• il y a 4 mois
Une journée en enfer "Die Hard 3" - Mon analyse

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Transcription
00:00Die Hard with Vengeance, ou Une Journée en Enfer, est le premier film de la saga Die
00:05Hard basé sur un script original.
00:06Après avoir laissé la place à Rainer Lin pour le second opus, John McTiernan reprend
00:11les rênes et décide de détruire toutes les fondations qu'il a brillamment mis en
00:14place avec le premier film pour reconstruire sur les gravats du Nakatomi Plaza une base
00:19ultra solide et à l'opposé de ce qu'est le cinéma d'action depuis, bah, le premier
00:23Die Hard.
00:24La recette ayant tellement été aspirée jusqu'à ce qu'il n'en reste plus une
00:27goutte, McTiernan ne se voyait pas repartir sur un énième huis clos.
00:30Il va donc une nouvelle fois s'approprier le genre et le remodeler à sa guise.
00:33Dans le premier opus, la tension est étouffante, le piège est bel et bien de cristal.
00:49Dans celui-ci, la nuit froide de Los Angeles laisse place à la chaleur étouffante de
00:53New York.
00:54Le cinéma s'allonge à l'immensité de l'île de Manhattan, à l'air libre.
00:57On laisse 20 minutes au premier film pour poser ses enjeux et ses personnages avant
01:01d'enfin entrer dans l'action.
01:02John McClane subit les événements, n'a simplement pas de chance.
01:05Le 3 lui provoque l'action dans les premières secondes et développe son intrigue à partir
01:09de là.
01:10John n'est plus là par hasard, il est la cause principale de tous ces rebondissements.
01:13La mise en scène, elle, se veut bien plus dynamique.
01:37Elle épouse le gigantesque décor qu'est la ville de New York et opère un rythme effréné
01:41qui offre au récit une fluidité démente.
01:43La caméra est bien plus brouillonne que dans le premier film.
01:45Mais ça n'est pas péjoratif, rarement à cette époque, on aura vu une caméra suivre
01:49le protagoniste d'aussi près, comme l'impression que c'est un reporter de guerre qui l'attient.
01:53Avec ce style très réaliste, McTiernan continue de marquer de son influence toute une industrie
01:57puisqu'avec Une journée en enfer, nous assistons aux prémices de ce que sera le
02:00cinéma d'action des années 2000.
02:11McTiernan compose des plans d'une très grande pertinence, continue à brillamment
02:26guider le spectateur dans l'espace sans que jamais celui-ci ne s'y perde, ce qui
02:29n'a pas dû être chose aisée avec une ville aussi gigantesque et complexe que New
02:33York.
02:34Un vrai tour de force.
02:35Et même dans les lieux clos, la compréhension est totale, prenons la scène de l'ascenseur
02:38comme exemple.
02:39Dans cette scène, John se retrouve enfermé avec des ennemis, déguisés en représentant
02:42de la loi.
02:43Il ne se doute de rien, jusqu'à ce qu'il aperceve dans le reflet de l'ascenseur,
02:47la plaque de son équipier, qu'il reconnaît car au début du film, il explique que c'est
02:50son numéro de plaque qu'il joue tout le temps comme numéro loto.
02:53A ce moment-là, n'importe quel film d'aujourd'hui aurait introduit un flashback, mais pas ici.
02:58McTiernan respecte l'intelligence de son spectateur.
03:00A partir de là, la tension monte avec une succession de gros plans, mais McClane désamorce
03:04cette tension en partant dans une tirade qui n'appartient qu'à lui, qui va permettre
03:08au spectateur de se remémorer cette histoire de loto au début du film, et qui va permettre
03:11au personnage de retourner la situation à son avantage.
03:14L'action débute, John tue les deux gardes à sa droite, bloque le troisième, et met
03:18en joue le faux flic, puis les tue à tour de rôle, le tout en moins de 20 secondes.
03:23Personnellement, ça me rappelle quelque chose.
03:24Parce que oui, McClane c'est le cow-boy des temps modernes, le bad boy au grand cœur,
03:35le looser magnifique, plus intelligent que son ennemi.
03:37Ce film est une de mes premières expériences avec le cinéma, je me souviens voir mon père
03:52convaincre un gamin de 12 ans de regarder le film avec lui, et je me souviens surtout
03:56avoir été complètement galvanisé par cette histoire.
03:58Parce que oui, le scénario est brillant.
04:00Utiliser le principe du jeu Jacques a dit pour développer l'intrigue, qui s'avérera
04:03finalement n'être qu'une diversion, c'est totalement cool.
04:06Ça amène des péripéties toujours de plus en plus audacieuses, même si on peut aisément
04:09affirmer que la fin est ratée, bien trop conventionnelle après une intrigue aussi
04:13bien menée.
04:14Il existe une fin alternative, où Gruber survit, et John le retrouve en Allemagne pour
04:18le tuer.
04:19Je trouve que ça n'est pas non plus une fin pertinente, et je pense que de toute façon,
04:22il était quasi impossible de terminer un film qui a su monter la barre bien trop haute
04:26dès le début.
04:27Bruce Willis quant à lui confirme qu'il tient là le rôle de sa vie, on le confond
04:30avec son personnage, et il n'en demeure pas moins bien entouré puisqu'il retrouvera
04:33son compère de Pulp Fiction Samuel Jackson, ainsi que le génialissime Jeremy Irons qui
04:38n'a pas à rougir devant son frère fictionnel Alan Rickman.
04:41Le succès du film sera bien sûr phénoménal, se hissant au top du box-office mondial de
04:45l'année 1995.
04:46Pourtant, ça ne sera pas le seul projet ambitieux de l'acteur cette année là.