Un rapport vient d'être publié par le ministère de la Justice à propos de l'évasion spectaculaire de Mohamed Amra, qui avait fait deux morts en mai dernier. Le manque de communication entre les autorités chargées du suivi du détenu est mis en évidence.
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00:00Et on va donc démarrer avec ce rapport, les conclusions d'un rapport qui avait été commandé par le ministre de la Justice après l'évasion spectaculaire
00:08qui avait fait deux morts, deux agents de la pénitentiaire, trois autres avaient été blessés.
00:12Une évasion qui avait provoqué aussi énormément de questions, comment la dangerosité de cet homme était finalement passée inaperçue, en tous les cas il n'était pas suffisamment protégé.
00:22Il y avait eu beaucoup de critiques, Pauline Revenat. Quelles sont les principales conclusions de ce rapport de l'Inspection Générale de la Justice ?
00:28C'est un rapport de 61 pages qui a été publié il y a quelques instants par le ministère de la Justice.
00:34Si on veut résumer le rapport, ils expliquent qu'il y a une mauvaise coordination, une mauvaise fluidité dans le partage d'informations entre toutes les administrations,
00:42un déficit de communication entre les autorités judiciaires, pénitentiaires et les enquêteurs. C'est le point central de ce rapport.
00:50Ils préconisent un besoin de circulation entre ces différents acteurs et ils écrivent, ils préconisent 17 recommandations dont le protocole qui a été signé avec les syndicats pénitentiaires il y a quelques semaines
01:02et une circulaire à venir sur l'usage de la visioconférence comme une alternative à l'extraction des détenus particulièrement dangereux type Mohamed Amra.