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Au programme de cette édition, les instances européennes contre la Paix. Alors que Viktor Orban multiplie les initiatives pour mettre un terme à la guerre en Ukraine, les instances bruxelloises tentent ouvertement de lui mettre des bâtons dans les roues.

Nous partirons ensuite aux Etats-Unis où Donald Trump, à peine remis de la tentative d’assassinat dont il a été la cible, s’est rendu à la Convention des Républicains à Milwaukee.

Et puis nous rentrerons en France pour évoquer les tractations pour une candidature de gauche pour le poste de premier ministre alors que la démission de Gabriel Attal a été acceptée par Emmanuel Macron.

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00:00C'est maintenant que nous essayons, et non sans inquiétude, de boucler notre budget
00:04pour que dès septembre, nous soyons au rendez-vous.
00:07Alors ensemble, poursuivons ce chemin pour se libérer des chaînes.
00:31Madame, Monsieur, bonsoir, je suis ravie de vous retrouver au programme de cette édition
00:50Les instances européennes contre la paix.
00:53Alors que Victor Orban multiplie les initiatives pour mettre un terme à la guerre en Ukraine,
00:58les instances bruxelloises tentent ouvertement de lui mettre des bâtons dans les roues.
01:03Nous partirons ensuite aux États-Unis, où Donald Trump,
01:06à peine remis de la tentative d'assassinat dont il a été la cible,
01:10s'est rendu à la Convention des Républicains à Milwaukee.
01:13Puis nous rentrerons en France pour évoquer les tractations
01:16pour une candidature de gauche pour le poste de Premier ministre,
01:19alors même que la démission de Gabriel Attal a été acceptée par Emmanuel Macron.
01:25Bruxelles s'élève contre la paix.
01:30Alors que le Premier ministre hongrois, Victor Orban,
01:33multiplie les initiatives pour faire avancer des pourparlers de paix entre l'Ukraine et la Russie,
01:38l'appareil européen se déchaîne contre lui pour entraver son action.
01:42Une opération qui a le mérite de clarifier les positions de l'UE.
01:46Explication.
01:47Faire avancer la paix en Ukraine.
01:50Voilà le crime de l'aise majesté commis par Victor Orban
01:53à la tête de la présidence tournante de l'UE pour six mois.
01:57Depuis, les attaques de l'appareil bruxellois contre le Premier ministre hongrois se multiplient.
02:02L'UE, résolument alignée sur Washington, accuse Orban de déloyauté
02:07et insiste sur le fait que la présidence tournante n'octroie aucun pouvoir diplomatique.
02:13Le groupe Renew, celui auquel appartiennent les députés macronistes,
02:17à l'instar des progressistes allemands et des représentants de plusieurs pays baltes,
02:21s'interroge sur de potentiels outils juridiques permettant d'expulser Orban de sa présidence tournante
02:28au profit, au hasard, de la Pologne.
02:31Une soixantaine de députés européens ont co-signé une lettre à l'attention
02:35de la présidente de la Commission européenne, l'allemande Ursula von der Leyen,
02:38du président du Conseil européen, le belge Charles Michel,
02:42et de la présidente du Parlement européen, l'italienne Roberta Menzola.
02:46Au fil des lignes, Orban est accusé d'outrepasser ses prérogatives
02:51en menant ce qu'il nomme sa « mission de paix »,
02:54mais aussi de brouiller la ligne de la diplomatie européenne,
02:58notamment en prenant un cessez-le-feu.
03:01Une missive qui servira donc de clarification belliciste supplémentaire
03:06quant aux positions bruxelloises qu'avait déjà décrites Orban aux médias allemands il y a quelques jours.
03:11La guerre ne tombe pas du ciel.
03:14La guerre est le résultat de décisions prises par des personnes déterminées.
03:19En conséquence, nous devons prendre ces leaders,
03:23la Hongrie n'est pas l'un d'entre eux, de ses principaux décideurs évidemment,
03:27et ces décideurs verront s'ils veulent la paix ou la guerre.
03:31L'Ukraine en fait partie, la Russie aussi,
03:34parce qu'en fin de compte, ce sont eux qui décideront.
03:37Mais très important, quelle est l'approche de la Chine, des Etats-Unis et de l'Union européenne ?
03:42La Chine a un plan de paix.
03:44Les Etats-Unis mènent une politique de guerre.
03:47L'Europe, au lieu d'avoir une approche stratégique autonome,
03:50ne fait que copier la position américaine.
03:56Donc désolé de le dire, mais l'Union européenne a une politique de guerre aussi.
04:01Et l'entêtement récent des organes européens ne font qu'alourdir les charges.
04:05L'objectif de Bruxelles est donc clair,
04:08faire cesser net les initiatives prises par le Premier ministre hongrois depuis le début du mois de juillet
04:14pour rencontrer les acteurs du conflit en Ukraine,
04:17sans intermédiaire qui brouillerait les communications.
04:20En effet, Viktor Orban a rencontré Volodymyr Zelensky, le président ukrainien,
04:24puis Vladimir Poutine, le président russe,
04:27mais aussi Xi Jinping, le président chinois,
04:30a toujours souhaité être une puissance diplomatique dans la résolution du conflit en Ukraine.
04:35Pour le Premier ministre hongrois, son ambition est très claire,
04:39rétablir la paix et au plus vite.
04:42Je suis un ami de la paix.
04:44La raison pour laquelle j'ai négocié avec Poutine,
04:46c'est que je cherche le chemin le plus court et le plus rapide
04:49pour arrêter ce conflit et rétablir la paix.
04:52Mais je rappelle que je suis maintenant le seul leader occidental
04:55qui a la chance de discuter en même temps avec Kiev et Moscou.
05:01Tous les autres ont créé une situation dans laquelle
05:03ils n'ont aucune chance d'avoir une communication directe
05:06avec les deux acteurs principaux, tout particulièrement les russes.
05:10De véritables négociations ne peuvent pas se passer sans l'implication des deux partis.
05:14Donc ce qu'ils organisent sans Poutine, ça ne veut rien dire.
05:17C'est d'ailleurs tout à fait logique.
05:20Et si Bruxelles répugne les visites de Viktor Orban,
05:23forcée de constater que les premiers fruits des actions hongroises sont déjà mûres.
05:27En effet, le premier ministre a visiblement su se faire entendre auprès de Volodymyr Zelensky,
05:32puisque pour la première fois, le président ukrainien,
05:36dont certes le mandat est terminé depuis plusieurs mois maintenant,
05:39s'est dit favorable à ce que la Russie soit présente au prochain sommet pour la paix en Ukraine.
05:45Une évidente nécessité qu'il était temps de comprendre.
05:49Même Washington a désormais validé le principe.
05:52Il n'en reste pas moins qu'il faudra encore définir les contours d'une telle rencontre
05:56pour qu'elle ne tourne pas une nouvelle fois en procès contre Moscou.
06:00Dans ce cadre, Dmitry Peskov, le porte-parole du Kremlin,
06:03a rappelé que le premier sommet pour la paix n'était, je cite,
06:06pas du tout un sommet pour la paix.
06:08Gageons donc que le prochain soit au moins une entrée en matière.
06:16À peine rescapé de l'attentat de Butler,
06:18Donald Trump a été l'invité surprise de la Convention des Républicains.
06:22Une réunion en vue de la présidentielle
06:24qui permet de dessiner les premiers contours
06:27de la future administration Trump encadrée élection.
06:30Le point de Rémy Tell.
06:52Accueilli en héros la nuit dernière,
06:5548 heures à peine après avoir miraculeusement échappé à la mort,
07:00Donald Trump a fait une apparition à la Convention républicaine
07:03réunie à Milwaukee, capitale de l'état du Wisconsin.
07:07À cette occasion, les délégués du parti l'ont officiellement investi
07:11comme candidat pour l'élection présidentielle du 5 novembre prochain.
07:15Certes, le résultat ne faisait plus l'ombre d'un doute depuis longtemps,
07:19mais la tentative d'assassinat dont a été la cible Donald Trump
07:23samedi dernier en Pennsylvanie
07:25a de toute évidence ragaillardi ses soutiens.
07:28Visiblement ému, son oreille droite bandée,
07:31Donald Trump n'a pas prononcé de discours lors de l'événement,
07:35s'en tenant à une posture de surplomb.
07:37Un survivant bien entouré,
07:39ainsi le journaliste conservateur Tucker Carlson
07:42s'est par exemple affiché à ses côtés.
07:45Notamment présent sur scène, un visage moins connu du public français,
07:49mais pourtant appelé à jouer un rôle déterminant,
07:52celui du sénateur de l'Ohio James David Vance
07:55que Donald Trump a choisi comme colistier pour le scrutin.
07:59James David Vance, 39 ans,
08:01deviendrait donc le plus jeune vice-président des Etats-Unis
08:04en cas de victoire des républicains à l'automne.
08:07Financier et écrivain, ce catholique converti
08:10a servi dans les Marines entre 2003 et 2007.
08:13En 2016, il s'était illustré par la publication d'une autobiographie
08:17dans laquelle il évoquait ses origines modestes
08:20au sein d'une Amérique frappée de plein fouet
08:22par la désindustrialisation, la violence et la drogue.
08:25En 2016 pourtant, J. David Vance avait boudé Donald Trump
08:29dans la course à la Maison Blanche,
08:32allant jusqu'à le dépeindre, je cite, en Hitler américain.
08:36Mais depuis, les deux hommes se sont rapprochés,
08:39notamment lors de l'épisode de la fraude démocrate,
08:42documenté à l'élection présidentielle 2020.
08:45Car de fait, J. David Vance rejoint Donald Trump
08:48sur l'essentiel du conservatisme sociétal à l'isolationnisme.
08:53Voici par exemple ce qu'il déclarait
08:56à propos de la vassalité des pays européens vis-à-vis des USA.
09:13Sans surprise, le ticket Trump-Vance
09:16a fait vivement réagir dans les rangs démocrates
09:19comme montaire du premier,
09:21bien que n'étant pas le plus fringant d'entre eux.
09:29C'est un clone de Donald Trump sur tous les sujets.
09:32Je ne vois aucune différence entre les deux.
09:35Un clone dont l'avenir pourrait s'avérer radieux
09:38de Lyndon Johnson à Joe Biden,
09:41en passant par Gerald Ford.
09:43Les Américains ont coutume de choisir leur chef
09:46parmi les anciens titulaires du poste de vice-président.
09:49Ainsi, Donald Trump, du haut de ses 78 ans,
09:52a fait le choix d'un héritier autant que d'un colistier
09:55en désignant James David Vance.
09:57En attendant, un long combat s'engage.
10:00Un combat qui pourrait, les derniers événements l'ont montré,
10:03être riche en surprises.
10:05Et toutes ne sont d'ailleurs pas mauvaises.
10:07Afin de contrer les tentatives de déstabilisation,
10:10pour ne pas dire plus,
10:12de l'état profond contre Donald Trump,
10:14le patron de X, Elon Musk,
10:16a annoncé qu'il verserait 45 millions de dollars
10:19chaque mois à la campagne du candidat républicain.
10:25Attal a démissionné
10:27et la gauche continue de se déchirer.
10:30Entre grande manœuvre et petite magouille,
10:32la recomposition du paysage institutionnel
10:35avance fort doucement.
10:36Explication d'Olivier Frèrejac.
10:38Nous avons demandé hier, chacun avec nos mots,
10:40à la France insoumise de ne pas rompre les discussions.
10:43La France insoumise a son tour placée en minorité.
10:46Après les socialistes qui ont refusé
10:48la candidature communiste d'Huguette Bello,
10:51c'est au tour de LFI de refuser la proposition
10:53de ses trois alliés.
10:55La dissension porte ici sur le choix du profil
10:58en général et en particulier.
11:01En effet, les insoumis ne veulent pas
11:03d'un Premier ministre étiqueté société civile,
11:06comme le souhaitent leurs alliés.
11:07Sur la personnalité nouvellement proposée,
11:10l'économiste Laurence Tubiana,
11:12les réserves portent aussi sur son engagement politique
11:15jugé macroniste, compatible,
11:17alors qu'elle a signé une tribune dans le journal Le Monde
11:20il y a cinq jours,
11:21texte qui demandait que le nouveau Front populaire
11:23tende la main à la majorité centriste sortante.
11:26Elle avait par ailleurs présidé la Convention citoyenne
11:28pour le climat en 2019
11:30à la demande du Premier ministre de l'époque,
11:32Édouard Philippe.
11:33Résolument atlantiste et âgée de 73 ans,
11:36elle pourrait aussi convenir au président Emmanuel Macron.
11:40Soutenue par les socialistes, les communistes
11:42et les écologistes,
11:43elle bénéficie d'une bonne cote de popularité
11:46pour ses prises d'opposition en faveur de la taxation
11:48des riches et des pollueurs.
11:50Pour Manuel Bompard,
11:51coordinateur national des insoumis,
11:53cette candidature est inconcevable.
11:56Avec Franchise,
11:57si c'est effectivement ce profil
11:59sur lequel travaillent nos partenaires,
12:02je tombe de ma chaise.
12:03À ce point-là ?
12:04Ben oui, puisqu'elle appelait à constituer
12:06une coalition et un programme commun
12:08avec les macronistes.
12:09Pas adoubé par la France insoumise,
12:11Laurence Tubiana pourrait connaître
12:13le même sort qu'Huguette Bello
12:15ou alors provoquer enfin, diront certains,
12:18une rupture dans la coalition des gauches.
12:20Et quand Fabien Roussel,
12:21en froid avec les insoumis,
12:22exhorte ceux-ci de rester dans les discussions,
12:25Olivier Faure, lui,
12:26envisage déjà la vie sans eux.
12:28Une majorité de parlementaires
12:30du Front Populaire
12:31qui sont prêts à accepter cette candidature,
12:34je ne vois pas en quoi il faudrait considérer
12:36que la parole d'un seul s'impose à tous les autres.
12:39J'ai toujours considéré
12:40que quand il y avait un fait majoritaire
12:42qui s'exprimait,
12:43il fallait en tenir compte.
12:44En réalité,
12:45il y avait aussi un fait majoritaire
12:47dans le nouveau Front Populaire
12:48pour Huguette Bello, lundi.
12:50Mais cette dernière avait soutenu
12:51Jean-Luc Mélenchon en 2022
12:53et semblait donc trop gauchère
12:54pour les socialistes,
12:55dont une partie des élus penchent largement
12:57en faveur d'un rapprochement
12:59avec les macronistes, le calendrier.
13:01Des socialistes et des insoumis
13:03semblent aussi diverger.
13:05Il faut que maintenant,
13:06on réfléchisse, qu'on se parle
13:07et qu'on reprenne la discussion
13:09dès aujourd'hui
13:10parce que nous ne pouvons pas attendre.
13:12Avec l'objectif de se concentrer d'abord
13:15sur ce qui va être en quelque sorte
13:16la première étape,
13:17c'est-à-dire le vote qui va avoir lieu jeudi
13:19sur la présidence de l'Assemblée Nationale.
13:21Nous avons souhaité ne pas perdre
13:22davantage de temps
13:23dans des discussions qui sont infructueuses
13:25pour se concentrer sur cet enjeu
13:27et pour demander à ce que le Nouveau Front Populaire
13:29s'accorde sur une candidature commune.
13:31Les insoumis, en gage de bonne volonté,
13:33disent admettre que ce ne soit pas l'un des leurs
13:35qui se présente à la présidence de l'Assemblée.
13:37Début de la fin d'une alliance intenable
13:40ou simple secousse dans une union diverse
13:42mais qui tiendra.
13:43Difficile cependant d'imaginer François Hollande
13:45travailler avec Manuel Bompard,
13:47surtout après les déclarations
13:49du député et compagne de Jean-Luc Mélenchon,
13:51Sophia Chikirou,
13:52qui a comparé le hollandisme
13:54à des punaises de lit.
13:56Les tractations se poursuivent également
13:58chez les macronistes
13:59où l'on envisage d'exfiltrer la présidente
14:01de l'Assemblée, Yael Braune-Pivet,
14:03pour lui substituer une UDI,
14:05Valérie Létard.
14:06Le camp présidentiel est par ailleurs
14:08divisé sur la marche à suivre
14:10vis-à-vis du Rassemblement National.
14:12Si la présidente sortante était favorable
14:14à ce que les élus du groupe de Marine Le Pen
14:16disposent de postes d'importance,
14:18notamment des vice-présidences,
14:19du fait de leur nombre,
14:20une partie de la majorité
14:22entend appliquer un blocage dit républicain
14:25et empêcher le parti qui a obtenu
14:27le plus de voix lors des élections législatives
14:29de disposer de vice-présidence.
14:31François Bayrou,
14:33décidément attaché à sa singularité,
14:35s'est indigné contre une telle éviction
14:37des élus RN.
14:38Sur la droite,
14:39de la majorité présidentielle sortante,
14:41Laurent Wauquiez devrait tenir ferme.
14:44Il n'acceptera de mettre en place
14:45un contrat de gouvernement
14:47avec les équipes Macron
14:48que s'il est dans une position de dominant
14:50en dépit de sa quarantaine de députés.
14:52Le pacte législatif de LR
14:54censé débloquer la France en 100 jours
14:57ne devrait pas être appliqué
14:58car même dans une coalition très hypothétique
15:01avec les macronistes,
15:02une telle majorité serait plus faible
15:04que celle de la précédente législature.
15:07Sur la gauche,
15:08il s'agirait pour les macronistes
15:09de s'allier avec les socialistes,
15:11ce qui est tout à fait envisageable,
15:13mais aussi de travailler avec les écologistes
15:15et les communistes,
15:16ce qui semble plus hasardeux.
15:18Le casse-tête des coalitions
15:20se poursuit donc avec une seule constante,
15:23la mise au banc du Rassemblement national.
15:25Incapable de former des alliances
15:27au-delà du cas particulier d'Eric Ciotti,
15:29le parti présidé par Jordan Bardella
15:31pourrait bien être privé de poste clé
15:33et donc voir son importance dans l'hémicycle
15:35être réduite par rapport à la précédente législature.
15:38Reste à voir si la mise à l'écart du RN
15:40le renforcera auprès de ses électeurs.
15:42Il bénéficiera en tout cas d'un atout,
15:44il ne sera pas comptable
15:46des politiques qui seront menées
15:47dans les mois qui viennent.
15:49Et alors que les tractations
15:50pour former un gouvernement
15:51s'allier avec les uns et écarter les autres
15:53battent leur plein,
15:54le Premier ministre Gabriel Attal
15:56a lui vu sa démission
15:57acceptée par le président Macron.
15:59Le gouvernement formé
16:00il y a seulement quelques mois,
16:02en début d'année,
16:03va démissionner
16:04et permettre aux ministres élus députés
16:06de siéger à l'Assemblée nationale.
16:08Il expédiera donc les affaires courantes.
16:11Le chef de gouvernement sortant,
16:12qui n'aura jamais atteint
16:14les deux ans d'exercice consécutifs
16:15dans un ministère,
16:16sera donc président du groupe macroniste
16:18à l'Assemblée nationale
16:20et pourrait même commencer
16:21à envisager de s'émanciper
16:23du chef de l'État.
16:28Et partons à présent
16:29faire le tour de l'actualité.
16:30En bref, aux côtés de Renaud de Bourleuf.
16:35Kagame, plébiscité,
16:36le président sortant du Rwanda,
16:38a été placé en tête
16:39de l'élection présidentielle
16:40avec 99,15% des voix
16:42selon des résultats partiels.
16:44Candidat pour un cinquième mandat,
16:46il avait déjà réuni
16:4798,79% du suffrage
16:49lors de la présidentielle de 2017.
16:51Des scores qui laissent songeurs
16:52alors que ses principaux concurrents
16:54n'ont pas pu se présenter.
16:55Accueilli à bras ouverts
16:56par le président Macron à l'Élysée
16:57en juin dernier,
16:58interrogé avec beaucoup de complaisance
17:00en 2021 dans les colonnes du monde,
17:02Paul Kagame pourrait pourtant
17:03être qualifié de dictateur
17:05s'il en sentit un critère ordinaire
17:06pour qualifier ce type de chef d'État
17:08en place depuis déjà un quart de siècle.
17:10Élu pour cinq années supplémentaires,
17:11il a fait changer la Constitution
17:12et pourra briller un autre mandat
17:14jusqu'en 2034
17:15avec la bénédiction des Occidentaux.
17:18Un militaire de l'opération Sentinelle
17:20attaqué au couteau.
17:21Lundi, vers 22h,
17:22un militaire a été agressé
17:23à l'arme blanche à la gare de l'Est
17:25dans le 10e arrondissement de Paris.
17:26Le suspect, âgé de 40 ans,
17:28né au Congo
17:29et naturalisé français en 2006,
17:31a été placé en garde à vue
17:32avant d'être interné ce mardi en psychiatrie.
17:34Il avait déjà commis un meurtre en 2018.
17:36Il avait poignardé un homme âgé de 22 ans
17:38à la station Châtelet
17:39dans le premier arrondissement.
17:40Il avait alors été reconnu
17:41irresponsable pénalement
17:43pour abolition de son discernement.
17:45Le militaire agressé lundi soir
17:46touché à l'épaule
17:47a été hospitalisé.
17:48Son pronostic vital n'est pas engagé.
17:50Un événement qui a de quoi inquiéter
17:51alors que les JO
17:52sont dans une dizaine de jours.
17:55Les Parisiens en cage.
17:56Ces derniers jours,
17:5744 000 grilles ont été disposées
17:59autour de la scène
18:00à l'approche des JO
18:01afin de sécuriser la cérémonie d'ouverture.
18:03Elles visent à délimiter
18:04les zones grises,
18:05c'est-à-dire les espaces olympiques
18:06à proximité
18:07des sites de compétition
18:08soumis à des mesures spéciales.
18:09C'est un dispositif
18:10qui ne manque pas d'agacer
18:11les Parisiens
18:12et ceux qui se promènent dans la capitale.
18:13Selon la préfecture de police,
18:14ces barrières seront retirées
18:15après le 26 juillet,
18:16date de la cérémonie d'ouverture.
18:18D'autres barrières
18:19devraient donc être installées ensuite.
18:23CNews devant l'ARCOM.
18:24Lundi, les dirigeants
18:25de la chaîne du groupe Bolloré
18:26étaient auditionnés
18:27par le gendarme
18:28de l'audiovisuel.
18:29L'objectif ?
18:30Obtenir le renouvellement
18:31de leur fréquence TNT
18:32dans un contexte
18:33de tensions croissantes
18:34entre le groupe
18:35propriétaire du média
18:36et l'autorité de régulation.
18:37Celle-ci accuse en effet
18:38CNews de manquer
18:39à son obligation de pluralisme
18:40et d'être devenu
18:41une télévision d'opinion.
18:42Des accusations
18:43que l'ARCOM
18:44n'adresse qu'à CNews
18:45alors que
18:46l'audiovisuel public
18:47est de moins en moins
18:48représentatif des Français
18:49alors même que ce sont
18:50eux qui le financent.
18:51Afin de calmer les critiques,
18:52les dirigeants de CNews
18:53se sont engagés
18:54à renforcer
18:55le service politique
18:56de la chaîne
18:57ainsi qu'à procéder
18:58au renouvellement
18:59des experts en plateau.
19:00Des escrocs démasqués.
19:01Dans le Val-de-Marne,
19:02un couple est accusé
19:03d'avoir perçu
19:04plus de 300 000 euros
19:05des mutuelles de santé
19:06en se faisant passer
19:07pour de faux dentistes.
19:08Des complices trouvés
19:09sur l'application Snapchat
19:10se faisaient rembourser
19:1260% de la somme
19:13au couple.
19:14Un autre homme
19:15était également chargé
19:16de recruter
19:17des faux patients.
19:18Une mutuelle a fini
19:19par être alertée
19:20par l'abondante activité
19:21de ces dentistes.
19:22Tous ont été placés
19:23en garde à vue
19:24avant d'être déférés
19:25devant un magistrat
19:26du parquet d'Evry.
19:27Ils comparaîtront
19:28le tribunal
19:29dans quelques mois.
19:30Nouveaux abus
19:31dans les logements sociaux.
19:32Lundi,
19:33l'adjoint maire de Marseille
19:34chargé du logement
19:35Patrick Amigo
19:36a saisi le préfet
19:37et demandé une enquête
19:38après des soupçons
19:39de favoritisme
19:40Ainsi,
19:41président de Treize Habitats,
19:42l'office HLM
19:43débouche du Rhône.
19:44Celle-ci aurait octroyé
19:45un logement social
19:46de 120m2,
19:47refait à neuf,
19:48avec terrasse,
19:49à sa mère.
19:50Interrogé,
19:51Nora Pretodis
19:52s'est défendue
19:53de tout favoritisme,
19:54affirmant que sa mère
19:55avait suivi la procédure
19:56pour obtenir son appartement.
19:57Également au programme
19:58de votre soirée,
19:59un nouveau numéro
20:00de Passé-Présent.
20:01Guillaume Fiquet
20:02évoquera aujourd'hui
20:03la figure du général Mannheim,
20:04le père de la Finlande.
20:05Également,
20:06un nouveau numéro
20:07de Passé-Présent,
20:09Également au programme,
20:10tout de suite,
20:11le directeur de l'Observatoire
20:12des journalistes,
20:13Claude Chollet,
20:14pour un portrait piquant
20:15du journaliste Pierre Péan,
20:16disparu en 2019.
20:18C'est à présent
20:19la fin de cette édition.
20:20Merci à tous
20:21pour votre fidélité.
20:22On se retrouve demain
20:23même lieu, même heure.
20:24En attendant,
20:25portez-vous bien.
20:26Bonsoir.
20:38Sous-titrage ST' 501

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