est ce qu'a pris Jean-Pierre Fabre-Bernadat qui est ancien capitaine de gendarmerie
00:04:41Je le rappelle, auteur de la tribune des généraux
00:04:44Qui avait beaucoup de bruit il y a deux ans et encore maintenant
00:04:47Et qui est président de place d'armes effectivement
00:04:50Qui réunit un certain nombre de civils et de militaires
00:04:53Alors Jean-Pierre Fabre-Bernadat, qu'est-ce qui vous a amené à dire aujourd'hui
00:04:57Là on est dans l'ordre de Tours, dimanche on vote
00:05:00Au-delà de cela, quels sont les enjeux et qu'est-ce qui vous a amené à venir prendre la parole ?
00:05:06D'abord je voudrais vous remercier Monsieur Bercoff de m'inviter
00:05:10Alors vous savez, vous avez parlé de la grande muette
00:05:13C'est vrai, quand on est d'actif on est dans la grande muette
00:05:16Mais quand on est à la retraite, on devient à ce moment-là un vieux grognard
00:05:22Et en fin de compte c'est ce que nous sommes, c'est ce que je suis
00:05:25C'est-à-dire qu'à un moment donné quand je vois qu'une situation est en train de pourrir
00:05:29Quand je vois qu'une situation est dramatique
00:05:31Eh bien j'estime qu'il faut que nous puissions râler et en même temps que nous puissions acter de notre parole
00:05:39Alors je vais essayer de vous faire comprendre pourquoi la structure militaire peut parler
00:05:45Vous savez, nous, nous suivons notre drapeau
00:05:48Nous avons un drapeau sur lequel il est écrit Honneur et Patrie
00:05:52Alors je vais disséquer ces deux noms
00:05:55Honneur, quand je vois ce qu'il se passe aujourd'hui au niveau politique
00:06:00Quand je vois les magouilles, les malhonnêtetés, les tergiversations
00:06:04J'avoue que j'ai du mal avec ce mot Honneur
00:06:07Patrie
00:06:08Il n'est pas très bien traité cet Honneur
00:06:10Non, c'est le moins qu'on puisse dire
00:06:12Patrie, pays de nos pères, le mot Patrie vient de paterne
00:06:18On en parle de moins en moins
00:06:21Et puis quand on en parle, qu'est-ce qu'il se passe ?
00:06:24On voit des manifestations où on voit des tas de drapeaux
00:06:27Mais pas de drapeau tricolore
00:06:29On voit des manifestations où lorsqu'il y a un drapeau tricolore, on l'arrache et on le piétine
00:06:35Donc à partir de là, ces deux notions étant bafouées, qui sont pour nous fondamentales, qui nous tiennent au cœur
00:06:42Nous avons décidé de nous exprimer
00:06:45Parce que je crois que c'était pas possible de laisser ça
00:06:48Ça c'est la première leçon
00:06:49La deuxième, elle est plus ironique
00:06:51Vous avez parlé tout à l'heure de la lettre d'il y a trois ans
00:06:55C'est plus deux ans, c'est trois ans
00:06:57Et je voudrais reprendre la dernière phrase
00:06:59On le voit, il n'est plus temps de tergiverser, sinon demain, la guerre civile mettra un terme à ce chaos croissant
00:07:05C'est-à-dire qu'il y a trois ans, nous parlions de la guerre civile
00:07:08Et qu'est-ce qu'on nous a dit ? Comment ? C'est scandaleux, vous parlez de guerre civile
00:07:12Mais c'est pas vrai tout ça
00:07:14Mais vous êtes défactieux
00:07:17Les généraux en parenthèse, ainsi de suite
00:07:20Mais aujourd'hui, qu'a dit le Président de la République ?
00:07:23C'est lui qui parle de guerre civile
00:07:27Et pourtant, je vais vous dire
00:07:28Aujourd'hui, je pense qu'on n'est pas encore à la guerre civile
00:07:30C'est-à-dire qu'aujourd'hui, je suis beaucoup moins activiste que lui
00:07:34Je crois simplement qu'en effet, nous sommes dans une période explosive
00:07:37Mais ça, la guerre civile, attention, je crois qu'il ne sait pas ce que c'est
00:07:42C'est quelque chose de beaucoup plus grave
00:07:44Pour moi, qui risque d'arriver
00:07:46Qui risque d'arriver si un certain nombre de choses ne sont pas comprises
00:07:49Et ne sont pas appliquées
00:07:50Alors lesquelles ? Qu'est-ce qu'il faut ?
00:07:52A votre avis, justement, l'état des lieux
00:07:55Qu'est-ce qui ne va pas pour vous ?
00:07:58Et qu'est-ce qu'il faudrait faire ?
00:08:00Quand vous avez une situation extrême
00:08:04Vous devez avoir des mesures extrêmes
00:08:06Or cette situation, on le voit tous les jours
00:08:09Cette situation est extrême parce que
00:08:11Le peuple, qui est quand même l'aspect fondamental
00:08:15Et une armée, elle sert un pays
00:08:17Mais à travers ce pays, elle sert un peuple
00:08:19Elle défend le peuple, normalement, c'est comme ça ?
00:08:22Non, plus que normalement
00:08:23Pour moi, c'est une évidence, même, c'est une logique
00:08:25Eh bien, vous avez ceci qui se passe
00:08:29C'est que ce peuple, on a l'impression qu'on ne veut pas l'entendre
00:08:32Ce peuple, on a l'impression qu'on veut le dissoudre
00:08:35Pourtant, ce peuple, il s'est exprimé, il est majoritaire dans tous les sondages
00:08:40Je vous rappelle d'ailleurs que la lettre dite des généraux
00:08:45Cette lettre, 58% des français étaient d'accord, déjà
00:08:48Donc, on a l'impression que tout ceci n'existe pas
00:08:51Et ça, ça me choque profondément
00:08:54C'est-à-dire qu'en fin de compte, est-ce que ces élections sont utiles ?
00:08:58Est-ce que ces élections existent véritablement
00:09:00Quand on voit tout ce qui s'y passe
00:09:02Ou ce qu'on veut, c'est que nous fermions les yeux
00:09:05Et que nous arrivions de nouveau à ce qui s'est passé
00:09:07Il y a 20 ans, il y a 30 ans, il y a 40 ans
00:09:09Jean-Pierre Fabien, vous voulez dire que quelque part, vous avez le sentiment
00:09:12Depuis cette entre-deux-tours, en fait depuis le premier tour
00:09:15Et vous n'êtes peut-être pas le seul, je pense
00:09:19Qu'une partie des français ont le sentiment qu'on veut leur voler ces élections ?
00:09:25Je pense qu'en effet, il y a une partie des français qui n'en peuvent plus
00:09:32Si vous voulez, c'est dramatique pour des gens qui n'ont que ça
00:09:37Ils ont une seule chose dans laquelle ils peuvent s'exprimer
00:09:41C'est le vote, c'est mettre un bulletin dans l'urne
00:09:43Oui parce que le référendum c'est fini
00:09:45Le référendum est fini, et donc par conséquent
00:09:47Ils mettent ce bulletin dans l'urne
00:09:49Et on leur dit, attendez, vous avez mal voté
00:09:51Nous on va tripatouiller tout ça
00:09:53Et on va arriver à autre chose
00:09:55Et ça c'est assez grave
00:09:57Et d'ailleurs, j'ai relevé ça, si vous permettez je vais le dire
00:10:00Je voudrais m'exprimer pour tous les électeurs
00:10:03Et leur dire ceci
00:10:05Je voudrais leur dire, en gros, n'ayez pas peur
00:10:07Comme l'a dit le pape Jean-Paul II
00:10:10Vous avez de bonnes références
00:10:12Je vous remercie
00:10:14Vous le peuple des campagnes
00:10:17Vous de la France périphérique
00:10:19N'ayez pas peur
00:10:21Vous qui croyez aux liens familiaux
00:10:24A notre culture
00:10:26A la beauté de notre langue
00:10:28N'ayez pas peur
00:10:30Vous qui croyez aux racines millénaires
00:10:32N'ayez pas peur
00:10:34Vous qui croyez à la vérité des faits et des actes
00:10:37N'ayez pas peur
00:10:39Au contraire, exprimez-vous
00:10:41Et je crois que c'est ça
00:10:43Parce que je le sens cette peur chez les gens
00:10:45Il y a une peur de dire
00:10:47Ah oui mais qu'est-ce qu'on va dire de ceci ?
00:10:49Une peur de s'exprimer
00:10:50C'est ce qu'on appelle la majorité silencieuse
00:10:52Alors voilà, c'est la majorité silencieuse
00:10:54Et moi ce que j'aimerais c'est que cette majorité silencieuse
00:10:57Elle devienne la majorité visible
00:10:59C'est pour ça que nous avons un certain nombre d'idées
00:11:03Au-delà des élections
00:11:07Alors je vais vous donner cette idée
00:11:09Cette idée c'est de créer
00:11:11Des comités de vigilance patriotique
00:11:13Dans chaque canton
00:11:15Se dire que puisqu'on ne vous écoute pas
00:11:17Eh bien au moins vous vous réunissez
00:11:19Et vous êtes visibles
00:11:21Vous vous voyez, oui je pense comme toi
00:11:23Je pense qu'il y a des problèmes
00:11:25Je pense qu'en effet il y a une insécurité groissante
00:11:27Je voudrais éclaircir
00:11:29Vous ne parlez pas de milices
00:11:31Non non non
00:11:33C'est un problème de visibilité
00:11:35Donc vous voyez c'est pas du tout la même chose
00:11:37Que les gens sont là
00:11:39Pour regarder ce qu'il se passe
00:11:41Ces gens qui d'une certaine manière
00:11:43Qu'on n'écoute pas
00:11:45Puissent à un moment donné se retrouver
00:11:47Et se dire que
00:11:49Le problème de ces gens c'est que ce sont souvent des gens simples
00:11:51Mais des gens loyaux
00:11:53Des gens francs
00:11:55Et de l'autre côté vous avez des universitaires
00:11:57Vous avez des artistes
00:11:59Des gens de la pensée
00:12:01Et c'est vrai qu'ils peuvent complexer
00:12:03Par rapport à ça
00:12:05Et moi ce que je veux leur dire c'est ne complexez pas
00:12:07Retrouvez-vous entre vous parce que vous êtes la logique
00:12:09Et la logique même c'est le fondement
00:12:11De la réalité
00:12:13Le bon sens
00:12:15Le bon sens paysan comme on dit
00:12:17Et donc c'est pour ça que je pense que ces
00:12:19Comités sont essentiels
00:12:21C'est la première chose, qu'ils se revoient
00:12:23Qu'ils se parlent entre eux
00:12:25Et puis à partir de là, à partir du moment où ils sont soudés
00:12:27Et bien qu'ils se disent qu'il y a une vigilance
00:12:29À avoir
00:12:31Vis-à-vis de l'insécurité
00:12:33Vis-à-vis de notre identité
00:12:35Et de notre souveraineté
00:12:37Et je pense que
00:12:39Je vais vous prendre un exemple
00:12:41Si demain il y a
00:12:43Un certain nombre de faits qui sont
00:12:45Qui leur passent par dessus
00:12:47Par exemple il y a des endroits
00:12:49Où on met un certain nombre
00:12:51D'immigrés sans demander
00:12:53L'avis, et bien je pense que
00:12:55Ça serait normal que ces comités
00:12:57Aillent voir le maire et disent
00:12:59Nous nous voulons un référendum
00:13:01Un référendum municipal, un référendum local
00:13:03C'est ce qui s'est passé à Calac et ailleurs
00:13:05Et ça il faut le généraliser, il faut que ces gens
00:13:07Retrouvent la notion de se dire
00:13:09Ce n'est pas suffisant les partis politiques
00:13:11Les partis politiques
00:13:13Peuvent faillir et souvent
00:13:15On voit les tripatouillages
00:13:17Qui permettent de faillir et c'est ça qui me
00:13:19Parait important, c'est qu'à un moment donné
00:13:21Ceux-ci se retrouvent, donc nous allons créer
00:13:23Ces comités, et ce que je demande
00:13:25Aux gens, je vais leur donner
00:13:27Une adresse de site
00:13:29Qui est notre site
00:13:31Et je leur demande à ce moment-là
00:13:33À partir du 8, du lundi 8
00:13:35Les choses ne sont pas finies
00:13:37Non seulement elles ne sont pas finies mais
00:13:39Elles commencent et à ce moment-là
00:13:41D'être à l'origine de ces comités
00:13:43De vigilance, alors
00:13:45Notre site est très simple
00:13:47C'est place-arme
00:13:49.fr
00:13:51Arme au pluriel
00:13:53Arme au pluriel
00:13:55.fr
00:13:57Et ce que nous leur promotons
00:13:59Ce que nous leur proposons
00:14:01C'est de se souder
00:14:03C'est de ne pas rester de simples
00:14:05Votants si vous voulez
00:14:07D'être dans la légalité
00:14:09De jouer un acte
00:14:11De jouer une partition
00:14:13Ce que vous leur proposez c'est d'être des citoyens
00:14:15D'être visibles
00:14:17Visibles, parce que pour l'instant ce sont des citoyens
00:14:19Invisibles
00:14:21Et moi je le vois
00:14:23J'arrive de coins
00:14:25Je ne suis pas de Paris
00:14:27J'arrive du sud et si vous voulez
00:14:29On voit bien que les gens se regardent
00:14:31Les gens hésitent pour parler
00:14:33Et puis à un moment donné quand ils parlent
00:14:35Ils sont tout heureux de voir qu'ils ont une même conception
00:14:37De leur pays, une même conception de la nation
00:14:39Et ça c'est quelque chose de fondamental
00:14:41Ça ressoude les liens
00:14:43Il faut qu'on ressoude ces liens
00:14:45C'est essentiel
00:14:47Et donc ils ne parlent pas
00:14:49Parce que vous le disiez un peu
00:14:51Parce qu'ils ont peur, parce qu'ils ont peur de s'exprimer
00:14:53Mais vous avez l'impression donc
00:14:55Il y a une France un peu figée aujourd'hui
00:14:57A la fois
00:14:59Qui a la ralbole
00:15:01Quelque part chez certains
00:15:03Figée
00:15:05Et tous les éléments, je ne dirais pas
00:15:07J'espère qu'il n'y aura jamais de guerre civile
00:15:09Mais tous les éléments sont réunis
00:15:11Pour l'affrontement quand même
00:15:13Tous les éléments sont réunis pour l'affrontement
00:15:15Parce qu'on n'applique pas
00:15:17Ce que veulent les gens
00:15:19De toute façon, vous savez, c'est un peu comme la cocotte minute
00:15:21Si vous bouchez tous les trous
00:15:23A un moment donné, elle explosera
00:15:25Vous pouvez toujours essayer
00:15:27Ah oui, c'est vrai que je bouche ceux-ci, ceux-là
00:15:29Regardez comme c'est beau, il ne se passe rien
00:15:31Oui, il ne se passe rien, mais dans 2h, 3h après
00:15:33A un moment donné, ça va exploser
00:15:35Là, ce n'est pas 2h ou 3h après, c'est peut-être
00:15:37Dans 2 ans, dans 3 ans, dans 5 ans
00:15:39Mais à un moment donné, ça explosera
00:15:41On ne peut pas casser
00:15:43Et tordre le peuple
00:15:45Ce n'est pas possible
00:15:47Oui, il peut se laisser maltraiter pendant un certain temps
00:15:49Mais à un moment donné, il y aura une révolte
00:15:51On l'a toujours vu dans l'histoire de France
00:15:53Les exemples, les exemples, ceux-là, c'est vrai
00:15:55En tout cas, je retiens le site
00:15:57Place-du-6-armes
00:15:59Au pluriel
00:16:01.fr
00:16:03.fr
00:16:05Place-du-6-armes
00:16:07Au pluriel .fr
00:16:09Et la création de ces comités
00:16:11Et d'une certaine manière, une continuation
00:16:13De l'élection sur un autre point
00:16:15Et cette notion de visibilité à laquelle je tiens
00:16:17Voilà.
00:16:19C'est moi qui vous remercie de m'avoir accueilli
00:16:21On suivra cette activité, vous viendrez nous en parler
00:16:23Volontiers, et j'espère que je croise les doigts
00:16:25Pour que tout ceci fonctionne
00:16:27Merci
00:16:29A bientôt
00:16:31Sud Radio Bercov, dans tous ses états
00:16:33Appelez maintenant pour réagir
00:16:350826 300 300
00:16:37Ici Sud Radio
00:16:41Les français parlent au français
00:16:43Les carottes sont cuites
00:16:45Les carottes sont cuites
00:16:47Les carottes sont cuites
00:16:49Sud Radio Bercov
00:16:51Dans tous ses états
00:16:53Eh bien, on quitte la France
00:16:55On quitte un moment la France et on va très loin
00:16:57On va en Afrique du Sud
00:16:59L'Afrique du Sud, elle est loin ?
00:17:01Personne, aujourd'hui, n'est loin
00:17:03Tout est prêt. On va parler
00:17:05De ce qui se passe en Afrique du Sud
00:17:07Avec Eric Degner et
00:17:09Bruno Hart, Frontière. A tout de suite
00:17:11Sud Radio André Bercov
00:17:15Bercov, dans tous ses états
00:17:17Ça balance pas mal sur Sud Radio
00:17:19L'île nationale d'Afrique du Sud
00:17:21L'île nationale d'Afrique du Sud
00:17:23Afrique du Sud, pendant très longtemps
00:17:25On a parlé évidemment de ce régime terrible
00:17:27Et atroce qui s'appelait
00:17:29L'Apartheid
00:17:31Qui signifie séparation en Afrikaans
00:17:33Qui était la langue des colons sud-africains
00:17:35Derivée du hollandais, comme on sait
00:17:37L'organisation sociale fondée sur la séparation des races
00:17:39Et l'Apartheid a duré en Afrique du Sud
00:17:41Depuis...
00:17:43A été mise en place en 1948
00:17:45Et a pris fin en 90
00:17:47Avec l'élibération de Nelson Mandela
00:17:49Et en 93, comme vous le savez
00:17:51Nelson Mandela était nommé
00:17:53Était élu président d'Afrique du Sud
00:17:55Et Nelson Mandela, lui c'était
00:17:57Un très grand homme aussi
00:17:59Un des grands hommes
00:18:01De ce temps, de ce 20ème siècle
00:18:03Et lui
00:18:05Il avait effectivement dit
00:18:07Il prônait la réconciliation
00:18:09Alors qu'est-ce qui s'est passé
00:18:11Depuis ? Et bien depuis il s'est passé des choses
00:18:13Assez spéciales
00:18:15On peut le dire, après effectivement
00:18:17L'horreur de l'Apartheid
00:18:19Il a eu d'autres choses qui sont aussi
00:18:21Atroces, quand je dis aussi atroces
00:18:23Je ne dis pas que je fais
00:18:25Équivaloir avec l'Apartheid
00:18:27Mais Eric Tegner, vous êtes journaliste
00:18:29Vous êtes président de Livre Noir
00:18:31Qui devient Frontière
00:18:33Vous publiez déjà, c'est en ligne
00:18:35Sur votre site
00:18:37Un journal qui paraîtra en papier le 18 juillet
00:18:39Vous êtes allé en Afrique du Sud
00:18:41Bonjour André
00:18:43Effectivement je m'y suis rendu
00:18:45Il y a un peu plus de deux semaines
00:18:47J'y ai passé trois semaines sur place
00:18:49Pour la simple bonne raison que depuis quelques années
00:18:51J'entendais un petit bruit
00:18:53Qui disait que finalement
00:18:55Cette société arc-en-ciel voulue par Nelson Mandela
00:18:57Après la fin de l'Apartheid
00:18:59Qui évidemment était souhaitable
00:19:01Et qui était heureuse en 1994
00:19:03Il y avait une sorte de nouvel Apartheid
00:19:05À l'envers qui était en place
00:19:07On entendait parler de meurtres
00:19:09De fermiers blancs
00:19:11On entendait parler également de blancs
00:19:13Jetés dans les bidonvilles
00:19:15Et donc honnêtement je me suis posé la question
00:19:17Est-ce que ce n'est pas un peu complotiste ?
00:19:19On sait qu'il y a trois ans
00:19:21Donald Trump et Elon Musk avaient tweeté sur ce sujet
00:19:23Mais à chaque fois que j'écoutais la radio
00:19:25Notamment France Culture
00:19:27Parce qu'il y a eu les élections cette année en Afrique du Sud
00:19:29Tout le temps on parlait de cette société
00:19:31Du free speech, de la démocratie
00:19:33Mais jamais de cette question
00:19:35De ces africaners blancs
00:19:37Ils sont 2 700 000 aujourd'hui en Afrique du Sud
00:19:39Ils sont près de 3 millions
00:19:41Et donc à ce moment-là
00:19:43J'ai décidé avec mon équipe
00:19:45De partir sur place pour enquêter
00:19:47Pendant trois semaines
00:19:49Vous êtes allé où exactement ?
00:19:51On est parti de Johannesburg
00:19:53On a terminé au Cap
00:19:55Et on a abordé notre enquête sous trois volets
00:19:57D'abord on a voulu aller aborder cette question
00:19:59Justement des fermiers blancs
00:20:01En fait depuis 1994
00:20:03Il y a près de 3 000 fermiers blancs
00:20:05Avec leur famille
00:20:07Qui ont été assassinés
00:20:09C'est sûr ça ce sont des chiffres vérifiés ?
00:20:11Ça ce sont des chiffres vérifiés
00:20:13Qui ont été certifiés
00:20:15Ce qui aujourd'hui est mis en cause par d'autres médias
00:20:17Par également le gouvernement
00:20:19C'est de dire que finalement c'est juste en raison
00:20:21De l'ultra-violence de l'Afrique du Sud
00:20:23Et non en raison d'un racisme anti-blanc
00:20:25Et donc j'ai voulu y aller pour voir
00:20:27Et non en raison d'une vengeance de l'apartheid
00:20:29En disant voilà vous nous avez colonisés
00:20:31Vous nous avez massacrés
00:20:33Il faut se rappeler Soweto quand même
00:20:35Je ne dis pas pour faire l'avocat
00:20:37Mais pour dire
00:20:39Est-ce que c'est un réflexe de vengeance ?
00:20:41C'est quoi l'horreur écrite Tegner ?
00:20:43Alors c'est assez simple
00:20:45Il faut savoir qu'en Afrique du Sud
00:20:47Il y a un parti politique
00:20:49Je dirais d'extrême gauche
00:20:51C'est un peu comme la France insoumise en France
00:20:53Le FF
00:20:55Et le leader de ce parti justement
00:20:57Chante très régulièrement
00:20:59Et encore pendant ses élections
00:21:01Un chant qui s'intitule Kill the Boers
00:21:03C'est à dire tuer justement les Africaneurs
00:21:05The Boers
00:21:07Justement c'était le nom qui était donné aux Africaneurs
00:21:09Il y a un siècle par les Britanniques
00:21:11Lorsqu'ils étaient venus coloniser l'Afrique du Sud
00:21:13Et donc en permanence il y a un discours
00:21:15C'est un appel au meurtre
00:21:17Et aujourd'hui ces gens qui font ça
00:21:19Ne sont jamais arrêtés
00:21:21Il faut savoir que ce ne sont pas seulement des vols
00:21:23Qui sont faits contre les fermiers blancs
00:21:25Au niveau des attaques
00:21:27Il y en a presque une par jour
00:21:29Et il y a un assassinat par semaine
00:21:313000 assassinats
00:21:33Depuis 1994
00:21:35Et ce ne sont pas juste les hommes
00:21:37Ce sont énormément aussi les enfants
00:21:39Cette année le plus jeune il avait 14 ans par exemple
00:21:41Ce sont des femmes également qui sont assassinées
00:21:43Et il y a une violence
00:21:45Qui est énorme
00:21:47C'est à dire que lorsque j'y étais justement
00:21:49C'était un moment où il y avait eu un assassinat
00:21:51Qui avait été justement produit
00:21:53Et donc où la femme avait été assassinée
00:21:55Aux côtés de son mari
00:21:57Et elle avait été jetée justement dans l'endroit
00:21:59Des toilettes et des trétitus
00:22:01Il y a également des viols qui sont répertoriés
00:22:03Il y a également des assassinats qui sont faits
00:22:05Alors qu'il n'y a pas justement
00:22:07De vols qui est répertorié
00:22:09Et moi tous les fermiers
00:22:11Parce que du coup j'ai passé beaucoup de temps
00:22:13Je suis allé dans le salon de l'agriculture
00:22:15Un peu africain
00:22:17Un impôt justement
00:22:19Près de Johannesburg à une heure de cette ville
00:22:21Et donc là j'ai pu rencontrer des dizaines
00:22:23Et des dizaines de fermiers
00:22:25Et moi je venais avec ma question parce que honnêtement
00:22:27Je ne savais pas justement si c'était vraiment du racisme anti-blanc
00:22:29Et je leur demandais tous
00:22:31Ils étaient tous terrorisés
00:22:33Ils considéraient justement qu'une partie de cette frange
00:22:35Justement des personnes au pouvoir
00:22:37Ils ne disaient pas que c'est tous les noirs en Afrique du Sud
00:22:39Mais avaient une haine contre eux justement
00:22:41Et les attaquaient
00:22:43Et il faut comprendre que ces fermiers en Afrique du Sud
00:22:45Ils ne font pas confiance dans la police
00:22:47Ils ne font pas confiance dans la justice
00:22:49Aujourd'hui et ils ont dû s'organiser
00:22:51Ils se sont organisés une contre société
00:22:53Moi j'ai passé du temps parce que j'ai vécu notamment
00:22:55Avec des groupes armés
00:22:57Avec des groupes armés, ils ont des systèmes de sécurité
00:22:59Autodéfense
00:23:01Ils ont aussi une grande association qui s'appelle AfriForum
00:23:03J'ai pu rencontrer son dirigeant
00:23:05Et certains membres justement de syndicats
00:23:07Où ils ont près de 10 000 bénévoles
00:23:09Et ils ont justement financé énormément de clôtures
00:23:11Moi la ferme où j'étais
00:23:13Ils ont fait 10 fermes sur l'équivalent de 3000 hectares
00:23:15Et tout cela est complètement
00:23:17Entouré justement par des barbelés
00:23:19Par des lignes électriques, par des caméras
00:23:21Ils ont leur propre système de radio
00:23:23Ils sont tous surarmés
00:23:25J'en ai vu un qui avait été attaqué
00:23:27A la fois il y a 2 ans mais également il y a 5 ans
00:23:29Qui me disait avec une véritable peur
00:23:31Je dors avec un pistolet
00:23:33Sous mon oreiller
00:23:35Et tant donné qu'il y a des distances extrêmement grandes
00:23:37Ils sont obligés de s'organiser de ce côté là
00:23:39Donc ça c'est quelque chose de réel
00:23:41À Nampo il y avait justement
00:23:43Ces ventes d'armes etc
00:23:45Donc j'allais voir l'armurier
00:23:47Je lui disais mais qui aujourd'hui s'arme ?
00:23:49Il disait énormément de femmes aussi qui viennent
00:23:51Parce qu'elles se sentent cruellement en insécurité
00:23:53Donc ça c'était une question qui venait
00:23:55Il y a également un contexte André
00:23:57C'est à dire qu'en fait il faut comprendre
00:23:59Sur l'Afrique du Sud que effectivement
00:24:01On pensait que cette société arc-en-ciel
00:24:03Était terminée en 1994
00:24:05Et que l'apartheid était fini
00:24:07Il y a un chiffre qui est mis en avant justement
00:24:09C'est le chiffre de 313 lois raciales
00:24:11Vous savez depuis 1910
00:24:13Il y a eu en total en Afrique du Sud
00:24:15313 lois raciales
00:24:17Et bien depuis la fin de l'apartheid
00:24:19Il y en a eu 116 nouvelles
00:24:21C'est à dire qu'aujourd'hui 37%
00:24:23Des lois raciales qui ont été votées en Afrique du Sud
00:24:25L'ont été après justement
00:24:27La fin de l'apartheid
00:24:29Et certaines lois
00:24:31Après l'arrivée de Mandela
00:24:33Et certaines lois également sous Mandela
00:24:35Avant Mandela et pendant l'apartheid
00:24:37Ont été maintenues aujourd'hui
00:24:39Lorsque vous allez justement au commissariat
00:24:41Pour porter plainte aujourd'hui
00:24:43Vous devez expliquer justement
00:24:45Quelle est votre race
00:24:47Il y a des lois là-dessus
00:24:49Le système racial n'a pas disparu
00:24:51Il n'a pas du tout disparu
00:24:53Et ces blancs justement
00:24:55Le vivent véritablement contre eux aujourd'hui
00:24:57Ils savent aussi qu'ils sont de plus en plus minoritaires
00:24:59Des études montrent qu'au siècle prochain
00:25:01Au milieu du siècle prochain
00:25:03Ils ne représenteront plus que 0,3%
00:25:05De la population
00:25:07Notamment en raison de la baisse de leur natalité
00:25:09Mais aussi de l'émigration
00:25:11Parce que beaucoup décident de partir
00:25:13Mais ça veut dire qu'il y a ce contexte
00:25:15Où c'est interrorisé dans la loi André
00:25:17Moi le moment le plus
00:25:19Marquant de cette enquête
00:25:21C'était vraiment quand je me suis rendu
00:25:23Dans les bidonvilles de blancs
00:25:25Et ça c'est très surprenant
00:25:27Les bidonvilles de blancs, parce que d'habitude quand on parle des favelas
00:25:29Ou des bidonvilles
00:25:31C'est les noirs
00:25:33Vous savez j'ai fait beaucoup de pays
00:25:35Africains comme vous André
00:25:37Et effectivement en général
00:25:39On n'est pas habitué à cela
00:25:41Et je me suis rendu dans...
00:25:43Ce sont des blancs souvent qualifiés
00:25:45André
00:25:47Qui ont perdu leur travail et qui ne peuvent pas en retrouver
00:25:49Amensiville qui est le plus grand bidonville
00:25:51De blancs
00:25:53Qui est à une heure justement de Johannesburg
00:25:55Où ils sont près d'un millier
00:25:57Sur place
00:25:59Vous pouvez voir à la fois des parents
00:26:01Et des enfants
00:26:03Et vous êtes marqué par ces enfants qui sont adorables
00:26:05Qui sont beaux, il y a un côté très...
00:26:07Ils ressemblent à des hollandais, il faut savoir que les africaners
00:26:09Ce ne sont pas des colons d'il y a un siècle en Afrique du Sud
00:26:11Ils sont venus au 17ème siècle
00:26:13C'était des hugonots qui justement
00:26:15Quittaient un peu cette guerre
00:26:17Qui pouvait être problématique avec les protestants en France
00:26:19Ce sont des hollandais
00:26:21Ce sont des blancs
00:26:23Et il y avait ces jeunes filles
00:26:25Qui étaient adorables et qui quand elles me souriaient
00:26:27Elles n'avaient plus de dents
00:26:29Et quand j'interrogeais justement
00:26:31Ces parents, je leur disais
00:26:33Pourquoi vous êtes là ?
00:26:35Moi je suis un employé qualifié
00:26:37Et en raison des lois
00:26:39Discriminatoires contre les blancs
00:26:41Je ne peux plus en retrouver
00:26:43C'est à dire qu'André, il y a des systèmes de quotas aujourd'hui
00:26:45Lorsque vous êtes une entreprise
00:26:47Et que vous voulez accéder au marché public
00:26:49Il y a des notations à points
00:26:51Et il faut des points, et si vous avez trop de blancs
00:26:53Vous avez des points en moins
00:26:55Pendant le Covid c'était la même chose
00:26:57Il y a eu un scandale justement en 2022
00:26:59Avec une des plus grandes entreprises
00:27:01Dans le domaine pharmaceutique
00:27:03Où ça a fuité une note du PDG
00:27:05Qui disait, n'embauchez plus de blancs
00:27:07Sinon justement on va perdre les aides publiques
00:27:09Et donc ce ne sont pas des gens
00:27:11Qui ne travaillent pas ou qui s'en paraissent pas
00:27:13C'est du racisme à l'envers
00:27:15Et dont personne n'ose parler
00:27:17C'est à dire que pendant ces élections encore une fois
00:27:19Les médias occidentaux l'ont couvert
00:27:21On couvert le fait que l'ANC était justement en perte
00:27:23On sait qu'ils ont une majorité relative
00:27:25Donc le parti de Nelson Mandela
00:27:27En raison de la corruption
00:27:29Qui est latente, de l'augmentation de l'insécurité
00:27:31Mais jamais personne ne va en parler
00:27:33Et moi il y a un enseignement André
00:27:35Que j'en ai tiré
00:27:37Notamment en sortant de ces bidonvilles de blancs
00:27:39C'est d'abord la résilience
00:27:41De ces gens là
00:27:43Moi j'ai vu personne me demander de l'aide
00:27:45J'ai vu personne me demander de l'argent
00:27:47J'ai vu personne se plaindre
00:27:49Je n'osais même pas dire en anglais
00:27:51Slugs c'est à dire les bidonvilles
00:27:53Je disais les villages parce qu'il ne faut pas les blesser
00:27:55Mais est-ce que
00:27:57Ils vous ont demandé
00:27:59D'abord c'est les gens que vous avez rencontrés
00:28:01Que vous avez côtoyés
00:28:03Et c'est vrai que c'est une situation assez dramatique
00:28:05Enfin ce que vous dites c'est que
00:28:07Avec les lois raciales de l'apartheid
00:28:09Elles sont restées
00:28:11Mais elles se sont retournées
00:28:13Il y a de nouvelles lois raciales
00:28:15Mais les 36 nouvelles lois qui ont été créées
00:28:17Après Mandela
00:28:19Les 116
00:28:21Est-ce qu'elles sont ouvertement
00:28:23Vous les avez lues
00:28:25Vous les avez vues
00:28:27Elles disent attention il faut limiter
00:28:29Les blancs etc
00:28:31C'est écrit
00:28:33L'Afrique du Sud c'est un pays où on parle de noir
00:28:35On parle de blanc
00:28:37Il y a une vision raciale des choses
00:28:39Moi au bout de 2-3 semaines
00:28:41Il fallait que je change mes habitudes en arrivant en France
00:28:43Parce que c'est commun
00:28:45De parler de cette façon là
00:28:47Donc ils vont clairement expliquer
00:28:49Effectivement il va falloir justement
00:28:51Qu'il y ait moins de blancs dans les entreprises
00:28:53Ce système de quotas
00:28:55Il est écrit noir sur blanc
00:28:57Sinon sanction, non accès au marché public
00:28:59Alors est-ce que ces personnes
00:29:01Justement ces jeunes vous avez rencontré
00:29:03Les sans dents
00:29:05Et là ça me rappelle l'hallucinante
00:29:07Formule de François Hollande
00:29:09Est-ce qu'ils pensent partir
00:29:11Et qu'est-ce qu'ils pensent
00:29:13De leur avenir
00:29:15Et ça c'est la première question
00:29:17Est-ce qu'ils vous ont dit
00:29:19On aimerait quand même que l'international
00:29:21Que les gens
00:29:23Que les gens s'en aperçoivent et qu'ils nous aident
00:29:25C'est quoi leur sentiment
00:29:27Leur réaction
00:29:29Alors à la fois il y a ceux qui sont partis
00:29:31Mais par définition je ne les ai pas rencontrés
00:29:33On sait qu'il y a une communauté d'Africaners par exemple à Marseille
00:29:35Qui est importante
00:29:37Ceux que j'ai vu aucun ne voulait partir
00:29:39En fait ils disent qu'ils sont chez eux
00:29:41Qu'ils sont là depuis 4 siècles
00:29:43Et quand je vous disais tout à l'heure
00:29:45Je ne disais pas bidonville mais je disais village
00:29:47C'est parce qu'en fait ils étaient
00:29:49Ils avaient une véritable dignité
00:29:51Moi j'ai rencontré justement un peu le boss
00:29:53De ce bidonville
00:29:55De Muncieville
00:29:57Qui montrait comment il construisait sa maison
00:29:59Comment il était heureux d'organiser presque une forme de jacuzzi
00:30:01Dans la terre
00:30:03Qu'il allait construire des maisons auprès des autres
00:30:05C'était pas sale
00:30:07Ils voulaient garder leur dignité
00:30:09Même certains me disaient on préférait être ici que dans la banlieue d'Johannesburg
00:30:11Où c'est l'insécurité
00:30:13On le tue
00:30:15Et les policiers ils ne rentrent pas ici parce que de toute façon on n'a pas confiance en eux
00:30:17Et on s'organise, on se défend
00:30:19Mais on ne va pas partir parce qu'on est ici chez nous
00:30:21Et cette dignité
00:30:23Je vous dis ça m'arrive souvent d'aller dans certains pays
00:30:25Où à chaque fois qu'il faut interviewer des gens
00:30:27Vous les voyez ils vont vous dire ah donne moi un peu d'argent
00:30:29Jamais ils m'ont demandé d'argent
00:30:31Jamais ils se sont plaint
00:30:33Je vais même vous dire c'était en tant que photographe
00:30:35Parce que je prends les photos
00:30:37Dans ce genre de moment effectivement vous voulez capter des moments d'émotion
00:30:39Et c'était difficile
00:30:41Parce qu'ils ne se laissaient pas aller
00:30:43Justement à la peine
00:30:45Et donc cette résilience elle était marquante
00:30:47Et dans le même temps qu'est-ce qu'ils disaient sur l'international
00:30:49De toute façon je leur demandais
00:30:51Est-ce que les Pays-Bas rien
00:30:53Ils savent très bien que personne
00:30:55Parce que ce sont des mauvaises victimes
00:30:57Ils vous disent nous on est blanc on est vu comme colonisateur
00:30:59On n'est pas une bonne victime
00:31:01On n'a pas d'aide, on n'a pas d'ONG sur place
00:31:03Mais bien sûr et c'était marquant
00:31:05Et donc que font d'autres personnes
00:31:07Et c'était le troisième volet de mon enquête
00:31:09Et bien ils vont organiser des contre-sociétés
00:31:11A la fois les fermiers
00:31:13Qui vont faire leur propre marché
00:31:15Ils vont faire des systèmes de troc
00:31:17J'étais chez un brasseur pour payer la bière
00:31:19Le fermier qui me logeait il venait avec de la viande
00:31:21Parce qu'ils sont surtaxés ces gens-là
00:31:23Et donc ils veulent contourner justement
00:31:25Pour pouvoir survivre
00:31:27Et le troc exactement
00:31:29Il y a un côté mode d'emploi d'une population minoritaire
00:31:31Qui justement
00:31:33N'a plus de voix au chapitre
00:31:35Dans la démocratie
00:31:37Ils ont organisé leurs contre-sociétés
00:31:39Avec leurs services, comme je le disais, de sécurité
00:31:41Mais il y a des gens qui ont choisi aussi
00:31:43De faire leur propre village autonome
00:31:45Il y a cette communauté très connue d'Orania
00:31:47Qui a été créée il y a une trentaine d'années
00:31:49Où effectivement il y a à peu près 4 à 5 000 personnes
00:31:51Qui y vivent
00:31:53Et il y a également Kleinfontein où on était
00:31:55C'est-à-dire que ce sont des endroits où il y a le droit
00:31:57Dans la constitution sud-africaine justement
00:31:59De pouvoir avoir une vraie autonomie
00:32:01Et donc seuls les africaners peuvent y vivre
00:32:03Donc de facto ce sont des blancs
00:32:05Tu ne rentres pas, ils disent c'est africaners
00:32:07Mais effectivement les africaners sont tous blancs
00:32:09Mais c'est hallucinant ce que vous décrivez Eric Tegner
00:32:11Et évidemment je renvoie
00:32:13A votre magazine
00:32:15Qui est en ligne déjà
00:32:17Comme on l'a dit sur le site
00:32:19FrontierMedia.fr
00:32:21FrontierMedia.fr voilà
00:32:23Frontier au pluriel
00:32:25Mais c'est étonnant
00:32:27En fait quelque part c'est un impartial dans l'envers
00:32:29Je veux dire
00:32:31Il y a une situation qui s'est renversée
00:32:33Qui est retournée comme un gant
00:32:35Et c'est dramatique
00:32:37Et dont on ne parle pas
00:32:39Et dont aussi les africaners ne sont pas conscients
00:32:41Moi il y a une anecdote qu'ils m'ont donnée
00:32:43Quand ils me parlaient de la fin de l'apartheid
00:32:45Ils nous ont dit ce qui nous a tués en fait
00:32:47C'est le rugby
00:32:49Parce qu'ils étaient bloqués
00:32:51Et donc à l'époque justement on leur avait dit
00:32:53Avec la fin de l'apartheid vous pourrez enfin aller
00:32:55Dans les différents pays jouer au rugby etc
00:32:57Et beaucoup en fait ont rallié
00:32:59Mais aujourd'hui ils se disent, même ceux qui vraiment
00:33:01Sont d'accord avec l'apartheid
00:33:03D'ailleurs beaucoup ont une vision différente de l'apartheid
00:33:05Ils considèrent que ce sont les britanniques
00:33:07Il y a un siècle qui sont venus les coloniser
00:33:09Qui à l'époque ont créé les premiers camps de concentration
00:33:11Où ils ont mis près de 30 000 africaneurs
00:33:13Qui justement ont durci
00:33:15Ces lois raciales
00:33:17Et l'ont appliqué telle qu'on le connait
00:33:19Et telle que c'était scandaleux
00:33:21Donc il y a une discussion aussi de comment ça s'est passé de ce côté là
00:33:23Et c'est important de le souligner
00:33:25Mais évidemment qu'ils se sentent
00:33:27Complètement minoritaires
00:33:29Quand ils s'organisaient
00:33:31C'est intéressant, ils me disaient
00:33:33Il faut que vous appreniez aussi
00:33:35De comment un peuple survit lorsqu'il est minoritaire
00:33:37Certains me disaient d'ailleurs
00:33:39Nous on est plus chanceux que vous en France et en Europe
00:33:41Parce qu'en fait on est résilients
00:33:43On est beaucoup plus résilients
00:33:45Et il y avait des petits exemples qui sont intéressants
00:33:47On va en parler
00:33:49Juste après une petite pause
00:33:51A tout de suite
00:33:53Si vous voulez réagir 0826 300 300
00:33:55A tout de suite sur Sud Radio
00:33:59Bercov dans tous ses états
00:34:01Midi 14h André Bercov
00:34:03Ici Sud Radio
00:34:09Les français parlent au français
00:34:11Je n'aime pas
00:34:13La blanquette de veau
00:34:15Je n'aime pas la blanquette de veau
00:34:17Sud Radio Bercov
00:34:19Dans tous ses états
00:34:21Eric Tegner qui revient d'Afrique du Sud
00:34:23Effectivement où il nous a décrit ce qu'il se passe
00:34:25Et c'est tristement
00:34:27Passionnant de savoir ce qu'il se passe
00:34:29Un peu partout
00:34:31C'est Albert Londres, le père absolu de journalistes
00:34:33Qui disait il faut porter la plume dans la plaie
00:34:35Et si on ne fait pas ça
00:34:37Je ne vois pas ce qu'on fait
00:34:39Juste Eric Tegner pour terminer
00:34:41Après je renvoie évidemment à votre magazine
00:34:43Et évidemment
00:34:45Qu'on va lire
00:34:47Est-ce que au fond
00:34:49C'est un miroir
00:34:51Grossissant ou déformant
00:34:53De ce qui peut arriver en Europe
00:34:55Totalement
00:34:57Et de ce qui arrive déjà
00:34:59Parce que lorsque vous avez une victime
00:35:01Comme celle qui a eu lieu à Crépole
00:35:03Lorsqu'il y a un racisme anti-blanc
00:35:05Qu'on voit de plus en plus en France
00:35:07On n'en parle pas
00:35:09Parce qu'il y a les bonnes et les mauvaises victimes
00:35:11Et donc sur cet aspect
00:35:13D'une épuration ethnique
00:35:15C'est comme ça qu'on sous-titre notre magazine
00:35:17Qui s'intitule La haine du blanc
00:35:19Alerte sur une épuration ethnique en Afrique du Sud
00:35:21Parce que c'est la volonté de les faire partir
00:35:23C'est complètement minoritaire
00:35:25Personne n'en parlera
00:35:27Moi j'ai été surpris que personne ne le fasse
00:35:29Et de l'autre côté
00:35:31Il y a ce message d'espoir
00:35:33Avec des clés de solution pour s'en sortir
00:35:35Moi il y a quelque chose qui m'a marqué
00:35:37Quand j'étais à Kleinfontaine
00:35:39C'est qu'il nous expliquait que les travailleurs
00:35:41Pour produire, pour construire leur maison
00:35:43Ça devait tous être des africaneurs
00:35:45Parce qu'ils disaient que sinon dans la loi
00:35:47D'ici 30 ou 40 ans
00:35:49Ils pourront leur dire on récupère vos terres
00:35:51Et c'est intéressant quand on voit en France
00:35:53Aujourd'hui aussi le chantage qui est fait
00:35:55Sur l'immigration, on va dire ce sont eux
00:35:57Qui font ça, ce sont eux qui produisent
00:35:59Et donc on nous oblige à recevoir
00:36:01C'est-à-dire qu'il y a cet aspect aussi, faites par vous-même
00:36:03Justement Aurania leur devise
00:36:05C'est do it by yourself
00:36:07C'est-à-dire fait par toi-même
00:36:09C'est un côté très libertarien ces sociétés
00:36:11En tout cas au-delà effectivement
00:36:13Des différences et je ne sais pas qu'on t'abra pas
00:36:15Dans cette espèce d'apartheid
00:36:17D'un certain côté
00:36:19C'est la mort
00:36:21Mais effectivement
00:36:23C'est très important d'en parler
00:36:25Vous l'avez fait
00:36:27Vous témoignez là-dessus
00:36:29Et encore une fois je renvoie
00:36:31Au journal, à Livre Noir
00:36:3360 pages avec des très belles photos
00:36:35Qui effectivement marquent
00:36:37Tes instants, on voit j'en ai une qui marche
00:36:39Je vous ai montré un enfant
00:36:41Qui est quasiment dans la boue
00:36:43Mais qui a un sourire
00:36:45Et qui incarne beaucoup
00:36:47Je pense à cette enquête
00:36:49Je ne sais pas si on la verra mais on la voit
00:36:51Merci Eric Taillet
00:37:01Alors écoutez hier c'était très intéressant
00:37:03On a l'impression que
00:37:05On était en Afrique du Sud d'ailleurs
00:37:07Il y avait donc
00:37:09Marine Tondelier sur BFM TV
00:37:11Marine Tondelier
00:37:13Les écologistes
00:37:15Bien sûr
00:37:17Qui s'exprimait
00:37:19Les candidates Nouveau Front Populaire
00:37:21Aux élections
00:37:23Face à Pauline de Malherbe
00:37:25Elle nous a décrit une situation en France
00:37:27Ecoutez ce qu'elle disait
00:37:29C'est quand même assez intéressant
00:37:31Je ne sais pas
00:37:33Vous allez vous faire
00:37:35Votre propre opinion
00:37:37Voici ce que disait Marine Tondelier à Pauline de Malherbe
00:37:39Je veux qu'on comprenne
00:37:41Que des enfants qui arrivent traumatisés
00:37:43Parce qu'ils ont vécu dans leur pays la raison pour laquelle ils sont partis
00:37:45Parce qu'ils ont vécu sur tout le trajet
00:37:47Des agressions multiples
00:37:49Des pressions, des cauchemars permanents, des troubles psychologiques, psychiatriques
00:37:51Ils arrivent
00:37:53Et on leur fait des tests osseux
00:37:55Parce qu'on part du principe qu'ils mentent sur leur âge
00:37:57Test osseux d'ailleurs qui sont aussi remis en question par les règles internationales
00:37:59Et on les laisse à la rue
00:38:01A la merci, je dois vous le dire, de l'extrême droite
00:38:03Parce que dans plusieurs villes de ce pays
00:38:05Ce qui se passe la nuit, ce sont des ratonnades
00:38:07C'est le GUD
00:38:09Les amis Jordan Bardella
00:38:11Des gens d'extrême droite, des gens avec des croix gammées
00:38:13Tatoués sur le corps et les mêmes qui se font agresser
00:38:15Par leur appareil photo en train de faire des sadunazis
00:38:17Qui les pourchassent
00:38:19Qui les tabassent dans certaines villes de France
00:38:21C'est ça le quotidien
00:38:23Et c'est le quotidien alors que Jordan Bardella
00:38:25Donne quand même le signal à tout le monde
00:38:27D'être son meilleur profil
00:38:29Vous êtes en train de dire que l'extrême droite
00:38:31Aujourd'hui est Jordan Bardella
00:38:33Qu'il tabasse des jeunes la nuit
00:38:35Vous m'avez fait un quart d'heure
00:38:37Sur un clip de rap dont j'ai appris l'existence sur plateau
00:38:39Je crois que Jordan Bardella
00:38:41Il n'a pas découvert
00:38:43Je n'ai pas entendu cette chanson
00:38:45Je n'ai pas entendu cette chanson
00:38:47Je n'ai pas entendu cette chanson
00:38:49Je pense que vous imaginez le quotidien qu'on a en ce moment
00:38:51Moi j'éteins mon téléphone toute la journée pour préparer cette émission
00:38:53Mais Jordan Bardella
00:38:55Il les connait, c'est ses copains
00:38:57Et je pense que comme moi, les actualités ce sont des faits qui durent depuis des mois
00:38:59Mais il donne consigne à tout le monde de se tenir à carreau
00:39:01Ils ne sont pas encore au pouvoir
00:39:03Alors imaginez quand ils le seront vraiment
00:39:05Et quand ça lâchera les brides
00:39:07Bon franchement
00:39:09Il faut quand même
00:39:11Il faut quand même un peu raison garder
00:39:13Un peu atterrir
00:39:15Ce que dit Marie-Thône Deliel l'affirme
00:39:17C'est que tous les soirs en France, dans plusieurs villes de France
00:39:19Il y a des bandes d'extrême droite
00:39:21Evidemment, pratiquement à 20 fins SS
00:39:23Avec des croix gammées
00:39:25Qui massacrent
00:39:27Qui presque tondent
00:39:29Les enfants immigrés
00:39:31Qui viennent d'arriver
00:39:33C'est à dire que
00:39:35C'est vraiment l'exemple
00:39:37Absolu
00:39:39De la pensée binaire totale
00:39:41Ce dont on parle du matin au soir
00:39:43Et on l'a vu, la sécurité
00:39:45Les viols
00:39:47Les insultes, les tabassages
00:39:49Etc. d'un certain nombre de villes
00:39:51Ah mais écoutez, ça n'existe pas
00:39:53Pour Marie-Thône Deliel
00:39:55Le côté effectivement des OQTF
00:39:57Obligation des territoires français
00:39:59Qui violent, qui massacrent
00:40:01Ça n'existe pas, non non non
00:40:03Il y a aujourd'hui en France
00:40:05Dans les villes
00:40:07Effectivement des croisades
00:40:09De gens d'extrême droite
00:40:11Qui massacrent les immigrés
00:40:13Les migrants, d'ailleurs tous
00:40:15D'ailleurs tous les migrants
00:40:17On les persécute
00:40:19On les tue et tout ça
00:40:21Quand on est responsable politique
00:40:23On essaye d'avoir
00:40:25Un peu d'usilité
00:40:27On essaye d'avoir un tout petit peu
00:40:29De sang froid
00:40:31On peut raconter n'importe quoi
00:40:33Et franchement de délirer comme ça
00:40:35Moi je demande simplement
00:40:37Si Marie-Thône Deliel a des preuves
00:40:39Qu'il y a eu, et ce n'est pas
00:40:41À Créoque
00:40:43Ce n'est pas à Lyon, ce n'est pas dans 500 villes de France
00:40:45Qu'il y a eu une
00:40:47Une ratonnade
00:40:49Parce qu'elle appelle ça des ratonnades
00:40:51Et des gudards au croix gammée
00:40:53Écoutez, moi je lui donne
00:40:55L'antenne quand elle veut
00:40:57Pour qu'elle nous donne la preuve de cela
00:40:59Sinon, s'il vous plaît
00:41:01Arrêtez un tout petit peu, atterrissez
00:41:03Et franchement essayez
00:41:05De sortir de cette espèce
00:41:07De délire qui n'arrange personne
00:41:09On va marquer une courte pause
00:41:11Sur Sud Radio, on revient après les infos
00:41:13De 13 heures, André Bercoff sort en direct
00:41:15Avec l'artiste Daniel Guichard
00:41:17A tout de suite sur Sud Radio
00:41:29Je l'ai déjà dit à Daniel Guichard
00:41:31Ici, sur l'antenne et micro
00:41:33Chaque fois que j'entends cette chanson
00:41:35Je chiale, et je crois que je ne suis pas le seul
00:41:37Je le dis, je pleure
00:41:39Parce que ça me rappelle mon père
00:41:41Et parce que même si ce n'est pas
00:41:43Le même pays
00:41:45Ce qu'il dit là
00:41:47Nous sommes, je crois, des millions
00:41:49À le ressentir
00:41:51C'est pour ça qu'aujourd'hui
00:41:53Vous savez, c'est
00:41:55Je finirai en fin d'émission en parlant
00:41:57C'est la dernière émission de la saison
00:41:59Et je voulais
00:42:01Que Daniel Guichard, justement, soit notre invité
00:42:03Parce que
00:42:05Ce n'est pas seulement le chanteur Daniel Guichard
00:42:07C'est le citoyen Daniel Guichard, c'est le français Daniel Guichard
00:42:09Et c'est l'homme
00:42:11Et on a envie, effectivement
00:42:13Dans cette période un peu compliquée
00:42:15Un peu opaque
00:42:17Je ne dirai pas nauséeuse
00:42:19Mais un peu opaque
00:42:21D'élections, mais de perte des repères
00:42:23De perte, on ne sait pas très bien où on est, etc
00:42:25Et j'avais envie
00:42:27Justement qu'on en parle et qu'on entend
00:42:29Daniel Guichard là-dessus, bonjour
00:42:31Bonjour
00:42:33Alors, Daniel Guichard, au fond, aujourd'hui
00:42:35On peut se dire, bon, écoutez, est-ce qu'on est dans la situation
00:42:37Allez, je vais peut-être aller
00:42:39Schématiser en caricaturant, ça ne fera rien
00:42:41Est-ce qu'on est dans la situation du mec
00:42:43Qui est au 60ème étage d'un gratte-ciel
00:42:45Qui tombe
00:42:47Et en bas il y a les voitures, etc
00:42:49Puis au 40ème étage, il dit, écoutez, jusqu'ici tout va bien
00:42:51Oui, jusque là c'est pas mal
00:42:53Voilà
00:42:55Mais je crois qu'on a passé ce stade
00:42:57C'est fini ça maintenant
00:42:59La personne qui dégringole les étages
00:43:01Se pose même plus la question
00:43:03Comment ça va se terminer quand on sera en bas
00:43:05Parce qu'en réalité, ça fait des semaines qu'on est en train de dire
00:43:07Qu'est-ce qui va se passer
00:43:09Peu importe qui va gagner
00:43:11Peu importe qui aura fait une entourloupe pour les autres
00:43:13Comment ça va se passer
00:43:15Je pense que là, on est dans une immense
00:43:17Comédie, mais vraiment une immense
00:43:19Comédie qui n'a pas la qualité des
00:43:21Comédies qu'on jouait il y a 40 ou 50 ans
00:43:23Ça doit faire une quarantaine
00:43:25D'années que les grands politiques
00:43:27C'est-à-dire, quels que soient les partis
00:43:29Ils avaient une stature, ils avaient une gueule
00:43:31D'ailleurs, il doit rester que
00:43:33Mélenchon de cette époque-là
00:43:35Tous ceux qui arrivaient
00:43:37De droite et de gauche, ils avaient eu
00:43:39Un passé, et d'ailleurs ce que je
00:43:41Dis souvent, c'est qu'ils étaient pour
00:43:43Beaucoup député-maire, sénateur-maire
00:43:45Ils avaient le contact avec la population
00:43:47Ils se faisaient botter le cul quand ils
00:43:49Ne faisaient pas le boulot, et qu'ils soient
00:43:51Député, sénateur ou ministre
00:43:53Ils savaient qu'il y avait des gens en bas
00:43:55Ici, on a une génération, même
00:43:57Deux ou trois générations, comme à Millefeuille
00:43:59Qui ne savent plus trop ce que c'est que
00:44:01La population pour qui ils travaillent
00:44:03Mais alors, Daniel Guichard, vous
00:44:05Vous vous déplorez, alors vous êtes
00:44:07Cette interdiction pour un député
00:44:09Ou un sénateur d'être
00:44:11Maire de sa ville ou de son village
00:44:13Complètement
00:44:15Je pense que c'était une des grosses erreurs
00:44:17Parce que la population d'un village
00:44:19Ou d'une ville
00:44:21Ça ne sait pas faire, il y a des gens qui
00:44:23Votent pour vous, des gens qui votent contre vous
00:44:25Mais comme ils ne sont jamais contents
00:44:27Ils gueulent et ils vous secouent quand ils vous voient sur le marché
00:44:29Alors que là, beaucoup
00:44:31De politiques qu'on a n'ont jamais travaillé de leur vie
00:44:35Hélas, ce n'est pas faux
00:44:37Mais justement, vous parliez
00:44:39De cette génération d'il y a
00:44:41Trente ans ou quarante ans
00:44:43On pourrait les citer
00:44:45Que ce soit
00:44:47De Séguin à Mitterrand, il y en aurait trop
00:44:49Mais aujourd'hui quand même, qu'est-ce qui fait
00:44:51Qu'il y avait le trop plein ou presque
00:44:53Et aujourd'hui il y a le vide
00:44:55Mais est-ce qu'il n'y a pas quand même, c'est quoi ?
00:44:57C'est une médiocrité ?
00:44:59C'est une absence ? C'est quoi ?
00:45:01Non, non, ça n'est pas une médiocrité
00:45:03C'est un petit peu comme
00:45:05Ça s'est passé dans le show business
00:45:07C'est-à-dire qu'il y avait les impresarios
00:45:09Il y avait les tourneurs, il y avait les artistes
00:45:11Et puis il y a eu des gens professionnels
00:45:13Qui ont fait de l'événementiel
00:45:15Là aujourd'hui, on a des politiques
00:45:17Qui sont encadrées par
00:45:19Des gens spécialistes des médias
00:45:21Par des agences
00:45:23Les conseillers
00:45:25Et ça parle à leur place
00:45:27Et vous voulez dire, ils font de la com ?
00:45:29Ils font de la com, oui, complètement
00:45:31Et alors justement
00:45:33Qu'est-ce qui...
00:45:35Dites-moi, je croyais que, enfin je ne sais pas
00:45:37Vous avez lu la constitution comme moi
00:45:39Démocratie c'est fait, le gouvernement
00:45:41Pour le peuple et au service du peuple à peu près
00:45:43Alors le peuple là-dedans
00:45:45Ça c'est un slogan
00:45:47Mais alors le peuple là-dedans, on l'a dissous
00:45:49On l'a oublié, on s'en préoccupe
00:45:51Non, non, non, non
00:45:53Non, on ne l'a pas dissous, on a besoin de lui
00:45:55Si vous voulez, c'est la caution morale
00:45:57Pour pouvoir vivre entre soi
00:45:59Peu importe les opinions politiques
00:46:01Des uns et des autres, peu importe le cinéma
00:46:03Qu'ils font, peu importe la satirité
00:46:05Avec laquelle ils s'expriment
00:46:07S'il n'y avait pas de peuple, ils joueraient dans un carré de sable
00:46:09Ils seraient à faire des pâtés
00:46:11Là, il y a le peuple et on dit
00:46:13Le peuple est nécessaire
00:46:15Evidemment qu'il est nécessaire
00:46:17Si je faisais des spectacles avec personne devant moi
00:46:19Ça ne servirait pas à grand chose
00:46:21Mais alors justement, ce peuple nécessaire
00:46:23Est-ce qu'on tient compte, alors je parle de politique
00:46:25Est-ce qu'on tient compte de ce qu'il dit
00:46:27Ou de ce qu'il fait, ou à votre avis
00:46:29On n'en tient pas beaucoup compte
00:46:31Et on voit ce qui se passe en ce moment
00:46:33Non, là, on en tient
00:46:35À moitié compte tant qu'il ne vote pas
00:46:37Mais quand il vote, s'il a mal voté
00:46:39Et parce qu'en France, on n'est pas comme dans certains pays
00:46:41On ne peut pas faire re-voter
00:46:43L'entourloupe se passe
00:46:45Dans les rideaux, derrière
00:46:47Oui, alors l'entourloupe se passe
00:46:49Dans les rideaux derrière et puis les bonnes combinaisons
00:46:51Comme disait De Gaulle
00:46:53Les petits plats
00:46:55Dans leurs petits pots
00:46:57Mais au fond
00:46:59Quand même
00:47:01Ces gens, enfin je veux dire
00:47:03On se dit aujourd'hui
00:47:05Parce que vous savez, c'était à Mandelon
00:47:07C'était dans les années 68, on disait
00:47:09Élections, piège à cons
00:47:11Est-ce qu'aujourd'hui, on ne pourrait pas dire
00:47:13Abstention, piège à cons
00:47:15Qu'est-ce que vous en pensez ?
00:47:17On peut dire les deux
00:47:19Je dis souvent à des proches
00:47:21Qui me disent, moi je vote plus
00:47:23Parce que ça ne sert à rien, je dis non, t'as tort
00:47:25Si tu veux gueuler, va voter, tu votes pour qui tu veux
00:47:27Et après tu dis, je ne suis pas content
00:47:29Et puis, il y a ceux qui votent
00:47:31Et ce n'est pas un piège à cons
00:47:33Je crois qu'il faut y aller en force
00:47:35Parce que c'est le seul moyen d'avoir
00:47:37Des soupapes de sécurité
00:47:39C'est ce qui se passe avec les réseaux sociaux
00:47:41S'il n'y avait pas des réseaux sociaux
00:47:43Ça aurait explosé depuis longtemps dans les rues
00:47:45Les réseaux sociaux permettent
00:47:47De tout exprimer, les bonnes, les mauvaises choses
00:47:49On s'en fout, ce n'est pas ça qui est important
00:47:51En réalité, je crois qu'on est dans
00:47:53Une période de transition
00:47:55Entre des moyens de communication
00:47:57Qui sont relatifs
00:47:59Parce que les réseaux sociaux, ça touche des centaines
00:48:01De milliers de gens, des millions
00:48:03Mais ça ne suffit pas à résoudre des problèmes
00:48:05Mais c'est une soupape
00:48:07La seule chose qui m'inquiète, c'est
00:48:09Qu'est-ce qui va se passer dans les mois et les années
00:48:11Parce que tout à l'heure, en parlant de l'Afrique du Sud
00:48:13C'est planétaire, les problèmes
00:48:15C'est planétaire
00:48:17Et on ne peut pas se dire, nous, on va regarder ça chez nous
00:48:19Oui, c'est ça
00:48:21On n'est pas dans une bulle, on n'est pas dans une planète
00:48:23Dérivant à travers le système solaire
00:48:25Même pas
00:48:27On est un peu les deux
00:48:29On est un peu les deux
00:48:31Mais il n'y a pas de capitaine à bord
00:48:33Mais voilà, y a-t-il un pilote dans l'avion
00:48:35Ou dans le vaisseau spatial ?
00:48:37On va continuer à en parler tout de suite
00:48:39Après cette petite pause avec Daniel Guichard
00:48:41A tout de suite
00:48:59Blanquette de veau
00:49:01Je n'aime pas la blanquette de veau
00:49:03Sud Radio Bercov dans tous ses états
00:49:05Daniel Guichard
00:49:07Mais vous devez être, je vous vois vous souriant
00:49:09Mais vous devriez être dans un état
00:49:11De déploration totale
00:49:13Car Ursula, votre cher ami Ursula
00:49:15Vient d'être réélu
00:49:17Pour 5 ans, c'est pas encore officiel
00:49:19Mais c'est pratiquement fait
00:49:21Et justement, parlons un peu de cet autre
00:49:23Vaisseau spatial
00:49:25C'est l'Europe
00:49:27Vous avez écrit Ursula
00:49:29Et je me disais, tiens, Daniel Guichard s'intéresse à Ursula
00:49:31Alors, l'Europe
00:49:33C'est pas beau cette Europe
00:49:35Qui, écoutez
00:49:37Elle nous dit tout ce qu'il faut faire
00:49:39On n'a plus qu'à suivre
00:49:41Ursula von der Leyen, vous l'avez vu
00:49:43Avec les SMS, avec Albert Bourla de Pfizer
00:49:45On ne sait rien
00:49:47On n'a aucune transparence, mais tout va bien
00:49:49Bah, c'est-à-dire, tout va bien
00:49:51Pour les gens qui ont cette fonction
00:49:53Ça fonctionne, mais le reste des populations
00:49:55Je ne parle pas que des Français
00:49:57Ils ne sont pas très au courant
00:49:59D'ailleurs, pendant toutes les embrouilles qu'on a
00:50:01Chez nous, que les Anglais ont avec leurs élections
00:50:03Que les autres Européens ont à droite et à gauche
00:50:05En douceur, Ursula elle est repassée
00:50:07Elle va être conduite pour les quelques années
00:50:09Qui viennent
00:50:11Ma nature profonde est d'être Européen
00:50:13Parce que depuis que je suis boss, j'ai voyagé un petit peu
00:50:15Quand j'avais 10-12 ans
00:50:17Mais je ne me sens pas Européen comme eux
00:50:19Ils le veulent
00:50:21C'est-à-dire que je n'ai jamais été pour Maastricht
00:50:23À la Constitution
00:50:25Ça peut empêcher qu'on l'a quand même
00:50:27Oui, mais alors justement
00:50:29Votre Europe à vous
00:50:31Ce serait quoi, Daniel Nischar ?
00:50:33L'Europe culturelle, c'est quoi l'Europe ?
00:50:35Elle est
00:50:37Elle est à plein de niveaux d'ailleurs
00:50:39Là on va parler
00:50:41L'Europe culturelle
00:50:43Les Italiens sont Italiens
00:50:45Les Allemands sont Allemands, les Espagnols
00:50:47Quand on regarde l'Eurovision, c'est presque tout en Anglais
00:50:49Donc déjà, le côté
00:50:51Anglo-Saxon a bien fonctionné de ce côté-là
00:50:53Donc je ne regarde quasiment jamais
00:50:55Sauf quelques minutes par-ci par-là
00:50:57L'Eurovision. Ça ne ressemble pas à l'Europe
00:50:59Qui est la nôtre. Chaque pays
00:51:01A sa personnalité. Et en plus
00:51:03On n'a pas eu besoin de cette Europe-là pour faire
00:51:05Les grands projets comme les avions
00:51:07Airbus et compagnie, ça s'est fait sans
00:51:09Il y a des intelligences
00:51:11Dans tous les pays d'Europe
00:51:13Le seul problème, c'est que ceux qui sont très intelligents
00:51:15Se tirent pour aller aux États-Unis
00:51:17Ou dans d'autres pays pour réussir leur vie
00:51:19Parce que chez nous, ça devient de plus en plus difficile
00:51:21Pourquoi c'est devenu de plus en plus difficile ?
00:51:23Pour vous, franchement
00:51:25On ne va pas faire des traités d'économie
00:51:27C'est la 7ème économie du monde
00:51:29Etc, etc
00:51:31Et on a l'impression d'avoir des gens qui disent
00:51:33Regardez, il n'y a pas de culture française
00:51:35Ou alors, oui, on a commis des crimes contre l'humanité
00:51:37Ou alors
00:51:39André, André, André
00:51:41On va arrêter tout de suite parce que
00:51:43On sait de qui on parle
00:51:45Et ce n'est pas la peine d'en parler plus
00:51:47La culture française
00:51:49Ce sont des tas de cultures
00:51:51Moi, je suis breton, russe, polac
00:51:53Et ukrainien par ma mère
00:51:55Je ne suis pas à 100% pure race
00:51:57Mais ça ne fait rien
00:51:59Et il y a plein de potes qui viennent de partout
00:52:01La France, ça a toujours été ça
00:52:03Les pures races françaises
00:52:05Ce n'est pas ça qui est important
00:52:07C'est ce qu'on fait de ce pays
00:52:09Quand on est russe, quand on est ukrainien
00:52:11Quand on est polonais et qu'on atterrit
00:52:13En Corrèze, on finit par être corrézien
00:52:15Moi, je vais en Bretagne, je suis breton
00:52:17Ça ne se discute pas
00:52:19Et la France, c'est ça
00:52:21Et on est en train de faire ce qu'on fait dans d'autres pays
00:52:23Un travail qui dure depuis des décennies
00:52:25Une espèce de planification
00:52:27D'uniformisation
00:52:29De la culture, de l'industrie
00:52:31Parce qu'on était un peu gênant
00:52:33Et je pense qu'il faut regarder
00:52:35Derrière les pantins
00:52:37Et ce sont des pantins, pas dans le sens péjoratif
00:52:39On est tous plus ou moins des pantins
00:52:41Mais là, ce sont vraiment des pantins
00:52:43Ils exécutent et il y a eu des gens avant eux
00:52:45Qui ont exécuté et après eux, des gens
00:52:47Qui exécuteront une espèce de grand plan économique
00:52:49Je suis complotiste, je sais
00:52:51Je m'en fous, ça m'amuse
00:52:53Parce que c'est une réalité qu'on redécouvre régulièrement
00:52:55Par des spécialistes
00:52:57Qui écrivent des bouquins en disant
00:52:59Là, il s'est passé telle chose
00:53:01Il y avait telle idée de la part des américains
00:53:03De la part des anglais, de la part des allemands
00:53:05L'histoire n'est qu'un long recommencement
00:53:07Oui mais alors, Daniel Guichard
00:53:09Ils exécutent, on est bien d'accord
00:53:11Mais qui sont, et je ne sais pas les noms
00:53:13Qui sont les marionnettistes
00:53:15Parce que derrière eux, il y a quand même des gens
00:53:17Qui s'organisent, comme vous dites
00:53:19Ceux qu'ils veulent
00:53:21Moi, je dis les mondialistes
00:53:23Ils veulent qu'on parle
00:53:25Une seule chanson, un seul rythme
00:53:27Une seule mélodie
00:53:29Mais ce n'est pas ça
00:53:31Non, ce n'est pas ça
00:53:33On est dans un univers
00:53:35Si on reprend un peu d'histoire
00:53:37Il y a eu des siècles où les anglais
00:53:39Tapaient sur les espagnols parce que ça les gênait
00:53:41On tapait sur les hollandais
00:53:43On a tapé sur les prussiens
00:53:45Chaque fois qu'un pays devenait un peu puissant
00:53:47Planétairement
00:53:49On faisait ce qu'il fallait pour qu'il y ait le bazar
00:53:51Ou pour pas dire le bordel chez lui
00:53:53Une petite révolution, des émeutes, des jacqueries
00:53:55Des choses comme ça
00:53:57La puissance du pays baissait
00:53:59Et les choses rentraient dans l'ordre
00:54:01Par rapport à des gens qui sont ailleurs
00:54:03Moi, ça ne me choque pas que des gens très riches
00:54:05Très fortunés aient envie d'être plus riches
00:54:07Le seul problème, il faut savoir
00:54:09De quoi ils sont capables
00:54:11Ils vivent d'une manière tout à fait cohérente
00:54:13Par rapport à un monde
00:54:15Et un monde dans lequel les affaires se font
00:54:17Il ne faut pas être choqué de ça
00:54:19Il faut savoir qui fait quoi
00:54:21Qui fait quoi et surtout
00:54:23Au service de qui
00:54:25Je reviens à ça, on parle beaucoup de ça
00:54:27C'est le côté individualiste face au bien collectif
00:54:29On a l'impression que par rapport
00:54:31Aux gens dont on parlait
00:54:33Il y a 30 ou 40 ans
00:54:35Il y avait évidemment les magouilles politiques
00:54:37Les je veux le pouvoir
00:54:39Etc
00:54:41Il y a une dizaine de rats pour un trou à fromage
00:54:43Mais à un moment donné
00:54:45On avait
00:54:47Le sens du bien collectif
00:54:49Et on a l'impression que ce sens
00:54:51Est un peu perdu, je ne sais pas
00:54:53Bon André, je pense que sincèrement
00:54:55Vous n'êtes pas un grand naïf
00:54:57Il y a 30, 40, 50 ans
00:54:59Les choses allaient moins vite
00:55:01Il y avait des décisions
00:55:03Planétaires qui prenaient un certain temps
00:55:05A se réaliser, aujourd'hui en quelques clics
00:55:07Beaucoup de choses peuvent se passer
00:55:09Ensuite il y a une fatalité
00:55:11D'oubli
00:55:13De l'histoire
00:55:15Quand on parle de l'Europe, je cite souvent
00:55:17Le bouquin
00:55:19Que Philippe de Villiers avait écrit
00:55:21Sur Jean Monnet avec
00:55:23Le premier président
00:55:25Qui était un ancien nazi de l'Europe
00:55:27Il faut se dire
00:55:29Que l'histoire est un éternel recommencement
00:55:31Il n'y a pas de raison que ça ne change pas demain
00:55:33Moi ça ne me choque pas
00:55:35Sachez simplement
00:55:37Qui a envie de faire quoi
00:55:39Et la seule chose que je dis
00:55:41Chaque fois qu'il y a une action avec des mouvements
00:55:43Des associations, je dis qui paye derrière
00:55:45C'est tout
00:55:47Il n'y a rien d'innocent dans la vie, ce n'est pas choquant
00:55:49Non ce n'est pas choquant
00:55:51On est tout à fait d'accord
00:55:53Ce n'est pas choquant
00:55:55Le problème c'est que
00:55:57Karl Marx qui n'est pas non plus un ingrat naïf
00:55:59Disait
00:56:01L'histoire ça commence la première fois
00:56:03Ça se déroule en tragédie
00:56:05Et la seconde fois ça se déroule en farce
00:56:07Est-ce qu'on n'est pas quand même dans quelque part
00:56:09On est dans la farce
00:56:11On est dans la farce
00:56:13Mais ce sont des rôles bien joués
00:56:15Il faut regarder
00:56:17Ce sont des rôles bien joués
00:56:19Tant que ça ne se termine pas en drame ça va
00:56:21Mais c'est une farce
00:56:23C'est une grande comédie dramatique
00:56:25Parce que pendant que toutes ces choses se passent
00:56:27Il y a des gens qui souffrent
00:56:29Il y a des gens qui ont des difficultés
00:56:31Et il y a des gens qui sont désespérés en se disant
00:56:33Ce n'est pas demain que notre solution va arriver
00:56:35Oui mais justement
00:56:37On arrive à ce qu'on disait
00:56:39C'est qu'on a l'impression qu'on a
00:56:41Ces millions de français pour ne parler que de la France
00:56:43Mais c'est vrai pour ailleurs bien sûr
00:56:45On a l'impression peut-être, je me trompe
00:56:47Qu'on ne s'en occupe pas vraiment
00:56:49Oui on leur parle, ah oui le pouvoir d'achat
00:56:51Oui ceci, oui les prix d'électricité
00:56:53Oui prix du gaz
00:56:55Ce sont des slogans
00:56:57Parce qu'en réalité
00:56:59Je ne veux pas être méchant
00:57:01Mais il y a des fois
00:57:03On est quantité négligeable
00:57:05Pour beaucoup de ces gens décideurs
00:57:07En réalité, moi je regarde
00:57:09Comme un artiste sur la scène qui voit les spectateurs
00:57:11J'attends ce qui va se passer
00:57:13Avec les agriculteurs dans pas longtemps
00:57:15J'attends ce qui va se passer
00:57:17Comme l'événement qu'on ne souhaite pas pendant les Jeux Olympiques
00:57:19J'attends le ras-le-bol
00:57:21Des forces de police depuis des années
00:57:23Qui sont sur le pont en permanence
00:57:25Là récemment on va avoir
00:57:27Dans les jours qui viennent les résultats des élections
00:57:29Il y aura de la police, de la gendarmerie
00:57:31Peut-être quelques militaires
00:57:33Pour ne pas qu'il y ait des heurts
00:57:35Et des bagarres derrière
00:57:37Il y en aura un peu mais pas grand chose
00:57:39Mais ces gens sont à bout, sont épuisés
00:57:41Qu'est-ce qui va se passer quand ils vont faire l'arme au pied
00:57:43Comme ça ne s'est pas fait avant le Potemkin
00:57:45Parce qu'un jour ça va arriver
00:57:47On ne peut pas pousser les gens
00:57:49Je crois que c'est un décor de métier où il y a le plus de suicides
00:57:51Dans les forces de l'ordre
00:57:53Il faut avoir du respect
00:57:55De la considération pour les gens
00:57:57Il faut avoir du respect
00:57:59Parce que là il n'y a plus de respect
00:58:01On est quantité négligeable parce que consommateur
00:58:03Tout ce qui te fait en culturel
00:58:05En activité, en commerce
00:58:07C'est dans le sens de l'économie
00:58:09C'est-à-dire consommateur, consommateur, consommateur
00:58:13On va continuer
00:58:15Quand on écoute Daniel Guichard
00:58:17On n'est pas consommateur, on est consommacteur
00:58:19Et on va en parler tout de suite
00:58:21Allez-vous au 0826-300-300
00:58:23Vous nous appelez, vous posez toutes vos questions, vous intervenez dans l'émission
00:58:25C'est la dernière d'André Bercoff cette saison
00:58:27A tout de suite sur Sud Radio
00:58:49Bercoff dans tous ses états
00:58:51Je ne sais pas mon cher Daniel
00:58:53Si c'est dessiné au politique
00:58:55Mais j'ai trouvé que c'était très d'actualité
00:58:57Ne parle pas
00:58:59Ça fait trop mal
00:59:01C'est une chanson d'amour
00:59:03Mais en fait
00:59:05Elle est tout à fait de circonstance
00:59:07Par rapport à ce qu'on traverse en ce moment
00:59:09Il y a des moments, il y en a certains, des vrais serfs
00:59:11Qui agissent
00:59:13Qui fassent des grands signes
00:59:15Qui fassent en sorte que les gens aient envie de voter pour eux
00:59:17Et qui se taisent surtout
00:59:19Ah oui, mais ils ne font que parler
00:59:21Ils n'arrêtent pas, c'est ça
00:59:23Moi je suis fasciné, encore une fois, il ne s'agit pas
00:59:25Que ce soit gauche, droite, centre, haut et bas
00:59:27C'est important
00:59:29Mais ils n'arrêtent pas une minute
00:59:31Et c'est extraordinaire, mais ce qui est extraordinaire
00:59:33Quand même
00:59:35Daniel Guichard, c'est que
00:59:37Ils disent le contraire, mais sans aucune
00:59:39De ce qu'ils ont dit il n'y a même pas 15 jours
00:59:41C'est même pas il y a 3 mois
00:59:43Même 3 jours avant
00:59:45Même 3 jours avant
00:59:47Ce n'est pas gênant
00:59:49Je crois que les boîtes de com
00:59:51Les responsables de communication
00:59:53Sont très forts, très bons
00:59:55Ils leur font faire des conneries quelques fois
00:59:57Mais ils savent très bien qu'il ne faut pas en tenir
00:59:59Au compte, ce n'est pas grave
01:00:01On oublie, vous savez, il y a une anecdote
01:00:03Qui me revient de temps en temps
01:00:05J'étais allé en Chine
01:00:07J'avais chanté à Pékin et je rentrais
01:00:09Et on avait appris
01:00:11À ce moment là qu'il y avait un avion coréen
01:00:13Qui avait été abattu par la chasse soviétique
01:00:15Vous savez, qui était au-dessus
01:00:17Des îles Sakhalin
01:00:19Je crois que ça devait être Gromyko
01:00:21Qui était ministre
01:00:23Des affaires étrangères de l'Union soviétique
01:00:25Enfin à cette époque là
01:00:27Et les journalistes étaient venus vers lui
01:00:29Et s'étaient précipités en lui disant
01:00:31Monsieur le ministre, monsieur le ministre
01:00:33Qu'est-ce que vous pensez de ce qui vient d'arriver
01:00:35À cet avion coréen qui a été abattu
01:00:37Par la chasse soviétique
01:00:39Il a dit très très froidement, le monde oubliera
01:00:41C'est pareil, les gens qui font de la com'
01:00:43Pour les hommes politiques leur disent
01:00:45Ne vous inquiétez pas, dans 3 jours ils auront oublié
01:00:47Oui, donc pour y dire
01:00:49Exactement le contraire, ça n'a aucune
01:00:51Espèce d'importance
01:00:53Exactement
01:00:55Dites-moi, je voudrais qu'on parle quand même
01:00:57Qu'on n'oublie pas
01:00:59Qu'on n'oublie pas la chanson, qu'on n'oublie pas
01:01:01Tout cela
01:01:03Parce que c'est très très important
01:01:05Et puis je veux dire, je repensais
01:01:07On a passé des chansons de Béranger
01:01:09Il y a une chose quand même
01:01:11Je voudrais avoir votre avis
01:01:13Moi je suis très frappé par quelque chose
01:01:15On parle, vous savez
01:01:17Quels sont les deux plus grands chants révolutionnaires
01:01:19De France, c'est la marseillaise
01:01:21Et le chant des partisans
01:01:23Bon, en tout cas
01:01:25Pour des tas de raisons
01:01:27Ce sont les chansons, enfin les chants
01:01:29Les hymnes les plus belliqueux qui soient
01:01:31Marseillaise
01:01:33Marchons marchons qu'un sang impur abreuve nos sillons
01:01:35Et le chant des partisans qui est sublime
01:01:37Allez sortez
01:01:39Sortez de la mine
01:01:41Descendez des collines
01:01:43Camarades
01:01:45Sortez de la paille
01:01:47Sortez de la paille
01:01:49Les fusils, la mitraille
01:01:51Les grenades
01:01:53C'est normal, c'est normal ça
01:01:55Justement
01:01:57Mais c'est normal parce que ces chants
01:01:59Ont été faits et chantés
01:02:01Par des gens qui risquaient de se faire
01:02:03Tuer le lendemain
01:02:05On arrête de nous dire
01:02:07Notre pays est merveilleux, les vaches sont sympathiques
01:02:09Quand vous êtes carrément face
01:02:11A ce qui était le cas de la marseillaise
01:02:13Quand vous êtes face à des gens qui n'ont qu'une envie
01:02:15C'est vous mettre en morceaux
01:02:17Et le chant des partisans c'est le reflet de ce qui se passait à l'époque
01:02:19Vous n'avez pas envie de chanter
01:02:21Les bêtes pleurent, les petits oiseaux
01:02:23Vous allez peut-être mourir demain
01:02:25Donc que ça soit belliqueux et qu'on ait gardé ça
01:02:27Comme chant
01:02:29Qui sont les chants les plus populaires quand on a envie de parler
01:02:31De notre pays, bah ouais d'accord
01:02:33Le côté de la remise en question
01:02:35De l'agressivité
01:02:37Ou des mots de la marseillaise
01:02:39C'est de l'époque Giscard
01:02:41On a commencé déjà à réfléchir différemment
01:02:43C'est vrai, d'ailleurs changer de rythme
01:02:45Non mais ce qui est extraordinaire aujourd'hui
01:02:47C'est qu'on n'est pas, heureusement
01:02:49On n'est pas en guerre, on n'est pas sous l'occupation
01:02:51Mais quand même
01:02:53Faut pas l'oublier quand même, faut pas l'oublier que ça peut arriver demain
01:02:55Exactement
01:02:57Sauf qu'on est en plein dans
01:02:59Les petits oiseaux sont bien, tout va bien
01:03:01Les chansons qu'on entend comme les films qu'on voit
01:03:03En tout cas c'est mon avis
01:03:05Je trouve que ça
01:03:07La plupart du temps ça ne reflète
01:03:09Rien de ce qui se passe
01:03:11Sauf quand, voilà
01:03:13Et je parle pas du rap, c'est autre chose
01:03:15Mais justement à ce propos, est-ce que vous trouvez que là
01:03:17De ce point de vue
01:03:19Vous avez vu on a parlé d'un certain nombre de rap et tout
01:03:21Daniel Giscard, vous ça fait combien ?
01:03:2350 ans ?
01:03:25Ouais j'ai fait mon premier contrat d'artiste
01:03:27En 66
01:03:29En 66 ?
01:03:31Ouais ça fait presque 60 ans
01:03:33Est-ce que au fond, sans dire
01:03:35C'est mieux avant ou pas mieux avant, qu'est-ce qui a changé
01:03:37Pour vous, par rapport aux années que nous vivons
01:03:39Aujourd'hui, dans ce domaine ?
01:03:41Alors, la technique nous a
01:03:43Amené des choses fabuleuses
01:03:45Mais nous a rendu surveillés en permanence
01:03:47Sur ce qu'on peut dire, sur ce qu'on peut faire
01:03:49La technologie, c'est génial
01:03:51Parce qu'on peut faire un disque dans sa chambre
01:03:53Mais d'un autre côté
01:03:55On pouvait dire beaucoup, beaucoup
01:03:57De choses avant, tout n'était pas
01:03:59Judiciarisé, c'est-à-dire que
01:04:01Chaque fois qu'on faisait un pet de travers, on envoyait pas
01:04:03Des avocats, des procédures et du reste
01:04:05Et on est arrivé dans une espèce d'état
01:04:07D'esprit qui fait que
01:04:09Plus c'est uniforme
01:04:11Plus c'est mou, plus c'est
01:04:13Sans intérêt et mieux c'est
01:04:15Dès qu'on commence à parler un petit peu
01:04:17Ça devient différent
01:04:19Alors moi je préfère avant, pour ce qui était de la liberté
01:04:21Parce que c'était la vraie liberté de parole
01:04:23Aujourd'hui c'est une espèce de
01:04:25Et puis pour parler de la chanson
01:04:27Vous parliez tout à l'heure de la chanson
01:04:29De tout ce qu'il y avait sur scène
01:04:31Tout ce qu'on pouvait faire, mon fils Johan m'a dit
01:04:33Un truc tout à l'heure, il m'a dit
01:04:35Papa, les politiques sont tellement marrants
01:04:37Qu'il y a beaucoup plus d'humoristes que de chanteurs
01:04:39On n'a pas besoin de chercher loin
01:04:41Pour se marrer
01:04:43C'est vrai, on n'a plus besoin
01:04:45D'humoristes, ils sont là, ils sont parfaits
01:04:47Tous les jours dans l'émission
01:04:49J'utilise des perles magnifiques
01:04:51Vraiment des perles de culture
01:04:53Il faut traduire
01:04:55Il faut traduire ce qu'ils disent
01:04:57Il faut traduire parce que quelquefois
01:04:59Moi j'aimais bien, il y a une trentaine d'années
01:05:01Quand il y avait quelqu'un à la télévision
01:05:03Qui parlait, je disais
01:05:05Ça c'est RPR, ça c'est communiste, ça c'est CGT
01:05:07On savait que dans la
01:05:09Dynamique des mots
01:05:11On savait qui était qui
01:05:13Aujourd'hui, à part le côté ton
01:05:15Un peu agressif
01:05:17Qu'on a en colère parce qu'il y a des élections
01:05:19Mais en temps normal il y a une espèce de côté
01:05:21Très stupide et très uniforme
01:05:23On ne sait pas toujours qui parle
01:05:25Vous voulez dire, vous ne pouvez plus
01:05:27Dire celui-là appartient à telle partie
01:05:29Ou à telle formation, ou à telle idéologie
01:05:31On peut le dire
01:05:33Moi je m'amusais à essayer de deviner
01:05:35Parce qu'après il y avait le nom qui passait sous la personne
01:05:37Je me suis pas trompé
01:05:39Parce qu'il y avait une dialectique, parce qu'il y avait
01:05:41Une foi, parce qu'il y avait une envie
01:05:43De convaincre, aujourd'hui c'est un texte
01:05:45Bien préparé, bien répété
01:05:47Et quand quelqu'un sort des clous
01:05:49C'est carrément massacré
01:05:51Mais qu'est-ce qu'il fait pour revenir à la chanson par exemple
01:05:53Ou d'ailleurs c'est vrai, un certain journaliste
01:05:55On pense, on a tous connu
01:05:57Arakiri, l'époque d'Arakiri
01:05:59Le premier film de Charlie Hebdo
01:06:01Enfin de l'époque
01:06:03Et c'était, il y avait un vraiment
01:06:05Et qu'est-ce qui a fait, alors justement
01:06:07Il n'y a pas que la technologie, qu'est-ce qui a fait
01:06:09Que la liberté d'expression s'est réduite
01:06:11Comme une tête de givaro
01:06:13Daniel Guichard, il y a eu quand même une réduction
01:06:15Mais c'est parce que
01:06:17En tant qu'artiste
01:06:19Je me suis rendu compte qu'au jour d'aujourd'hui
01:06:21On ne peut pas dire grand chose
01:06:23Parce qu'on dit des conneries
01:06:25Aujourd'hui on dit une chose qui est
01:06:27L'avis qu'on a sur un événement, un homme politique
01:06:29Et puis, bon on l'a oublié
01:06:31Aujourd'hui si vous dites un mot de travers
01:06:33Immédiatement vous allez avoir des réactions
01:06:35D'insultes, de menaces
01:06:37Sur les réseaux, vous risquez d'avoir des avocats
01:06:39Très vite, et selon les cas de figure
01:06:41Vous risquez même d'avoir la police
01:06:43Qui est déléguée de la barre ou de l'Elysée
01:06:45Ou d'un ministère
01:06:47On croit qu'on est libre
01:06:49Mais on est dans une forme de petite
01:06:51Dictature soft de certains
01:06:53Beaux esprits
01:06:55Et ce n'est pas les bottes dans la rue
01:06:57Mais c'est carrément, fais attention à ce que tu dis
01:06:59Fais attention à ce que tu fais
01:07:01Et si tu veux être tranquille, tais-toi
01:07:03Ne parle pas, ne parle pas
01:07:05Vous voulez dire que ce n'est plus le gravier
01:07:07De Hitler et Pol Pot, mais c'est la vaseline
01:07:09De tous les liens
01:07:11J'aime beaucoup le terme de vaseline, ça glisse mieux
01:07:13Effectivement, ce n'est pas Pol Pot
01:07:15Ce n'est pas Staline, ce n'est pas Adolphe
01:07:17Mais c'est beaucoup plus insidieux
01:07:19Il ne faut pas croire que ça vient juste d'arriver
01:07:21Ça fait des décennies que ces choses-là ont été en place
01:07:23Quand on regarde
01:07:25Par exemple
01:07:27Historiquement, il y a des
01:07:29Personnages de la haute politique américaine
01:07:31Dont les papas étaient banquiers
01:07:33Et finançaient des usines en Allemagne
01:07:35Pendant la guerre, ça ne les a pas gênés
01:07:37Il y a eu tout un tas de choses
01:07:39Qui se sont passées pendant des décennies
01:07:41C'est-à-dire que les grandes finances du monde
01:07:43Parce que les affaires sont les affaires
01:07:45Ça n'a pas traumatisé plus que ça les populations
01:07:47C'est-à-dire que quand il y avait
01:07:49De l'argent américain
01:07:51Qui participait au financement d'usines allemandes
01:07:53Qui tuaient des soldes américains
01:07:55Ça n'a pas vraiment fait sursauter
01:07:57Les américains, parce qu'ils ont élu
01:07:59Certains de ces hommes politiques
01:08:01Enfin les enfants de ces hommes politiques
01:08:03C'est vrai, à la différence d'Alain Guijac
01:08:05À l'époque, ils ne le savaient pas
01:08:07Les peuples, aujourd'hui, ils savent
01:08:09Je suis d'accord
01:08:11L'avantage aujourd'hui des réseaux sociaux
01:08:13C'est que quand il y a quelque chose
01:08:15Qui nous cracasse, je cherche à savoir
01:08:17Alors je regarde
01:08:19Parce que les médias de tous bords existent
01:08:21On peut parler, il y avait Libre Noir tout à l'heure
01:08:23On peut parler de TVL
01:08:25Mais on peut parler du média qui existe
01:08:27Vous cherchez
01:08:29Une hypothèse
01:08:31Une explication, vous la trouvez
01:08:33Elle ne vous plaira pas, mais elle existe
01:08:35Elle existe absolument, je crois que nous avons des auditeurs
01:08:37Oui, c'est Jean-Marc qui nous appelle
01:08:39Depuis Narbonne, bonjour Jean-Marc
01:08:41Oui, bonjour Jean-Marc
01:08:43Bonjour André, bonjour Daniel
01:08:45Alors déjà André, je voudrais vous remercier
01:08:47Pour toute la saison
01:08:49Que vous nous avez fait vivre
01:08:51Un grand merci
01:08:53Passez d'excellentes vacances
01:08:55Revenez en grande forme en septembre
01:08:57Merci à vous et à toute votre équipe
01:08:59Je vous remercie aussi Daniel
01:09:01Vous êtes une des rares personnes
01:09:03Qui avait
01:09:05Une liberté de penser
01:09:07Qui osait dire ce que vous pensez
01:09:09Et comme vous pensez différemment
01:09:11Ce n'est pas donné à tout le monde
01:09:13Michel Audière disait
01:09:15Ce n'est pas parce qu'on n'a rien à dire qu'il faut fermer sa gueule
01:09:17Vous André et vous Daniel
01:09:19Ainsi qu'on a beaucoup de choses à dire
01:09:21Donc il faut continuer à parler
01:09:23Mais je crois, Jean-Marc
01:09:25Je vous interromps une seconde, excusez-moi
01:09:27Mais je crois que lorsqu'on n'a rien à dire
01:09:29C'est là qu'il faut vraiment la fermer
01:09:31Et en plus
01:09:33J'ai payé cher pour avoir le droit d'être comme je suis
01:09:35Si vous voulez
01:09:37Aujourd'hui
01:09:39Les heures de cours, je les ai payées avec mes sous
01:09:41Les emmerdes, c'est moi qui les ai eues
01:09:43Et quand je la ramène
01:09:45Quand je l'ouvre, c'est que vraiment j'ai envie de la ramener
01:09:47Et moi Daniel
01:09:49Je suis un peu comme vous
01:09:51Je vous soupçonne d'habiter du côté de Béziers
01:09:53Et moi je pense habiter à Portland
01:09:55C'est juste
01:09:57J'habite à Sauvion
01:09:59A côté de Béziers
01:10:01Et moi je pense habiter à Portland
01:10:03Nouvel, on est pas très loin
01:10:05J'aurai grand plaisir
01:10:07Parce que nous défendons les mêmes causes depuis quelques années
01:10:09Donc j'aurai grand plaisir à vous voir
01:10:11Daniel, Sud Radio a mon numéro de téléphone
01:10:13Et je viendrai avec vous
01:10:15On transmettra
01:10:17Vous transmettez, en tout cas je vous remercie
01:10:19Daniel, je vous remercie André
01:10:21Passez de bonnes vacances
01:10:23Merci à vous
01:10:25Vous allez me manquer
01:10:27Vous allez nous manquer
01:10:29C'est très gentil, merci
01:10:31Merci, on vous embrasse aussi
01:10:33Jean-Marc, on vous embrasse aussi
01:10:35Daniel
01:10:37On va marquer une petite pause
01:10:39On va peut-être de musique avec Daniel Richard
01:10:41De chanson française
01:10:43On va parler d'actualité évidemment
01:10:450826-300-300
01:10:47Vous continuez à nous appeler, nous sommes ensemble jusqu'à 14h
01:10:49C'est la dernière de la saison d'André Bercoff
01:10:51Appelez-nous, venez le remercier
01:10:53Comme l'a fait Jean-Marc
01:10:55A tout de suite sur Sud Radio
01:10:57Sud Radio Bercoff dans tous ses états
01:10:59Appelez maintenant pour réagir
01:11:010826-300-300
01:11:05Ici Sud Radio
01:11:09Les français parlent au français
01:11:13Je n'aime pas la blanquette de veau
01:11:15Je n'aime pas la blanquette de veau
01:11:19Sud Radio Bercoff dans tous ses états
01:11:21Daniel Richard, je sais que c'est pas du tout écrit pour ça
01:11:23Pas du tout
01:11:25Mais quand même
01:11:27Le type qui va à les urnes et qui voit les résultats
01:11:29Lundi matin
01:11:31Il ne faut pas pleurer comme ça
01:11:33Ca ira
01:11:37C'est formidable
01:11:39C'est ça le pouvoir aussi formidable
01:11:41De la chanson
01:11:43Quand elle est réussie
01:11:45Elle parle
01:11:47C'est tellement important
01:11:49Au fond
01:11:51Quand je vous écoute
01:11:53Je pense à cette phrase
01:11:55Du poète René Char
01:11:57Qui disait
01:11:59La lucidité est la blessure la plus proche du soleil
01:12:01C'est peut-être ça qui est important
01:12:03La lucidité
01:12:05Qu'on garde la lucidité
01:12:07Mais c'est dur
01:12:09C'est quand même plus facile de se faire embarquer
01:12:11Par des illusions, par des beaux discours
01:12:13Mais la lucidité, le réalisme
01:12:15Par rapport à ce qui se passe
01:12:17Parce que la vie est une chose qu'il faut passer
01:12:19Ou alors il faut carrément se transformer en grenouille
01:12:21Mais là pour l'instant
01:12:23C'est assez difficile
01:12:25Je me permets juste une petite réflexion
01:12:27Parce que pendant la pub je parlais avec Joël mon fils
01:12:29Et il me disait
01:12:31Papa, le côté moderne des choses
01:12:33C'est formidable, grâce au réseau
01:12:35On est tous dans une bulle
01:12:37C'est à dire qu'on croit être libre
01:12:39On croit discuter
01:12:41Mais on ne parle qu'entre nous
01:12:43C'est des bulles, il faut aller voir ce que les autres racontent
01:12:45Avant au café, il y avait de la discussion
01:12:47Tout le monde n'était pas d'accord
01:12:49Il y avait toutes sortes de gens qui n'étaient pas d'accord
01:12:51Là maintenant sur les réseaux, on est beaucoup
01:12:53Entre nous, c'est une bulle
01:12:55Ce sont des bulles contrôlées
01:12:57Oui, à cause d'algorithmes, mais je ne suis pas tout à fait d'accord
01:12:59Avec Joël là-dessus, parce que
01:13:01Je crois justement, enfin moi
01:13:03Vraiment je suis beaucoup sur les réseaux
01:13:05Et je crois que le réseau, attention, il ne faut pas l'utiliser
01:13:07Uniquement comme café du commerce
01:13:09On envoie à des chroniques
01:13:11On envoie à des études
01:13:13On envoie à des enquêtes dont la presse
01:13:15Ne parle jamais, je peux vous dire
01:13:17Les médias officiels ne parlent jamais
01:13:19Et c'est très important justement
01:13:21Parce que l'alternative de ce point de vue
01:13:23A créé un véritable bouleversement
01:13:25Moi je veux dire, il y a des choses
01:13:27Je peux vous dire en tant que journaliste
01:13:29Que je vais pêcher dans les réseaux
01:13:31Parce que je ne les ai vus nulle part
01:13:33Et après, je vois que c'est totalement
01:13:35Non seulement vrai, après il faut vérifier
01:13:37Mais pour revenir, on est d'accord
01:13:39Là-dessus
01:13:41C'est la langue des hommes, André
01:13:43C'est comme la langue des hommes, c'est le meilleur et le pire
01:13:45On y trouve tout le formidable
01:13:47Et on y trouve toute la médiocrité
01:13:49Mais mon cher Daniel, qu'est-ce que c'est que la vie
01:13:51Sinon l'indissociabilité
01:13:53De la mer des étoiles ?
01:13:57Belle définition !
01:13:59C'est absolument
01:14:01Consubstantiel, mais je voudrais dire
01:14:03Moi d'abord que
01:14:05Vraiment je voudrais
01:14:07Remercier Daniel Guichard parce que
01:14:09Non seulement il chante vrai
01:14:11Mais ça on le sait depuis 60 ans
01:14:13Il parle vrai
01:14:15Et franchement ça fait un plaisir fou
01:14:17Daniel, vous allez chanter quelque part ?
01:14:19Qu'est-ce qui se passe pour vous ?
01:14:21Là, je suis en train
01:14:23De faire le chanteur
01:14:25Qui écrit des chansons
01:14:27À part Barbevieux
01:14:29Le 31, c'est le 31 octobre
01:14:3131 août, oh excuse-moi
01:14:33Je l'ai fait
01:14:35C'est un samedi à 18h
01:14:37C'est la seule chose que je faisais pendant l'été
01:14:39Parce qu'il faut écrire des chansons, il faut préparer le futur
01:14:41Vous serez où le 31 août ?
01:14:43À Barbevieux
01:14:45À la première exposition de Barbevieux
01:14:47Que j'ai déjà faite deux fois en 25 ans
01:14:49Formidable, c'est le grand livre de Jacques Chardon
01:14:51Le bonheur à Barbevieux
01:14:53Très très très bien, voilà
01:14:55Je vais vous dire une chose, nous y serons
01:14:5731 août, je serai rentré
01:14:59On a une auditrice Andrée qui veut parler à Daniel
01:15:01Patricia qui nous appelle depuis Argenton-sur-Creuse
01:15:03Dans l'Indre, bonjour Patricia
01:15:05Bonjour Patricia
01:15:07Merci d'avoir sélectionné mon appel
01:15:09J'ai appelé X fois, X fois, X fois
01:15:11Depuis 4 ans que je connais la radio
01:15:13Alors merci André Bercoff aussi
01:15:15Merci à Daniel Guichard
01:15:17Pour son parler vrai
01:15:19Comme vous avez dit tout à l'heure
01:15:21Et là c'est quand même assez rare
01:15:23Et je reviendrai
01:15:25Ce que vous avez souligné André Bercoff
01:15:27C'est que grâce au réseau
01:15:29Quand même on a des infos autres
01:15:31Moi depuis 4 ans
01:15:33J'écoute Sud Radio
01:15:35Et d'autres radios
01:15:37Et d'autres radios
01:15:39Je n'écoute plus du tout la télé
01:15:41Oui, d'accord
01:15:43Ça ne nous sert à rien
01:15:45D'accord, et oui
01:15:47C'est bien en tout cas Patricia
01:15:49Écoutez-nous, écoutez les alternatives
01:15:51Et surtout creusez, creusez, creusez
01:15:53Il faut creuser
01:15:55Merci pour vous deux
01:15:57Merci beaucoup
01:15:59Merci beaucoup
01:16:01Daniel Guichard, merci
01:16:03Vraiment vous...
01:16:05Et à très très bientôt en tout cas
01:16:07A bientôt, bonnes vacances à vous
01:16:09Et bonnes vacances à vos auditeurs
01:16:11Merci à vous aussi
01:16:13André, vous vouliez ajouter quelque chose pour cette scène de saison ?
01:16:15Oui, je voudrais simplement dire
01:16:17D'abord vraiment on a eu une saison
01:16:19Je crois très riche
01:16:21Avec Esteban Rania
01:16:23Avec Thibaut Sadler
01:16:25Avec Manu
01:16:27Qui nous a apporté vos voix
01:16:29Et d'abord je voudrais vraiment
01:16:31Trois choses, d'abord vous remercier
01:16:33Pour tous vos encouragements
01:16:35Vous remercier de tout ce que vous nous dites
01:16:37De ce que vous nous communiquez aussi bien sur les réseaux
01:16:39D'ailleurs sur mon fil Twitter
01:16:41Que ailleurs, que sur le fil de Sud Radio
01:16:43Que sur le fait que vous nous suiviez sur Youtube
01:16:45Et partout
01:16:47Et vraiment on a vu les chiffres
01:16:49Et les chiffres sont
01:16:51Je sais pas, je vous remercie en tout cas
01:16:53Vraiment, et pour Sud, et pour l'émission
01:16:55La manière dont vous nous suivez
01:16:57Le temps que vous nous suivez
01:16:59La fidélité dont vous faites montre
01:17:01C'est extrêmement
01:17:03Voilà, émouvant, je ne saurais trop vous remercier
01:17:05Et je voudrais aussi
01:17:07Vous savez, on a tous, c'est normal
01:17:09Dans les médias, des pressions
01:17:11Des pressions diverses et variées
01:17:13On nous rappelle à l'ordre
01:17:15Telle ou telle institution
01:17:17Par exemple sur le climat
01:17:19Ou sur le Covid, etc
01:17:21Mais je rappelle que nous, nous avons question
01:17:23A tout, nous n'avons pas
01:17:25Si vous voulez, dans ces domaines là
01:17:27Je rappelle que la science
01:17:29La science n'est pas une vérité révélée
01:17:31La science n'est pas une religion
01:17:33Que telle ou telle institution ne peut pas
01:17:35Prétendre jamais au monopole
01:17:37De la vérité
01:17:39Que ce soit le GIEC ou autre
01:17:41Il n'y a pas de vérité révélée
01:17:43En science, il n'y a pas
01:17:45De médecins qui sont les bons médecins
01:17:47Et d'autres les mauvais médecins
01:17:49Il n'y a pas que les médecins de plateau
01:17:51Et les autres qui sont vilipendés
01:17:53Il n'y a pas des gens qui doivent être
01:17:55Condamnés à l'invisibilité
01:17:57C'est ça le plus grave
01:17:59Il y a des gens formidables, des savants
01:18:01Des gens du CNRS et tout ça
01:18:03Que pendant des mois et des années
01:18:05On a invisibilisé
01:18:07On a frappé du sceau de l'infamie
01:18:09On a frappé effectivement de l'opprobre
01:18:11Non, non, non ! Et qui leur disait ça ?
01:18:13Des gens qui n'expliquent rien, des philosophes
01:18:15Des faux ou des vrais philosophes
01:18:17Des gens qui ne connaissent rien
01:18:19Au domaine dont on parlait
01:18:21Et qui donnaient
01:18:23Leur avis, tel est bien, tel est mauvais
01:18:25Tel est bon, tel est mauvais
01:18:27Et nous avons été effectivement
01:18:29On a essayé de faire taire
01:18:31Un certain nombre de gens
01:18:33Que ce soit des pharmaciens
01:18:35Ou des médecins, ou des soignants
01:18:37Ou autres, qu'on a suspendus
01:18:39Et autres, et nous je vais vous dire
01:18:41On est là pour
01:18:43Non pas dire la vérité justement
01:18:45On ne va pas jouer comme les autres
01:18:47Pour poser des questions
01:18:49Pour enquêter
01:18:51Pour savoir ce qui se passe
01:18:53On ne va pas dire, ah oui tel est dans le camp du bien
01:18:55Tel est dans le camp du mal
01:18:57Cette espèce de pensée binaire
01:18:59Qui règne trop
01:19:01Et dans trop d'endroits
01:19:03Et dans trop d'institutions
01:19:05Qui devraient être attachées à la liberté d'expression
01:19:07Et non pas à l'étouffement
01:19:09Non pas à faire les étouffoirs
01:19:11C'est ça, nous, notre mission
01:19:13Et moi si je suis là, c'est pour ça
01:19:15Sinon je ne vois pas à quoi on sert
01:19:17Voilà, et n'oubliez jamais
01:19:19Que la liberté
01:19:21S'use, que sinon on ne s'en sert pas
01:19:23C'est valable pour vous, comme pour nous
01:19:25Et très très très
01:19:27Bonnes vacances, et évidemment
01:19:29J'espère, à bientôt
01:19:31Et bonnes vacances à vous André, merci au nom de toute l'équipe
01:19:33De nous avoir fait vivre une saison
01:19:35Riche en intensité, en émotion
01:19:37Et merci à tous les invités d'être venus
01:19:39Tous les auditeurs de nous avoir appelés
01:19:41Surtout 0826-300-300
01:19:43Vous continuez à nous appeler, Berkhoff dans tous ses états
01:19:45Ca continue dès demain
01:19:47Avec Philippe David entre midi et 13h
01:19:49Puis la semaine prochaine, André Berkhoff
01:19:51Vous serez avec Céline Alonso demain pour La Culture
01:19:53Absolument
01:19:55Et ne ratez pas l'émission de demain
01:19:5713h-14h, La Culture dans tous ses états
01:19:59C'est des révélations
01:20:01Incroyables sur la gestion
01:20:03Des Jeux Olympiques, incroyables
01:20:05Donc 13h-14h au côté
01:20:07De Céline Alonso et demain Philippe David
01:20:09Sera aux commandes de midi à 13h
01:20:11A demain sur Sud Radio, tout de suite, c'est Brigitte Lay