Die Hard 4 & 5 - Mon analyse

  • il y a 2 mois
Die Hard 4 & 5 - Mon analyse

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Transcript
00:00Alors, je vais pas vous mentir, Die Hard 4.0 est un des plaisirs régressifs que j'aime revoir de temps en temps.
00:06Évidemment, on est loin de la maestria de John McTiernan,
00:08mais Len Weasman, qui a également réalisé Underworld, que j'aime bien aussi,
00:12s'en sort pas trop mal pour ce qui est d'assurer le spectacle.
00:15C'est d'ailleurs rigolo de se dire que c'est Bruce Willis lui-même qui a poussé pour avoir Weasman à la réalisation,
00:19car il avait adoré les deux premières Underworld, les citant comme des projets singuliers et maîtrisés de bout en bout.
00:25Le projet d'un quatrième Die Hard ne date pas d'hier,
00:27un scénario circulé depuis la fin des années 90,
00:30et McClane devait à la base se retrouver dans la jungle amazonienne à combattre les méchants.
00:33Heureusement, l'histoire sera repensée pour en faire une attaque de cyber-terroristes sur le sol américain,
00:38que le vieux McClane, qui comprend rien à toute cette technologie,
00:41va devoir stopper à l'aide de bonne droite dans la face,
00:43et de son nerd sidekick interprété par Justin Long.
00:46Timothy Oliphant comprend un antagoniste à mille lieues de la classe d'Alan Rickman et Jeremy Irons.
00:51Mais fera quand même le taf grâce à des gros bras efficaces,
00:54Maggie Q et l'acteur cascadeur français Cyril Raffaeli,
00:57qui aura d'ailleurs droit à un cascadeur durant le film,
00:59alors qu'il est lui-même cascadeur,
01:01emploi fictif un peu.
01:02« T'es un vrai hamster ! »
01:04Tout ce beau monde gravite autour d'une histoire plutôt intéressante et bien amenée,
01:07qui n'a pas l'ambition de raconter plus que ce que l'on peut voir à l'écran,
01:10et qui du coup relègue ce quatrième opus de la saga Die Hard au rang d'actionneur efficace mais sans plus.
01:15On a quand même le droit à de belles scènes d'action et des courses-poursuites très généreuses.
01:18Tout est fait main avec de vrais effets pyrotechniques.
01:21Il y a vraiment une bagnole qui s'encastre dans un hélicoptère.
01:23Et le film offre du spectacle, ça on peut pas lui enlever.
01:26Il arrive à une époque où 24hchrono cartonne.
01:29Il se calque donc sur l'esthétique et le rythme de la série,
01:31des plans très vifs,
01:32la photo saturée,
01:33mais conserve un aspect old-school qui transparaît du personnage de McClane,
01:37notamment à travers ses punchlines toujours aussi efficaces.
01:40« Vous venez de flinguer un hélicoptère avec une voiture ? »
01:42« J'avais plus de balles. »
01:43Die Hard évolue avec son temps,
01:45parvient encore à se renouveler,
01:46et ce quatrième opus a clairement sa place dans la saga.
01:49Contrairement au cinquième et dernier opus,
01:51qui, soyons honnêtes, n'aurait jamais dû voir le jour.
01:54On passe des côtes américaines à Tchernobyl.
01:56Le film voyage dans le temps,
01:57puisqu'il ressemble à une vieille propagande de prorigane des années 80,
02:00avec les américains contre les russes,
02:02des twists totalement prévisibles,
02:04et une intrigue bas du front.
02:05Le fils McClane n'a aucun charisme.
02:07L'action est absolument illisible,
02:09la photo saturée à mort c'est moche au possible,
02:12même le ratio d'images n'a pas de sens.
02:13Et les punchlines de McClane ne sauvent même pas les meubles,
02:16puisqu'elles n'ont aucun impact,
02:18voire même sont forcées par moment.
02:19Le yippee-ki-yay est tellement peu naturel que j'étais assez gêné, je vous l'avoue.
02:27La seule chose positive,
02:28c'est cette sorte de continuité dans la relation familiale de McClane.
02:31Où dans chaque film, il a toujours été rejeté par sa famille,
02:34et là on assiste à une sorte de rédemption,
02:36puisque le plan final montre un père et ses enfants,
02:38enfin sur la même longueur d'onde.
02:40Sinon à part ça, ben je laisse John résumer le film pour moi.
02:42C'est nul !