Pierre de Vilno revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd’hui, il reçoit l'ancien speaker officiel du Tour de France, François Belay, pour évoquer ses souvenirs de la Grande Boucle.
Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d’Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur les grandes thématiques développées dans l'émission du jour.
Retrouvez "Europe 1 et vous" sur : http://www.europe1.fr/emissions/pascal-praud-et-vous
Category
🗞
NewsTranscription
00:00Le repas et vous, 11h-13h, Pierre De Villeneuve.
00:09Quand on partait de bon matin, quand on partait sur les chemins, à bicyclette, ça c'est
00:18Enrico Macias.
00:19Nous étions quelques bons copains, il y avait Fernand, il y avait Clem, il y avait François,
00:24il y avait Gilles, il y avait Gilles, il est très fort en imitation, et puis polette,
00:29je ne sais pas si vous allez être retenu, Alexandre, je ne sais pas, le jury, que dit
00:35le jury, Trina ?
00:36Alors sur celle-là, je pense que ça travaille encore un peu, mais il est très fort en imitation.
00:41Moi j'adore quand il fait Johnny, vraiment, je suis estomaquée.
00:45Il ne fait pas Johnny, il fait les imitateurs qui font Johnny.
00:48Il fait Laurent Gérard qui fait Johnny.
00:50Mais c'est quand même très fort.
00:51Les imitateurs de Canteloup et de Laurent Gérard, ce n'est pas un imitateur direct.
00:56Non, il est très fort, vraiment.
00:58Je ne sais pas s'il saura imiter François Belay, le speaker officiel du Tour de France.
01:01Ça me semble compliqué.
01:02Il faudrait peut-être lui demander comment il va, François Belay ?
01:05Bonjour à toutes et à tous, ça va très bien, journée de repos aujourd'hui, malheureusement
01:09sous la pluie, mais enfin bon, ainsi va la vie à la route du Tour.
01:12Mais c'est extraordinaire, vous savez, François Belay, j'ai l'impression d'entendre le speaker,
01:17mais c'est vous le speaker, donc c'est normal, c'est tout à fait normal, c'est vous le speaker
01:23et c'est vous qui faites tous ces textes, comme ça, tout ça est appris à la virgule près.
01:28Vous avez le ton, la voix, le débit, les mots choisis, c'est un vrai métier.
01:33Vous faites ça depuis 22 ans ?
01:35C'est mon 22e Tour de France cette année, j'en suis à 450 arrivées d'étapes et protocoles.
01:40J'ai calculé, rien que pour vous, vous imaginez un peu l'effort intellectuel que j'ai fait.
01:44C'est beau, c'est beau.
01:45Vous savez, on est jumeaux, nous, parce que j'ai 22 ans d'Europe 1, vous voyez ?
01:51D'accord, effectivement, c'est la majorité ancienne plus une année, donc c'est bien,
01:55ça veut dire qu'on est dans la parfaite maturité, dans la très forte âge.
01:58C'est les chiffres et les lettres, là, bientôt, on va se faire ça,
02:01on va se faire une petite partie de calcul mental.
02:05Ce Tour de France, c'est chaque année, c'est à chaque fois la fête,
02:11c'est à chaque fois une grande fête populaire, François,
02:15et c'est aussi, pour les plus jeunes, la découverte du paysage français.
02:21C'est ça qui est formidable.
02:22Oui, c'est vrai, c'est une grande course cycliste, c'est la plus grande du monde, on le sait,
02:26mais c'est aussi une fabuleuse série de cartes postales envoyées dans le monde entier.
02:29Le Tour de France, c'est vrai que c'est sublimé, évidemment, par vos ondes,
02:33par les journalistes radio, par la télé, évidemment,
02:35qui montre dans le monde entier 190 pays.
02:37Maintenant, surtout, on peut montrer, on a les hélicos, on a les drones,
02:40donc c'est vrai que le pouvoir de la télé sur le Tour de France, c'est magique,
02:44parce qu'on voit quand même des paysages en 3D,
02:47ce qu'on ne voyait pas encore avec les caméras de FR3,
02:53quand vous et moi étions enfants.
02:55Oui, c'est vrai, maintenant c'est immersif,
02:57c'est tout à la fois prendre de la hauteur et en même temps avoir des caméras partout.
03:01On voit d'ailleurs la série Netflix,
03:03qui a permis de vulgariser un peu au niveau d'un public nouveau,
03:06d'un public jeune en particulier,
03:07tout ce qui concerne les coulisses du Tour, les gens sont invités de ça.
03:10Ils sont contents de voir passer la caravane, de voir passer les coureurs,
03:12mais ils aiment bien savoir comment ça se passe à l'intérieur.
03:14Et là, force est de constater que depuis quelques années,
03:16il y a une montée en puissance des médias
03:18qui permet effectivement d'aller au cœur du peloton,
03:20vraiment, et à l'intérieur même des équipes.
03:22Alors, avant d'accueillir Laurent qui nous appelle de Chablis,
03:25et ça me donne déjà soif,
03:27une anecdote, mon cher François ?
03:30Des anecdotes, il y en a plein, en fait.
03:33Il y en a plein, plein, plein, des anecdotes.
03:35Moi, je me souviens des années Armstrong,
03:37alors évidemment, c'est un gros mot Armstrong aujourd'hui,
03:39mais on avait plein de vedettes américaines,
03:41on a eu Schwarzenegger en 2003 à Toulouse,
03:43on a eu Robin Williams en 2004
03:45à Villard-de-Land et à l'Alpe d'Huez,
03:47on a eu Ben Stiller en 2009...
03:49Et tous ces gens-là font du vélo
03:51ou ils sont juste là pour faire l'animation ?
03:53Alors, ils étaient là surtout
03:55par admiration sans borne,
03:57pour notre ami Lance Armstrong,
03:59ils étaient des copains d'Armstrong et ils venaient.
04:01Et moi, ce qui me marquait vraiment, ce qui m'a toujours marqué,
04:03c'est que c'était d'immenses stars internationales,
04:05ce sont vraiment des stars d'Hollywood,
04:07et en fait, quand ils étaient au bord du podium protocolaire,
04:09quand je présentais les coureurs
04:11et les personnalités sur le podium protocolaire,
04:13ils avaient des yeux de gamins,
04:15ils avaient leur appareil photo, leur smartphone,
04:17ils prenaient des photos comme ça, comme des gosses,
04:19avec les copains et copines, ils trépignaient comme des gamins,
04:21c'était assez hallucinant de voir des gens
04:23qu'on va voir dans les grandes salles sombres,
04:25dans les plus grandes salles de cinéma français de Navarre,
04:27à côté de nous, comme ça, qui étaient de vrais gosses,
04:29mais vraiment des gosses, c'est incroyable,
04:31ils avaient des yeux de gamins et c'était assez émouvant
04:33d'ailleurs de voir que, malgré
04:35leur notoriété, malgré
04:37leur compte en banque aussi, ils avaient gardé
04:39cet âme d'ado, et c'était vraiment très très sympa.
04:41Vous avez des milliers d'anecdotes
04:43et vous avez des milliers d'autographes, j'imagine,
04:45dans un petit carnet, avant on faisait des autographes,
04:47maintenant on fait des selfies, qu'on regarde.
04:49Mais avant, on avait un petit carnet,
04:51il y avait des
04:53mots doux.
04:55Moi j'ai pas mal d'autographes, je suis un collectionneur
04:57d'autographes compulsifs d'ailleurs,
04:59plein de niveaux, au niveau sport, mais au niveau théâtral
05:01aussi, musicaux, les compagnies, donc je trouve que
05:03c'est vrai que moi qui suis un homme de parole,
05:05j'essaye de l'aider dans tous les sens du terme,
05:07les paroles s'envolent, les écriresses,
05:09et c'est important pour un
05:11bavard comme moi d'avoir des preuves aussi scripturales.
05:13Vous allez pouvoir
05:15dialoguer, monsieur le bavard, vous allez pouvoir
05:17dialoguer avec Laurent, qui nous appelle donc
05:19de Chavelies. Bonjour mon cher Laurent.
05:21Bonjour.
05:23Bebe, tu arrêtes immédiatement.
05:25Non, c'est le meilleur jeu de la journée, Pierre.
05:27Non mais c'est pas possible.
05:29On va le prendre.
05:31On va croire qu'il est mal garé.
05:33Comment il va, Laurent ?
05:35Il va très bien, il est en vacances.
05:37Il est presque arrivé à destination,
05:39donc tout va bien.
05:41On peut savoir où, ou est-ce que c'est indiscret ?
05:43Non, je suis en Ardèche,
05:45après Valence.
05:47On est presque arrivé, on s'arrête au bord de la route
05:49pour pas qu'il y ait de problème de réseau,
05:51donc je suis à 5 minutes de l'arrivée.
05:53Juste pour la petite histoire, vous êtes originaire
05:55de Chavelies, et je crois
05:57malheureusement que ces dernières semaines,
05:59ces derniers mois, les vignes,
06:01elles ont morflé avec les intempéries.
06:03Oui, c'est une année
06:05compliquée, il y a eu le gel,
06:07il y a eu la grêle,
06:09et là, avec la pluie, les maladies
06:11qui arrivent,
06:13c'est l'Idiou, l'Odium,
06:15donc beaucoup de gens sont fatigués.
06:17Vous êtes dans cette profession-là, dans le vignoble ?
06:19Oui, je suis ouvrier viticole,
06:21je suis tâcheron, exactement.
06:23Une année difficile,
06:25mais on a eu deux bonnes années avant,
06:27donc on espère que l'année prochaine,
06:29ça ira mieux.
06:31Alors, le Chavelies, l'amour de la France,
06:33l'amour du Tour de France aussi, Laurent ?
06:35Oui, depuis
06:37mon plus jeune âge, avec mon grand-père
06:39et mon père qui regardaient,
06:41à l'époque, c'était dans les
06:43début 90,
06:45à l'époque,
06:47Miguel Indieren, et puis,
06:49ce que j'avais à dire en rentaine, c'est surtout, il y avait des Français
06:51comme Jalaber et
06:53Viranque, avec les maillots distinctifs,
06:55en plus, maillot à poids, maillot vert,
06:57on était beaucoup
06:59attirés, et puis, je ne sais pas,
07:01je rentrais même plus tôt l'après-midi,
07:03alors qu'on pouvait se baigner avec les copains,
07:05mais je voulais toujours voir les arrivées,
07:07il y avait
07:09beaucoup de... tout ce qui est
07:11paysage, tout ça, c'est toujours intéressant,
07:13puis on apprend en regardant la télé,
07:15il y a toujours des histoires,
07:17on nous explique le système
07:19de course, tout ça, des attaques,
07:21tout ça, donc je trouve que...
07:23Vous avez le speaker, François Belay,
07:25vous vouliez peut-être l'interroger
07:27sur quelque chose.
07:29Je l'ai déjà vu, parce que moi, j'ai eu la chance
07:31de travailler sur... j'ai fait deux tours de France
07:33dans la caravane, donc je me souviens.
07:35Il a signé un autographe, même.
07:37Ouais, voilà, j'ai l'anecdote, mais pas de selfie.
07:39Non, non, j'avais même
07:41côtoyé certains coureurs,
07:43on avait la chance, parce que c'est très accessible
07:45le vélo,
07:47c'est beaucoup plus simple que... je vais être méchant,
07:49moi qui suis beaucoup le foot aussi,
07:51mais voilà, c'est des gens accessibles,
07:53je me souviens peut-être de son prédécesseur, Daniel Mangias,
07:55aussi, qui était speaker
07:57sur les arrivées, tout ça.
07:59Moi, j'ai bossé avec lui pendant
08:0112 ans, en fait, je suis maintenant avec Damien Martin,
08:03qui est un jeune speaker breton, mais effectivement, j'étais 12 ans
08:05avec Daniel Mangias, donc je connais bien Daniel, évidemment,
08:07on était le binôme de l'époque, et maintenant, il y a un nouveau binôme.
08:09Voilà, ouais.
08:11Non, non, mais j'ai la chance, et puis surtout, de faire
08:13la chance, le centenaire,
08:15avec des départs en Corse,
08:17des départs au Mont-Saint-Michel,
08:19deux fois l'Alpe d'Huez,
08:21non, non, c'est des super souvenirs,
08:23et depuis,
08:25je regarde toujours,
08:27même, je faisais des journées continues,
08:29l'été, pour voir
08:31les étapes de montagne, surtout,
08:33qui sont super intéressantes, quoi.
08:35Et puis, vous avez appris le vélo aussi, en regardant le Tour de France, c'est ça ?
08:37Je ne sais pas si on apprend le vélo, Alexandre.
08:39On apprend, bah si, parce que
08:41beaucoup se demandent pourquoi
08:43des coureurs...
08:45J'ai enlevé les roulettes, il y a un petit peu de temps, quand même.
08:47Mais non,
08:49on nous explique pourquoi un tel coureur
08:51attaque à tant de kilomètres
08:53de l'arrivée, des trucs comme ça,
08:55voilà, pourquoi il y en a
08:57qui sont lâchés, pourquoi il y a des grimpeurs,
08:59pourquoi il y a des splinters, tout ça,
09:01voilà, il y a plein de systèmes...
09:03Il y a plein de subtilités,
09:05effectivement. On ne comprend pas
09:07pourquoi, quand on ne connaît pas le vélo,
09:09pourquoi il y a tel coureur qui
09:11arrive en tête
09:13au bout d'un col de montagne,
09:15et puis un autre qui arrive au bout d'une ligne droite,
09:17quoi, c'est ça ?
09:19C'est ça, et puis on voit bien que,
09:21hier, ma copine me disait, mais oh là, lui, il est tout maigre,
09:23tout ça, oui, mais j'ai, par exemple, un
09:25splinter beaucoup plus costaud...
09:27Non mais elle disait ça pour vous, non ? Elle disait ça parce que,
09:29regarde, lui, il est tout maigre, lui, non ?
09:31Non, non, là, je rentrais le ventre, je vous avoue.
09:33Non, non, non.
09:35J'ai un peu abusé, là.
09:37Lui, le coureur, il prend pas du chablis, en plus,
09:39c'est ça, voilà.
09:41Toi, tu prends du chablis tous les jours, puisque tu aides à la production,
09:43mais bon, le coureur, en général, le chablis, c'est rare, c'est vrai.
09:45Ouais, ça, je suis pas sûr, Laurent,
09:47il y en a qui boivent du chablis, non ? Des coureurs
09:49où ils ont...
09:51Pas sur la course, mais...
09:53Pendant la course, non, il faut éviter les crampes, quand même.
09:55On est en service, quoi, c'est...
09:57C'est comme quand on anime une émission de radio,
09:59on n'a pas une bouteille de chablis devant soi.
10:01Ah, je sais...
10:03C'est pareil pour vous, Pierre.
10:05Bebe, il a ça, mais...
10:07Tout ce qui est sûr, c'est que sur le tour, il y a...
10:09Tout ce qui est sûr, c'est que sur le tour, il y a des coureurs qui ont de la bouteille, ça, c'est sûr.
10:11Bravo.
10:13Merci, Alex.
10:15Il y a un jeu-concours, il pense qu'il va avoir un lot à la fin,
10:17c'est ça, le problème.
10:19Je vous enverrai un carton, s'il faut.
10:23Mais je reviens sur votre avis.
10:25Je reviens sur l'avis que tu avais d'avant,
10:27on dit bien auxerre et pas auxerre, surtout.
10:29Oui, oui, parce que j'entendais
10:31des gens dire auxerre,
10:33et je crois même avoir entendu
10:35Guirou, un jour, dire auxerre, donc ça m'a un peu étonné.
10:37Oh, non, je pense pas.
10:39Mais Guirou, il aime beaucoup le chablis, par contre.
10:41C'est un jour où il avait plus de la cristalline, peut-être.
10:45Tout ça, c'est à consommer
10:47avec modération, sinon on va se fâcher
10:49avec M. Claude Évain qui est arrivé.
10:51On est des gens sérieux à chablis,
10:53de toute façon, donc voilà.
10:55Est-ce que vous faites partie de ces spectateurs
10:57assidus du Tour de France,
10:59qui est frustré par cette domination de Pogacar,
11:01qui a assommé le Tour de France ? Hier, il y a encore une
11:03ultra-domination sur Vingegaard.
11:05Vous êtes content, ça fait partie du spectacle ?
11:07Moi, j'aime beaucoup ce coureur,
11:09parce qu'il attaque tout le temps.
11:11Il a l'air quand même
11:13sympathique, il rigole souvent sur le vélo,
11:15et bon, il a perdu les deux,
11:17enfin perdu, il a fini deux fois deuxième,
11:19mais en essayant d'attaquer
11:21à chaque fois, et là, il continue
11:23d'attaquer alors qu'il est premier, et je le trouve
11:25vraiment sympathique, et non, je suis content.
11:27C'est vrai qu'au bout d'un moment,
11:29c'est beaucoup français,
11:31peut-être, dès qu'il y en a qui gagnent de trop,
11:33qui ne gagnent pas ça, mais moi, ce coureur,
11:35j'adore, parce qu'il attaque tout le temps,
11:37il fait le spectacle,
11:39c'est un coureur complet, quand même,
11:41moi, j'adore,
11:43je suis vraiment content.
11:45Je confirme, Laurent Epierre, le côté sympa
11:47du bonhomme, c'est vrai qu'on a une nouvelle génération
11:49de coureurs extrêmement intéressantes,
11:51depuis les Alaphilippe,
11:53les Sagan et compagnie, qui ont redonné
11:55une âme humaine, c'est le cas de le dire,
11:57en fait, aux relations avec le public,
11:59ce sont des gens qui aiment le public, ils ont de l'empathie,
12:01de la bienveillance, et ça, c'est vachement sympa,
12:03après les années de plomb, où on a eu des champions qui écrasaient tout,
12:05lui, il écrase la course, mais en même temps,
12:07il est effectivement extrêmement sympa, Vingegaard,
12:09parce qu'on dit Vingegaard, en fait, on prononce Vingegaard.
12:11Oui, c'est compliqué, mais Sagan,
12:13Sagan aussi, je me souviens,
12:15très beau coureur, moi, je me souviens, nous,
12:17avec les...
12:19je ne sais pas si je dois dire le nom,
12:21j'ai le droit de dire le nom dans l'équipe que j'étais à l'époque,
12:23qui avait le maillot vert,
12:25et donc, Sagan s'est arrêté
12:27vers nous, vers le stand qu'on avait
12:29sur les Champs-Elysées, on lui avait donné une bouteille de champagne,
12:31parce qu'il avait des maillots verts,
12:33il l'avait secoué devant nous, tout ça,
12:35il avait rigolé avec nous, donc c'était un bon souvenir aussi,
12:37ça. C'est super, c'est vrai,
12:39cette génération-là, et puis les Remco et Bonnepoule,
12:41maintenant, des gens comme ça, qui sont éminemment sympathiques,
12:43très beaux. Ce qui est terrible avec
12:45François Belay, c'est qu'il prononce
12:47tous les noms à la,
12:49comment dirais-je, à la suédoise,
12:51à la néerlandaise, etc.
12:53Donc, évidemment,
12:55ça fait quand même, ça fait
12:57un peu le chlorique, mais c'est un peu difficile
12:59à suivre. Bon, en tout cas, messieurs, on va vous laisser hors
13:01antenne, parce que j'ai l'impression que vous vous êtes trouvés
13:03à un terrain d'entente.
13:05Il n'y a pas de soucis, entre le vin et le vélo,
13:07il n'y a pas de soucis. Et nous, dans un instant,
13:09nous, dans un instant,
13:11nous, dans un instant, on va se retrouver
13:13avec Véronique pour le Grand Débrief.
13:15A tout de suite sur Rapport.