• il y a 2 mois
Les Combinards
Réalisation : Jean-Claude Roy
Scénario : Jean-Claude Roy, Jacques Vilfrid
Genre : Comédie
Pays : France
Année de sortie : 1966
Durée : 90 minutes

Distribution principale

Michel Serrault
Darry Cowl
Francis Blanche
Jean Poiret
Jean Yanne

Synopsis
Le film raconte les aventures rocambolesques de plusieurs escrocs et arnaqueurs qui tentent divers coups pour s'enrichir rapidement. On y suit notamment les péripéties de deux petits malfrats, Léon et Émile, qui enchaînent les combines plus ou moins réussies.
Contexte
"Les Combinards" s'inscrit dans la veine des comédies françaises populaires des années 60, mettant en scène des acteurs comiques reconnus de l'époque comme Michel Serrault, Darry Cowl ou Francis Blanche. Le film joue sur des situations burlesques et des dialogues humoristiques dans l'esprit de la comédie française de cette période. Bien que moins connu que d'autres comédies de la même époque, "Les Combinards" reste un exemple représentatif du cinéma comique français des années 60, avec son casting de stars du rire et ses histoires d'arnaqueurs sympathiques.
Transcription
00:00:00C'est ce qu'il y a de plus important dans l'histoire de l'humanité, et c'est ce qu'il y a de plus important dans l'histoire de l'humanité.
00:00:07C'est ce qu'il y a de plus important dans l'histoire de l'humanité, et c'est ce qu'il y a de plus important dans l'histoire de l'humanité.
00:00:14C'est ce qu'il y a de plus important dans l'histoire de l'humanité, et c'est ce qu'il y a de plus important dans l'histoire de l'humanité.
00:00:30C'est ce qu'il y a de plus important dans l'histoire de l'humanité, et c'est ce qu'il y a de plus important dans l'histoire de l'humanité.
00:01:01Alors, il y a le bureau du directeur qui est pas encore prêt.
00:01:05Il est tout douillet, il va arriver.
00:01:08C'est une nouvelle étape.
00:01:10C'est pas la peine.
00:01:11C'est pas la peine du tout.
00:01:15Allez, dépêchez-vous, dépêchez-vous.
00:01:31Qu'est-ce que t'attends ? Allez, viens.
00:01:33J'arrive.
00:01:35Allez, vite, dépêche-toi.
00:02:30Le directeur du bureau du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du direct
00:03:00directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur
00:03:30du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du direct
00:04:00directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur
00:04:30directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur du directeur
00:05:00Y a quelqu'un ?
00:05:02Ah, le client
00:05:03Ça marche
00:05:05Allez-y, montez
00:05:10Qu'est-ce que vous en pensez ?
00:05:12Modèle aerodynamique
00:05:13Sombre avec un jeu de barres métal
00:05:15Matériel 100 % américain
00:05:17Et quelles capacités ?
00:05:18Sur une ligne bien fréquentée
00:05:19Rien que des gens questions de l'accent
00:05:21du tarif réduit
00:05:22des rapidisions
00:05:22Tout le monde ici, Belpréfor
00:05:24Bonjour monsieur
00:05:25Bonjour, comment ça va aujourd'hui ?
00:05:26Bien, versage à police
00:05:27Euh oui, je sais je sais
00:05:28C'est un de nos inspecteurs.
00:05:30Dans l'industrie du tram, le secret de la fortune, c'est d'avoir toujours l'oeil.
00:05:33Je l'aurai, je l'aurai.
00:05:34Les receveurs ont trop de relations.
00:05:35Alors, je paie toujours ma place.
00:05:36Ainsi, ils ne s'habituent pas à balader gratis leurs amis.
00:05:40Passez, passez.
00:05:41Bonsoir.
00:05:43Merci, mon ami.
00:05:44Et faites attention à la monnaie.
00:05:45Il y a beaucoup de fils de vous par ici.
00:05:48Ça ne dépense rien.
00:05:50Vous avez une journée d'électricité.
00:05:52Voilà.
00:05:53Alors, qu'est-ce que vous en pensez ?
00:05:54Si on parvient, inspecteur.
00:05:56Bien sûr, on se mettra d'accord, mon cher.
00:05:58L'important, c'est que vous compreniez le sacrifice que je fais.
00:06:00Quand on traite l'affaire ?
00:06:01Eh, à l'instant même.
00:06:02On va descendre à la prochaine et on pourra traiter.
00:06:04Là, tenez, ça, c'est ma sonnette.
00:06:06Enfin, pardon, votre sonnette.
00:06:07Appuyez.
00:06:09Frein hydrostatique.
00:06:15Bon, alors maintenant que vous avez fait un essai, vous êtes convaincus.
00:06:17Le tramway, il n'y a plus que ça qui rapporte.
00:06:19Laissez ce tramway tranquille, vous allez l'abîmer.
00:06:21Je vous appelle un agent.
00:06:22Tout de suite, on s'appelle un agent.
00:06:26Inspirez-moi ce phare-ci, cette carrosserie, cette vitesse de démarrage.
00:06:29Ah, ça me fait de la peine de le vendre.
00:06:31C'est comme un bijou de famille, vous comprenez.
00:06:33Mon coeur est attaché à lui.
00:06:35Je vous offrirai un carnet de billets.
00:06:36Vous serez chez moi comme chez vous.
00:06:38Ah, merci beaucoup.
00:06:39Mais dans ce cas, le mieux, c'est de ne pas tourner.
00:06:41Le faire dans la plaine.
00:06:42Bon, alors je pars maintenant.
00:06:43Et ce soir, j'arrive chez moi.
00:06:44Et demain, je reviens avec 150 000 PCP.
00:06:46Oui, mais si votre femme mettait des bâtons dans les roues et que vous ne reveniez pas,
00:06:49alors mon cousin, lui, il...
00:06:50Ah, mais dites-donc, vous n'oseriez pas me jouer ce tour de cochon en l'affaire fouette de parole, hein ?
00:06:54Je suis un homme qui...
00:06:55Oui, mais quand même.
00:06:58On devrait bien signer quelque chose.
00:07:00Ou donner des armes.
00:07:01A votre disposition.
00:07:02Nous ne nous défions pas l'un de l'autre, mais c'est dans votre intérêt, surtout.
00:07:05Oui, je préfère que tout soit conclu.
00:07:06Ça me rase d'entendre ce monsieur nous signer la chanson de son cousin.
00:07:09Je suis persuadé qu'il profiterait de mon voyage, que...
00:07:12Combien désirez-vous ?
00:07:14Mais, je n'en sais rien, si vous voulez...
00:07:16Le tout ?
00:07:17Il faut que je garde quelque chose pour le voyage, vous comprenez ?
00:07:20Je vais vous donner 55 000 et demain, je vous apporterai le reste.
00:07:23Bon, si vous ne me donnez rien à moi, c'est fort.
00:07:25Vous, pourquoi ?
00:07:26La commission, car enfin, j'y suis pour quelque chose, l'affaire Seyfet.
00:07:28Vous allez voir comment il va me recevoir, mon cousin, quand il saura.
00:07:30Ça, c'est un peu fort.
00:07:31Comment, mais mon cousin, s'il avait été là, il n'aurait pas abandonné le morceau, lui.
00:07:36Dans ce qu'il dit, il y a du vrai.
00:07:38Allez, donnez-lui donc 2 000 pesetas.
00:07:40Ce n'est pas grand-chose, à côté des sommes que vous empocherez à partir de demain.
00:07:44Tenez, tenez, dans la capitale, c'est tous des rapaces.
00:07:48Voilà, votre petit reçu, tout est en règle comme ça.
00:07:51Alors, retournez vite à votre village, mon cher, et demain, sur le coup de midi, café L'Orientale.
00:07:55D'accord, sans faute, à midi.
00:07:56Au revoir.
00:07:57À demain.
00:07:58À demain.
00:07:59Au revoir.
00:08:00Au revoir, monsieur.
00:08:15Alors, qu'est-ce qui se passe?
00:08:32Il est seul?
00:08:34Le zigoto avec lui, je suis sûr que ce n'est pas un poulet.
00:08:36Je les connais tous et lui, je ne l'ai vu ni ici, ni à Barcelone.
00:08:39Une gueule de ce genre, ce n'est pas du tout que c'est un cutter comme l'autre.
00:08:41Il n'y a rien de suspect aux alentours?
00:08:44Bon, il faut y aller.
00:08:45Parce qu'on ne va pas rester toute la journée là-dedans, quand même, non?
00:08:47Oui, on finirait par se faire remarquer.
00:08:49Et l'outrage à la pudeur, c'est plus sévèrement puni que l'escroquerie.
00:08:52Bon, alors, vas-y, Manolo.
00:08:53Et si je me fais coincer?
00:08:54T'en fais pas, on t'emportera des cigarettes en prison.
00:08:56Donne-moi déjà une.
00:08:59L'affaire est dans le sac.
00:09:00Que Dieu t'entende.
00:09:01Sois pas pessimiste, je te dis, c'est dans le sac.
00:09:03Non, quel bruit de celle-ci!
00:09:06Mon vieux, c'est un homme qui traite des masses d'affaires, il a sûrement été retardé.
00:09:10Il a joué la fiche de l'air.
00:09:11Si tu veux pas que tout le monde se moque de toi, avertis la police sans attendre.
00:09:15Je t'ai déjà dit que c'est un homme très bon, très pratiquant.
00:09:17Il faut voir l'accueil que lui font les bonnes sœurs dont il est le protecteur.
00:09:20Tiens, d'ailleurs, voici son sauveur.
00:09:22Allons, venez ici.
00:09:23Qui, moi?
00:09:24Oui, oui, vous approchez, je viens vous parler.
00:09:26Vous venez apporter la recette du jour à M. Hilario, n'est-ce pas?
00:09:29Oui, mais...
00:09:30Ah, tu vois?
00:09:31Alors, asseyez-vous, asseyez-vous.
00:09:32Garçon, donnez-lui ce qu'il veut, un café...
00:09:36Très grande tasse et des brioches. Faites excuse, mais j'ai...
00:09:38Moi aussi j'attends M. Hilario, je lui ai acheté son tramway.
00:09:41Ça a bien marché?
00:09:42Bon.
00:09:43Tu peux bien me le dire, voyons.
00:09:45C'est moi qui serai ton patron demain.
00:09:47Alors, combien, hein?
00:09:505 506.
00:09:52Aujourd'hui, faut dire qu'on a mal roulé.
00:09:54Voilà.
00:09:55Qu'est-ce que tu en dis? Tu veux toujours que j'appelle la police?
00:09:58Bon, j'espère que vous m'aiderez.
00:09:59En échange, je me montrerai plus généreux que Hilario.
00:10:02Si vous avez le sens du social et que vous intéressez le personnel,
00:10:05on peut faire plus de voyages que M. Hilario le croit.
00:10:08Rien qu'en se mettant sur la ligne du football le dimanche.
00:10:11Tiens, justement, voilà Hilario.
00:10:13Pardonnez-moi, j'ai présidé les conseils de mes banques.
00:10:15Asseyez-vous.
00:10:17Non, venez dans mon bureau, plutôt.
00:10:19Par ici, s'il vous plaît.
00:10:21Voyons par là.
00:10:22Ici, c'est mon siège social.
00:10:24Rien que de voyager, j'en ai pour 1 500.
00:10:26Je suis très pratique parce que c'est en plein centre
00:10:28et je sacrifie l'excès de luxe à la tranquillité.
00:10:30Asseyez-vous, s'il vous plaît.
00:10:31Je présente un ami qui a été venir avec moi.
00:10:33Il croyait que vous vouliez m'emmener en bateau.
00:10:35Je dis rentable, mais soyons sérieux.
00:10:36Quelle est la recette?
00:10:375 506.
00:10:39Vous voyez...
00:10:40Donnez-moi ça.
00:10:41Un peu de patience, un peu de patience.
00:10:42Vous n'êtes pas encore officiellement le patron.
00:10:44Il faut signer.
00:10:45Demain, la recette sera pour vous.
00:10:46D'accord.
00:10:47Attends les formalités.
00:10:48Quant à l'argent, voici le complément.
00:10:56Tu es sûr qu'ils ne sont pas dehors?
00:10:57Certain.
00:10:58Il n'y a personne dehors.
00:10:59Il n'y a personne?
00:11:00Non, il n'y a personne dehors, mon vieux.
00:11:01Ne t'inquiète pas comme ça.
00:11:02Le receveur a dû s'emparer de la recette de la journée.
00:11:04Je n'ai jamais rencontré quelqu'un d'aussi impatient
00:11:06et d'aussi méfiant que toi.
00:11:07Dites, mon ami, vous connaissez M. Hilario?
00:11:10Non, monsieur.
00:11:11Mais si, j'étais ici avec lui.
00:11:12Vous vous en souvenez?
00:11:13Il a un tramway.
00:11:14Il passe tant de monde ici.
00:11:16Vite à mon tramway.
00:11:18Garçon, si vous voyez le receveur et les autres,
00:11:20dites-leur de nous attendre.
00:11:24Arrêtez!
00:11:25Arrêtez!
00:11:26Arrêtez!
00:11:31Dites-donc, pourquoi on ne m'a pas apporté la recette?
00:11:33Quoi?
00:11:34La recette.
00:11:35Mon argent.
00:11:36Tu voulais le mettre dans ta poche.
00:11:37M. Hilario m'a dit...
00:11:38Quel argent? Vous êtes cinglé?
00:11:39Fais attention, lorsque je me mets en colère...
00:11:40L'argent!
00:11:41Tu es très méchant!
00:11:42Il est fou!
00:11:43Au secours!
00:11:44On m'attaque!
00:11:45C'est lui, ici.
00:11:46Je ne vous reconnais pas.
00:11:47C'est lui, celui-ci.
00:11:48C'est lui!
00:11:49S'il vous plaît.
00:11:50S'il vous plaît.
00:11:51C'est lui.
00:11:52J'en ai bien su.
00:11:53Oui, oui, c'est lui.
00:11:54C'est lui.
00:11:55Il a un cousin qui a beaucoup d'argent.
00:11:57Je l'aurai parié.
00:11:58Je l'aurai parié.
00:11:59Il n'y a que Julien le barretineur pour inventer un truc aussi ahurissant.
00:12:02Qu'on le retrouve.
00:12:04On se découvre ici.
00:12:05Allez, ôtez-moi ce sapin.
00:12:06L'argent passe encore, mais où je trouverai un tram à acheter, maintenant?
00:12:08Son cousin va sauter dessus dès qu'il y en aura un.
00:12:10Un tramway.
00:12:11Soyez sans crainte.
00:12:12Quand on les aura pincés, ils vous vendront le panier à salade.
00:12:15Problème du transport en commun.
00:12:17Roulez à domicile.
00:12:18Pour les petits et pour les grands.
00:12:20Un seul jouet.
00:12:21Seul, vivant, français.
00:12:23Le voici.
00:12:24Approchez, messieurs-dames.
00:12:25Serons-nous, messieurs-dames.
00:12:26Allons-y.
00:12:27Pas d'affolement.
00:12:28Pas de bousculades.
00:12:29Allons-y.
00:12:30Serons-nous.
00:12:31Ne bousculons pas.
00:12:32Tenez.
00:12:33C'est amusant, ces petits engins.
00:12:34Alors, vous m'en donnez un pour ma fille.
00:12:35Oui, monsieur.
00:12:36Un pour mon petit dernier.
00:12:37Un pour ma cousine.
00:12:38C'est amusant, ces petits engins.
00:12:39Ne bousculons pas.
00:12:40Vous m'en donnez un pour ma fille.
00:12:41Un pour mon cousin.
00:12:42Et un autre pour les amis.
00:12:43Tenez, donnez-moi un aussi.
00:12:44Oui, monsieur.
00:12:46Dans ce genre de conduite, ne pense à me laisser un autobus dans la valise.
00:12:52Tiens.
00:12:54C'est avec un vrai qu'il y aurait des possibilités.
00:12:58Dis donc, tu crois qu'on pourra avoir un cigare?
00:13:00Il est midi.
00:13:01Vous allez vous grouiller, oui?
00:13:02Mais lâchez de me faire comme hier.
00:13:03La sierge sur les quais.
00:13:09Il est midi.
00:13:10Vous allez vous grouiller, oui?
00:13:11Mais lâchez de me faire comme hier.
00:13:12La sierge sur les quais.
00:13:15Il est midi.
00:13:16Vous allez vous grouiller, oui?
00:13:17Mais lâchez de me faire comme hier.
00:13:41La santé, ça n'a pas de prix, mais quelquefois la maladie, ça peut être payant.
00:13:43Tiens, écoute.
00:13:44Une incroyable histoire vient de se passer à Naples.
00:13:47Les Napolitains sont pourtant réputés pour leur filouterie,
00:13:50mais ils ont été étonnés de voir comment un de leurs concitoyens, Giacomo,
00:13:53avait exploité la charité publique.
00:13:57Pas mal, je suis à la rue, ma femme est foutue dehors.
00:13:59A mon âge.
00:14:01Je suis sans-jeun, tu vois.
00:14:03Alors dis-moi, tu pourrais pas me faire hospitaliser ?
00:14:05Raphaël, je suis infirmier, je suis pas gérant.
00:14:07Tu fais ce que je te demande ou je dis que t'es pas plus infirmier que j'ai une malade ?
00:14:10Symptômes que tu simulais.
00:14:11Si c'était la première fois qu'on travaillait ensemble,
00:14:13Choisis la maladie qui te convient le mieux et tout le monde croira que je l'ai.
00:14:24Écoutez, Sœur Louise, pardon, ne me jugez surtout pas trop mal,
00:14:27mais pour nous, pauvres malades, les repas sont notre unique distraction.
00:14:32Pourquoi le 68, après le poulet, a eu droit aussi à du poisson au beurre noir ?
00:14:38Parce qu'on ne refuse rien à un pauvre homme qui n'en a plus que pour quelques jours.
00:14:44Ah !
00:14:48Quand quelqu'un est sur le point de mourir, on lui refuse rien.
00:14:54C'est encore vous ?
00:14:56Ben oui, c'est moi.
00:14:58Vous m'aviez conseillé de repasser.
00:15:00Non, je vous ai dit que ce n'était pas de ma compétence
00:15:03que vous deviez exposer votre cas au chef de l'administration qui en parlerait au professeur,
00:15:08lequel en parlerait à la supérieure. Avez-vous compris, hein ?
00:15:11Bon...
00:15:14Au feu ! Au feu !
00:15:16Au feu ! Au feu !
00:15:17Au secours ! Au feu !
00:15:23Vous pouvez marcher ?
00:15:24Appuyez-vous sur moi, doucement.
00:15:26Amenons-le par là.
00:15:27Encore un petit effort.
00:15:29Portons-le vite dans le salon.
00:15:30Non, non, pas dans le salon. Prends une chaise, on va le faire à soir.
00:15:36Les certificats, les certificats.
00:15:38Avertissez immédiatement ma femme, s'il vous plaît.
00:15:41Avertissez immédiatement ma femme, s'il vous plaît.
00:15:45Lisez ça, lisez ça.
00:15:48Lisez ça.
00:15:49Nous certifions que M. Raphaël Giacomo, fils de feu de Génaro, en traitement chez nous,
00:15:53a été renvoyé parce qu'il est absolument incurable.
00:15:59Qu'est-ce que... Qu'est-ce que c'est que ça ?
00:16:02Ce sont les rotatives. C'est ici qu'on imprime le courrier de Naples et le matin.
00:16:06Oh, les journaux ? Vous êtes journaliste, alors ?
00:16:09Rassemblez le judicier, pour vous servir.
00:16:10Écrivez, monsieur, écrivez l'article qui secoura l'opinion.
00:16:14Le calvaire de la misère.
00:16:16Spectacle recommandé aux touristes.
00:16:18Condamné par une atroce maladie, un humble travailleur, père de cinq enfants,
00:16:22se traîne à travers toute la ville, à la recherche d'un coin pour mourir.
00:16:27Espo. Esposito.
00:16:29Eh, viens vite, Espo. Il y a une photo à prendre.
00:16:30Qui c'est ?
00:16:31C'est un moribond. Tiens, regarde, voilà le certificat.
00:16:33Écrouille-toi avant qu'on se fasse griller par des confrères.
00:16:35M. Giacomo, fermez les yeux et penchez la tête.
00:16:37Nous allons mobiliser toute la générosité de Naples.
00:16:39Vous deux, soutenez-le et regardez-le avec beaucoup de pitié.
00:16:41Grouille-toi, Esposito.
00:16:57Maman, viens voir, vite.
00:16:59Voilà papa qui rentre à la maison en fiasque.
00:17:01Ah, il ne changera jamais. Il a encore dû taper quelqu'un.
00:17:04Et après, il s'en est le gardeur de Nabat dans le quartier pour se faire admirer.
00:17:07Ça fait un coup de temps qu'on ne s'avait pas vu.
00:17:11Je vais voir comment je vais le recevoir, moi.
00:17:17Regarde, regarde, regarde.
00:17:18C'est pas honteux de recevoir mon gardeur de Nabat.
00:17:21C'est un troll.
00:17:27Je ne m'étais pas trompé en voyant le parti que je pourrais tirer de ce fait divers.
00:17:31Mon article et la photo de Giacomo ont bouleversé Naples.
00:17:34Je mûris mon plan. Les dons affluent de toutes parts.
00:17:37Vêtements, linges, appareils électroménagers, victuales, automobiles.
00:17:42En échange, que demandent les généreux donateurs ?
00:17:45Presque rien.
00:17:46De la publicité, des témoignages publics de reconnaissance,
00:17:49leur nom dans les journaux, quelques interviews à la télévision.
00:17:54C'est beau, la générosité.
00:17:59Vous pensez bien que toutes les dames qui s'occupent de bonnes oeuvres
00:18:01n'allaient pas manquer une occasion pareille.
00:18:05Cinq enfants, madame la marquise.
00:18:07C'est-à-dire cinq bouffes à nourrir tous les jours.
00:18:10Et si vous en placez deux seulement à l'école maternelle,
00:18:13les trois autres, que viendront-ils ?
00:18:16Peut-être pourront nous faire entrer votre petit garçon dans un collège pour orphelin.
00:18:23Mais pour cela, il est nécessaire de remplir d'abord une petite formalité.
00:18:29Ah, laquelle ?
00:18:31Alors, laquelle ? Laquelle ?
00:18:34Comme je vous l'ai dit, ce collège est réservé uniquement aux orphelins.
00:18:39Et par conséquent, le cher petit ne pourra y entrer que si on prouve que...
00:18:45Si on prouve que le père est mort, n'est-ce pas ? J'ai compris.
00:18:50Est-ce qu'on ne pourrait pas le prendre comme orphelin sur parole ?
00:18:55Orphelin sur parole ?
00:18:56Oui.
00:18:58Malheureusement, j'ai peur que ce soit une variété d'orphelin encore assez peu connue.
00:19:03Nous pourrons quand même en référer aux autorités.
00:19:05Merci, merci.
00:19:13Giacomo prend de plus en plus d'importance dans la vie sociale du pays.
00:19:16Les partis politiques se l'arrachent.
00:19:18A la veille des élections, la municipalité lui offre en grande pompe une messe.
00:19:24Raphaël Giacomo, tu te demandes pourquoi tu es sur cette terre.
00:19:28Et tu cherches la réponse.
00:19:30Eh bien moi, je vais te le dire.
00:19:32Tu es venu pour souffrir, comme nous tous.
00:19:36Eh, M. Giacomo, vous devez comprendre que si vous vendez la maison, c'est quand même pour que je puisse m'y loger.
00:19:40D'accord, mais vous, vous devez aussi comprendre que c'est à moi que la ville fait cadeau de cette maison-là,
00:19:44en fonction de mon état de santé qui est désespéré.
00:19:46Elle offre à l'ancien combattant, aux citoyens exemplaires,
00:19:49au fils chéri que le malheur n'a pas épargné.
00:19:53Il faut sûrement que je réponde.
00:19:54Pour éviter de gaffer, je crois que le mieux, ce serait de pleurer en silence.
00:19:57Et c'est certainement car oui, ça perd fort du lard.
00:20:13De son balcon, Giacomo était au premier bloc.
00:20:16Il avait exigé la présence d'un cirque.
00:20:19Tous les cirques se disputèrent l'honneur de lui présenter leur spectre.
00:20:27C'est le jour de la fête.
00:20:47Salutez-les, applaudissez-les, humez-les.
00:20:50Ontieux gorgé d'huile, majestueux.
00:20:52Les poulpes sont là.
00:20:58Allez.
00:21:08Mais tu es fou, tu les avales comme ça, d'un seul coup.
00:21:11Mastique bien, sans ça tu vas être malade.
00:21:13Ne t'en fais donc pas.
00:21:15Écoute, tout à l'heure après le dîner, vous irez tous au cinéma,
00:21:17et moi je ferai une bonne petite sieste digestive.
00:21:22Les appétissants de choses.
00:21:24Si je devais mourir, qu'une bonne platée de poulpe en soit la cause.
00:21:45Nous avons à juger aujourd'hui Raphael Giacomo, sans profession,
00:21:48et Vincent Del Giudice, journaliste pour abus de confiance, faux et usage de force.
00:21:52Monsieur le Président, m'est-il permis de dire,
00:21:54sans vouloir manquer de respect à la cour,
00:21:56que ce sont les poulpes victimes innocentes qui ont fait triompher la justice et le droit.
00:22:00Il n'y a pas de quoi rire.
00:22:02Oui, messieurs, c'est vraiment grâce à cette fâcheuse indigestion
00:22:04qu'il a été possible de mettre fin à ce que je qualifierais d'imposture nationale.
00:22:08Heureusement, toute la famille était absente,
00:22:10et les voisins affolés, croyant que Giacomo se décidait enfin à mourir,
00:22:13fire du zèle et courure appeler l'ambulance.
00:22:16Vous connaissez la suite.
00:22:17Monsieur le Président, notre pays, on est venu là.
00:22:19Si on tarde à mourir, on vous renvoie aux bannes.
00:22:21Mais c'est la mort obligatoire.
00:22:22Taisez-vous, Giacomo.
00:22:23Oui, mais nul ne peut refuser à un malade,
00:22:25quel que puisse être la gravité de son état,
00:22:27le droit sacro-saint de guérir.
00:22:29Monsieur le Président,
00:22:30Giacomo a eu le courage de se prêter aux expériences les plus audacieuses de la médecine.
00:22:34Il a reçu et il a pris des spécialités américaines,
00:22:36des russes et aussi des japonais.
00:22:38Et tout le monde sait que des médicaments qui arrivent de si loin
00:22:40ont la réputation d'être efficaces.
00:22:42Maître, j'ai ici au dossier les rapports de trois illustres cliniciens.
00:22:45Et voici leurs conclusions.
00:22:47Les examens indiquent que si jamais l'accusé avait souffert de la moindre tumeur,
00:22:50seul un miracle aurait pu guérir de cette manière le mal terrible
00:22:54dont Raphael Giacomo se disait atteint.
00:22:56Et seul un autre miracle
00:22:58aurait pu totalement effacer les traces du mal sur son organisme.
00:23:02Un miracle, oui.
00:23:05Alors, c'était donc toi.
00:23:08C'était donc toi.
00:23:10Toi que j'ai tant prié, tu as choisi ce pauvre pécheur
00:23:13pour être rendu sur lui d'un main puissante et douce.
00:23:16Et pourquoi Saint-Génaro ? Pourquoi moi ?
00:23:19Giacomo, ne jouez pas cette pénible comédie.
00:23:21Pourquoi ?
00:23:23Pourquoi Raphael Giacomo ?
00:23:26Asseyez-vous. Asseyez-vous immédiatement.
00:23:29Gardes, voulez-vous les faire asseoir ?
00:23:31Merci, Saint-Génaro.
00:23:42Cette histoire-là, ça finit toujours en taule.
00:23:45Moi, ce que j'ai trouvé, c'est une combi de suédois.
00:23:47Tu crois qu'on n'aura pas d'enduit ?
00:23:49Je te dis qu'il n'y a aucun risque.
00:23:51Qui... qui c'est qui fournit les costumes ?
00:23:53Tu veux bien rassurer, mais très bien.
00:23:55Les rayures, Serge.
00:24:01Alors, ça vient ?
00:24:06Alors, tu veux ou tu ne veux pas ?
00:24:09On y va comment, là-bas ?
00:24:11Par l'autobus.
00:24:13T'en es combien, d'autant ta combi ?
00:24:15Au moins un autre, si tu continues à me cracher les pieds.
00:24:44La prochaine fois que je vous vois parler en scène, tous les deux, je vous fous à la porte.
00:24:47Vu ?
00:24:51Parole de régisseur !
00:24:55Tu es sûr que c'est les gars ?
00:24:57Mais oui, c'est les gars.
00:24:59Mais c'est les gars.
00:25:01Mais c'est les gars.
00:25:03Mais c'est les gars.
00:25:05Mais c'est les gars.
00:25:07Mais c'est les gars.
00:25:09Mais c'est les gars.
00:25:11Tu es sûr que c'est les gars ?
00:25:13Mais oui.
00:25:17La police est déjà là, Filon.
00:25:19C'est le meilleur client de la maison.
00:25:21Allez, viens.
00:25:25Ah, bonjour, Claude.
00:25:27Ah, vous venez me présenter votre petit protégé.
00:25:29Vous avez un physique coquasse, vous.
00:25:31Vous êtes un rigolo, hein ?
00:25:33Un peu timide, peut-être.
00:25:37Non, pas timide.
00:25:39C'est normal, les femmes aiment beaucoup deviner.
00:25:41Ah, peut-être la petite madame qui a l'air d'être...
00:25:43Oh, non, c'est une femme d'officier, une veuve d'officier.
00:25:45Non, ce n'est pas Claude.
00:25:47Ah, mais pour vous, peut-être que la petite fleuriste...
00:25:51Elle n'est pas trop fadée, au moins.
00:25:55C'est bien ce que je pensais.
00:25:57Vous êtes un rigolo.
00:26:03Asseyez-vous, messieurs.
00:26:09Groupe sanguin.
00:26:11Euh...
00:26:13Groupe E.
00:26:17Vous prenez pour un client.
00:26:21C'est mon rendez-vous de 6h à 8h.
00:26:23Dépêchez-vous, parce qu'une veuve de militaire a l'exactitude des mots.
00:26:29Deux rigolos.
00:26:31Monsieur, vous êtes au courant, je pense ?
00:26:33Claude a commencé à me...
00:26:35Je dirige la première agence matrimoniale de Paris.
00:26:37Sur cette terre, vous le savez, il y a beaucoup plus de femmes que d'hommes.
00:26:41Hélas. Enfin...
00:26:43Je fais patienter mes cœurs sanitaires en attendant de leur trouver l'homme idéal.
00:26:49Mais, attention, attention, parce que si elle s'emballe, je ne veux pas me marier.
00:26:53On pourra toujours vous trouver une tare ou une maladie quelconque.
00:26:57Ah, bon ?
00:26:59Alors, monsieur, vous avez 10 francs par rencontre, plus les frais.
00:27:032,50 francs par rendez-vous extérieur.
00:27:052,50 francs par rendez-vous extérieur.
00:27:07Mais, habituellement, vous rencontrez mes candidats dans mes salons.
00:27:11Très confortable.
00:27:13Le thé vous est offert par la maison.
00:27:15Je vous remercie. Alors, en somme, je n'aurai qu'à parler.
00:27:19Écoutez, surtout, ces chères petites ont tellement besoin de se pencher.
00:27:23Oui.
00:27:27Être veuve, quelle épreuve.
00:27:32Depuis que mon mari, le capitaine de frégate, Kellarbeck, a péri en mai,
00:27:39je m'étiole, je m'étiole.
00:27:43À Brest.
00:27:45Je ne veux surtout pas que vous pensiez que je suis une heure athénique.
00:27:49J'étais ma nature elle-enjouée.
00:27:51Un compagnon gai.
00:27:53Gai, jeune, dynamique, monsieur Snemmer, voilà ce qu'il lui faut.
00:27:57Paris.
00:27:59Je n'y suis pas revenue depuis mon mariage.
00:28:02Oh, allons, allons sécher vite ces jolis yeux.
00:28:06Ils sont myositifs, je crois.
00:28:08Il ne faut pas trop d'eau pour les myositifs, ce serait dommage.
00:28:11Vous allez les noyer.
00:28:12Noyer.
00:28:14Oh, excusez-moi, je suis, je suis désolé.
00:28:18C'est joli ce qu'il va lui dire.
00:28:20Toujours le mot maladroit.
00:28:21D'abord.
00:28:23Il me semble qu'on a repeint la tour Eiffel.
00:28:28Elle tient toujours.
00:28:30C'est extraordinaire, n'est-ce pas?
00:28:31Extraordinaire.
00:28:33C'est le phare de Paris.
00:28:40Comment s'appelle votre bateau?
00:28:42Le...
00:28:47Le De Gaulle.
00:28:49Il a coulé, monsieur.
00:28:51Oh là là.
00:28:52Allez, dépêchez-vous d'aller au salon.
00:28:54Mais il faut quoi faire?
00:28:55C'est un bateau qui se fait merdre.
00:28:57Alors en quoi je me déguise?
00:28:59Mais ça n'a aucune importance, dépêchez-vous.
00:29:01Non, non, non, ne dites rien, vous êtes mort pour moi.
00:29:03Quand son bateau coule, on coule avec.
00:29:05Je pars, madame, je rentre à Brest.
00:29:07Il n'y a plus d'homme d'honneur.
00:29:09Et l'Ardèche est-elle d'elle?
00:29:10Mais mon enfant, ne soyez pas aussi pessimiste.
00:29:13Dans la pièce à côté, vous attend un homme d'une probité, d'une noblesse.
00:29:19Un être d'élite.
00:29:26Ça, par exemple.
00:29:28Je me suis permis d'entrer.
00:29:30Nous passons tous les ans pour les oeuvres de la paroisse.
00:29:33Si vous voulez bien me suivre, monsieur l'abbé.
00:29:36Excusez-moi.
00:29:40Oh, dis donc, c'est chouette.
00:29:4212 000 balles, toi aussi.
00:29:44Mais ça dépend de la générosité de mes paroissiens.
00:29:46Je vous laisse faire connaissance.
00:29:48Oui, bien.
00:29:49Du thé, vite, vite.
00:29:56Être veuve, quelle épreuve.
00:29:59Allons, allons, séchez vos jolis vieux sotisses.
00:30:04On a un repas à Tour-Eiffel, il me semble.
00:30:06C'est extraordinaire, n'est-ce pas?
00:30:08Elle tient toujours.
00:30:10C'est le phare de Paris.
00:30:13C'est le phare de Paris.
00:30:15Et merci encore, chère madame.
00:30:17Je vous en prie. Au revoir, monsieur l'abbé.
00:30:19Au revoir, madame.
00:30:21Ça se finit plus vite que j'ai pu.
00:30:23Où est-elle?
00:30:24Là, à côté.
00:30:25Quelle est son tour de poitrine, son poids, sa taille?
00:30:27Est-elle pratiquante?
00:30:28Oh, vous pensez chez moi.
00:30:30Mais où j'ai foutu mes lunettes, moi?
00:30:37Parce que sans mes lunettes, je suis perdu.
00:30:40J'y vois rien du tout.
00:30:41Oh, hypocrite.
00:30:42Hein?
00:30:43Hypocrite?
00:30:44Où j'ai mis mes lunettes?
00:30:47Où j'ai pu mettre mes lunettes?
00:30:49Où j'ai mis mes lunettes?
00:30:51Où j'ai mis mes lunettes?
00:30:53Eh ben, mon salaud.
00:30:56Rendez-vous demain à 3 heures.
00:30:58Garcin Lazare, salle des paris.
00:31:00Garcin Lazare n'est pas perdu que vous y allez.
00:31:02C'est que demain, moi j'ai...
00:31:03Je voudrais vous présenter aussi.
00:31:05Inutile. Mon choix est fait.
00:31:07J'aime les hommes qui savent prendre ce qu'ils veulent.
00:31:09À demain.
00:31:11Casanova.
00:31:20Après le spectacle.
00:31:21Oui.
00:31:22Tu files à l'agence et tu gardes ton costume.
00:31:23T'as compris?
00:31:24Je veux encore faire de ces ravages.
00:31:26Camoufle-moi.
00:31:27Oui.
00:31:28Faut que je parte.
00:31:29J'ai rendez-vous au Ritz.
00:31:30Je dois ramener une femme très riche à la soirée.
00:31:33Une vieille sûrement.
00:31:34Non, une femme du monde.
00:31:35Alors, pourquoi c'est pas moi qui y vais?
00:31:37Parce que toi, ton secteur, c'est les veules.
00:31:39Ah bon?
00:31:40Pense à ton costume, surtout.
00:31:41A tout à l'heure.
00:31:42Va.
00:32:20Un quart de champagne.
00:32:22Un quart de champagne.
00:32:23Et pour monsieur?
00:32:24Un quart de thé.
00:32:25Je suis désolée. Je vous avais pris pour...
00:32:27Le maître d'hôtel.
00:32:28L'agence m'avait parlé d'un homme d'un certain âge.
00:32:30Et vous êtes déçue?
00:32:31Non, absolument pas.
00:32:32Mais vous, quel âge me donnez-vous?
00:32:35Les yeux de vingt ans, une peau de dix ans.
00:32:38Vingt et dix, trente.
00:32:40Un front de treize ans, une taille de vingt-cinq.
00:32:43Un cou de dix-huit.
00:32:44Arrête, arrête.
00:32:45Et sa peau?
00:32:46Une taille de vingt-cinq.
00:32:48Un cou de dix-huit.
00:32:49Arrêtez, arrêtez.
00:32:50Ça fait quatre-vingt-cinq.
00:32:51Vous me vieillissez.
00:33:03Oh non, oh non.
00:33:04Pas de butelle.
00:33:05C'est d'un triste type.
00:33:06La tienne à moussière.
00:33:07Et votre usine de textile, ça marche?
00:33:09Mon usine?
00:33:10Je raffolerais d'un twin-set.
00:33:11C'est possible?
00:33:12Un twin-set?
00:33:13Mais bien sûr.
00:33:14C'est un chou.
00:33:16Puisque vous me faites la joie de m'accompagner à cette soirée,
00:33:18il serait peut-être temps de...
00:33:19Mais cette soirée vous appartient.
00:33:21Pardon.
00:33:23Garçon, l'édition.
00:33:29Merci.
00:33:35C'est bête, ça.
00:33:36Je me suis changé rapidement.
00:33:37J'étais obligé.
00:33:38Votre portefeuille?
00:33:39Aucune importance.
00:33:40Gardez-le en gage.
00:33:42Il vaut une fortune.
00:33:45Merci.
00:34:04Tu pourras dire à ton copain que c'est plus à peine de revenir,
00:34:06puisqu'il est si pressé de partir.
00:34:08Oui, et toi aussi, ça va comme ça.
00:34:10Allez, file.
00:34:11Et que je ne te revoie plus.
00:34:16Encore là?
00:34:17Tu vas y aller, sinon ça va barder.
00:34:19Je t'ai dit de filer.
00:34:20Allez, file.
00:34:42Permettez-moi de vous présenter Madame Florelle.
00:34:46Idiot.
00:34:47C'est Lucienne.
00:34:48Elle travaille comme vous pour l'agence.
00:34:50Comment, M. Lepard?
00:34:51Qu'est-ce que vous voulez?
00:34:52Nous, on ne se connait pas.
00:34:53Combien de clients qui atteint l'horizon?
00:34:54Il me le perichait.
00:34:55On ne pense pas qu'on gagne.
00:34:56C'est encore trop.
00:34:57Lui, au moins, il est bien réprochable.
00:35:06Enlevez cet imperméable.
00:35:08Non, merci, j'ai un peu froid.
00:35:10Léo, vous n'y pensez pas.
00:35:11Enlevez ce torchon.
00:35:16Tu es complètement foutu.
00:35:17Tu crois qu'on n'a pas assez d'enduit comme ça?
00:35:19Tu m'as dit de garder mon costume.
00:35:20Je pensais qu'il s'agissait d'avoir le costume.
00:35:22Ton costume du premier acte, imbécile.
00:35:24L'habit.
00:35:25Oui.
00:35:29La porte.
00:35:30La porte pour tous les trois.
00:35:32Sinon, j'appelle la police.
00:35:33Comme ça, cette tenue vous servira à quelque chose.
00:35:35Et d'autres cachets?
00:35:36Vous n'aurez rien.
00:35:37Mais rien du tout.
00:35:38Allez, déguerpissez.
00:35:39Déguerpissez.
00:35:41Madame.
00:35:42Madame.
00:35:43Madame.
00:35:44Madame, si vous voulez récupérer votre chien,
00:35:46il est en gage au Ritz contre 20 000 francs de champagne.
00:35:49La dernière note de frais.
00:35:50Sortez.
00:35:51Allez.
00:36:13Encore vous, il vous reste le théâtre.
00:36:15Eh bien, c'est-à-dire que...
00:36:17Qu'est-ce qu'il y a encore?
00:36:19J'ai tout foutu à la porte.
00:36:21Eh bien, il ne manquait plus que ça.
00:36:24J'ai que ça.
00:36:25J'ai une idée.
00:36:26Vous êtes comédien.
00:36:28Vous avez l'habitude du déguisement.
00:36:30Vous voulez vous associer avec moi.
00:36:31Voilà ce que je vous propose.
00:36:33D'abord, mettre tout ça au clos.
00:36:35Et ensuite, premier instrument de travail,
00:36:37les petites annonces matrimoniales du chasseur français.
00:36:41Premièrement, vous allez répondre aux demandes de ces petites égarées.
00:36:45Dactylo aimerait qu'on volait avec pilote de ligne.
00:36:48Fille d'officier supérieur, épouserait objecteur de conscience.
00:36:50Tiens.
00:36:51Coeur enflammé, aimerait rencontrer pompier vu mariage.
00:36:54Allez, mes cocos, au travail.
00:37:18Allez, prenez un air martial.
00:37:37Regarde vers le ciel.
00:37:38Bien, très bien.
00:37:39Les poings sur les hanches.
00:37:40Comme ça.
00:37:41Au parfait.
00:37:42Bouge pas.
00:37:43Bouge pas.
00:37:44Très bien.
00:37:45Très bien.
00:38:08Alors, Claude, aujourd'hui, tu es avocat.
00:38:10C'est ça, les hauts propriétaires terriens.
00:38:16Mais qu'est-ce que vous attendez?
00:38:17Venez.
00:38:19Les photos en extérieur.
00:38:20Fini.
00:38:21Maintenant, c'est ici qu'on les fera.
00:38:23Regardez M. Roger comme il présente bien.
00:38:45On va bientôt se marier, vous savez.
00:38:48Dès qu'il sera établi.
00:38:50Il est clair de notaire.
00:38:53Alors, je l'aide à s'installer.
00:38:59Et Yolande, plante-toi, flashe les flics.
00:39:03Police.
00:39:07Qu'est-ce que c'est que ces photos?
00:39:11Ben, mes cocos, ça démarre drôlement bien.
00:39:13Elles nous gâtent, nos petites correspondantes.
00:39:15Elles peuvent.
00:39:16Moi qui n'aime pas écrire, j'en ai envoyé ma huitième lettre.
00:39:18Vous pourriez m'offrir une pub en or.
00:39:19Non, t'en auras peut-être une dans le prochain courrier.
00:39:26Eh ben, c'est pas vrai de me retrouver.
00:39:27Heureusement que j'avais une barbe.
00:39:31Les sanglots longs des vieux loups de l'automne.
00:39:34L'être mon coeur d'une langueur monastère.
00:39:39Vous pouviez choisir quelque chose de plus moderne pour qu'on se reconnaisse.
00:39:46Drink, coca, scotch.
00:39:49Rolls-Royce.
00:39:50Rolls-Royce.
00:39:54Big Boss, hein?
00:39:56Relations publiques, grosses affaires en vue.
00:40:06Sat.
00:40:11Relax.
00:40:19Vous êtes beaucoup plus gentils que tous les autres.
00:40:22Celui qui est là-dedans, qu'est-ce qu'il m'en a fait voir?
00:40:31Tenez.
00:40:32Mais c'est de l'or.
00:40:34C'était pas lui.
00:40:35Qui c'est, lui?
00:40:36Je viens de vous le dire, celui qui est dans le placard.
00:40:39Si jeune et déjà pleine d'inventions.
00:40:43Vous avez une voiture avec un grand corps?
00:40:44Oui, oui, bien sûr.
00:40:45C'est une voiture de chez Borniol.
00:40:46Oh, mais ne plaisantez pas, c'est très sérieux.
00:40:48Vous n'avez rien compris.
00:40:50Mais si, mon petit.
00:40:51Il y a un cadavre dans le placard et vous voulez que je vous en débarrasse.
00:40:53Rien de plus simple.
00:40:54Voilà.
00:40:55J'aurais jamais dû crier vos petites annonces.
00:40:57On rencontre n'importe qui.
00:40:59Celui-là, il a voulu me sauter dessus.
00:41:01Ça fera bien longtemps.
00:41:02Alors, vous voulez ou vous ne voulez pas?
00:41:04Si je veux.
00:41:05Mais que vous m'aidiez à le faire disparaître.
00:41:06Ben, voyons.
00:41:07On part tous les trois en week-end.
00:41:09Et on largue le syndic dans une crèche en accoutrement.
00:41:11La Côte d'Azur?
00:41:13Oh, c'est une merveilleuse que vous me plaisiez.
00:41:16Vous êtes vachement décontracté.
00:41:18Et on pourrait peut-être se marier là-bas?
00:41:20A ce que vous disiez, sainte.
00:41:21On réveille le mort et il nous servira de témoin.
00:41:23Oh, vous êtes terrible.
00:41:25Oh, ce que c'est con, la vie.
00:41:26Vous arriviez deux heures plus tôt.
00:41:28Enfin, je me prépare.
00:41:30Sortez-le pendant ce temps-là.
00:41:38C'est bon.
00:41:59Complètement dingue.
00:42:02Vous n'avez pas encore sorti?
00:42:03Il est coincé.
00:42:04Mais vous n'allez pas prévenir la police?
00:42:06Non.
00:42:07Où allez-vous?
00:42:08Chercher une scie.
00:42:09Pour quoi faire?
00:42:10Le découper, ce sera plus simple pour le transporter.
00:42:12Oh, ce que vous désirez.
00:42:15Charmante.
00:42:20Et encore plus dingue que toutes les autres.
00:42:24Léon, c'était toi qui se tire?
00:42:26Léon!
00:42:27Tu as écrit à tout son oeuvre?
00:42:29C'est justement avec elle que j'ai rendez-vous.
00:42:31C'est la 25e lettre qu'elle m'envoie pour me rencontrer.
00:42:34Le mari, je crois que ça l'amuse de me balader comme ça.
00:42:36Avec quelle taquette à rendez-vous?
00:42:38Attends, attends.
00:42:39Jeune femme, situation assise.
00:42:41C'est intéressant, ça.
00:42:42Goût exotique.
00:42:43Épouserait M. Thimbazelle et le préférence.
00:42:45Oriental, si possible.
00:42:46Elle est peut-être très riche.
00:42:47C'est possible.
00:42:48C'est le 10e pas d'épice qu'elle m'envoie.
00:42:50Les fabriques.
00:42:51Et où elle t'a donné rendez-vous?
00:42:53A Borneo.
00:42:55Métro Porte des Lilas, qui est numéro 2.
00:43:04Oh!
00:43:27Oh!
00:43:28Vous faites encore plus humiler une nuit que sur votre torto.
00:43:31Je vous ai aidé de venir à ce tortu
00:43:33et vous m'avez donné une heure de pointe.
00:43:35Oui.
00:43:40C'était bon, mes petits pains d'épices.
00:43:42Ah, merveilleux.
00:43:44Vous travaillez ici?
00:43:47Oui.
00:43:48Ah!
00:43:49C'est un métier comme un autre.
00:43:50Et puis, il y a la retraite.
00:43:52Oui.
00:43:53Vous verrez, j'ai un petit deux-pièces à Glacier.
00:43:55Ah!
00:43:56C'est très bien parce que d'ici, il n'y a pas de changement.
00:43:58Vous venez dîner ce soir.
00:44:00Il y a Guilux à la télé.
00:44:03Je vous ai apporté un pain d'épices.
00:44:05Oh!
00:44:06Voilà.
00:44:07Que toute votre vie, vous marchiez sur un tapis de rose.
00:44:11Vous voulez pas m'aider?
00:44:12Tenez, il y a un zinzin derrière vous, là.
00:44:14Oui.
00:44:15C'est pas difficile, vous n'avez qu'à faire comme moi.
00:44:26Un puits d'amour.
00:44:28Ça suffira, je sauverai ma vie.
00:44:31Merci.
00:44:44Mon petit peintre grec.
00:44:46Vous savez, Odette, mon cœur est tout à vous, mais hélas, je suis très, très handicapé.
00:44:51C'est le naissance, c'est ce qui paraît.
00:44:53Mon Claudine, mais cette opération dont vous me parliez dans vos lettres, il n'y a pas d'espoir?
00:44:58Vous ne saurez pas y penser, ma pauvre chérie.
00:45:00Ça coûte les yeux de la tête.
00:45:01Aucune importance.
00:45:02Mais faites vite, et nous nous marierons.
00:45:05Enfin.
00:45:13Alors, docteur?
00:45:14Chut, tu m'es malade, madame.
00:45:15L'opération a réussi.
00:45:17Au-delà de doutes d'espérance.
00:45:20Odette, ma chérie, comme nous allons être heureux.
00:45:29Enfin, vous ne pensez pas, docteur, pour cette opération, dix millions d'anciens francs?
00:45:35Ah non, madame, mais c'est un homme nouveau.
00:45:39Germaine, ma chérie, comme nous allons être heureux.
00:45:48Encore une lettre pour vous, mademoiselle Angèle.
00:45:51Enfin, ça c'est ton promis qui vient nous rendre visite.
00:45:55Allez, montre tes dents, monsieur.
00:45:57Elles sont presque toutes en oeuvre.
00:45:59C'est bien mieux que des frais.
00:46:00En plus, c'est un placement.
00:46:02Allez, souris au monsieur.
00:46:04Oh, quelle souris éclatante.
00:46:06Mais pas.
00:46:08Elle ne parle pas?
00:46:09Tant pis, elle est même bien drôle.
00:46:11Dis quelque chose au monsieur.
00:46:13Et vous, vos dents, elles ne sont pas à vous?
00:46:15Non.
00:46:16Ça va, c'est curieux.
00:46:18C'est son seul défaut.
00:46:20Alors, je vous disais donc, nous avons la plus belle boucherie de Custard.
00:46:24Angèle, qu'elle faudra devant le monsieur.
00:46:26Allez, fais la poitrine barge.
00:46:28La poitrine, la poitrine, quelle importance.
00:46:30D'ailleurs, il paraît qu'en boucherie, ce sont les bas morceaux.
00:46:34On a dit que vous en connaissiez un, vous, dans la poitrine barge.
00:46:37C'est bien mieux que des frais.
00:46:39Allez, souris au monsieur.
00:46:41On a dit que vous en connaissiez un, vous, dans notre métier.
00:46:44Ça n'a pas d'importance, vous n'aurez pas besoin de travailler.
00:46:46Parce qu'on a des autres boucheries, et puis des terrains, des immeubles.
00:46:50Vous serez comme un vrai petit coq en pâtes.
00:46:52Vous n'aurez qu'à vous amuser tous les deux.
00:46:55J'espère que vous la gronderez, parce que mettre encore ses doigts dans le nez à 30 ans, c'est quelque chose.
00:47:0133 régimes de bananes.
00:47:03111, 112 pendus.
00:47:05250 kilos de gâteaux secs.
00:47:07300 pains d'épices.
00:47:09Bon, ça peut pas continuer comme ça, tu sais.
00:47:11Faut réussir à fourguer toute cette cameute.
00:47:25Bah Léo, t'as fait une tête.
00:47:27C'est la dot de ma bouchère.
00:47:39C'est bon.
00:48:10Oui, monsieur le directeur.
00:48:12Dis donc Lucienne, ravitaille-toi en confiture, on en manque.
00:48:15D'accord.
00:48:18100 confitures, dont j'ai tant besoin.
00:48:27Mesdemoiselles, prêtes, je dicte.
00:48:30Ma chérie, je n'ai pu répondre à votre lettre déchirante du 12.
00:48:33Je suis très malade, dans le dénuement le plus complet.
00:48:36Dans le dénuement le plus complet.
00:48:38100 confitures, dont j'ai tant besoin.
00:48:54Nos petites foires, nos bonnes concerts, nos bonnes clientèles.
00:48:57Achetez-les toutes sans réserve.
00:49:02La livraison a été faite, monsieur le directeur.
00:49:04Mais, je ne comprends pas, toutes les marques sont différentes.
00:49:07Ainsi la clientèle pourra mieux choisir, mon petit.
00:49:11Notre pain d'épices, un vrai délice.
00:49:16Notre pain d'épices, un vrai délice.
00:49:18Un pain d'épices, monsieur.
00:49:20Notre pain d'épices, un vrai délice.
00:49:25Quand tu auras fini ton chapitre, tu diras si tu veux du fromage.
00:49:34Bon, je vais y aller.
00:49:58Mon beau casque.
00:50:05Je vous attends avec telle impatience.
00:50:08J'aimerais vous rencontrer.
00:50:10Vos lettres brûlent mon corps.
00:50:12Encore de la publicité.
00:50:15Je vous en lance chastement, Léo, chéri.
00:50:18Tu t'appelles Léo, maintenant.
00:50:22S'il faut passer tous les colis qu'on soit, détecteur, on n'a pas fini.
00:50:31Ça aura fait des pisses pourrées.
00:50:35C'est la vieille folle de Carcassote qui m'invite toujours.
00:50:38Et si on monnayait toutes ces invitations?
00:50:44Fiancé, une occasion unique.
00:50:47Pour un prix imbattable, profitez de nos voyages de noces.
00:50:52Alors, vous disposez de combien pour ce voyage de noces?
00:50:55Mille.
00:50:56Quinze cents.
00:50:58Eh bien, nous vous proposons...
00:51:00Venise.
00:51:01Venise.
00:51:03Venise.
00:51:05Venise, mademoiselle, est-ce qu'il nous reste quelque chose?
00:51:08Oui, mon coco, à Venise-sur-Ariège.
00:51:10Mais dis-donc, t'as toujours ta cinglée du sud-ouest qui t'attend là-bas.
00:51:13Il faudrait...
00:51:14Désolé, Venise complet.
00:51:15Non, non, non, mais ne regrettez rien.
00:51:18Je vous propose un magnifique périple.
00:51:20Quelque chose que vous n'avez jamais vu.
00:51:22Quoi?
00:51:23Notre belle France.
00:51:25Carcassote.
00:51:27Tu crois qu'ils sont arrivés?
00:51:28Sûrement.
00:51:30C'est pas très gentil ce qu'on leur fait à ces petits.
00:51:32Les affaires sont les affaires.
00:51:35Écoute plutôt ce que je viens de recevoir.
00:51:37Mon doux coeur, je suis si heureuse d'accueillir vos cousins.
00:51:41Tes cousins?
00:51:42Oui, pour l'occasion, ils sont devenus mes cousins.
00:51:44Ah bon, enchaîne.
00:51:45Mon cher amour, c'est un peu vous qui m'arrivez.
00:51:48Bientôt, ce sera à nous d'être des jeunes mariés.
00:51:51Et vous verrez mes allées, mon lac, mon château et son cheptel.
00:51:57Dis donc, faut pas la perdre de vue celle-là.
00:51:59Oui, surtout qu'elle m'écrit qu'elle est ravissante.
00:52:20Dépêche-toi.
00:52:27En même temps, je suis crevé.
00:52:2913 rendez-vous ce matin, mort je suis.
00:52:32Demain matin, hop, pour les baliards.
00:52:35Un autre rendez-vous?
00:52:36Non, non, un petit bain juste comme ça.
00:52:38Je serai trop tôt pour déjeuner.
00:52:40En attendant, on va retrouver la 12 500.
00:52:42La 12 500.
00:52:43La 12 500.
00:52:45C'est 14 500.
00:52:46Attends, 12 499, 12 500.
00:52:49Très élégante.
00:52:50Tu sais, c'est un industriel.
00:52:51Tu sais, c'est la petite qui t'a offert un transistor.
00:52:53Ah oui, une folle passion pour moi.
00:52:55C'est fatigant d'être un donjon.
00:52:57Attention de ne pas te faire coincer.
00:52:59Moi, marié?
00:53:00Le travail, c'est le travail.
00:53:03Tu sais combien on a fait aujourd'hui?
00:53:05Près de 5 000 francs.
00:53:06Ça baisse.
00:53:07Hier, on a fait 6 000.
00:53:09Oui, entrez.
00:53:20Vous savez, Léo, je n'ai jamais rencontré un être aussi sensible,
00:53:23aussi doux que vous.
00:53:24Si, aussi humain.
00:53:26Votre tante a répondu à votre lettre?
00:53:29Ma tante?
00:53:30Euh, ma tante, oui.
00:53:31Vous savez, son usine, elle est très débandée.
00:53:33Comment? Depuis deux mois?
00:53:35Oh, vous ne m'aimez pas.
00:53:36Vous ne m'aimez pas.
00:53:37J'en suis sûre, maintenant.
00:53:40Et ça recommence.
00:53:44Non, non, l'usine.
00:53:45Non, non, non, non, non, non, non.
00:53:47Oh, non.
00:53:48Oh, non, les filles.
00:53:49Oh, non, non, non, non.
00:53:50Vous allez, vous allez nous faire mal.
00:53:52J'en ai assez, assez, assez.
00:53:53Dans toutes vos lettres, vous me promettez le mariage.
00:53:55Et je me suis ruinée en cadeau pour vous et pour rien.
00:53:58Non, mais non, Lucille, croyez-moi.
00:53:59Écoutez-moi bien, il faut m'oublier.
00:54:00Je ne suis pas fait pour le mariage.
00:54:01Non, non, Lucille, non.
00:54:02Non, ne sautez pas.
00:54:03Non.
00:54:04Non, écoutez-moi, soyez raisonnables.
00:54:05Vous allez finir par tomber.
00:54:06Mais ce n'est pas prudent.
00:54:08Non, non, Lucille, sautez pas.
00:54:09Non, non.
00:54:10Non, non, Lucille, Lucille.
00:54:12Non, non, non, non, non, non, non.
00:54:14Non, non.
00:54:15Lucille, tout ce que vous voudrez, mais ne sautez pas.
00:54:17Tout ce que vous voudrez, mais ne sautez pas.
00:54:19Non, non, non, non, ne sautez pas.
00:54:21Alors, choisissez.
00:54:22Le mariage ou je me noie.
00:54:26Le mariage.
00:54:27Non, t'es vraiment pas sérieuse.
00:54:28Quand je pense à la situation que tu pouvais te faire.
00:54:30Mais c'est marrant.
00:54:31Je ne veux pas avoir sa mort sur la conscience, enfin.
00:54:33Elle a douté d'essayer la prochaine fois.
00:54:35Elle est foutue de ne pas se couper.
00:54:36En attendant, c'est toi qui te suicides.
00:54:38Non, non, pardon.
00:54:39Je me marie.
00:54:40Non, c'est pas vrai.
00:54:41Dis donc, j'espère que vous avez prêté vos renseignements.
00:54:44Alors, oui, mais c'est un très, très gros situation.
00:54:46Le père est député, alors il prend ses affaires colossales.
00:54:49Tout de même.
00:54:50J'ai des rentes, des bons du trésor et une santé.
00:54:55C'est la santé, ça n'a pas de prix.
00:54:59Merci pour les pains d'épices.
00:55:02Merci pour le chocolat.
00:55:04Alors, voilà votre chèque, chère Mathilde.
00:55:07Pour ces valeurs, je n'ai pu, hélas, obtenir plus.
00:55:11Oh, merci, merci de vous occuper si bien de mes intérêts.
00:55:16Vous voyez, la qualité qui me touche le plus chez vous, c'est l'honnêteté.
00:55:29Excusez-moi, monsieur Mathilde, je suis un peu fragile des bronches.
00:55:35Il faut que je rentre.
00:55:41Merci.
00:56:12Tiens.
00:56:13Un titre de bon.
00:56:14Ah, la garce.
00:56:15Elle s'est bien foutue de moi.
00:56:16Pour ses valeurs bidon, on perd près d'un million.
00:56:18Comme le chèque est faux, lui aussi.
00:56:20Ça ne fait rien, c'est pour le principe.
00:56:23Ce chèque, tu sais ce que c'est, ce chèque ?
00:56:25Un chèque de bonne année du drugstore.
00:56:27Mais ce n'est pas ma faute, papa.
00:56:28Ce petit vieux avait l'air très convenable.
00:56:30Un petit vieux ? Quel vieux ?
00:56:31Tout se débrouillera.
00:56:32Attention, voilà ton fiancé.
00:56:33Mon généreur.
00:56:34Je ne peux pas.
00:56:35Je ne peux pas.
00:56:36Je ne peux pas.
00:56:37Je ne peux pas.
00:56:38Je ne peux pas.
00:56:39Attention, voilà ton fiancé.
00:56:40Mon généreur.
00:56:41Je m'efforce actuellement, parallèlement à la force de frappe,
00:56:43de reconstruire la ligne maginot.
00:56:45C'est dans votre texte.
00:56:46Permettez-moi, mon général, de vous présenter ma fille,
00:56:48mon futur gendre.
00:56:50A tout de suite, mon cher.
00:56:52Mon futur gendre.
00:56:53Mon futur gendre.
00:56:54Mon futur gendre.
00:56:55Mon futur gendre.
00:56:57Mon futur gendre.
00:57:00Quel merveilleux parc que vous avez là.
00:57:03Lucille, je reviens de Paris avec ton fiancé.
00:57:05Nous n'avons pas tellement eu l'occasion de bavarder tous les deux.
00:57:08Cette fois-ci, pas de gaffe.
00:57:09On va pouvoir enfin dire adieu à la figuration.
00:57:11Alors, en attendant, surveille ma paille.
00:57:12Aujourd'hui, ça fait 45 ans que j'ai fourni mon costume.
00:57:15Continue de t'occuper de nos invités, ma chérie.
00:57:17Il nous fait tous les gâteaux.
00:57:19Oh, c'est un jaloux.
00:57:20Il rêvait d'épouser ma fille.
00:57:22Oui.
00:57:23Nous rentrons.
00:57:24Oui.
00:57:25Voilà.
00:57:26C'est voilà.
00:57:27Venez donc.
00:57:28Venez.
00:57:34Les figurants, en place pour la répétition.
00:57:36Allez, vite.
00:57:38En silence.
00:57:39Allez, dépêchons-nous.
00:57:40Silence.
00:57:41Mettez-moi le général au premier plan.
00:57:43Et la découverte, plus à gauche.
00:57:45Allons, dépêchons-nous.
00:57:47Le soleil va tourner.
00:57:48Le 5 kilos, en place, là-bas.
00:57:50Et en silence.
00:57:51Prêts pour la lumière.
00:58:01Tu es sûr que tu ne te fais pas de cinéma?
00:58:02Mais extraordinaire.
00:58:03Je n'ai jamais vu une réception pareille.
00:58:05Le grand jour, c'est pour quand?
00:58:06C'est pour la première fois par semaine.
00:58:07À la mairie du 16ème.
00:58:10C'est charmant, charmant.
00:58:12Adorable, absolument adorable.
00:58:14Alors, chère madame,
00:58:15vous habitez Roubaix toute l'année?
00:58:16Oui.
00:58:17Vous êtes fort équipée, n'est-ce pas?
00:58:18Alors, comme je vous ai vu de famille,
00:58:19ma tante s'occupe de l'usine de Roubaix
00:58:21et moi de celle de vos coins.
00:58:22Ah oui, c'est ça.
00:58:23Oui.
00:58:24Mais pendant que les enfants sont en vacances en Grèce,
00:58:26j'espère que vous me ferez la joie
00:58:27de venir vous reposer dans ma propriété de Touraine,
00:58:29à moins que vous ne préfériez aller
00:58:31sur mes terres de Provence.
00:58:34Excusez-moi un instant.
00:58:35Je vous en prie.
00:58:38Elle a une tête qui me dit quelque chose.
00:58:40Qu'est-ce que tu vas chercher?
00:58:42Et puis, dis-donc,
00:58:43pour un député, il n'y a pas beaucoup d'assemblées.
00:58:45T'inquiète donc pas.
00:58:46Vieille famille française, très fortunée.
00:58:49Tu crois ça?
00:58:50Mais j'en suis sûre.
00:58:51De toute façon, maintenant.
00:58:55Monsieur le maire.
00:59:00Vous êtes gentil, merci.
00:59:03Ma tante.
00:59:04Oui, mon petit.
00:59:26Quelle direction dois-je prendre, monsieur?
00:59:28Une surprise.
00:59:29Mon petit, mon cher petit,
00:59:30comme je suis ému.
00:59:31Le plus beau jour de ma vie.
00:59:33Quelle est la surprise?
00:59:34Un pique-nique.
00:59:35Original comme repas de merci.
00:59:36Qu'est-ce que vous en dites?
00:59:38Eh bien, roulez, mon vieux, roulez.
00:59:40Allez.
00:59:41Merci, monsieur.
00:59:50Ne vous arrêtez pas.
00:59:51Vous voulez le stop?
00:59:52Quand on a un beau père député.
01:00:01Mais vous avez une escorce.
01:00:25Vos papiers.
01:00:27Vos papiers.
01:00:29Mais vous savez à qui vous parlez, messieurs.
01:00:31Allez circuler.
01:00:32Oui, circulons.
01:00:33Ça ne va pas se passer comme ça.
01:00:34Je vous ai cassé, bande de fainéants.
01:00:36Je vous ai dit.
01:00:37Suivez-nous immédiatement.
01:00:38Où ça, mon ami?
01:00:39Au commissariat du palais Bourbon.
01:00:41Ainsi, je ne serai pas trop loin de l'assemblée.
01:00:43Nous avons séance à trois heures.
01:00:53Délicieuse poulet.
01:00:56Pardon.
01:01:03Entrez, je vous en prie.
01:01:04Entrez.
01:01:05Je vous en prie.
01:01:09Asseyez-vous, monsieur le ministre.
01:01:10Non, député, simplement.
01:01:12Député aujourd'hui, ministre demain.
01:01:16Alors, qu'est-ce qui vous amène?
01:01:18Mais...
01:01:19Oui, je sais, nous sommes désolés de cet incident déplorable.
01:01:23Nos hommes ont des ordres très strictes en ce qui concerne le code de la route.
01:01:28Il était parfait, ce petit motard. Parfait.
01:01:30Mon gendre l'a un peu ravoué.
01:01:32Mon jeune mari est toujours un peu énervé.
01:01:34Vous me comprenez.
01:01:37Je suis célibataire.
01:01:38Ah.
01:01:40Bon.
01:01:41Eh bien, voilà pour les oeuvres de la police.
01:01:44Et encore toutes mes félicitations pour la vigilance de vos hommes.
01:01:47Merci.
01:01:48Et excusez-nous, monsieur le ministre.
01:01:50Mais non, je vous ai dit déjà que...
01:01:52Vous avez déjà été ministre, voyons. Souvenez-vous.
01:01:54Mais enfin, je vous assure que...
01:01:55Mais si, mais si.
01:01:56Ministre, plombier, vétérinaire, commissaire même.
01:01:59Oh, vous êtes fatigué, vous.
01:02:01Un peu de campagne vous ferait du bien.
01:02:03Tenez, je vous offre le commissariat de ma scière de construction.
01:02:05Qu'est-ce que vous en dites?
01:02:07T'as fini de te foutre de moi, dis.
01:02:08T'as fini?
01:02:09Oui.
01:02:10Excusez-moi.
01:02:11Et ça?
01:02:12C'est qui ça?
01:02:13Hein?
01:02:14C'est qui?
01:02:17Un curé.
01:02:19Pouvez-vous m'absenter quelques instants, monsieur l'agent?
01:02:21Non, non, bien.
01:02:23Voulez-vous sortir Cara? Je pense que c'est très urgent.
01:02:26Merci.
01:02:27Soyez prudents. L'uniforme la rend féroce.
01:02:32Deux heures qu'on attend.
01:02:35Mais savez-vous à qui vous avez affaire, messieurs?
01:02:38Peut-être le ministre du web va venir nous chercher ici.
01:02:40Tu veux que je te mette à terre?
01:02:41Si le ministre s'apprend de quoi tu dis.
01:02:43Mais il y a intérêt.
01:02:44Oui, il y a intérêt.
01:02:45Oui, il y a intérêt.
01:02:54Monsieur!
01:02:55Oui, oui.
01:02:56Si vous voulez me dire, je vous attends.
01:02:57Oui.
01:02:59Viens avec moi parce que je ne me sens pas très bien.
01:03:05Ça y est, vous l'avez pris?
01:03:10Ce que j'ai à vous annoncer n'était, alors, pas très agréable.
01:03:13Votre beau-père n'est pas député.
01:03:15Nous le recherchons depuis longtemps.
01:03:16Il a déjà fait de nombreuses dupes.
01:03:18C'est un escroc au mariage.
01:03:23Nous l'avons arrêté.
01:03:24En ce qui concerne sa fille, vous êtes marié légalement avec elle.
01:03:27Nous ne pouvons rien faire pour l'instant.
01:03:29Sauf si vous-même décidez...
01:03:30Non, non, non. Je suis trop bouleversé pour prendre une décision maintenant.
01:03:33Venez, monsieur, venez. Je vais vous accompagner.
01:03:35Quel choc pour lui. Mon Dieu, pauvre monsieur.
01:03:37Ah, c'est affreux.
01:03:40Vous croyez que je compatis?
01:03:42Et je reste à votre entière disposition.
01:03:44Merci. Au revoir.
01:03:46Filons.
01:03:47Je reconnais. C'est lui. Arrêtez-le.
01:03:50Odette.
01:03:52Léo, j'ai trouvé une combine sûre.
01:03:59Tu crois qu'on n'aura pas d'ennuis?
01:04:01Il n'y a aucun risque.
01:04:06Qui c'est qui fournit l'aide?
01:04:08Qui c'est qui fournit les costumes?
01:04:12Quand on veut organiser le spectacle de fin d'année, on le fait sérieusement.
01:04:15Vous n'êtes pas là pour rigoler. Allez, chantez le texte.
01:04:18Il a les femmes à ses côtés, car c'est le grand qui vient d'aimer.
01:04:24Il a les femmes à ses côtés, car c'est le grand qui vient d'aimer.
01:04:32Il a les femmes à ses côtés, car c'est le grand qui vient d'aimer.
01:04:38Il a les femmes à ses côtés, car c'est le grand qui vient d'aimer.
01:04:45La visite.
01:04:47Allez, la répétition est terminée.
01:04:49Vous deux, rendez vos costumes.
01:05:01Dégagez.
01:05:25Ne t'inquiète pas. J'ai repris l'affaire avec Lucienne.
01:05:28Ça marche très bien.
01:05:30C'est ce qu'on a reçu cette semaine.
01:05:32C'est qu'on va ouvrir une seconde salle.
01:05:34T'as de la chance de tomber sur une fille pareille.
01:05:36Oui, oui, je sais.
01:05:38Plus tard, comme tu seras une jolie petite vieille.
01:05:41Ah !
01:05:46Bonjour Agnès. Bonjour Maria.
01:05:48Suzanne. Oh, Yaya.
01:05:51Bonjour Nelly.
01:05:52Bonjour Angèle.
01:05:54Bonjour Antoinette.
01:05:56Marie-Suzanne.
01:05:57Bonjour Léontine.
01:05:59Bonjour Antoine.
01:06:04Tiens Mireille.
01:06:08Bonjour Anglais.
01:06:10Bonjour Brigitte.
01:06:12Bonjour Irma.
01:06:14Bonjour Rosalie.
01:06:15Bonjour Monique.
01:06:16Bonjour Maryse.
01:06:17Bonjour Josiane.
01:06:18Bonjour Rachel.
01:06:19Nelly.
01:06:20Denis.
01:06:21Sophie.
01:06:22Philomène.
01:06:23Raymond.
01:06:24Geneviève.
01:06:25Hélène.
01:06:26Christiane.
01:06:27Adèle.
01:06:28André.
01:06:29Marcel.
01:06:30Ginette.
01:06:31Pauline.

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