Eliott Mamane était ce vendredi 5 juillet dans 180 minutes info week-end sur CNEWS. Il a expliqué que, contrairement à ce que veut laisser croire Gérald Darmanin, les forces de l’ordre sont conscientes que les risques de débordements sont plus importants du côté de l’extrême gauche que de l’extrême droite : «Les craintes de débordements viennent plus de groupes d’ultragauche».
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00:00Il faut remarquer en tout cas que bien que Gérald Darmanin ait cherché dans son interview
00:03à adresser une forme d'égalité entre la menace représentée par les groupes d'ultra-droite
00:07et la menace représentée par les groupes d'ultra-gauche,
00:09les services de police, eux, échappent pour l'essentiel à ces formes de posture morale
00:13puisqu'il est assez évident qu'aujourd'hui, les plus grandes craintes
00:17sont celles qui pourraient constituer les réactions à la suite d'une victoire
00:22de ce que l'on qualifie d'extrême-droite, c'est-à-dire que les craintes de débordement
00:26viennent à l'heure actuelle plutôt de groupes d'ultra-gauche que de groupes d'ultra-droite,
00:30alors même naturellement que dans une partie de la classe politico-médiatique,
00:34il nous est expliqué que les risques de violence physique,
00:37qui en effet constituent véritablement l'extrême-droite au sens historique et idéologique,
00:42viennent plutôt de soutien du Rassemblement National.
00:45Vraisemblablement, on craint davantage la réaction de la rue en cas de victoire
00:50du Rassemblement National que la réaction de la rue en cas de victoire du nouveau Front populaire.
00:54Manifestement, il y a donc une violence un petit peu moins symétrique
00:58d'un côté et de l'autre de l'échec et politique que c'est le contemple parfois à nous présenter.