• il y a 2 mois
Regardez Les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet et Céline Landreau du 26 août 2024.

Category

🗞
News
Transcription
00:00Jusqu'à 14h, les auditeurs ont la parole. Eric Brunet et Céline Landreau sur RTL.
00:07Les auditeurs ont la parole. Vous nous appelez au 3210, c'est votre émission.
00:12Nous sommes avec Jean-Michel. Tiens, je vais saluer Jean-Michel. Bonjour Jean-Michel.
00:17Bonjour. La rentrée, pas trop difficile ?
00:19Non, c'est un vrai bonheur de vous retrouver. Les vacances, c'est chouette, mais sans vous, à la fin...
00:24C'est pas la même chose.
00:25Jean-Michel, vous êtes où ?
00:27Je suis sur Lyon.
00:28Vous êtes sur Lyon. Je vous écoute Emmanuel Macron dans la NASS.
00:33On le sent en difficulté pour nommer un Premier ministre.
00:37Dans la NASS où il s'est mis, tout seul, comme un grand.
00:40C'est une succession d'erreurs sur tous ces deux mandats.
00:45Moi je pense, et je pense que tout le monde sous moi a la même idée que moi,
00:50qu'on a des Français qui ont voté environ 30% pour le Nouveau Front Populaire,
00:5530% pour le Rassemblement National, et Macron et tous les autres à côté.
01:01Qui voyez-vous ? Qui voyez-vous à Matignon ?
01:04Jean-Michel, vous allez me répondre dans une poignée de secondes.
01:07Mais tout de suite, il est 13h02, c'est le rappel des titres avec quelques secondes de retard.
01:11Céline Landreau.
01:12Et l'actualité, justement, c'est la suite de ces consultations à l'Élysée.
01:16Emmanuel Macron qui a reçu ce matin Jordan Bardella, Marine Le Pen,
01:20Éric Ciotti, mais aussi Yael Brone-Pivet, la Présidente de l'Assemblée Nationale,
01:24pour tenter de trouver un nom pour Matignon, le Rassemblement National,
01:29qui prévient d'ailleurs ce matin que l'absence, la proposition en tout cas de Jean-Luc Mélenchon
01:34de présenter un gouvernement sans ministre insoumis ne change rien,
01:38et que le RN censurera tout gouvernement de gauche.
01:41On y revient dans quelques instants avec notre invité Guillaume Casparian,
01:44ministre délégué démissionnaire en charge du Logement.
01:48L'autre grand titre de l'actualité, c'est évidemment l'enquête après l'attentat antisémite
01:53contre la synagogue de la Grande Motte dans l'Hérault ce week-end.
01:56Le suspect qui a été interpellé samedi soir et face aux enquêteurs,
02:00c'est un Algérien de 33 ans, en situation régulière dans le pays,
02:05blessé lors de son interpellation, il est entendu à l'hôpital.
02:09La météo, Louis Baudin, pour cet après-midi, encore une belle journée d'été.
02:13Oui, exactement, je vois avec les images satellites, le soleil s'impose,
02:17ça mène du ciel bleu quasiment partout, sauf près de la Manche, comme prévu.
02:20On a là quelques passages nuageux, ça persistera cet après-midi,
02:23avec même quelques gouttes de pluie sur les Flandres.
02:25Et puis en montagne, encore une fois, sur les Alpes, sur le relief Corse,
02:28on aura peut-être une averse en fin d'après-midi.
02:31Et en revanche, à surveiller autour du golfe du Lyon, dans la Basse-Vallée du Rhône,
02:34le vent, Mistral et Tramontane vont atteindre les 60-70 kmh.
02:38Donc attention, on répète encore une fois, au risque d'incendie,
02:41on reste prudent sur ce littoral.
02:43Le tout avec des températures largement de saison,
02:45on va à 24 degrés au moins dans la moitié nord, 25 à 29 degrés dans la moitié sud,
02:50et 30 à 31 degrés même sur le littoral méditerranéen.
02:53– Merci Louis.
02:54– Merci Louis Baudin.
02:55« Jusqu'à 14h »
02:59Éric Brunet, Céline Londreau vous donne la parole sur RTL.
03:03– Nous sommes avec Guillaume Casbarian, qui reste quelques instants avec nous,
03:07ministre délégué démissionnaire, chargé du logement, toujours en fonction.
03:11Donc restez avec nous quelques instants, je voudrais écouter Jean-Michel,
03:14qui nous a appelé de la région lyonnaise.
03:15Jean-Michel, qui verriez-vous à Matignon, tiens-vous ?
03:18– C'est très compliqué, je verrais surtout un comptable.
03:21– Un comptable ?
03:22– Il va falloir que tous ces ministres prennent un comté avant de dépenser
03:25et avant d'avoir de grands projets.
03:26Aujourd'hui, je pense qu'il faudrait 30% de gens du Nouveau Front Populaire
03:30dans le gouvernement, 30% du Rassemblement National,
03:33et le reste de la droite et de la Macronie,
03:37et de tous les gens qui gravitent autour de ça.
03:39– Vous croyez, vous, à un gouvernement d'Union Nationale ?
03:41Mais moi je n'y crois pas, parce qu'on ne peut pas avoir dans le même gouvernement
03:45Éric Ciotti et Emmanuel Bompard.
03:47– Et pourquoi pas ?
03:49– Vous imaginez Ciotti et Bompard, conseils des ministres ?
03:52– Mais pourquoi pas ? Il va falloir que ces gens-là apprennent à parler entre eux.
03:54Il va falloir qu'on redresse la France, il va falloir qu'on la rende compétitive,
03:58il va falloir qu'on rentre de l'argent.
04:00Pour ça, il faut baisser les charges, pour ça, il faut faire des économies,
04:03pour ça, il faut être dans tous les terrains et être compétitif.
04:06Ça ne marchera pas sans ça.
04:08– Guillaume Caspar, ayant la proposition de Jean-Michel
04:11qui peut ressembler à du bon sens,
04:13finalement, on prend les résultats des élections législatives
04:15et puis on fait un gouvernement au prorata.
04:17C'est envisageable dans notre pays, ça ?
04:20– J'ai du mal à voir que ce soit possible.
04:22En revanche, je retiens l'idée de Jean-Michel d'avoir des gens qui savent compter
04:24et qui font un peu de comptable,
04:25parce qu'on a probablement beaucoup de groupes politiques
04:27qui, aujourd'hui, promettent des dépenses sans prévoir des recettes.
04:31Et je crains que, si on continue comme ça, on fasse de belles promesses aux Français
04:34en leur expliquant qu'on va tout augmenter, on va raser gratis,
04:37et qu'à la fin des fins, ça se paye soit avec de la dette en plus,
04:39soit avec des impôts en plus.
04:40Donc le fait d'avoir un comptable ou quelqu'un qui sache à minima équilibrer un budget,
04:44je pense que là, ça peut être utile dans un contexte assez facile
04:47où chacun arrive avec sa petite promesse en expliquant
04:49qu'il va venir protéger les Français avec l'argent des autres.
04:51– Emmanuel Macron termine ses consultations ce soir à 17h avec Gérard Larcher.
04:55Il a vu, bon, tous les partis politiques, les groupes parlementaires.
04:58Est-ce que vous confirmez qu'il va s'exprimer à la télévision ce soir devant les Français ?
05:03– Je n'ai pas de confirmation.
05:05– Vous êtes membre du gouvernement quand même, on vous tient informé.
05:07– Je suis membre du gouvernement des missionnaires,
05:10qu'on sait forcément ce que va faire l'Élysée.
05:12Donc je ne sais pas quelle va être la conclusion de ces entretiens-là.
05:15Je n'étais pas présent pendant ces entretiens.
05:17Je ne sais pas quelle sera la communication de l'Élysée.
05:19Et probablement, en tout cas vu le contexte politique,
05:22que tout ça va encore prendre beaucoup de temps.
05:24Mais comme dans beaucoup de pays où il n'y a pas de majorité claire
05:26et où il faut parfois plusieurs centaines de jours.
05:28Vous savez qu'en Espagne actuellement,
05:30ils ont voté le 9 juin dernier aux élections législatives,
05:32ils n'ont toujours pas de gouvernement.
05:33Et le dernier qui avait été chargé d'en faire un a renoncé à le faire
05:36parce qu'il n'arrivait pas à avoir de majorité.
05:37– C'est pas mal une vie sans gouvernement.
05:39– Je dis en tout cas que ça prend du temps et qu'en tout cas,
05:41ce qu'il faut en tout cas, c'est éviter que ça mette dans la mouise les Français.
05:44Moi, c'est ma boussole.
05:45– Christian fait le 3210, mon cher Christian, bonjour.
05:48– Oui bonjour, c'est Éric je crois.
05:50– Oui, c'est bien ça.
05:52– Oui Éric, bonjour.
05:53– Éric, c'est le premier endroit où tu es avec moi pendant les deux heures sur RTL,
05:56désormais tous les jours de midi à 14h.
05:58Et ministre des missionnaires, Kasbarian qui vous écoute.
06:01– Oui, bonjour monsieur le ministre.
06:05Je vous ai écouté, je vous assure qu'heureusement que j'étais assis.
06:10Je vous invite à réviser votre cours de droit constitutionnel
06:14qui semble qu'il a déjà maintenant quelques années, visiblement.
06:18La question, monsieur Kasbarian, c'est pas de savoir aujourd'hui
06:23quelle est la teneur du programme du Nouveau Front Populaire,
06:26c'est pas ça la question, ne déplacez pas le sujet.
06:29Je peux vous dire, je n'ai pas voté à gauche,
06:31je ne suis pas de gauche, mais de droite.
06:34Vous voyez, les choses sont claires, ni sur le bloc central.
06:37Le président de la République a fait une énorme connerie, mais qu'il l'assume.
06:42Alors évidemment, on est là sur les attermoiements,
06:46et ne me parlez pas de l'Espagne ou des pays,
06:49nous sommes dans la Vème République,
06:51nous sommes sous la constitution d'octobre 58,
06:54voulue par le général De Gaulle,
06:56et je vous répéterai quand même ce mot historique.
06:59On se soumet ou on se démet quand on perd les élections.
07:04Moi, ce que je demande simplement aujourd'hui,
07:06c'est qu'on respecte le vote des Français.
07:08Moi, je n'ai pas voté.
07:10Mais par contre, je suis extrêmement choqué
07:13par la manière dont aujourd'hui, le président Macron conduit les affaires.
07:17Je suis désolé, parce que l'autocratie, ce n'est pas de la démocratie.
07:21Qu'est-ce que Christian propose ?
07:22Vous m'entendez, Christian ? C'est Éric Brunet.
07:24Votre démonstration est intéressante,
07:26on vous écoute avec attention,
07:29vous avez l'air d'être quelqu'un de cultivé,
07:30donc on comprend votre propos.
07:32Mais il n'y a pas la conclusion.
07:33Pour l'instant, vous dites que le ministre qui est avec nous...
07:36Mais la conclusion, elle est très simple.
07:37Moi, la conclusion, si vous voulez,
07:39elle est celle de Dominique de Villepin,
07:41à laquelle j'adhère complètement.
07:43C'est-à-dire ?
07:44Jupiter a joué, Jupiter a perdu.
07:48Donc maintenant, il faut qu'il en tire les conclusions.
07:52Mais lesquelles ?
07:53Donc, Christian, qu'est-ce qu'on fait ?
07:55Le Nouveau Front Populaire, aujourd'hui,
07:57quand vous additionnez les différentes forces politiques
08:00qu'il compose, se sont mis d'accord sur le nom
08:03d'une première ministrable,
08:06Madame Lucie Castex.
08:07Bien.
08:08Alors maintenant, on agite le drapeau et les filles.
08:12Je rappelle quand même à Monsieur Casborian
08:15que si Madame Élisabeth Borne,
08:18députée du Calvados,
08:20qui prétend être la future patronne
08:23du groupe Renaissance,
08:25enfin, du parti Renaissance, a été élue,
08:28c'est parce qu'il y a un candidat,
08:29et les filles qui s'y retirent.
08:30Donc, la conclusion, Christian ?
08:32Oui, la conclusion.
08:33Ce que dit Christian, c'est que...
08:34Le Président doit nommer Lucie Castex.
08:36Ce que dit Christian,
08:37et je suis désolé de vous dire, Monsieur le Ministre,
08:40que ça doit s'entendre,
08:42c'est que Christian dit
08:43« Je suis un électeur de droite,
08:45mais Emmanuel Macron a dissous l'Assemblée Nationale.
08:48Pour moi, nous dit Christian, il a fait une erreur,
08:49mais il doit prendre ses responsabilités
08:53et nommer Madame Lucie Castex à Matignon.
08:55C'est ce que nous dit Christian. »
08:57Le Président nommera qui doit nommer,
08:59mais Christian, qui me fait des leçons de constitution,
09:02sait que les parlementaires sont libres de leur vote.
09:04Et donc, moi, je suis libre de voter une motion de censure ou pas,
09:07je suis libre de voter un projet de loi ou pas,
09:09et je ne me suis pas engagé pour voter un programme,
09:12encore une fois, étatiste, collectiviste,
09:14proposé par le NFP,
09:15qui me semble dangereux pour les Français,
09:16y compris pour Christian, qui nous explique qu'il a voté à droite.
09:19Et Christian soulevait le fait que certains députés
09:22du Bloc central ont été élus grâce à un retrait.
09:25Pardon, excusez-moi, mais ce reproche-là,
09:26Christian, pourrait le faire aussi à des députés NFP
09:28qui ont été élus parce qu'il y a eu un candidat de la majorité
09:30qui s'est retiré.
09:31Madame Dufour, Alma Dufour,
09:33elle n'aurait jamais été élue
09:34s'il n'y avait pas eu un retrait d'un candidat centriste.
09:36Est-ce que pour autant, je suis en train de demander à Madame Dufour
09:38de devenir libérale et centriste ?
09:40Absolument pas !
09:41Je respecte Madame Dufour et son idéologie de base,
09:43elle a le droit d'avoir l'idéologie qu'elle souhaite.
09:45Donc, attention, parce qu'il n'y a pas de vote impératif,
09:48et il n'y a pas de mandat impératif non plus dans la Constitution.
09:51Donc, je dis à Christian que le Président prendra
09:54une nomination qui est la sienne,
09:55et le Parlement se déterminera ensuite
09:58en votant la confiance ou la censure,
10:00et en votant chacun des propositions de loi ou des projets de loi,
10:03librement, sans injonction,
10:05et sans travestir
10:07ce pour quoi on s'est engagés chacun
10:09auprès de nos électeurs.
10:10Guillaume Casbarian, une seconde, une seconde !
10:14Il y a une ambiguïté parce que d'où parlez-vous ?
10:16Vous parlez parlementaire,
10:18vous parlez gouvernement,
10:19vous parlez Macron, d'où...
10:21Quand vous dites « Macron nommera qui il veut... »
10:23Je vous parle en tant que député.
10:24Là, je vous parle en tant que député,
10:26élu en Or et Loire dans la première circonscription...
10:29Très bien, donc là, on est tous d'accord avec vous,
10:30vous êtes libres de faire ce que vous voulez.
10:32Ce que disait Christian, en revanche,
10:33il ne parlait pas de vous, parlementaire,
10:35qui n'êtes pas obligé, évidemment, de souscrire au projet
10:38du Nouveau Front Populaire,
10:39encore moins de la France Insoumise.
10:40Mais, ce que disait Christian, c'est
10:42Emmanuel Macron, lui, désormais,
10:45doit nommer quelqu'un du Nouveau Front Populaire à Matignon.
10:48Mais, il n'y a rien, dans notre histoire,
10:50que ce soit sous la quatrième ou sous la cinquième,
10:53qui oblige et qui contraint le Président
10:56à quelques nominations, que ce soit en termes de camp.
10:59Voilà. Si c'était évident et qu'il y avait un camp
11:00qui avait eu 289 députés en plus,
11:02les choses auraient été très naturellement faites.
11:04Quoique, même Mitterrand, à l'époque,
11:06lors de la cohabitation, avait dit
11:07« C'est quand même à moi de choisir
11:08qui sera le futur Premier Ministre de cohabitation. »
11:10Mais, quand on n'impose pas et on ne pose pas de condition
11:13institutionnellement au Président de la République,
11:14c'est à lui de faire le choix de nommer.
11:16Et chacun peut comprendre, ceux qui nous écoutent,
11:18que ce n'est pas simple de le faire
11:20quand personne n'a 289 députés.
11:22Et quand vous en avez, à l'inverse, plus de 289,
11:24qui sont prêts à sniper et à faire chuter
11:26le moindre gouvernement en expliquant qu'ils votent la censure.
11:28Donc, la situation n'est pas simple
11:30et la position du Président de la République n'est pas évidente.
11:33Et je crois que tous ceux qui suivent et qui comptent
11:35et qui savent très bien compter jusqu'à 577 et jusqu'à 289,
11:39voient bien que l'équation n'est pas aussi limpide
11:42que sous d'autres législatures de la Ve République.
11:44Et donc, ça doit appeler à chacun un peu d'humilité,
11:46un peu de retenue, un peu de compréhension
11:48sur le fait que ça prenne un peu de temps.
11:49On prend Gilles, qui est auditeur, qui a fait le 3210.
11:52Merci Christian de Annières-sur-Yton.
11:55C'est où Annières-sur-Yton, Christian, vous êtes d'où ?
11:57De quel coin ?
11:58De l'Eure.
11:59Du département de l'Eure.
12:00Merci à vous.
12:02Gilles, où est-ce que vous êtes, mon cher Gilles ?
12:04Tinqueux, dans le 51, à côté de Reims.
12:07Tinqueux, à côté de Reims. Je vous écoute.
12:11Bon bah écoutez, moi je suis assez dubitatif
12:13par rapport à tout ça.
12:14D'ailleurs, pour commencer, monsieur...
12:16Alors je ne sais pas si je dois dire monsieur le ministre,
12:17monsieur le député, monsieur le citoyen,
12:19ou monsieur le représentant d'un état en faillite,
12:21je ne sais pas. Bon, ça c'est la première chose.
12:23Non mais bon, c'est tout ça, c'était facile.
12:25Guillaume, ça ira très bien aujourd'hui.
12:26Oui bon, très bien. Alors Guillaume, moi c'est Gilles, voilà.
12:29Moi j'ai beaucoup de respect pour les institutions,
12:32j'ai beaucoup de respect pour l'homme qui est président de la République,
12:34quel qu'il soit, d'accord ?
12:36Sauf que, par contre, j'ai beaucoup moins de respect
12:39pour les dirigeants
12:41qui ont censuré,
12:44tout simplement au niveau du Parlement,
12:46les 147 parlementaires
12:49qui n'ont pas ni un vice-président ni un seul membre
12:52dans la commission du Bureau de l'Assemblée Nationale.
12:55Vous parlez des députés Rassemblement National
12:57qui ont été, selon vous, injustement mis de côté ?
13:01Fonctionnés. Voilà, fonctionnés, boycottés,
13:04blacklistés, enfin vous appelez ça comme vous voulez.
13:06Et après vous demandez à ces gens-là
13:08d'éventuellement discuter, causer,
13:10pour faire une majorité.
13:12Mais attendez, moi je ne suis pas
13:14de base un fanat du Rassemblement National.
13:16Au deuxième tour, contre une candidate de chez vous,
13:18moi je parle de monsieur le ministre,
13:20enfin monsieur le député, voilà,
13:21j'ai voté pour la candidate du Rassemblement National
13:24dans la deuxième circonscription de la Marne, ça c'est clair.
13:27Mais par contre, moi je n'admets pas
13:30que l'on puisse sanctionner
13:33les électeurs qui ont voté pour ces 147 députés,
13:38ainsi que les exciotis, d'accord ?
13:40Et ça, pour moi, c'est la base de votre problème.
13:43Parce que moi maintenant j'en arrive au point,
13:45et je suis d'accord avec l'auditeur précédent,
13:47c'est qu'une fois qu'Emmanuel Macron aura épuisé,
13:50une fois, deux fois, trois fois,
13:51il peut y en revenir dix fois,
13:52ça ne changera pas grand-chose,
13:53il n'aura pas de premier ministre fiable.
13:55Effectivement, premier virage,
13:56ils vont tomber dans le mur,
13:57ils vont aller dans le décor.
13:59Eh bien moi, je vais vous dire, je n'ai qu'une solution.
14:00Comme le général de Gaulle a su le faire
14:02pour beaucoup moins que ça,
14:03qui était un petit référendum sur la régionalisation,
14:06il a donné sa démission le lendemain matin,
14:09maintenant, pour qu'Emmanuel Macron,
14:11on assume totalement les conséquences,
14:13qu'il démissionne,
14:14je vous avoue que là, je voterai pour Marine Le Pen,
14:17de manière à ce qu'on ait Jordan Bardella
14:19comme premier ministre, ce qui était prévu.
14:20Guillaume Kasbarian.
14:22Il y a deux choses dans ce que dit Gilles.
14:23Sur la première, sur les postes à l'Assemblée Nationale.
14:26Moi, Gilles, je respecte chacun des 577 députés
14:30à exister, à exercer son mandat, à voter ce qu'il veut.
14:33Chacun des 577 députés est légitime à porter des propositions
14:37à voter et à demander.
14:38Et que je sois d'accord avec eux ou pas n'est pas le sujet.
14:41C'est ça la démocratie et nous portons tous, chacun d'entre nous,
14:44une part de la représentation nationale.
14:46Après, sur les postes à responsabilité à l'Assemblée,
14:49nous, on a voté pour nos candidats.
14:51Ce que nous avons dit, c'est que nous ne voterions pas
14:53pour des candidats du Rassemblement National,
14:54nous votons pour les nôtres
14:55et nous laissons les autres se débrouiller
14:57sur les postes qui restent.
14:58Mais nous n'avons pas eu de mécanisme
15:01où on allait dire, on va tout faire pour éviter que...
15:03Ce n'est pas ce qu'on a dit.
15:04Nous, on a dit, on vote pour nos candidats
15:05et on ne votera pas pour des candidats du Rassemblement National.
15:08Après, pardon, mais ne soyez pas totalement...
15:10Ne tombez pas dans la pièce du RN, Gilles,
15:12qui essaye de se victimiser sur le sujet.
15:14Eux-mêmes ont voté pour des vice-présidents LFI,
15:16ce qui, du coup, mécaniquement,
15:18a réduit leur chance d'avoir eux-mêmes des vice-présidents.
15:20Donc, il y a quand même une tentation du RN de se dire,
15:22nous, on est extérieur à tout le bordel parlementaire,
15:24on n'est pas dedans, nous, on ne se mêle pas de tout ça
15:26et en fait, ça nous va très très bien de dire
15:28qu'on est ostratisés et victimes
15:30d'une éviction des postes à responsabilité au Parlement.
15:32Donc, il y a un petit peu de politique derrière tout ça, Gilles,
15:34il faut se le dire.
15:36Et après, deuxième élément que vous citez, c'est la question du Président de la République.
15:38Moi, je considère qu'il est élu pour 5 ans,
15:40qu'il faut le respecter, qu'institutionnellement,
15:42heureusement qu'on l'a d'ailleurs, parce que c'est lui qui est garant
15:44de la stabilité du pays, de la Constitution.
15:46Et donc, là, aujourd'hui,
15:48on fait avec l'Assemblée qu'on a, qui est fragmentée,
15:50qui est compliquée et on a besoin d'avoir un chef d'orchestre.
15:52Le chef d'orchestre qui représente notre pays, c'est le Président de la République
15:54et moi, je souhaite, bien évidemment, qu'il puisse faire ce rôle-là
15:56et c'est tant mieux qu'il puisse le faire.
15:58Jeanne est avec nous à l'FL30210.
16:00Bonjour Jeanne.
16:02Bonjour M. Brunet, bonjour M. le ministre.
16:04Vous allez rester avec nous, je vous garde au choix
16:06tout de suite, ma chère Jeanne.
16:08À tout de suite.
16:10Envoyez-nous vos messages sur l'application RTL
16:12ou appelez-nous au 30210.
16:1450 centimes la minute.
16:1613h-14h
16:18Les auditeurs ont la parole
16:20avec Eric Brunet et Céline Landreau.
16:24Pour revenir de savoir qui sera Premier ministre,
16:26comme ça ne sera pas la gauche,
16:28même sur la France Insoumise,
16:30ni les Républicains, ni le RN,
16:32personnellement, je verrai bien
16:34Bayrou en Premier ministre,
16:36qui ne s'est jamais imposé, mais toujours placé aux courses.
16:38C'est très possible,
16:40mais je peux me tromper également.
16:42Ça y va, ça parie,
16:44mesdames, messieurs. Vous écoutez, les auditeurs
16:46ont la parole, c'est la rentrée des classes,
16:48les trous s'étaient bien faits, les crayons étaient taillés
16:50et nous sommes là avec Céline Landreau,
16:52midi, 14h, tous les jours,
16:54nous avons dans notre studio
16:56Guillaume Casbarian,
16:58il est ministre délégué des missionnaires
17:00chargé du logement. Je ne vais toujours pas poser
17:02ma question que fiche de ces journées.
17:04Mais là, maintenant,
17:06c'est au tour de Jeanne, qui a fait le 30210,
17:08de poser les questions. Bonjour Jeanne.
17:10Bonjour M. Brunet, bonjour à tous.
17:12Pourquoi avez-vous appelé ? Qu'est-ce que vous voulez dire ?
17:14Écoutez, on est en train
17:16de faire des paris sur le Premier ministre
17:18qui pourrait être nommé dans les jours
17:20qui vont venir. Alors moi,
17:22je ne sais pas forcément quel Premier ministre
17:24il faut que le Président nomme,
17:26je sais lesquels je ne veux pas, dans tous les cas.
17:28LFI
17:30et extrême droite
17:32à l'ERN, j'en veux pas.
17:34C'est depuis toute petite,
17:36j'ai vraiment beaucoup de mal avec leurs idées.
17:38Et on avait donné
17:40gagnant M. Bardella, puisqu'il y avait
17:42que 8, visiblement,
17:44pour pouvoir gouverner notre pays.
17:46Ce n'est pas le cas.
17:48Il faut
17:50aussi peut-être que les gens comprennent que
17:52oui, visiblement, les élections ont
17:54amené l'extrême droite
17:56et l'extrême gauche, pour moi,
17:58parce que LFI, je pense
18:00qu'on peut les mettre dans le même panier
18:02que l'ERN, je suis désolée.
18:04Mais
18:06M. le Président de la République a décidé
18:08de dissoudre l'Assemblée. Il l'aurait fait
18:10à un moment ou à un autre. Voilà.
18:12Il a décidé de le faire maintenant.
18:14On est deux mois sans gouvernement.
18:16Je me dirais que je me lève tous les jours
18:18à 3h du matin pour aller travailler, ça n'a rien changé.
18:20Ça ne vous inquiète pas, donc, cette
18:22vacance gouvernementale ?
18:24Pas du tout,
18:26puisque, écoutez,
18:28les ministres qui sont démissionnaires sont
18:30encore au travail, n'ont pas abandonné,
18:32je pense, leur tâche.
18:34On va demander à Guillaume Casbarian qui est là.
18:36Guillaume Casbarian, sur la base de ce que nous dit Jeanne.
18:38Répondez à cette question.
18:40De base, M. le ministre,
18:42que fait un ministre démissionnaire
18:44tous les jours quand il se lève le matin ?
18:46Qu'est-ce que vous faites ?
18:48Ce qu'un ministre démissionnaire fait, c'est qu'il prend des décrets urgents
18:50qui n'ont pas d'autre choix.
18:52Est-ce que vous allez au bureau, au ministère ?
18:54Oui, je vais régulièrement au bureau et j'y vais
18:56pour signer uniquement des décrets ou des actes
18:58que la loi m'impose de faire.
19:00Typiquement, par exemple, la revalorisation d'un loyer
19:02avec un indice qui est publié
19:04tous les 1ers août. Il faut un décret
19:06puisque la loi demande à tout gouvernement d'avoir un décret
19:08pour revaloriser l'indice des loyers
19:10tous les 1ers août avec une base très classique.
19:12Donc, le décret est envoyé au Conseil d'Etat.
19:14Il est fidèle à celui de l'année dernière.
19:16On est sur quelque chose qui est obligé.
19:18Vous avez votre équipe au ministère toujours ?
19:20Oui, l'équipe est toujours là.
19:22Elle traite le courant. Elle traite ce type
19:24d'actes que nous n'avons pas d'autre choix que de faire.
19:26Elle traite aussi les urgences.
19:28Quand on a des alertes sur l'urbanisme,
19:30sur des immeubles qui s'effondrent,
19:32sur des risques urbanistiques.
19:34On a aussi des alertes autour
19:36de l'hébergement d'urgence.
19:38Quand il y a un sujet de tension par rapport à l'hébergement
19:40des sans-domicile fixe, il faut que
19:42l'administration, en lien avec le cabinet,
19:44essaie de trouver des solutions. Mais on est uniquement
19:46dans de la gestion courante. Je n'ai pas d'actes politiques.
19:48Ce matin, je ne vous annonce aucune
19:50initiative politique relative au logement.
19:52Je n'ai pas de projet de loi en cours. Je n'ai pas de proposition de loi en cours.
19:54Je n'ai pas d'actes politiques,
19:56même de décrets politiques, qui soient en cours au ministère
19:58de l'urgence. C'est à la fois de la gestion de l'urgence
20:00et de la gestion du courant.
20:02Quand on est ministre démissionnaire, on reçoit son traitement ? On est toujours payé ?
20:04Non. Moi, étant donné que j'ai été
20:06réélu à l'Assemblée Nationale,
20:08je touche aujourd'hui ma paye de député, j'allais dire
20:10de base. C'est-à-dire que je ne suis qu'une
20:12bonne paye, bien évidemment, mais je touche la même paye
20:14que les 577 députés. Et à l'inverse,
20:16la paye de ministre s'est arrêtée
20:18depuis que la démission a été acceptée
20:20par le Président de la République.
20:22C'est-à-dire que là, le ministre démissionnaire,
20:24il le fait pro bono.
20:26Aujourd'hui, les ministres démissionnaires qui ont été réélus
20:28à l'Assemblée Nationale, ils ne touchent
20:30pas leur traitement
20:32de ministre. Ils touchent
20:34leur indemnité parlementaire au même
20:36titre que les 577 députés. Et donc, oui, c'est
20:38interdict.
20:40Il y a des ministres qui ne sont pas parlementaires.
20:42Ils ne sont pas parlementaires. En ce moment-là, je ne veux pas
20:44m'exprimer à leur place parce que je ne voudrais pas dire de bêtises,
20:46mais je crois que leur traitement à eux continue. En tout cas,
20:48ça n'est pas mon cas et ça n'est pas le cas de tous les ministres
20:50qui ont été élus à l'Assemblée Nationale, parce qu'il ne peut pas
20:52y avoir de double paye et on ne peut pas avoir
20:54à la fois l'indemnité de député et l'indemnité
20:56de ministre. Donc, j'ai répondu en toute transparence à la question
20:58de Jeanne, mais je voulais juste dire que
21:00ce que Jeanne a dit à l'instant était très intéressant parce que
21:02moi, c'est les électeurs de ma circonscription qui disaient
21:04vraiment la même chose. Ils se sont battus
21:06pour qu'il n'y ait pas d'extrême au pouvoir. Ils ne veulent pas
21:08avoir un taré à la tête du gouvernement.
21:10C'est souvent ce qu'on me dit, moi, sur le terrain. Et Jeanne
21:12qui vient de dire, moi, je ne veux pas d'extrême au pouvoir,
21:14c'est un petit peu le sentiment de beaucoup qui ont voté
21:16effectivement pour moi et pour d'autres de mes
21:18collègues du Bloc central. Donc, ce sentiment-là,
21:20je l'ai. Et ce qu'elle a dit après, c'est de dire, ça ne change pas
21:22forcément ma vie tous les matins. Elle a raison
21:24de dire qu'aujourd'hui, tout le monde n'est pas
21:26en train de s'agiter, mais comme dans tous les autres pays qui ont
21:28connu ce type de fonctionnement-là. En Belgique,
21:30pendant 500 jours, ils n'ont pas eu de gouvernement. Ça n'a pas
21:32empêché d'avoir une bonne croissance, d'avoir des créations
21:34d'emplois et d'avoir des investissements. Ce qu'il faut, par
21:36contre, c'est que la situation...
21:38Bien sûr, mais moi qui suis de philosophie libérale,
21:40je ne suis pas du matin au soir en train de me dire comment
21:42est-ce que je peux embêter les Français avec plus de taxes,
21:44plus de décrets, plus de contraintes, plus de
21:46normes, plus de lois. Donc, moi,
21:48c'est ce que je souhaite.
21:50L'argentin Javier Milehi, ils ont supprimé les ministères,
21:52puisqu'ils ne servent à rien.
21:54Je ne dirais pas la suppression des ministères,
21:56parce qu'ils ont, bien évidemment, un rôle important.
21:58Par contre, ce qu'il faut éviter, c'est que l'absence
22:00de gouvernement mette dans la mouise les Français.
22:02Mais Jeanne vient de dire à l'instant qu'aujourd'hui,
22:04à l'instant où on se parle, on n'est pas dans une
22:06situation où l'impact quotidien pour
22:08les Français se voit de façon manifeste.
22:10Et Jeanne elle-même le dit. Tous les matins, je ne me
22:12réveille pas en me disant, mon Dieu, quel est le nouveau
22:14ministre de tel ou tel sujet ? Donc,
22:16il faut prendre le temps de discuter,
22:18d'essayer de fédérer l'argent et d'éviter un gouvernement
22:20qui se fasse censurer d'office. C'est tout l'enjeu des
22:22discussions en cours et qui vont probablement se continuer.
22:24Qui vont probablement continuer. On ne sait toujours pas
22:26d'ailleurs, officiellement, si Emmanuel Macron
22:28prendra ou pas la parole ce soir,
22:30mais il risque de continuer
22:32ses consultations dès demain.
22:34Merci Guillaume Casbarian.
22:36On dit toujours monsieur le ministre quand on est ministre des missionnaires.
22:38Guillaume, ça ira très bien, Guillaume Casbarian.
22:40Merci à vous.
22:42Merci beaucoup. Il a survécu
22:44à l'été. Il est là. Il s'appelle
22:46Jean-Alphonse Richard.
22:48Beau, souverain, sublime
22:50dans cette petite vareuse, un tantinet
22:52estival.
22:54Un tantinet estival, j'allais dire un peu
22:56cubaine. C'est un petit look
22:58post-communiste.
23:00Jean-Alphonse, très heureux de vous retrouver.
23:02Merci, moi aussi très heureux de vous retrouver.
23:04Eric et Céline, ravis de vous
23:06voir ensemble. Effectivement, à une heure un peu différente.
23:08Oui, nouvel horaire pour vous.
23:1014h. C'est 14h15.
23:12C'est une heure ronde, comme on dit en radio.
23:14Aujourd'hui, on va revenir
23:16sur un fait d'hiver qui a marqué l'été.
23:18C'est une histoire qui a pris cet été.
23:20Une toute autre tournure. C'est la disparition de
23:22Lina, 15 ans.
23:24Il y a un an, c'était le 23 septembre
23:262023, sur une petite route d'Alsace,
23:28elle se volatilisait,
23:30cette adolescente. Pendant 10 mois,
23:32l'enquête va marquer le pas.
23:34Cet été, brutalement, juin, juillet,
23:36on va retrouver la trace d'une voiture
23:38volée avec l'ADN de Lina à l'intérieur.
23:40On va retrouver surtout l'homme qui la conduisait.
23:42Il s'appelle Samuel Gonin.
23:44Il a 43 ans. C'est un ancien prof
23:46de menuiserie dans un lycée
23:48technique de Besançon, parti
23:50complètement à la dérive. Il est tombé un petit peu
23:52dans la délinquance. Il ne savait plus très bien ce qu'il faisait.
23:54Le fait est que cet homme
23:56va intéresser beaucoup les gendarmes, sauf que
23:58cet homme, peu de temps avant
24:00qu'il soit interpellé, il va se suicider.
24:02On l'a raté et c'est catastrophique
24:04pour cette enquête, mais on suit
24:06aujourd'hui le parcours de
24:08Frédéric Gonin dans l'heure du crime.
24:10Vous allez voir que c'est absolument
24:12hallucinant. On en parle pendant une heure,
24:1414 heures, n'oubliez pas,
24:16l'heure du crime et c'est toujours sur RTL.
24:18Evidemment, ça, ça ne change pas.
24:20Nouvelle horaire de l'ami Jean-Alphonse Richard.
24:2214h, 15h tous les jours, l'heure du crime.
24:24Mesdames, Messieurs, restez avec nous parce que dans un instant,
24:26il faut que nous parlions et
24:28vous allez prendre le micro. Je vous
24:30attends avec Céline Landreau.
24:32Des tarifs des vétérinaires
24:34en France sont-ils trop chers ?
24:36A tout de suite.
24:38RTL vous donne la parole
24:40entre 13h et 14h.
24:44Céline Landreau et Éric Brunet,
24:46les auditeurs ont la parole sur RTL.
24:48Bonjour Céline,
24:50bonjour Éric, contente de vous retrouver.
24:52J'ai trois chiens, trois gros
24:54chiens, dont deux qui ont plus
24:56de 10 ans et au niveau des frais vétérinaires,
24:58c'est un sacré
25:00budget, entre 250
25:02et 300 euros par mois.
25:04C'est un budget, voire même un gouffre
25:06financier.
25:08C'est Marina qui nous a laissé ce message
25:10tout à l'heure. Alors, qu'est-ce qu'il a fait
25:12notre petite amie du Standard,
25:14Victor d'Arcas, que je salue Victor,
25:16qui repart toute cette année avec nous. Bonjour Victor.
25:18Bonjour Éric, bonjour Céline, bonjour à tous.
25:20Qu'a-t-il fait ? Il a rappelé
25:22Marina et elle est avec nous Marina.
25:24Bonjour Marina. Bonjour Éric,
25:26bonjour Céline et rebonjour Victor.
25:28Les vétérinaires pratiquent-ils
25:30des prix à la tête du client ? C'est vrai
25:32que dans la région de Nice par exemple,
25:34des maîtres
25:36relèvent des différences de prix
25:38pour la même consultation, selon la
25:40clinique, selon la région. Des différences
25:42de plus de 50%, parfois une pétition
25:44circule d'ailleurs,
25:46de ces niçois. Près de
25:4820.000 signataires demandent une clarification.
25:50Qu'est-ce que vous vouliez dire
25:52sur ce sujet Marina, vous et vos trois chiens ?
25:54Alors, je ne sais pas ce qu'ils pratiquent
25:56des tarifs à la tête
25:58du client, ça je ne l'ai jamais
26:00constaté moi-même.
26:02En revanche, j'ai vu des disparités
26:04entre les lieux,
26:06les différentes cliniques que j'ai pu
26:08malheureusement visiter, malheureusement
26:10parce qu'il y a un problème de santé à la base.
26:12Mais
26:14oui, les tarifs, c'est
26:16de la folie en fait. Est-ce que vous avez
26:18des exemples à nous donner très concrets ?
26:20Oui, alors en fait, je n'avais jamais
26:22jusqu'à ce que j'entends de votre
26:24émission tout à l'heure,
26:26votre sujet, je n'avais jamais vraiment fait le
26:28budget mensuel de prendre
26:30peur justement, et je l'ai fait quand même
26:32pour me rendre compte, et c'est
26:34ce que je disais,
26:36les tarifs veto avec les
26:38médicaments, on en a pour entre
26:40250 et 300 euros par
26:42mois. Alors dedans, c'est des
26:44médicaments pour l'arthrose parce que ce sont
26:46des vieux chiens, et puis
26:48des médicaments plus spécifiques pour l'un
26:50de mes chiens qui cumulent les soucis de santé
26:52depuis qu'il est né
26:54en réalité.
26:56Et il est insuffisant
26:58pancréatique, donc il y a des
27:00médicaments pour ça, il a des problèmes de peau,
27:02ça explique,
27:04plus les vermifuges qui sont des
27:06traitements normaux,
27:08les frais
27:10standards en fait, auxquels s'ajoutent
27:12des frais pour des animaux
27:14vieillissants et malades. C'est un budget que vous
27:16aviez anticipé quand vous avez
27:18décidé de vous
27:20occuper de ces trois chiens ? Alors oui,
27:22je savais que ça allait être cher,
27:24je ne savais pas à quel
27:26point ce serait cher, d'autant qu'il y a des
27:28nouveaux traitements, alors c'est très bien,
27:30et j'en suis très heureuse, et je suis
27:32heureuse d'en faire bénéficier mes chiens,
27:34mais c'est des nouveaux traitements
27:36qui coûtent un oeil,
27:38et ça je ne l'avais pas anticipé.
27:40Ça fait à peu près
27:423500 euros par an, si on résume
27:44votre budget chien, est-ce que
27:46le budget vétérinaire,
27:48on ne parle pas de la nourriture,
27:50il y a l'alimentation, il y a les activités
27:52qu'on leur fait faire, ça veut dire
27:54qu'il y a des arbitrages que vous avez dû faire,
27:56je ne sais pas, c'est moins de vacances,
27:58c'est d'autres dépenses sur lesquelles
28:00on rogne ? C'est ça, c'est exactement ça, alors je ne me
28:02plains pas, c'est un choix d'avoir des chiens,
28:04qu'on soit bien clair, je ne me
28:06lamente pas, mais on ne part pas en vacances
28:08parce qu'on a des chiens
28:10et qu'il faut entretenir,
28:12et je veux les entretenir correctement,
28:14on les a adoptés, c'est pas
28:16pour les balancer.
28:18Moi Marina,
28:20c'est un autre scénario, l'histoire
28:22d'Henriette, ma chatte, qui a une quinzaine
28:24d'années, c'est
28:26assez dingue.
28:28Vous avez quand même des choix de nom d'animaux
28:30assez étonnants Eric.
28:32C'est qu'en fait,
28:34on profite parfois de la situation
28:36d'urgence, elle éternuait
28:38du sang, donc
28:40bien évidemment je me suis alarmé,
28:42et je suis allé, j'habite dans Paris,
28:44dans une clinique vétérinaire, je m'empresse
28:46de dire que ce n'était pas spécialement dans un beau
28:48quartier, je suis allé dans un quartier populaire
28:50de Paris, dans une clinique vétérinaire
28:52qui est à Pignon-sur-Rue, un
28:54grand établissement, un peu comme une grande
28:56pharmacie, vous voyez, un angle de rue,
28:58bon, clinique vétérinaire,
29:00là ils m'ont pris mon chat,
29:02et puis ils m'ont
29:04dit on la garde pour faire des examens,
29:06ça va vous coûter un petit peu,
29:08et puis hop, 24 heures
29:10après, 1100 euros.
29:12Marina.
29:14La situation d'urgence là.
29:16Et puis qu'est-ce que vous voulez
29:18faire, ben on paye, quand on peut, on paye.
29:20Vous imaginez une personne au SMIC
29:22qui a un chat, pardon, mais...
29:24C'est ça, et
29:26alors,
29:28j'ai de la chance, j'ai des très bons vétos,
29:30et je ne vais pas leur taper dessus,
29:32et ils m'ont sauvé un de mes chiens,
29:34donc je vais encore moins leur taper dessus,
29:36mais donc eux, ils sont très corrects,
29:38très bien, mais ce que je peux entendre dans mon entourage,
29:40parce qu'on a beaucoup de chiens dans notre entourage,
29:42donc de personnes qui ont des chiens,
29:44de par ce que j'entends,
29:46et de par ce que je vois, il y avait une émission,
29:48je crois, c'était Julien Courbet,
29:50il me semble, sur la 6, mais j'en suis pas certaine,
29:52mais c'était sur la 6, ça c'est sûr,
29:54sur les nouvelles cliniques vétérinaires,
29:56les gros centres vétérinaires,
29:58des gros groupes en fait,
30:00et là, je suis un petit peu
30:02tombée de mon canapé, en voyant quand même
30:04des pratiques qui étaient un peu
30:06discutables.
30:08Marina, restez avec nous, Pascal
30:10nous a appelé aussi au 3210,
30:12bonjour Pascal.
30:14Bonjour Eric, et bonjour Céline.
30:16Vous avez eu les mêmes expériences que Marina,
30:18avec vos animaux ?
30:20Oui, oui, tout à fait, moi j'élève,
30:22je suis éleveur dérogataire,
30:24je suis un particulier,
30:26on a le droit de faire une portée par an
30:28depuis 2016,
30:30sous condition que les chiens soient inscrits
30:32au LOF, et donc
30:34Vous élevez quel type de chiens,
30:36Pascal ?
30:38Des scotiches terriers.
30:40Ça fait longtemps que vous
30:42vous livrez cette activité ?
30:44Ça fait une trentaine d'années.
30:46Je le fais vraiment en amateur,
30:48là ça fait 3 ans que je n'ai pas
30:50fait de U2 portée,
30:52j'en prévois une, mais je le fais
30:54quand il y a besoin, et surtout pour
30:56renouveler mon cheptel,
30:58et éventuellement la vente
31:00de quelques chiots puisse venir
31:02à mes chiens.
31:04Et moi,
31:06malheureusement, c'est une race qui a
31:08besoin souvent au moment de la mise bas
31:10d'une césarienne,
31:12et moi chez le vétérinaire chez lequel je vais,
31:14une fois à 3h du matin,
31:16vous voyez ce qui n'est pas forcément
31:18agréable, mais j'ai été obligé de téléphoner
31:20au vétérinaire en lui disant
31:22il me dit, arrive tout de suite, je t'attends,
31:24et donc au moment de régler la facture,
31:26270 euros.
31:28Je me suis dit, parfait,
31:30à 3h du matin.
31:32L'année d'après...
31:34Ça c'est le prix de la césarienne ?
31:36C'était le prix de la césarienne à 3h du matin.
31:38Ça ne me semble pas du tout délirant.
31:40Non, mais là où je vais en venir, c'est que
31:42l'année d'après, j'ai eu
31:44le même casse représente,
31:46besoin d'une césarienne, malheureusement
31:48mon vétérinaire n'était pas de garde,
31:50et de plus c'était en vacances,
31:52donc de toute façon il ne pouvait pas me recevoir.
31:54Je suis allé dans une autre clinique
31:56qui est à une quinzaine de kilomètres de chez moi,
31:58750 euros
32:00à 20h le soir.
32:02500 euros d'écart donc.
32:04500 euros d'écart.
32:06Je suis resté,
32:08et en plus c'était payé rubis sur l'ongle,
32:10c'est-à-dire que
32:12il n'arrêtait pas de me rendre la chienne,
32:14il est fio, je ne payais pas.
32:16Alors il m'a dit, de toute façon,
32:18alors il ne prenait pas de chèque, bien évidemment,
32:20sauf que pour payer en carte bancaire,
32:22moi ma carte était plafonnée à 500 euros
32:24semaine, je sais comment
32:26pour payer, il m'a dit c'est grave,
32:28vous avez du liquide, sauf que du liquide,
32:30même au table on n'a plus en retirer,
32:32on n'a pas forcément la somme,
32:34donc voilà, il a fini.
32:36Et il gardait
32:38vos chiens en attendant ?
32:40Ah oui, il sequestrait la chienne et les chiots.
32:44Mais le problème,
32:46je pense qu'effectivement maintenant,
32:48on a des cabinets
32:50vétérinaires
32:52qui sont détenus par des laboratoires.
32:54Ils vous font
32:56des IRM, des scanners,
32:58des examens comme ça, ils disent mais regardez,
33:00il fallait qu'on fasse un examen,
33:02272 euros, puis tel autre examen,
33:04334 euros.
33:06Quand on sait ce qu'ils nous vendent, les laisses,
33:08les jouets pour chiens, la nourriture pour chiens,
33:10les machins, c'est devenu
33:12une vraie animalerie chez certains,
33:14on rentre, on peut tout trouver,
33:16du jouet, la laisse, le couffin, les arbres à chat,
33:18moi quand je vois ça,
33:20ça a plus tendance à me faire fuir
33:22ce qui est resté dans ce cabinet-là.
33:24Je ne remets pas la compétence en cause,
33:26attention, mais c'est vrai que ça fait
33:28presque un chandail.
33:30C'est-à-dire une césarienne
33:32pour ces scottish terriers,
33:34on est passé de 275 euros
33:36à 15 kilomètres plus loin,
33:38plus de 700 euros.
33:40Et encore, la 275 euros,
33:42il y avait une intervention entre 3h du matin,
33:44une césarienne pour chiens.
33:46Laurent est avec nous, Florent pardon,
33:48bonjour mon cher Florent.
33:50Et bonjour Éric, bonjour tout le monde.
33:52Eh bien mon cher Florent, j'ai une grande nouvelle,
33:54je vous garde au chaud, on se retrouve
33:56dans une minute. A tout de suite.
33:58Contactez-nous gratuitement
34:00via l'appli RTL ou au 3210.
34:0250 centimes la minute.
34:04Les auditeurs ont la parole.
34:06Éric Brunet et Céline Landreau sur RTL.
34:08Bonjour Éric, bonjour Céline Landreau.
34:10Pour les frais vétérinaires,
34:12en effet, je trouve que parfois
34:14ils sont peut-être abusifs, je ne sais pas.
34:16Mais en tout cas, moi j'ai résolu le problème
34:18en souscrivant une assurance,
34:20donc je tairai le nom,
34:22et cette assurance vaut un coût,
34:24quasiment 20 euros par mois,
34:26avec 60% des frais vétérinaires.
34:30Ah intéressant, il y a des assurances.
34:32Jean-François,
34:34qui a probablement souscrit ce qu'on appelle
34:36les mutuelles pour les animaux.
34:38C'est un peu le même principe que vos mutuelles
34:40santé, Éric, je sens que ça vous passionne d'avance.
34:42C'est pas ça, mais j'ignorais
34:44qu'il existait des mutuelles
34:46pour nos animaux.
34:48Ça permet d'anticiper justement ces dépenses
34:50pas toujours prévisibles.
34:52Une mutuelle pour Henriette ?
34:54Vous pourriez peut-être.
34:56Florent, est-ce que vous avez une mutuelle ?
34:58C'est une excellente transition.
35:00Effectivement.
35:02On essaye d'être bon.
35:04C'est parfait.
35:06Oui, pour mon chien actuel
35:08et le chat, on a une mutuelle.
35:10Et par rapport
35:12à mon commentaire, c'est effectivement pour
35:14s'assurer de la même façon que l'on fait avec
35:16une assurance maladie.
35:20Mon sujet était plutôt de dire
35:22peut-être qu'effectivement il y a des écarts
35:24ou des abus, comme le précédent
35:26auditeur le mentionnait,
35:28ça c'est un autre sujet.
35:30Mais d'une manière générale, les coûts des soins
35:32pour nous sont très chers.
35:34Que ce soit la consultation,
35:36c'était entre 35 et 40 euros,
35:38ce qui finalement
35:40est assez proche de notre
35:42consultation de médecin.
35:44Mais en revanche, nous on a l'habitude
35:46pratiquement de ne pas payer,
35:48ou en tout cas d'être couvert à 100%,
35:50soit chez le médecin,
35:52soit à l'hôpital.
35:54Et effectivement, pour pallier
35:56ces écarts, il existe des mutuelles
35:58un peu comme on l'a, de manière obligatoire.
36:00Or, pour les animaux, ce n'est pas obligatoire.
36:02Donc, de dire que
36:04les vétos sont chers, c'est probablement vrai
36:06dans certains cas, quand il y a des abus.
36:08Mais d'une manière générale, les soins
36:10pour les animaux, pour nous, ça coûte cher.
36:12Et on a de moins en moins l'habitude
36:14de voir le coût réel
36:16de ces soins
36:18grâce à notre système
36:20actuel en France.
36:22Vous voulez dire que finalement,
36:24le fait,
36:26les tarifs des cliniques
36:28vétérinaires font
36:30apparaître aux Français
36:32le véritable coût
36:34des soins qu'on ne voit pas, puisque
36:36avec les Sécurités Sociales, la plupart du temps,
36:38on ne paie pas. Voilà, donc
36:40on découvre ce qu'est le prix d'un scanner,
36:42le prix d'un IRM,
36:44grâce à ces cliniques vétérinaires.
36:46Oui, d'accord.
36:48Je prends d'autres cas.
36:50Les détartrages
36:52chez les chiens, dans
36:54certains cas, ça peut coûter très cher.
36:56Et dans d'autres cas, quand c'est
36:58pour nous, en revanche, on doit faire un devis.
37:00On va demander combien notre mutuel va
37:02prendre en charge, parce que l'assurance
37:04maligne ne le prend pas en charge dans le cas particulier.
37:06Donc voilà, c'est plutôt cet aspect-là
37:08que je voulais souligner. C'est que
37:10le coût de notre santé, on a
37:12de plus en plus tendance à penser que ça coûte
37:14zéro ou que ce n'est pas cher. Et les vétos,
37:16lorsqu'on a des animaux, nous mettent
37:18vraiment face à cet énigme.
37:20Comment s'appellent vos animaux, vous ? Chats et chiens, Florent ?
37:22Oslo, qui est un
37:24rétrieveur de Nouvelle-Écosse, et Léo, qui est
37:26un chat qu'on dit européen,
37:28un chat de routière. Oslo et Léo.
37:30Merci, Florent ! Merci. Bonne journée.
37:32Florent, qui nous disait, t'arrives des vétérinaires,
37:34nous met face au vrai coût de la santé
37:36et parfois, ce choc, il peut être
37:38violent. Bonjour, Chantal.
37:40Oui, bonjour. Dans votre cas,
37:42ça a été ça, ça a été violent, le coût
37:44de la santé pour les animaux.
37:46Oui, mais en fait, en parlant de mutuelles,
37:48j'en avais une et je l'avais prise jusqu'à
37:50ses deux ans. Elle a eu deux ans et demi,
37:52elle s'est faite une rupture des ligaments croisés. Elle, c'est qui ?
37:54Racontez-nous. C'est une
37:56Staphy.
37:58Une Staphy. Elle s'appelle comment ?
38:00Sonny.
38:02Sonny. D'accord.
38:04Voilà, donc effectivement,
38:06elle s'est faite une rupture des ligaments croisés.
38:08Alors, je ne conteste pas, c'est une grosse opération
38:10puisque les ligaments ne se ressoutent pas.
38:12Il faut mettre une plaque.
38:14Mais bon, c'est quand même
38:161615 euros l'opération
38:18plus
38:2053 euros de médicaments.
38:22Et ce qui m'a un peu
38:24chagrinée, c'est qu'on me dit,
38:26il faut six semaines
38:28de convalescence,
38:30donc ce n'est pas drôle.
38:32Mais on me dit, il y aura une visite
38:34de 150 euros pour
38:36une radio de contrôle.
38:38Après une telle opération,
38:40je pense qu'une radio de contrôle est
38:42presque obligatoire pour voir si la plaque
38:44n'est pas rejetée.
38:46Et voilà, donc
38:48j'ai trouvé ça, c'est vrai.
38:50Quand elle m'a dit pour les 150 euros, j'ai posé la question
38:52mais comment font les gens ?
38:54Vous avez eu
38:56un devis avant l'opération ?
38:58Non, je n'avais pas le choix. Elle a deux ans.
39:00Je ne voulais pas la laisser boiter, qu'elle déglare trop.
39:02Et en fait, il n'y a qu'une clinique.
39:04J'habite à côté de Dijon.
39:06Elle me dit, non, on ne fait pas ça pour les chiens lourds
39:08comme ça, on fait ça éventuellement pour
39:10les petits chiens, mais pas
39:12pour elle. Donc je suis allée à la
39:14clinique et j'avais dit,
39:16elle m'a demandé un mauvais taux. Elle me dit, ah oui, c'est au-dessus
39:18de 1000 euros. Bon, d'accord.
39:20De toute façon, je n'allais pas la laisser boiter.
39:22Est-ce que Sony
39:24boite désormais ?
39:26Non, non, non.
39:28Là, elle ne boite plus, mais
39:30je n'ose pas encore la laisser.
39:32Dans le jardin, je la laisse.
39:34Mais je ne la
39:36laisse plus courir
39:38parce qu'elle adore ça. C'est des chiens comme ça,
39:40ils se dépensent. Parce qu'ils m'ont dit,
39:42c'est pour ça que je reviens,
39:44j'ai repris une assurance, que dans les
39:46deux ans, elle peut refaire l'autre côté.
39:48Je ne sais pas ce que c'est comme race.
39:50Un Staphy, vous avez dit ?
39:52Oui, Staphy, c'est
39:54comme la gueule carrée,
39:56mais c'est la petite race des gens,
39:58des chiens qui sont après
40:00Staphy, des chiens plus
40:02Elle se fait penser au Pitbull, ce que vous
40:04me dites, la Chantal. Voilà, c'est ça,
40:06mais c'est beaucoup plus gentil.
40:08C'est un Pitbull gentil. Mais c'est très, très tonique.
40:10C'est très, très tonique.
40:12Et juste,
40:14vous dites, je vais reprendre une assurance.
40:16Elle court vraiment,
40:18ça court vraiment très vite et pour l'instant,
40:20de toute façon, je vous dis,
40:22après trois mois, donc pour l'instant,
40:24je la...
40:26Bien, Sony va mieux.
40:28Donc je vais reprendre une mutuelle. Et ça vous coûte
40:30combien, une mutuelle ?
40:32L'autre, elle me remboursait à 80%,
40:34c'était 18 euros,
40:36mais j'entendais le monsieur, tout n'est pas pris.
40:38Moi, je paye 22 euros
40:40et j'aurai droit à deux
40:42remboursements, une partie des remboursements
40:44de vaccins, mais que deux vaccins.
40:46Et tout n'est pas pris.
40:48Mais l'opération des ligaments était bonne.
40:50Merci, Chantal, la dijonnaise
40:52la plus bavarde des auditeurs
40:54en la parole aujourd'hui et on est
40:56heureux que Sony aille mieux.
40:58Laurent est avec nous. Laurent, vous êtes là ?
41:00Oui, bonjour Éric, bonjour Valérie.
41:02Je vous mets au frigo, à tout de suite.
41:04Tous les jours, dès 13h,
41:06prenez la parole sur RTL.
41:10Céline Landreau et Éric Brunet,
41:12les auditeurs en la parole,
41:14sur RTL.
41:16Nous ouvrons la porte du réfrigérateur
41:18parce qu'il ne faut pas dire
41:20frigo ni frigidaire, car frigidaire
41:22est une marque. Donc nous ouvrons
41:24la porte du réfrigérateur pour
41:26sortir Laurent qui nous attendait
41:28depuis quelques secondes. Laurent, bonjour.
41:30Bonjour Éric. Vous avez des chiens,
41:32des chats ? J'ai deux chiens
41:34et quatre chats.
41:36C'est un Malinois qui s'appelle
41:38Sia, c'est une fille.
41:40Un bichon maltais qui s'appelle Sunny.
41:42Les chats, vous avez Rookie, Dora,
41:44Oli et Jade.
41:46C'est énorme un Malinois.
41:48C'est gros, ça fait 40 kilos
41:50à peu près.
41:52Juste en nourriture,
41:54c'est un petit budget à votre famille.
41:56C'est un beau budget.
41:58J'ai appelé concernant
42:00les frais de vétérinaire.
42:02J'avais une expérience
42:04assez périlleuse
42:06d'un vétérinaire qui
42:08le matin avait attrapé
42:10une guêpe et a commencé à gonfler de la gorge.
42:12Je me suis dit qu'il ne va pas mourir.
42:14On court chez le vétérinaire
42:16le matin très tôt, il n'était pas 7h encore.
42:18On arrive devant la porte, on tape
42:20et le vétérinaire de garde arrive.
42:22Si vous passez la porte,
42:24c'est 120 euros, vous êtes en tarif de nuit.
42:26Avant même d'examiner le chien.
42:28Oui, juste devant la porte.
42:30Si vous passez la porte, c'est 120 euros pour commencer.
42:32Ça a le mérite de prévenir, mais c'est violent.
42:34Je lui ai dit, je ne vais pas laisser mon chien mourir.
42:36Qu'est-ce que vous faites ? Vous rentrez.
42:38C'est 120 euros.
42:40Je trouvais ça un peu indélicat.
42:42Le chien était en train de souffrir,
42:44de convulser dans la voiture et vous le faites rentrer.
42:46Je trouve ça un peu
42:48choquant. Comme tous les autres auditeurs,
42:50j'ai une mutuelle pour le chien,
42:52pour le Malinois. Heureusement,
42:54ils ne prennent pas tout en charge, mais ils prennent une grosse partie.
42:56Un chien, ce qu'il faut savoir,
42:58c'est que vous payez toute votre vie un chien,
43:00que ce soit la nourriture, les soins.
43:02Quand il meurt, vous payez au poids.
43:04J'ai eu plusieurs chiens dans ma vie.
43:06Quand on arrive chez le vétérinaire et qu'il vous dit
43:08le chien c'est fini, il faut le laisser partir,
43:10vous payez au poids.
43:12Vous payez au poids pour l'incinération.
43:14Après, vous avez l'incinération simple
43:16ou avec d'autres chiens, vous avez le choix.
43:18Plus c'est haut de gamme, plus vous payez.
43:20Toute votre vie, vous payez.
43:22Dites-moi, votre chien,
43:24cette piqûre de guêpe à la gorge,
43:26il a été sauvé ?
43:28Il a été sauvé, oui.
43:30J'avais vu la guêpe voler.
43:32Je ne la voyais plus.
43:34Je voyais le chien qui séchait les babines.
43:36Je me suis dit que c'est bon, elle l'a avalé.
43:38Elle commençait à convulser dans la voiture.
43:40Heureusement, j'étais à 5 minutes de vétérinaire.
43:42Elle a été sauvée rapidement.
43:44Ils lui font une injection, une piqûre,
43:46tout de suite.
43:48C'est l'équivalent de l'œdème de coin.
43:50C'est un œdème, tout à fait.
43:54Vous avez toujours eu des mutuelles
43:56pour vos animaux, Laurent ?
43:58Depuis que j'ai un gros chien,
44:00oui, j'ai une mutuelle.
44:02J'ai ma petite Sonique,
44:04elle a une maladie du cerveau.
44:06Je dois acheter un comprimé.
44:08Elle doit prendre un comprimé tous les jours.
44:10C'est un par jour. La boîte coûte 100 euros par mois.
44:12Si je veux qu'elle vive jusqu'à la fin...
44:14Elle a 14 ans.
44:16On sait qu'elle ne fera pas encore 20 ans.
44:18Le comprimé, c'est obligatoire.
44:20Sinon, elle meurt dans quelques jours.
44:22Vous achetez le cachet, et c'est 100 euros la boîte.
44:24Ce n'est pas remboursé. 100 euros.
44:26Sinon, le chien,
44:28dans 3 semaines, il n'est plus là.
44:30Vous aimez, vous achetez.
44:32Sinon, vous ne prenez pas d'animaux.
44:34C'est un budget. Un animal, c'est un budget.
44:36C'est un budget.
44:38On avait tout à l'heure une dame
44:40qui nous disait qu'elle avait 3 chiens.
44:42Ça se faisait au détriment de ses vacances.
44:44Elle ne prenait pas de vacances
44:46car elle avait fait le choix d'avoir des chiens.
44:48Nous, ça va peut-être partir.
44:50On fera peut-être moins de sorties,
44:52moins de restos.
44:54Moi, je privilégie la santé de mes animaux.
44:56Dès qu'il y a un pet de travers, boum, on part chez le véto.
44:58C'est normal. Ils sont là.
45:00Si on les prend, il faut accepter de les soigner.
45:02Il ne faut pas les laisser mourir dans un coin de la maison.
45:04On s'en occupe. C'est une responsabilité
45:06à part entière.
45:08Pour terminer, allez dans un cabinet vétérinaire
45:10sur Paris. Vous verrez,
45:12les vétérinaires ne roulent pas en deux chevaux.
45:14Voilà.
45:16Il y a aussi une différence de tarifs d'une région à l'autre.
45:18C'est ce que certains dénoncent.
45:20Sur Paris, c'est horriblement cher.
45:22C'est horriblement cher.
45:24Merci, mon cher Laurent.
45:26On va faire tourner la parole.
45:28Merci à vous. A très bientôt.
45:30Vous êtes où, Laurent ?
45:32Moi, à Barbizon.
45:34La ville des peintres.
45:36En grande région parisienne, Barbizon.
45:38Fontainebleau, Melun.
45:40Le triangle sympathique.
45:42Le triangle sympathique.
45:44Merci, Laurent. Jean-Paul est avec nous.
45:46Au revoir. Bonjour, Jean-Paul.
45:48Bonjour, Eric.
45:50Où êtes-vous, vous ?
45:52Je suis dans la région bordelaise.
45:54Où ça ?
45:56Secteur Ambarès.
45:58Il y a la centrale là-bas
46:00d'Ambès, non ?
46:02J'ai dit n'importe quoi ?
46:04La centrale hydroélectrique est démantelée
46:06depuis plusieurs années.
46:08Je dis ça parce que c'est là-bas que mon père a commencé à travailler.
46:10Il m'en a toujours parlé.
46:12Elle a été démontée, d'accord.
46:14Et vos animaux ?
46:16Mes animaux, pour le moment, je n'en ai plus
46:18parce que le toutou est décédé
46:20fin 2018.
46:22C'est un chien.
46:24C'était un fauve de Boitagne pour lequel j'avais
46:26un attachement très très fort
46:28du fait que c'est un héritage.
46:30Je l'ai récupéré
46:32au décès de ma maman.
46:34Bien entendu,
46:36l'attachement était
46:38comme un frère pour moi.
46:40Ça va peut-être paraître excessif pour des personnes
46:42mais ce chien,
46:44je l'adorais.
46:46Une fois le toilettant, on s'est aperçu qu'il avait
46:48une grosse boule
46:50qui était cachée par les poils
46:52qui a eu tendance à grossir.
46:54C'est devenu à peu près
46:56de la taille de la moitié
46:58d'un bamplemousse ou d'une grosse orange.
47:00Qu'avez-vous fait ?
47:02J'ai partagé
47:04entre deux régions.
47:06J'habite l'Aquitaine.
47:08Je travaille en Ile-de-France.
47:10Sur le conseil d'une connaissance,
47:12elle m'a dit d'aller à l'école vétérinaire
47:14très très connue du Val-de-Marne.
47:16Je ne la citais pas.
47:18Oui, à Maisons-Alfort, bien sûr.
47:20J'arrive à obtenir un rendez-vous.
47:24Il y a un élève vétérinaire
47:26qui m'a dit
47:28qu'on allait faire ça
47:30qu'on allait faire une échographie
47:32qu'on allait faire un prélèvement.
47:34J'ai dit, mais vous pouvez
47:36me chiffrer quand même
47:38pour qu'on sache
47:40où on va
47:42d'un point de vue financier.
47:44Je me logais à Paris
47:46et j'avais toujours ma maison à Bordeaux.
47:50Il me fait
47:52une sorte de
47:54devis, si on peut dire.
47:56On arrive à presque
47:581500 euros.
48:02J'ai dit, ah bon.
48:04Quand est-ce qu'on prend rendez-vous ?
48:06Il s'est dit, mais monsieur,
48:08on ne prend pas rendez-vous.
48:10Il me regarde de l'un de l'autre,
48:12vous n'allez pas faire soigner votre chien ?
48:14Je lui ai dit, non monsieur,
48:16pour 1500 euros, je ne le ferai pas soigner.
48:18A ce prix-là, non, je ne peux pas.
48:20Vous me faites une série d'examens.
48:22On a l'impression que c'est vraiment un cobaye
48:24sur lequel vous allez vous entraîner.
48:26Le chien avait déjà plus de 10 ans
48:28quand je l'ai récupéré.
48:34Pour le moment, ça reste en stand-by.
48:36Je m'adresse au cabinet vétérinaire
48:38qui est à quelques kilomètres de mon domicile.
48:42En Aquitaine, cette fois ?
48:44Oui, tout à fait. Au nord de Bordeaux,
48:46on peut dire que c'est embarrassant
48:48parce qu'ils sont très bien.
48:50Je peux même dire le nom du vétérinaire.
48:52J'ai eu un accueil. Ils sont très compétents.
48:56Ils m'ont refait un devis.
48:58On va faire ça, on va faire ça.
49:00Je leur présente l'entretien que j'ai eu
49:02avec Maison-Alfort.
49:04Il y a tel examen, tel examen, tel examen.
49:06Il dit, déjà, toutes les analyses,
49:08je crois que c'était un genre de scintigraphie
49:10ou quoi que ce soit.
49:12Vu l'âge de votre chien,
49:14ça n'a aucune utilité.
49:16Il pousse à la consommation.
49:18On va faire une anesthésie.
49:20On va enlever
49:22cette boule de grosseur.
49:24Le chien a vécu
49:26jusqu'à 17 ans.
49:28Ça m'a coûté
49:30aux alentours de 400 euros.
49:32Au lieu de 1.500.
49:34On est à
49:36plus de 1.000 euros d'écart.
49:38Là, sincèrement,
49:40non,
49:42c'est scandaleux.
49:44Quel témoignage !
49:46Je fais tourner la parole, Jean-Paul,
49:48parce qu'il y a beaucoup de témoignages comme le vôtre.
49:50Je trouve que c'est très bien. Cette émission est salutaire
49:52parce qu'il y a des millions
49:54et des millions d'animaux domestiques
49:56en France.
49:58C'est la journée internationale des chiens, aujourd'hui. On les salue.
50:00C'est la journée internationale des chiens, c'est ça ?
50:02C'est ça.
50:04Et on salue tous les chiens, c'est ça ?
50:06Merci, Jean-Paul. Victor Ostandard, ça donne quoi ?
50:08Sur les réseaux sociaux, Martine nous écrit
50:10en tant qu'infirmière de bloc opératoire
50:12je suis toujours stupéfait
50:14et effaré de voir que les patients sous-estiment
50:16les coûts des opérations.
50:18Pourquoi cela serait différent pour les animaux ?
50:20Et puis, David nous dit
50:22c'est abusé. Heureusement que de mon côté,
50:24j'ai pu trouver un vétérinaire passionné par son travail
50:26et qui nous fait des tarifs quasiment
50:28à prix moitié.
50:30Emmanuel, Affel3210. Bonjour, Emmanuel.
50:32Bonjour, Eric. Où êtes-vous, mon cher Emmanuel ?
50:34Alors, je suis à Châlons-sur-Saône,
50:36en Saône-et-Loire.
50:38Avez-vous des animaux ? Oui, j'ai
50:40un chien et deux chats.
50:42Les noms ? Alors,
50:44Cali, Figaro et
50:46Darwin, en chat.
50:48Cali, Figaro et Darwin.
50:50C'est éclectique. Oui, tout à fait.
50:52Des chouettes noms originaux et singuliers.
50:54Vous avez des mésaventures de...
50:56Oui, alors,
50:58des aventures très bien, du coup.
51:00Un peu...
51:02Ce n'est pas la même mésaventure que vous pouvez
51:04retrouver en région parisienne ou d'autres
51:06personnes qui ont témoigné.
51:08La petite précision, moi, que je voulais
51:10apporter quand même et que j'avais vue sur un
51:12devis parce que j'avais fait stériliser
51:14mon chat,
51:16c'est qu'il y a de la TVA
51:18aussi dessus.
51:20Sur certains médicaments, il y a de la TVA.
51:22Il y a les produits des laboratoires.
51:24Je pense que
51:26les vétérinaires, ils achètent
51:28ces produits-là. Donc, derrière,
51:30il y a le coût qu'ils doivent répercuter
51:32sur des augmentations.
51:34Ça, c'est des choses qu'on ne voit pas.
51:36Et moi, la chose qui me stupéfiait
51:38par rapport au lien
51:40avec la médecine humaine,
51:42c'est que moi, quand je vais chez le médecin,
51:44je n'ai pas la prise de sang tout de suite
51:46et je ne ressors pas que le résultat de la prise de sang
51:48et mon médicament. Il faut que je reprenne
51:50un rendez-vous avec une infirmière,
51:52qu'elle l'envoie à l'analyse
51:54et que derrière, j'ai mon résultat.
51:56Si demain, je veux un scanner ou un IRM,
51:58il faut attendre
52:00un mois, voire deux mois, quand tout va bien.
52:04Et donc, là-dessus,
52:06quand à 3h du matin,
52:08vous appelez votre vétérinaire
52:10et qu'il vous dit « Moi, je vous reçois tout de suite »,
52:12alors qu'on peut voir qu'actuellement,
52:14dans l'actualité, beaucoup d'urgences
52:16pour nous,
52:18les humains, ne nous reçoivent plus
52:20parce qu'ils font du tri,
52:22parce qu'il y a une multitude de personnes
52:24qui appellent et qu'il y a une surcharge
52:26là-dessus.
52:28Vous avez un vétérinaire
52:30qui vous reçoit à 3h du matin ?
52:32Il faut savoir que les vétérinaires
52:34ont une obligation
52:36de soins et qu'ils ont des gardes
52:3824h sur 24.
52:40À Châlons-sur-Saône,
52:42tous les vétérinaires
52:44font des gardes.
52:4624h sur 24,
52:48vous en avez, vous les avez.
52:50Amis propriétaires de chiens, amis propriétaires
52:52de chats, allez vous installer
52:54à Châlons-sur-Saône.
52:56Là-bas, il y a des vétérinaires
52:58consciencieux qui font du 24
53:0024 et qui soignent.
53:02Et vous savez que
53:04c'est une obligation de soins.
53:06Les vétérinaires ont une obligation
53:08de soins. Et il faut aussi se dire
53:10que nos vétérinaires,
53:12c'est des médecins,
53:14ils ont un bac de justice.
53:16C'est vrai.
53:18Merci Emmanuel, c'était bien
53:20de parler des prix
53:22des vétérinaires. J'espère que
53:24il y a certaines petites cliniques
53:26qui pratiquent des prix délirants qui, en écoutant
53:28cette émission,
53:30feront un petit examen de conscience.
53:32Parce que oui, il y en a vraiment
53:34qui exagèrent. Jean-Alphonse Richard vient d'entrer
53:36dans le studio. Ça sera un balai
53:38quotidien maintenant Céline Rimbaud.
53:40C'est le nouvel horaire du crime, 14h.
53:42Et on commence aujourd'hui avec
53:44la disparition de Lina, la trajectoire
53:46effarante du suspect numéro
53:481. A tout de suite.
53:50Tous les jours, RTL
53:52vous donne la parole entre 13h et 14h.

Recommandations