• il y a 2 mois
Tous les soirs et pendant tout l'été, les invités de #HDProsEte débattent des grands thèmes de l'actualité 

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00:00:00Rebonsoir, il est un peu plus de 20h, je suis très heureux de vous retrouver à nouveau une ultime fois pour vous présenter cette heure des pros.
00:00:08Demain, c'est la rentrée des classes pour CNews et vous allez retrouver les visages réguliers de CNews dans vos émissions favorites.
00:00:14Et ce sera également le grand retour de Pascal Praud, tout bronzé en grande forme, comme jamais, je l'ai vu ce matin, je vous promets, il est en grande forme.
00:00:21Il est au taquet pour reprendre l'émission dès demain matin, 9h. Je remettrai les clés juste après l'émission évidemment.
00:00:27Ce soir, pour cette dernière de l'été pour moi, j'accueille avec beaucoup de plaisir Véronique Jacquet, plateau de choix.
00:00:33Merci d'être avec moi.
00:00:34C'est normal, bonsoir Thierry, bonsoir.
00:00:36Jonathan Cixous, bonsoir.
00:00:37Bonsoir Thierry.
00:00:38Philippe Guybert, bien le bonsoir.
00:00:40Bonsoir Thierry.
00:00:41À Nantais pour m'accompagner pour la dernière.
00:00:43Toujours présent dans les Nantais.
00:00:45Et Mickaël Sadoun, je suis ravi de vous accueillir pour cette dernière.
00:00:49Allez, programme chargé pour cette dernière émission, je vous ai concocté une émission du coups humains.
00:00:55Voilà, uniquement pour vous.
00:00:57On va commencer pour revenir sur cette tentative d'incendie de la Synagogue de la Grande Motte.
00:01:03Au final, l'enquête, vous le savez, est allée assez vite finalement, puisque le suspect a été arrêté après plusieurs heures de cavale.
00:01:10Il a été interpellé par les forces du RAID dans le tristement célèbre quartier de Pise 20 à Nîmes.
00:01:16On fait le point avec Solène Boulan et on ouvre le débat ensemble.
00:01:23Aux abords de la Synagogue de la Grande Motte, des morceaux de carcasses de voitures jonchent le sol.
00:01:28Elles proviennent de l'un des deux véhicules incendiés samedi matin, comme celui-ci, garé dans l'enceinte du bâtiment qui abrite l'édifice religieux.
00:01:36L'auteur présumé de l'attaque est un Algérien de 33 ans en situation régulière.
00:01:41Il a été interpellé samedi soir à Nîmes, dans un immeuble de Pise 20, quartier en proie au trafic de drogue.
00:01:47Sur des images filmées par des caméras de vidéosurveillance, l'homme arborait un drapeau palestinien, noué à la taille lors de l'attaque.
00:01:54Selon le parquet national antiterroriste, saisi de l'enquête, l'homme a ouvert le feu sur les policiers d'élite venus l'interpeller.
00:02:01Les forces de l'ordre ont alors répliqué, le blessant au visage, mais ces jours ne sont pas en danger.
00:02:07L'enquête, ouverte pour tentative d'assassinat terroriste, devra tenter de reconstituer le mode opératoire, les motivations et les éventuelles complices du suspect.
00:02:17Cinq personnes, dont le rabbin, se trouvaient à l'intérieur de la synagogue lors de l'explosion.
00:02:22Aucune d'entre elles n'a été touchée, l'assaillant n'ayant pas pénétré à l'intérieur de l'édifice.
00:02:27Un policier municipal a été blessé par le souffle de l'explosion.
00:02:32Véronique, l'enquête est allée relativement vite au final, c'est ce qu'il faut retenir.
00:02:36Et on a retrouvé cet auteur présumé dans un quartier dont on parle, hélas, trop souvent, le quartier de Pise 20 à Nîmes.
00:02:42Et ce n'est pas anodin non plus.
00:02:44Non, non, ce n'est pas un quartier où on irait spontanément se promener.
00:02:49Non, pas vraiment.
00:02:51Trafic de drogue, immigration massive, on a l'impression que c'est un quartier qui échappe complètement aux policiers, disons les choses.
00:02:58Malgré des investissements dont on a parlé cette semaine, en plus, sur notre antenne.
00:03:02Des investissements financiers pour essayer de redonner le quartier.
00:03:05Comme dans beaucoup de quartiers en France, et malgré cela, on a l'impression qu'il y a un hydre qui est toujours en place
00:03:11et qui fait que le politique est impuissant à sincèrement régler les choses.
00:03:16Sur le plan du fait d'avoir réussi à appréhender rapidement cet homme,
00:03:24on a vu que c'était grâce aux caméras de vidéosurveillance, parce que finalement, son visage, on arrivait plus ou moins à le reconnaître.
00:03:34C'est comme si, d'ailleurs, il ne s'était pas franchement caché.
00:03:36En revanche, il montrait quand même qu'il avait le pistolet à la taille, qu'il avait comme étendard le drapeau palestinien, ainsi qu'un keffier.
00:03:47Donc le message était envoyé.
00:03:49Et puis quelque part, je pense que franchement, ce genre d'individu, quand on va commettre ce type d'exaction,
00:03:55et même potentiellement de crime, puisque rappelons-le, il aurait pu tuer des personnes dans la synagogue et à l'entrée de la synagogue,
00:04:03franchement, il n'a plus peur de rien.
00:04:06Vous avez vu, il attendait les policiers, il leur a tiré dessus.
00:04:09Ces gens-là n'ont plus de limites.
00:04:11En revanche, ce qui doit nous interroger, c'est comment lutter contre leurs méfaits et leur présence sur notre sol.
00:04:19Parce que, comme pour la synagogue de Rouen, il y a exactement trois mois, on va dire que c'est le même profil.
00:04:25Alors là, c'est un Algérien en situation régulière.
00:04:29Rouen, c'était un Algérien en situation irrégulière.
00:04:33Les deux revendiquant la cause palestinienne.
00:04:37Comment fait-on pour lutter contre ce qui est un accueil de masse de gens qui notoirement ne veulent pas d'un État d'Israël,
00:04:47qui notoirement accusent Israël de génocide ?
00:04:51Comment gère-t-on ça à l'échelle politique et à une grande échelle, puisqu'on voit qu'ils sont de plus en plus nombreux à penser de la sorte ?
00:04:59Notons aussi qu'il pourrait y avoir une réflexion politique sur l'incidence des frères musulmans sur ce type de mentalité.
00:05:06C'est-à-dire que si on ne met pas un coup d'arrêt aux frères musulmans en Europe et à leur influence en France,
00:05:12je ne vois pas comment on va arrêter de gangrener les esprits avec l'antisémitisme
00:05:16et ce que ça donne avec les individus qui ont donc été appréhendés,
00:05:20aussi bien dans le quartier Peace 20 de Nîmes qu'il y a trois mois, ne l'oublions pas, à Rouen.
00:05:26Jonathan, petit tour d'auteur rapide.
00:05:28On peut aussi ajouter à cette haine des Juifs, la haine de l'Occident, tout simplement,
00:05:34et l'emprise dont parle Véronique des frères musulmans en France et en Europe, elle est tentaculaire.
00:05:41On voit le lobbying des frères musulmans au sein même du Parlement européen, c'est considérable.
00:05:47La promotion que fait régulièrement la Commission européenne à travers des campagnes publicitaires pour le port du voile, par exemple,
00:05:56est quelque chose de proprement scandaleux, derrière laquelle se trouvent les frères musulmans.
00:06:01Le quartier de Peace 20, vous en parliez en lancement, c'est vrai qu'il a une réputation effroyable.
00:06:07Il y a pile un an, il y avait un enfant de 10 ans qui avait été tué par une balle perdue,
00:06:13parce que c'est un haut lieu du trafic de drogue, et dans ce quartier, on dénombre pas moins d'une centaine de fichés S également.
00:06:19C'est pour ça que je disais que ce n'est pas anodin quand on le retrouve là.
00:06:22Malgré, et vous l'avez aussi rappelé, le fait que ce quartier bénéficie d'une politique d'aménagement de la ville,
00:06:28c'est en cours, ce n'est pas terminé, mais on voit bien comment ce phénomène de ghettoïsation
00:06:35permet, si vous voulez, d'entretenir des situations effroyables d'individus, parfois de familles entières,
00:06:42qui peuvent ensuite se déverser sur le reste de la société.
00:06:46Philippe et Michael, et ensuite on analysera un petit peu les réactions politiques
00:06:50qui ont été enregistrées, certaines plus surprenantes que les autres.
00:06:55Oui, moi ce qui me frappe dans ce qui s'est passé, c'est que c'est un attentat.
00:07:00Ce n'est pas un acte de vandalisme qui s'est mis avec des inscriptions sur la synagogue,
00:07:06c'est qu'il y a eu une volonté d'organisation avec des bonbonnes de gaz.
00:07:11On comprend qu'il s'était calé sur l'horaire, durant l'année, des offices le jour de Shabbat,
00:07:19qui est à 8h30, 8h, 8h30, et là il se trouve que le miracle en été,
00:07:24ça se passe à 9h, c'est pour ça qu'il n'y a pas eu de morts, ou trop de blessés.
00:07:30Et donc il y a une volonté de tuer, avec une organisation minimum,
00:07:36avec des bonbonnes de gaz, quelque chose qui est organisé,
00:07:39et un affichage politique parfaitement clair.
00:07:43Et donc la question bête que je me pose, mais enfin qui me paraît importante,
00:07:47est-ce qu'il a agi tout seul ? Est-ce qu'il est rattaché ou pas à une organisation ?
00:07:52Je trouve que c'est des questions qui méritent d'être posées,
00:07:57parce qu'une telle organisation, une telle volonté de tuer,
00:08:02j'ai un peu de mal à croire, mais je me trompe peut-être,
00:08:05que ça vient d'un individu isolé, qui aurait juste bénéficié de quelques complicités,
00:08:10et donc c'est le parquet anti-terrorisme qui a été saisi,
00:08:14et donc il faut parler d'actes de terrorisme.
00:08:17Alors après, les frères musulmans ou pas les frères musulmans,
00:08:20les frères musulmans sont de telles nébuleuses que ce n'est pas tout à fait évident à toujours identifier.
00:08:26Mais en tout cas, vous disiez que dans ce quartier il y a plusieurs fichés S,
00:08:30donc ça veut dire qu'il y a des gens qui sont bien répertoriés.
00:08:34Donc l'enquête, j'attends l'enquête vraiment sur ce point,
00:08:38parce qu'il y a une augmentation des actes antisémites dans notre pays,
00:08:41il y a même une explosion.
00:08:43Mais je trouve que là on est passé à un degré, si j'ose dire supérieur,
00:08:48avec une organisation, une volonté de tuer,
00:08:51qui relève quand même du terrorisme, pour appeler les choses par leur nom,
00:08:55sinon je ne sais pas ce que c'est que du terrorisme.
00:08:57Et le problème c'est qu'il y a une banalisation de ces actes,
00:08:59on en a commenté un certain nombre depuis quelques jours,
00:09:02il y a eu cette histoire du métro à Paris,
00:09:05il y a également le problème de la justice et des peines encourues,
00:09:09puisque cette personne qui a insulté, qui a été filmée par une jeune femme de 25 ans,
00:09:15passera devant la justice en 2025.
00:09:17On en a débattu, je crois que vous étiez à mes côtés, ma chère Véronique,
00:09:20lorsqu'on a évoqué cette situation-là.
00:09:22Il y a eu également les cas de Montpellier,
00:09:24et on ne va pas tous les éclairner, tant qu'ils sont nombreux,
00:09:27et on l'avait très justement évoqué,
00:09:29ces actes antisémites se sont multipliés par cas,
00:09:32depuis notamment le 7 octobre.
00:09:34Michael.
00:09:35Oui, évidemment, et en plus vous mentionnez la répartition de ces actes-là
00:09:40sur tout le territoire,
00:09:41et les rapports du ministère de l'Intérieur,
00:09:43qui sont ensuite relayés par le SPCJ,
00:09:46montrent qu'ils s'étalent sur maintenant 95 départements,
00:09:49sur 101, rien que pour l'année 2024.
00:09:52Et j'ai cité les plus récents.
00:09:54Plus aucun territoire n'y échappe,
00:09:55et on se demandait hier comment est-ce que ce genre d'acte
00:09:57pouvait arriver à la Grande-Motte,
00:09:59qui est normalement une ville relativement tranquille,
00:10:01et plutôt riche.
00:10:02Et les Juifs de la Grande-Motte, à qui je parlais hier,
00:10:05me disaient que c'était plutôt étonnant dans leur quartier,
00:10:07mentionnant néanmoins que la Grande-Motte
00:10:09est juste à côté de quartiers extrêmement islamisés,
00:10:12notamment de la ville de Lunel,
00:10:14qui était un des foyers de recrutement du terrorisme
00:10:17au moment du développement de Daesh.
00:10:19Donc, je vous l'ai dit hier,
00:10:21et je vous l'ai dit hier avant même qu'on connaisse
00:10:23le profil exact du coupable,
00:10:26ou en tout cas du présumé coupable,
00:10:29ou du mis en cause,
00:10:30je vous ai dit que c'était un problème d'immigration.
00:10:32Ce n'est pas une surprise pour nous.
00:10:34Ça l'était déjà au moment de l'incendie
00:10:37de la synagogue de Rouen,
00:10:38où on avait un profil d'Algérien sous au QTF.
00:10:41En l'occurrence, il s'agit d'immigration régulière ici,
00:10:43mais la question n'est pas là.
00:10:44C'est une question civilisationnelle,
00:10:46je vous l'ai dit hier.
00:10:47Donc, quiconque prétend lutter
00:10:50contre l'antisémitisme aujourd'hui
00:10:52doit s'opposer à l'immigration massive.
00:10:54C'est pour ça que quand j'entends
00:10:56les discours de Gabriel Attal,
00:10:58un peu lénifiant,
00:10:59et qu'on a un peu marre d'entendre sincèrement
00:11:01sur quiconque attaque un juif attaque la République.
00:11:04C'est vrai qu'il n'a pas nommé les choses.
00:11:07Il n'a absolument pas nommé les choses.
00:11:09Et puis, il y a eu la possibilité récemment
00:11:12de faire une loi pour restreindre, je dirais,
00:11:14l'immigration en France.
00:11:15Sur quoi ça a débouché ?
00:11:17Sur Emmanuel Macron,
00:11:18qui a saboté un travail de six mois
00:11:20de voyage parlementaire
00:11:22en renvoyant la loi devant le Conseil constitutionnel,
00:11:24qu'il a rendue, qu'il a neutralisée totalement.
00:11:27Donc, je ne peux pas considérer
00:11:29que ces gens-là luttent sérieusement
00:11:31contre l'antisémitisme,
00:11:32le nouvel antisémitisme en tout cas,
00:11:34le plus massif,
00:11:35qui provient en effet d'une immigration de masse.
00:11:37Et je ne désigne absolument pas
00:11:40toute la communauté musulmane
00:11:42dans ce phénomène-là.
00:11:43Il y a évidemment dans la communauté musulmane
00:11:46nos frères en la France
00:11:48et simplement en l'humanité.
00:11:50Donc, je n'ai aucun problème à le dire
00:11:52et à le rappeler.
00:11:53Mais bon, il faut appeler un chat un chat.
00:11:55Je voudrais apporter une nuance
00:11:56pour appeler un chat vraiment un chat.
00:11:59C'est une partie de l'immigration.
00:12:01Je le dis.
00:12:02Ce n'est pas le fait que ce soit une immigration massive.
00:12:05Je ne sais pas ce que signifie l'adjectif.
00:12:07Je ne connais pas les causes.
00:12:10On ne connaît pas les raisons
00:12:12de l'immigration de cet homme-là.
00:12:15Je ne sais pas encore.
00:12:17Peut-être que l'information circule,
00:12:18mais je ne la connais pas.
00:12:19Et donc, il faut être un peu précis.
00:12:21Parce que moi, à mon tour,
00:12:23j'en ai un peu assez du discours
00:12:25sur l'immigration massive
00:12:26qui est responsable de tout.
00:12:27Il y a une partie de l'immigration
00:12:29qui peut poser problème.
00:12:30Là, c'est plus que problème
00:12:32puisqu'on ne sait pas depuis combien de temps
00:12:34cet homme était en France.
00:12:36Est-ce que c'est récent ?
00:12:37Est-ce qu'il a un titre de séjour ?
00:12:39Il est arrivé en 2016.
00:12:40En 2016.
00:12:41Il n'a donc que 8 ans.
00:12:42Et donc, je me mets un peu en garde
00:12:44contre les discours contre l'immigration globale.
00:12:47Ce n'est pas l'immigration globale qui est en cause.
00:12:49C'est une partie de l'immigration.
00:12:51C'est des individus.
00:12:52Non, mais ceux qui sont responsables
00:12:53des actes antisémites, en général,
00:12:55viennent de cette immigration.
00:12:56Il y a en France des gens
00:12:57qui, évidemment, sont anti-israéliens.
00:12:59Est-ce qu'on a l'air de condamner toute immigration ?
00:13:01Véronique, c'est tout.
00:13:03Ce n'est pas mon cas.
00:13:04Ce n'est pas mon cas, mais au-delà d'une certaine...
00:13:06Je viens de le préciser.
00:13:07Au-delà d'un certain cap,
00:13:08il y a une incapacité...
00:13:09Véronique, et ensuite, je voudrais
00:13:10qu'on aborde l'aspect politique aussi rapidement.
00:13:13Parce qu'on a qu'une heure d'émission.
00:13:14Et j'aimerais qu'on aborde l'aspect politique.
00:13:15Pour répondre à Philippe,
00:13:16on ne va pas débattre à l'infini sur quel sujet.
00:13:19Et on ne va pas faire de la dentelle
00:13:21sur quel jour il est arrivé, à quelle heure,
00:13:23et quelles étaient ses motivations.
00:13:25On laisse pas mal de faire un peu de dentelle, parfois,
00:13:26sur ce sujet délicat.
00:13:27Non, non.
00:13:28Ce que je constate,
00:13:29c'est qu'on a quand même toujours affaire
00:13:30à des profils de gens
00:13:31qui sont en France depuis moins de dix ans,
00:13:33qui sont plutôt jeunes,
00:13:34ce sont toujours des hommes,
00:13:35en règle générale célibataires,
00:13:37en règle générale originaires du Maghreb
00:13:40ou de Syrie ou de...
00:13:41Bon, bref.
00:13:42Et qui n'ont pas l'intention une seconde
00:13:45d'avoir de la reconnaissance
00:13:47pour le pays qui les accueille,
00:13:48puisqu'ils sont capables
00:13:49de se lancer dans des opérations terroristes
00:13:52et, en plus, de se ghettoiser
00:13:54dans des quartiers
00:13:55où ça va franchement pas bien.
00:13:56Donc, moi, si je devais m'installer
00:13:58dans un pays étranger,
00:13:59je ferais tout pour rendre grâce
00:14:01à ce pays de m'accueillir
00:14:03et de devenir dignement
00:14:04l'un de ses citoyens.
00:14:05Voilà.
00:14:06Donc, déjà, dès le départ,
00:14:07il y a quand même un sujet.
00:14:08Peut-être que ce sont nous,
00:14:10les Français,
00:14:11qui sommes beaucoup trop laxistes,
00:14:13là encore,
00:14:14sur la mentalité
00:14:15que tout un chacun doit avoir
00:14:16quand il doit mettre un pied
00:14:18sur notre sol.
00:14:19Voilà.
00:14:20Mais ça, c'est un autre sujet.
00:14:21Allez, on aborde l'aspect politique.
00:14:23On a évoqué tout à l'heure...
00:14:24C'est vous, hein, Michael,
00:14:26qui faisait référence à l'intervention
00:14:29plutôt modérée de Gabouillet-Lattal.
00:14:32Sans nommer les choses,
00:14:33nos confrères lui posent la question,
00:14:35parce qu'on ne va pas se mentir.
00:14:37Il faut dire les choses.
00:14:39Il y a un climat ambiant,
00:14:40en ce moment,
00:14:41qui est quand même assez favorable
00:14:44à ce type d'action.
00:14:45Et vous voyez où je veux en venir.
00:14:47Évidemment, une partie...
00:14:49On ne peut pas les accuser
00:14:52et les associer,
00:14:53mais une partie,
00:14:55les filles,
00:14:57on en parle suffisamment.
00:15:00Et c'est vrai que,
00:15:01lorsqu'on lui pose la question,
00:15:03Gabouillet-Lattal ne nomme pas les choses.
00:15:05En revanche, il y en a un qui les nomme.
00:15:07C'est Laurent Wauquiez
00:15:08qui faisait sa rentrée politique aujourd'hui.
00:15:10Écoutez-le.
00:15:11Et lui, il y va.
00:15:14Hier encore, dans notre pays,
00:15:16une synagogue a été attaquée.
00:15:18La responsabilité de Jean-Luc Mélenchon
00:15:20est immense
00:15:21dans la banalisation de l'antisémitisme.
00:15:24Lui qui expliquait encore récemment,
00:15:26pour plaire aux intégristes,
00:15:28que l'antisémitisme était résiduel en France.
00:15:31La France insoumise est en rupture
00:15:34avec les valeurs de la République.
00:15:35Et il nous appartient de la combattre
00:15:38parce qu'ils sont sortis
00:15:39de ce qu'est l'océan et l'arc républicain.
00:15:41Alors, pour être totalement complet,
00:15:43ça, c'était aujourd'hui.
00:15:45Jean-Luc Mélenchon ne répond pas à Laurent Wauquiez,
00:15:48mais répond à ses attaques assez régulières
00:15:52contre LFI.
00:15:53C'était hier.
00:15:54Écoutez sa réponse.
00:15:56Évidemment, ça va susciter chez vous,
00:15:59je le pense et j'en suis persuadé,
00:16:01quelques réactions.
00:16:02Ils ne sont pas capables d'en donner la moindre preuve
00:16:05qu'on ne gagne rien à fracturer sans cesse les gens.
00:16:09Y a-t-il trop de gens pour lutter contre l'antisémitisme
00:16:14qu'on puisse se passer des insoumis ?
00:16:16Et du premier d'entre eux que je suis,
00:16:18c'est odieux.
00:16:19C'est odieux.
00:16:20Y a pas de mots pour montrer la lâcheté d'une telle attitude.
00:16:23Est-ce que j'accuse la droite ou Mme Le Pen
00:16:26de chaque attentat contre un noir ou un arabe ?
00:16:30Est-ce que je le fais ?
00:16:31Non.
00:16:32J'ai assez de bon sens pour comprendre
00:16:33que ce n'est pas à ça qu'elle appelle
00:16:35ou à ça qu'ils appellent.
00:16:37Il faut faire bloc en face du racisme
00:16:39et de l'antisémitisme.
00:16:41J'ai envie de vous entendre tous les quatre.
00:16:43Est-ce que vous avez des avis divergents
00:16:46ou des avis convergents ?
00:16:48Jonathan.
00:16:50Je pose la question.
00:16:51Je suis là pour poser la question.
00:16:53500 nuances d'avis convergents.
00:16:56On verra.
00:16:57Si je vous entend des propos extraordinaires
00:17:00de mauvaise foi,
00:17:02on n'a pas vraiment envie de les commenter davantage
00:17:05me semble-t-il puisque chaque terme
00:17:07qui vient d'être prononcé par Jean-Luc Mélenchon
00:17:10peut être retourné par les faits,
00:17:12par le réel tout simplement.
00:17:15Je ne vous rediffuse pas le tweet qu'il a effectué hier
00:17:18suite à cette tentative d'attentat,
00:17:20ou là aussi.
00:17:21Il y a des mots qu'il ne prononce pas.
00:17:23Il n'écrivait pas le mot juif
00:17:25et il n'écrivait pas le mot antisémite.
00:17:27Exactement.
00:17:28Il est en revanche beaucoup plus intéressant
00:17:30me semble-t-il de pointer le discours
00:17:32de Laurent Wauquiez aujourd'hui
00:17:34qui montre qu'il est encore possible
00:17:36d'entendre aujourd'hui en France
00:17:38un discours clair sur une telle question.
00:17:41Laurent Wauquiez pour le moment
00:17:43ne semble pas louvoyer comme l'a fait
00:17:45par exemple Gabriel Attal hier malheureusement
00:17:47devant les caméras.
00:17:49Il est intéressant de voir qu'il y a
00:17:52une droite républicaine qui est capable
00:17:55d'appeler un chat un chat
00:17:57et de mettre en accusation
00:18:00du moins de pointer la responsabilité
00:18:03des personnes qui alimentent ce climat
00:18:06et oui, pardon de contrarier M. Mélenchon,
00:18:08mais la France insoumise
00:18:10alimente directement ou indirectement
00:18:12ce climat délétère voire mortifère
00:18:14dans notre pays depuis trop longtemps.
00:18:16Bruno Retailleau, le chef de file
00:18:18des Républicains au Sénat
00:18:21était aujourd'hui aux côtés de Laurent Wauquiez
00:18:23parmi d'autres élus
00:18:25et Bruno Retailleau dans ses condamnations hier
00:18:27de l'attentat eu un terme très juste
00:18:29il a dit qu'il fallait combattre
00:18:30les personnes qui armaient moralement
00:18:32ces terroristes.
00:18:33J'ai trouvé que ce terme d'armement moral
00:18:35collait parfaitement au travail
00:18:37si on peut appeler ça un travail
00:18:39des représentants de LFI depuis toujours.
00:18:41Véronique.
00:18:42Oui mais non mais Jonathan
00:18:44a très bien résumé les choses
00:18:46en revanche, ce qui me parait important
00:18:48parce qu'on a tendance, justement
00:18:50la France insoumise fait tellement de bruit, tellement de vacarme
00:18:52on le rappelle quand même, la France insoumise
00:18:54c'est 9,8% des suffrages européennes
00:18:56quand même pas grand chose
00:18:58et c'est dans l'hémicycle 72 députés
00:19:00sur 577, ça fait beaucoup de bruit
00:19:02ça parle beaucoup, ça dit aussi
00:19:04beaucoup de bêtises et beaucoup de
00:19:06choses pires que des bêtises
00:19:08quand Jean-Luc Mélenchon dit que l'antisémitisme
00:19:10est résiduel alors qu'on voit que
00:19:12rien qu'au premier trimestre
00:19:14les actes antisémites
00:19:16ont été multipliés par 4
00:19:18donc rien qu'à l'épreuve du réel
00:19:20on voit bien quand même que les élus de la France insoumise
00:19:22racontent absolument n'importe quoi
00:19:24mais je pense qu'il faudrait
00:19:26oui Laurent Wauquiez la sort du bois
00:19:28parce qu'il fait sa rentrée etc et qu'il a
00:19:30intérêt à occuper le terrain et à se positionner
00:19:32mais je trouve que la droite devrait
00:19:34être beaucoup plus vindicative
00:19:36c'est à dire que c'est chaque fois que la France insoumise
00:19:38dit une énormité qu'il faudrait vraiment
00:19:40taper du poing
00:19:42presque porter plainte
00:19:44non mais porter plainte pour dire mais attendez
00:19:46ça ça passe pas et on va pas vous lâcher
00:19:48et on va vous vraiment, pardonnez-moi l'expression
00:19:50on va vous coller aux fesses pour que vous vous tessiez
00:19:52Philippe, réaction ?
00:19:54Moi je ne suis pas favorable à la
00:19:56judiciarisation du débat politique
00:19:58intrinsèquement moi non plus
00:20:00mais je pense qu'en ce moment il faut envoyer des signaux
00:20:02Moi j'ai deux souvenirs
00:20:04sur la France insoumise
00:20:06sur les mois qui viennent de s'écouler
00:20:08premier souvenir c'est que
00:20:10la manif contre l'antisémitisme
00:20:12pour la lutte contre l'antisémitisme
00:20:14et les filles et monsieur Mélenchon
00:20:16ils ne sont pas venus
00:20:18et ils ne sont pas venus au nom d'un argument que c'était
00:20:20la marche des gens qui soutenaient
00:20:22inconditionnellement les massacres à Gaza
00:20:24commis par l'armée israélienne
00:20:26donc
00:20:28première chose, il n'est pas venu
00:20:30sous un prétexte tout à fait fallacieux
00:20:32à la marche contre...
00:20:34Emmanuel Macron non plus
00:20:36si je peux me permettre je ne ferai pas la comparaison
00:20:38Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon
00:20:40mais Mélenchon et...
00:20:42j'attendais qu'il le fasse
00:20:44ne sont pas venus à cette
00:20:46marche contre l'antisémitisme
00:20:48ils n'ont pas voulu s'associer
00:20:50à la lutte contre l'antisémitisme
00:20:52deuxième chose, ils ont fait
00:20:54toute la campagne européenne en utilisant
00:20:56à travers notamment la figure bien
00:20:58connue d'Ori Mahassan, ils ont fait
00:21:00toute leur campagne électorale
00:21:02une sorte d'importation du conflit
00:21:04israélo-palestinien
00:21:06en France
00:21:08et Ori Mahassan qui a réagi aussi hier
00:21:10par rapport à cette
00:21:12tentative
00:21:14et donc ils ne peuvent pas dire qu'ils n'ont
00:21:16aucune responsabilité
00:21:18dans le climat
00:21:20qui a fait que la France depuis le 7 octobre
00:21:22est un pays
00:21:24comme d'autres pays européens d'ailleurs, c'est pas le seul
00:21:26mais où ce conflit
00:21:28cette guerre a été importée
00:21:30dans le discours politique
00:21:32je pense que leur responsabilité elle est celle d'un climat
00:21:34après je n'irai pas jusqu'à
00:21:36en faire des... je trouve qu'il faut faire
00:21:38attention parce que
00:21:40envers l'enquête, je ne suis pas sûr que
00:21:42l'auteur de cet attentat
00:21:44parce qu'il s'agit bien d'un attentat
00:21:46soit très inspiré par le discours politique français
00:21:48je n'en suis pas complètement convaincu
00:21:50mais incontestablement
00:21:52ils ont contribué
00:21:54à un climat qui est tout à fait détestable
00:21:56et le plus ridicule dans la déclaration
00:21:58de Jean-Luc Mélenchon, c'était lorsqu'il disait
00:22:00il faudrait arrêter d'opposer
00:22:02les gens les uns aux autres
00:22:04mais il n'a fait que ça depuis neuf mois
00:22:06il ne fait que ça
00:22:08et je ne sais pas si vous avez assisté au face-à-face
00:22:10entre Julien Dray
00:22:12et Elisabeth Lévy
00:22:14mais Julien Dray qui connait parfaitement
00:22:16bien Jean-Luc Mélenchon a eu des mots
00:22:18très durs
00:22:20il était révolté
00:22:22et il le connait très bien
00:22:24il se connait très bien
00:22:26Jean-Luc Mélenchon a joué
00:22:28une logique complètement communautaire
00:22:30en tapant sur Israël
00:22:32en associant
00:22:34les français juifs
00:22:36à Israël
00:22:38les juifs français sont plutôt
00:22:40favorables
00:22:42à l'existence d'Israël
00:22:44en particulier eux
00:22:46parce qu'ils ont un lien charnel avec ça
00:22:48donc quand on répète
00:22:50le vocabulaire de la France insoumise
00:22:52à savoir les termes de massacre
00:22:54de génocide etc
00:22:56on finit par faire penser
00:22:58à des citoyens français et notamment
00:23:00à une partie de la communauté musulmane
00:23:02que les juifs français sont solidaires
00:23:04d'un génocide
00:23:06or un génocide est désolé de vous dire
00:23:08qu'on est plus légitime à le tuer
00:23:10donc je ne suis pas d'accord
00:23:12pour moi il y a une responsabilité directe
00:23:14de la France insoumise dans ce genre d'action
00:23:16il y a évidemment la création d'un climat
00:23:18et je le vois sur les réseaux sociaux
00:23:20évidemment ils ne vont pas s'informer en regardant
00:23:22les programmes de Jean-Luc Mélenchon
00:23:24sur les vidéos d'Agiplus, d'Al Jazeera
00:23:26qui circulent en permanence
00:23:28en particulier parce que
00:23:30les députés de la France insoumise les font circuler
00:23:32est-ce qu'il faut rappeler aussi
00:23:34le vocabulaire de David Guiraud qui appelait
00:23:36les juifs les dragons célestes, est-ce qu'il faut rappeler
00:23:38la participation de Rima Hassan à une manifestation
00:23:40pro-Hamas, donc je ne suis pas d'accord
00:23:42ils ont une responsabilité directe là-dedans
00:23:44ceci dit, revenons sur le discours
00:23:46de Laurent Wauquiez qui a raison de les dénoncer
00:23:48je trouve que Laurent Wauquiez devrait même aller plus loin
00:23:50il devrait dénoncer Gabriel Attal
00:23:52qui, aux responsabilités en tant que Premier Ministre
00:23:54a appelé à voter pour la France insoumise
00:23:56il devrait accuser
00:23:58il devrait accuser
00:24:00il devrait accuser Renaissance et Horizon
00:24:02qui ont retiré leurs candidats
00:24:04devant des candidats comme
00:24:06Louis Boyard, David Guiraud, Sébastien Delogu
00:24:08ils nous ont expliqué pendant des mois
00:24:10que c'était le pire de la politique
00:24:12et ils ont retiré leurs candidats devant eux
00:24:14pourquoi ? Parce qu'ils avaient peur d'Eric Ciotti
00:24:16mais enfin c'est délirant
00:24:18c'est délirant, donc je ne veux pas
00:24:20entendre que ces gens-là luttent contre l'antisémitisme
00:24:22et je pense que la droite
00:24:24devrait aller plus loin dans son accusation
00:24:26et pointer du droit même la majorité présidentielle
00:24:28qui s'est rendue complice de tout ça
00:24:30On ne peut pas dire que le gouvernement n'a pas lutté contre l'antisémitisme
00:24:32Si, je l'affirme
00:24:34Gérald Darmanin a été très bien sur les mesures
00:24:36sécuritaires, tout le reste
00:24:38pour moi c'est de l'esbrou
00:24:40Delogu, il est élu au premier tour
00:24:42Oui
00:24:44Sabrina Gressy-Roubach s'est retirée
00:24:46au deuxième tour pour faire élire Delogu
00:24:48à Marseille
00:24:50C'était vérifié ?
00:24:52Girod, Dufour
00:24:54et les autres, il n'y a aucun doute
00:24:56On ne peut pas dire que les pouvoirs publics
00:24:58sous ce gouvernement n'ont rien fait contre l'antisémitisme
00:25:00Je l'affirme, d'un point de vue sécuritaire
00:25:02ils ont protégé les juifs et il faut remercier Gérald Darmanin
00:25:04qui a mené une action impeccable sur ça
00:25:06Leur discours est constant quand même
00:25:08Et leur discours est constant
00:25:10On ne peut pas dire qu'ils n'ont rien fait contre l'antisémitisme
00:25:12Mais je fais partie des gens qui se fichent
00:25:14que les discours soient constants
00:25:16Il y a des choses à faire en termes de justice
00:25:18Georges Fenech en a parlé hier
00:25:20Le traitement judiciaire de ces affaires
00:25:22Qu'est-ce qui s'est passé pour l'homme
00:25:24qui a tenu des propos antisémites
00:25:26il y a une semaine dans un métro ?
00:25:28Son procès a été renvoyé en 2025
00:25:30Est-ce que ça envoie un bon signal ?
00:25:32C'est un problème global de la justice en France
00:25:34Peut-être, mais ça n'a pas été résolu
00:25:36C'est un problème global de la justice en France
00:25:38Ce n'est pas un problème spécifique
00:25:40de lutte contre l'antisémitisme
00:25:42Et je redis que l'immigration est un point
00:25:44nodal et central de ce problème
00:25:46de l'antisémitisme en France
00:25:48Juste avant de partir en pause pub
00:25:50et que ce soit la mi-temps de cette heure d'époque
00:25:52j'aimerais vous faire écouter
00:25:54l'archevêque Mgr Norbert Tchouini
00:25:56archevêque de Montpellier
00:25:58qui s'est exprimé et qui apporte
00:26:00son soutien à la communauté juive
00:26:02C'est important de venir se recueillir
00:26:04d'abord pour manifester le soutien fraternel
00:26:06et aussi spirituel
00:26:08avec la communauté juive
00:26:10avec laquelle nous entretenons
00:26:12le dialogue permanent
00:26:14Et si la communauté est dans l'épreuve
00:26:16la communauté juive est dans l'épreuve
00:26:18la communauté catholique aussi
00:26:20est dans l'épreuve
00:26:22parce que nous n'oublions pas que
00:26:24les racines de notre foi sont juives
00:26:26et que nous entretenons
00:26:28énormément
00:26:30le dialogue d'amitié
00:26:32entre juifs et chrétiens
00:26:34et cela est important
00:26:36Pour ces amitiés qui se nouent
00:26:38tout au long de l'année
00:26:40cette fraternité qu'on essaie de vivre ensemble
00:26:42et de partager, c'était important
00:26:44que lorsqu'une communauté est dans l'épreuve
00:26:46l'autre la soutienne
00:26:48Il me semblait important
00:26:50de terminer par
00:26:52ce témoignage
00:26:54Des évêques avaient déjà réagi
00:26:56hier sur les réseaux sociaux pour apporter leur soutien
00:26:58après
00:27:00ce qui s'est passé
00:27:02à la Grande Motte
00:27:04Ce n'est pas une surprise, les évêques sont dans leur rôle
00:27:06ils montrent leur solidarité
00:27:08ils manifestent leur amitié
00:27:10même, disons les choses
00:27:12parce que Saint Jean-Paul II avait cette jolie formule
00:27:14de dire que les juifs étaient
00:27:16les frères aînés
00:27:18des catholiques en église
00:27:20et c'est vrai, il y a une espèce de
00:27:22fraternité forcément
00:27:24par rapport à la Bible
00:27:26et par rapport à l'Ancien Testament surtout
00:27:28Juste une précision aussi
00:27:30il y a aussi quand même une fraternité dans l'aspect sécuritaire
00:27:32parce que quand vous parlez
00:27:34tous les deux messieurs
00:27:36de ce que Gérald Darmanin met en place
00:27:38pour protéger les synagogues
00:27:40il ne faut pas oublier que les églises sont
00:27:42aussi dorénavant
00:27:44et obligatoirement tout le temps
00:27:46sous protection policière
00:27:48vous allez à la messe
00:27:50vous avez deux policiers qui vous attendent sur le parvis
00:27:52et évidemment
00:27:54maintenant c'est incontournable
00:27:56pour les messes de Pâques et de Noël
00:27:58on marche quand même sur la tête
00:28:00il faut se remémorer
00:28:02d'où l'on vient et il y a 20 ans
00:28:04on n'avait pas imaginé ça
00:28:06donc il y a vraiment un constat et des leçons politiques à en tirer
00:28:08Allez c'est la pause, c'est la mi-temps
00:28:10de cette heure des pro 2
00:28:12on se retrouve dans quelques instants, on va parler politique
00:28:14parce que normalement il devrait se passer des choses
00:28:16cette semaine
00:28:18j'ai l'impression de me répéter, je devrais m'enregistrer pour répéter les phrases
00:28:20alors j'essaie d'innover à chaque fois
00:28:22mais je ne sais pas aider moi
00:28:24mais le charme est toujours là
00:28:26oui j'essaie
00:28:28je ne sais pas si ça passionne
00:28:30tes spectateurs mais on attend toujours
00:28:32une espèce de fumée blanche
00:28:34je n'en sais rien
00:28:36on va en parler ensemble
00:28:38on se retrouve dans quelques instants
00:28:40C'est déjà la dernière ligne droite
00:28:42pour l'heure des pro 2
00:28:44toujours avec moi pour commenter
00:28:46cette actualité assez chargée
00:28:48en ce dimanche
00:28:50Véronique Jaquet, Philippe Guibert, Michael Sadoun
00:28:52et Jonathan Cixous
00:28:54je vous attends parce que nous allons parler politique
00:28:56vous n'avez pas de nom, pas d'info
00:28:58pas de rumeur, pas de nom qui circule
00:29:00non ?
00:29:02peut-être des volontés
00:29:04peut-être des volontés
00:29:06en tous les cas
00:29:08il y a une vraie volonté du côté du Front Populaire
00:29:10évidemment, il n'y en a qu'une
00:29:12d'ailleurs un des constats
00:29:14positifs qu'on peut faire c'est qu'il y a une seule
00:29:16force qui a l'air d'avoir envie de gouverner
00:29:18elle veut y aller
00:29:20elle s'appelle Lucie Castet
00:29:22nos téléspectateurs maintenant s'habituent
00:29:24à force de répéter son prénom et son nom
00:29:26on commence à la connaître
00:29:28Emmanuel Bompard
00:29:30a enfoncé le clou aujourd'hui
00:29:32ce sont les universités d'été qui se terminaient
00:29:34de LFI
00:29:36écoutez ce qu'il dit parce qu'il y a un vrai message
00:29:38Emmanuel Macron va réunir à nouveau
00:29:40cette semaine un espèce de phénomène
00:29:42de réunionnite aiguë, je ne sais pas sur quoi ça va déboucher
00:29:44mais en tous les cas c'est le cas
00:29:46écoutez ce que dit Emmanuel Bompard
00:29:48nous avons remporté les élections
00:29:50législatives
00:29:52nous avons un programme politique clair
00:29:54présenté devant les français
00:29:56nous avons une candidate pour la fonction
00:29:58de premier ministre
00:30:00Mac Macron doit donc demander
00:30:02à Lucie Castet de constituer
00:30:04le prochain gouvernement du pays
00:30:06applaudissements
00:30:08applaudissements
00:30:10applaudissements
00:30:12mais Mac Macron a du mal
00:30:14avec la démocratie
00:30:18alors devant nous
00:30:20au bout de 40 jours
00:30:22il a quand même dû reconnaître un peu
00:30:24qu'il avait perdu les élections législatives
00:30:26après avoir perdu les élections européennes
00:30:28et que c'est le nouveau Front Populaire
00:30:30qui les avait gagnées
00:30:32puisqu'il nous a dit
00:30:34je vous reçois en premier
00:30:36c'est bien la preuve que je tiens compte du résultat des élections
00:30:38applaudissements
00:30:40mais Mac Macron
00:30:42il refuse d'en tirer les conséquences
00:30:44eh bien ça promet
00:30:46pour cette semaine évidemment
00:30:48on pourrait rediffuser
00:30:50les images
00:30:52les réactions ou nos commentaires
00:30:54de cette semaine
00:30:56voilà, on enfonce le coup
00:30:58j'arrête pas de le dire, c'est la méthode Coué
00:31:00mais en donnant peut-être qu'Emmanuel Macron va dire
00:31:02vous voulez les clés Lucie Castet, je vous donne les clés
00:31:04pas le genre à être sensible à ce genre de méthode
00:31:06mais je suis pas certain
00:31:08d'autant plus que le résultat des élections législatives
00:31:10en réalité il n'est pas tranché tant que
00:31:12les accords de coalition ou de pacte
00:31:14législatif ne sont pas tissés
00:31:16si demain Emmanuel Macron arrive à trouver un accord
00:31:18avec les républicains, il sera plus nombreux
00:31:20que le NFP, donc il sera légitime à gouverner
00:31:22par ailleurs tout le monde a parlé du plan constitutionnel
00:31:24du point de vue duquel
00:31:26Emmanuel Macron a le droit de nommer qui il veut
00:31:28alors après il y a une coutume qui fait que
00:31:30c'est ceux qui ont la majorité relative
00:31:32qui doivent émettre
00:31:34je dirais le premier ministre
00:31:36mais c'est pas du tout une obligation constitutionnelle
00:31:38donc Emmanuel Macron il est légitime
00:31:40et tout à fait fondé à tenir ses réunions
00:31:42et à nommer bientôt le gouvernement qui voudra
00:31:44selon les pactes législatifs ou non
00:31:46qui tissent avec LR, moi je pense que ce serait plutôt une bonne chose
00:31:48Véronique, Philippe, Jonathan
00:31:50Véronique
00:31:52Moi j'en ai assez de discours politiques
00:31:54Au revoir
00:31:56Non mais parce que je voudrais entendre
00:31:58des discours économiques
00:32:00Ah ben on est loin là
00:32:02C'est un peu paroles et paroles et paroles
00:32:04de Dalida et Alain Delon
00:32:06Parce que
00:32:08pendant que
00:32:10sa politique aille
00:32:12pendant que ça parle à gauche et à droite
00:32:14Les dossiers n'avancent pas, on est d'accord
00:32:1654% de la dette française
00:32:18qui est détenue par des étrangers
00:32:20Vous croyez que si
00:32:22Lucie Castex était premier ministre
00:32:24si vous aviez le nouveau front populaire
00:32:26ou ne serait-ce que la France insoumise
00:32:28parce que de toute façon même le nouveau front populaire
00:32:30sans la France insoumise j'ai envie de dire
00:32:32c'est comme une certaine boisson
00:32:34ça en a la couleur, ça en a l'odeur et ça en a la même saveur
00:32:36puisque les socialistes
00:32:38n'ont pas pour l'instant
00:32:40rompu leur alliance
00:32:42et qu'on ne voit donc pas surgir une gauche
00:32:44franchement raisonnable
00:32:46et démocrate
00:32:48Est-ce que vous imaginez
00:32:50que les chefs d'entreprise
00:32:52français vont attendre
00:32:54encore longtemps
00:32:56des signaux pour être rassurés
00:32:58Est-ce que vous imaginez
00:33:00les investisseurs étrangers
00:33:02qui détiennent 54% de la dette
00:33:04attendent encore longtemps
00:33:06de savoir à quels taux ils vont être mangés
00:33:08Ils savent qu'ils ont affaire à des gens qui sont nuls en économie
00:33:10Ils savent que Lucie Castex
00:33:12n'est pas la plus à même
00:33:14de redresser le pays
00:33:16quand vous avez déjà 48% de prélèvements obligatoires
00:33:18et quand dans le programme du nouveau front populaire
00:33:20vous avez une demande de 53%
00:33:22mais vous faites fuir
00:33:24tous les capitaux étrangers
00:33:26ensuite la belle imagination
00:33:28qu'a le nouveau front populaire
00:33:30c'est toujours en matière
00:33:32d'ISF
00:33:34alors ça on est les champions du monde quand même pour
00:33:36tricoter un nouvel ISF
00:33:38quid de l'innovation
00:33:40quid de la réindustrialisation
00:33:42du pays
00:33:44quid de la production de richesse
00:33:46mais où va-t-on avec ces gens-là
00:33:48donc j'ai l'impression que toute la classe politique
00:33:50est dans un déni de réalité
00:33:52par rapport à la faisabilité de ce qui nous attend
00:33:54et surtout sur le fait qu'on ne peut pas attendre
00:33:56la prochaine dissolution
00:33:58avant de rassurer les investisseurs étrangers
00:34:00et les chefs d'entreprise français
00:34:02là vous savez que rien qu'au mois de juillet
00:34:04il y a eu 5800 cessations de paiements
00:34:06en juillet la France a battu
00:34:08son record de faillite
00:34:105800 cessations de paiements
00:34:12quel homme politique en parle
00:34:14est-ce que pour la France insoumise
00:34:16c'est un sujet ?
00:34:18pour des milliers de français c'est un sujet ?
00:34:20on ne peut pas dire que ce soit à cause de leurs mesures
00:34:22il y a quand même
00:34:24un impensé
00:34:26dans le champ politique français
00:34:28il y a un impensé dans le champ politique français
00:34:30actuel, ce sont les questions économiques
00:34:32pardonnez-moi
00:34:34ce qui compte c'est ce qu'on touche au portefeuille
00:34:36Véronique, je suis en bonne partie d'accord avec toi
00:34:38mais le problème ne se pose pas dans ces termes
00:34:40il se pose dans des termes très politiques
00:34:42il devrait se poser dans ces termes
00:34:44non, la politique a sa logique
00:34:46qui est la logique parlementaire
00:34:48en l'occurrence puisqu'il n'y a pas de majorité
00:34:50absolue
00:34:52qu'est-ce qu'il veut gouverner ?
00:34:54parce que Michael évoquait
00:34:56une alliance républicaine macroniste
00:34:58qui ferait plus que le
00:35:00nouveau front populaire
00:35:02mais sauf que Laurent Wauquiez a été très clair
00:35:04non mais il a proposé un pacte législatif
00:35:06il propose un pacte législatif
00:35:08où ce ne sont que des mesures issues des républicains
00:35:10donc il n'y a aucun avancé
00:35:12vers un compromis
00:35:14de la part des républicains et de Laurent Wauquiez
00:35:16et donc pour l'instant cette alliance de centre droit
00:35:18on va l'appeler comme ça
00:35:20qui vivent au trait grâce à l'abstention du RN
00:35:22elle n'existe pas
00:35:24il n'y a pas de candidat pour le ministre
00:35:26il n'y a aucun programme commun
00:35:28et donc cette option-là pour l'instant
00:35:30elle n'existe pas en réalité
00:35:32et donc sur la table
00:35:34qu'est-ce qu'il y a comme proposition et qu'est-ce qu'il peut
00:35:36et qu'est-ce qu'il veut gouverner ?
00:35:38il n'y a que le nouveau front populaire
00:35:40je suis désolé de le rappeler
00:35:42et donc de deux choses l'une
00:35:44je pense qu'Emmanuel Macron devrait nommer Lucie Castet
00:35:46avec deux solutions
00:35:48on sait que ça ne durera pas
00:35:50soit Lucie Castet
00:35:52et son gouvernement
00:35:54sont capables de faire des compromis
00:35:56pour obtenir sinon le soutien
00:35:58au minimum l'abstention d'une bonne partie
00:36:00des macronistes sans quoi ils n'ont pas de majorité
00:36:02soit ils sont capables de faire des compromis
00:36:04d'où de s'ouvrir
00:36:06et à ce moment-là ils ont une petite chance de perdurer
00:36:08soit ils ne font pas de compromis
00:36:10ils sont renversés dans les 48h ou les 72h
00:36:12alors quid de la proposition ?
00:36:14parce que sinon Emmanuel Macron
00:36:16va se retrouver dans une situation
00:36:18plus qu'inconfortable
00:36:20qui commence à être illégitime
00:36:22parce que j'entends bien constitutionnellement
00:36:24qu'il fait ce qu'il veut mais la réalité c'est qu'il ne fait pas ce qu'il veut
00:36:26il est responsable du fonctionnement
00:36:28régulier des pouvoirs
00:36:30quid de la proposition de Jean-Luc Mélenchon ?
00:36:32vous l'avez vu on va vous la montrer
00:36:34de proposer un gouvernement sans
00:36:36LFI
00:36:38alors en gros le gouvernement de Lucie Castet
00:36:40s'il ne comptait aucun ministre insoumis
00:36:42c'est une question qu'il pose évidemment
00:36:44est-ce que vous vous engagez à ne pas voter la censure
00:36:46à lui permettre d'appliquer le programme et la suite ?
00:36:48vous allez le découvrir tout de suite
00:36:50je suppose que vous la connaissez mais c'est pour nos téléspectateurs
00:36:52si vous nous répondez non
00:36:54on dira que les ministres insoumis
00:36:56c'est du programme dont vous ne voulez pas
00:36:58donc ça c'est quoi ? c'est un coup de poker ?
00:37:00non mais je pense que Jean-Luc Mélenchon
00:37:02pour le coup il a raison c'est à dire que
00:37:04l'argument du barrage à LFI
00:37:06je le trouve un peu insignifiant
00:37:08cet argument du barrage à LFI
00:37:10et de pas de ministre LFI, le vrai argument
00:37:12c'est de dire que la gauche n'est absolument pas représentative
00:37:14de l'électorat français dans ce pays
00:37:16c'est quand on prend les votes
00:37:18en valeur absolue
00:37:20le NRP ne représente pas grand chose
00:37:22mais ils ont quand même le plus grand nombre de députés
00:37:24qu'est-ce qu'ils cherchent là ?
00:37:30on a pu lire que Mélenchon mettait le dos
00:37:32au pied du mur
00:37:34Emmanuel Macron etc
00:37:36mais ça n'est pas vrai
00:37:38parce que c'est pas une question
00:37:40du moins ça n'est pas uniquement une question de personne
00:37:42les français ne veulent pas de
00:37:44ministre LFI mais ils ne veulent pas
00:37:46des propositions de LFI
00:37:48et on sait que Lucie Castex appliquerait
00:37:50les idées de LFI
00:37:52je suis parfaitement d'accord avec Véronique
00:37:54il est hallucinant, dangereux, irresponsable
00:37:56que dans un pays endetté
00:37:58à plus de 3000 milliards de dettes
00:38:00l'argent, l'économie ne soit pas du tout
00:38:02un discours politique, que personne n'entrevoie
00:38:04la rigueur, on va tout droit
00:38:06vers une mise sous tutelle du FMI si on continue
00:38:08de vivre comme nous vivons
00:38:10hors de nos moyens
00:38:12et je suis bien content que Mme Castex
00:38:14ne parle pas d'économie parce qu'elle est directrice
00:38:16des finances de la ville de Paris
00:38:18vous parlez des finances de la ville de Paris
00:38:20exactement, on est endetté à plus de
00:38:2210 milliards d'euros, c'est du jamais vu
00:38:24alors sur cette proposition faite par
00:38:26Jean-Luc Mélenchon, quelle est la position de
00:38:28Marine Tondoli, c'est intéressant de voir
00:38:30écoutez-la
00:38:32ce qu'a fait Jean-Luc Mélenchon hier
00:38:34est
00:38:36intelligent et courageux
00:38:38on dit toujours il n'écoute personne, il est intraitable
00:38:40il est insoumis, il est là, il campe, etc
00:38:42lui, il dit hier, si c'est nous le problème
00:38:44on se met en retrait, on ne veut pas être
00:38:46dans une situation aussi grave
00:38:48la force politique qui bloque tout le jeu politique français
00:38:50mais ce qui est intéressant dans ce qu'il fait
00:38:52c'est que moi
00:38:54je me tourne vers le camp macroniste
00:38:56en disant que c'était soi-disant eux le problème
00:38:58donc maintenant qu'il dit ça
00:39:00que vous répondez nous ?
00:39:02c'est leurs idées encore une fois
00:39:04ce sont les propositions
00:39:06c'est le programme de la France insoumise
00:39:08qui pose problème parce que
00:39:10c'est la France insoumise qui est toujours
00:39:12à la manoeuvre et qui est aux commandes
00:39:14donc ça n'a pas changé grand chose pour les réunions
00:39:16on est d'accord
00:39:18je peux me permettre juste une remarque
00:39:20que 70% des français
00:39:22ne veuillent pas du programme des fronts populaires
00:39:24c'est vrai
00:39:26mais c'est vrai de tous les autres partis aussi
00:39:28c'est ça le problème
00:39:30les macronistes ont obtenu
00:39:32moins de voix et moins de sièges
00:39:34le rassemblement national a été battu au deuxième tour
00:39:36avec un peu plus d'électeurs
00:39:38c'est 12 millions d'électeurs quand même
00:39:40non c'est 11 millions
00:39:42et Marine Le Pen a fait 13 millions à la présidentielle
00:39:44donc voilà
00:39:46ils n'ont pas de majorité dans le jeu
00:39:48ils ont 123 députés
00:39:50donc juste pour terminer
00:39:52si on parle
00:39:54de propositions
00:39:56il n'y a aucun programme qui n'a été
00:39:58validé par ces élections
00:40:00et donc le seul point
00:40:02la question qu'il faut se poser
00:40:04qui est-ce qui est capable de faire des compromis
00:40:06c'est à dire de mettre de l'eau dans son vin
00:40:08sur ces propositions
00:40:10de faire des pas vers les propositions
00:40:12d'autres blocs pour trouver
00:40:14quelque chose qui ressemble à une majorité au minimum relative
00:40:16qui ne soit pas inversée au bout de 48 heures
00:40:18c'est ça la seule question
00:40:20de répéter que les propositions n'ont pas été
00:40:22acceptées par les français, il n'y en a aucune
00:40:24Et souvenez-vous
00:40:26Souvenez-vous
00:40:28j'avais Geoffroy Lejeune
00:40:30la semaine dernière sur ce plateau
00:40:32et souvenez-vous
00:40:34l'hypothèse évoquée par nos confrères
00:40:36du dimanche, c'était une nomination
00:40:38d'un premier ministre
00:40:40avec les ministres des missionnaires
00:40:42c'était ça
00:40:44dans les 48 heures aussi
00:40:46ça ne résout pas le problème
00:40:48pour résumer
00:40:50cette information disait que le conseil des ministres
00:40:52se tiendrait le 26 août
00:40:54avec le nouveau premier ministre
00:40:56le petit nouveau qu'on présente
00:40:58à la bande et tous les ministres
00:41:00des missionnaires qui devraient accepter
00:41:02la photo de famille avec lui
00:41:04vous vous souvenez ?
00:41:06parfaitement, c'est totalement
00:41:08j'ai envie d'y croire en tout cas
00:41:10la proposition de Jean-Luc Mélenchon
00:41:12ne fera pas avancer des choses
00:41:14je parle sous votre gouverne
00:41:16elle fera avancer des choses ou pas ?
00:41:18parce que quand même
00:41:20juste un mot, pardon Véronique
00:41:22il commence à être
00:41:24vaguement dans une logique de compromis
00:41:26à partir du moment où il y a un camp
00:41:28qui commence à faire des ouvertures
00:41:30ça peut construire quelque chose
00:41:32je ne dis pas que ça va le faire
00:41:34je dis que ça peut commencer à le faire
00:41:36il y a quand même un totem auquel
00:41:38on ne peut pas toucher et auquel le Président de la République
00:41:40ne peut pas toucher, c'est l'abrogation de la réforme
00:41:42des retraites, surtout pas
00:41:44je vous rappelle quand même
00:41:46il y a une majorité pour abroger la réforme des retraites
00:41:48le RN plus le NFP, ça fait une majorité
00:41:50absolue, ils peuvent abroger la réforme des retraites
00:41:52bien entendu, mais le casse-tête
00:41:54pour Emmanuel Macron, l'un de ces casse-têtes
00:41:56porte aussi sur cette question-là
00:41:58l'abrogation de la réforme des retraites
00:42:00ça veut dire qu'il faut trouver 17 milliards
00:42:02on a déjà un trou de 17 milliards
00:42:04mais le RN vote cette mesure
00:42:06même cette réforme-là ne suffit pas
00:42:08c'était un de leurs engagements
00:42:10donc pour Emmanuel Macron, c'est expliqué
00:42:12si je ne peux pas éviter d'utiliser le terme casse-tête
00:42:14oui, pardon
00:42:16qui serait malvenu
00:42:18je dis ça, faites attention à ce que vous dites
00:42:20alors pour, si je puis me permettre
00:42:22pour clore le chapitre
00:42:24et ça va vous donner le ton
00:42:26je voudrais qu'on écoute
00:42:28Mathilde Panot
00:42:30vous êtes sûr ?
00:42:32on va refermer le chapitre
00:42:34mais ça donne le ton
00:42:36elle manquait
00:42:38je sentais que vous aviez envie
00:42:40écoutez ce que dit Mathilde Panot
00:42:42parce que ça va donner un petit peu la couleur
00:42:44l'ambiance peut-être de ce qui peut se passer
00:42:46et peut-être que ça va casser
00:42:48le côté optimiste de Philippe en disant
00:42:50il y a peut-être une ouverture
00:42:52je pense que vous allez réagir juste après
00:42:54pour tout vous dire, je n'y crois pas beaucoup
00:42:56mais je pense qu'il faut lever l'hypothèque
00:42:58écoutez ce que dit Mathilde Panot
00:43:00est-ce que vous comprenez mieux
00:43:02pourquoi le Président de la République
00:43:04a du mal à nous nommer
00:43:06parce qu'il sait qu'immédiatement
00:43:08nous allons défaire l'ensemble de sa politique
00:43:10oui, nous pouvons et nous allons gouverner
00:43:20et comme il est de notre devoir
00:43:22de faire échec
00:43:24à ce coup de force du Président
00:43:26et bien nous avons raison
00:43:28de dire soit Lucie Castex à Matignon
00:43:30soit Macron
00:43:32destitution
00:43:34parce que
00:43:36la France a un problème
00:43:38et ce problème
00:43:40contrairement à ce que pensent certains
00:43:42ce n'est pas le nouveau front populaire
00:43:44ce problème s'appelle
00:43:46Emmanuel Macron
00:43:48et donc s'il y a une personne à déloger dans ce pays
00:43:50c'est le locataire de l'Elysée
00:43:54oui
00:43:56c'est notre devoir et de faire échouer ce coup de force
00:44:00maintenant vous vous débrouillez
00:44:02je vous passe la balle
00:44:04on repasse la séquence de ce que vous venez de me dire
00:44:06juste avant et puis maintenant
00:44:08je vous réponds
00:44:10Mathilde Panot n'a visiblement pas compris
00:44:12l'arithmétique parlementaire ne doit pas être son truc
00:44:16que les 193 députés du nouveau front populaire
00:44:18ils ont besoin d'une centaine de macronistes
00:44:20ce n'est pas un droite ou un RN
00:44:22qui vont trouver des abstentions ou des soutiens
00:44:24ils ont besoin d'une centaine de macronistes
00:44:26donc elles continuent à demander la distribution
00:44:28d'Emmanuel Macron
00:44:30et le nouveau front populaire
00:44:32si d'aventure Lucie Castex est nommé durera 48 heures
00:44:34voilà
00:44:36il y a un choix à faire à gauche
00:44:38soit ils veulent s'ouvrir et faire des compromis
00:44:40avec les macronistes c'est les seuls avec qui ils peuvent faire des compromis
00:44:42soit ils ne veulent pas
00:44:44s'ils ne veulent pas ils peuvent être renversés en 48 heures
00:44:46j'ajoute un point
00:44:48parce qu'on parle beaucoup d'éléphie qui souffle
00:44:50souffle le chaud et le froid
00:44:52pour embrouiller tout le monde
00:44:54ok on a tous compris
00:44:56mais Laurent Wauquiez me semble avoir une petite responsabilité dans la situation
00:44:58je veux dire il avait tout l'été
00:45:00pour faire des propositions
00:45:02autres que celles qu'il avait faites
00:45:04en début d'été
00:45:06et il n'y a pas la perspective
00:45:08on a un parti qui est en position de charnière
00:45:10je termine juste mon raisonnement
00:45:12qui ne propose ni candidats à Matignon
00:45:14et qui ne propose aucune possibilité de coalition
00:45:16puisqu'il a dit refuser toute coalition
00:45:18on fait comment ?
00:45:20c'est le nouveau front populaire
00:45:22les partis n'ont pas l'obligation de présenter un candidat pour Matignon
00:45:24constitutionnellement
00:45:26le choix du Premier ministre revient au Président
00:45:28il a été
00:45:30c'est arrivé que des partis mettent en avant
00:45:32une personnalité mais il n'y a absolument pas
00:45:34une règle constitutionnelle pour dire
00:45:36qu'à l'issue des élections
00:45:38il y a encore moins une candidate
00:45:40qui fasse campagne
00:45:42ça c'est du jamais vu
00:45:44il n'y a pas un candidat
00:45:46à Matignon
00:45:48la stratégie de LR
00:45:50pour le moment
00:45:52elle est plutôt bien menée au sein même
00:45:54du palais Bourbon
00:45:56elle est bien menée pour se mouiller nulle part
00:45:58quelle est la raison pour LR de rejoindre
00:46:00le navire macroniste qui est en train de couler
00:46:02il n'y a aucune raison pour ça
00:46:04je pense que Laurent Wauquiez
00:46:06a été sur une ligne de crête qui est assez juste
00:46:08à savoir si vous proposez demain des mesures
00:46:10qui correspondent plutôt à ce qu'on pense
00:46:12et qui sont susceptibles de faire avancer la France
00:46:14on en est mais hors de question
00:46:16que LR réaccorde le pouvoir en participant à une coalition
00:46:18sachant le bilan catastrophique
00:46:20que vous avez sur 7 ans
00:46:22je trouve que LR était malin
00:46:24je ne juge pas sur le fond
00:46:26si on a cette position là
00:46:28il ne faut pas se plaindre
00:46:30qu'il n'y ait qu'une seule candidate à Matignon
00:46:32avec une seule force politique prête à la souvenir
00:46:34qui s'appelle Lucie Castet
00:46:36il ne faut pas vouloir le beurre et l'argent du beurre
00:46:38on ne peut pas bloquer une coalition avec les macronistes
00:46:40et se plaindre
00:46:42que le seul candidat à Matignon soit Lucie Castet
00:46:44mais ça s'appelle la politique aussi
00:46:46se rendre dominant dans le jeu politique
00:46:48ça veut dire jouer sa boutique contre le pays
00:46:50mais non
00:46:52Philippe, je pense quand même
00:46:54que LR a réfléchi
00:46:56à la situation et qu'il sait très bien
00:46:58que c'est le baiser de la mort
00:47:00franchement, s'il rentre dans une coalition
00:47:02avec les macronistes
00:47:04et eux jouent le coup d'après
00:47:06mais on ne peut pas leur en vouloir
00:47:08tout le monde a les yeux rivés sur 2027
00:47:10mais c'est loin 2027
00:47:12on les comprend
00:47:14il y a Emmanuel Macron
00:47:16qui est responsable de cette dissolution
00:47:18c'est les partis politiques
00:47:20qui ont bénéficié du vote des français
00:47:22qui sont aussi responsables que lui
00:47:24là on est face à une situation qui est un petit peu hors normes
00:47:26et qui est dans une configuration atypique
00:47:28c'est lui qui a décidé de dissoudre
00:47:30sans aucune raison
00:47:32rapidement, je voudrais qu'on parle d'Israël
00:47:34je voulais juste dire deux petites choses par rapport au discours
00:47:36de Mathilde Panot
00:47:38je voyais que vous moquiez un petit peu
00:47:40pour dire qu'on n'était pas d'accord avec elle
00:47:42cela dit, elle ne peut pas dire autre chose que ce qu'elle dit
00:47:44puisqu'elle a besoin quand même de mobiliser ses troupes
00:47:46c'est normal, c'est l'essence du discours politique
00:47:48que de parler comme elle parle
00:47:50même si elle s'inscrit en fausse
00:47:52je le rappelle, ils ont 72 députés
00:47:54la France a sauvé sur 577
00:47:56et le nouveau Front Populaire
00:47:58ne tiendra pas
00:48:00le nouveau Front Populaire
00:48:02ne tiendra pas des années
00:48:04on le sait, on a vu ce qu'elle a donné
00:48:06je voulais vous montrer l'avancée
00:48:08je voulais juste faire un petit pas de côté
00:48:10parce que ça me faisait penser
00:48:12à une petite référence historique
00:48:14c'est qu'on a la France Insoumise
00:48:16qui est quand même toujours dans son fantasme révolutionnaire
00:48:18destitution, Macron, etc
00:48:20j'aimerais rappeler à la France Insoumise
00:48:22qu'il faudrait quand même qu'ils ouvrent des livres d'histoire
00:48:24parce qu'après la parenthèse Napoléon des Bonapartes
00:48:26c'est la monarchie qui a été restaurée
00:48:2825 ans après 1789
00:48:30où on ne voulait plus d'un roi
00:48:32on remet un roi sur le trône de France
00:48:34et la monarchie quand même a duré quelques temps
00:48:36certes avec
00:48:38des apports de la révolution
00:48:40on est d'accord, mais j'aimerais qu'ils s'en souviennent
00:48:42j'aimerais qu'ils soient un petit peu moins prétentieux
00:48:44mais après Napoléon III ça a été la République
00:48:46oui d'accord
00:48:48ce que je trouve fascinant
00:48:50dans notre discussion c'est qu'en fait
00:48:52il n'y a aucune solution qui convient
00:48:54donc à un moment donné
00:48:56il faut être pragmatique, tu disais toi-même
00:48:58tu aimerais entendre parler économie
00:49:00mais il y a un budget qui doit être prêt dans 3 semaines
00:49:02et il ne va pas se faire tout seul
00:49:04ça a été presque au-delà
00:49:06de ce que peut faire un gouvernement qui expédie
00:49:08les affaires courantes en reconduisant
00:49:10des crédits 2024
00:49:12et donc à un moment donné, il va bien falloir
00:49:14nommer un premier ministre
00:49:16or je maintiens que Laurent Wauquiez
00:49:18a fermé la porte
00:49:20le premier ministre il n'est pas obligé d'être choisi dans le vivier politique
00:49:22allez les émirants
00:49:24ça n'a pas de sens, il faut une majorité
00:49:26à l'assemblée
00:49:28on ne va pas sortir un nom politique
00:49:30la personne la plus estimable du monde
00:49:32n'aura pas plus de majorité
00:49:34mais Philippe, un premier ministre de centre droit
00:49:36aurait plutôt l'aval de la Macronie
00:49:38de LR et d'une partie du RN
00:49:40aussi à mon avis, qui a envie que les choses
00:49:42se déroulent jusqu'à 2016
00:49:44pas de nom
00:49:46soit un technicien
00:49:48on ferait un gouvernement macroniste
00:49:50oui, macroniste de droite
00:49:52ça veut dire que
00:49:54les macronistes n'ont pas perdu les élections
00:49:56à ce moment là on est chez les fouilles
00:49:58je pense qu'on n'aura pas la réponse ce soir évidemment
00:50:00je ne m'attendais pas à ce qu'on l'ait
00:50:02sans quoi ça aurait été un scoop et j'aurais bien voulu pour nos téléspectateurs
00:50:04si nombreux qui nous suivent, mais on n'aura pas la réponse
00:50:06je voudrais qu'on évoque ce qui s'est passé
00:50:08au Proche-Orient
00:50:10rapidement, le Hezbollah libanais
00:50:12a réagi, on s'y attendait
00:50:14il a annoncé ce matin avoir lancé
00:50:16une attaque à large échelle de drones
00:50:18et de roquettes contre Israël
00:50:20une riposte à laquelle on s'attendait depuis
00:50:22qu'on n'a pas oublié évidemment
00:50:24qu'un des hauts chefs militaires, Fouad Chok
00:50:26a été tué dans une frappe israélienne
00:50:28à Beyrouth, c'était le 30 juillet dernier
00:50:30en attendant, signe de cette situation
00:50:32de tension, et ce n'est pas anodin
00:50:34l'état d'urgence a quand même été lancé
00:50:36sur tout le pays en Israël
00:50:38le colonel Olivier Rafowitz que vous connaissez
00:50:40qui est le porte-parole de l'armée israélienne
00:50:42répondait à mes questions ce matin
00:50:44dans l'heure des pros justement par rapport
00:50:46à cette situation, écoutez-le
00:50:48et puis je vous fais réagir juste après
00:50:50Nous sommes toujours dans une situation
00:50:52d'extrême vigilance et d'extrême
00:50:54préparation, à la fois
00:50:56à la protection
00:50:58et la défense des Israéliens, de l'état d'Israël
00:51:00mais également s'il le faut
00:51:02à des préparatifs offensifs. Ce pays
00:51:04n'est pas bloqué, les gens ne sont pas
00:51:06dans des abris, mais il y a effectivement
00:51:08des mesures prises, il y a
00:51:10également des instructions données par
00:51:12la défense civile, ce qu'on appelle chez nous
00:51:14le PICU d'Ahoref, qui informe
00:51:16la population israélienne
00:51:18du comportement à avoir en temps
00:51:20de crise. Donc évidemment
00:51:22on voit que la situation est tendue
00:51:24et on le rappelle, ces échanges
00:51:26ont eu lieu alors qu'on essaie de négocier
00:51:28la paix.
00:51:30Ça semble assez compliqué.
00:51:32Michael Saloun.
00:51:34C'est très compliqué, je crois
00:51:36d'ailleurs que le Hamas, en tout cas les responsables du
00:51:38Hamas se sont rendus hier au CAIR en
00:51:40expliquant qu'ils voulaient bien entendre
00:51:42les parties prenantes mais qu'ils ne relanceraient
00:51:44pas un cycle de négociation, donc
00:51:46ça paraît en effet très compliqué
00:51:48Je crois qu'Israël est
00:51:50encore très concerné par la question des
00:51:52otages, même si effectivement après
00:51:54dix mois maintenant de combat
00:51:56dans des conditions assez dramatiques, avec
00:51:58des annonces régulières du Hamas, de mort des
00:52:00otages, on peut se demander si on a encore beaucoup
00:52:02en vie. Évidemment
00:52:04Netanyahou parle aussi de l'objectif
00:52:06principal qui est la destruction
00:52:08l'annihilation du Hamas
00:52:10mais dans un contexte
00:52:12de guerre urbaine très compliqué à mener
00:52:14sur le terrain, un par un
00:52:16et en plus avec la communauté internationale
00:52:18qui s'abat de plus en plus sur Israël
00:52:20Comment faire si ce n'est en temporisant
00:52:22en attendant Donald Trump éventuellement
00:52:24qui pourrait
00:52:26arranger les choses, je ne sais pas comment
00:52:28mais en tout cas qui pourrait mettre tout le monde autour de la table
00:52:30Il se trouve que Trump, avec son caractère
00:52:32un peu éruptif
00:52:34il a créé des situations diplomatiques assez
00:52:36inattendues. Le serrage
00:52:38de main avec Kim Jong-un
00:52:40ou la poursuite du dégèlement
00:52:42avec Cuba. En tout cas
00:52:44quand Donald Trump était au pouvoir
00:52:46aux Etats-Unis, je constate
00:52:48que le monde était légèrement plus en paix
00:52:50le Moyen-Orient bénéficiait des accords
00:52:52d'Abraham en enterrant en effet la question
00:52:54palestinienne qui s'est rappelée à Israël
00:52:56qui s'est retrouvée en effet
00:52:58mais il y avait quand même des avancées qui ont permis
00:53:00aujourd'hui à Israël notamment d'être un petit peu plus proche
00:53:02du Qatar ou des Emirats
00:53:04unis qui peuvent jouer le rôle de médiateur
00:53:06donc moi je pense que ça reste quand même
00:53:08un argument de poids dans la négociation et de toute façon
00:53:10la paix ne se fera pas sans les Etats-Unis
00:53:12derrière. Donc
00:53:14je ne sais pas quoi vous dire, la situation est bloquée
00:53:16après, j'ai l'impression qu'on est
00:53:18quand même dans des ripostes de façade
00:53:20de la part du Libéral
00:53:22Assez rapidement dit, c'est nos objets
00:53:24qui sont atteints, il n'y aura pas d'autres frappes
00:53:26Voilà, alors attention
00:53:28par contre la situation à Tel Aviv
00:53:30est une situation d'urgence telle
00:53:32qu'on en a rarement connue, avec des
00:53:34obligations de rester chez soi, l'abri
00:53:36des abris publics
00:53:38C'est pas anodin. Exactement, c'est pas du tout anodin
00:53:40même si étrangement
00:53:42de ça a un peu
00:53:44déverrouillé la situation dans les
00:53:46populations du nord qui sont largement réfugiées
00:53:48en ce moment à Tel Aviv et ailleurs. Philippe ?
00:53:50Non, non, c'est
00:53:52une réplique de façade
00:53:54effectivement, par rapport
00:53:56à tous les mouvements de bras et de bouche
00:53:58effectués par
00:54:00toutes les forces qui sont proches
00:54:02de l'Iran, à commencer par le
00:54:04Hezbollah, je trouve que là
00:54:06on est dans une réplique monimum, donc ce que je
00:54:08comprends, mais il faudrait en discuter
00:54:10avec des spécialistes, ce que je comprends c'est qu'en fait
00:54:12l'Iran ne veut pas, ne cherche pas
00:54:14la surenchère et l'escalade
00:54:16C'est ce que je comprends de l'épisode
00:54:18mais sous réserve d'avoir
00:54:20de plus amples explications. Véronique ?
00:54:22Non, oui, juste une précision
00:54:24pour dire, parce qu'on évoquait les
00:54:26otages, qu'il ne faut pas oublier qu'il y aurait
00:54:28encore 105 otages
00:54:30retenus à Gaza, dont 34
00:54:32qui sont déclarés morts par l'armée
00:54:34israélienne. On a tendance
00:54:36quand même à oublier cette dimension, plus
00:54:38on s'inscrit dans le temps long, et c'est
00:54:40absolument atroce, évidemment, pensons
00:54:42aux deux français, justement. Bien sûr.
00:54:44J'en attends un dernier mot. Je vous ai
00:54:46réservé une petite séquence
00:54:48d'Emmanuel Macron qui va susciter
00:54:50sans doute une petite réaction
00:54:52d'entre vous, et je pense que c'était une petite phrase qui va
00:54:54permettre de refermer le chapitre
00:54:56de l'heure des pros ce soir, mais
00:54:58je vous écoute. Peu de choses à ajouter
00:55:00à ce que beaucoup a été dit déjà, mais c'est vrai que
00:55:02il y a aussi, dans les jours
00:55:04qui viennent, un problème de
00:55:06riposte pour Israël qui manque de bombes
00:55:08Les livraisons américaines ont pris du retard
00:55:10Elles ont été votées par
00:55:12le Congrès, mais en ce moment
00:55:14l'armée israélienne manque de
00:55:16bombes principalement, de munitions pour
00:55:18pouvoir répondre aux
00:55:20agressions en cours. Il se
00:55:22dit de toute façon dans les milieux autorisés que Israël
00:55:24n'a pas les moyens à tous les sens du terme
00:55:26de se lancer dans une nouvelle guerre au nord
00:55:28avec le Hezbollah, qui est
00:55:30déjà que le Hamas prouve l'importance
00:55:32de sa force. Le
00:55:34Hezbollah a une force bien plus
00:55:36importante que celle du Hamas.
00:55:38Pour terminer, je vous l'ai dit, Emmanuel Macron a
00:55:40présidé tout à l'heure la
00:55:42cérémonie du 80e anniversaire de la
00:55:44libération de Paris. C'était place d'enfer
00:55:46Rochereau. Il y avait même
00:55:48Anne Hidalgo qui était présente et je vous ai
00:55:50sorti un extrait d'Emmanuel Macron
00:55:52Vous l'écoutez
00:55:54et vous me direz
00:55:56si vous y voyez des petits messages
00:55:58comme ça
00:56:00dans un climat actuel
00:56:02Voilà, je vous souhaite...
00:56:04Je vous soumets
00:56:06le petit extrait
00:56:08que je vous ai sorti avec
00:56:10Benjamin Cuneo qui m'aide à préparer
00:56:12cette émission
00:56:14La libération de Paris
00:56:16relève
00:56:18la promesse révolutionnaire
00:56:20de la fête de la
00:56:22Fédération
00:56:24Par-delà toutes les divisions
00:56:26toutes les contradictions
00:56:28être français
00:56:30c'est être
00:56:32ensemble
00:56:34libre
00:56:36fidèle
00:56:38aux grandes choses faites
00:56:42et déterminé
00:56:44à continuer
00:56:46d'en faire ensemble
00:56:48Vive Paris libérée
00:56:50Vive la République
00:56:52Vive la France
00:56:54Voilà, je voulais terminer
00:56:56par cette déclaration d'Emmanuel Macron
00:56:58Il y a des messages là
00:57:00Non mais être français c'est être ensemble
00:57:02mais ce qu'on pourrait répondre au Président de la République
00:57:04c'est que ça ne se décrète pas
00:57:06d'être français et de vouloir être ensemble
00:57:08Il faut être souverain de soi-même
00:57:10C'est ça qui fait un peuple
00:57:12Moi ce qui me choque c'est que quand il parle
00:57:14il ne parle plus du peuple
00:57:16C'est comme s'il s'adressait à une masse d'individus
00:57:18Mais les français ne sont pas une masse d'individus
00:57:20Quand on entend Emmanuel Macron on entend masse d'individus
00:57:22On n'entend pas peuple français
00:57:24Il faudrait qu'il nous explique
00:57:26ou tout au moins que le politique se réarme
00:57:28pour faire vraiment d'un peuple
00:57:30que tout un chacun soit souverain
00:57:32de sa vie, souverain
00:57:34de sa destinée
00:57:36C'est ça qu'on demande à Emmanuel Macron
00:57:38C'est de présider finalement
00:57:40On lui a donné les clés pour présider la destinée
00:57:42de la France mais aussi pour que
00:57:44tout un chacun soit souverain
00:57:46de sa propre vie
00:57:48Ça c'est intéressant, il aurait pu un petit peu disserter là-dessus
00:57:50je trouve cet après-midi
00:57:52Philippe ?
00:57:54Je préfère attendre les déclarations
00:57:56l'avenir d'Emmanuel Macron
00:57:58je trouve que là c'était du jeu
00:58:00de... comment dire
00:58:02pas de communication, si c'est de la communication
00:58:04Mickaël ?
00:58:06Moi je trouve qu'en l'occurrence c'est pas tellement
00:58:08un message politique, un discours
00:58:10vaguement rassembleur
00:58:12faussement profond
00:58:14Voilà, pour le reste je trouve
00:58:16qu'il n'y a pas vraiment
00:58:18un grand héritage intellectuel entre le général de Gaulle
00:58:20et Emmanuel Macron qui a son propre
00:58:22logiciel idéologique mais c'est certainement
00:58:24pas le gaullisme, je vous attends, le mot de la fin
00:58:26Je n'ai pas entendu écouter
00:58:28le discours dans son
00:58:30entier mais j'ai déjà entendu
00:58:32les plumes d'Emmanuel Macron
00:58:34plus inspirées parce que
00:58:36c'est franchement
00:58:38sans intérêt aucun
00:58:40de prononcer les mots que vous
00:58:42venez de diffuser
00:58:44s'il avait en revanche dit
00:58:46libérons Paris d'Anne Hidalgo, là ça aurait été formidable
00:58:48Je vous reconnais bien là
00:58:50C'est plus fort que moi écoutez
00:58:52Les amis
00:58:54c'est la fin de cette émission
00:58:56merci de
00:58:58m'avoir accompagné, merci à l'équipe qui m'a entouré
00:59:00Benjamin Cuneo, Samuel Vasselin,
00:59:02Sebastian Bandotti, merci
00:59:04beaucoup aux équipes en régie, Henri de Marindolle
00:59:06vers la vidéo c'était Philippe, au son
00:59:08c'était Marc et vous pouvez revivre cette émission
00:59:10sur notre site, vous connaissez
00:59:12le refrain, c'est news.fr
00:59:14tout de suite c'est Soir Info avec Mickaël Dorian
00:59:16ce soir c'était donc ma dernière heure des pro
00:59:18j'ai été vraiment très heureux de vous accompagner
00:59:20durant tout cet été
00:59:22c'était un vrai plaisir, c'est une très belle émission, c'est une très belle marque
00:59:24demain matin ce sera le retour de Pascal Praud
00:59:26je vous l'ai dit il est en excellente forme
00:59:28vous pouvez parler d'une belle émission je pense
00:59:30pour son retour et j'aurai le plaisir
00:59:32de bien dormir
00:59:34vous y êtes demain matin ?
00:59:36il est en pleine forme Pascal et je le salue
00:59:38il doit nous regarder évidemment et je lui remets les clés
00:59:40avec beaucoup de plaisir
00:59:42en tous les cas, moi je vous donne rendez-vous
00:59:44demain pour
00:59:4612h à partir de 12h et c'est la
00:59:48rentrée des classes pour toute l'équipe
00:59:50de CNews, on a préparé
00:59:52nos stylos, nos cartes tables
00:59:54nos crayons de couleurs et tout et tout
00:59:56passez une belle soirée sur CNews
00:59:58évidemment, Mickaël Dorian dans quelques instants
01:00:00bye bye

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