• il y a 6 mois
Regardez Les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet du 27 juin 2024.

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00:00:00Jusqu'à 14h30, les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet sur RTL.
00:00:08Bon, à 13h, il faut que je vous dise qu'un sondage Tolunaris Interactive nous apprend que le RN pourrait, avec ses alliés siotistes, avoir la majorité absolue au Parlement au soir du second tour.
00:00:23Ça n'est qu'une projection, ça n'est qu'un sondage, mais explorons-le ensemble, s'il vous plaît, pendant quelques minutes dans les auditeurs ont la parole, le temps nécessaire d'ailleurs.
00:00:32Nous sommes avec Serge, mon cher Serge, qu'en pensez-vous ?
00:00:35Bonjour, bonjour Monsieur Brunet, bonjour les auditeurs à la parole. Moi j'en pense, j'espère qu'ils ne passeront pas.
00:00:40Très bien.
00:00:41Tout simplement.
00:00:42Voilà. Eh bien Serge, vous déploierez vos arguments dans un tout petit instant. Je me tourne vers Céline Landreau, c'est l'heure du rappel des titres.
00:00:50Le Président de la République est le chef des armées, c'est la réponse du ministre des armées Sébastien Lecornu à Marine Le Pen, la leader du RN,
00:01:00qui a affirmé dans les colonnes du journal Le Télégramme que chef des armées pour le Président c'était un titre honorifique puisque c'est le Premier ministre qui tient les cordons de la Bourse.
00:01:10La politique est la barre des 2 millions de procurations pour participer aux législatives qui a été franchie dès hier soir, annonce le ministère de l'Intérieur,
00:01:19ce qui laisse penser que la mobilisation sera importante ce dimanche.
00:01:24Et puis la femme grèvement blessée par des loups dimanche dernier alors qu'elle effectuait son jogging dans le zoo de Thoiry a décidé de porter plainte pour des manquements à la sécurité de la part du parc zoologique.
00:01:37La météo pour cet après-midi, Peggy Broch, attention ça vire à l'orage.
00:01:41Oui, surtout cet après-midi entre le Massif central où on peut avoir des averses orageuses avec de la graine localement, remontant vers l'est de l'île de France et la Bourgogne,
00:01:49orageux également sur les Pyrénées, sur les frontières du Nord et la façade Est, là on a un temps plutôt variable, largement bien ensoleillé malgré tout,
00:01:58même si on peut avoir quelques nuages et quelques gouttes ici ou là, sur l'Ouest ensoleillé sauf entre le Morbihan et la Normandie où les nuages seront plus nombreux
00:02:05et du coup ce sera un peu plus frais mais chaud ailleurs. 22 au Havre, 25 à Nice, 26 à Rennes, 27 à Montpellier, 29 à Besançon, 31 à Paris et Marseille, 32 à Lyon et la maximale 33 à Nîmes.
00:02:17Merci beaucoup Peggy. Eric, vous savez ce que vous faites le 26 août ?
00:02:21Le 26 août, c'est un lundi.
00:02:24C'est un lundi.
00:02:25Non, je ne sais pas.
00:02:26On se retrouve, je vous donne rendez-vous à midi ici.
00:02:28Ah, vous m'avez pris par surprise car moi j'arrête aujourd'hui, effectivement on va rentrer dans les poules.
00:02:34C'est ma manière de vous souhaiter de bonnes vacances.
00:02:35Les programmes d'été sur RTL, vous, vous allez continuer, moi j'arrête et on se retrouve le 26 août.
00:02:41C'est ça, oui. Vous avez deux mois de vacances. Profitez bien.
00:02:44Je prépare une chemise propre et puis ma brosse à dents est déjà prête pour cette occasion.
00:02:49N'hésitez pas à la sortir avant quand même.
00:02:50Oui, ce serait bien.
00:02:51Bonnes vacances Eric.
00:02:52Merci beaucoup, merci beaucoup.
00:02:54Serge, vous n'avez pas l'esprit et la tête aux vacances, vous, d'après ce que vous me dites,
00:03:01puisque nous parlons de ce sondage qui nous dit qu'à l'issue du second tour, le RN pourrait avoir la majorité absolue en France.
00:03:08Oui, tout à fait. Je vous explique pourquoi. Personnellement, moi je pense que c'est qu'un sondage.
00:03:13Deuxièmement, je n'arrive pas à comprendre comment les électeurs peuvent faire confiance à un gamin de 28 ans qui n'a jamais travaillé de sa vie,
00:03:20qui se contredit tout le temps.
00:03:22Moi, je m'aperçois aujourd'hui que dans les médias, vous avez des journalistes et des influenceurs.
00:03:28Je vais vous donner deux exemples concrets qui n'ont pas été repris par la presse.
00:03:34C'est que vous avez mis chez Joseph Martin qui a eu un tweet antisémite, qui devait être viré du RN et qui est de nouveau député RN.
00:03:41Expliquez-moi pourquoi.
00:03:42Qui est de nouveau candidat.
00:03:44Il n'a pas été élu, il est candidat.
00:03:46Non, il est candidat.
00:03:47Effectivement, mais sauf que, vous savez ce qui s'est passé ?
00:03:51C'est qu'un tweet qu'il avait fait en 2018, antisémite, a été découvert et révélé.
00:03:59Mais il avait déjà été investi.
00:04:01Il avait déjà été investi par le RN.
00:04:03Les affiches étaient imprimées, etc.
00:04:05Donc, ils n'ont pas pu le désinvestir.
00:04:07Je crois qu'ils sont très embarrassés avec ça.
00:04:09On est avec Julien Fautrat du service politique d'RTL.
00:04:12Absolument, vous avez raison.
00:04:14Quand on dépose en préfecture, le premier dimanche après l'annonce des élections législatives,
00:04:22quand on dépose à la préfecture le soutien, il ne peut pas être enlevé après.
00:04:28Mais le RN a dit qu'il ne ferait pas, s'il est élu, partie du groupe à l'Assemblée Nationale.
00:04:32Attendez-vous, j'ai passé.
00:04:34Je vous repasse le micro tout de suite, mais il y a Jean qui vient d'entrer dans la danse.
00:04:38Mon cher Jean, bonjour, où êtes-vous ?
00:04:40Oui, bonjour, je suis à Lyon.
00:04:43Vous êtes électeur RN ou électeur anti-RN ?
00:04:47Je ne suis pas ni anti, ni RN, mais là, je serai bien évidemment, cette fois, RN.
00:04:52Vous entendez qu'il y a des gens comme Serge, qui est la trouille ?
00:04:58Non, sincèrement, c'est tout du cinéma, c'est de l'hypocrisie.
00:05:01Le problème, c'est que ça ne marche plus, ce genre d'attitude.
00:05:04Ça a marché, ça a beaucoup fonctionné, mais aujourd'hui, c'est terminé.
00:05:07Je vais vous dire pourquoi.
00:05:09Je pense que le RN est tout à fait normalisé.
00:05:11Là, on nous sort un vieux tweet.
00:05:13D'ailleurs, le tweet, il faut le lire jusqu'à la fin.
00:05:15Je pense que c'est très malhonnête de ne pas dire les choses jusqu'au bout.
00:05:18Le tweet de ce monsieur, il a expliqué longuement à la presse régionale, etc.,
00:05:23ce qu'il en était et qu'il ne voulait absolument pas dire ça.
00:05:26Bon, passons là-dessus.
00:05:27De toute façon, ce n'est pas un élément du RN qui pourrait perturber la montée de Jordan Bardella.
00:05:31Ce monsieur nous dit qu'il est trop jeune.
00:05:33Alors, à ce moment-là, il faut qu'il enlève le lait qu'il y a au coin des lèvres de monsieur le Premier ministre actuel.
00:05:39Ça n'a gêné personne.
00:05:41Au contraire, tout le monde s'en gargarisait.
00:05:43Tout le monde en gloussait des patements.
00:05:45Donc, je pense qu'il faut arrêter ces délires.
00:05:47Moi, Jordan Bardella, je pense que c'est quelqu'un d'extrêmement courageux, ce garçon.
00:05:51Il a un courage extraordinaire de venir à un moment où monsieur Dificit nous a créé un déficit absolument abyssal
00:05:58qu'aucun chef d'État dans le monde entier n'a pu atteindre.
00:06:01Donc ça, si ce n'est pas de l'incurie et de l'incompétence, je pense qu'on ne peut pas faire pire.
00:06:05Monsieur Bardella ne pourra pas faire pire.
00:06:07Il ne pourra absolument pas faire pire que ces gens-là.
00:06:09Il ne pourra que faire mieux.
00:06:11Attendez, je voudrais entendre Serge, parce que ce que dit Serge, vous pouvez dire que c'est des vieux arguments, etc.
00:06:19Il y a beaucoup de gens qui, aujourd'hui en France, pensent, j'imagine comme Serge.
00:06:24Oui, mais ils ne font pas la majorité.
00:06:26Excusez-moi, est-ce que je peux poser une question à Jean ?
00:06:28Allez-y.
00:06:29Dites-moi Jean, vous étiez bien content sur le Covid d'être protégé par ce gouvernement ?
00:06:33Vous étiez bien content d'avoir 2 euros supprimés ?
00:06:36Je peux vous répondre ?
00:06:37Oui.
00:06:38Pas du tout. J'ai trouvé que c'était une véritable dictature.
00:06:40Ah oui ?
00:06:41Une dictature ?
00:06:42Vous allez l'avoir la dictature, monsieur.
00:06:44Justement, cette dictature...
00:06:45Vous allez l'avoir la dictature.
00:06:46Alors, justement, cette dictature du trouillomètre...
00:06:49Moi, je m'assoie dessus.
00:06:50Mais vous allez avoir la dictature, monsieur.
00:06:52Mais non...
00:06:53Vous savez que vous avez quelqu'un dans ce parti qui a tabassé un jeune homosexuel ?
00:06:59Oui.
00:07:00Et ça, ça ne vous gêne pas ?
00:07:02Non, mais je vais vous dire, monsieur...
00:07:04Ça ne vous gêne pas que ce parti est éclairé par un des grands homosexuels ?
00:07:07Vous tombez mal, monsieur.
00:07:08Attendez, Serge, écoutez la réponse de Jean.
00:07:10Vous tombez très très mal, monsieur, parce que je suis homo.
00:07:12Et qu'il y a beaucoup de mes collègues homos qui vont voter RN.
00:07:17Alors, vous voyez, vous avez tout faux.
00:07:19Comme il y a beaucoup d'Arabes qui vont voter RN parce qu'ils en ont marre.
00:07:22Ils sont marres d'être manipulés sans cesse par la gauche extrémiste.
00:07:25Vous savez que dans la liste du Front Populaire, il y a des fichiers S.
00:07:28Vous le savez.
00:07:29Il y a des fichiers S.
00:07:30Il y en a un, il y en a un.
00:07:31Je ne suis pas Front Populaire.
00:07:32Je ne suis pas Front Populaire.
00:07:33Je ne suis pas Front Populaire.
00:07:34Alors, attendez, attendez.
00:07:36Jean, vous parlez beaucoup.
00:07:38Vous êtes un bon débatteur.
00:07:40Mais laissez le temps à Serge de vous répondre.
00:07:43Serge fait partie de ceux qui l'écoutent.
00:07:45Moi, juste à dire à Jean que je ne suis pas Front Populaire.
00:07:47Moi, je suis plutôt centre-droite-centre-gauche.
00:07:50Moi, je vois une chose simplement.
00:07:52C'est qu'aujourd'hui, vous avez des gens qui font et qui votent RN.
00:07:57La parole se libère quand vous avez une personne qui dit à quelqu'un d'Africain
00:08:02« Va à la niche » et que Marine Le Pen ne dit que ce n'est pas du racisme.
00:08:05Moi, je veux bien.
00:08:06C'est quoi ?
00:08:07On ne parle pas de la condamnation qu'ils ont eue pour l'équipe de campagne.
00:08:10Personne n'en a parlé.
00:08:12Définitif.
00:08:13C'est un parti le plus condamné, fondé par un va-faire NSS et des collabos
00:08:17parce que l'histoire est quand même là.
00:08:19Même si Marine Le Pen a repris, c'est un parti en héritage.
00:08:24Moi, je vais vous dire sincèrement ce que j'ai peur.
00:08:26J'ai peur qu'à force de monter les uns contre les autres,
00:08:29il a commencé par les biens nationaux.
00:08:31Mais c'est Macron qui a monté les uns contre les autres.
00:08:34Monsieur Jean, je vous respecte.
00:08:37Mais M. Macron a fait ce qu'il n'a pas fait depuis 40 ans.
00:08:42Vous verrez.
00:08:44Attendez, Serge.
00:08:46Dites-moi, cher M. Pierre-Sandrice, Pierre Macroniste quelque part,
00:08:50l'affaire McKinsey, ça ne vous a pas pérupiné ?
00:08:53La plus grosse affaire d'État qui, aux États-Unis, aurait fait exploser le président de la République,
00:08:57ça ne vous a pas surpris que cette affaire McKinsey soit complètement étouchée
00:09:01et que M. Macron, avec une morve qui lui est propre,
00:09:04d'ailleurs, c'est bien pour ça qu'il est à ce point détesté,
00:09:06ose inviter l'adjointe du procureur de la République à une petite sauterie à l'Élysée
00:09:10le jour même où on annonce qu'il va y avoir une enquête faite
00:09:13et que personne n'en a parlé et que ça a été mis sous le tapis.
00:09:16Ça, ça ne vous choque pas le moins du monde.
00:09:18L'affaire McKinsey ne vous choque pas.
00:09:20Alors arrêtez avec vos salades de celui-là qui a inviqué il en suffit seul.
00:09:23Alors, Jean, Jean, je vous ai sous la main.
00:09:26Je trouve intéressant vos argumentations.
00:09:29Parce que vous êtes finalement, aujourd'hui, vous,
00:09:32assez représentatif de ce qui se passe en France,
00:09:35puisqu'on le voit, il y a une dynamique RN.
00:09:37Vous êtes apparemment un électeur qui n'est pas un historique du RN,
00:09:41c'est ce que vous disiez en préambule.
00:09:43Et vous avez dit un truc très intéressant tout à l'heure.
00:09:46Vous m'avez dit, je vous cite à peu près,
00:09:49je suis moi-même gay ou homosexuel.
00:09:52Beaucoup de personnes que je connaisse qui sont homosexuelles vont voter RN.
00:09:56Et vous avez dit, il y a également des Français issus de l'immigration qui vont voter RN.
00:10:00Ça, ça, ce serait un cliquet.
00:10:03Si c'était le cas, ce serait sur le plan du vote,
00:10:06un élément assez nouveau qui pourrait d'ailleurs expliquer
00:10:09que Marine Le Pen monte comme ça dans les intentions.
00:10:12Parce que, jusqu'à présent, les votes de, comment je pourrais dire,
00:10:16des minorités, n'étaient pas vraiment la base électorale de Marine Le Pen.
00:10:21Et ça, vous avez l'impression, Jean, que ça a bougé. Pourquoi ça a bougé ?
00:10:25Ça a bougé. Au niveau de l'homosexualité, pour une raison bien simple,
00:10:29c'est que, je vais vous dire, l'homosexualité, elle n'aime pas me définir comme ça.
00:10:33Ça ne regarde que moi, la sexualité. Je ne suis pas plus homosexuel qu'hétérosexuel.
00:10:37Je veux dire, ça me concerne moi. Mais bon, je suis concerné, puisqu'effectivement,
00:10:40j'ai des relations avec des garçons. On en a marre. On en a marre de se faire agresser
00:10:43par toujours les mêmes dans la rue. Je ne vais pas vous faire de dessin.
00:10:46Ce ne sont pas les fachos, ce ne sont pas les machins.
00:10:48Parce que moi, les fachos, je ne les vois qu'à l'extrême gauche.
00:10:50Je les ai vus placer dans le cours.
00:10:52Vous vous êtes fait agresser, vous, personnellement ?
00:10:54Bien sûr, par ces gens-là.
00:10:56Mais qui, ces gens-là ?
00:10:58J'ai l'impression que Jean veut dire des Français issus de l'immigration, c'est ça ?
00:11:02Les gens issus de l'immigration, qui sont complètement bloqués avec ça,
00:11:05parce qu'ils sont hyper bloqués dans la religion.
00:11:07Moi, j'en suis sorti avec un qui en avait des relations qui étaient adorables, etc.
00:11:11Mais il avait un blocage absolument irresemblable avec ça.
00:11:14C'était hallucinant, alors qu'il l'était complètement.
00:11:16Mais vous dites que vous vous êtes fait agresser.
00:11:18Qu'est-ce qui s'est passé, je ne sais pas, dans la rue ?
00:11:20Par des paroles, alors que je peux vous assurer que vous me voyez,
00:11:22vous êtes à des milieux de le soupçonner.
00:11:24De toute façon, comme je vous ai dit, je ne me revendique absolument pas de ce milieu.
00:11:27Parce que je ne partage pas les idées de ce milieu,
00:11:29complètement hystéro, progressivo, je ne sais pas quoi.
00:11:32Moi, c'est ma sexualité, point final.
00:11:35Jean, très bien, mais revenons à ce phénomène que je veux comprendre.
00:11:40Je suis avec Julien Fautrat.
00:11:41Je ne vous l'ai pas dit d'ailleurs, si je vous l'ai présenté.
00:11:43Vous savez, c'était très simple, je vais vous donner l'exemple.
00:11:45Julien Fautrat du service politique d'RTL est avec moi.
00:11:47Dites-moi, ce qui nous intéresse, c'est comment...
00:11:49Je vais vous dire très simplement, là, avec mon copain actuel,
00:11:54on se photographiait l'un et l'autre sur la face des cours.
00:11:57Mon copain, comme moi, allure très hétéron, on va dire, pour rester très simple.
00:12:00Eh bien, on s'est fait traiter de sales pédés.
00:12:02Parce que tout simplement, on se photographiait.
00:12:04Et en plus, on ne se photographiait pas,
00:12:06parce que moi, j'ai quand même eu du respect pour les gens qui n'acceptent pas,
00:12:08après tout, voilà.
00:12:09Donc, on n'était pas bouche dans la bouche, etc.
00:12:11On se photographiait chacun à tour de rôle.
00:12:13Mais qui vous a insulté ? Vous avez vu les personnes ?
00:12:15Eh bien, des jeunes parades qui passaient.
00:12:18Ils nous ont traités purement et simplement de sales pédés.
00:12:20Alors qu'en fait, on ne leur a rien demandé.
00:12:22Bon, alors moi, après, je vais les fronter dans le tas.
00:12:24Parce que ça, je n'accepte pas.
00:12:26Parce que je suis en France depuis une éternité de temps par ma famille, etc.
00:12:28Et ça, c'est des choses que je ne veux pas.
00:12:30Voilà.
00:12:31– Julien Fautrat, je ne sais pas ce qu'il en est,
00:12:33parce qu'il est très difficile de mesurer le vote des minorités,
00:12:38visibles, etc.
00:12:39De savoir si les Français issus de l'immigration...
00:12:42Bon, mais c'est sûr que si soudainement,
00:12:45si pour la première fois dans ce scrutin, de façon massive,
00:12:49des Français issus des immigrations,
00:12:51ou bien des Français issus des minorités,
00:12:54comment on dit, des minorités visibles ou invisibles,
00:12:57se mettaient à voter Marine Le Pen ou Jordan Bardella
00:13:01pour se sentir protégés,
00:13:04ce serait un phénomène politique nouveau
00:13:06qui pourrait expliquer cette dynamique
00:13:08qui est assez statistiquement impressionnante.
00:13:11– Deux points pour, évidemment, réagir à ce que vous dites.
00:13:14Le premier, c'est que le RN devient un parti de masse.
00:13:17C'est-à-dire qu'il va au-delà de ce qui était sa base électorale.
00:13:22C'est-à-dire que c'est un parti qui devient un parti de masse,
00:13:24c'est un parti qui s'étend au regard...
00:13:26Il y a des tas de communes européennes
00:13:30où à plus de 40%, quasiment à 50%,
00:13:33donc on peut considérer que c'est un parti de masse.
00:13:36Deuxième chose, il y a eu un travail du RN.
00:13:38Vous savez, on en parle depuis des mois et des années,
00:13:41on parle de normalisation.
00:13:43C'est-à-dire que l'idée, elle est chez Marine Le Pen de ne plus choquer.
00:13:48L'idée d'être normalisé, de ne plus être clivant.
00:13:52C'est-à-dire que le parti qui devienne...
00:13:54Elle déteste qu'on dise extrême droite, Marine Le Pen,
00:13:56aujourd'hui Jordan Bardella également.
00:13:58C'est-à-dire que l'idée, c'est de rentrer,
00:14:00de devenir un parti qui peut être élu,
00:14:04qui peut gouverner le pays.
00:14:06Ce n'était pas du tout le cas de Jean-Marie Le Pen,
00:14:08qui assumait le fait de cliver,
00:14:12le fait d'être en rupture.
00:14:14Ce n'est plus du tout le cas aujourd'hui.
00:14:16Abdallah, restez avec nous.
00:14:18Serge, anti-RN, Jean, électeur du RN.
00:14:20Abdallah est avec nous, mon cher Abdallah.
00:14:22Bonjour.
00:14:23Bonjour.
00:14:24Bonjour à tous, bonjour à Jean.
00:14:26Qui est Abdallah, alors, en deux mots ?
00:14:28Où êtes-vous, qui êtes-vous ?
00:14:29Alors, je suis à Sainte-Geneviève-des-Bois, dans l'Essonne.
00:14:32Moi, je suis plutôt de gauche, voilà.
00:14:34D'accord.
00:14:35Plutôt de gauche.
00:14:37Alors, le fait que nous analysons aujourd'hui
00:14:39est le suivant.
00:14:41Un sérieux institut de sondage, pour la première fois,
00:14:44nous dit qu'il est possible
00:14:46que le RN ait la majorité absolue,
00:14:49c'est-à-dire les cordons de la France,
00:14:52au soir du second tour des législatives le 7 juillet.
00:14:55Est-ce que ça vous inquiète ?
00:14:57Est-ce que ça vous semble normal et naturel
00:15:00au vu des résultats électoraux et des intentions de vote ?
00:15:03Qu'en pensez-vous, Abdallah ?
00:15:05Alors, un, ça m'inquiète.
00:15:08Deux, je trouve que c'est possible.
00:15:13Surtout avec la trahison de Monsieur Ciotti,
00:15:17qui peut venir se rajouter.
00:15:19Je pense que c'est ça qui peut faire la bascule.
00:15:22C'est très important ce que vous dites, Abdallah.
00:15:24Je me permets de vous couper, pardonnez-moi.
00:15:26C'est très important ce que vous dites, pourquoi ?
00:15:28Parce qu'effectivement, dans notre sondage,
00:15:31en fourchette haute,
00:15:33Rassemblement National, 270 sièges,
00:15:35Éric Ciotti, 35 sièges.
00:15:37L'addition, ça fait 305 sièges.
00:15:40305, on est au-dessus des 289 pour une majorité absolue.
00:15:44Et c'est important que vous parliez d'Éric Ciotti,
00:15:47parce que c'est par cette bascule-là
00:15:49que la majorité absolue, aujourd'hui,
00:15:51est possible dans notre sondage Harris Interactive Toulon.
00:15:54Voilà, et c'est ça qui me fait peur.
00:15:57Et moi, je n'aime pas les gens qui,
00:16:00deux mois avant, juraient sur les plateaux
00:16:03comme quoi ils ne voteraient jamais Rassemblement National,
00:16:09comme quoi ce n'était pas leur ADN,
00:16:12et tout ce qui s'ensuit.
00:16:13Et juste après le résultat des Européennes,
00:16:16il est parti se jeter dans les bras de Morphée.
00:16:20J'ai eu horreur de ces gens-là,
00:16:22qui gouvernent à la petite semaine.
00:16:24C'est ça qui m'a le revoyé.
00:16:25Je suis de gauche, mais j'ai envie de dire une chose.
00:16:28– Oui ?
00:16:29– Depuis le général de Gaulle jusqu'à Jacques Chirac,
00:16:35alors ils étaient de droite, ils étaient de gauche,
00:16:39on avait des hommes d'État,
00:16:41on avait des hommes d'État,
00:16:43qui savaient et qui étaient là pour la France.
00:16:47Il n'y a qu'à se rappeler Jacques Chirac
00:16:50avec son opposition aux États-Unis
00:16:55par rapport à la guerre à l'Irak.
00:16:57– Oui.
00:16:58– On avait des hommes d'État.
00:16:59Maintenant on n'a plus d'hommes d'État,
00:17:01on n'a plus tout ça.
00:17:02C'est ça qui est malheureux.
00:17:03Et moi ce qui me fait peur, malheureusement,
00:17:06c'est qu'on va donner les clés de la France
00:17:09à un gamin qui n'a aucune expérience,
00:17:13qui a juste son bac.
00:17:15Et j'écoutais Jean tout à l'heure,
00:17:17et j'attendais qu'il me dise on va l'essayer.
00:17:21Mais si Jean il a un problème de plomberie
00:17:23et qu'il veut faire venir un charpentier à la place,
00:17:26pour régler son problème de plomberie,
00:17:29ce n'est pas un problème.
00:17:30Il peut essayer, ça ne me dérange pas.
00:17:32Mais pour la France, on ne doit pas essayer.
00:17:34– Oui, oui, ça c'est un argument que j'ai beaucoup entendu.
00:17:36Jean, vous entendez ça ?
00:17:37– Oui, il peut lui répondre.
00:17:38– Oui, allez-y.
00:17:39– Mais est-ce qu'il ne pense pas ?
00:17:40Non mais avec 3 000 milliards de déficit, monsieur Abdallah.
00:17:45Joli prénom au demeurant.
00:17:463 000 milliards de déficit.
00:17:47– Pourquoi vous dites ça Jean ?
00:17:48– Non parce que j'ai connu un Abdallah que j'aimais beaucoup.
00:17:51– Ah bon, d'accord.
00:17:52– Mais pourquoi vous voyez ?
00:17:53– Je croyais que vous étiez ironique
00:17:55parce que vous me disiez que…
00:17:56– Vous êtes tellement formaté.
00:17:57– Pardonnez-moi Jean, vous avez raison.
00:17:59Un point pour vous.
00:18:00– J'ai connu un Abdallah que j'aimais beaucoup.
00:18:02– Un point pour vous.
00:18:03– Vous avez un joli prénom qui me rappelle quelqu'un que j'ai beaucoup aimé.
00:18:05Bon bref, peu importe.
00:18:06Donc ce que je voulais vous dire,
00:18:07mais vous ne pensez pas que 3 000 milliards de déficit,
00:18:09ça ne relève pas du plombier qu'on a appelé
00:18:11pour faire de l'électricité avec Macron ?
00:18:13Mais enfin monsieur, excusez-moi, mais dépassez vos peurs.
00:18:17Et bon, je comprends que vous soyez de gauche, je le respecte.
00:18:19Mais excusez-moi, la gauche c'est quand même le mariage de la carte du lapin.
00:18:23Vous avez les Khmers Verts d'un côté,
00:18:25vous avez des extrémistes ultra-gauchistes Mélenchon
00:18:27qui veut mettre la France à feu et à son,
00:18:29qui veut le nouveau Robespierre des formes modernes.
00:18:31Soyons un petit peu, arrêtons, arrêtons ce cirque.
00:18:34On verra bien.
00:18:35Vous savez, monsieur Bardella, il ne va pas faire de miracle, monsieur.
00:18:38Il ne va pas faire de miracle parce que la situation du pays,
00:18:40comme par hasard on est en train de découvrir,
00:18:42elle est absolument catastrophique, vous pouvez supposer.
00:18:44– Jean, restez avec nous mon cher Jean.
00:18:46Abdallah reste avec nous.
00:18:47Serge, l'anti-RN reste avec nous.
00:18:50On va faire entrer dans un instant David, Stéphane et Sylvie dans la danse.
00:18:53A tout de suite.
00:18:55– Contactez-nous gratuitement via l'appli RTL ou au 3210.
00:18:59– 50 centimes la minute.
00:19:01– 13h, 14h30.
00:19:03– Les auditeurs ont la parole.
00:19:05– Avec Éric Brunet sur RTL.
00:19:08– Bonjour, l'éventualité du Rassemblement National à Matignon
00:19:12ne m'enchant absolument pas.
00:19:15Du coup, je vais voter pour le parti d'Emmanuel Macron,
00:19:20même si je ne suis pas satisfaite de leur bilan,
00:19:22parce que pour moi, dimanche, il va falloir choisir entre la peste et le choléra.
00:19:27Je considère que le Front National ou le Rassemblement National
00:19:32ou l'extrême gauche, c'est exactement la même chose.
00:19:35Ces gens-là vont me conduire à la ruine et à la haine.
00:19:39– Voilà, c'est un message que nous venons de recevoir.
00:19:42Victor est au standard.
00:19:44Mon cher Victor, avons-nous des messages écrits ?
00:19:46– Nous avons des messages sur nos réseaux sociaux.
00:19:48On commence avec Christine sur Facebook qui nous dit
00:19:50« J'ai toujours voté à gauche, mais avec Monsieur Mélenchon.
00:19:52Cette fois, je préfère voter pour Jordan Bardella car il me fait moins peur. »
00:19:56William nous dit « Il serait souhaitable qu'il y ait une majorité absolue,
00:19:59peu importe que ce soit le RN ou le Front de Gauche,
00:20:02sinon la France sera ingouvernable et ça, ce serait le pire qui puisse arriver. »
00:20:06Et puis on a pas mal d'auditeurs à l'image de Françoise qui nous interpellent,
00:20:09qui nous disent « Ici voient tous au poste de Premier ministre,
00:20:12mais ils oublient tous un détail, c'est le Président de la République
00:20:15qui nomme son Premier ministre. »
00:20:17– Oui, ça c'est important, Julien Fautra du service politique,
00:20:21c'est quand même Emmanuel Macron qui nomme.
00:20:24– Là où il y a une petite ambiguïté, c'est pour ça qu'on en parle,
00:20:28j'ai devant moi l'interview de Marine Le Pen ce matin dans le Télégramme.
00:20:31Elle dit clairement « Sur le choix du Premier ministre,
00:20:34le Président a compris qu'il n'avait guère le choix. »
00:20:36C'est politiquement vrai, puisque le Premier ministre
00:20:40doit correspondre à la couleur de l'Assemblée Nationale.
00:20:42Mais c'est institutionnellement faux,
00:20:44puisque c'est effectivement le Président de la République
00:20:47qui peut choisir, qui choisit qui sera son Premier ministre.
00:20:50– Oui, et on peut supposer que s'il déteste telle personnalité,
00:20:54prenons le cas de Jean-Luc Mélenchon, s'il ne s'entend pas avec lui,
00:20:57il préférera choisir quelqu'un dans sa couleur politique
00:21:01qui n'est pas lui par exemple, ça c'est possible.
00:21:03– Ça c'est possible.
00:21:05– Qui est-ce que je prends Mesdames, Messieurs ?
00:21:07Je vais prendre David, mon cher David, bonjour.
00:21:10– Bonjour Eric, bonjour à tous.
00:21:12– Alors, il est possible selon Toluma Harris Interactive,
00:21:15nouveau sondeur, nouveau sondage,
00:21:17que le RN plus l'ésiotiste est la majorité absolue le 7 juillet ?
00:21:22– Oui.
00:21:23– Réaction de David ?
00:21:24– Eh bien écoutez, je trouve que c'est la normalité,
00:21:28qui est l'aboutissement d'une quarantaine d'années.
00:21:32D'une quarantaine d'années j'ai envie de vous dire, j'ai 54 ans,
00:21:35moi j'ai voté en 95, j'avais 25 ans puisqu'en 88,
00:21:39j'avais tout juste pas encore 18 ans pour voter aux présidentielles,
00:21:43et je constate simplement ayant, c'est vrai une attirance,
00:21:47étant quand même plutôt LR, RPR même j'ai envie de vous dire à l'époque,
00:21:51on arrive tout simplement à ce que les Français,
00:21:54je parle en général, même côté gauche côté droit,
00:21:56ce n'est pas le débat, le débat c'est qu'il y avait beaucoup d'espérance
00:21:59avec l'arrivée de Monsieur Macron,
00:22:01on a eu depuis 12 ans avec Monsieur Hollande,
00:22:03le changement c'est maintenant,
00:22:04on a eu Monsieur Macron qui avait un dynamisme, une attitude
00:22:07qui pouvait donner de l'espérance aux gens,
00:22:09et qui arrive depuis 7 ans,
00:22:11qui a une majorité absolue au départ, après une relative,
00:22:15et aujourd'hui il reviendrait dans la danse
00:22:17avec une majorité absolue qu'il souhaite pour faire bouger les lignes.
00:22:20– Mais au fond David, qu'est-ce qu'il n'a pas réussi Emmanuel Macron ?
00:22:26J'essaie de penser contre moi-même et de me faire l'avocat du diable,
00:22:30il a fait des tas de réformes, le prélèvement à la source,
00:22:34il a fait des tas de choses, il a réformé le droit du travail,
00:22:36il a baissé la fiscalité sur les entreprises,
00:22:39qui a un peu libéré l'emploi et permis aux entrepreneurs d'embaucher,
00:22:42il a rendu la France plus attractive pour les entrepreneurs étrangers,
00:22:46il y a eu des localisations, relocalisations d'industrie chez nous,
00:22:49je ne dis pas que tout est parfait,
00:22:51mais est-ce qu'il n'a pas fait un peu le job quand même David ?
00:22:53– Mais il a fait le job en partie évidemment,
00:22:56je trouve que M. Macron, moi je suis chef d'entreprise,
00:22:59donc je n'ai qu'un salarié, ce n'est pas gros,
00:23:01donc je suis à même de voir tout ce que M. Macron, la prime Macron et autres,
00:23:04que mes salariés cette année ont touché,
00:23:06évidemment c'est très très bien, ça donne du pouvoir d'achat aux salariés,
00:23:09moi ça va, il y a beaucoup de choses qui sont très très bien, encore une fois.
00:23:13– Oui mais attention David, attention, en direct à la radio,
00:23:16il y a 40 secondes, vous disiez le contraire,
00:23:19et là vous êtes en train de me dire Emmanuel Macron,
00:23:21j'ai l'impression de vous avoir retourné comme une crêpe,
00:23:23vous êtes en train de me dire finalement il a fait des choses formidables,
00:23:25les salariés, etc, alors ?
00:23:27– Non, parce qu'on peut faire des choses de manière très bien,
00:23:30effectivement, mais il y a le quotidien des Français,
00:23:32évidemment il y a des décisions qui ont été très courageuses,
00:23:35et je trouve que la retraite, il l'avait annoncée,
00:23:37donc on ne peut pas râler, et encore une fois râler,
00:23:39parce qu'il y a une minorité, j'ai envie de vous dire,
00:23:41qui va dire, ben oui ça ne nous plaît pas, ça ne nous plaît pas,
00:23:44on ne peut pas fonctionner comme ça, c'est à chacun midi à sa porte,
00:23:47moi M. Macron a fait des choses très bien,
00:23:49et aujourd'hui, écoutez, on parle de choses quotidiennes,
00:23:51c'est vrai que c'est insécurité, c'est vrai que les journaux,
00:23:54c'est vrai que les infos en continu, moi ce matin j'écoutais M. Ménard,
00:23:59Bézier, sur votre antenne, c'est vrai qu'on est quand même,
00:24:03excessivement, et ça parce qu'on le souhaite aussi,
00:24:05moi personnellement je suis sur les réseaux sociaux,
00:24:07et je suis évidemment sur les infos en ligne,
00:24:09mais par contre c'est vrai qu'on est abreuvé
00:24:11de beaucoup trop de choses aujourd'hui…
00:24:13– Mais ça ce n'est pas Emmanuel Macron ça David !
00:24:15– Non, mais je vous parle des constats de ce qu'on vit aujourd'hui,
00:24:18de l'insécurité des choses qui sont aujourd'hui…
00:24:21– Alors là, je n'arrive toujours pas à comprendre
00:24:24comment il n'a pas pris la mesure de cette insécurité qui monte,
00:24:29pour moi c'est incompréhensible,
00:24:33on lui envoie des signaux depuis des années,
00:24:36et il a traité l'insécurité comme un sujet qu'il faut traiter,
00:24:40mais normal, comme les autres,
00:24:42alors que c'est devenu aujourd'hui l'indicateur central des…
00:24:46– C'est vraiment ce qu'on me dit dans les meetings du Rassemblement National,
00:24:50les gens qui viennent au Rassemblement National,
00:24:53les nouveaux militants sympathisants ou curieux même,
00:24:57qui viennent voir Jordan Bardella et Marine Le Pen en meeting,
00:24:59c'est la question de l'insécurité.
00:25:01– Peut-être même plus que la non-maîtrise des flux migratoires,
00:25:03l'insécurité en premier lieu, je suis d'accord.
00:25:06– Et surtout, si je peux me permettre Éric, l'éducation,
00:25:08on parle de l'école, mais l'école, les professeurs aujourd'hui,
00:25:10les pauvres, avant quand on allait à l'école,
00:25:13quand on était né en 70 ou avant, ou 80,
00:25:15il y avait encore les parents qui faisaient le job,
00:25:17je veux dire par là qu'on arrive à l'école,
00:25:19l'enseignant aujourd'hui doit éduquer et enseigner.
00:25:21Alors je suis désolé, mais aujourd'hui on ne respecte pas le prof,
00:25:23aujourd'hui on voit des menaces,
00:25:25aujourd'hui on voit des choses comme ça.
00:25:27– Mais est-ce que c'est Emmanuel Macron ça David ?
00:25:29– Non, non, non, ce n'est pas Emmanuel Macron,
00:25:31la société évolue, moi j'y voyage énormément,
00:25:33j'ai été voir dans d'autres pays, bien sûr que ce n'est pas aussi simple
00:25:35et aussi facile de résumer ça par une communication téléphonique,
00:25:38mais encore une fois, ce qui est constaté, ce qui est vrai,
00:25:41c'est que déjà les parents qui ne font pas le job,
00:25:43je suis désolé, les parents qui ne font pas le job aujourd'hui
00:25:45et qui laissent les enfants aller à l'école et qu'ils arrivent,
00:25:48je suis désolé, l'école on les apprend dans la famille,
00:25:50après l'école c'est un relais,
00:25:52le relais c'est un tremplin pour moi l'école,
00:25:54c'est une chance en France, c'est gratuit,
00:25:56on est dans l'un des plus beaux pays du monde,
00:25:58mais les Français qui ne bougent pas, ou les Français qui ne voyent pas ailleurs,
00:26:01moi j'ai eu l'occasion de voir d'autres pays,
00:26:03j'étais dans des pays comme en Inde, j'étais en Amérique,
00:26:05j'ai bougé, j'étais en Afrique,
00:26:07c'est fantastique de voir que nous aujourd'hui,
00:26:09on a une chance, je suis sûr que si on faisait un sondage
00:26:12pour demander à des étrangers aujourd'hui,
00:26:14si vous n'étiez pas né là,
00:26:16ou si vous n'étiez pas de ce continent là,
00:26:19vous aimeriez vivre où ?
00:26:21Je pense que vous avez raison,
00:26:23il y a des millions de gens dans le monde
00:26:25qui se feraient couper un doigt ou une main
00:26:28pour vivre en France, je suis d'accord avec vous David,
00:26:30attendez, restez avec nous,
00:26:32c'est intéressant cet échange,
00:26:34Sylvie est là,
00:26:36bonjour ma chère Sylvie,
00:26:38bonjour Sylvie,
00:26:39j'ai déjà participé il y a 15 jours,
00:26:41enfin un peu moins de 15 jours,
00:26:43très chouette, je vous accueille à nouveau Sylvie,
00:26:46vous étiez du sud de la France vous ?
00:26:48oui, Nice,
00:26:50je reconnais votre voix, à tout de suite !
00:26:5313h-14h30
00:26:55Les auditeurs ont la parole
00:26:57avec Eric Brunet sur RTL
00:27:00Les auditeurs ont la parole
00:27:02avec Eric Brunet sur RTL
00:27:04Bonjour, je me permets de laisser un message aujourd'hui
00:27:08car je suis très surprise
00:27:10que vous ne fassiez pas allusion
00:27:12aux propos racistes que des journalistes
00:27:15reçoivent actuellement par courrier,
00:27:18je suis également moi très inquiète
00:27:20pour mes deux enfants
00:27:22d'origine haïtienne,
00:27:24j'ai beaucoup peur à des contrôles
00:27:26beaucoup plus souvent
00:27:28et plus drastiques, voilà.
00:27:30Ah ça c'est Marie-Noël qui nous laisse ce message,
00:27:32mais vous tombez bien,
00:27:34parce que nous avions prévu à partir de 13h30,
00:27:36c'est-à-dire maintenant,
00:27:38de poursuivre et d'évoquer
00:27:40les deux cas de ces journalistes,
00:27:42Karim Rissouli, Mohamed Bouafsi,
00:27:44qui reçoivent des menaces,
00:27:46des propos racistes, des courriers, etc.
00:27:48Si les gens avaient attendu
00:27:52que ces instituts de sondage disent
00:27:54attention l'ORN va avoir les pleins pouvoirs
00:27:56pour, j'allais dire, se libérer,
00:27:58je ne sais pas si c'est le bon mot,
00:28:00mais en tout cas pour passer
00:28:02à des phases d'insultes.
00:28:04Oui, c'est quelque chose qu'il faut évoquer d'ailleurs,
00:28:06la LICRA, la Ligue Contre le Racisme et l'Antisémitisme,
00:28:08vient d'évoquer
00:28:10plus 38%
00:28:12d'agressions, plutôt de menaces
00:28:14et d'agressions
00:28:16ces derniers jours.
00:28:18C'est quelque chose que je porte à votre connaissance.
00:28:20Sylvie, vous voulez commenter cela ?
00:28:22Oui, tout à fait.
00:28:24J'en ai vécu une,
00:28:26j'ai eu le témoignage d'une personne.
00:28:28Déjà, il y a eu ce chauffeur de bus,
00:28:30on a entendu qu'il s'est fait traiter
00:28:32de sale bougnoule, etc.
00:28:34Moi, je vaut terrain, etc.
00:28:36Moi, dans mon travail,
00:28:38j'ai vu une patiente
00:28:40qui était assez typée.
00:28:42Je suis blonde aux yeux bleus,
00:28:44je suis un type juif,
00:28:46et pourtant je le suis.
00:28:48Cette personne était typée, mais pas juive.
00:28:50Elle s'est fait insulter par une dame
00:28:52qui a voulu lui prendre sa place de voiture
00:28:54dans une rue.
00:28:56L'autre dame, très propre sur elle,
00:28:58très européenne,
00:29:00est venue lui dire en pleine face,
00:29:02espèce de sale juive,
00:29:04avec votre fric, on va tout vous prendre
00:29:06et on va tous vous gazer.
00:29:08Gazer, elle a dit.
00:29:10Vous pensez que cela a un lien avec
00:29:12votre identité politique ?
00:29:14Oui, les paroles se libèrent.
00:29:16C'est sûr qu'ils se sentent
00:29:18des ailes.
00:29:20Ils ont le pouvoir. Là, ça y est,
00:29:22ils ont gagné, malheureusement.
00:29:24Du coup, ça va faire ressortir
00:29:26tout un tas de paroles
00:29:28qui étaient enfouies, mais qui étaient bien là,
00:29:30bien réelles.
00:29:32C'est pour ça que je n'arrive pas à appeler ce parti RN.
00:29:34Je l'appelle FN.
00:29:36FN, même H-I-N.
00:29:38Parce que
00:29:40ils essayent
00:29:42de se donner une image un peu
00:29:44lisse, comme ça, avec un bardelat.
00:29:46L'autre jour, au débat, je l'ai bien observé,
00:29:48lors du débat,
00:29:50avec les trois,
00:29:52M. Attal et M. Bonpart.
00:29:54Et j'ai remarqué
00:29:56que c'était un faux calme,
00:29:58en fait. Il avait l'air très, très, très
00:30:00nerveux, ça se voyait trop,
00:30:02mais il cachait sa nervosité, il restait calme,
00:30:04mais il était en train de bouillir.
00:30:06Et je trouve
00:30:08que, voilà, c'est vraiment l'image
00:30:10du FN. C'est tout caché,
00:30:12c'est caché, on ne voit pas.
00:30:14Ils font beaucoup de...
00:30:16Ils montrent des images...
00:30:18Attendez, ça m'intéresse,
00:30:20on va écouter celui qui était avec nous
00:30:22au début de l'émission, Jean,
00:30:24qui est à Lyon,
00:30:26qui, lui, est
00:30:28un nouvel électeur du
00:30:30Rassemblement National.
00:30:32Écoutez ses arguments sur ce sujet-là.
00:30:34Mon cher Jean, vous avez entendu Sylvie, qui est calme.
00:30:36Sylvie, ce n'est pas une femme
00:30:38exaltée, excitée, elle est très calme.
00:30:40Oui, mais...
00:30:42Oui, je suis calme, mais face à ça,
00:30:44j'avoue que
00:30:46j'ai du mal
00:30:48à rester calme.
00:30:50Oui, parce qu'elle est
00:30:52calme, elle est extrêmement virulente,
00:30:54et puis intuitue personnelle, donc ça, ce n'est pas très bon.
00:30:56Peu importe, je ne vais pas rentrer dans ce genre de délire.
00:30:58Moi, je vais dire...
00:31:00Pourquoi vous dites que c'est un délire ?
00:31:02La moindre confusion, c'est que Sylvie ne délire pas.
00:31:04Non, mais quand elle me dit qu'il est très nerveux,
00:31:06etc., mon cher madame, cher Sylvie,
00:31:08comment ne pourrait-il pas être nerveux avec ce qu'il attend ?
00:31:10Vous avez un peu... Vous imaginez un petit
00:31:12peu ce qu'il attend quand il va arriver au pouvoir ?
00:31:14Tout sera bloqué, la société
00:31:16va être bloquée, mais ça, ce n'est pas parce que monsieur
00:31:18parlait là...
00:31:20Ah ben non, il est pervers et vicieux,
00:31:22ça c'est sûr, c'est d'ailleurs toute cette
00:31:24perversité et ce vice qu'il a
00:31:26maintenu au pouvoir. Il n'empêche qu'il est détesté
00:31:28par quasiment 90% des Français.
00:31:30Bon, bref...
00:31:32Non, Jean, je me permets de vous interrompre,
00:31:34ce n'est pas vraiment un argument, parce que...
00:31:36Dès que les Français ont porté Sarkozy
00:31:38au pouvoir, il y avait plus d'anti-Sarkozy
00:31:40au bout d'un mois.
00:31:42François Hollande, c'est la même chose ?
00:31:44Là, ça dure. Le problème, c'est que ce n'est pas d'aujourd'hui.
00:31:46J'étais intervenu sur la radio concurrente
00:31:48qui m'avait dit mais non, pas du tout, et ce qui
00:31:50se passe aujourd'hui...
00:31:52Vous nous faites des infidélités, vous allez sur la radio concurrente.
00:31:54Vous voulez la vérité ?
00:31:56C'est eux qui m'ont appelé.
00:31:58Bon, bref, passons dessus. Non, mais madame,
00:32:00des tarifs, il y en a partout. Il y en a
00:32:02ORN, comme il y en a dans le Front Populaire.
00:32:04Vous avez dans le Front Populaire des extrémistes.
00:32:06Je les ai vus à l'oeuvre, des fichiers S,
00:32:08je disais tout à l'heure, je les ai vus à l'oeuvre,
00:32:10ça se paye court.
00:32:12Mais vous, vous tapez toujours...
00:32:14Vous vous êtes fait... Attendez, attendez, mais vous,
00:32:16vous passez votre temps à vous faire agresser, place Belcourt.
00:32:18Vous vous êtes fait agresser par des Français issus de l'immigration
00:32:20l'autre jour, qui vous ont traité de sales pédés, vous me disiez.
00:32:22Et vous vous êtes pris aussi des gaz lacrymogènes.
00:32:24Non, mais là, c'est parce que je partais
00:32:26de Lyon, et tous les extrême-gauchistes
00:32:28sont en train de manifester, hurler comme des malades,
00:32:30etc., avec des panneaux,
00:32:32des têtes de mort, le grand délire.
00:32:34Évidemment, les nazis arrivent, les champs-vagas vont s'ouvrir.
00:32:36Non, redefendons sur terre, madame.
00:32:38Non, mais là, attendez, Jean,
00:32:40sérieux, qu'avez-vous à dire
00:32:42à Sylvie et à ceux qui disent
00:32:44ce soir, enfin aujourd'hui,
00:32:46j'ai peur, car
00:32:48le Rassemblement National, avec
00:32:50la majorité
00:32:52à l'Assemblée Nationale, ça me fait peur.
00:32:54J'avais envie de leur dire.
00:32:56J'ai envie de leur dire, mais je ne comprends pas cette peur,
00:32:58c'est irrationnel. Comme j'ai dit, il faut
00:33:00arrêter ces baromètres
00:33:02de la pétochoïde, là.
00:33:04Depuis le Covid, des gens ont
00:33:06peur de tout, parce qu'on les a tellement brimés,
00:33:08on les a tellement traités, non pas comme
00:33:10des humains, mais comme des animaux.
00:33:12Je pense qu'il faut revenir, remettre comme
00:33:14on dit... Je croyais que vous alliez dire qu'on les a infantilisés,
00:33:16qu'on les a traités comme des... On les a infantilisés,
00:33:18et aujourd'hui, les gens se réveillent,
00:33:20au moins le problème, allez, c'est des extrémismes
00:33:22de réaction, etc. Moi, madame,
00:33:24au Front National, il y avait
00:33:26beaucoup de tarés. J'en ai côtoyé, je peux vous assurer
00:33:28que c'était des têtes brûlées complètement débiles.
00:33:30Voilà. Et c'est pour ça que j'avais pris mes licences
00:33:32avec eux, et que j'étais revenu sur des parties
00:33:34modérées. – C'est les mêmes, hein. – Non,
00:33:36madame, je ne peux pas vous laisser dire ça.
00:33:38Il y a des tarés. Bien sûr qu'il y a des tarés.
00:33:40– Ils sont juste un peu maquillés, ils ont un peu
00:33:42de maquillage. – Mais je ne peux pas vous laisser dire
00:33:44que M. Mardela,
00:33:46qui a fait une offense invraisemblable à leurs électeurs,
00:33:48parce que ça voudrait dire que je suis un imbécile total
00:33:50et que tous les électeurs qui votent
00:33:52pour lui, parce qu'il y en a beaucoup maintenant,
00:33:54ça touche les professions libérales, ça touche les chefs
00:33:56d'entreprises qui ont été massacrés par Macron.
00:33:58Je passe des petits, je ne parle pas des grands.
00:34:00Moi, ça fait un an et demi dans ma profession que je ne vous dévoilerai
00:34:02pas que je ne me prélève plus de salaire.
00:34:04Donc, je veux vous dire que les fins de mois, là, c'est pas
00:34:06les fantasmes du méchant Mardela, etc.
00:34:08C'est que les fins de mois, je n'arrive plus à bouffer, que j'ai
00:34:10été obligé de ramener 150 000 euros à mon entreprise
00:34:12en côtoyant ma famille. Ça ne m'est jamais arrivé
00:34:14en 23 ans d'exercice, madame.
00:34:16Les peurs et tout, j'entends,
00:34:18il y a des tarés, j'en conviens, c'est vrai.
00:34:20C'est vrai, il y a des têtes brûlées, mais ça ne fait
00:34:22pas la majorité. Et puis, sincèrement,
00:34:24le Front National qui a
00:34:26disparu, qui n'a laissé pas son RN...
00:34:28Maintenant, on n'a plus
00:34:30ces problèmes avec l'homosexualité,
00:34:32on n'a plus ces problèmes de racisme
00:34:34qui existaient de façon larvée, j'en conviens,
00:34:36c'est vrai. Mais c'est fini, ça.
00:34:38Je pense qu'il faut arrêter, madame.
00:34:40Vous feriez mieux d'avoir peur
00:34:42pour vos enfants sur la situation absolument
00:34:44dramatique, au niveau économique, au niveau
00:34:46sociétal, que nous laisse la clique
00:34:48Macron. De toute façon, le Rassemblement
00:34:50National... Je préfère Macron.
00:34:52Je préfère Macron. Bien. Sylvie,
00:34:54Jean, restez avec nous.
00:34:56Vous écoutez, les auditeurs ont la parole.
00:34:58Cette émission est passionnante parce que
00:35:00on voit quand même l'acuité,
00:35:02la prégnance, le
00:35:04besoin que vous avez de vous exprimer sur
00:35:06ce sujet. La France est un peuple politique.
00:35:08On le voit à nouveau
00:35:10à travers cette émission.
00:35:12Julien Fautrat du service politique,
00:35:14vous venez de l'entendre, est avec nous. A tout de suite.
00:35:16Éric Brunet vous donne la parole
00:35:18sur RTL.
00:35:20Les auditeurs ont la parole
00:35:22sur RTL.
00:35:24Alors, mesdames, messieurs,
00:35:26je suis avec Julien Fautrat.
00:35:28On était avec Sylvie et Jean
00:35:30avec ce débat qui me
00:35:32semble essentiel. Je le disais
00:35:34tout à l'heure.
00:35:36L'Institut de sondage nous dévoile qu'il
00:35:38pourrait y avoir une majorité absolue
00:35:40pour le RN plus les alliés
00:35:42hélerciotistes.
00:35:44Harris Interactive Toulouna.
00:35:46Bon, Abdallah est avec nous.
00:35:48Il était là en début
00:35:50d'émission. Il est resté prudemment
00:35:52discret, Abdallah, pendant quelques minutes,
00:35:54de longues minutes. Il souhaite réagir.
00:35:56On était à l'instant, mon cher Abdallah, avec
00:35:58Jean qui disait mais arrêtez d'avoir
00:36:00la trouille de tout. Le RN, je les
00:36:02connais, il y a quelques cinglés comme partout
00:36:04mais il y en a dans tous les partis. Sinon,
00:36:06eh bien, ils ont vraiment
00:36:08changé. Sylvie
00:36:10de Nice disait
00:36:12je n'en crois rien pour moi, c'est
00:36:14les mêmes qu'avant. Mon cher
00:36:16Abdallah, qu'en pensez-vous ?
00:36:18Alors, moi, franchement,
00:36:20je ne suis pas un trouillard et quand j'ai
00:36:22quelque chose à dire, je le dis.
00:36:24Et Macron, sur les
00:36:26milliards qui nous ont fait en déficit,
00:36:28Jean, il a entièrement raison.
00:36:30Mais le problème n'est pas là.
00:36:32Le problème n'est pas là. Aujourd'hui,
00:36:34il faut sauver la France. Et pour
00:36:36sauver la France, ce n'est pas M. Bardella qui la sauvera.
00:36:38D'ailleurs, vous regardez
00:36:40aujourd'hui ce qu'il y a,
00:36:42Marine Le Pen, elle est en train de
00:36:44revenir à l'avant et elle est en train
00:36:46de répondre aux
00:36:48journalistes ce que Bardella
00:36:50devrait dire puisque c'est lui qui devrait être
00:36:52Premier ministre par rapport à la gestion
00:36:54de l'Ukraine et tout ce qui s'en suit.
00:36:56On voit bien que M. Bardella, c'est un
00:36:58pantin. Ensuite de ça,
00:37:00l'insécurité, elle a été
00:37:02entretenue. Et entretenue
00:37:04comment ? C'est en laissant
00:37:06les gens s'attaquer
00:37:08à n'importe quoi. Et là, franchement,
00:37:10la police, elle n'a pas fait son
00:37:12travail et la justice, elle n'a pas fait son
00:37:14travail. Mais je ne leur en veux pas
00:37:16non plus à eux. Pourquoi ?
00:37:18Parce que la police, elle est en sous-effectif.
00:37:20La justice, elle est en sous-effectif.
00:37:22Les hôpitaux, on peut
00:37:24planer dans les hôpitaux. Vous allez
00:37:26à l'hôpital de Corbeil, vous rentrez
00:37:28à 8h du matin, vous ressortez
00:37:30à 11h du soir, aux urgences.
00:37:32Donc, c'est normal que les gens,
00:37:34ils commencent à y avoir
00:37:36un ras-le-bol. On a fait des cahiers
00:37:38de doléances, on ne sait même pas où
00:37:40sont ces cahiers de doléances. Voilà pourquoi
00:37:42les gens en ont marre. Et voilà, je comprends
00:37:44pourquoi les gens, en quelque sorte,
00:37:46ils disent, on n'a jamais essayé le Front National
00:37:48donc on va y aller. Mais
00:37:50c'est une grosse erreur
00:37:52que ces gens-là, ils font.
00:37:54C'est vraiment...
00:37:56C'est vraiment inadmissible.
00:37:58Moi, j'ai...
00:38:00Excusez-moi.
00:38:02Et si je me fais l'avocat du diable, Abdallah ?
00:38:04Je vais prendre Rachida qui est là
00:38:06également. Rachida, bonjour.
00:38:08Bonjour Eric, bonjour tout le monde.
00:38:10Je me fais l'avocat du diable. Et si sur les sujets
00:38:12que vous évoquez,
00:38:14l'insécurité, le manque de
00:38:16moyens pour la justice, etc.
00:38:18Et si ils avaient vraiment des
00:38:20bonnes recettes sur cette question-là,
00:38:22Bardella et compagnie, Abdallah ?
00:38:26Abdallah ?
00:38:28Oui, moi j'en ai une bonne recette.
00:38:30Et j'en ai qu'une seule.
00:38:32Comme on a sauvé les banques
00:38:34en 2008,
00:38:36on s'est permis de déroger au traité
00:38:38de Maastricht.
00:38:40Donc, il y avait une loi qui était faite,
00:38:42un traité qui était fait. On a dit, bon,
00:38:44on va enlever les 3%,
00:38:46on va pas tenir compte, c'est un traité, mais c'est pas grave,
00:38:48on s'en fout, on s'assoit dessus
00:38:50et on va sauver les banques.
00:38:52Et bien, pour sauver nos services publics
00:38:54et pour services et tout
00:38:56ce qui s'en suit, on n'a qu'à déroger.
00:38:58On n'a qu'à déroger au...
00:39:00Là, c'est moi
00:39:02qui vous parle, je suis plus l'avocat du diable.
00:39:04Le dysfonctionnement des services publics,
00:39:06ça n'est pas que des moyens.
00:39:08Souvent, l'État dit, il y a une grève, il y a un problème,
00:39:10on va mettre un milliard sur la table. Tiens, voilà, hop,
00:39:12merci, c'est terminé. Mais il faut
00:39:14réorganiser, manager la réforme
00:39:16de l'État, tout ça, c'est tellement important.
00:39:18Je vous donne un exemple. Il y a autant,
00:39:20il y a un même ratio
00:39:22infirmières-patients dans l'hôpital allemand
00:39:24que dans l'hôpital français. Il y a le même
00:39:26nombre d'infirmières par patient en Allemagne
00:39:28et pourtant, ça se passe très bien en Allemagne.
00:39:30Pourquoi ? Vous voyez bien, Abdallah, que ça
00:39:32n'est pas qu'une histoire de moyens,
00:39:34c'est aussi une histoire de gestion,
00:39:36de management,
00:39:38d'organisation, et malheureusement,
00:39:40chez nous, on voit que les moyens... Voilà,
00:39:42mettez des moyens sur le ministère de la Justice,
00:39:44tout ira bien. Mettez des moyens,
00:39:46donnez des moyens aux policiers, tout ira bien demain.
00:39:48Mais non, moi, j'y crois pas, ça, Abdallah.
00:39:50Je voudrais qu'on prenne Rachida, maintenant.
00:39:52Bonjour, ma chère Rachida.
00:39:54Qui êtes-vous ?
00:39:56Je suis infirmière anesthésiste
00:39:58depuis 30 ans dans un blanc opératoire,
00:40:00dans un hôpital périphérique,
00:40:02et moi, ce que je voulais surtout signaler, c'est que,
00:40:04je sais pas si vous vous en êtes rendu compte, mais dans les hôpitaux,
00:40:06quand même, la plupart des praticiens
00:40:08et des médecins qu'on rencontre sont
00:40:10d'origine étrangère.
00:40:12Ça, c'est vrai, vous avez raison.
00:40:14Alors, ce qui me fait peur
00:40:16aussi, c'est que, comment est-ce que... Bon,
00:40:18quel va être leur statut futur à tous ces médecins
00:40:20sans qui l'hôpital, je peux vous le dire,
00:40:22les chirurgiens, enfin, même l'hôpital,
00:40:24ne pourraient pas fonctionner.
00:40:26Et les gens qui votent
00:40:28RN, quand ils vont se retrouver
00:40:30avec un médecin algérien, tunisien,
00:40:32marocain, en phase 2, qu'est-ce qui va
00:40:34se passer ? Comment ils vont
00:40:36accepter ? Est-ce qu'ils vont accepter d'être soignés
00:40:38par cet étranger ? Ou ils vont se dire
00:40:40non, on veut pas l'arabe,
00:40:42on veut pas de bougnoules, comme certains peuvent dire.
00:40:44Donc voilà, et ça,
00:40:46si vous voulez, ça me fait très peur,
00:40:48vous savez, du RN,
00:40:50à l'hôpital, c'est vrai qu'on a des discussions enflammées
00:40:52sur ça, mais
00:40:54ensuite, ce que je voulais dire aussi,
00:40:56c'est que M. Bardella, moi j'ai suivi beaucoup de débats
00:40:58à la télé et à la radio, sur votre
00:41:00radio, entre autres, c'est que
00:41:02M. Bardella, en fait, il a un petit air
00:41:04tout propre, tout mignon,
00:41:06propre sur lui, avec son petit costume,
00:41:08mais quand on lui pose des questions de fond,
00:41:10il ne répond pas. Et où est la place
00:41:12des handicapés aussi ? Personne n'en parle.
00:41:14Qu'est-ce qui se passe avec les handicapés ?
00:41:16Il y a des années qu'on ne trouve pas de place
00:41:18pour placer les gens. Moi, mon frère,
00:41:20il est handicapé, on l'a placé
00:41:22en Belgique. Bon, on avait déjà...
00:41:24Vous aviez déjà fait une émission.
00:41:26Vous voyez des gens
00:41:28qui refusent d'être soignés
00:41:30par des médecins,
00:41:32parce qu'ils n'ont pas la couleur
00:41:34de peau qui intéresse le...
00:41:36Alors, ceux qui sont le plus
00:41:38en première ligne,
00:41:40c'est les gens de couleur noire.
00:41:42Et ce sont des gens
00:41:44qui arrivent à l'hôpital et qui disent
00:41:46je refuse d'être soigné
00:41:48par un noir. Bien sûr, ils ne veulent pas d'étrangers,
00:41:50parce qu'ils se disent qu'ils seront
00:41:52moins bien, ils vont moins bien les soigner.
00:41:54Et voilà, moi, c'est ça que je vois.
00:41:56Alors, il y a plusieurs sujets qui se télescopent.
00:41:58Un, face à... Alors ça, c'est les...
00:42:00Comment ça s'appelle ? Les quotas
00:42:02à l'université de médecine
00:42:04qui n'ont rien à voir avec
00:42:06la couleur de peau.
00:42:08C'est-à-dire qu'on baisse le nombre d'étudiants,
00:42:10donc on baisse le nombre de médecins,
00:42:12fabriquer de nouveaux médecins, ça va prendre des années,
00:42:14donc du coup, on fait des appels d'air et on prend
00:42:16des médecins qui viennent de Roumanie, qui viennent du Maghreb,
00:42:18qui viennent d'Afrique subsaharienne,
00:42:20qui viennent de partout, de l'Europe centrale,
00:42:22etc. Bon, voilà. Vous avez raison, il y a
00:42:24énormément de médecins étrangers
00:42:26qui font tourner
00:42:28les hôpitaux français.
00:42:30Et ils sont sous-payés.
00:42:32Et par ailleurs, ils coûtent moins cher à la puissance publique.
00:42:34Vous avez raison. Voilà.
00:42:36Qu'il y ait des Français, alors c'est la première
00:42:38fois, moi je fais souvent des débats comme ça,
00:42:40des Français qui disent,
00:42:42des patients français aux urgences ou ailleurs,
00:42:44qui disent je refuse d'être
00:42:46soigné par un médecin, je ne sais pas
00:42:48qui est d'origine sénégalais,
00:42:50ou bien qui est roumain. Je n'ai jamais vu ça.
00:42:52Mais c'est peut-être vrai, puisque vous, vous êtes
00:42:54professionnel apparemment.
00:42:56Mais Eric, ça va s'accentuer.
00:42:58Et puis il va y avoir des gros soucis
00:43:00de ce côté-là. Moi j'ai toujours pensé, Rachida,
00:43:02j'ai toujours pensé, mais
00:43:04encore une fois, c'est un débat, et là c'est un débat
00:43:06entre vous et moi, parce que je peux me tromper.
00:43:08J'ai toujours pensé que
00:43:10la nature du racisme
00:43:12avait évolué par rapport aux années
00:43:14FN. Il y a sans doute aujourd'hui
00:43:16des gens qui sont racistes, plein, etc.,
00:43:18beaucoup en France, etc. Mais
00:43:20je verrais plus cela comme du racisme
00:43:22social, du racisme lié
00:43:24aux attitudes, que du racisme
00:43:26lié à la couleur de peau. Avant,
00:43:28c'était, j'en ai marre, ce type est noir,
00:43:30je n'ai pas envie qu'il me soigne, ce type est un
00:43:32arabe, je n'en veux pas. Bon, maintenant,
00:43:34c'est plus,
00:43:36ah non, lui, c'est un arabe, mais attention,
00:43:38le type est intégré, il est formidable, zéro
00:43:40problème, c'est un type bien. En revanche,
00:43:42tel autre,
00:43:44il fait sa prière,
00:43:46j'ai l'impression que maintenant, c'est un
00:43:48forme de racisme un peu plus sophistiquée.
00:43:50Un petit exemple tout simple, c'est qu'il y a quelques années,
00:43:52il y a une collègue à moi qui est infirmière dans un service,
00:43:54il y a une dame qui a sonné pour
00:43:56avoir le bassin, et l'infirmière était
00:43:58noire. Elle a refusé que l'infirmière noire
00:44:00lui mette le bassin, tout simplement.
00:44:02C'était une dame âgée ?
00:44:04C'était une dame âgée.
00:44:06Oui, ça ressemble.
00:44:08Voilà, c'est ça, vous voyez ?
00:44:10Moi, ça me fait peur, Eric.
00:44:12Est-ce que vous avez la trouille, vous,
00:44:14pour vous et pour les vôtres ?
00:44:16Oui, moi j'ai peur.
00:44:18La parole va se libérer, puis moi j'ai peur
00:44:20que le lendemain des élections,
00:44:22vous voyez, il y ait des soucis.
00:44:24Je ne sais pas comment ça va se passer, parce que là,
00:44:26moi, ça me fait peur, franchement.
00:44:28Et puis franchement, écoutez, Jordan Bardella,
00:44:30quand il parle, il n'est pas
00:44:32au niveau économie et tout ça,
00:44:34vous lui posez des questions, il ne répond pas.
00:44:36Vous voyez, à la tête de l'État, avec Marine Le Pen,
00:44:38ce n'est pas possible.
00:44:40Je ne me prononce pas, moi, vous savez, je ne me prononce pas.
00:44:42Ecoutez, restez avec nous.
00:44:44J'aimerais dans un instant
00:44:46vous poser la question aussi des Français
00:44:48issus de l'immigration qui ont fait le choix de voter
00:44:50RN parce qu'ils vivent dans des quartiers
00:44:52difficiles, compliqués, ils ont envie d'ordre.
00:44:54On nous
00:44:56signale que ce phénomène est plus
00:44:58fréquent aujourd'hui qu'hier. Qu'en pensez-vous,
00:45:00Rachida ? Qu'en pensez-vous, Abdallah ? Qu'en pensez-vous
00:45:02tous ceux qui nous appellent à tout de suite ?
00:45:04Envoyez-nous vos messages sur
00:45:06l'application RTL ou appelez-nous
00:45:08au 3210.
00:45:10Les auditeurs ont la parole
00:45:12avec Éric Brunet sur RTL.
00:45:14On était en train de se dire, avec
00:45:16Julien Fautrat, on était en train de se dire à l'instant
00:45:18que la qualité de ces témoignages,
00:45:20c'est dingue.
00:45:22C'est mieux qu'une vraie émission politique avec
00:45:24« Bonjour, monsieur, vous êtes
00:45:26conseiller général, vous êtes maire
00:45:28de telle ville, que pensez-vous
00:45:30de l'arrivée du RN au pouvoir ? »
00:45:32Franchement, la qualité des témoignages
00:45:34qu'on a est absolument saisissante.
00:45:36Mon doux Victor
00:45:38au standard, qu'est-ce qu'il y a ? Il fait des signes, Victor.
00:45:40Qu'est-ce qu'il se passe ?
00:45:42Le temps d'aborder
00:45:44ce dont on va parler après 14h. On va parler de
00:45:46Kenji Jirak qui a fait une vidéo d'excuse
00:45:48après s'être tiré dessus en avril.
00:45:50Conséquence, on le rappelle, sa vie privée avait été déballée
00:45:52sur la place publique. Je regrette vraiment
00:45:54tout ce qui s'est passé. Elle s'est dit « Je suis rentrée
00:45:56dans une spirale que je ne souhaite à personne.
00:45:58Je me suis perdue. »
00:46:00C'est le seul qui a été blessé physiquement
00:46:02dans cette histoire.
00:46:04Qu'en pensez-vous ? Est-ce qu'il est avéré
00:46:06qu'il s'est tiré dessus ?
00:46:08C'était bien le scénario.
00:46:10Est-ce que vous êtes content d'avoir
00:46:12des nouvelles du chanteur ? Est-ce qu'il a le droit
00:46:14à une seconde chance ? Lui accordez-vous.
00:46:16Est-ce que cet accident a terni son image
00:46:18ou non ? Vous nous répondez au 30210.
00:46:20On terminera
00:46:22cette émission avec un sujet
00:46:24un peu plus paillette.
00:46:26Rachida Abdallah, je suis désolé.
00:46:28Je ne voudrais pas vous essentialiser,
00:46:30mais vos prénoms m'amènent
00:46:32à croire qu'il peut être
00:46:34issu de l'immigration. J'en profite,
00:46:36je saute sur l'occasion pour vous dire
00:46:38que c'est une de mes marottes. Est-ce que vous
00:46:40avez pressenti, avec cette élection
00:46:42législative, ces élections, que
00:46:44des Français
00:46:46issus de l'immigration allaient voter
00:46:48peut-être plus nombreux que d'habitude pour
00:46:50Jordan Bardella et pour les listes du RN ?
00:46:52D'abord Rachida.
00:46:54Effectivement, moi, je me suis
00:46:56même accrochée avec certains.
00:46:58Oui, il y en a certains qui,
00:47:00effectivement, vont voter
00:47:02pour le Rassemblement National.
00:47:04Ils sont motivés par quoi ?
00:47:06Ils sont motivés par quoi ?
00:47:08Ils pensent que, par rapport à la sécurité
00:47:10et tout ce qui s'est passé dernièrement, les jeunes
00:47:12agressés,
00:47:14les problèmes avec les jeunes hommes
00:47:16qu'on a entendus dernièrement, et peut-être
00:47:18aussi les infos en boucle, sans arrêt,
00:47:20ils nous repassent ça.
00:47:22C'est vrai que certains
00:47:24me disent qu'avec le RN, il y aura peut-être
00:47:26plus de sécurité
00:47:28et plus de
00:47:30policiers qui feront les choses
00:47:32et qui iront jusqu'au bout. Après, c'est aussi
00:47:34par rapport aux... Vous savez,
00:47:36quand ils sont jugés, les gens, on les relâche
00:47:38tout de suite.
00:47:40Donc ça, moi, je sais
00:47:42qu'autour de moi, certains, c'est ce qu'ils me disent.
00:47:44Et Abdallah, qui est un électeur de gauche.
00:47:46Abdallah, même question ?
00:47:48Je suis tout à fait
00:47:50par rapport à ça. Je ressens
00:47:52la montée. Moi, je tiens les bureaux
00:47:54de vote depuis les années 80.
00:47:56À toutes les élections, je tiens
00:47:58les bureaux de vote.
00:48:00Est-ce que vous avez des connaissances ou des gens que vous avez vus
00:48:02qui sont issus des immigrations
00:48:04et qui vous disent, je voterai
00:48:06RN ? Est-ce qu'il y en a ? Est-ce que ça existe ?
00:48:08Ah ben, j'en ai vu.
00:48:10J'en ai vu, oui. J'en ai vu.
00:48:12Mais par contre, ce que je vois
00:48:14le plus, par contre, c'est
00:48:16les gens issus de l'immigration
00:48:18qui sont venus en masse pour
00:48:20voter à gauche.
00:48:22Ah, ça c'est intéressant aussi.
00:48:24Vous avez vu des gens qui ne votaient pas forcément habituellement,
00:48:26français, issus d'immigration,
00:48:28qui disent, cette fois-ci, je vais voter à gauche.
00:48:30Oui, oui. J'ai entendu des jeunes,
00:48:32surtout pour les européennes,
00:48:34dire,
00:48:36non, ils sont toujours pareils, les hommes politiques
00:48:38et tout ce qui s'ensuit.
00:48:40J'ai entendu un jeune que je sais qui ne vote pas,
00:48:42parce que je le connais. Il ne va jamais
00:48:44voter. Il a dit, non, cette fois-ci, moi, je vais
00:48:46voter, parce qu'il faut
00:48:48faire un barrage.
00:48:50Il ne faut pas leur
00:48:52laisser dire que Macron,
00:48:54après, ils disent, vous voyez, vous n'avez pas
00:48:56voté pour la gauche, et ben donc,
00:48:58c'est pour moi que je suis le meilleur.
00:49:00Donc, voilà.
00:49:02La participation s'annonce
00:49:04beaucoup plus importante qu'aux dernières législatives.
00:49:062 millions de procurations.
00:49:082 millions de procurations.
00:49:10À l'heure où on parle, il y a 2 millions de procurations.
00:49:12Merci, Julien Fautrat. Merci, Abdallah.
00:49:14Merci, Rachida. Merci, Sylvie.
00:49:16Merci, David. Merci, Serge. Merci, Jean.
00:49:18Mesdames, Messieurs, il est 13h58.
00:49:20Qui vient d'entrer dans le studio ?
00:49:22Jean-Alphonse Richard.
00:49:24Bonjour, Éric Brunet.
00:49:26Que se passera-t-il sur RTL à 14h30 précise ?
00:49:28Eh bien, je vous emmène dans un petit village de
00:49:30Moselle, au printemps 91.
00:49:32Une femme retrouvée assassinée
00:49:34tôt le matin chez elle.
00:49:3651 coups de couteau. À cette heure-là,
00:49:38son mari est déjà parti
00:49:40à la menuiserie où il travaille.
00:49:42Il fabrique des cercueils, Hervé Ewen.
00:49:44Il a pointé à 5h53 précise.
00:49:46Et la voisine du dessus,
00:49:48du couple, elle a entendu
00:49:50des cris à 6h05.
00:49:52Ça veut dire que le mari,
00:49:54il ne peut pas être le meurtrier de sa femme.
00:49:56Puisqu'il était déjà parti à cette heure-là.
00:49:58Il n'était pas là. Sauf que les gendarmes vont douter.
00:50:00Et si la voisine,
00:50:02qui était dans un demi-sommeil,
00:50:04puis elle avait pris un demi-temesta,
00:50:06c'est une vieille dame, est-ce qu'elle n'aurait pas
00:50:08fondu finalement les aiguilles
00:50:10sur son réveil ?
00:50:12Est-ce qu'elle n'aurait pas annoncé qu'il était 6h05
00:50:14alors qu'il était en fait minuit et demi ?
00:50:16Le mari va se retrouver du coup
00:50:18inculpé. Il nie.
00:50:20Alors, sur
00:50:22quelle heure va s'arrêter
00:50:24la justice ? 6h05
00:50:26ou minuit 30 ?
00:50:28C'est à suivre dans l'heure du crime. Et nous, c'est
00:50:3014h30 l'heure du crime, exact.
00:50:32Nous serons là, bien évidemment. Dans un instant, je vous annonce
00:50:34que ce sera le rappel des titres. Puis,
00:50:36je prendrai David et Stéphane sur
00:50:38l'inquiétude, ou la joie peut-être
00:50:40pour certains de voir le RN
00:50:42arriver au pouvoir,
00:50:44avoir les pleins pouvoirs, ou en tout cas
00:50:46avoir la majorité absolue au Parlement.
00:50:48Et ensuite, nous parlerons de Kenji Girac.
00:50:50Voilà le programme. Je m'en mêle un peu
00:50:52les pinceaux, mais vous avez pigé.
00:50:54A tout de suite, mesdames, messieurs.
00:50:56Politique, sport, culture, l'actualité
00:50:58complète en un clic sur
00:51:00rtl.fr
00:51:02RTL
00:51:04RTL, il est 14h01.
00:51:10Voici le rappel des titres. A la une,
00:51:12Lisa-Marie Marques, la barre des
00:51:142 millions de procurations, nous le disions
00:51:16à l'instant dans notre débat, elle a
00:51:18été franchie. Oui, ce qui promet
00:51:20une mobilisation importante pour le
00:51:22premier tour des élections législatives anticipées
00:51:24qui aura lieu dimanche. Et la
00:51:26dynamique du Rassemblement National ne
00:51:28faiblit pas. Dans notre dernier
00:51:30sondage Toluna Harris Interactive pour
00:51:32RTL, pour la première fois,
00:51:34l'ERN pourrait obtenir une majorité
00:51:36absolue avec ses alliés siotistes.
00:51:38Et puis dans l'actualité également,
00:51:40la joggeuse grièvement blessée à Thoiry
00:51:42dans le parc zoologique, en faisant
00:51:44son jogging, porte plainte.
00:51:46La jeune femme de 37 ans qui a été
00:51:48attaquée par des loups dimanche
00:51:50dernier dans le zoo de Thoiry lors d'un jogging
00:51:52porte plainte pour des manquements
00:51:54à une obligation de sécurité de la part
00:51:56du parc. Une autre information, la Cour
00:51:58d'appel de Paris s'est prononcée ce matin
00:52:00concernant l'islamologue
00:52:02suisse Tariq Ramadan.
00:52:04Il est renvoyé devant la Cour criminelle
00:52:06départementale pour des viols sur trois femmes.
00:52:08La quatrième femme qui accusait
00:52:10Tariq Ramadan est écartée.
00:52:12Ses avocats dénoncent une décision
00:52:14incompréhensible. Et puis on va parler football,
00:52:16on connaît désormais l'affiche des
00:52:18huitièmes de finale de l'Euro.
00:52:20La France affrontera la Belgique lundi
00:52:22prochain et il va falloir sortir
00:52:24les Diables Rouges dont Didier Deschamps
00:52:26a bien observé le jeu depuis
00:52:28le début de la compétition.
00:52:30Ça fait partie des grosses équipes qui sont là.
00:52:32On se connaît bien, bien évidemment,
00:52:34donc ça fera un gros huitième de finale
00:52:36pour nous, comme pour eux d'ailleurs.
00:52:38Au moins avec la Belgique, on sait ce qu'on a
00:52:40et en termes de motivation, il faudra
00:52:42qu'on soit à notre maximum, bien évidemment.
00:52:44France-Belgique, un match
00:52:46qui sera bien sûr à suivre sur RTL
00:52:48lundi prochain dès 17h55.
00:52:50Vivez l'Euro
00:52:52de l'intérieur sur l'appli RTL
00:52:54avec la radio digitale RTL Euro
00:52:56en partenariat avec Winamax.
00:52:58Les jeux d'argent et de hasard peuvent être dangereux.
00:53:00Vertes d'argent, conflits familiaux, addictions.
00:53:02Retrouvez nos conseils sur joueur-info-service.fr
00:53:05et au 09 74 75 13 13
00:53:07à appellement surtaxé.
00:53:09Et puis, Lisa Marie, un point
00:53:11sur la météo. Demain,
00:53:13vendredi, un temps sec et ensoleillé
00:53:15partout en France, sauf sur les massifs
00:53:17et dans la région Rhône-Alpes où des
00:53:19orages sont prévus. Les températures
00:53:21baisseront dans la moitié nord.
00:53:23Le matin, 10 à 15 degrés prévus
00:53:25au nord de la Loi, 15 à 20 degrés
00:53:27partout ailleurs.
00:53:29Les auditeurs ont la parole
00:53:31jusqu'à 14h30 sur RTL.
00:53:33Éric Brunet.
00:53:35C'est quand même une information majeure
00:53:37en matière de politique intérieure.
00:53:39Mesdames et messieurs, pour la première fois, un institut de sondage
00:53:41nous révèle que
00:53:43le RN plus les alliés siotistes
00:53:45pourraient avoir la majorité
00:53:47absolue au Parlement
00:53:49au soir du
00:53:517 juillet, au soir du second tour.
00:53:53Au détriment du
00:53:55Nouveau Front Populaire qui, dans
00:53:57ce sondage Aris Interactive Toulon
00:53:59pour RTL, perd 25 sièges
00:54:01le Nouveau Front Populaire.
00:54:03David, Stéphane sont avec nous.
00:54:05Stéphane, bonjour. Où êtes-vous mon cher Stéphane
00:54:07et qui êtes-vous ?
00:54:09Oui, bonjour Eric
00:54:11et bonjour à tout le monde. Je suis
00:54:13à Nantes
00:54:15et je comptais vous appeler sur
00:54:17ce sujet parce que pour moi, si vous voulez,
00:54:19le fait de faire barrage
00:54:21vraiment cristallise en fait
00:54:23toutes les tensions et crée justement
00:54:25cette situation. Moi, ce que
00:54:27je préférais, c'est que vraiment les partis prennent
00:54:29à bras-le-corps les sujets
00:54:31et traitent clairement nos sujets.
00:54:33Oui, c'est-à-dire s'empare des sujets avec
00:54:35des pistes, des solutions
00:54:37plutôt que monter des architectures
00:54:39de politique aérie. On fait
00:54:41barrage contre celui-ci, on fait barrage
00:54:43contre celui-là. C'est assez saisissant
00:54:45d'ailleurs de voir que quand on
00:54:47écoute les intentions, le
00:54:49pari de la Macronie
00:54:51qui est en train de
00:54:53dire pour l'instant que
00:54:55en cas de second tour, RN
00:54:57et LFI,
00:54:59on ne voterait ni pour l'un ni pour l'autre,
00:55:01ça c'est du côté de l'entourage de Macron,
00:55:03c'est intéressant. Eh bien, on se rend compte
00:55:05que le barrage anti-LFI
00:55:07a l'air d'être, pour
00:55:09cette élection, plus vigoureux
00:55:11que le barrage anti-RN. C'est assez
00:55:13nouveau d'ailleurs Stéphane.
00:55:15Oui, parce que
00:55:17si vous voulez, pour moi, en politique,
00:55:19faire barrage contre un parti, c'est antipolitique.
00:55:21C'est-à-dire que chaque parti peut s'exprimer
00:55:23ou doit s'exprimer.
00:55:25Le fait de faire barrage, par exemple,
00:55:27contre l'RN, moi pour vous dire,
00:55:29mon cœur est plutôt à gauche,
00:55:31mais n'empêche
00:55:33que cette partie-là,
00:55:35tous les sujets actuels, en fait,
00:55:37aujourd'hui, c'est le RN qui le traite.
00:55:39L'insécurité, etc. On a ce
00:55:41sentiment que les autres partis veulent
00:55:43juste rentrer dans des postures,
00:55:45alors qu'eux sont assez intelligents et stratégiques
00:55:47pour rester dans une situation où ils veulent
00:55:49traiter les sujets qui nous parlent
00:55:51aujourd'hui. – Vous ne seriez pas, Stéphane, avec,
00:55:53je vous écoute, j'essaie de lire entre les lignes,
00:55:55vous ne seriez pas un électeur de gauche habituel
00:55:57qui va voter RN
00:55:59dimanche, si ? Vous avez peut-être son profil.
00:56:01– Vous lisez
00:56:03parfaitement. Vous lisez
00:56:05en moi comme
00:56:07parfaitement.
00:56:09Oui, en effet, moi,
00:56:11j'ai un souhait absolu,
00:56:13c'est qu'une vraie gauche
00:56:15se recrée,
00:56:17qu'une vraie gauche reprenne clairement
00:56:19les sujets de l'insécurité.
00:56:21La gauche en est capable, je pense,
00:56:23qu'elle reprenne le sujet
00:56:25des, comment dire,
00:56:27budgétaires, etc. Mais aujourd'hui,
00:56:29malheureusement, les seuls qui
00:56:31semblent traiter sérieusement
00:56:33de ces sujets sans rentrer dans les clivages
00:56:35classiques, ça reste
00:56:37l'extrême droite. Malheureusement, les gens...
00:56:39– À gauche, il y a qui qui est puissant
00:56:41sur les questions sécuritaires, il y a Manuel Valls,
00:56:43il y a Cazeneuve, l'ancien ministre
00:56:45de l'Intérieur de Hollande, qui ne sont pas du tout
00:56:47dans le Nouveau Front Populaire
00:56:49d'ailleurs, qui eux
00:56:51parlent de sécurité. Mais c'est vrai
00:56:53que ce n'est pas un sujet très important
00:56:55pour le Nouveau Front Populaire, la sécurité,
00:56:57Stéphane. – C'est ça. Aujourd'hui, je pense
00:56:59que les gens veulent vraiment qu'on traite les sujets
00:57:01tout ce qui est démagogique, si vous voulez.
00:57:03C'est-à-dire qu'on en a marre de plein
00:57:05de choses, hôpital, etc.
00:57:07Mais les gens veulent vraiment
00:57:09revenir vers une France qu'ils aiment,
00:57:11ça, j'y crois forcément, vers le respect.
00:57:13Le respect, pour moi, c'est la valeur
00:57:15essentielle, à l'école et
00:57:17dans les rues. Et vraiment,
00:57:19ces sujets-là, il faut
00:57:21vraiment que nos politiques les traitent absolument.
00:57:23– Vous entendez, Julien Fautras, c'est intéressant,
00:57:25parce que Stéphane, ancien électeur de gauche,
00:57:27qui parle comme ça... – La bascule de la gauche
00:57:29vers le Rassemblement National,
00:57:31elle était rare. Elle est
00:57:33encore plus rare aujourd'hui que le RN
00:57:35l'orne beaucoup plus sur
00:57:37la droite, ce qui était le RPR,
00:57:39on parle beaucoup de plus en plus
00:57:41libéraux sur les questions économiques.
00:57:43Donc cette bascule
00:57:45de la gauche vers le RN,
00:57:47elle était un peu plus fréquente au temps où
00:57:49on disait que Marine Le Pen avait un programme plutôt
00:57:51de gauche. Aujourd'hui, elle est plus rare.
00:57:53– Merci, cher Stéphane,
00:57:55qui est à Nantes. Mais David,
00:57:57dans un instant, nous allons parler de Kenji
00:57:59Girac. Il a parlé, il demande
00:58:01pardon aux Français, et il
00:58:03demande une seconde chance. Tiens, on va parler
00:58:05quelques instants de Kenji Girac.
00:58:07À tout de suite.
00:58:09Jusqu'à 14h30,
00:58:11Éric Brunet vous donne la parole sur RTL.
00:58:1713h-14h30,
00:58:19les auditeurs ont la parole
00:58:21avec Éric Brunet sur RTL.
00:58:23– Lisa Marie,
00:58:25après cette longue parenthèse
00:58:27politique qui était passionnante,
00:58:29nous parlons donc de Kenji Girac,
00:58:31le chanteur. Pour quelles raisons on parle de lui ?
00:58:33– Parce que le chanteur revient sur l'affaire
00:58:35qui a choqué ses fans. En avril
00:58:37dernier, il s'était tiré dessus
00:58:39avec une arme devant sa compagne, dans sa caravane
00:58:41près de Biscarosse,
00:58:43dans les Landes, après une soirée
00:58:45très alcoolisée. Écoutez, il a enregistré
00:58:47un message qu'il a diffusé sur son compte Instagram.
00:58:49– Ça me tenait un cœur, puisque je vais mieux
00:58:51de m'adresser à vous, pour vous dire à quel point
00:58:53je regrette vraiment tout ce qui s'est passé.
00:58:55Depuis quelques temps, j'avais pris des mauvaises habitudes,
00:58:57je rentrais dans une spirale,
00:58:59je n'en avais pas du tout conscience, et malheureusement,
00:59:01je me suis perdu. Tout ça, ça ne fait
00:59:03pas partie de moi. Je ne suis pas un garçon
00:59:05comme ça. C'est pour ça que je tiens aujourd'hui
00:59:07à m'excuser. Comme vous le savez,
00:59:09j'ai failli perdre la vie, l'amour de ma famille,
00:59:11de mon public, de mes amis.
00:59:13Ma fille a failli perdre son père. Et je veux
00:59:15redevenir le garçon que j'étais,
00:59:17que je suis au fond de moi. Le plus important, c'est
00:59:19de se faire aider. C'est d'ailleurs
00:59:21ce que je fais aujourd'hui. – Oui, le chanteur
00:59:23a fait son mea culpa sur
00:59:25Instagram, et l'enquête sur
00:59:27ce suicide simulé a par ailleurs
00:59:29été classée sans suite lundi dernier.
00:59:31– Voilà, intéressant. On n'en sait pas
00:59:33davantage, puisqu'il parle lui-même
00:59:35de sa famille.
00:59:37Est-ce que cette affaire a laissé
00:59:39des traces ? Il est toujours avec sa compagne ?
00:59:41– Ça, il ne le dit pas. Il garde ça
00:59:43un peu privé, mais je pense que
00:59:45il explique qu'il est en train de se soigner, peut-être pour
00:59:47ses addictions. Je pense que c'est à ça qu'il fait
00:59:49référence. Et puis, on espère
00:59:51qu'il reviendra bientôt sur le devant de la scène.
00:59:53– Très bien. Eh bien, je salue
00:59:55Thérèse, qui est avec nous, ma chère Thérèse.
00:59:57Bonjour. – Bonjour, Eric.
00:59:59Bonjour tout le monde.
01:00:01– Alors, ce Kenji, d'abord, est-ce que vous l'aimez
01:00:03comme artiste ? – Ah, ben oui,
01:00:05j'étais avec vous déjà il y a deux mois
01:00:07quand j'ai appris la nouvelle. – Ah, mais vous,
01:00:09vous êtes une fan de Kenji, alors, Thérèse.
01:00:11– Eh ben voilà, fan de Kenji.
01:00:13Voilà, voilà. – Bon, alors,
01:00:15qu'est-ce que vous pensez de cette vidéo
01:00:17qu'il a enregistrée et diffusée sur ses réseaux
01:00:19sociaux ? – Ben, écoutez, moi,
01:00:21je trouve que c'est bien par rapport à
01:00:23ses fans, voilà. Bon,
01:00:25ben, moi, j'étais vraiment heureuse
01:00:27de son message
01:00:29ce matin quand je l'ai entendu
01:00:31sur votre antenne, quand je l'ai vu
01:00:33ensuite, quoi. Bon, ben,
01:00:35vraiment, vraiment heureuse
01:00:37de le voir. Bon, il a l'air
01:00:39pas trop mal par rapport à tout ce qu'il a
01:00:41subi, on va dire.
01:00:43Et voilà, ça m'a
01:00:45rassurée. – Dites-moi,
01:00:47est-ce qu'il faut lui donner une seconde
01:00:49chance ? Enfin, vous, j'ai
01:00:51compris, Thérèse, vous êtes une fan
01:00:53que vous allez lui donner, mais est-ce que
01:00:55le public, est-ce que son public
01:00:57va se détourner de lui
01:00:59en disant, bon, écoutez, c'est pas
01:01:01quelqu'un de solide, de sérieux, c'est pas un artiste
01:01:03qui ira loin ? Ou est-ce qu'au contraire,
01:01:05on va lui donner une seconde chance ?
01:01:07– Ben, moi, j'espère
01:01:09quand même, oui, je pense,
01:01:11ses fans, oui, je pense,
01:01:13lui ont pardonné, ou vont
01:01:15lui pardonner si
01:01:17tout ne l'ont pas fait.
01:01:19Non, non, non, voilà,
01:01:21c'est lui, mais on est tous
01:01:23à la merci de faire
01:01:25des bêtises, voilà, non, non.
01:01:27– Avouez que celle-là,
01:01:29bêtise, elle était assez
01:01:31originale, parce que, franchement,
01:01:33il a été très loin dans la...
01:01:35Il a simulé une tentative de suicide,
01:01:37se tirer dessus, c'est pas un truc
01:01:39qu'on fait habituellement.
01:01:41– Ah, non, non, je ne dis pas,
01:01:43c'est vrai que... – Non, mais dans la hiérarchie des bêtises,
01:01:45il y a des gens qui se droguent, il y a des gens
01:01:47qui boivent trop et qui ont
01:01:49des accidents, que sais-je, mais là,
01:01:51se tirer dessus, c'est quand même...
01:01:53– Oui, c'est vrai que c'était... Voilà.
01:01:55– Ne bougez pas, Thérèse, je vais prendre Chantal
01:01:57qui est avec nous, ma chère Chantal, bonjour.
01:01:59– Bonjour. – Où êtes-vous, Chantal ?
01:02:01– Moi, je suis en Bretagne, dans les Côtes-d'Armor.
01:02:03– Bon, que pensez-vous
01:02:05de cet exercice
01:02:07de contrition
01:02:09de Kenji Girac ?
01:02:11– Alors, moi, j'étais avec vous aussi il y a deux mois.
01:02:13– Ah, on est tous...
01:02:15– Tout à fait, voilà.
01:02:17À l'époque, c'était
01:02:19si on devait parler de sa vie privée.
01:02:21C'est une star, donc
01:02:23effectivement, ça fait partie du business.
01:02:25Et là, parle de moi en bien,
01:02:27parle de moi en mal, de toute façon,
01:02:29ça fait parler de moi, donc ça fait forcément
01:02:31du buzz.
01:02:33Ce garçon, c'est bien qu'il
01:02:35s'excuse, c'est surtout
01:02:37près de sa famille qu'il devrait s'excuser. – Oui, parce que nous,
01:02:39il ne nous a pas fait grand mal.
01:02:41– Non, exactement.
01:02:43C'était sa vie privée,
01:02:45elle a été dévoilée, normal, c'est une personnalité
01:02:47publique, donc voilà, c'est comme ça.
01:02:49Et puis, quelque part, il a
01:02:51aussi dû... Il y a des gens
01:02:53qui se sont peut-être intéressés un peu plus à lui
01:02:55qu'ils ne s'intéressaient avant,
01:02:57l'effet d'autorité de quelqu'un, donc...
01:02:59– Son grand défi à lui, désormais,
01:03:01ça va être de revenir dans les
01:03:03émissions de télévision de variété,
01:03:05vendre des disques,
01:03:07faire un nouvel album,
01:03:09etc. Et ça, ça,
01:03:11en revanche, c'est un vrai défi,
01:03:13parce que, est-ce que le public
01:03:15va souscrire à ces nouveaux projets,
01:03:17ou est-ce qu'on va dire, bon non, c'est un nul,
01:03:19c'est pas un mec solide ?
01:03:21C'est ça, le vrai sujet.
01:03:23– Je pense vraiment que le public va être là, quand même,
01:03:25il n'y a pas de soucis. Après, c'est vrai qu'il faut toujours
01:03:27donner une deuxième chance. S'il est
01:03:29vraiment sincère,
01:03:31après, il a voulu à sa vie,
01:03:33à lui, et non pas à celle des autres, c'est malheureux
01:03:35surtout pour sa compagne et la petite
01:03:37fille qui était là.
01:03:39– Mais les Français,
01:03:41Chantal, aiment bien
01:03:43les gens qui reviennent sur
01:03:45le devant de la scène après avoir
01:03:47eu des cicatrices, quoi,
01:03:49dans la vie. – Oui, tout à fait, bien sûr.
01:03:51Au contraire, je pense que
01:03:53ça va encore, ça va motiver un peu plus
01:03:55de gens. Bon, moi, ça ne changera
01:03:57rien, j'aime bien ses chansons, j'aime bien
01:03:59l'artiste par lui-même,
01:04:01je ne vais pas aller le voir en concert, je n'irai pas
01:04:03forcément non plus.
01:04:05C'est bien, un retentit comme ça,
01:04:07c'est très bien, quoi. – Merci, Chantal !
01:04:09– Voilà, bonne journée à vous.
01:04:11– Merci, au revoir.
01:04:13Merci, ça nous change un peu
01:04:15après les sujets un peu lourds de politique
01:04:17qu'on a évoqués avec le plus grand sérieux, passion
01:04:19et déchaînement tout à l'heure, ça nous
01:04:21change un peu, ce petit thème un peu
01:04:23léger, parce que franchement, ça ne va pas changer
01:04:25l'histoire de l'humanité, mais
01:04:27on peut parler de Kenji Girard quelques minutes.
01:04:29Laurent est avec nous, bonjour mon cher Laurent.
01:04:31– Oui, bonjour M. Brunet, bonjour les auditeurs.
01:04:33– Où êtes-vous, mon cher Laurent ?
01:04:35– Oui, bonjour,
01:04:37je ne veux pas
01:04:39vous jeter la pierre, ni à vous, ni aux autres,
01:04:41mais vous parlez d'extinction des poursuites
01:04:43tout le temps, mais il sera quand même jugé,
01:04:45ce M. Girard. Il y a détention
01:04:47et usage d'armes prohibées.
01:04:49Ce volet-là n'est pas éteint, lui, par contre.
01:04:51– Détention et usage d'armes prohibées ?
01:04:53– Bien sûr, c'est un code 45.
01:04:55En 1143,
01:04:57c'est une arme de guerre.
01:04:59Donc la détention est interdite
01:05:01et encore plus l'usage, bien sûr.
01:05:03Donc ce volet-là, lui, n'est pas éteint.
01:05:05– Vous avez dit qu'il l'avait trouvé dans une petite brocante
01:05:07du côté du bassin d'Arcachon.
01:05:09– Oui, ça m'est arrivé de temps en temps, moi-même ça m'est arrivé
01:05:11d'en trouver sur des brocantes.
01:05:13Mais ça n'excuse pas le fait, vous les trouvez,
01:05:15moi je ne les ai pas achetées.
01:05:17Ça sort de temps en temps, ça sort de maisons anciennes,
01:05:19c'est des héritages, des choses comme ça.
01:05:21Puis généralement, il faut se méfier parce que
01:05:23les héritiers ne savent pas comment ça fonctionne.
01:05:25La plupart du temps, c'est chargé sur le stand.
01:05:27Donc il faut se méfier.
01:05:29Et ce volet-là,
01:05:31pour revenir à cette vidéo,
01:05:33je pense qu'effectivement, c'est bien
01:05:35vis-à-vis de son public.
01:05:37Mais vous pariez tout à l'heure de Clisson,
01:05:39autant avec les hard rockers
01:05:41et autres, on est habitué à ce genre
01:05:43de pérégrinations diverses
01:05:45et variées autour de la drogue, de l'alcool.
01:05:47Mais là, il s'adresse quand même à un jeune public
01:05:49et je crains que l'image soit un peu écornée.
01:05:51– Ah, je suis assez d'accord avec vous.
01:05:53Même si on aime bien le retour
01:05:55du héros fracassé par la vie
01:05:57en France, on aime bien ces histoires.
01:05:59Mais là, c'est un peu tôt,
01:06:01je pense qu'il va être, auprès du jeune public...
01:06:03– Ça va être dur. La remontée va être dure.
01:06:05Souvenez-vous de Sacha Distel
01:06:07dans son accident de voiture
01:06:09avec Chantal Nobel.
01:06:11– Oui, tout à fait. Ça remonte.
01:06:13– Il a essayé de revenir, mais...
01:06:15Bon, elle n'est jamais revenue,
01:06:17en revanche, sur le devant de la scène.
01:06:19C'est délicat de remonter la pente.
01:06:21– Mesdames, Messieurs, Laurent a raison.
01:06:23Kenji Girac
01:06:25remontera-t-il la pente ?
01:06:27C'est la question que nous pouvons nous poser légitimement.
01:06:29Encore une fois, ça ne va pas changer
01:06:31le destin de la France,
01:06:33mais c'est aussi ça, la vie de la France.
01:06:35Merci Laurent, merci Thérèse,
01:06:37merci Chantal d'avoir été
01:06:39avec nous au 3210 pendant quelques instants.
01:06:41Je regarde la montre,
01:06:43la petite horloge dans le studio d'RTL.
01:06:45Il est 14h19. Elisa Marie, on va bientôt
01:06:47aller voir notre auditrice, ou notre auditeur
01:06:49du bout du monde. – Très bientôt.
01:06:51Et après la qualification historique
01:06:53de ce pays hier en huitième de finale,
01:06:55on retourne discuter avec Bastien,
01:06:57auditeur, supporter du bout du monde.
01:06:59Mais où habite-t-il ? Eh bien, pour vos idées
01:07:01à trouver, écoutez le commentaire
01:07:03de Charles Bouchlin hier.
01:07:05C'était sur la web radio RTL 100% Foot.
01:07:07– Et là, c'est des scènes de liesse, des scènes de joie.
01:07:09Tout le monde s'est sauté dessus à la fin
01:07:11de ce match. On a vu même des pleurs
01:07:13du côté des supporters, mais aussi des pleurs
01:07:15du côté du staff technique.
01:07:17Magnifique scène, ici
01:07:19à Galzer Kitchen.
01:07:21– La qualification historique de ce pays.
01:07:23– Ah oui, je crois, c'est un petit pays, c'est ça ?
01:07:25– Oui, c'est un petit pays qui a
01:07:27réalisé un exploit. On est allé
01:07:29voir Bastien la semaine dernière. On retourne,
01:07:31mais on va parler Foot avec lui dans un instant.
01:07:33Et si vous trouvez où il habite, envoyez-nous tout de suite
01:07:35un message sur l'application
01:07:37RTL pour tenter de remporter un guide
01:07:39du routard.
01:07:41Les auditeurs ont la parole
01:07:43jusqu'à 14h30 sur RTL.
01:07:47Passons l'été ensemble sur RTL.
01:07:55Vivre ensemble.
01:07:59Les auditeurs ont la parole
01:08:01avec Eric Brunet sur RTL.
01:08:03– Alors Victor, Victor,
01:08:05les auditeurs ont-ils trouvé ce petit pays
01:08:07qui a réalisé un exploit extraordinaire
01:08:09dans l'euro hier ? – Oui, les auditeurs ont trouvé.
01:08:11On part en Géorgie et c'est
01:08:13Olivier à Taurigny-sur-Marne qui remporte
01:08:15un guide du routard. – C'est parti.
01:08:17L'auditeur du bout du monde.
01:08:19– Bonjour Bastien.
01:08:21– Bonjour Bastien.
01:08:23– Bonjour. – On était avec vous
01:08:25il y a quelques jours, vous nous avez raconté
01:08:27un petit peu la Géorgie,
01:08:29pays où vous vivez désormais,
01:08:31vous êtes vigneron, si ma mémoire
01:08:33est bonne, vous êtes parti en Géorgie.
01:08:35Je me souviens, même de la date, vous m'aviez dit
01:08:37en 2017,
01:08:39une histoire d'amour
01:08:41et puis vous avez monté, c'est ça, une exploitation
01:08:43agricole avec votre compagne.
01:08:45Je ne dis pas trop de bêtises ?
01:08:47– C'est tout bon, vous vous souvenez bien
01:08:49de ce que je vous ai dit.
01:08:51– C'est un parcours tellement…
01:08:53– Mais parlons foot aujourd'hui.
01:08:55– Et ce tout petit pays qu'est la Géorgie,
01:08:57ancienne république soviétique, indépendante
01:08:59depuis quelques décennies seulement, ce tout petit pays
01:09:01qu'est la Géorgie a réalisé,
01:09:03Bastien, un exploit dingue
01:09:05de foot hier, racontez-nous.
01:09:07– Oui, donc
01:09:09la Géorgie s'est qualifiée pour les
01:09:11huitièmes de finale de l'Euro,
01:09:13donc c'est vrai que c'est vraiment un exploit,
01:09:15j'ai envie de dire, assez énorme. Déjà, il y avait déjà eu
01:09:17un exploit qui était de se qualifier pour la première fois
01:09:19pour l'Euro, parce que la Géorgie n'avait jamais
01:09:21disputé de compétition internationale,
01:09:23donc déjà ça, ça a été déjà
01:09:25un premier exploit, et là, avec la qualification
01:09:27en huitième, là c'est encore plus fou.
01:09:29– C'est presque un fait politique,
01:09:31c'est pas que sportif, pourquoi est-ce que c'est un fait politique ?
01:09:33Parce qu'en ce moment,
01:09:35la Russie, Poutine
01:09:37sont en train de faire
01:09:39des choses pas très belles en Géorgie,
01:09:41ils voudraient, ils rêvent de reprendre ce pays,
01:09:44et il y a des manifestations monstres en ce moment
01:09:48dans la capitale, donc c'est presque
01:09:50un fait politique, le monde entier regarde
01:09:52la Géorgie aujourd'hui.
01:09:54– C'est sûr qu'on a entendu
01:09:56parler de la Géorgie
01:09:58depuis un mois ou deux, pour des
01:10:00manifestations contre le gouvernement,
01:10:02mais là, ça fait du bien justement
01:10:04qu'on parle de la Géorgie pour autre chose,
01:10:06avec un côté un peu plus festif,
01:10:08en laissant de côté un petit peu ces soucis
01:10:10géopolitiques, j'ai envie de dire.
01:10:12C'est bien de se concentrer sur quelque chose
01:10:14de plus joyeux que de toujours parler de la Géorgie
01:10:16par rapport à la Russie.
01:10:18– Vous l'avez regardé où, le match,
01:10:20hier, Bastien ?
01:10:22– Donc nous, on l'a regardé
01:10:24chez nous, avec tous les enfants
01:10:26de notre club de foot, parce que
01:10:28ça, je ne vous l'avais pas dit
01:10:30la dernière fois, mais en fait, avec ma femme,
01:10:32on a monté un club de foot dans notre village,
01:10:34qui s'appelle l'Olympique Igoiti,
01:10:36et donc tous les matchs, on les passe
01:10:38chez nous, sur écran géant,
01:10:40et donc on a regardé ça tous ensemble
01:10:42avec les enfants, donc c'était assez super.
01:10:44– Incroyable, et il faut le dire,
01:10:46le redire, vous me l'aviez dit la dernière fois,
01:10:48j'étais tombé de ma chaise,
01:10:50dans ce pays qui est désormais
01:10:52un pays de football,
01:10:54clairement, eh bien, il y a
01:10:56un entraîneur de l'équipe nationale
01:10:58géorgienne que les Français connaissent bien,
01:11:00qui est… – Willy Sagnol.
01:11:02– Qui est Willy Sagnol. – Je réponds moi aussi.
01:11:04– Willy Sagnol, incroyable.
01:11:06Et qui est devenu
01:11:08une vraie idole en Géorgie,
01:11:10j'imagine aujourd'hui en plus.
01:11:12– Oui, il est idolatré,
01:11:14parce que déjà, d'avoir qualifié
01:11:16la Géorgie, comme je l'ai dit, pour la première compétition,
01:11:18c'était déjà énorme,
01:11:20et là, en plus, avec la qualification
01:11:22en huitième de finale,
01:11:24il n'y a plus de soucis, il va peut-être avoir sa statue
01:11:26à Tbilissi, je ne sais pas, on verra.
01:11:28– Tbilissi, la capitale. Vous allez jouer qui
01:11:30en huitième ?
01:11:32– On va jouer l'Espagne, alors là,
01:11:34ça va être une autre paire de manches,
01:11:36j'ai envie de dire, parce que l'Espagne,
01:11:38j'ai regardé tous les matchs de l'Euro,
01:11:40l'Espagne, c'est l'équipe qui joue le mieux,
01:11:42il n'y a pas photo,
01:11:44mais bon, après, ça reste du football, tout est possible,
01:11:46donc pourquoi pas
01:11:48rencontrer la France
01:11:50en demi-finale ?
01:11:52– Et là, vous soutiendrez qui, Bastien ?
01:11:54On imagine tout de suite un match
01:11:56France-Géorgie.
01:11:58– Je soutiendrai la France,
01:12:00je reste français avant tout,
01:12:02mais dans tous les cas, ça serait beau
01:12:04qu'une des deux équipes
01:12:06le fasse, mais bon,
01:12:08la route est encore longue, aussi bien pour la Géorgie
01:12:10que pour la France. – J'imagine, hier,
01:12:12quand vous avez regardé le match, la ferveur
01:12:14dans les petites équipes de foot que vous avez montées
01:12:16à Igoéti,
01:12:18je rappelle votre petite ville
01:12:20à 45 minutes de la capitale
01:12:22de ville ici, l'Olympique
01:12:24Igoéti, j'imagine
01:12:26la folie, la ferveur des gamins,
01:12:28bon sang, ça a dû être
01:12:30une passion, parce qu'on ne parle pas encore
01:12:32de l'Italie ou de l'Espagne, on parle de la
01:12:34petite Géorgie !
01:12:36– Oui, tous les enfants étaient super heureux,
01:12:38déjà le match était tard,
01:12:40chez nous, il était 11h,
01:12:42donc les enfants étaient un petit peu fatigués,
01:12:44en plus, on avait joué, nous, l'après-midi,
01:12:46donc ils avaient fait un gros match, on a aussi gagné,
01:12:48donc c'était bien, et ils étaient
01:12:50assez fatigués, je ne sais pas s'ils ont réalisé
01:12:52l'exploit que c'est, mais après
01:12:54il y avait aussi des adultes, on a regardé aussi avec des adultes,
01:12:56donc là, tout le monde s'est dit
01:12:58c'est historique, c'est incroyable.
01:13:00– Et Damien, notre réalisateur, me souffle dans le casque,
01:13:02l'autre exploit, c'est que le meilleur buteur
01:13:04de l'Euro à date, c'est un Géorgien.
01:13:06– Oui, c'est Mika Otadze,
01:13:08qui a trois buts,
01:13:10donc c'est aussi assez fou,
01:13:12mais là, ce qui est bien, c'est que
01:13:14pour eux, ils peuvent
01:13:16se montrer sur la scène européenne,
01:13:18donc Mika Otadze qui jouait au FC Metz,
01:13:20qui est descendu en Ligue 2,
01:13:22je pense qu'il va avoir énormément de touches
01:13:24pour des transferts, aussi le gardien
01:13:26de but qui fait des arrêts, mais incroyable,
01:13:28Amardash Fili, c'est énorme,
01:13:30honnêtement, tous les joueurs jouent
01:13:32super bien, l'équipe joue bien,
01:13:34c'est vraiment plaisant à regarder en plus,
01:13:36donc c'est ça qui est super.
01:13:38– Notre Français du bout du monde,
01:13:40notre éditeur du bout du monde, Sébastien,
01:13:42du côté de Tbilisi, en Géorgie,
01:13:44qui a monté l'Olympique Igoeti,
01:13:46un petit club de foot,
01:13:48et qui est complètement dingue, comme tous les Géorgiens
01:13:50aujourd'hui, que son pays, pour la première fois,
01:13:52participe à l'Euro, et pour la première fois,
01:13:54se voit qualifié en 8e de finale, il rencontrera
01:13:56donc l'Espagne, voilà, merci de votre fidélité,
01:13:58les amis, je vous laisse,
01:14:00c'est les programmes d'été sans moi,
01:14:02juillet-août, mais on se retrouve le 26 août,
01:14:04bien évidemment, pour la rentrée,
01:14:06avec les auditeurs, on la parole,
01:14:08je serai là, et vous serez là, il y a intérêt,
01:14:10mesdames, messieurs, Lisa Marie,
01:14:12je vous embrasse, c'est un vrai bonheur de vivre
01:14:14ces instants avec vous, à l'antenne.
01:14:16– Un bonheur partagé, Eric. – Eh bien, c'est chouette,
01:14:18voilà, quand le bonheur est partagé.
01:14:20Je me tourne vers Jean-Alphonse Richard,
01:14:22à 14h30.
01:14:24– En direct. – C'est en direct.
01:14:26– En direct, avec la mort aujourd'hui de
01:14:28Michael Evan, quand tout tient
01:14:30à un simple réveil, vous savez, c'est réveil
01:14:32sur une table de lui. A tout de suite.
01:14:34– A tout de suite.

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