• il y a 4 mois
Dans ce nouvel épisode de la légende personnelle, nous parlons méthode.

Pas n'importe laquelle, THE méthode pour créer et développer une marque qui déchire, et surtout méthode que tu peux utiliser pour créer ta propre marque personnelle.

Et pour ça, nous accueillons Anne Bluteau, CEO de la plateforme Sweet Show.

Ce que tu apprendras dans cet épisode :

Comment créer des marques fortes pour émerger dans un marché concurrentiel

Élaborer un univers autour de celles-ci pour ajouter de la valeur

Les faire vibrer au rythme des moments forts de leurs clients.

Si tu veux contacter Anne, c'est ici LinkedIn

Si tu veux découvrir Sweet Show clique ici

Enfin, grâce à Sweet Show, tu pourras partager tes offres et documents de façon illimitée et gratuitement tout l'été !

Tu pourras découvrir comment elles seront consultées par tes prospects et vibrer à leur rythme ;)

En plus, tous tes partages seront accessibles durant 6 mois !

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Transcription
00:00Quand on a préparé cet épisode, tu m'as fait une masterclass sur la création de marques.
00:03D'un point de vue positionnement et posture, c'est qu'est-ce qu'on veut apporter ?
00:07Qui ça intéresse ? Comment je renouvelle l'intérêt ?
00:18Quand on a préparé cet épisode, tu m'as fait une masterclass sur la création de marques.
00:22Je te propose de le partager avec les auditeurs, parce que c'est le moment où il faut prendre le stylo.
00:30C'est extrêmement intéressant et c'est surtout ce qu'on s'était dit.
00:35Finalement, c'est exactement la même chose quand on se crée une marque personnelle.
00:40Il y a huit étapes. Je te nomme les étapes et puis toi, tu développes.
00:46La première étape, c'est la vision.
00:50La vision, quand on veut créer une marque, il faut savoir ce qu'on a envie d'apporter.
00:56Quand on est très aspirationnel, on va parler de ce qu'on veut apporter au monde.
01:02On est vraiment à une dimension qui dépasse l'opérationnel, c'est de se dire ce que je veux changer ou apporter.
01:09C'est ce qui va être un indicateur fort de ma différenciation.
01:13Dans les exemples, on pourrait dire que je veux apporter au monde quelque chose qui a un impact positif dans le quotidien, un produit très quotidien.
01:26A l'inverse, on pourrait aussi dire que je veux transmettre un héritage, quelles que soient les étapes de ma vie, de la vie de ma famille ou de ma vie professionnelle.
01:38On voit bien déjà qu'on ne va pas du tout sur le même territoire. Quand on parle d'héritage versus le quotidien, on ne va pas délivrer la même chose.
01:45On peut le transposer, que ce soit du digital ou que ce soit des produits goods ou autres, ou du service.
01:51Donc ça, c'est la première chose. D'un point de vue positionnement et posture, c'est ce qu'on veut apporter. C'est effectivement la vision de la marque.
02:00En deuxième point, c'est à qui on veut l'apporter ?
02:04La deuxième chose, c'est effectivement de cibler un marché. On parlait tout à l'heure des communautés, de l'écosystème, des interactions.
02:11Si on n'a pas quelqu'un en tête, que ce soit un persona, un consommateur idéal, si on ne l'a pas en tête, on va créer pour tout le monde et personne.
02:22De toute façon, ça n'ira jamais. Ça sera à la fois trop large, donc personne ne se reconnaîtra et pas du tout focus. Le message ne touchera personne.
02:33La deuxième chose, c'est d'établir le qui. Dans ce qui, il y a un outil qu'on utilise qui s'appelle la plateforme de marque,
02:41qui est en fait un précepte qui permet de venir poser les valeurs, le qui, la mission, la vision.
02:51C'est vraiment un document qui pose un ADN et un pilier très fort, mais avec un gros sujet autour qui est vraiment le qui, à qui je m'adresse.
02:59Si on n'a pas déjà cette réponse-là, c'est quand même compliqué d'être hyper aligné quand on ne sait pas, en vision très macro, à qui on veut s'adresser.
03:08Ensuite, il y a comment je vais l'effectuer.
03:10Le comment, il peut se traduire de différentes façons, mais globalement, on va très vite arriver sur le produit.
03:17C'est-à-dire que c'est quelle solution on va apporter pour résoudre ou accompagner cette vision et du coup apporter de la valeur à la cible qu'on a définie.
03:26Et c'est vrai que sur le comment, souvent, il y a cette notion d'offre qui va être très vite associée à une notion de comment je pousse mon offre,
03:34ou comment je la mets à disposition de mon audience, de ma cible, de mon marché.
03:38Donc là, on va se parler de distribution.
03:40Est-ce qu'on va passer sur du digital et c'est ce que c'est de la valorisation sur Instagram, si c'est très visuel ?
03:46Ou alors, est-ce que c'est LinkedIn ou est-ce que c'est un site web ou est-ce que j'ai des revendeurs ?
03:51Donc, le comment on va commercialiser, ça fait partie du comment.
03:54Donc, il y a vraiment cette notion d'offre et il y a la notion de la commercialisation.
03:58Et à chaque fois, on va se poser la question, est-ce que c'est bien cohérent avec ce que j'ai dit juste avant ?
04:03Parce qu'on va aussi parler du packaging de l'offre.
04:05On va se dire, comment je fais pour le clarifier ?
04:07Et dans les mots qu'on va choisir ou dans le visuel, si c'est un produit de grande consommation, on ne va pas mettre la même chose.
04:13Si j'ai un packaging très noir, très luxe, je vais envoyer dans un univers qui n'est pas le même que si j'ai quelque chose de très play school, de très coloré et ludique.
04:24Donc, on va vraiment associer, une fois qu'on a défini notre vision, nos cibles avec notre plateforme de marques,
04:30on va vraiment réfléchir à ce que le comment soit très aligné avec ce qu'on a décidé juste avant.
04:35Et donc, c'est la même chose quand tu crées ta marque personnelle, tu crées ton profil, par exemple, LinkedIn.
04:41C'est aussi tes couleurs, tes marqueurs.
04:45C'est ça. Et donc, on va appeler ça, par exemple, une plateforme aussi d'univers graphique.
04:51Et ça rejoint ce que tu disais, c'est qu'effectivement, on va utiliser des codes qui sont reconnaissables et qui positionnent sa marque personnelle
04:58pour mettre les personnes de façon le plus simplement possible, visibles et reconnaissables.
05:04Et alors, il y a aussi des extensions, des suites logiques, les partenariats, les saisonnalités.
05:09Ça, ça va aussi avec ce point de comment on peut le mettre en place, comment on le fait connaître et comment on le met en place.
05:16Ensuite, il y a la partie déclinaison liée à la représentation de la marque. Comment je concrétise cette marque?
05:22Donc, c'est vrai que si on reste juste sur une dimension très, très haute, on va avoir une approche assez macro.
05:31Là, l'objectif, c'est de se remettre dans l'opérationnel terrain et de se dire il y a forcément une notion d'agenda, de rythme
05:39qui va permettre de venir exprimer les différentes facettes, parce qu'on ne va peut-être pas dire la même chose à des moments donnés.
05:45Quand je suis en entrée de saison ou quand je suis en train de finir mon quarter pour finir mes chiffres d'affaires,
05:51ou si je suis dans des moments forts comme les fêtes de fin d'année, on va avoir des postures différentes.
05:56Donc, la notion de l'agenda, elle va aussi impacter le comment, qu'est-ce que je mets en avant et comment je le valorise.
06:04Donc, la marque n'est pas uniforme dans le temps. Si on l'apprend sur une timeline, on va voir qu'elle prend différentes facettes pour vivre,
06:13pour ne pas être juste aseptisé, mais vraiment pour donner des moments un peu plus hauts, un peu plus bas.
06:20Et c'est ce qui va faire qu'aussi on la rend vivante.
06:22Est-ce que ça veut dire que si on remonte au niveau de la vision, il faut d'ores et déjà savoir comment elle vit,
06:31s'il y a de la saisonnalité, etc. En tout cas, l'envisager pour se dire que c'est quand même un produit qui va pouvoir vivre tout le temps
06:40et qui sera ponctué de moments plus forts.
06:43Oui. Alors, je pense qu'en réalité, quand on crée vraiment, on a quelques points phares, des moments phares.
06:51Alors, le produit phare, déjà, on revient au corps. Le produit phare, il est hyper important parce qu'il faut qu'on puisse,
06:58en réfléchissant à la marque, avoir un produit emblématique. Si on dit Apple, on pense à de l'iPhone.
07:02Donc, ce produit phare, c'est un peu comme ça qu'on commence l'histoire.
07:07Mais c'est vrai que, ce que je veux dire, c'est qu'on ne pense pas tout de suite forcément dans la vision à se dire,
07:11là, attends, qu'est-ce que je ferai dans six mois, six, et puis à cette étape de l'année ?
07:14Par contre, naturellement, quand on le vit, on dit qu'il faut répéter les messages.
07:18Mais c'est vrai que quand on répète toujours le même message, à un moment donné, on se dit, mais qui ça intéresse ?
07:22Comment je renouvelle l'intérêt ? Si mon produit phare, c'est ça, que mon offre, c'est ça, que ma cible, c'est ça.
07:27Alors, effectivement, on peut engler les messages et on va trouver à raconter une histoire.
07:33Mais à un moment donné, ce qui est intéressant, c'est justement de remettre une temporalité pour venir raconter l'histoire de façon hyper contextuelle, hyper contextuelle.
07:42Donc, si je suis sur la rentrée scolaire, on sait qu'il y a un redémarrage, qu'il faut redonner une dynamique.
07:49Peut-être qu'on va aller chercher un partenariat avec une marque qui est très forte sur cette période-là.
07:53Sinon, c'est un peu moins notre moment phare.
07:56Du coup, on va faire un partenariat et ça va nous permettre de réengager sur un moment qui était un peu délaissé dans notre propre marque.
08:03Donc, c'est vrai qu'on n'anticipe pas tout. La vision, elle est très macro.
08:06Par contre, dans l'opérationnel de la vie de la marque, là, pour le coup, oui, on va essayer de couvrir le maximum de territoire en réfléchissant les choses pour être dans le contexte.
08:16Et finalement, répéter un message, ça répond à la problématique de « je vais saouler les gens si je répète tout le temps ».
08:22Oui, mais tu le répètes de manière différente et tu le répètes parce que justement, tu as créé aussi des moments spécifiques.
08:29Le message, ou en tout cas le fond, est toujours le même, mais tu le travailles différemment selon les moments.
08:37Et c'est vrai que sur l'environnement mode, c'est quelque chose qui est très travaillé.
08:43Parce qu'évidemment, déjà, il y a la saisonnalité, c'est un accord, mais il y a aussi tous les partenariats.
08:47C'est-à-dire qu'en fait, si on fait un partenariat entre une marque et un créateur africain, par exemple,
08:53qui a vraiment ce savoir-faire d'avoir des textiles très marqués, très imprimés,
08:59en fait, ça va tout de suite raconter une histoire qui est très impactante.
09:03C'est ce qu'on appelle, et ce que les anglo-saxons appellent le merchandising de l'offre.
09:07Ça, en fait, on peut le reproduire sur sa marque personnelle.
09:09On peut venir merchandiser, venir donner une autre façon de lire son actualité et son offre à des moments donnés,
09:17en s'associant, en faisant des focus sur des périodes données.
09:21Il y a plein de façons de le faire, mais pour que vraiment, ça ne reste pas une marque corporate, finalement.
09:28On est juste, en fait, avec toujours le même discours.
09:31On peut vraiment lui donner des couleurs au sens propre qu'au sens figuré, pour le coup, mais...
09:34Oui, c'est ça qui est une vibration aussi.
09:38Exactement, parce que du coup, tu es sur le planning.
09:41Tu es vraiment dans cette notion de temporalité.
09:44Donc, les partenariats, ça sert à donner des focus et des insights avec des histoires différentes.
09:48La temporalité, elle permet vraiment d'être dans le momentum du client.
09:53Et en fait, au mois de janvier, février, c'est peut-être pas exactement le même momentum que quand on est sur la rentrée ou sur un mois d'hiver.
10:02Pour des questions de...
10:03Si je prends, par exemple, une marque qui vend en B2B, on sait qu'il y a des cycles de vente parce qu'il y a des décisions d'achat dans l'entreprise.
10:09Donc, en fait, en janvier, février, on va être plutôt dans la mise en œuvre des deals qui se seront signés fin d'année.
10:16En septembre, on va commencer à préparer tous les deals qui vont se faire au fur et à mesure et les décisions qui vont se prendre en octobre,
10:22novembre avec des budgets numéro un, puis des budgets révisés chez les acheteurs.
10:26Donc voilà, cette saisonnalité, le fait de le penser et de rythmer par rapport au client,
10:32ça permet de donner encore une fois une autre façon d'approcher son offre et de l'expliquer.
10:37Et du coup, peut-être qu'on va en septembre, octobre, parler de l'offre en parlant presque quasiment directement aux acheteurs en disant
10:43voilà, maintenant, si on se parle aujourd'hui, ça va vous permettre de faire tel et tel choix à tel moment.
10:50Donc finalement, on essaye vraiment, toujours par rapport à sa cible, de créer un momentum par rapport à leur temporalité.
10:56Et ça, ça crée aussi beaucoup d'efficacité.
10:58Et c'est là où arrive justement le septième point, qui est la donnée consommateur avec deux niveaux qui sont l'intention ou l'engagement,
11:10donc des signaux faibles et aussi les signaux forts.
11:14Signaux forts, je pense que tout le monde le connaît, même si quand on le dit comme ça, on se dit oui, qu'est-ce que c'est le signal fort ?
11:20Après, à ce moment-là, quand le client s'engage, en fait, c'est le chiffre d'affaires.
11:24Le plus fort des signaux, c'est le chiffre d'affaires.
11:31Et je trouve que c'est toujours intéressant de le voir aussi comme ça.
11:33Oui, là, il n'y a plus d'équivoque.
11:35Quand il y a un chiffre d'affaires, c'est que le client s'est engagé, il a signé, on s'est mis d'accord.
11:40Et en fait, aujourd'hui, la grosse problématique sur des cycles de vente qui sont longs, moyens ou longs,
11:46c'est le moment entre j'ai eu des échanges et je vais en fait commencer à partager une offre,
11:54et le moment où en fait, il va y avoir vraiment ce moment de OK, c'est bon, je signe et on va avoir un chiffre d'affaires.
12:00Et dans ce moment-là, effectivement, c'est ce que tu disais, il y a plusieurs données qui permettent d'avoir une lecture qui est hyper intéressante.
12:06En réalité, il y en a trois. D'une part, il y a l'influence.
12:09C'est comment les interactions entre les différentes parties prenantes dans l'entreprise, mais ça peut être aussi dans l'écosystème,
12:16ce qui peut y avoir des partenaires qui viennent interagir avec l'acheteur pour se dire comment je fais pour avancer.
12:22Donc, il y a cette notion de partie prenante qui est hyper importante aujourd'hui et qui fait que l'influence,
12:29qui est mon influenceur, qui est celui qui va pouvoir relayer, reparler de mon offre ?
12:32Le champion.
12:33Et ça, quand on sait le détecter, c'est clé.
12:36Donc, le champion, les interactions et l'influence, c'est clé.
12:39Le deuxième, c'est effectivement l'intention, c'est-à-dire est-ce qu'il y a vraiment le moment de l'intention, il est quand ?
12:45Parce qu'en fait, aujourd'hui, ce qu'on voit sur le marché, c'est qu'encore une fois, sur des offres qui sont à valeur ajoutée,
12:52entre le moment où on envoie une offre et le moment où il y a vraiment un engagement, une signature, un signal fort,
12:58un signal fort, il y a beaucoup de temps, de temps mort en fait, où on n'a pas d'information.
13:04L'intention, c'est ce moment où en fait, il y a vraiment une interaction avec les contenus, avec les offres.
13:10Et là, ça permet déjà de comprendre s'il y a une vraie intention.
13:12Parce que ce que me disent souvent les équipes, c'est que de toute façon, si l'offre n'est pas ouverte, déjà, on sait qu'il n'y a pas d'intention.
13:18Il n'y a pas d'intention et c'est assez simple.
13:20Et la troisième donnée, c'est la donnée d'engagement.
13:23C'est vraiment de comprendre les points d'intérêt.
13:25Parce que finalement, quand on crée ces offres, encore une fois, parce qu'on a eu la vision, parce qu'on a fait tout ce travail,
13:31on le fait pour servir sur un sujet donné.
13:35Mais en fait, on va voir en regardant l'engagement réel des clients, leurs points d'intérêt.
13:39Et en fait, en voyant ça, on va voir si c'était l'offre, par exemple, core business,
13:43l'offre qu'on a vraiment pensé au début comme étant l'offre phare,
13:46ou si finalement, c'est une offre autre que je n'ai pas forcément décelée complètement,
13:50qui est le point d'intérêt focus de mon interlocuteur, de mon client.
13:54Donc, dans la marque et dans ce moment d'interaction, c'est hyper important.
13:59Enfin, ces signaux faibles, ils permettent d'avoir une clé de lecture très claire.
14:03Ça donne beaucoup de clairvoyance et ça fait élever le niveau de jeu globalement dans les échanges.
14:10Parce que quand je n'ai pas la connaissance de ces interactions,
14:14je ne vais pas pouvoir apporter de la valeur à mon interlocuteur.
14:16Je vais globalement lui dire, je pense que suite à notre dernier échange, c'est ça qui t'intéresse.
14:22Mais en réalité, où est-ce que t'en es ?
14:25Et le fait d'avoir ces informations, on peut arriver en lui apportant de la valeur,
14:29en disant, c'est ce que je te disais tout à l'heure, par exemple, si j'arrive avec une étude, un chiffre,
14:32en disant, il est en train de se passer ça sur le marché,
14:35je voudrais vraiment vous le communiquer parce que je pense que ça peut vous aider dans votre réflexion.
14:39Je le fais parce que je sais qu'il y a eu de l'intérêt sur ce type de propos.
14:43Ça a beaucoup plus de poids, ça s'appelle les high touch,
14:46comment on crée un moment d'échange, d'un point de contact qui soit vraiment à haute valeur ajoutée.
14:51Ça crée beaucoup plus d'impact que de dire,
14:53est-ce que vous en êtes où ? Est-ce que je peux vous aider avec quelque chose de beaucoup plus, de moins engagé ?
14:58Parce qu'en fait, on n'a pas la vision, on ne sait pas.
15:00Donc ces données-là, elles sont importantes pour créer des interactions à valeur ajoutée.
15:05Et montrer que t'es en capacité de donner suffisamment de valeur aussi au bon moment.
15:10C'est ça aussi le nurturing, c'est ce principe-là de dire...
15:14Exactement.
15:15Le nurturing, c'est vraiment ce moment où tu vas délivrer de la valeur à des moments un peu plus ou moins récurrents.
15:24C'est la fameuse juste pression, comment on donne de l'info en montrant qu'on est présent, mais pas trop non plus.
15:29Donc il faut vraiment trouver le juste milieu.
15:31En tout cas, c'est ma vision pour être vraiment respectueux du client.
15:35Et le nurturing, c'est ça, c'est effectivement l'aider à maturer son projet.
15:41Et du coup, pour ça, si on n'a pas de données, on est un peu à l'aveugle.
15:44Alors on tente des choses, mais c'est moins efficace.
15:46Ouais.
15:48Et alors le dernier point, c'est le lien, garder le lien.
15:51Hyper important, la fidélisation.
15:54Si on se remet à l'échelon numéro un, la marque, une marque qui est one-shot,
15:59ça veut dire qu'en fait, tout le travail qu'on fait d'acquisition et de positionnement,
16:03on se dit qu'en fait, c'est juste court terme.
16:06Et en fait, c'est là où garder le lien, ça montre bien qu'il y a une dimension long terme.
16:10C'est qu'en fait, on a envie qu'une fois que la marque, elle est connue,
16:14qu'on a compris ce que fait la marque,
16:16on a vraiment envie que le client ou le partenaire même revienne.
16:23Et pour faire ça, il y a plein de types de choses qu'on peut mettre en place.
16:27Et d'ailleurs, on le lit beaucoup aussi dans le personal branding.
16:31On parle, par exemple, je vais commencer par celui-ci, d'over delivery.
16:36C'est-à-dire que souvent, on lit en ce moment,
16:39donc l'objectif, c'est de décorréler son temps de l'offre.
16:43Donc ça, c'est le premier point.
16:44Et du coup, la deuxième chose, c'est de fidéliser pour que finalement, il y ait une récurrence quelque part.
16:49Et le fait de faire de l'over delivery, c'est-à-dire de délivrer plus que ce qui a été promis à la base,
16:55crée un sentiment pour le client de surprise, mais positif, extrêmement positif.
17:01Et du coup, quasiment d'attachement et de se dire, wow, j'ai eu tout ça.
17:06Je vais recommander, je vais pouvoir en parler, je vais peut-être même retravailler avec cette personne-là.
17:12Donc cette notion de fidélisation, c'est un des premiers tips.
17:16Mais l'over delivery, c'est un des outils qu'on peut mettre en place pour délivrer un peu plus que ce qu'on a promis,
17:21ce qui crée une empreinte hyper forte dans la mémoire des personnes.
17:27La deuxième chose, c'est le service, par exemple.
17:29En fait, aujourd'hui, on voit qu'il y a de plus en plus de produits qui associent des services.
17:32Le gros avantage, c'est que le service, il a généralement une vocation à être un peu récurrent.
17:37Il peut se faire de façon répétée parce qu'on peut faire du service, par exemple, pour de la maintenance.
17:43On peut faire du service pour de l'accompagnement aux changements pour les équipes.
17:47Il y a plein de façons de faire du service.
17:49Donc, on peut, autour d'une offre phare, avoir une proposition de service, encore une fois,
17:54qui fait que je fidélise par toutes les actions que je mets en place pour donner plus de valeur et accompagner mieux mes clients.
18:02Donc, ça, c'est un deuxième exemple.
18:05Et donc, tout ça, ça doit travailler sur deux dimensions, long terme et court terme.
18:09Et le court terme, c'est la marque.
18:12Pour moi, elle n'a pas de raison d'être si tu ne travailles pas sur les deux.
18:16Alors, d'une part, parce qu'une marque, normalement, à vocation à passer le temps,
18:21c'est-à-dire qu'il faut vraiment qu'elle puisse s'installer.
18:24Et en fait, c'est ce qui fait que si je reviens sur la marque personnelle,
18:27on va gérer sa carrière, pas qu'une phase de trois ans dans une boîte.
18:31On va gérer ce qu'on est.
18:32C'est de la même façon pour les offres et services.
18:35Et en fait, le court terme, pourquoi ?
18:36Parce que le marché, il est tellement incertain.
18:38On dit qu'il est vu cas, il est volatil, il est incertain.
18:43Eh bien, il faut pouvoir, à court terme, ajuster les leviers, ajuster, tester des choses.
18:49Alors, on parle du test and learn, de l'AB test.
18:51Enfin, il y a plein de méthodes, de frameworks pour faire ça.
18:56Mais c'est hyper important.
18:57Et la marque, de la même façon, elle doit tester.
18:59Alors donc, c'est tester des partenariats.
19:01Et on revient sur ce qu'on disait tout à l'heure.
19:03C'est vraiment être dans le contexte présent.
19:05Donc, s'il faut tester des choses pour aller accélérer une offre,
19:09tester un partenariat pour sortir de son territoire,
19:12peut-être aller chercher d'autres typologies de clients
19:15pour voir si on a d'autres capacités à aller chercher du business ailleurs.
19:20Il faut tester. Et ça, c'est le court terme.
19:22Donc, ça veut dire que la vision long terme de la marque n'exclut pas du tout
19:26les tests court terme, évidemment.
19:28C'est vraiment, pour moi, le mix des deux qui fait que ça fonctionne.
19:30Oui. Alors, si on veut transposer tout ça à la création d'une marque personnelle
19:36et qu'on utilise exactement cette méthode.
19:39Donc, un, la vision.
19:40Qu'est-ce que tu veux délivrer au monde ?
19:42Irriguer une cible et des valeurs, c'est la même chose.
19:46Deux, à qui on veut apporter la cible ?
19:48Là, on définit aussi son client type, c'est son audience.
19:51Il faut dire ce que l'on souhaite, mais c'est aussi les clients.
19:53Et comment, derrière, on arrive à transformer son audience en client ?
19:57Comment je vais l'effectuer ?
19:59Donc, les contenus, essentiellement, pour se faire connaître.
20:02Définir son monopole personnel aussi pour se positionner.
20:05Tu m'arrêtes si tu n'es pas d'accord avec moi, si tu veux continuer.
20:09L'offre phare, ça peut être un contenu aussi, phare comme un podcast.
20:13La légende personnelle.
20:14Incroyable. On est pile dans la plaque.
20:18Ça peut être une chaîne YouTube, ça peut être un compte LinkedIn, Instagram.
20:22Ça peut être l'ensemble aussi de tous ces supports.
20:27Et donc, de créer sa notoriété à partir de ça.
20:29Et ensuite, on peut élargir à d'autres canaux de distribution, des newsletters, etc.
20:35Comment on le fait connaître en créant d'autres offres ?
20:38Là, on peut aussi mixer avec d'autres podcasts.
20:41On peut faire des vidéos avec d'autres personnes, des newsletters, des cross-posts, des partenariats.
20:48Et la mise en œuvre et le déploiement.
20:52Justement, là, il y a un sujet aussi de planning éditorial, de distribution des contenus.
20:56Parce que c'est vrai que souvent, on crée des contenus.
20:58Le plus facile, c'est de créer des contenus.
21:00Le plus difficile, c'est de les distribuer.
21:03Et de ce que tu disais tout à l'heure, la saisonnalité, faire vibrer la marque, etc.
21:08C'est peut-être le moins simple.
21:11Et ensuite, tout ce qui est donné de l'audience.
21:14Tu vois, ce matin, j'enregistrais avec Ulysse Lubin qui disait
21:19il faut absolument regarder ce qui fonctionne, mais surtout ce qui ne fonctionne pas.
21:24Essayer de comprendre et analyser sa data.
21:27Et c'est vrai qu'aujourd'hui, sur les réseaux sociaux et tous les podcasts, on a des données.
21:33Et savoir un podcast, s'il n'est écouté que 25 minutes,
21:37c'est peut-être que l'audience n'a que 25 minutes à y consacrer, etc.
21:41Donc, il y a ce sujet aussi d'investiguer avec tout ce qu'on a et toutes les données que l'on a.
21:48Objectiver.
21:49Objectiver, c'est ça.
21:50Et c'est vrai que se donner des objectifs, c'est important aussi.
21:52Parce que c'est ce qui nous permet d'avancer.
21:56Et ensuite, garder le lien.
21:57Donc, la fidélisation.
21:59L'Over Delivery t'en parlait pour assurer la fidélisation.
22:05Et c'est vrai que sur les contenus, toujours transmettre de la valeur à son audience,
22:09des formats, des partages de learnings, etc.
22:13Et donc, voilà pour faire un parallèle avec la marque personnelle.
22:18Et toi, tu t'es aussi appuyée là-dessus, sur tout ce que tu as pu faire auprès de là pour créer Switcho.
22:28Donc, avec un mot, j'adore ce mot, un mot qui est à la fois ton driver et ton obsession, c'est effortless.
22:34Je trouve ça fantastique.

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