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00:00La production céréalière française 2011 est en légère baisse par rapport à la campagne 2010.
00:14Quelles sont les conséquences sur le marché à l'export de cette production ?
00:19Alors naturellement, l'Europe ayant une production en baisse, notamment la France,
00:24nos exports sur les pays tiers sont en baisse, notamment sur quelques destinations comme l'Egypte,
00:32où on avait pas mal performé l'année dernière.
00:35Mais je dirais que ce n'est pas grave, parce que le bilan français de blé n'a pas besoin cette année de se déboucher,
00:43il ne pourrait pas l'honorer, parce que nous n'aurions pas assez de marchandises.
00:49Et donc nous ne pouvons pas permettre d'ajouter des affaires sur ces destinations-là,
00:55qui sont aujourd'hui fortement alimentées par l'Ukraine, la Russie.
00:59Ce qui pourrait se passer effectivement, c'est s'il y avait des problèmes de production en Ukraine, Russie,
01:06ce qui aujourd'hui, certains opérateurs se posent la question, notamment en Ukraine,
01:11on pourrait peut-être voir un ralentissement volontaire de ces pays-là à l'export.
01:18Ce qui pourrait peut-être donner un souffle à l'export européen.
01:24Mais comme je le disais à l'instant, aujourd'hui, le marché n'en a pas besoin pour équilibrer son bilan.
01:30Donc nous ne risquons pas de perdre des parts de marché que nous avions pu acquérir en 2010 ?
01:36Alors, ça va diminuer.
01:39Ça peut être fâcheux, dans le sens où le marché export, notamment avec nos clients traditionnels,
01:45n'est pas un marché d'opportunistes.
01:48Et nous avons besoin de les alimenter en permanence pour construire une relation solide.
01:54C'est ce que nous nous efforçons à faire avec le Maghreb, Tunisie, Algérie, Maroc.
02:01La France est un partenaire historique, elle l'est encore cette année.
02:05Après, effectivement, sur l'Egypte, notre disponible exportable ne nous permet pas de développer cette relation cette année.
02:15Sous-titrage Société Radio-Canada