Philippe Juvin : "Les Français ne travaillent pas assez"

  • il y a 2 mois
Avec Philippe Juvin, député Droite Républicaine des Hauts-de-Seine et membre de la Commission des finances

Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry
______________________________________

Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
______________________________________

Nous suivre sur les réseaux sociaux

▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr

##LE_TOUR_DE_FRANCE_DES_NOUVEAUX_DEPUTES-2024-07-22##

Category

🗞
News
Transcript
00:00Parole de député Sud Radio Parlons Vrai avec mon invité ce matin, Philippe Juvin, député de la droite républicaine des Hauts-de-Seine, membre de la commission des finances.
00:11Encore chef du service des urgences de l'hôpital Pompidou à Paris, bonjour.
00:15Oui, j'ai toujours gardé mon activité hospitalière depuis que j'ai été élu, ça fait maintenant des années.
00:20Bon, merci d'être avec nous ce matin. Un mot pour commencer sur Joe Biden qui renonce donc à l'élection présidentielle, c'est une sage décision selon vous ?
00:28On a probablement vu malheureusement le spectacle qu'il donnait lors des différents débats où on voyait bien qu'il était très diminué.
00:34Maintenant, est-ce une bonne décision pour l'Europe ? D'abord, il faut prendre les choses avec circonspection, ne vous faites aucune illusion, tous les présidents des Etats-Unis, et c'est normal d'ailleurs, défendent d'abord les intérêts des Etats-Unis.
00:47Certains sont plus protectionnistes que d'autres, Trump probablement beaucoup plus, et sa réélection nous poserait problème, mais ne croyez pas que l'élection d'un démocrate réglera tous les problèmes que l'Europe connaît face aux Etats-Unis.
01:01Venons-en à la politique française, Philippe Juzin, ça y est, les instances de l'Assemblée sont en place, l'ensemble des postes ont été attribués.
01:08Attribués, quand on écoute les uns les autres, on a l'impression que tout le monde a perdu sur cette bataille de l'Assemblée.
01:13C'est vous qui l'avez gagné finalement, la droite républicaine ?
01:16D'abord, il n'y a pas de majorité absolue, c'est une grande nouveauté. Il n'y a pas de majorité absolue, et il y a même une difficulté à créer des majorités relatives.
01:24Donc c'est vrai qu'il y a une difficulté particulière dans cette Assemblée.
01:27Le deuxième point, c'est que la droite républicaine, c'est-à-dire les républicains, ont une position qui est assez intéressante, parce que nous sommes une sorte de groupe pivot.
01:36Vous êtes en position de force dans cette Assemblée ?
01:38Exactement, et sans les républicains, sans la droite républicaine, les décisions sont difficiles à prendre.
01:44Donc nous avons un rôle important, et donc nous avons une responsabilité importante.
01:49Et une surreprésentation dans les instances de l'Assemblée ?
01:52Si vous me permettez de parler du fond, nous avons une responsabilité importante, c'est-à-dire que nous avons désormais la responsabilité de mettre sur la table de l'Assemblée
02:01des textes qui vont permettre d'améliorer le quotidien des Français, et évidemment l'avenir du pays, je pense aux questions des équilibres budgétaires et de la dette.
02:11Et les républicains doivent maintenant jouer pleinement leur rôle.
02:15C'est ce qui a été appelé par Laurent Wauquiez le pacte législatif, une plateforme législative.
02:21Qui est présentée d'ailleurs aujourd'hui, vous avez des mesures, en particulier vous voulez y figurer dans ce pacte législatif ?
02:28Je pense qu'on peut les résumer sous deux types, il y a beaucoup de mesures.
02:32Il y a deux objectifs principaux.
02:35Premier objectif, apaiser le pays.
02:38Des millions de Français, brutalement, se sont mis à détester d'autres millions de Français.
02:42Il faut absolument apaiser le pays, parce que si nous n'apaisons pas le pays, aucun pacte social n'est possible, aucune réforme n'est possible.
02:49La deuxième priorité de notre pacte législatif, elle doit être de reprendre le contrôle.
02:54Reprendre le contrôle dans la rue, reprendre le contrôle à l'école, reprendre le contrôle aux frontières, reprendre le contrôle dans les comptes publics.
03:02Parce que je ne veux pas être député d'une assemblée qui verrait venir s'installer en France le Fonds monétaire international qui nous guiderait la politique à suivre.
03:11Avec une date importante, le 20 septembre, la France qui doit envoyer à Bruxelles un programme de redressement budgétaire, ça va arriver vite ?
03:18Vous avez absolument raison, c'est probablement la date la plus importante des prochaines semaines.
03:23C'est que le 20 septembre, le gouvernement français devra mettre sur la table de la Commission européenne sa recette, son plan pour revenir à un équilibre des comptes publics.
03:33Nous sommes désormais avec une dette qui est monstrueuse, et moi je souffre de voir les Français payer des impôts pour payer les intérêts de la dette,
03:44c'est-à-dire payer les retraites aux fonds de pension américains plutôt que mettre de l'argent dans les services publics français.
03:50Est-ce qu'il faut conserver alors le gouvernement actuel jusqu'à cette date-là, cette date clé du 20 septembre ?
03:56D'abord c'est le Président de la République qui en décidera, selon vous.
03:58Il me semble qu'il y a une urgence, que l'urgence devrait être de travailler au prochain budget, c'est ça le vrai sujet actuellement,
04:07et devrait être de se préparer à ce choc terrible qui risque d'être une augmentation des taux, une absence de confiance de ceux qui nous prêtent,
04:19le Président de la République a deux hypothèses, soit il nomme un gouvernement avant les Jeux Olympiques,
04:24pour se donner le temps d'abord de constituer un gouvernement qui sera un gouvernement de coalition,
04:29je pense en particulier avec l'Eliott qui sont un groupe charnière à l'Assemblée Nationale,
04:36et puis soit il laisse passer les Jeux Olympiques, parce que c'est un sujet les Jeux Olympiques,
04:44et il nomme le Premier Ministre après, il y a deux hypothèses, maintenant c'est au Président de la République de décider,
04:48mais sur le fond, vous avez raison, la date du 20 septembre est fondamentale,
04:52et il y a un danger majeur de voir les gens qui nous prêtent aujourd'hui, qui prêtent de l'argent à la France,
04:58dans le trouble, et ne plus vouloir nous prêter aussi facilement.
05:03Sur ce pacte législatif, il y a la possibilité peut-être de réformer l'AME, l'aide médicale d'État,
05:08c'était en tout cas quelque chose d'important pour les Républicains avant cette élection législative,
05:13est-ce que vous espérez que ça figure, ou pas, dans ce pacte législatif, cette réforme-là ?
05:18De toute façon, il est très clair que toutes les dépenses vont devoir être revues,
05:22parce que nous dépensons trop, et par rapport aux recettes qui sont celles du pays.
05:28L'aide médicale d'État, pour que les Français comprennent c'est quoi,
05:31c'est une aide qui est spécifiquement attribuée à ceux qui résident sur le territoire national,
05:38qui sont en situation irrégulière, pour qu'ils puissent se soigner.
05:41Alors, faut-il la supprimer ? Non, évidemment, si quelqu'un se casse la jambe dans la rue,
05:46on va l'emmener à l'hôpital pour lui réparer sa fracture.
05:48Donc, la question n'est pas de supprimer, la question est probablement de la réformer,
05:53de la rendre moins coûteuse pour les Français, en particulier,
05:56en la mettant sur les standards des autres pays européens.
05:59Aujourd'hui, l'aide médicale d'État est très généreuse, c'est-à-dire globalement,
06:03le panier de soins qui est ouvert, globalement, il n'y a pas de différence entre vous,
06:08qui êtes un assuré social, qui payez vos impôts, qui êtes là, qui êtes Français,
06:12qui êtes donc, par définition, en situation régulière, et quelqu'un qui est en situation irrégulière,
06:15il n'y a quasiment pas de différence, quasiment pas de différence,
06:18et moi, il me semble qu'on pourrait regarder utilement ce qui se fait chez nos voisins,
06:22ce qui permettrait de faire quelques économies, oui.
06:26Donc, n'attendez pas, il n'y a pas une dépense sur laquelle on appuierait,
06:31on dirait, le problème est réglé, on est face à un abîme, un abîme.
06:36Philippe Juvin, est-ce que vous seriez prêt à intégrer, vous, à la droite républicaine,
06:40à intégrer une coalition comprenant les socialistes, le parti socialiste ?
06:44Alors, comme vous le savez, nous avons mis sur la table l'idée qu'il faut une coalition à l'Assemblée nationale.
06:49On ne s'en sortira pas si on ne se met pas d'accord sur quelques textes.
06:53Les socialistes seuls n'ont pas la majorité, nous n'avons pas seuls la majorité,
06:56l'ancienne majorité présidentielle n'a pas la majorité.
06:59Donc, de toute façon, vous avez raison de le souligner,
07:02il n'y a pas un seul texte qui ne pourra pas être voté par l'Assemblée nationale
07:09s'il n'obtient pas les voix de différents partis.
07:14Donc, oui, il va falloir arriver à quelque chose.
07:16Là où c'est compliqué, c'est que les socialistes, jusqu'ici,
07:20ont plutôt tourné la tête vers la France insoumise.
07:26Madame Delga, qui est une socialiste dite modérée, a quand même déclaré,
07:30c'est un peu troublant, qu'elle était d'accord avec 80% du programme de M. Mélenchon.
07:34Donc, ils ont mis la barre très haute, ça va être très difficile, il faudrait, il le faudrait.
07:40Mais aujourd'hui, je pense que la chose va être difficile.
07:44En tout cas, la responsabilité des Républicains, c'est de mettre sur la table des textes
07:47et de dire aux autres, nous sommes prêts à discuter, voilà un pacte législatif
07:51qu'il nous faut tenir, en particulier, vous avez bien compris,
07:54sur le rétablissement de l'ordre dans la rue, à l'école et sur nos comptes publics.
07:58M. Darmanin se dit ouvert à une augmentation du SMIC, vous l'avez vu, ça vous fait réagir ?
08:02Non, je n'ai pas vu ça, mais vous savez, tous les gens qui vous disent qu'ils sont ouverts à une augmentation des dépenses,
08:06sans nous expliquer où sont les recettes, alors que nous avons déjà un problème de recettes,
08:10ça me paraît lunaire. La vraie question, c'est que nous dépensons trop aujourd'hui,
08:15donc il faut dépenser moins, nous dépensons mal, donc il faut dépenser mieux,
08:19et nous ne travaillons pas assez, les Français ne travaillent pas assez.
08:22Quand vous prenez le nombre d'heures travaillées en France,
08:25vous le divisez par le nombre de Français en âge de travailler,
08:28et bien nous travaillons moins que la moyenne, que nos voisins.
08:33L'élément difficile à évaluer, et c'est pour ça que les Français ne comprennent souvent pas ce que je viens de dire,
08:39c'est qu'il y a en réalité des Français qui travaillent beaucoup,
08:43beaucoup beaucoup plus, qui sont surchargés de travail, et d'autres qui ne travaillent pas du tout.
08:47Donc nous avons un problème de productivité en France,
08:50il faut travailler plus pour engorger plus de recettes.
08:53En fait, nous avons un train de vie très élevé,
08:56avec un État omnipotent qui demande beaucoup de recettes fiscales,
09:02et nous ne travaillons pas assez pour fournir ces richesses.
09:06Philippe Juvin, 22 députés au sein du bureau de l'Assemblée, pas un seul RN,
09:10est-ce que ça vous choque ou pas ? Je vous fais réagir aussi de propos de Marine Le Pen,
09:14qui dit qu'il n'y a plus de règles à l'Assemblée, c'est devenu une zone de non-droit.
09:17Oui, ça me choque bien sûr, le Rassemblement National,
09:20même si moi j'ai eu un candidat au RN contre moi,
09:23donc je vous en parle très tranquillement,
09:25oui ça me choque que le RN ne soit pas présent au bureau,
09:28mais pour que les Français qui nous écoutent comprennent,
09:31les choses sont plus subtiles que cela,
09:34c'est-à-dire qu'il y a eu effectivement à la fois des modes d'élection
09:40qui ont privé le RN d'un certain nombre de postes,
09:42mais il y a eu aussi une volonté de victimisation du RN,
09:46alors qu'ils auraient pu très facilement avoir une vice-présidence,
09:51ils ont décidé, parce qu'ils considéraient que ce n'était pas assez,
09:54de rejeter cette vice-présidence.
09:56Ils sont hypocrites.
09:58Non mais il y a un jeu de théâtre, ne vous faites pas avoir,
10:02le fait que le RN ait zéro poste, c'est aussi parce que le RN l'a souhaité à un moment,
10:07c'est un calcul politique, il y a beaucoup de théâtre là-dedans.
10:10Dans le quotidien italien, La Repubblica, Jean-Luc Mélenchon déclare
10:14à propos des électeurs du RN, leur priorité est le racisme.
10:18Philippe Juvin, la priorité des électeurs du RN, c'est véritablement le racisme ?
10:22Bien sûr que non, tout ça est absurde.
10:25Vous voyez, le drame de la vie politique, c'est qu'elle exacerbe les passions,
10:30et M. Mélenchon exacerbe les passions.
10:32Moi je ne suis pas d'accord avec Mme Le Pen,
10:34en particulier parce que je pense qu'elle a un programme économique
10:36qui nous conduirait à la ruine,
10:38mais la question du racisme n'est pas la question...
10:42Tout ça est absurde.
10:44Non, évidemment, ce n'est pas ça le sujet,
10:46mais M. Mélenchon en disant ça, exacerbe les passions,
10:49il continue à monter des millions de Français contre d'autres millions de Français.
10:54Une des priorités, je vous l'ai dit au début de cette interview,
10:57c'est d'apaiser le débat, il faut arrêter d'acutiser les passions.
11:01Moi je n'ai pas d'ennemis en politique, j'ai des adversaires, je n'ai pas d'ennemis.
11:05Il faut que nous arrivions à trouver de l'apaisement,
11:08sinon, eh bien, aucune réforme ne sera possible.
11:11Philippe Juvin, les sportifs israéliens ne sont pas les bienvenus aux Jeux Olympiques.
11:15Propos tenus par Thomas Portes, député insoumis,
11:19ce sont des propos dangereux.
11:21Bien sûr, ce sont des propos non seulement dangereux, mais irresponsables,
11:25qui sont de l'ordre de ce qu'a déclaré M. Mélenchon,
11:29et que nous venons de commenter.
11:31Encore une fois, j'appelle les hommes et les femmes politiques
11:35à être responsables, à cesser d'acutiser les passions,
11:39d'apaiser le débat.
11:41On peut avoir un débat très intéressant, constructif,
11:45avec des positions totalement opposées sur des tas de sujets
11:49qui concernent la vie quotidienne des Français,
11:51ça s'appelle la politique et la démocratie.
11:53On n'a pas besoin pour cela de désigner des ennemis,
11:56de les pointer du doigt, comme ils le font avec les Israéliens.
12:00Est-ce qu'il y a un volant d'antisémitisme aussi dans ces propos ?
12:03On voit très bien que la ligne entre la critique de l'État d'Israël,
12:08qui est d'ailleurs, je le rappelle, la seule démocratie de la région,
12:13et l'antisémitisme, la limite est ténue, et ils en jouent.
12:19Donc, l'importation du conflit israélo-palestinien
12:24à des fins de politique intérieure,
12:26conduit à faire bouillir un peu plus la marmite.
12:30Pourquoi ? Parce que la LFI est un parti qui souhaite le chaos.
12:34Il souhaite que les accessions ne fonctionnent pas.
12:37Et une des manières de ne pas faire fonctionner les institutions,
12:40c'est de créer le trouble, en particulier dans la rue et dans les esprits.
12:44C'est ce qu'ils sont en train de faire, c'est scandaleux.
12:46Alors, je vous pose la question très directement, Philippe Juvin.
12:49Est-ce qu'il faut appeler à la dissolution de la France insoumise ?
12:53Est-ce qu'il faut supprimer l'ensemble de leurs aides publiques ?
12:56C'est ce que propose, ce que demande le maire de Nice.
12:58Non, mais non. Là aussi, vous voyez,
13:00à une provocation ne peut pas répondre une deuxième provocation.
13:03Là aussi, j'appelle les hommes et les femmes de bonne volonté
13:06à se calmer, à partir en vacances,
13:09à arrêter de désigner des ennemis.
13:11On peut avoir des débats politiques animés, intéressants,
13:14utiles pour la démocratie,
13:16sans se taper dessus et se menacer d'excommunication.
13:22C'est absurde.
13:24La France insoumise, ce sont des députés
13:26qui ont des positions qui sont effectivement très dérangeantes
13:30parce qu'elles montrent les Français les uns contre les autres.
13:34Elles nourrissent le communautarisme.
13:36Elles nourrissent l'antisémitisme.
13:38Enfin, ils ont été élus.
13:40Il faut les combattre par les idées.
13:42Et je suis sûr que les Français ne voudront pas du chaos.
13:45Moi, quand j'ai été élu comme député des Hauts-de-Seine,
13:48sur mes tracts, partout, il y avait marqué non au chaos.
13:51Je veux être un de ceux qui s'oppose au chaos.
13:53J'ai été candidat à la présidence de l'Assemblée nationale la semaine dernière.
13:56Je me suis retiré en faveur de Mme Brune-Pivet.
13:59Pourquoi ? Parce que je ne voulais pas
14:01qu'un candidat issu de la France insoumise,
14:03en l'occurrence un communiste, puisse être élu au perchoir.
14:06Philippe, je veux un mot très rapide.
14:07Chef du service des urgences de l'hôpital Pompidou à Paris.
14:10Je le rappelle, les Jeux Olympiques, c'est pour bientôt.
14:12Avec beaucoup de touristes étrangers,
14:14est-ce que vous avez dû recruter des interprètes à l'hôpital ?
14:18Alors, d'abord, on s'est beaucoup entraîné.
14:20Ça fait maintenant deux ans qu'on s'entraînait des tas de situations
14:23qui sont des situations exceptionnelles
14:25que je ne vais pas commenter pour des raisons de sécurité évidentes.
14:28Moi, j'ai la chance de travailler dans un très grand hôpital
14:31qui est l'hôpital européen Georges Pompidou,
14:33qui, de toute façon, toute l'année reçoit des touristes.
14:36Et donc, nous avons un panel de possibilités de traduction.
14:42Non, la vraie question, elle n'est pas là.
14:43La vraie question, elle est sur le fait qu'on a demandé aux soignants
14:47de ne pas partir en vacances, pour des raisons évidentes.
14:50J'espère que tout le monde ne sera pas trop fatigué à la fin du mois d'août
14:54et qu'on aura la possibilité de souffler entre la fin des JO paralympiques
14:59et le début de la vague de la grippe qui arrivera au mois d'octobre, novembre ou décembre.
15:04C'est ça le sujet.
15:05Vous savez, un des vrais sujets sur lesquels il faut qu'on travaille à l'Assemblée,
15:08c'est la paupérisation des services publics, de l'hôpital en particulier,
15:12même si j'ai la chance d'être dans un établissement
15:14qui est bien préservé par rapport à d'autres hôpitaux en France.
15:17Merci beaucoup Philippe Juvin, député de la droite républicaine des Hauts-de-Seine,
15:20membre de la commission des finances.
15:22Merci d'avoir été avec nous ce matin et très bonne journée à vous.

Recommandée