Regardez Les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet et Céline Landreau du 23 octobre 2024.
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00:00Jusqu'à 14h, les auditeurs ont la parole, Éric Brunet et Céline Landreau sur RTL.
00:08Je salue Alain qui a fait le 3210, mon cher Alain, bonjour !
00:13Bonjour Éric, bonjour tout le monde !
00:14Un député La France Insoumise donc pris en flagrant délit d'acheter de la drogue, de synthèse, la nuit, dans le métro parisien,
00:22à un dealer mineur par ailleurs, doit-il démissionner ou doit-il se soigner ?
00:28Exemplarité, donc il doit démissionner.
00:30Vous expliquerez ça dans une poignée de secondes, vous restez avec nous Alain.
00:33J'annonce déjà qu'Arnaud sera là, Nicolas également qui a fait le 3210,
00:37mais tout de suite à 13h01, le rappel des titres avec Céline Landreau.
00:41La voiture du couple soupçonné d'avoir fui en Belgique après l'enlèvement de son nouveau-né,
00:47Santiago, a été retrouvée ce matin dans la ville belge de Charleroi,
00:51et pour l'instant que l'on sache où se trouvent ses occupants de Santiago,
00:53c'est ce nourrisson enlevé lundi soir à la maternité d'Aulnay-sous-Bois en région parisienne,
00:59alors qu'il n'avait que 17 jours et nécessitait donc des soins constants,
01:04ce qui inquiète évidemment les autorités.
01:07Un avis de recherche avait été lancé hier soir en Belgique pour retrouver l'enfant et ses parents.
01:13Michel Barnier, le Premier ministre, a désormais la possibilité d'avoir recours au 49.3.
01:19Cela a été officialisé ce matin en Conseil des ministres,
01:23même si le gouvernement assure qu'il veut laisser la place et le temps au dialogue parlementaire
01:29pour examiner son projet de budget pour l'année prochaine.
01:32Et puis du foot et la Ligue des champions, ce soir avec le stade Brestois
01:37qui reçoit les Allemands du Bayer, les Vercoussen en fin d'après-midi,
01:40le coup d'envoi sera à 18h45 à suivre sur le site rtl.fr et sur l'application RTL,
01:46et puis un peu plus tard à 21h.
01:49L'Atletico Madrid reçoit Lille, coup d'envoi à 21h, je vous l'ai dit.
01:54Ce sera là aussi à vivre sur le site et l'appli RTL, tout ça autour de Karine Galli ce soir.
02:00Le temps pour cet après-midi, Peggy, la bonne nouvelle, c'est qu'il fait beau.
02:05C'est automne mais un automne au parfum de printemps.
02:08Exactement, c'est bien résumé Céline.
02:10C'est vrai qu'on a du soleil sur une bonne partie du pays et de la douceur,
02:13alors un peu plus de nuages, c'est vrai, entre les Pyrénées en remontant vers le Lyonnais et la Franche-Comté.
02:18Et on a également des averses qui se mettent en place cet après-midi sur la région Paca et la Corse.
02:23Averses qui pourront être localement orageuses sur le littoral du Var, sinon pas grand-chose à signaler.
02:28De la douceur, on est souvent légèrement au-dessus des normales,
02:31avec 16 degrés prévus à Cherbourg, 17 à Paris comme à Reims et Lyon,
02:3418 à La Rochelle, 19 à Clermont-Ferrand, 21 degrés à Agen, 22 à Bastia et la maximale 23 degrés à Toulon.
02:42Les auditeurs ont la parole.
02:44Eric Brunet, Céline Landreau sur RTL.
02:47Donc nous sommes avec Alain, nous parlions donc de ce député de Loire-Atlantique, la France Insoumise,
02:53qui à Paris a été pris en flagrant délit par la police en train d'acheter de la drogue de synthèse la nuit dans le métro parisien.
03:01Vous savez, ce n'est pas du hashish ou de la cocaïne, c'est cette drogue qu'on utilise notamment dans le chemsex.
03:08On en avait parlé du chemsex au moment de l'affaire de Pierre Palmade.
03:12Voilà, cette drogue, c'est ce qu'on appelle la 3-MMC, c'est une drogue qui sert effectivement, j'allais dire d'excitant,
03:18qui permet d'augmenter l'endurance et la performance lors d'actes sexuels.
03:23Voilà, donc ce député, je vous la lirai tout à l'heure, a écrit une lettre pour s'excuser,
03:28et c'est Valeurs Actuelles, le magazine qui a révélé cette histoire, et donc du coup, voilà, elle est devenue publique.
03:36Alain, vous, vous dites devoir d'exemplarité. Précisez.
03:40Oui, la différence entre ce monsieur et puis une personne lambda,
03:45monsieur Bombard tout à l'heure n'avait pas l'air de savoir une différence.
03:47Il y a une différence, ce monsieur c'est un élu, c'est un élu du peuple.
03:51Il a un devoir d'exemplarité, donc il doit démissionner, il n'a plus sa place à l'Assemblée Nationale.
03:56Il en a marre de toutes ces casseroles qu'on traîne à l'Assemblée Nationale.
03:59Les gens qui n'ont plus de tenue, qui...
04:02C'est simple, on regarde l'Assemblée Nationale, c'est plus le ciel que dans une cour de maternelle.
04:06Donc, il faut que ces gens-là se remettent un peu dans leur botte,
04:10qu'ils se rappellent bien que c'est des élus, que nous sommes leurs employeurs,
04:15et que nous ne sommes pas là pour voir un tel spectacle.
04:17Surtout dans une période de crise comme on est.
04:21Et sa démarche de reconnaître les faits, d'expliquer qu'il souffre d'addiction,
04:27qu'il a entamé un protocole de soins, ça ne l'exonère pas à vos yeux ?
04:32Non, c'est très bien, il s'excuse.
04:35Mais vous savez, il y a un proverbe par chez nous qui dit
04:38« C'est pas quand on a fait caca dans la culotte qu'il faut serrer les fesses ».
04:41C'est trop tard.
04:43D'autant, il y a un point que marque Alain, Céline Landreau,
04:46c'est qu'il fait amende honorable, il s'excuse une fois que cette affaire est rendue publique par un journal.
04:53Autrement, il avait été arrêté par la police, c'était bien un dealer mineur, etc.
04:59Bon, il y avait un contexte un peu douloureux, difficile pour un parlementaire.
05:02Il n'avait rien dit.
05:03Et une fois qu'il se fait choper par la patrouille, j'ai envie de dire, par des journalistes,
05:07alors là, ça pose effectivement la question du secret d'instruction.
05:10Mais bon, en tout cas, c'est à ce moment-là qu'il dit « Finalement, je me soigne ».
05:15Alain, c'est un peu ça l'histoire ?
05:17C'est un peu, c'est ça.
05:19Et s'il n'avait pas été attrapé par la patrouille, il continuerait d'aller dans le métro acheter sa drogue de santé.
05:26Oui, après, je ne suis pas certaine, juste pour modérer tout ça,
05:29qu'il entame son parcours de soins après les révélations de la presse.
05:33Il est possible qu'il l'entame après son interpellation sans en faire publicité.
05:37Voilà ce qu'il écrit ce parlementaire, le communiqué de presse qu'il publie.
05:41« Le jeudi 17 octobre 2024, j'ai été contrôlé en possession de stupéfiants. »
05:45Voilà, je passe quelques paragraphes.
05:47« Mon entourage proche, mon équipe parlementaire ainsi que ma famille politique
05:51ont malheureusement appris les faits par des révélations par le journal d'extrême-droite Valeurs Actuelles
05:57avant que je puisse les en informer directement.
06:00Cela interroge une nouvelle fois sur la porosité entre les sources policières et les médias d'extrême-droite.
06:05Face à des problèmes personnels et des fragilités psychologiques,
06:08j'ai dû consommer des drogues de synthèse et suis pleinement conscient de leurs effets sur la santé,
06:13notamment sur la mienne.
06:15Au-delà de ma personne, l'addiction est un problème de santé publique et doit être traité comme tel.
06:20Je porte ce combat depuis longtemps auprès d'autres victimes, je continuerai à le mener
06:25et je présente mes excuses à mes électrices et mes électeurs,
06:28tout ainsi qu'à mon groupe parlementaire et mon équipe de militants, etc.
06:33J'ai consulté mon médecin et je vais suivre un protocole de soins. »
06:37Voilà ce qu'il dit et je voulais le rapporter à votre connaissance.
06:40« Oui, il est certainement très sincère.
06:42Moi j'ai souffert d'une addiction, j'ai souffert d'une addiction à l'alcool pendant 20 ans même.
06:49La seule différence entre ce monsieur et moi, c'est que moi je n'ai jamais été élu.
06:53Voilà.
06:54Il est élu, il a un droit d'exemple parité. »
06:57Il y a une deuxième différence.
06:59C'est que l'alcool, même si vous pouvez dire que c'est une drogue,
07:02l'alcool c'est en consommation légale.
07:04On a le droit de boire un verre de vin ou un verre de whisky,
07:08pas en conduisant mais on a le droit de le boire.
07:11Lui, il est allé se fournir illégalement dans le métro
07:15avec un dealer qui pratiquait une activité illégale,
07:18qui était par ailleurs mineur,
07:20une drogue de synthèse pour avoir des performances sexuelles, le chemsex.
07:26On franchit plusieurs lignes rouges.
07:28Plus que quand on boit un verre de vin.
07:31Exactement.
07:32Arnaud, Alain ne bougez pas, je vais prendre l'avis d'Arnaud également.
07:35Mon cher Arnaud, bonjour.
07:37Bonjour.
07:38Où êtes-vous mon cher Arnaud, dans quel département ?
07:40Je suis dans l'Hérault.
07:41Dans l'Hérault.
07:42On vous écoute, vous avez fait le 30 de 10.
07:45Écoutez, pour moi c'est purement un simple scandale
07:48puisque aujourd'hui la priorité absolue en France
07:52c'est la lutte contre le trafic de drogue.
07:54Nous avons des députés qui désifèrent en ce sens.
07:57Nous avons élu des personnes payées par le contribuable
08:00pour pouvoir lutter contre ce trafic de drogue.
08:03Il s'avère aujourd'hui que vous avez un élu qui a été pris par la patrouille
08:08et qui s'est dit victime aujourd'hui plutôt que coupable.
08:11Je trouve ça complètement lamentable.
08:13Aujourd'hui vous devez être exemplaire.
08:15Ce n'est pas le cas.
08:16Je pose la question sur la corruption possible
08:18parce qu'aujourd'hui comment voulez-vous lutter contre quelque chose
08:21si vous en êtes vous-même effectivement consommateur ?
08:24C'est une aberration.
08:25Je vois ce que vous dites.
08:27En fait, c'est vrai que cette lettre que je viens de lire
08:30ne dit pas qu'il est coupable.
08:32Il dit qu'il est victime.
08:34Ça change son statut en quelque sorte.
08:37Il est une victime de la drogue et de son addiction.
08:40C'est ce que dit aussi ce soutien.
08:42Je trouve ça complètement aberrant.
08:44J'ai un fils unique qui a 21 ans qui est tombé dans la drogue
08:46qui a malheureusement gâché une vie en conduisant
08:49et en rendant handicapé son ex-copine.
08:52Je ne la considère pas comme une victime.
08:54Je la considère comme quelqu'un de coupable
08:56même si c'est mon propre fils.
08:58Comment voulez-vous que je puisse accepter de la part d'un élu
09:01et de ce soutien le fait qu'on dise que ça soit une victime ?
09:05Pour moi, ça pose le souci tout simple.
09:08Comment voulez-vous lutter contre quelque chose
09:10si vous légitimez par vous-même ?
09:13Surtout qu'en plus ce sont nos propres impôts.
09:15Cette personne représente la fonction publique
09:18payée par nos impôts.
09:20Aujourd'hui, toute personne travaillant dans la fonction publique
09:22se doit d'être exemplaire.
09:23C'est une règle.
09:24Vous êtes professeur, vous avez un devoir.
09:26Moi-même en tant que commercial, j'ai un devoir vis-à-vis de mes clients.
09:29Si j'ai un problème, j'en suis responsable vis-à-vis de la loi.
09:33Pour moi, ce député est responsable vis-à-vis de la loi.
09:36Il doit démissionner.
09:37Aujourd'hui, il n'est plus représentatif du peuple.
09:40Arnaud, vous nous avez parlé de votre fils
09:43et de son problème d'addiction.
09:45Il a réussi à en sortir ?
09:47Vous avez pu l'aider ?
09:48Je n'ai rien pu faire et c'est le pire
09:50parce qu'aujourd'hui, il s'est mis à guider.
09:52Aujourd'hui, c'est une souffrance.
09:59Mais maintenant, il est majeur et je ne peux pas faire grand-chose.
10:02Quand vous avez un député qui est censé lutter
10:06contre la drogue, le trafic,
10:08contre tout ça,
10:10et qui se dit aujourd'hui victime,
10:12c'est insupportable pour la plupart des Français.
10:14Pour le père que vous êtes, on l'entend,
10:16vous arrivez à discuter de ça encore avec votre fils ?
10:19Non.
10:21Le contact est rompu ?
10:23Aujourd'hui, le contact est rompu.
10:25Ça a été très loin.
10:27Ça doit passer en justice.
10:29Il y a tout un tas de choses.
10:31Mon propre fils passe en justice.
10:33Pour moi, ce député est justifiable.
10:36En tant que justifiable,
10:38à partir du moment où vous avez une problématique,
10:41vous devez quitter vos fonctions.
10:43On a demandé à beaucoup de députés de droite,
10:46de tous bords,
10:48de démissionner pour des simples suspicions.
10:52Aujourd'hui, il n'y a pas de suspicions.
10:54C'est un cas réel.
10:56J'ai fait exprès de sortir cet exemple.
10:58François de Rugy avait fait un grand dîner
11:02d'apparat avec des invités étrangers, je crois,
11:05et des journalistes à l'Assemblée nationale.
11:08Il avait servi des pattes de homard, je crois.
11:11Je ne vais pas dire de bêtises.
11:13Il avait été contraint de démissionner pour ça.
11:16Oui, mais par contre,
11:18vous êtes dans les pays scandinaves,
11:20vous démissionnez parce que vous utilisez l'argent public
11:22pour acheter une baguette.
11:26Il y a un autre sujet, Arnaud,
11:28qu'on n'a pas traité, Céline Landrum.
11:30C'est que quand on vote la loi,
11:32on est dans l'hémicycle, on doit voter.
11:34On est parlementaire, on doit voter.
11:36Pour ou contre cette loi ?
11:38Je suis désolé, il ne faut pas que son discernement soit altéré.
11:40Si on est en situation de manque, par exemple,
11:42ou si on a pris une petite pilule
11:44quelques heures plus tôt,
11:46ce n'est pas bon du tout.
11:48On est censé voter la loi qui va s'imposer
11:50pour 68 millions de Français.
11:52C'est un autre problème, en toute conscience.
11:54En toute conscience, en toute connaissance de cause.
11:56Maintenant, je vous dis,
11:58je soulève ce problème.
12:00Quand vous avez un député
12:02qui est consommateur de drogue
12:04et qui légitime le trafic de drogue,
12:06comment pouvez-vous lui donner crédit
12:08pour lutter contre le trafic de drogue ?
12:10Je me souviens d'une affaire très récente
12:12qui se situe, je crois, peut-être aussi
12:14en Noir-Atlantique.
12:16C'était ce sénateur Guerriot
12:18et Mme Josseau,
12:20deux parlementaires
12:22qui boivent un verre ensemble
12:24et à cette occasion, un des parlementaires
12:26aurait glissé
12:28dans le verre
12:30de sa collègue parlementaire.
12:32C'est le sénateur Joël Guerriot
12:34qui est soupçonné d'avoir
12:36fait une soumission chimique,
12:38on en parle beaucoup.
12:40On en parle beaucoup.
12:42Effectivement, à la députée Sandrine Josseau
12:44qui a porté plainte contre lui l'année dernière
12:46et qui l'a mis en cause.
12:48On rappelle que, quand même,
12:50Joseph Guerriot conteste les faits.
12:52Là, c'est une suspicion.
12:54La justice se fera son oeuvre.
12:56Aujourd'hui, le député
12:58de Noir-Atlantique, ce n'est pas une suspicion.
13:00Il a été pris sur le fait.
13:02Il a reconnu les faits.
13:04À partir du moment où il a reconnu,
13:06il démissionne.
13:08Il ne peut pas soigner.
13:10Aujourd'hui, il ne peut pas représenter.
13:12Les Français ne peuvent pas représenter.
13:14Il n'a pas le droit
13:16de légiférer aux comptes des Français.
13:18Deuxième constat, Arnaud.
13:20Vous qui avez vécu,
13:22qui vivez ces moments difficiles
13:24avec votre fils
13:26de 21 ans
13:28qui se drogue, qui deal.
13:30Très bien.
13:32On est en train de se dire
13:34que tous les secteurs de la vie
13:36sont touchés par la drogue.
13:38Des parlementaires.
13:40On vient de citer une affaire qui s'est déroulée l'année dernière.
13:42Une autre maintenant.
13:44Ce n'est pas tout à fait pareil.
13:46On n'est pas sur une substance illégale.
13:48C'est plus sur des soupçons de soumission chimique
13:50et de viol. On n'est pas sur une histoire de dépendance
13:52à des drogues illicites.
13:54Utilisation quand même de drogue.
13:56Là, on est sur une guerre
13:58contre le trafic.
14:00Ce jeune,
14:02en fait, n'est pas partie d'un réseau
14:04de trafiquants.
14:06Ce n'est pas lui qui a créé
14:08cette drogue synthèse.
14:10Aujourd'hui, on légitime
14:12la consommation de drogue.
14:14On légitime le trafic de drogue.
14:16On fait un pied-de-nez
14:18à des centaines de milliers de personnes
14:20qui sont victimes de la drogue, dans les filets
14:22ou même dans les familles.
14:24On était à l'instant avec notre invité
14:26Manuel Bompard qui expliquait la ligne
14:28de son mouvement.
14:30On l'aide plutôt que de le punir
14:32parce qu'il est victime d'addiction.
14:34C'est une ligne de défense qui vous a
14:36beaucoup fait réagir. Je vous propose
14:38d'écouter ce message qui vient d'arriver sur Le Répondeur.
14:40Monsieur Manuel Bompard
14:42qui n'est pas très objectif.
14:44Si on avait pris la main dans le sac d'un macroniste
14:46ou d'un membre de l'ARN
14:48à acheter sa petite
14:50dose, je crois qu'on aurait fait
14:52scandale du côté des filles
14:54et on aurait été crié
14:56et crié à bas la tête
14:58de cet homme. Voilà.
15:00Merci pour vos paroles.
15:02Voilà, mesdames, messieurs.
15:04Si vous souhaitez d'ailleurs défendre vous-même
15:06ce député LFI
15:08Andy Kerbra, vous pouvez appeler
15:10le 3210. Victor Darcas vous attend
15:12au standard à tout de suite.
15:14Jusqu'à 14h
15:16Eric Brunet et Céline Landreau
15:18vous donnent la parole sur RTL.
15:2213h-14h
15:24Les auditeurs ont la parole
15:26avec Eric Brunet et Céline Landreau.
15:28Un député
15:30de la France Insoumise
15:32pris en flagrant délit en train d'acheter de la drogue
15:34une nuit dans le métro
15:36parisien, mesdames, messieurs.
15:38Ça vous fait réagir.
15:40Ça donne quoi au standard, Victor ?
15:42Bonjour Eric, bonjour Céline
15:44et bonjour à tous.
15:46Ça donne quoi sur nos réseaux sociaux et sur l'application
15:48RTL ? On ne va pas faire compliqué.
15:5080% des messages vont dans le même sens.
15:52Jean, Lucie, Martine,
15:54Elisabeth, Martin nous disent en substance
15:56l'exemplarité du député est engagée
15:58sa place à l'Assemblée est remise
16:00en question. Ce qui choque beaucoup
16:02c'est l'implication d'un mineur dans cette affaire
16:04et puis certains comme Pierre proposent
16:06qu'Andy Carbara
16:08se soumette à nouveau au scrutin
16:10afin que les électeurs aient le
16:12dernier mot. Et puis avant de continuer
16:14avec les auditeurs, je propose
16:16aux auditeurs qui nous appellent tout simplement
16:18de remporter deux places
16:20pour le film Monsieur Aznavour.
16:22Un film RTL qui sort aujourd'hui au cinéma.
16:24On en a parlé tout à l'heure avec Stéphane Boutsoc
16:26notre spécialiste cinéma ici à RTL
16:28qui nous en a dit le plus grand bien.
16:30Qu'est-ce qu'il faut faire pour gagner ces deux places quand même ?
16:32Expliquez-nous. Écoutez, vous appelez
16:34le 3210. Il y a Alexian, Cerise et Enzo
16:36qui vous attendent au standard.
16:38Et si vous êtes sélectionné et que vous passez à l'antenne,
16:40on vous rappelle, on prend vos coordonnées
16:42et puis on vous envoie deux places pour aller voir Monsieur Aznavour
16:44au cinéma. Tous ceux qui sont passés
16:46à l'antenne depuis tout à l'heure, là,
16:48ont donc gagné deux places. Exactement.
16:50Ils pourront y aller. Très bien. Voilà.
16:52C'est une bonne incitation pour nous appeler, ça.
16:54Alors, qui est-ce qu'on va prendre, là, maintenant,
16:56sur ce député pris en flagrant délit
16:58d'acheter de la drogue ? On prend...
17:00Nicolas ? Nicolas. Non, Philippe,
17:02comme vous voulez. Nicolas, bon, comme vous voulez.
17:04Philippe, Nicolas, bonjour.
17:06Oui, bonjour. Bonjour, ça c'est
17:08Philippe ? Oui, c'est ça.
17:10Bon, Philippe, bonjour.
17:12Qu'est-ce qu'on fait, alors,
17:14pour ce député en lui ? On le pousse
17:16à la démission, dans les auditeurs
17:18ont la parole, ou on comprend
17:20qu'il a décidé de se soigner.
17:22Alors, ce qui me fait rire, quand même,
17:24c'est que selon,
17:26comment dire,
17:28selon le parti,
17:30et selon l'accusation,
17:32les gens ne réagissent pas
17:34de la même façon. C'est marrant, quand même.
17:36Oui. Il y a
17:38quand même des macronistes, on m'a dit ce matin,
17:40Céline Landreau, il y a des parlementaires
17:42macroniques qui ont envie
17:44qu'il ne démissionne pas,
17:46et qu'il souhaite qu'il se soigne,
17:48et qu'il fasse un parcours de soins.
17:50Donc, des parlementaires qui ne sont pas à la France
17:52insoumise, comme en dit Carbra.
17:54Mais ce qui est sûr, c'est que le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau,
17:56a mis la pression, dès hier,
17:58en disant qu'il fallait qu'il tire
18:00les conséquences de ses actes.
18:02Alors, si je peux
18:04me permettre,
18:06c'est quand même une hypocrisie.
18:08On est bien d'accord. Pourquoi ?
18:10Parce qu'on sait très bien,
18:12comme vous le disiez tout à l'heure, que le
18:14Président Stupéfiant touche
18:16tous les milieux socio-professionnels.
18:18Donc, ça existe aussi
18:20chez les politiques. Et quand j'entends
18:22les gens parler d'exemplarité,
18:24quand on voit la situation de la France actuellement,
18:26vous pensez que les politiques sont exemplaires
18:28dans leur façon de faire ?
18:30– Non, mais...
18:32– Alors, maintenant,
18:34tout à l'heure, le mot victime vous choquait.
18:36Selon le produit qui est consommé,
18:38oui, vous pouvez être victime.
18:40Parce qu'il y a des produits...
18:42Moi, je suis un ancien consommateur de cannabis.
18:44J'ai réussi à arrêter.
18:46Je n'ai pas vu de médecin. Je n'ai pas pris de médicament.
18:48Je n'ai pas vu de psychologue.
18:50Voilà, ça a été facile.
18:52Maintenant, il y a des drogues où c'est plus compliqué.
18:54Et ces gens-là, oui, ce sont des victimes
18:56parce qu'ils sont malades.
18:58Enfin...
19:00– Là, c'est quand même cette drogue de synthèse
19:02qui s'appelle, redites-moi Céline Landreau...
19:04– La 3-MMC.
19:06– La 3-MMC, c'est quand même... Bon, j'y connais rien,
19:08mais c'est quand même une drogue qu'on achète et qu'on consomme
19:10au moment où on veut
19:12pour accomplir des performances physiologiques,
19:14on va dire, pour parler pudiquement,
19:16quand on veut faire des performances.
19:18Alors, est-ce que c'est une drogue
19:20dont on est addict ?
19:22Je ne sais pas.
19:24– Alors, ce monsieur,
19:26s'il en a besoin dans sa vie
19:28sentimentale, sexuelle ou autre,
19:30il n'y a rien d'autre qui fonctionne.
19:32Demain, ça vous arrive en vous.
19:34Vous avez envie de faire un câlin avec madame.
19:36Ça ne marche pas. Et ça, ça marche.
19:38Vous allez faire quoi ? Vous n'allez pas l'en acheter ?
19:40– Oui, dit comme ça,
19:42je ne suis pas certain que ce soit le reflet de la réalité,
19:44mais dit comme ça, effectivement.
19:46Nicolas, attendez-vous, ne bougez pas, Philippe.
19:48Nicolas, que je salue également de nous rejoindre
19:50au 3210. Bonjour, Nicolas.
19:52Qu'est-ce que vous avez envie de répondre, mon cher Nicolas,
19:54à Philippe ?
19:56– Bonjour à tous.
19:58Moi, je voudrais mettre ça
20:00à un niveau
20:02plutôt philosophique, dans le sens où
20:04c'est ce que j'ai dit à votre
20:06interlocutrice,
20:08c'est que, de nouveau, les masques tombent.
20:10Lorsqu'on bat
20:12son compagnon, sa compagne,
20:14on est...
20:16on reste.
20:18– Vous faites référence à
20:20Adrien Quatennens, c'est ça ?
20:22– Vous parlez de la France insoumise ?
20:24– Oui, oui, je parle de la France insoumise.
20:26Lorsqu'on défend le terrorisme
20:28avec vigueur
20:30au Parlement européen, on reste.
20:32Et puis lorsqu'on
20:34devient délinquant, puisque
20:36la drogue, de cette manière, c'est de la délinquance,
20:38on reste.
20:40Et c'est toute la... encore une fois,
20:42les masques tombent de nouveau avec LFI,
20:44c'est cette notion de
20:46l'individu n'est pas responsable,
20:48c'est la société qui est responsable,
20:50c'est cette vision
20:52rousseauiste de la société
20:54que je combats depuis toujours,
20:56ou de toute façon,
20:58comme disait Jean-Jacques Rousseau,
21:00l'homme n'est pas corrompu,
21:02c'est la société qui le corrompt.
21:04Moi, je ne suis plus d'accord avec ça.
21:06Je ne suis plus d'accord parce qu'on ne peut pas excuser
21:08toutes les horreurs
21:10que ce monde fait
21:12parce qu'on a des convictions philosophiques.
21:14Voilà,
21:16je trouve qu'à un moment il y a des limites.
21:18Et ce monsieur, on est la représentation
21:20et son parti, LFI,
21:22on est la représentation.
21:24Depuis 1981,
21:26on nous rabâche
21:28que
21:30les victimes ne sont pas les vraies victimes.
21:32Les victimes, en fait, sont ceux qui ont commis
21:34soit le crime,
21:36soit le meurtre.
21:38Moi, ça me révolte.
21:40Ça me révolte de plus en plus.
21:42Et je crois qu'on ne peut pas
21:44regarder ce qu'il se passe en France
21:46à l'heure actuelle. Les gens ne comprennent plus ça.
21:48Notamment toute une partie de la société
21:50française qui dit, écoutez,
21:52nous on en a
21:54pas ras-le-bol, on en a marre.
21:56– Donc au nom du bon sens
21:58retrouvé, en quelque sorte,
22:00Nicolas, vous souhaiteriez
22:02que ce député démissionne.
22:04– Bien évidemment.
22:06– Mais Philippe nous dit à l'instant, oui mais en même temps,
22:08la drogue il y en a partout au Parlement,
22:10partout,
22:12n'est-ce pas Philippe ? Donc vous vous dites
22:14que ça
22:16semble décaler au regard de ce
22:18qu'est devenue notre société en 2024.
22:20– Mais totalement, et je vais vous dire,
22:22à l'heure actuelle,
22:24quand vous voyez que dans la majorité
22:26des pays européens, d'accord,
22:28on arrive à la légalisation,
22:30d'accord, la France aujourd'hui
22:32est dans une situation critique,
22:34soi-disant, hein, parce qu'on va
22:36nous faire croire ce qu'on a envie de nous faire croire.
22:40Le montant
22:42alloué à la lutte contre les
22:44stupéfiants en 2022,
22:46c'est autour
22:48de 130 millions d'euros, d'accord ?
22:50Le chiffre d'affaires
22:52des stupéfiants en France
22:54en 2022 ou 2023,
22:56c'est entre 3 et 4 milliards d'euros.
22:58Donc au bout d'un moment...
23:00– Merci Philippe, je vous écoute,
23:02j'entends cet argument, mais Jean-Alphonse
23:04Richard vient d'entrer dans le studio, je vais lui passer le micro,
23:06mais j'entends cet argument,
23:08n'empêche qu'on a affaire à des députés,
23:10et des députés c'est des représentants
23:12de la nation, ça vote les lois et c'est pas tout à fait
23:14des citoyens comme les autres.
23:16Jean-Alphonse, bonjour. – Bonjour à tous les deux.
23:18– De quoi parle-t-on alors dans l'heure du crime ?
23:20– Aujourd'hui je vais vous raconter
23:22l'histoire de Valérie Hannès,
23:24une petite fille de 11 ans,
23:26enlevée sur une route des Landes,
23:28elle circulait à vélo, c'était
23:30à la fin de l'hiver 1982,
23:32et subitement elle a été introuvable.
23:34Trois ans et demi plus tard,
23:36un suspect va apparaître,
23:38il s'appelle Robert Guinée, c'est un pédophile,
23:40c'est un violeur multirécidiviste,
23:42il a vraiment le profil idéal du ravisseur de Valérie,
23:44d'autant plus que cet homme vient de tuer
23:46une petite fille de 7 ans.
23:48Vous voyez que tout est là sur la table pour accuser cet homme
23:50et pour en faire un coupable idéal.
23:52Dans cette histoire,
23:54rien, mais rien du tout, va se passer
23:56comme prévu. Je vais vous raconter
23:58comment cette histoire a basculé
24:00et le coup de théâtre
24:02qui s'est produit après, évidemment,
24:04l'interpellation de ce suspect idéal,
24:06de ce coupable sur mesure.
24:08C'est l'affaire Valérie Hannès,
24:10la disparue de la forêt des Landes,
24:12on ne l'a jamais retrouvée, c'est à 14h
24:14dans l'heure du crime. – A tout à l'heure Jean-Alphonse.
24:16– A tout à l'heure. – A tout à l'heure les amis.
24:18– On marque une pause,
24:20dans un instant vous continuez de nous appeler
24:22pour réagir à cette affaire.
24:24Ce député
24:26pris en flagrant délit d'achat de stupéfiants
24:28et qui est aujourd'hui défendu
24:30par ses camarades
24:32sur les bancs. Un souvenir tout de suite.
24:34– Contactez-nous gratuitement
24:36via l'appli RTL ou au 3210.
24:38– 50 centimes la minute.
24:40– RTL.
24:42– Vous écoutez RTL midi, les auditeurs ont la parole.
24:44Un député pris en flagrant délit
24:46d'achat de stupéfiants, défendu
24:48par ses alliés à l'Assemblée, y a-t-il
24:50un devoir d'exemplarité des élus ?
24:52Ça vous fait réagir ? On revient dans 40 secondes.
24:56Céline Landreau et Éric Brunet.
24:58Les auditeurs ont la parole sur RTL.
25:00– On les laisse tranquilles,
25:02il est où le problème ?
25:04Il a fait une erreur dans son travail,
25:06il a mis la France en danger avec...
25:08Non, bon alors, les Français
25:10ne supportent plus rien, pourquoi
25:12ils démissionneraient ? Qu'est-ce qu'il a fait de mal
25:14à part s'envoyer un petit pétard
25:16ou quelques drogues de temps en temps
25:18du moment que son boulot est fait ?
25:22– Voilà un message qu'on vient de recevoir
25:24sur le répondeur des auditeurs ont la parole
25:26et ce monsieur qui n'a pas laissé son prénom,
25:28ce monsieur nous dit que ce député
25:30de la France Insoumise, pris en flagrant délit
25:32en train d'acheter de la drogue, la nuit
25:34dans le métro parisien, voilà,
25:36c'est un acte qu'il assume
25:38et on n'est pas là pour le juger
25:40et voilà, il n'a pas à démissionner.
25:42Nicolas qui a fait le 3210
25:44est avec nous, j'aimerais bien que vous réagissiez
25:46à ce message mon cher Nicolas, bonjour.
25:48– Oui, bonjour,
25:50si on doit juger,
25:52si, bien sûr qu'on doit juger,
25:54c'est un délit,
25:56– De toute façon, il y a une enquête
25:58d'ailleurs, mon père le disait,
26:00il y aura des sanctions judiciaires,
26:02est-ce que la sanction doit être aussi politique
26:04en fait, c'est plus ça le décor ?
26:06– Ça rejoint ce que je disais avant,
26:08cette notion de pardonner à tout le monde
26:10sous prétexte que c'est à la société qu'ils gauront,
26:12il y a des lois,
26:14elles doivent être respectées, un point c'est tout.
26:16Alors, je veux même revenir
26:18sur le fait de la consommation
26:20de drogue
26:22type, qu'on appelle drogue douce,
26:24à chiche, alors,
26:26pour l'instant, elle est pénalisée,
26:28qu'on lance le débat dans la société
26:30pour qu'elle soit dépénalisée,
26:32moi je ne suis pas forcément contre,
26:34mais à partir du moment
26:36où la loi stipule que c'est interdit,
26:38on respecte la loi, un point,
26:40c'est tout.
26:42Voilà, encore une fois,
26:44c'est ce principe de respecter la loi
26:46et un élu,
26:48encore une fois, un élu de la nation,
26:50l'élu de la nation, c'est celui qui fait la loi,
26:52qui fait la loi pour tout le monde,
26:54ne peut être pris
26:56la main dans le sac,
26:58si je puis me permettre l'expression,
27:00c'est inacceptable,
27:02et de ce fait,
27:04bien évidemment, il doit démissionner.
27:06– Il doit démissionner, nous dit Nicolas
27:08qui répond à ce message
27:10qu'on vient de recevoir, et Arnaud
27:12qui est avec nous également, j'imagine Arnaud
27:14vous êtes à peu près sur la même ligne,
27:16Arnaud. – Je suis
27:18complètement sur la même ligne.
27:20– Tout à l'heure, Victor
27:22Austandard nous disait qu'il y avait 80% des appels
27:24qui étaient sur cette
27:26ligne-là, on pourrait quand même dire Arnaud
27:28que
27:30il y a autour de nous des tas de gens
27:32qui fument un pétard le samedi soir,
27:34pourtant c'est interdit, si un député
27:36fumait un pétard
27:38le samedi soir, votre député par exemple
27:40Arnaud, est-ce que vous souhaiteriez
27:42qu'il démissionne ?
27:44– Mais moi je ne suis pas
27:46pour l'acceptation de la drogue,
27:48donc un député aujourd'hui
27:50fait les lois, à partir du
27:52moment où il fait les lois, il les respecte,
27:54sinon dans ce cas-là, c'est faites ce que je dis, faites pas ce que je fais,
27:56et on n'est plus dans une démocratie,
27:58on n'est plus dans une république,
28:00donc à un moment donné, c'est pas la loi pour les uns
28:02et pas la loi pour les autres.
28:04– Oui, je comprends.
28:06– C'est une évidence, vous prenez
28:08un chirurgien qui est sous-suffisant
28:10et qui fait un accident,
28:12donc pendant qu'il intervient,
28:14il est responsable, donc un député
28:16est responsable.
28:18– Arnaud, ça me fait penser au deuxième thème
28:20qu'on voulait traiter aujourd'hui,
28:22Céline Landreau,
28:24j'ai lu cet article moi, dans un grand quotidien
28:26aujourd'hui, 22% je crois
28:28des Français ne croient plus
28:30tellement dans les valeurs démocratiques,
28:32ce qu'est la démocratie dans notre pays,
28:34pardon, mais ces deux thèmes sont un tantinet
28:36connecté, Céline.
28:38– Oui, parce que cette exemplarité
28:40que les auditeurs
28:42réclament envers les élus et qui n'est pas
28:44tout à fait au rendez-vous avec l'affaire
28:46qui nous occupe aujourd'hui,
28:48ce manque d'exemplarité, il est possible
28:50qu'il participe à cette vision
28:52moins idyllique que peuvent avoir
28:54les Français de la démocratie, c'est le rapport annuel
28:56du Conseil économique, social et environnemental
28:58qui pointe ça,
29:00vous donniez ce chiffre
29:02près d'un Français sur quatre, 23%
29:04exactement, qui ne sont
29:06pas d'accord, pas du tout
29:08ou pas tout à fait d'accord
29:10avec cette affirmation qui consiste
29:12à dire que la démocratie est le
29:14meilleur système politique existant.
29:16Donc les trois quarts en sont encore
29:18convaincus, mais voilà on a presque
29:20un quart des Français aujourd'hui qui n'est pas
29:22sûr que la démocratie soit
29:24le meilleur des systèmes, certains disaient
29:26c'est le moins bon à l'exception de tous les autres.
29:28Oui, Nathalie est avec nous d'ailleurs,
29:30elle a fait le 3210, ma chère Nathalie,
29:32bonjour, vous y croyez
29:34toujours à la démocratie vous ?
29:36Ah plus du tout !
29:38Pourquoi ? Qu'est-ce qui fait
29:40que vous n'y croyez plus ?
29:42Qu'est-ce qui fait que j'y crois plus ?
29:44Bah écoutez, rien que cette année,
29:46il y a eu des votes qui ont été faits,
29:48on ne suit
29:50pas les votes,
29:52il y a quelques années on avait fait un référendum
29:54pour mettre la loi Atlantique
29:56avec la Bretagne, il avait été voté
29:58qu'on voulait être accordé, ça n'a pas
30:00été fait.
30:02Donc, j'estime que
30:04les gouvernements,
30:06parce que c'est pas que un, c'est les
30:08gouvernements, n'écoutent plus du tout
30:10le peuple, ils n'en font qu'à
30:12leur bonne sauce à eux, et
30:14là où on en est aujourd'hui, tout simplement.
30:16Oui, que vous parliez du traité de
30:18Maastricht, de ce référendum sur la loi
30:20Atlantique en Bretagne, qui pour moi, doit être
30:22en Bretagne d'ailleurs, c'est un avis clairement
30:24personnel, et
30:26effectivement, les dernières
30:28élections législatives, tout ça peut donner du
30:30grain à moudre à ceux qui disent, on n'est pas
30:32en démocratie, c'est votre cas d'ailleurs Nathalie, vous dites
30:34voilà... Ah ben totalement, totalement, moi je trouve
30:36qu'on n'est plus du tout en démocratie,
30:38c'est, les
30:40hommes politiques font à leur
30:42sauce, qui les arrange
30:44bien, et basta. Alors, un
30:46exemple, regardez, un
30:48homme politique, je crois
30:50que c'est nos députés, mais je ne suis pas très sûr
30:52de moi, donc vous me
30:54contredirez,
30:56au jour d'aujourd'hui,
30:58on leur donne 5000 euros de frais
31:00de vie,
31:02à certains hommes politiques,
31:04sans justificatif de quoi que
31:06ce soit, lorsque nous sommes hyper
31:08endettés. Moi, je suis...
31:10C'est l'enveloppe parlementaire, pour les
31:12députés et les sénateurs, qui n'est pas
31:14tout à fait à 5000 euros, on vous dira
31:16le prix tout à l'heure, oui, qui est...
31:18Quelque chose comme ça, et il ne justifie
31:20aucune sortie d'argent.
31:22Moi, je suis chef d'entreprise de ma
31:24propre société. Le
31:26moindre centime qui sort de mon
31:28compte professionnel,
31:30je suis obligée de le justifier.
31:32Trouvez-vous ça normal ?
31:34Moi, je ne trouve pas ça
31:36logique. – Bon, restez avec
31:38nous, Nathalie. Alors, il y a ceux qui ne croient plus
31:40dans la démocratie, parce qu'il y a
31:42des anicroches, des
31:44manquements, et puis il y a ceux qui disent
31:46de toute façon, c'est plus du tout adapté à notre
31:48époque. A tout de suite.
31:50Céline Landreau et Éric Brunet,
31:52les auditeurs ont la parole, sur
31:54RTL. Les auditeurs ont la parole,
31:56Éric Brunet et Céline Landreau,
31:58sur RTL. – En ce qui concerne
32:00la démocratie, c'est certain qu'on y croit
32:02de moins en moins, et surtout
32:04à la démocratie représentative,
32:06qui a trop de failles, et qu'il faudrait peut-être
32:08injecter un peu de démocratie
32:10directe, mais
32:12il faudrait aussi que les gens, du coup,
32:14s'investissent un peu plus dans ce qui se passe
32:16dans notre pays. Merci,
32:18bonne journée, au revoir.
32:20– Ah, c'est un sujet passionnant.
32:2223% des Français sont très
32:24dubitatifs sur la
32:26démocratie, tout simplement. Ils ne croient plus
32:28aux valeurs démocratiques. On était avec Nathalie tout à l'heure.
32:30Alors, elle nous disait, Nathalie, que
32:32les députés ne doivent pas
32:34justifier leur enveloppe de frais.
32:36Ils perçoivent chaque mois
32:38plusieurs milliers d'euros. – C'est un peu plus de 5000 euros,
32:40oui, alors c'était vrai, ça a été vrai
32:42pendant toute une époque, on appelait ça les indemnités
32:44de frais de mandat, et donc c'était
32:46à leur discrétion, en fait, c'est plus
32:48tout à fait le cas. Depuis 2018, il y a eu
32:50l'entrée en vigueur d'une réforme
32:52qui fait qu'ils peuvent être maintenant
32:54contrôlés pour l'utilisation qu'ils font
32:56de cet argent. Ils ont une avance,
32:58ça c'est vrai, et c'est pas eux qui avancent
33:00les frais, mais ensuite, ils doivent
33:02pouvoir justifier les dépenses qui ont été
33:04effectuées. – Et puis il y a une deuxième enveloppe,
33:06ça c'est pour leur personnel,
33:08pour leur personnel parlementaire, les assistants parlementaires.
33:10– Oui, alors ça, de mémoire, j'ai pas le chiffre sous les yeux,
33:12mais de mémoire, pour les collaborateurs,
33:14c'est un peu plus de 11 000 euros, et c'est
33:16pareil, c'est pas pour eux en fait, le reliquat
33:18qui n'est pas utilisé, il est reversé en général
33:20à l'Assemblée Nationale. – D'accord.
33:22Nathalie était avec nous,
33:24donc on va prendre Dominique,
33:26et mon cher Dominique, bonjour !
33:28– Bonjour Eric, bonjour à tous. – Cette démocratie,
33:30vous y croyez ?
33:32– Oui, j'y crois, bien sûr.
33:34Je peux comprendre les personnes qui peuvent
33:36douter, notamment, rappelez-vous,
33:38le référendum sur notre
33:40dame des Landes, les personnes
33:42locales ont voté tous pour l'aéroport,
33:44et finalement, il s'est passé,
33:46on y a remencé. Vous voyez, donc,
33:48je peux comprendre une certaine amertume de ceux
33:50qui pensent que, en fait,
33:52la démocratie, c'est… – Vous avez
33:54été mis en attente. – On a perdu
33:56Dominique, il est appuyé par mes
33:58gardes sur un bouton de son téléphone. Dominique,
34:00il est parti. Olivier, là,
34:02on va le reprendre. – Oui, bonjour Eric. – Oui, bonjour
34:04Olivier, c'est à votre tour.
34:06– Oui, moi, je voulais simplement dire, là, justement,
34:08c'était le bon exemple, la personne avant moi
34:10mettait en avant le référendum
34:12de Notre-Dame-des-Landes, mais il ne faut pas confondre
34:14un référendum de Notre-Dame-des-Landes, qui était local,
34:16avec un référendum comme Maastricht, où il y avait
34:18un nom, et puis ça engagait une nation.
34:20Donc, déjà, au niveau de la démocratie,
34:22moi, j'y crois pas, mais j'y crois de moins en moins,
34:24parce qu'en fait, on nous sert une démocratie
34:26Canada dry, quoi. Elle a le goût, elle a la couleur,
34:28mais ce n'en est pas une.
34:30– Qu'est-ce que vous recrochez
34:32aujourd'hui ?
34:34Qu'est-ce que vous reprochez à la démocratie française ?
34:36– Moi, je pense que, de toute façon, déjà,
34:38il faut une démocratie, mais c'est
34:40pour le peuple et par le peuple. Donc, on voit bien,
34:42encore une fois,
34:44comme l'a dit l'interlocutrice précédente,
34:46il y a eu un vote,
34:48il y a quelques mois, on connaît tous
34:50le résultat, et puis on connaît tous,
34:52justement, le résultat du gouvernement.
34:54Donc, il n'y a aucune, je veux dire,
34:56avancée, si ce n'est qu'il y a
34:58M. Macron qui s'est servi, justement, de cette démocratie
35:00pour tirer un petit peu, pour la
35:02torturer, de façon à ce que
35:04au final, ça soit lui qui s'en
35:06sorte quand même, ben, on le voit
35:08bien, lui qui l'a nommé M. Barnier,
35:10on voit bien où on en est, et en plus,
35:12il faudrait peut-être réformer quand même,
35:14une bonne fois pour toutes, au niveau
35:16des deux chambres. Il y a peut-être quand même
35:18quelque chose à faire à un moment.
35:20– Souvenez-vous, le général De Gaulle,
35:22en 1969, lors du référendum,
35:24avait posé la question
35:26du maintien ou pas du Sénat.
35:28Lui, il était pour qu'on le supprime.
35:30De Gaulle, le Sénat. Bon, c'était en
35:321969, il est toujours là. – Ben, 1969 et 2024,
35:34il y a peut-être eu, quand même, un petit peu...
35:36– Mais alors, Olivier, moi, j'avais une autre piste
35:38de réflexion, quand je vois que 23%
35:40des Français se disent que,
35:42voilà, ils ne croient plus dans la démocratie,
35:44c'est qu'on est dans un monde, quand vous
35:46regardez aujourd'hui, sur le plan international,
35:48où les dictatures
35:50sont très à la mode,
35:52il y a de moins en moins de démocratie,
35:54de plus en plus de dictatures, regardez
35:56la Chine, regardez
35:58la Russie,
36:00ils étaient isolés, ils le sont
36:02moins, ils s'entendent entre eux,
36:04la Russie a créé des relations
36:06avec l'Iran,
36:08avec la Corée du Nord,
36:10et il y a...
36:12La question, c'est, est-ce que nous sommes
36:14armés, encore, nous,
36:16démocratie,
36:18pour lutter contre ces dictatures, quand elles nous
36:20attaquent ? Voilà, est-ce que ce n'est pas les herbivores
36:22contre les carnivores ?
36:24– Ben, j'aurais tendance à vous répondre,
36:26on a, quand même, quelque chose
36:28qui est en face, qui nous a été vendu pour ça,
36:30c'est l'Europe.
36:32Donc, on voit bien aussi
36:34les lacunes de ce beau continent,
36:36on appelle ça comme on veut,
36:38on voit bien qu'on arrive aussi, peut-être, à un moment,
36:40il faut se poser les questions de la réforme
36:42au niveau de cette Europe aussi,
36:44et à un moment, il va falloir bouger.
36:46– Mais, par exemple, vous, Olivier, vous préconisez
36:48quoi ? Qu'est-ce qu'il faudrait changer, selon vous,
36:50pour que les choses s'améliorent ?
36:52– Une uniformité au niveau
36:54de cette Europe, puisque,
36:56de toute façon, c'est soit
36:58les lois nationales
37:00primes sur certaines
37:02lois européennes, mais là, on voit bien que ce n'est pas
37:04le cas sur certains cas. Tout ce qui est
37:06au QTF, tout ce qui est, je veux dire, il y a pas mal
37:08de choses qui font que vous êtes
37:10dépendant de l'Europe. – Vous estimez qu'en
37:12matière de maîtrise des flux migratoires,
37:14– Pas que, même au niveau
37:16travail, au niveau pas mal de choses. – Mais l'Europe nous freine
37:18ou elle nous accélère, là, maintenant ?
37:20– Je pense que l'Europe,
37:22on va dire, des années fin 80, 90,
37:24c'était pas mal, parce qu'on avait encore
37:26une possibilité, on avait très peu
37:28de pays, on avait possibilité de se mouvoir,
37:30de travailler vraiment
37:32ensemble, mais là, depuis que
37:34ça a été ouvert à tout vent,
37:36c'est comme une, j'aurais tendance à dire,
37:38une photo
37:40un peu malsaine, une mayonnaise qui
37:42ne monte pas, vous avez beau y rajouter de l'huile, elle ne montera pas,
37:44elle est foutue, elle est foutue. Donc,
37:46c'est un peu schématique, c'est grossier, mais c'est quand même
37:48une réalité. – Restez avec nous
37:50Olivier, Dominique
37:52et Jean-Philippe. Tiens, je vais prendre Dominique et Jean-Philippe.
37:54Dominique, vous avez entendu,
37:56la question européenne, est-ce qu'elle est
37:58importante ? J'ai l'impression que... – Bien sûr.
38:00– Vous pensez que c'est un élément
38:02déterminant dans le fait que 23% des Français
38:04jugent que la démocratie ne fonctionne pas ?
38:07– Oui, oui, oui, quand la démocratie
38:09s'éloigne un peu des citoyens, effectivement,
38:11on peut craindre qu'elle ne fonctionne pas,
38:13mais quand je me regarde, je me désole,
38:15mais quand je me compare, je me console.
38:17C'est-à-dire, quand je vois les autres pays
38:19où il y a des dictatures, mais vous savez,
38:21vous parlez des pays comme la Chine,
38:23comme la Russie, qui s'entendent,
38:25mais parlez des citoyens.
38:27Un citoyen chinois, un citoyen afghan,
38:29un citoyen russe, mais il en crèverait
38:31d'avoir notre système politique à nous.
38:33Il nous regarde avec envie.
38:35– Est-ce que vous en êtes certain ?
38:37– Ah oui, vous savez, une émission comme la vôtre
38:39ne pourrait pas se tenir en Russie, en Chine
38:41ou ailleurs, au Yémen.
38:43Donc effectivement, les citoyens
38:45en tant que tels, mais ils sont,
38:47j'allais dire concrètement, nous,
38:49on a la liberté d'expression,
38:51on a la possibilité d'avoir des votes
38:53qui ne sont pas truqués, c'est quand même
38:55quelque chose d'important.
38:57Nous avions à essayer d'être fascinés
38:59par les régimes autoritaires.
39:01Vous avez un dicton qui dit
39:03la fourmi qui ne voulait pas
39:05être dirigée par la cigale,
39:07vota pour l'insecticide et tout
39:09fut réexterminé, y compris le grillon
39:11qui s'était abstenu.
39:13– Reste avec nous Dominique, dans un instant
39:15je vous ferai répéter votre dicton
39:17et on prendra Jean-Philippe qui fait le 3210.
39:19– Envoyez-nous vos messages sur l'application RTL
39:21ou appelez-nous au 3210.
39:23– 50 centimes la minute.
39:25– Tout est RTL.
39:27Tout est là.
39:29RTL.
39:31Vivre ensemble.
39:33Yémen, regarde là-bas l'Ordre.
39:35Tout est là.
39:37Céline Landreau et Éric Brunet.
39:39Les auditeurs ont la parole,
39:41sur RTL.
39:43– Il est 13h53,
39:45les auditeurs ont la parole et les auditeurs,
39:47c'est vous. Redites-moi Dominique votre petit
39:49dicton, on est en train de parler de la démocratie
39:51et ce que vous croyez en la démocratie.
39:53Dites-moi.
39:55– Alors, la fourmi ne voulant
39:57pas être dirigée par la cigale,
39:59vota pour avoir l'insecticide,
40:01tous furent exterminés,
40:03y compris le grillon qui s'était abstenu.
40:05– Merci Dominique.
40:07On va prendre Jean-Philippe
40:09qui a fait le 3210 aussi,
40:11je fais tourner la parole. Bonjour Jean-Philippe.
40:13– Bonjour Éric, bonjour à tout le monde.
40:15– Un quart des français ne croient plus dans la démocratie
40:17ou n'aiment plus la démocratie ?
40:19– On peut les comprendre.
40:21– Pourquoi ?
40:23– On peut les comprendre parce qu'on voit bien,
40:25vos auditeurs le disent, que la démocratie
40:27n'est pas toujours respectée, on fait des référendums
40:29pour appartenir ou pas à l'Europe,
40:31on vote non et on y appartient quand même.
40:33– Et vous, vous vous reconnaissez
40:35dans ces 24% Jean-Philippe,
40:37parce que vous dites on peut les comprendre.
40:39– Non, on peut les comprendre mais je ne me reconnais pas en eux.
40:41Moi je suis pro démocratie à 2000%,
40:43je pense qu'il faut changer le système,
40:45ça fait 15 ans que je dis
40:47qu'il faut arrêter de donner le pouvoir
40:49aux gens qui veulent le pouvoir.
40:51Vouloir le pouvoir déjà c'est déjà un problème,
40:53c'est qu'on a déjà un problème dans sa tête.
40:55– Mais qui nous dirige alors
40:57si on n'élie pas ceux qui sont candidats ?
40:59– Il faut faire une 3ème chambre,
41:01des mots sans grec ça veut dire le peuple.
41:03Il faut faire une 3ème chambre qui vient du peuple.
41:05On appelle des gens du peuple dans une 3ème chambre
41:07comme on appelle des jurés
41:09et on fait une 3ème chambre,
41:11ce n'est pas des professionnels,
41:13donc il faut qu'il y ait des professionnels derrière
41:15qui disent si les lois sont conformes
41:17à la constitution, au droit de l'homme
41:19et ceci et cela, mais il faut une 3ème chambre
41:21des gens qui viennent du peuple
41:23parce que tout le monde autour de moi
41:25dit ah mais ça on sait que ça ne va pas,
41:27mais on le sait depuis des années,
41:29mais personne ne fait rien.
41:31Pourquoi personne ne fait rien ?
41:33Parce que les politiques sont déconnectés
41:35complètement du monde réel.
41:37– C'est-à-dire qu'il n'existe pas
41:39dans la démocratie française,
41:41c'est le conseil économique, social et environnemental,
41:43c'est d'ailleurs lui qui commande ce rapport.
41:45– Oui mais lui il voudrait qu'on nomme,
41:47que les gens soient appelés un peu au hasard,
41:49alors que ce n'est pas le cas de chez eux.
41:51– Absolument, utiliser un certain pouvoir
41:53c'est à définir au niveau de…
41:55– Céline ça veut dire une 4ème chambre,
41:57sans frais des chambres,
41:59ça coûterait cher au contribuable votre 4ème chambre.
42:01– Je ne sais pas,
42:03c'est ça où effectivement la démocratie
42:05est en danger,
42:07parce que pour le moment,
42:09on a des hommes politiques
42:11qui n'ont aucun compte à rendre,
42:13ils peuvent endetter la France,
42:15ils n'ont aucun compte à rendre,
42:17ils peuvent faire des promesses
42:19et ne pas les tenir,
42:21ils n'ont aucun compte à rendre,
42:23ils peuvent avoir des problèmes
42:25avec la justice, aucun compte à rendre,
42:27ils peuvent frapper leur femme,
42:29ils restent, ils peuvent se droguer,
42:31ils restent, ils peuvent mentir,
42:33ce que j'ai peur c'est qu'on arrive à quelque chose
42:35qui ne soit plus la démocratie,
42:37et ça c'est grave, gravissime.
42:39– Cette petite tirade,
42:41elle est forte de Jean-Philippe,
42:43il nous dit, il ment, il reste,
42:45il se drogue, il reste,
42:47c'est vrai,
42:49mais c'est dommage que ça abîme la démocratie,
42:51parce que,
42:53est-ce qu'on peut exiger
42:55de 577 députés,
42:57est-ce qu'on peut exiger d'avoir
42:59577 personnes exemplaires,
43:01il y aura toujours un type
43:03qui pissera de travers.
43:05– On exige d'eux qu'ils soient exemplaires,
43:07ça fait partie de tout un tas de métiers,
43:09les gens qui ont le pouvoir,
43:11ils doivent être exemplaires,
43:13les policiers, les magistrats,
43:15les avocats, les choses comme ça,
43:17c'est des gens qui doivent être exemplaires,
43:19ça fait partie de leur métier,
43:21tout à l'heure quelqu'un a dit,
43:23un chirurgien qui se drogue c'est grave,
43:25ben oui c'est grave, j'ai pas envie d'être opéré
43:27par un chirurgien qui s'est drogué.
43:29Moi je suis dans les professions médicales,
43:31il n'est pas question qu'on fasse des choses comme ça,
43:33c'est pas possible.
43:35– En tout cas Jean-Philippe,
43:37presque un quart des français
43:39qui considèrent qu'il y a un problème
43:41avec la démocratie, qu'il faut la changer,
43:43la casser, la supprimer,
43:45la modifier,
43:47la revivifier, c'est assez inquiétant.
43:49Merci à Jean-Philippe, merci à Dominique,
43:51merci à nous tous, à vous tous.
43:53Céline Landreau, je crois que
43:55Jean-Alphonse Richard, c'est bien lui,
43:57est entré dans le studio. – C'est lui, je l'ai reconnu.
43:59– Voilà, vous êtes très physionomiste,
44:01c'est très bien. – Que va-t-il se passer
44:03dans quelques minutes ? – Dans l'heure du crime,
44:05l'affaire Valérianès, la petite disparue
44:07de la forêt des Landes, c'est tout de suite.
44:09– À tout de suite.
44:11Tous les jours, dès midi,
44:13prenez la parole sur RTL.