À la une de cette édition, la lettre du président Macron adressée aux Français. Après avoir éparpillé la représentation parlementaire, le président fait la leçon.
Une page méditerranéenne : il ne sera pas question de vacances mais du drame de l’immigration.
Europe ensuite avec les Allemands de l’AfD qui font de la résistance en tentant de former un groupe au Parlement européen.
Et enfin, des nouvelles de Joe Biden qui perd les pédales et ce sont ses soutiens qui le disent désormais.
Une page méditerranéenne : il ne sera pas question de vacances mais du drame de l’immigration.
Europe ensuite avec les Allemands de l’AfD qui font de la résistance en tentant de former un groupe au Parlement européen.
Et enfin, des nouvelles de Joe Biden qui perd les pédales et ce sont ses soutiens qui le disent désormais.
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00:00Combien de temps va-t-on encore accepter ?
00:02Combien de temps encore va-t-on accepter
00:05que la caste médiatique au pouvoir façonne les élections, les opinions ?
00:09Laissons aux politiques la critique des désistements,
00:11des impréparations, de la démocratie confisquée
00:14ou le procès en non-représentativité de l'Assemblée.
00:18La première grande conclusion de l'épisode électoral passé
00:21est que la caste médiatique a œuvré pour instrumentaliser le vote des Français.
00:27De toutes ses forces et par tous les moyens,
00:30le parti des médias, quelques exceptions notables,
00:33a fait le boulot pour sauver le système en place.
00:36L'évidence est donc sous nos yeux.
00:37Le préalable à tout changement en profondeur de ces méthodes totalitaires
00:41est le renforcement de la presse libre et indépendante,
00:45la presse alternative dont TV Liberté, TVL et le vaisseau Amiral.
00:50TVL parle déjà à des millions de Français en France.
00:53Il faut dorénavant que TVL soit entendu par des dizaines de millions de Français.
00:58TVL n'aura jamais l'argent de l'État, des banques ou des puissants.
01:02Il faut donc que TVL puisse sa force auprès des téléspectateurs
01:07devenus donateurs et membres d'une communauté solide,
01:10soudée, combative, les amis de TV Liberté.
01:14TVL doit donc franchir dans les mois et les années à venir
01:16des étapes nouvelles pour que tout change enfin.
01:20Faire le parti des médias n'est pas un vain mot ou un souhait illusoire.
01:23Nous avons la possibilité de réduire son action néfaste et nuisible
01:28à une seule condition, votre soutien.
01:30Ce soutien n'est pas pour les mois ou les années à venir, lui,
01:33il est pour maintenant.
01:34Car c'est maintenant que nous essayons, et non sans inquiétude,
01:37de boucler notre budget pour que dès septembre nous soyons au rendez-vous.
01:41Alors ensemble, poursuivons ce chemin pour se libérer des chaînes.
01:50Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org
02:20Madame, Monsieur, bonsoir à la une de cette édition,
02:22la lettre du président Macron adressée aux Français.
02:25Après avoir éparpillé la représentation parlementaire,
02:27le président donne la leçon.
02:30Une page méditerranéenne également, il ne sera pas question de vacances,
02:33mais du drame de l'immigration.
02:35Europe ensuite avec les Allemands de l'AFD qui font de la résistance
02:39en tentant de former un groupe.
02:41Et enfin, des nouvelles de Joe Biden qui perd les pédales
02:44et ce sont ses soutiens qui le disent désormais.
02:51Et pour commencer, ce journal retour sur le courrier d'Emmanuel Macron
02:54adressé aux Français.
02:56Compromis, rassemblement, respect, les maîtres mots de la lettre
02:59adressée aux Français par Emmanuel Macron mercredi 10 juillet
03:02sont autant d'éléments qu'il n'a jamais mis en œuvre
03:05en cette année passée au pouvoir.
03:07Dans ce courrier diffusé dans la presse régionale,
03:10le chef de l'État contemple le champ de ruines laissé derrière lui
03:14et constate, comme tout le monde, je cite,
03:16personne ne l'a emporté.
03:18Aucune force politique n'obtient seule une majorité suffisante
03:21et les blocs ou coalitions qui ressortent de ces élections
03:24sont tous minoritaires.
03:26Le président est revenu une nouvelle fois sur ce qu'il nomme
03:29l'extrême droite, à savoir le Rassemblement national
03:32qui a dépassé les 10 millions de voix à chaque tour
03:35quand sa majorité à lui n'en a obtenu qu'environ 6 millions à chaque tour.
03:40Bénéficiant comme le bloc de gauche de désistement réciproque.
03:44Emmanuel Macron estime sans surprise que la majorité absolue
03:47existe dans ce qu'il nomme les forces républicaines.
03:50S'il ne précise pas son propos, il est néanmoins évident
03:53que le président écarte ici la France insoumise,
03:56s'évitant probablement de l'écrire lui-même
03:58pour laisser le nouveau Front populaire se déviser tout seul
04:01quand se profilera la perspective de gamelles ministérielles.
04:05Encore maître du jeu, il dit se donner un peu de temps
04:08pour choisir un Premier ministre qui devrait émerger de ce Front républicain.
04:11Il appelle par ailleurs au parti qu'il intègre à l'arc républicain
04:14de trouver un compromis.
04:16Emmanuel Macron n'a cependant pas précisé la date à laquelle
04:19il entend signer le décret de cessation des fonctions
04:22du Premier ministre Gabriel Attal,
04:24se laissant ainsi une marge de manœuvre.
04:26Décidément taquin, le président agitateur en appelle
04:29au sens de la concorde et de l'apaisement
04:32et dit vouloir que la France fasse vivre un esprit de coalition
04:36comme le font d'autres États européens,
04:38pensant très certainement au modèle allemand
04:40qui favorise la victoire permanente d'un centrisme mou,
04:43tirant tantôt à droite, tantôt à gauche.
04:45La fascination allemande du président pourrait cependant
04:48ne pas être partagée par les Français et surtout par les partis,
04:51amenés à former une coalition.
04:53Et c'est ici que se trouve le risque majeur pour le président
04:56ne pas réussir à former cette large coalition
04:59allant des socialistes aux républicains,
05:01seule alliance rendant possible une majorité absolue.
05:04L'aile droite du macronisme, comme LR,
05:07ne veut pas travailler avec les Verts,
05:09qui ont sympathisé avec le rappeur Médine,
05:11comme l'a déjà fait savoir le ministre de l'Intérieur,
05:13Gérald Darmanin, ou la porte-parole de la majorité, Maude Bréjon.
05:17Par ailleurs, une telle coalition serait celle de tous les dangers
05:20pour LR comme pour l'EPS,
05:22qui risquerait de compromettre leur chance pour 2027,
05:25voire même leur survie.
05:27De son côté, le parti macroniste prendrait moins de risques
05:30et procéderait à la grande clarification
05:32sur le centre-droit et le centre-gauche.
05:35Message.
05:36Présidentielle a été vivement critiquée, à droite comme à gauche.
05:39Marine Le Pen l'a qualifiée de cirque indigne
05:41en pointant du doigt Emmanuel Macron,
05:43qui propose de faire barrage à LFI,
05:45qui l'a contribué à faire élire trois jours plus tôt.
05:47Jean-Luc Mélenchon évoque, lui, le retour du droit de veto royal
05:50sur le suffrage universel.
05:52Et Sandrine Rousseau parle, elle, de l'être de cachet.
05:55À droite, chez LR, la critique est moins acerbe,
05:58mais la porte semble fermée.
06:00Alors que l'ancien président du groupe à l'Assemblée,
06:02Olivier Marlec, s'appelait le président,
06:04a nommé un premier ministre de droite.
06:06Le nouveau président de ce groupe,
06:08renommé la droite républicaine, Laurent Wauquiez,
06:10a fermé la porte à une telle hypothèse
06:12en affirmant que son parti ne participera
06:14à aucune coalition gouvernementale
06:16et s'opposera à tout gouvernement
06:18du nouveau Front populaire,
06:20mais votera également une motion de censure
06:22en cas d'intégration de membres de la France insoumise
06:24dans un gouvernement.
06:25Personne ne semble, aujourd'hui,
06:27vouloir faire de compromis avec Emmanuel Macron.
06:30Et la proposition du président du Sénat,
06:32Gérard Larcher, de temporiser jusqu'au mois de septembre
06:35pourrait s'imposer au président,
06:37faute de solutions.
06:39De son côté, la gauche insoumise
06:41et ses alliés les plus agités
06:43vont faire monter la pression.
06:45Avec seulement 178 députés
06:47sur 577 sièges,
06:49les gauches disposent de moins d'un tiers
06:51des voix dans l'hémicycle,
06:53mais estiment cependant être légitimes
06:55pour diriger le pays.
06:57Le député Quatennens avait menacé d'une marche
06:59de réunion en début de semaine.
07:01C'est désormais le secrétaire général de la CGT,
07:03Sophie Binet, qui se rêve en black bloc.
07:05La CGT des cheminots a décidé
07:07d'appeler à des rassemblements
07:09le 18 juillet devant toutes les préfectures
07:11et devant l'Assemblée nationale.
07:13Il faut toutes et tous rejoindre ces rassemblements
07:15pour mettre l'Assemblée nationale sous surveillance
07:17et appeler au respect
07:19du vote social.
07:21Mettre l'Assemblée nationale sous surveillance.
07:23Et si la gauche n'obtient pas
07:25un Premier ministre, que feront
07:27les troupes de Sophie Binet ?
07:29Le discours quasi sécessionniste de la CGT
07:31pourrait ainsi servir d'élément repoussoir
07:33au macroniste pour former une sorte
07:35d'union transpartisane.
07:37Mais pour cela, il faudra un peu plus de chaos.
07:39Pas de soucis de ce côté.
07:41Avec Emmanuel Macron et ses alliés insoumis
07:43du second tour des législatives,
07:45le casting est parfait.
07:51Partons maintenant en mer Méditerranée
07:53où les traversées de migrants se multiplient
07:55depuis quelques semaines.
07:57Face à cette situation, le gouvernement italien
07:59de Giorgia Meloni tente d'imaginer
08:01de nouvelles solutions. Rémi Tell.
08:03État d'urgence au large
08:05des côtes italiennes.
08:07Après cinq sauvetages en 24 heures
08:09entre dimanche et lundi,
08:11l'ONG allemande CI
08:13lance l'alerte. Dans un
08:15communiqué publié en milieu de semaine,
08:17cette association promigrance
08:19alarme du danger que courent les candidats
08:21à l'exil en tentant de rejoindre
08:23l'Europe. L'ONG qui dénonce
08:25par la même occasion la politique
08:27migratoire restrictive du Premier
08:29ministre Giorgia Meloni
08:31estimant que celle-ci, je cite,
08:33peut avoir des conséquences fatales pour les
08:35personnes en quête de protection.
08:37Concrètement, CI accuse
08:39le gouvernement italien d'entraver
08:41le travail des organisations dites humanitaires
08:43en envoyant les navires civils
08:45dans des ports éloignés, comme celui
08:47de Gênes, ce qui limite le nombre
08:49de leurs rotations. Par ailleurs,
08:51la loi italienne oblige désormais
08:53les bateaux à rejoindre la côte rapidement
08:55après chaque sauvetage,
08:57mais enfin aux opérations de secours
08:59à la chaîne. Une disposition qui
09:01violerait le droit maritime selon
09:03les ONG, ces dernières s'exposant
09:05à des amendes voire à la confiscation
09:07de leurs navires si elles désobéissent.
09:09Sans surprise,
09:11l'affrontement idéologique a donc tourné
09:13au bras de fer juridique.
09:15Saisie de plainte, la justice italienne
09:17a ainsi fait annuler plusieurs décisions
09:19du gouvernement contre
09:21des organisations pro-migrants.
09:23Cependant, elle n'a pas pour l'heure
09:25tranché sur le fond du nouveau cadre
09:27législatif. Au mois de mai,
09:29une autre mesure du gouvernement
09:31Meloni avait suscité l'émoi.
09:33L'interdiction dans l'espace aérien
09:35italien de vol de recherche de
09:37migrants, une mesure qualifiée
09:39de cynique et lâche par les associations.
09:41A Rome, on salue pourtant
09:43l'efficacité du nouvel arsenal de lutte
09:45contre l'immigration illégale.
09:47Ainsi, les autorités revendiquent
09:49d'avoir fait chuter de 60%
09:51le nombre d'arrivées depuis un an.
09:53Des arrivées essentiellement tentées
09:55depuis la Tunisie et la Libye
09:57pour des candidats originaires de Côte d'Ivoire,
09:59de Guinée, d'Egypte
10:01ou encore du Soudan.
10:03Remettant leur sort entre les mains de passeurs,
10:05ils entament un long chemin d'exode
10:07souvent semé d'embûches.
10:09Ainsi, ces miséreux font régulièrement
10:11l'objet de traites, de tortures,
10:13de travail forcé ou encore d'extorsion
10:15quand ils arrivent en Afrique du Nord.
10:17Début juillet, un nouveau
10:19charnier de migrants a été découvert
10:21à la frontière tuniso-libyenne.
10:2365 corps y ont été exhumés
10:25d'après le Haut-Commissariat
10:27aux Droits de l'Homme de l'ONU.
10:29De quoi, paradoxalement, renvoyer
10:31la responsabilité du drame aux ONG,
10:33financée par de riches mécènes
10:35tels que le milliardaire Georges Soros,
10:37elles officient comme de véritables pompes
10:39aspirantes aux traversées,
10:41renforçant le péril tant dans les eaux
10:43que sur terre. Dans son livre
10:45« La ruée vers l'Europe », au réaulé
10:47du Grand Prix de l'Académie Française 2018,
10:49le journaliste Stephen Smith
10:51avait ainsi démontré, statistique
10:53à l'appui, que le taux de noyade
10:55était directement corrélé
10:57à la prolifération de bateaux d'ONG
10:59sur la zone, ceci donnant l'illusion
11:01trompeuse de sécurité aux migrants.
11:03Et c'est bien sur ce renversement de la charge
11:05de la preuve que compte Georgia Meloni,
11:07même si seul le temps permettra
11:09de mesurer le succès réel de sa politique
11:11en attendant, les cadavres sont
11:13chaque jour plus nombreux dans ce cimetière
11:15qui est devenu la mer Méditerranée.
11:21Les Allemands de l'AFD n'ont pas
11:23dit leur dernier mot. Écartés des coalitions,
11:25ils entendent bien former un
11:27troisième groupe de droite populiste
11:29au Parlement européen. Les explications
11:31de Nicolas de Lamberterie.
11:33Ce n'était pas le scénario le plus probable,
11:35mais au final, il semblerait qu'il n'y aura
11:37pas un groupe de droite populiste
11:39au Parlement européen,
11:41ni même deux, mais bien trois.
11:43En effet, le scénario rêvé
11:45par Marine Le Pen, de voir le groupe
11:47ECR, dirigé par Georgia Meloni,
11:49et le groupe ID,
11:51dominé par le Rassemblement national
11:53de fusionnés, n'a jamais réellement
11:55été en mesure de se faire.
11:57Par conséquent, chacun de ces deux groupes
11:59continue donc d'exister,
12:01même si le groupe ID disparaît officiellement
12:03et s'offre une peau neuve
12:05sous le nom de Patriote pour l'Europe,
12:07dont l'initiative a été prise
12:09par le premier ministre hongrois Victor Orban.
12:11Au final, c'est l'exclusion
12:13de l'AFD allemande du groupe ID
12:15qui aura rendu possible cet élargissement
12:17à de nouveaux partenaires,
12:19non seulement les Hongrois du Fidesz,
12:21mais aussi les Espagnols de Vox, qui quittent
12:23ECR, ou encore les Tchèques
12:25de l'ancien parti de gouvernement
12:27Anneau, qui quittent le groupe libéral
12:29Renew. Le groupe, qui sera désormais
12:31le troisième groupe du Parlement,
12:33sera présidé par Jordan Bardella,
12:35fort de sa délégation
12:37gargantuesque de 30 euros députés.
12:39Bien évidemment, le spectre
12:41de la marginalisation et du blocage
12:43institutionnel à Strasbourg menace
12:45d'ores et déjà ce groupe des Patriotes
12:47pour l'Europe, tout comme à l'Assemblée nationale
12:49française, où les députés de gauche
12:51sont déjà en action pour empêcher les députés
12:53du RN d'obtenir les postes
12:55auxquels ils ont droit. Mais le groupe des Patriotes
12:57pour l'Europe échappera peut-être
12:59à la marginalisation complète au Parlement
13:01européen, car il ne sera pas le groupe
13:03étant considéré comme étant le plus à droite.
13:05En effet, l'AFD
13:07allemande s'étant retrouvée sur la touche
13:09après son exclusion du groupe
13:11ID, elle s'est mise à la recherche de nouveaux partenaires.
13:13Les critères minimums de constitution
13:15d'un groupe, 23 euros députés
13:17venant d'au moins 7 pays,
13:19rendaient le défi difficile, mais il a
13:21été accompli in extremis avec
13:2325 euros députés de 8 pays
13:25et le groupe portera le nom de ENS,
13:27Europe des Nations souveraines.
13:29Au final, les Allemands se sont associés
13:31avec les 3 euros députés bulgares
13:33de Varazdane, avec 3 euros députés
13:35polonais de la Confédération,
13:37le député nationaliste slovaque
13:39Milan Uryk, une euro députée
13:41hongroise et un lituanien.
13:43Parmi les chanceux, on trouvera
13:45le SPD tchèque, qui s'est retrouvé
13:47hors-jeu du groupe ID, en raison
13:49de l'arrivée des tchèques du parti ANO
13:51dans le sillage de Viktor Orban,
13:53mais aussi Sarah Knafo, euro députée
13:55française de Reconquête, qui n'a pas pu
13:57rejoindre le groupe ECR,
13:59contrairement à ce qui était initialement prévu,
14:01en raison de la scission avec le groupe
14:03emmené par Marion Maréchal, qui lui
14:05siègera bien dans le groupe ECR.
14:07La seule rescapée des 5 euros députés
14:09de Reconquête évitera ainsi
14:11l'affront de siéger parmi les députés
14:13non-inscrits. On notera toutefois
14:15plusieurs absents, à commencer par
14:17Maximilian Krah, la tête de liste
14:19de l'AFD aux Européennes,
14:21qui a été écartée de la délégation AFD,
14:23mais aussi l'eurodéputé polonais
14:25Gregor Braun, considéré comme
14:27excessivement controversé,
14:29notamment après qu'il ait éteint avec un
14:31extincteur, en décembre dernier,
14:33une Ménorah, dans l'enceinte du Parlement
14:35polonais. Désormais,
14:37le plus petit groupe en taille du Parlement
14:39européen aura du pain sur la planche
14:41pour se consolider, et
14:43espérer que les dissensions internes
14:45latentes au sein de l'AFD allemande
14:47ne le mettent pas en péril. Quant aux
14:49Fidesz hongrois et au RN,
14:51ils peuvent se frotter les mains de l'existence
14:53de ce groupe, puisque cela les
14:55concentre légèrement, et donc la création
14:57de ce groupe ENS fait finalement
14:59les affaires de tout le monde à droite.
15:01Il conviendra toutefois de se rappeler que, peu importe
15:03qu'ils soient répartis dans un, deux
15:05ou trois groupes, les eurodéputés
15:07ayant une sensibilité patriote
15:09de droite restent largement minoritaires
15:11dans le nouveau Parlement européen,
15:13et ne devraient donc pas être en mesure
15:15de significativement enrayer
15:17la machine bruxelloise. Mais au moins,
15:19ils disposeront, avec ces trois groupes,
15:21des moyens de se battre.
15:26Aux Etats-Unis, le président sortant,
15:28Joe Biden, fragilisé par le naufrage de son débat
15:30face à Donald Trump, s'accroche à sa
15:32candidature. Pourtant, plus personne
15:34outre-Atlantique n'est dupe sur son état
15:36de santé, Renaud de Bourleuf.
15:38Soit dit en passant, je suis fier
15:40d'être, comme je l'ai dit, le premier
15:42vice-président, la première femme noire
15:44ayant travaillé avec un président noir.
15:46Non, non, le président
15:48des Etats-Unis, Joe Biden, n'est pas en train de faire
15:50l'apologie de la théorie du genre,
15:52il a juste complètement perdu les pédales.
15:54Le problème est que cet entretien donné à la radio
15:56le 4 juillet est arrivé une
15:58semaine après le débat au cours duquel
16:00il a donné à toute l'Amérique l'image
16:02d'un homme épuisé, miné par la
16:04vieillesse et peut-être la maladie.
16:06Hésitation, lapsus, phrases
16:08incomplètes et même des silences,
16:10le tout avec un regard perdu donnant l'impression
16:12d'être absent. En face d'un tel adversaire,
16:14l'ancien président Donald Trump, candidat
16:16à l'élection présidentielle de novembre, n'a pas
16:18eu besoin de faire beaucoup d'efforts.
16:20Les enjeux politiques n'ont pas vraiment
16:22été déterminants lors de ce premier débat de campagne
16:24présidentielle, ce que le public a retenu
16:26et que la presse américaine ne dément plus,
16:28c'est que le président sortant Joe Biden
16:30ne semble plus avoir la capacité de briguer
16:32un second mandat. C'était pourtant
16:34un secret de polichinelle depuis le début de son mandat en
16:362021, Joe Biden a multiplié les gaffes
16:38confondant la guerre en Irak avec celle en Ukraine
16:40ou affirmant qu'il avait récemment discuté
16:42avec son homologue français le
16:44président Mitterrand, sans oublier
16:46les nombreuses images du chef d'Etat qui semblent
16:48perdues lors de représentations officielles.
16:50Mais l'équipe de communication de la Maison Blanche tenait
16:52tant bien que mal la situation. Lors de la campagne
16:54présidentielle de 2020, le Covid était
16:56un sujet d'actualité et le candidat Joe Biden
16:58limitait les apparitions publiques,
17:00privilégiait les interventions en ligne
17:02et gardait toujours une distance avec
17:04le public. Raison officielle,
17:06éviter la contagion. Mais ce protocole
17:08a toujours été maintenu pendant la présidence Biden
17:10sans doute pour éviter que le public ne prenne
17:12trop facilement conscience des défaillances du chef
17:14de l'Etat. De plus, toutes les vidéos
17:16diffusées sur les réseaux sociaux étaient présentées par l'entourage
17:18du président comme des incidents sortis
17:20de leur contexte. Des explications étaient
17:22avancées, comme celle d'un bégayement que Joe Biden
17:24aurait toujours eu. Il y a quelques jours,
17:26Gérald Olivier, journaliste spécialiste de la politique
17:28américaine, revenait sur le traitement de ce sujet par
17:30la presse sympathisante démocrate.
17:32Les journalistes, notamment aux Etats-Unis,
17:34notamment les journalistes de gauche, notamment le New York Times,
17:36qui a été une sorte de porte-parole
17:38de la Maison Blanche depuis que Biden
17:40y est, il y a pas mal d'hypocrisie
17:42de leur côté, parce que c'est eux
17:44qui fermaient les yeux. C'est-à-dire
17:46qu'il fallait être très très complaisant
17:48quand on était journaliste et quand on était à la Maison Blanche
17:50tous les jours, quand on suivait le président
17:52tous les jours, pour accepter le narratif
17:54de la Maison Blanche, qu'il n'y a aucun problème
17:56et qu'en fait il est parfaitement sur le sujet
17:58et qu'on est en train de manipuler les choses.
18:00Aujourd'hui, plus personne n'est dupe. Même le New York Times,
18:02journal notoirement favorable aux démocrates,
18:04a écrit dans un éditorial que Joe Biden n'était plus
18:06que l'ombre d'un dirigeant.
18:08Le porte-parole de la Maison Blanche, Karine Jean-Pierre,
18:10a été bien embêtée lors d'une conférence de presse.
18:16On dirait que le Pentagon, à un moment donné,
18:18décide d'envoyer un nuque.
18:20C'est à 11h.
18:22Qui appelez-vous ? La première dame ?
18:24Même des élus démocrates
18:26appellent ouvertement Joe Biden à se retirer
18:28de la course à la Maison Blanche.
18:30Le parti présidentiel est en effet dans une situation
18:32extrêmement embarrassante.
18:34Le candidat à l'élection du 5 novembre
18:36doit être officiellement désigné lors de la convention nationale
18:38démocrate qui se tiendra le 22 août.
18:40Mais les primaires ont déjà eu lieu dans les différents États
18:42et Joe Biden les a remportées.
18:44Les délégués du parti seront donc tenus de voter pour lui.
18:46Légalement, plus rien ne peut empêcher
18:48Joe Biden d'être investi candidat.
18:50Seule une renonciation de sa part
18:52pourrait changer la donne.
18:54Mais ce jeudi après-midi, à 17h30,
18:56c'est-à-dire 23h30 heure de Paris,
18:58il va avoir un véritable test à l'occasion du sommet de l'OTAN.
19:00Il devra prononcer un discours
19:02et surtout répondre aux questions des journalistes.
19:04Il faudra avoir de la répartie,
19:06s'exprimer clairement,
19:08d'une voix assurée, sans notes et sans prompteur.
19:10Un exercice périlleux pour lui,
19:12mais déterminant.
19:14S'il n'est plus capable de continuer la course,
19:16il sera temps pour lui de partir.
19:18Il reste moins de 4 mois avant le scrutin
19:20et il n'y a à l'heure actuelle pas vraiment de figure
19:22qui se distingue pour le remplacer.
19:24Même si on parle de plus en plus
19:26de la vice-présidente Kamala Harris,
19:28du gouverneur de Californie Gavin Newsom
19:30ou du gouverneur du Michigan Gretchen Whitmer.
19:32Un président sortant des faillants
19:34ou un candidat désigné presque à la dernière minute,
19:36pensant à son futur adversaire,
19:38Donald Trump doit être de plus en plus assuré
19:40Et là, je lui donne 3 points d'avance.
19:46Et va-t-on à l'actualité en bref.
20:10Une fusillade et blessant 3 autres.
20:12Le plan épervier avait aussitôt été déclenché
20:14afin de quadriller le périmètre.
20:16Les 3 voitures utilisées par les malfrats
20:18ont été incendiées le jour même.
20:20Pour l'instant,
20:22l'enquête ne semble pas avancer
20:24et les autres véhicules utilisés
20:26n'ont pas encore été retrouvés.
20:30La SNCF masque ses retards.
20:32Sur son site,
20:34la compagnie ferroviaire affirme
20:36que seulement 12,5% des TGV
20:38sont arrivés en retard en 2023.
20:40Or, l'autorité de régulation
20:42des transports comptabilise
20:4423,3% de retard,
20:46soit presque le double.
20:48Cet écart s'explique par plusieurs approximations
20:50dans les chiffrages de la SNCF.
20:52Certains retards ne sont tout simplement
20:54pas comptabilisés en fonction
20:56du rapport entre la durée et la longueur
20:58du trajet. Par exemple,
21:00un train excédant sa présence en gare
21:02de moins de 5 minutes sur un trajet
21:04de 1h30 sera considéré
21:06comme étant à l'heure. Sur un trajet
21:08de plus de 3h, c'est un retard
21:10inférieur à 15 minutes
21:12qui ne sera pas comptabilisé.
21:14De plus, certains trajets supprimés
21:16la veille de leur départ ne sont,
21:18eux non plus, pas intégrés dans le chiffrage
21:20de la SNCF. Avec ces méthodes
21:22de calcul, il semble que
21:24la compagnie ferroviaire fasse
21:26l'autruche devant ces trop nombreux retards.
21:28Rutel-Krief et
21:30BFM TV, toujours du bon côté
21:32du manche. Le site d'information
21:34d'extrême-gauche Mediapart
21:36a mis à jour des connivences entre
21:38les journalistes de la chaîne et l'ancien
21:40président Nicolas Sarkozy.
21:42Cette enquête se base sur les
21:44données du téléphone de Véronique Vaché,
21:46la chargée de communication
21:48de l'ancien chef de l'État. On y
21:50découvre en 2020 plusieurs
21:52messages de la part de hautes figures de la chaîne
21:54comme Marc-Olivier Fogiel,
21:56le directeur général de BFM TV
21:58qui prend fait et cause
22:00pour Nicolas Sarkozy à leur mise en cause
22:02dans l'affaire libyenne. Il met ainsi
22:04la chaîne à la disposition de l'ancien
22:06président pour répondre aux accusations.
22:08Après l'interview de Nicolas
22:10Sarkozy sur le plateau de la chaîne,
22:12Rutel-Krief s'assure
22:14auprès de Véronique Vaché que l'entretien
22:16a été à son goût, ce que le chargé
22:18de communication confirme.
22:20Mais les connivences ne s'arrêtent pas là.
22:22Alors que Véronique Vaché se
22:24plaint d'une interview de Fabrice Harphy,
22:26hostile à Nicolas Sarkozy,
22:28la chaîne s'engage à ne plus le réinviter.
22:30Face à ces révélations,
22:32Marc-Olivier Fogiel
22:34s'est défendu en affirmant
22:36que ses équipes travaillaient en toute indépendance,
22:38ce qui n'est pas vraiment une défense.
22:40L'OTAN
22:42renouvelle son aide à l'Ukraine.
22:44Mercredi, lors d'un sommet
22:46organisé à Washington,
22:48l'Alliance s'est engagée à verser
22:50un minimum de 40 milliards d'euros
22:52à Kiev pour sa guerre contre la Russie.
22:54Outre cette somme,
22:56l'Ukraine devrait recevoir des dizaines
22:58de systèmes de défense anti-aériennes.
23:00De plus,
23:02les Etats-Unis vont également reprogrammer
23:04la livraison de batteries missiles
23:06« Made in America » afin que
23:08Kiev puisse disposer de centaines
23:10d'intercepteurs SOL-R supplémentaires
23:12tout au long de l'année prochaine.
23:14Enfin, les Etats-Unis se sont
23:16engagés à transférer plusieurs
23:18de ces avions F-16 à l'Ukraine.
23:20Le sommet de Washington a également
23:22annoncé que l'adhésion de l'Ukraine
23:24à l'OTAN était irréversible.
23:26Le point sur Gaza.
23:28Mercredi, l'armée israélienne
23:30a jeté des tracts appelant
23:32tous les habitants à évacuer la ville de Gaza
23:34au sud de l'enclave palestinienne.
23:36C'est la douzième évacuation
23:38pour la population excédée.
23:40La veille, une frappe avait
23:42touché une école qui abritait des déplacés,
23:44faisant 29 morts,
23:46dont plusieurs enfants.
23:48Le même jour, des experts indépendants
23:50de l'ONU avaient accusé Israël
23:52d'une campagne de famine intentionnelle
23:54et ciblée contre le peuple palestinien,
23:56pointant une forme de violence génocidaire.
23:58De son côté,
24:00le ministre israélien de la Défense
24:02Yoav Galan a affirmé
24:04que Tzahal avait éliminé ou blessé
24:0660% des combattants du Hamas,
24:08se félicitant d'une réussite
24:10militaire. Depuis le début
24:12de l'offensive israélienne,
24:14près de 40 000 civils palestiniens
24:16ont trouvé la mort, dont plus de 14 000
24:18enfants.
24:20L'Angleterre bat les Pays-Bas en demi-finale.
24:22Mercredi,
24:24l'équipe britannique des Three Lions
24:26s'est imposée face aux Hollandais
24:28de Ronald Koeman par deux buts
24:30contre un à Dortmund. L'Angleterre
24:32se hisse donc en finale de la Coupe d'Europe
24:34contre l'Espagne. Le match
24:36décisif se jouera dimanche
24:38à Berlin.
24:42Ce soir, un zoom sur les Brics
24:44et Imedia. C'est la fin de cette édition.
24:46Merci de votre fidélité. A demain. Bonsoir.
24:52Sous-titrage ST' 501