Avec Didier Raoult, Infectiologue dernier livre “Homo chaoticus”
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00:00:00SUDRADIO, Bercov dans tous ses états.
00:00:04Nous sommes en guerre.
00:00:07Ça devait être au départ un petit truc sympa.
00:00:08Cela vous est-il effleuré l'esprit une minute, moi jamais.
00:00:11La France a tué mon mari.
00:00:13Ces jeunes gens qui font des rodeaux urbains, ce ne sont pas des voyous.
00:00:16J'étais sûr qu'ils diraient ça.
00:00:18Ne croyez pas que vous êtes sûrs, parce qu'on va archiver.
00:00:20Non, non, non, je vous dis que ce ne sera pas le cas.
00:00:22Attention, je ne parle pas d'étrangers, mais de récidivistes.
00:00:25C'est West Side Story, on se retrouve dans les bandes, on fait des bêtises, etc.
00:00:29Parfois, ça a des conséquences épouvantables.
00:00:31Nous sommes en guerre.
00:00:33Et voilà, les étoiles et la boue, le bon et le côté.
00:00:38Le côté obscur de la force et le côté clair de la force.
00:00:43La réalité, notre réalité.
00:00:45Bonjour à tous, bonjour à toutes.
00:00:48Heureux de vous retrouver après ce juillet août.
00:00:52J'espère que vous avez passé un très bon moment.
00:00:57De toute façon, vous savez, non seulement il faut avoir question à tout, mais il faut avoir bonheur à tout.
00:01:01Jamais n'oubliez le verre à moitié plein.
00:01:04Et aujourd'hui, on va parler des verres pleins et des verres vides.
00:01:07Avec tout ce qui se passe, avec effectivement les Jeux Olympiques et les Jeux Paralympiques aujourd'hui.
00:01:13Ensuite, la France Orange Mécanique est là, les attentats sont là.
00:01:18La violence, l'imbécilité, l'impunité sont là.
00:01:24Il faut quand même continuer d'en parler et surtout de voir comment on peut arrêter tout ça.
00:01:30Et puis alors, évidemment, les perles magnifiques.
00:01:32On peut être au CNRS et dire n'importe quoi, on va en parler aussi.
00:01:36On va parler, alors évidemment, évidemment, nous entendons tous.
00:01:40Je sais que vous ne dormez plus depuis une semaine.
00:01:42Je sais que vous avez pratiquement raté vos vacances.
00:01:44Oui, le Premier Ministre, where is the Prime Minister ?
00:01:47La France, on sait que sans Prime Minister, ça n'existe pas.
00:01:51Écoutez, on va vous en parler.
00:01:53A l'heure où je vous parle en ce moment, ce n'est pas fait.
00:01:57Mais peut-être que ce ne serait pas mal.
00:01:59Et puis, en seconde partie d'émission, on va recevoir quelqu'un que vous connaissez déjà.
00:02:03Nous avons reçu souvent dans cette émission et sur Sud Radio.
00:02:07C'est le professeur Didier Raoult, microbiologiste,
00:02:10qui vient de sortir son dernier livre, son plus récent livre, Homo Chaoticus.
00:02:15Et le chaos, la science connaît et la réalité aussi.
00:02:20Les Français parlent au français.
00:02:23Je n'aime pas la blanquette de veau.
00:02:26Je n'aime pas la blanquette de veau.
00:02:32Qui ne peut pas être dans tous ces états ?
00:02:34Vous savez très, très bien, on a eu des vacances et c'est bien les vacances.
00:02:37Et c'est bien. Et ça a été très, très bien avec les Jeux Olympiques, bien sûr.
00:02:42Vous le savez. Et vous le savez.
00:02:44Et les Jeux Paralympiques, aujourd'hui, passionnants également.
00:02:47Et puis, et puis, il y a tout le reste.
00:02:50Et le reste, on va aussi en parler.
00:03:18Alors là, on entend Céline Dion, l'hymne à l'amour.
00:03:20Un hymne qui vous émeut, André, qui était à la fin de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques.
00:03:27Les Jeux Olympiques ont été une parenthèse enchantée,
00:03:29qui continue aujourd'hui avec les Jeux Paralympiques.
00:03:33Qu'est-ce que ça vous a inspiré, toute cette période, André ?
00:03:35D'abord, effectivement, j'étais très transporté.
00:03:39On dit après, oui, il y a eu des polémiques, c'était pas en direct ou en direct.
00:03:43Peu importe, Céline Dion en train de chanter l'hymne à l'amour, c'était magnifique.
00:03:46Dans une cérémonie d'ouverture, on pouvait dire qu'il y avait des choses, effectivement,
00:03:50qui étaient, on ne va pas revenir là-dessus, qui étaient, peut-être,
00:03:54il y avait, comme on dit, du lard ou du cochon.
00:03:57Il y avait des choses superbes, moi j'ai vu, mais il y avait des choses, effectivement, pas possibles
00:04:01et assez ridicules, dans un certain conformisme d'aujourd'hui.
00:04:06Et je dirais assez, et puis qui ont pu choquer.
00:04:09Mais, au-delà de ça, c'est les Jeux Olympiques qui ont été très intéressants.
00:04:13Il y a eu une enquête, d'ailleurs Marie me l'avait communiqué, du think-tank Destins communs,
00:04:18et c'est très intéressant, ils ont enquêté sur l'enthousiasme provoqué par les JO.
00:04:22Rappelez-vous, quand même, rappelez-vous, quelques esprits grincheux,
00:04:25et beaucoup, beaucoup disaient, mais ça va être terrible, mais c'est une catastrophe sécuritaire,
00:04:31comment peut-on faire ça ? Et les Cassandres y aller, du matin au soir,
00:04:36avec leurs pronostics absolument apocalyptiques.
00:04:40Et non, ça s'est très bien passé, et heureusement, et bravo à tout le monde, il faut le dire,
00:04:45quand ça marche, et bien, bravo à tout le monde.
00:04:48Et alors, c'est intéressant, dans cette enquête du think-tank Destins communs,
00:04:52c'est que les gens, ce qu'ils ont dit, c'est une bouffée d'oxygène.
00:04:55Ça a été une source de fierté et d'union.
00:04:5878% des Français ont suivi les Jeux Olympiques, je parle des Jeux Olympiques qui sont passés,
00:05:03pas des Jeux aujourd'hui, bien sûr.
00:05:05La fierté et le sentiment qui arrivaient en tête dans tous les électorats,
00:05:09lorsqu'on donne aux Français leurs impressions.
00:05:11C'est très intéressant, la fierté, oui.
00:05:13Parce qu'on leur dit, rien ne va, l'économie, la sécurité, l'immigration,
00:05:19effectivement la précarité, le pouvoir d'achat, etc.
00:05:23Et à un moment donné, alors on va me dire c'est du pain et des jeux.
00:05:26Oui, mais c'est pas mal qu'il y ait du pain et des jeux.
00:05:28Mais, les jeux ne doivent pas faire oublier l'absence de pain.
00:05:32Mais ce qui est intéressant aussi dans ces groupes de discussion,
00:05:35c'est qu'il y a eu, et ils ont dit comme soulagement,
00:05:38qu'est-ce qui vous a le plus, j'allais dire le plus, plus,
00:05:44mauvaise parole, mais l'absence de la parole politique.
00:05:48Voilà, c'est-à-dire que beaucoup de groupes de discussion disaient
00:05:51« Ah, pendant un moment, on n'a plus parlé de politique, de politikai,
00:05:56de polish ou de peluche pendant ce temps-là. »
00:06:00Et ça c'est bien, voilà.
00:06:02Se respecter, se réapproprier les symboles républicains.
00:06:05Ça a été donc perçu au-delà d'effectivement des exploits,
00:06:11au-delà des exploits des sportifs.
00:06:13Ça a été perçu comme quelque chose de très fort et de très bien.
00:06:17Et aujourd'hui encore, il faut le dire, il faut rendre hommage aux jeux paralympiques.
00:06:21Parce qu'il faut le dire encore, ce qui est formidable,
00:06:24on dit aujourd'hui, la meritocratie, le travail, tout ça, ça n'existe plus.
00:06:30Un certain nombre de gens disent « Ouais, de quoi on parle ? »
00:06:32Mais regardez ce qu'ils font ces gens.
00:06:34Regardez les handicapés, comment ils surmontent,
00:06:37comment ils arrivent à faire des exploits extraordinaires.
00:06:39On le voit tous les jours.
00:06:41Mais cette volonté de se surpasser, de se dépasser,
00:06:44elle devrait être le lot commun.
00:06:46Comment voulez-vous qu'on avance dans ce pays si on ne cherche pas à se surpasser ?
00:06:50Oui, la meritocratie, c'est bien.
00:06:52Oui, c'est bien.
00:06:53C'est beaucoup mieux que l'ineptocratie ou que la conocratie.
00:06:57Voilà, il faut quand même le dire.
00:06:59Et voilà pourquoi, effectivement, on était plutôt heureux.
00:07:03Et on est plutôt heureux de ces Jeux Olympiques.
00:07:05Mais, mais, mais, l'arbre ne doit pas cacher la forêt.
00:07:09Marie ?
00:07:10Oui, André, parce qu'une parenthèse enchantée, un moment de bonheur,
00:07:13une bulle d'oxygène comme vous disiez,
00:07:15mais le Réel est un peu revenu au galop pour cette fin d'été
00:07:18avec deux drames, deux gros drames qui ponctuent l'actualité.
00:07:22Oui, le Réel a frappé à la porte, il continue, vous savez.
00:07:26Malheureusement, le Réel est là.
00:07:28Mais ce n'est pas un spectacle futile extraordinaire qui peut le cacher.
00:07:34Ce gendarme, tué lors d'un contrôle routier après un refus d'obtempérer
00:07:38dans les Alpes-Maritimes, ça a été terrifiant, quoi, je veux dire.
00:07:43Il y a eu ça et on a entendu Éric Comine.
00:07:47Éric Comine est mort et sa femme a parlé.
00:07:50Et sa femme a parlé et écouté un extrait de ce qu'elle a dit.
00:07:56Harmonie Comine, l'épouse, la veuve d'Éric Comine.
00:08:01Je remercie notre France d'avoir tué mon tendre époux.
00:08:05Que j'aime tant le père de nos enfants.
00:08:08Attention, je ne parle pas d'étrangers, mais de récidivistes.
00:08:14Je l'affirme haut et fort, la France a tué mon mari.
00:08:18La France a tué mon mari par son insuffisance, son axis et son excès de tolérance.
00:08:25La France a tué mon mari.
00:08:28Oui, alors on dit non, ce n'est pas la France qui a tué.
00:08:32Ce n'est pas le problème.
00:08:33Le problème, c'est que cette femme pourrait être n'importe quelle femme de France.
00:08:37Le problème, c'est que ça peut arriver à n'importe qui d'entre nous.
00:08:41C'est ça le problème.
00:08:42Ce n'est pas de dire...
00:08:44Comment il se fait que cette personne, multirécidiviste, etc.,
00:08:49qui devrait être en prison, qui devrait être en tout cas mis hors d'état de nuire,
00:08:54comme des dizaines et des centaines de cas depuis des années.
00:08:59Ce n'est pas nouveau.
00:09:00Encore une fois, on en reparle parce qu'on est obligé d'en reparler.
00:09:03Parce que comment voulez-vous qu'on n'en reparle pas ?
00:09:05Ce n'est pas nouveau, ça.
00:09:07Est-ce que c'est admissible que cette personne soit encore en train de faire son rodéo ?
00:09:14Et ce gendarme ait refus d'obtempérer.
00:09:17Non, on ne répond pas aux gendarmes.
00:09:19On n'en a rien à foutre des gendarmes.
00:09:20On n'en a rien à foutre de l'autorité.
00:09:22On n'en a rien à foutre des forces de l'ordre.
00:09:24Et voilà ce qui arrive.
00:09:25Et je suis quand même assez frappé.
00:09:27Et quand il y a eu la mort de Nahel,
00:09:29qui était un événement tout aussi atroce et tout aussi lamentable,
00:09:32et bien la France entière, enfin la France entière, une partie de la France,
00:09:36il y a eu des émeutes, etc., etc.
00:09:38Et tout le monde a vraiment s'est adigné des sportifs, des artistes.
00:09:44Et là, on n'entend pas grand monde.
00:09:46On n'entend pas grand monde déplorer ce qui s'est passé avec Eric Comine.
00:09:51Voilà.
00:09:52Tué par un automobiliste multirécidiviste, encore une fois,
00:09:56parce que, voilà, un juge de liberté de la détention, je ne sais pas,
00:10:01s'est dit oui, mais enfin écoutez, bon, voilà,
00:10:03il va faire une petite peine et puis il va sortir.
00:10:06Il va sortir.
00:10:07Et oui, et oui.
00:10:09Voilà.
00:10:10Et ça s'est passé comme ça.
00:10:11Et puis, et puis, et puis...
00:10:13Pensez à Camilla.
00:10:15Camilla, quelques jours après,
00:10:17on a l'impression que c'est devenu quotidien maintenant.
00:10:19À Valoris, une fille de 7 ans fauchée par un motard complètement délirant,
00:10:28où je ne sais pas s'il était drogué ou pas.
00:10:30Il avait 19 ans et il faisait une roue arrière.
00:10:33Vous savez, c'est très bien.
00:10:35On montre qu'on existe.
00:10:36On est fort.
00:10:37On se fait des grands trucs.
00:10:39On se fait des langues en Ford Mustang.
00:10:41Non, ça, ce n'est pas je n'ai besoin de personne à Harley Davidson.
00:10:45C'est je fais le kéké parce que je sais faire la roue arrière.
00:10:50Et voilà.
00:10:51Et elle passait.
00:10:52Il était effectivement...
00:10:54Il a complètement fauché cette petite Camilla qui passait dans les passages lotés.
00:11:01Elle est morte.
00:11:02Elle est morte hier soir, Camilla.
00:11:03Oui.
00:11:04Elle est morte hier soir.
00:11:05Et qu'est-ce que dit son père ?
00:11:06Slim Toti Oussaïa.
00:11:08Il dit ceci.
00:11:09Il a tweeté ceci.
00:11:10Merci la justice française.
00:11:12À partir de demain, les citoyens qui n'ont pas été arrêtés en flagrant délire,
00:11:17délire, je dis en flagrant délire, oui, quelque part,
00:11:20ils savent qu'ils peuvent rouler comme ils veulent, faire les fous sur la route, tuer.
00:11:24Aucun respect pour notre fille ni pour nous-mêmes.
00:11:27Voici ce que écrivait le père de Camilla.
00:11:31Et franchement, il faut se poser la question.
00:11:33Ça suffit de dire.
00:11:34Ah, ce n'est pas une question de présomption d'innocence, présomption de culpabilité.
00:11:38Je vois tous ces gens qui sont posés dans la petite dacha du Beron ou ailleurs, etc.
00:11:44De dire, oui, mais attention, le droit, bien sûr, les droits.
00:11:48Et les droits des victimes.
00:11:50Et les droits des gens qui se font tabasser, violer, tuer, égorger.
00:11:54Ah non, mais ça, qu'est-ce que vous laissez arriver ?
00:11:57C'est un fait divers.
00:11:59Comment ces gens-là peuvent prononcer le mot fait divers sans puer de la bouche ?
00:12:03On peut le savoir, ça ?
00:12:06Est-ce que c'est admissible, ça ?
00:12:08Non, ce n'est pas admissible.
00:12:10Ce n'est pas admissible qu'il y ait cette veulerie, cette lâcheté, cet abandon, ce laisser-faire.
00:12:17Et alors, de quoi on parle ?
00:12:19Ah oui, on va en parler nous aussi, vous allez voir, du Premier ministre.
00:12:23Mais on fait de la politique, pourquoi ?
00:12:26On fait de la politique pour s'occuper des gens, pour protéger les gens, pour qu'ils puissent vivre.
00:12:32Vivre, vivre.
00:12:34Ce n'est pas le vivre ensemble aujourd'hui, c'est le tuer ensemble.
00:12:37Alors il faut savoir ce qu'on veut dans la vie, au lieu de continuer ces bavassages.
00:12:43Et quand je vois sur les réseaux sociaux et ailleurs,
00:12:46ah oui, tous mes mots vont à la famille.
00:12:52C'est terrible ce qui arrive, c'est terrible.
00:12:55Mais attention, c'est terrible.
00:12:57Mais demain, ça va recommencer et s'attaquer aux vraies causes.
00:13:00Non, non, non.
00:13:02On va faire la marche blanche, on va faire l'imagine de John Lennon,
00:13:08on va faire les fleurs, on va faire les bougies,
00:13:11et puis au suivant, tant que ça n'arrive pas à moi, tout va bien.
00:13:16Au suivant.
00:13:18Sud Radio.
00:13:20Parlons vrai.
00:13:24Ici Sud Radio.
00:13:27Les Français parlent au français.
00:13:31Les carottes sont cuites.
00:13:33Les carottes sont cuites.
00:13:39Oui, et vous savez que, je vous assure, j'en dors plus la nuit.
00:13:43Moi je suis rentré il y a une semaine de vacances.
00:13:45On n'a toujours pas de Premier Ministre les Français.
00:13:47Mais comment on tient ? Mais comment on fait ?
00:13:49On va en parler tout de suite.
00:13:53Ça balance pas mal.
00:13:57Ça balance pas mal sur Sud Radio.
00:14:07Yves Montand, je cherche après Titine.
00:14:09Et la France, elle, elle cherche un Premier Ministre, André.
00:14:12Et oui, et oui, c'est terrible, c'est terrible quand même.
00:14:15Enfin c'est terrible.
00:14:16Franchement, c'est hilarant quoi.
00:14:18C'est hilarant parce qu'il y a eu deux mouvements formidables.
00:14:21Donc, Macron dissout.
00:14:24Les résultats, il n'y a pas de majorité visible.
00:14:27Et chacun dit, mais c'est moi, c'est moi, c'est moi.
00:14:30L'Assemblée Nationale dit, mais j'ai eu 11 millions d'électeurs, c'est moi.
00:14:34La gauche, le Nouveau Front Populaire dit, oui, mais en siège, c'est nous, c'est nous.
00:14:39Donc, on veut désigner, on veut le Premier Ministre.
00:14:42Rappelez-vous que Jean-Luc Mélenchon, après législative, il y a deux ans,
00:14:45avait dit aussi, je veux être Premier Ministre.
00:14:48Ils veulent tous être Premier Ministre, je comprends.
00:14:50Alors, la gauche, enfin le Nouveau Front Populaire a désigné Lucie Castet.
00:14:55Et là, ça a été formidable.
00:14:57Parce que Lucie Castet a fait non seulement son chemin de Damas, son chemin de Croix,
00:15:00elle est allée partout.
00:15:01Elle a dit, c'est moi, c'est moi, mais pourquoi Macron, tu ne veux pas me prendre ?
00:15:04Elle est allée voir Macron avec une délégation du Nouveau Front Populaire.
00:15:08Il les a reçus, il est magnifique Macron.
00:15:10C'est ça que j'aime bien.
00:15:11C'est très bien, formidable.
00:15:13Ce que vous dites m'intéresse énormément.
00:15:16Elle sort de là enchantée, transfigurée.
00:15:19Ça va aller très, très bien.
00:15:20Et puis après, bon, ce n'est plus elle.
00:15:22Alors, elle n'est pas contente du tout.
00:15:23Et puis, Ségolène Royal.
00:15:25Ségolène Royal qui, sur une radio concurrente,
00:15:28est en train de composer son ministère.
00:15:30Personne ne lui a rien demandé.
00:15:31Oui, mais moi, je serai un excellent Premier Ministre, magnifique, etc.
00:15:35Ils sont tous là, c'est magnifique.
00:15:37C'est ça que j'aime dans la politique, ce côté drogue dure.
00:15:39Ce sont des accros, ce sont des junkies complets.
00:15:42Et là, il y a un poste, il y a un poste qui se libère.
00:15:46Ah, mais c'est moi, c'est moi.
00:15:48Et Macron, il joue.
00:15:49Il joue avec ça, il joue magnifiquement.
00:15:51Et voilà, aujourd'hui, il a reçu ses deux prédécesseurs,
00:15:54Sarkozy et Hollande, pour les consulter.
00:15:57Alors, on ne sait pas où on pensait que c'était ce matin.
00:15:59On ne sait pas, effectivement, qui va être choisi comme Premier Ministre.
00:16:05En tout cas, à l'heure où je vous parle, le suspense est absolu.
00:16:08Et on sent qu'on retient notre souffle.
00:16:10En tout cas, il y a quelqu'un, il a reçu ce matin.
00:16:13Il a été reçu par Emmanuel Macron.
00:16:15Et on pense beaucoup à lui.
00:16:16C'est Bernard Cazeneuve.
00:16:18Oui, Bernard Cazeneuve, l'ancien Premier Ministre de France à Hollande,
00:16:22socialiste, bontin.
00:16:24Bontin, il n'est plus au Parti Socialiste.
00:16:26Donc, il est là, il est bien, il est propre sur lui.
00:16:31Il ne mange pas avec les doigts.
00:16:33Le problème, c'est qu'il y a deux ans exactement,
00:16:36M. Cazeneuve, on lui avait posé la question,
00:16:40c'est l'émission Question, là, de Yann Barthez.
00:16:44Un reporter lui avait posé la question
00:16:47de savoir s'il serait prêt à être ministre chez Macron.
00:16:51Écoutez.
00:16:52Je ne serai pas ministre d'Emmanuel Macron.
00:16:54Cela vous a-t-il effleuré l'esprit une minute, moi, jamais ?
00:16:57Non.
00:16:59Non, non, je ne crois pas à ça.
00:17:00Il faut vous enlever ça de l'esprit.
00:17:02Ne croyez pas, vous êtes sûr, parce qu'on va archiver.
00:17:04Non, non, non, je vous dis que ce ne sera pas le cas.
00:17:07Voilà, et ce ne sera pas le cas.
00:17:09Alors, écoutez, est-ce que M. Cazeneuve peut se déjuger ?
00:17:13Bien sûr qu'il peut se déjuger.
00:17:15Rappelez-vous, Éric Dupond-Moretti,
00:17:18qui avait dit, je crois que c'était sur CNews,
00:17:21ou à l'époque, ou c'était C8,
00:17:23il a dit, moi, ministre de la Justice ?
00:17:25Mais vous rigolez ?
00:17:26Mais je ne serai jamais ministre de la Justice.
00:17:28Ça n'existe pas.
00:17:29On l'a passé plusieurs fois.
00:17:30Il est insu de radio.
00:17:31Le sonore, magnifique.
00:17:33Alors, ils sont là.
00:17:34Mais je vais vous dire.
00:17:35Alors, moi, je lance un appel aux auditeurs,
00:17:38aux auditrices,
00:17:39à tous les résistants,
00:17:41vous, dessus de radio.
00:17:42Mais, posez vos candidatures.
00:17:45Vous croyez que vous serez moins bien
00:17:47que les gens qui nous ont fait un budget en déséquilibre
00:17:50depuis 1974 ?
00:17:52Moins bien que les gens qui nous ont fait
00:17:543 300 milliards de dettes ?
00:17:56Moins bien que ceux qu'on assiste
00:17:58avec cette France orange mécanique
00:18:00et ses attentats ?
00:18:02Moins bien que le pouvoir d'achat ?
00:18:04Moins bien que l'inflation ?
00:18:05Moins bien que la situation
00:18:07avec la Russie, l'Ukraine, etc.
00:18:09Mais non !
00:18:10Je suis sûr que vous êtes très nombreux
00:18:12et puis c'est intéressant.
00:18:13Je vous donne vraiment quelques informations
00:18:15sur les salaires.
00:18:16Premier ministre gagne 15 900 euros brut par mois
00:18:19comme le président de la République.
00:18:21Prise en charge de frais de représentation.
00:18:23Cette prise en charge est plafonnée à hauteur
00:18:25de 10 000 euros pour un secrétaire d'Etat,
00:18:27120 000 euros pour un ministre
00:18:29et 150 000 euros pour le premier ministre.
00:18:31Voilà.
00:18:32150 000 euros de prise en charge.
00:18:34Et attendez, attendez.
00:18:35Si vous êtes premier ministre
00:18:36et si Macron, après tout,
00:18:37pourquoi il ne vous choisirait pas ?
00:18:39Il peut s'amuser lui.
00:18:41Il s'amuse beaucoup.
00:18:43Alors vous aurez droit à une voiture,
00:18:45avec chauffeur et un agent de sécurité
00:18:47jusqu'à la fin de votre vie.
00:18:49Voilà. Formidable.
00:18:50Même si vous passez dans le privé après, etc.
00:18:53Il n'y a aucun problème.
00:18:54Vous gardez votre chauffeur et votre agent de sécurité.
00:18:57Ce n'est pas beau ça ?
00:18:58Ce n'est pas, on dit, voilà,
00:18:59on est en période de chômage.
00:19:01Mais enfin, j'aimerais que Macron
00:19:03soit enfin Pôle emploi.
00:19:05Nous cherchons un premier ministre.
00:19:07Ça fait des semaines qu'on est là,
00:19:09dans une espèce d'attente angoissée
00:19:11shakespearienne.
00:19:13Allez, écrivez-nous
00:19:15sur le site de Sud Radio.
00:19:17Bercov, dans tous ses états,
00:19:19écrivez, téléphonez, mailez
00:19:21et dites-nous si vous êtes prêts à y aller.
00:19:24Et si vous n'êtes pas prêts à y aller,
00:19:26je vais vous dire un chose.
00:19:27Je vous comprends.
00:19:29Les Français parlent au français.
00:19:32Je n'aime pas la blanquette de veau.
00:19:35Je n'aime pas la blanquette de veau.
00:19:41Eh oui, merci de nous écouter.
00:19:42Vous êtes bien dans Bercov, dans tous ses états.
00:19:44Alors, si vous avez une réaction,
00:19:45une question, un numéro de téléphone,
00:19:470 826 300 300.
00:19:49Et bien sûr, vous pouvez réagir
00:19:50sur notre Facebook Live.
00:19:57Quand on est con,
00:19:58on est con,
00:20:01qu'on ait 20 ans,
00:20:02qu'on soit grand-père.
00:20:04Quand on est con,
00:20:06on est con.
00:20:07Eh bien, moi, je vais vous dire,
00:20:09Georges Brassens, quand même,
00:20:10je ne pensais pas
00:20:12que je pourrais dire cela un jour
00:20:14d'une directrice de recherche au CNRS.
00:20:16Franchement, je ne pensais pas.
00:20:18Je me dis quand même,
00:20:19quelqu'un qui a ses diplômes,
00:20:20qui a tout cela,
00:20:21ne peut pas, quand même.
00:20:23Non, non, ce n'est pas possible.
00:20:24Et puis, et puis, j'ai écouté
00:20:27Isabelle Vera Masson,
00:20:29directrice de recherche au CNRS,
00:20:31et elle était interviewée,
00:20:33effectivement,
00:20:35sur ce qui s'est passé.
00:20:37On vient d'en parler de Camilia,
00:20:39fauchée par un motard,
00:20:42fauchée par un espèce d'individu fou.
00:20:45Les motards, ce n'est pas ça, les motards.
00:20:47Les 99% des motards
00:20:49sont des gens formidables
00:20:51qui aiment faire ce qu'ils font
00:20:53et qui font très attention.
00:20:55Et puis, il y a les autres.
00:20:57Et puis, il y a les autres, voilà.
00:20:59Elle est morte hier soir, Camilia.
00:21:01Et elle commentait, donc,
00:21:03Isabelle Vera Masson.
00:21:06Et voici ce qu'elle disait.
00:21:08Écoutez.
00:21:09C'est que, en fait,
00:21:11ces jeunes gens qui font des rodéos urbains,
00:21:13ce ne sont pas des voyous.
00:21:15Ce sont des jeunes gens qui,
00:21:17d'ailleurs, c'est intéressant,
00:21:18l'idée du Covid,
00:21:19qui s'ennuient,
00:21:20qui n'ont pas de distraction.
00:21:22C'est West Side Story,
00:21:23on se retrouve dans les bandes,
00:21:24on fait des bêtises, etc.
00:21:26Alors, parfois, ça a des conséquences épouvantables.
00:21:28Et donc, c'est clair.
00:21:29Mais, décider de mettre en prison
00:21:31ou d'être extrêmement répressif
00:21:33à garde ces jeunes gens
00:21:34qui, deux ans après,
00:21:35vont se marier, vont trouver du boulot,
00:21:36et finalement, seront des citoyens comme vous et moi,
00:21:38c'est un peu comme le tag.
00:21:39J'avais une amie,
00:21:40très, très banchique, bonchante,
00:21:42dont son fils faisait des tags.
00:21:43Et c'était dangereux.
00:21:44Oui, c'est vrai.
00:21:45C'est vrai.
00:21:46Le fils faisait des tags.
00:21:47Et c'est aussi dangereux
00:21:48que de foucher une enfant de 8 ans
00:21:51dans une moto, bien sûr.
00:21:53Mais de quoi vous parlez ?
00:21:54Mais ce ne sont pas des voyous.
00:21:55Mais non.
00:21:56Mais non.
00:21:57Ça n'a rien à voir.
00:21:59C'est...
00:22:00Qu'est-ce que vous voulez ?
00:22:01C'est West Side Story.
00:22:02Bien sûr, c'est West Side Story.
00:22:04Qu'est-ce que vous voulez ?
00:22:05Ça arrive comme ça, et voilà.
00:22:06Alors, il ne faut pas les mettre en prison.
00:22:08Il ne faut pas être répressif.
00:22:09Il faut comprendre.
00:22:10C'est extraordinaire.
00:22:11C'est-à-dire que j'entendais ça
00:22:12et je me disais,
00:22:13ce n'est pas possible.
00:22:14C'est une caricature
00:22:16ou c'est un sketch
00:22:18de chez Jamel Debbouze
00:22:21ou un truc comme ça.
00:22:22Je dis, ce n'est pas possible.
00:22:23Ah non, non, tout à fait.
00:22:24Oui, vous comprenez.
00:22:25Ça arrive.
00:22:26Ils s'ennuient.
00:22:27Ils ne savent pas quoi faire.
00:22:28Alors, ils sont sur la roue arrière.
00:22:30Alors, voilà.
00:22:31Évidemment, il y a des événements.
00:22:32C'est gravissime.
00:22:33Alors, vous ne allez pas les mettre en prison pour ça.
00:22:35Dans deux ans,
00:22:36dit Isabelle Vera Masson,
00:22:39ils vont se marier.
00:22:40Ils auront des enfants, bien sûr.
00:22:41D'ailleurs, les frères Kouachi,
00:22:42si on ne les avait pas arrêtés avec Charlie Hebdo,
00:22:44ils étaient mariés.
00:22:45Ils auront des enfants.
00:22:46Et ils seraient bien maintenant.
00:22:48Et tous les autres.
00:22:49Et tous les autres.
00:22:50Écoutez, attendez un peu.
00:22:51Laissez-les.
00:22:52Ce n'est pas grave.
00:22:53Ils se marieront.
00:22:54Ils auront des enfants.
00:22:55Voilà.
00:22:56C'est ce qui compte.
00:22:57Et la même Isabelle Vera Masson,
00:23:00parce qu'elle est multirécidiviste.
00:23:02Et oui, elle est récidiviste.
00:23:04À propos de Crépole,
00:23:05vous vous rappelez où il y a eu un drame sanglant.
00:23:07À Crépole, il y avait un bal.
00:23:08Et des gens étaient venus d'une ville d'à côté,
00:23:12massacrés, effectivement,
00:23:13et tués à coups de couteau.
00:23:15À coups presque de sabre.
00:23:17Voilà, un gosse de 16 ans.
00:23:21La même directrice de recherche du CNRS
00:23:24avait déjà parlé de ça.
00:23:26Donc, du meurtre de Thomas,
00:23:28dans la nuit du 18 au 19 novembre 2023,
00:23:31à Crépole.
00:23:32Et voici ce qu'elle avait dit à l'époque.
00:23:36Écoutez.
00:23:37Moi, j'ai été très frappée,
00:23:38vous le répétiez gentiment,
00:23:39par la ressemblance entre ce fait d'hiver
00:23:42et Romain et Juliette.
00:23:43C'est-à-dire que c'est une rixe,
00:23:44avec deux familles...
00:23:45On a eu Juliette Desmontagu et Descapulet ?
00:23:47Desmontagu et Descapulet.
00:23:48On est dans Shakespeare.
00:23:49C'est-à-dire que c'est un bal
00:23:50qui déteste la haute famille,
00:23:51va chercher des filles.
00:23:53D'ailleurs, il y a l'idée qu'il y a...
00:23:54Parce que maintenant,
00:23:55on sait qu'il y avait cette démarche-là.
00:23:56Il se déteste, il se cache.
00:23:58Et puis, finalement,
00:23:59ça devait être au départ un petit truc sympa,
00:24:01un peu provocateur, mais sans plus.
00:24:03Et ça devient quelque chose de gravissime.
00:24:05Voilà, voilà.
00:24:06Eh bien, écoutez, c'est merveilleux, les références.
00:24:08Nous étions dans West Side Story.
00:24:10Et puis là, il y a un an,
00:24:14nous étions dans Roméo et Juliette.
00:24:16C'est pas beau, ça.
00:24:17Mais c'est vrai.
00:24:18De quoi vous parlez ?
00:24:19Qu'il y a des problèmes d'insécurité,
00:24:21d'attentats, de violence,
00:24:23de filles qui se font agresser,
00:24:25qui se font emmerder.
00:24:26Mais non, mais non.
00:24:27Mais c'est Roméo et Juliette,
00:24:28c'est Shakespeare,
00:24:29c'est West Side Story, bien sûr.
00:24:32Revue et corrigée par une directrice de recherche au CNRS.
00:24:36C'est pas beau, ça.
00:24:37Vous voyez, quand ça arrive à ce degré-là,
00:24:40c'est très intéressant.
00:24:41Ce degré, ce n'est même pas une déconnexion de la réalité.
00:24:44C'est que c'est un autre monde.
00:24:45On vit dans le métaverse.
00:24:47C'est un autre monde.
00:24:48Moi, j'ai mon petit monde.
00:24:49Je suis protégé.
00:24:50Je suis dans des quartiers protégés.
00:24:52J'ai en général mes enfants dans des lycées et des écoles protégés.
00:24:56Donc tout va bien.
00:24:57Je peux me permettre de faire de la littérature.
00:25:00J'appelle pas ça de la littérature.
00:25:02J'appelle ça des litres et des ratures.
00:25:08Sud Radio Bercov dans tous ses états.
00:25:18...
00:25:34Ce que vous écoutez, ce que vous écoutez,
00:25:37c'est des chansons.
00:25:40Des chansons des femmes, des Afghanes.
00:25:43Des Afghanes.
00:25:44Faut reparler un peu de l'Afghanistan.
00:25:46Vous savez, quand quelque chose disparaît,
00:25:49effectivement, des antennes, des chaînes en continu,
00:25:52d'informations en continu,
00:25:54ou de déformations en continu,
00:25:56voilà, ça n'existe plus.
00:25:58Mais oui, on éloigne tout ça.
00:26:00Et bien, vous savez ce qui s'est passé là, là,
00:26:03depuis qu'effectivement on a relaissé l'Afghanistan au Taliban.
00:26:08Je rappelle à tous les auditeurs de Sud Radio,
00:26:12les résistants, les autres,
00:26:13de regarder des images d'Afghanistan dans les années 50-60.
00:26:16Regardez, regardez sur vos réseaux, etc.
00:26:20Comment elles étaient habillées, comment ça allait,
00:26:22et aujourd'hui, cette prison,
00:26:24la prison de la burqa, du grillage,
00:26:27mais surtout,
00:26:28voilà ce qu'a décidé le ministère afghan de la Justice.
00:26:32Ils ont fait une nouvelle loi qui muselle encore un peu plus les femmes.
00:26:36Désormais, écoutez-moi bien,
00:26:39ce ne sont pas des rumeurs.
00:26:44Les Afghans ne doivent plus faire entendre leur voix en public.
00:26:49Elles ne peuvent plus chanter, réciter une poésie,
00:26:52ou même lire à voix haute
00:26:53si elles ne sont pas confinées dans un espace fermé.
00:26:56Voilà.
00:26:57Elles ne sont plus que des ombres dans la société afghane.
00:27:01Cet apartheid de genre,
00:27:03parce que qu'est-ce que c'est sinon un apartheid ?
00:27:05Il est pire, il est pire.
00:27:07Il est condamné par les organisations internationales.
00:27:11Et voilà, ce texte a été promulgué
00:27:13pour promouvoir la vertu et prévenir le vice parmi la population
00:27:17en conformité avec la charia,
00:27:19selon le ministère de la Justice taliban.
00:27:21Voilà.
00:27:22Le texte édite d'ailleurs,
00:27:24puisque je vais jusqu'au bout,
00:27:27des sanctions graduelles auxquelles s'exposent ceux qui ne la respecteraient pas.
00:27:31Avertissement verbal, menace, amende,
00:27:34ce garde à vue allant d'une heure à trois jours,
00:27:37autre sanction réclamée par la police des vices et de la vertu.
00:27:42En cas de récidive, la justice est saisie.
00:27:44Voilà.
00:27:45Et j'entends pas, alors j'entends pas du tout,
00:27:48et normal, le silence assourdissant des féministes.
00:27:52Où sont les néo-féministes ?
00:27:55Où sont celles qui vont dans les entreprises
00:28:01pour, à monnaie sonante et trébuchante,
00:28:05faire promouvoir effectivement l'avancement de la cause des femmes ?
00:28:09C'est très bien.
00:28:10Mais là, là, là, vous entendez un mot ?
00:28:13Vous entendez les féministes patentées ?
00:28:15Vous entendez les professionnelles ?
00:28:17Vous entendez celles qui font leur fonds de commerce avec ça ?
00:28:20Vous les entendez ?
00:28:21Et bien moi pas.
00:28:22Et si elles sont là, dites-moi.
00:28:24Je crois que nous avons d'ailleurs Angèle au téléphone, c'est ça Marie ?
00:28:28Allô ?
00:28:29Oui, allô Angèle ?
00:28:30Angèle vous appelez de Marseille ?
00:28:32Monsieur Bercoff, bonjour.
00:28:34Je voulais déjà présenter mes condoléances aux policiers qui sont morts
00:28:38et ainsi qu'à cette fillette.
00:28:41Je voulais témoigner parce que moi en fait,
00:28:44j'ai eu plus de chance que cette petite fille.
00:28:48C'est-à-dire que j'ai été percutée sur un trottoir,
00:28:52puisque maintenant les trottoirs sont aussi des autoroutes
00:28:55pour vélo, pour trottinette, pour scooter.
00:29:00Donc j'ai été percutée par un vélo qui faisait une roue sur une roue.
00:29:05Sur le trottoir ?
00:29:07Sur le trottoir, oui.
00:29:09Et ils sont obligés d'aller beaucoup plus vite
00:29:13et ils ne maîtrisent plus rien.
00:29:16Parce que sinon ils ne tiennent pas.
00:29:18Donc ils sont obligés d'accélérer.
00:29:20Donc ils sont quand même responsables pour moi.
00:29:23Quand on accélère volontairement et qu'on arrive à fond quelque part.
00:29:27Le mec, sinon c'est lui qui se casse la figure.
00:29:30C'est ça le problème.
00:29:32C'est lui qui meurt.
00:29:34S'il ne va pas assez vite, c'est lui qui tombe et c'est lui qui est blessé.
00:29:39Donc moi je voulais faire ce témoignage.
00:29:42Résultat des courses, j'ai pris la tête sur le trottoir.
00:29:47J'ai cassé le coude.
00:29:49J'ai 67 ans.
00:29:50J'ai cassé le coude.
00:29:51J'ai été opérée deux fois.
00:29:53J'ai eu un stastococque doré.
00:29:55Parce que c'est ça qu'il faut voir aussi.
00:29:57Donc il y a des morts, il y a des blessés.
00:29:59Il y a des gens qui restent blessés à vie aussi.
00:30:03Je voulais dire aussi que par exemple à Marseille,
00:30:07vous avez des rues où ils ont mis des pistes cyclables sur les trottoirs.
00:30:12Vous prenez le boulevard Longchamp, vous ne pouvez plus sur les trottoirs.
00:30:16Vous prenez le boulevard Longchamp à Marseille,
00:30:19vous ne pouvez plus marcher sur le trottoir.
00:30:22Ils ont mis 1m50 pour les vélos et 1m pour les trottoirs, pour les piétons.
00:30:29On ne peut plus.
00:30:30C'est des autoroutes.
00:30:32Parce qu'en fait, vous comprenez pourquoi aussi c'est des autoroutes.
00:30:35C'est parce que ça partait d'un bon sentiment.
00:30:38Ils ont baissé les trottoirs, arrivés à chaque rue, à chaque croisement,
00:30:42pour les handicapés.
00:30:44Mais moi à Marseille, j'en vois pas des handicapés.
00:30:47Ils risquent leur vie de partout à Marseille.
00:30:50A Marseille, on ne voit plus les handicapés.
00:30:53On ne voit plus les vieux.
00:30:55On n'a plus le droit de citer.
00:30:57Et les enfants, c'est pareil.
00:30:59C'est-à-dire les enfants, comme cette fillette,
00:31:01ils risquent leur vie à chaque fois qu'ils traversent,
00:31:04parce que plus personne ne respecte rien.
00:31:06Et le pompon, c'est que Martine Vassal de La Métropole,
00:31:10j'ai lu un article la semaine dernière dans La Provence,
00:31:13qui vient de dire qu'ils venaient d'autoriser les vélos
00:31:16à griller les feux rouges au croisement
00:31:18pour aller tout droit et à droite.
00:31:20Je vais vous dire, Angèle, c'est ce qui se passe à Paris.
00:31:23À Paris, les vélos, en tout cas,
00:31:26vous pouvez tous en témoigner,
00:31:28grillent les feux rouges très allègrement.
00:31:31Ce n'est pas que Martine Vassal...
00:31:33De toute façon, Martine Vassal est invitée à répondre,
00:31:35si elle a envie de répondre, mais c'est un vrai problème.
00:31:37Vous avez raison.
00:31:38En tout cas, à Paris, je ne sais pas dans toutes les villes,
00:31:41mais j'appelle les éditeurs de Sud Radio à témoigner là-dessus.
00:31:44Est-ce que dans d'autres villes,
00:31:47elles peuvent effectivement passer comme elles veulent
00:31:52et faire comme elles veulent ?
00:31:53C'est quand même hallucinant.
00:31:55Merci, Angèle.
00:31:56Voilà.
00:31:57Merci beaucoup.
00:31:58Merci de m'avoir écoutée.
00:32:00Merci beaucoup.
00:32:15C'est la faute, c'est la faute.
00:32:19C'est la faute, c'est la faute.
00:32:21Alors, vous savez, on commence un peu dur,
00:32:23mais il faut le faire.
00:32:25Ça a été extraordinaire, quand même,
00:32:28ce qui se raconte aujourd'hui.
00:32:31Et ce n'est pas nouveau.
00:32:32Vous savez, à Solingen, vendredi dernier,
00:32:36Solingen, c'est en Allemagne,
00:32:39c'est dans l'ouest, en Allemagne de l'ouest,
00:32:42on a poignardé à mort trois personnes vendredi soir.
00:32:45Donc, voilà, au couteau, effectivement.
00:32:49Et vous savez qu'en France, il y a eu énormément d'attentats au couteau
00:32:53et on en a connu beaucoup.
00:32:55Et donc, c'est les libérations du 24 août qui le rapportent.
00:33:01Donc, le 2 juin, c'était le 2 juin dernier,
00:33:05un jeune policier de 29 ans,
00:33:07poignardé à la tête deux jours plus tôt à Mannheim,
00:33:10c'était déjà avant, deux jours avant.
00:33:13Voilà, et puis, il y a eu, effectivement,
00:33:16Solingen, trois personnes.
00:33:19Et puis, il y en a d'autres, effectivement,
00:33:21il y en aura d'autres.
00:33:22Et alors, qu'est-ce que ça a suscité comme réaction
00:33:27chez les autorités allemandes et peut-être les autorités françaises ?
00:33:31Faut-il interdire les couteaux ?
00:33:35C'est pas beau, ça.
00:33:36Ça, c'est pas beau.
00:33:37Ça, quand on arrive à ce point zoologique,
00:33:40il faut quand même se poser beaucoup de questions.
00:33:42Donc, des gens massacrent au couteau,
00:33:45il faut interdire les couteaux.
00:33:47Demain, la fourchette, il faut interdire les fourchettes.
00:33:51Après demain, la cuillère, il faut interdire les cuillères.
00:33:54Je ne parle pas des cutters et compagnie.
00:33:56Mais dites-moi, c'est comme quand on entendait, vous vous rappelez,
00:33:59la voiture folle, le bus fou,
00:34:04mais attendez, c'est pas la voiture qui tue.
00:34:08C'est l'homme ou la femme qui conduisent la voiture.
00:34:12Ce n'est pas la bicyclette qui tue.
00:34:15Ce n'est pas la moto qui tue.
00:34:18C'est bien la personne qui la conduit,
00:34:20qui est dans un état soit d'ébriété, soit de folie,
00:34:23soit d'état meurtrier, etc.
00:34:26Et là, on dit, on veut interdire.
00:34:29Et vous voyez, c'est vraiment, on est au nœud du problème,
00:34:32au cœur du problème.
00:34:33On ne veut pas voir la cause.
00:34:35On veut voir les apparences.
00:34:37On veut voir, comme d'habitude, la perception.
00:34:39Ah là là, les couteaux, c'est pas bien,
00:34:41donc il faut interdire les couteaux.
00:34:43Imaginez, on pose le débat sur l'interdiction des couteaux.
00:34:47Comment des gens peuvent d'ailleurs formuler ça ?
00:34:49Comment des gens qui ont soi-disant un neurone,
00:34:53l'avant-dernier neurone avant le dernier,
00:34:56peuvent poser comme ça ?
00:34:57Enfin, ce ne sont pas les armes qui tuent,
00:35:00bande de nazes.
00:35:02Ce sont les gens qui les tiennent.
00:35:05Ce sont les gens qui les opèrent.
00:35:07Ce sont les gens qui les utilisent.
00:35:09Alors, de quoi vous parlez ?
00:35:11Mais vraiment, c'est absolument lamentable.
00:35:14Alors André, on a Dominique de Roussillon
00:35:16qui voulait réagir sur Martine Vassal,
00:35:19dont on vient de parler.
00:35:21Non, alors je crois que Dominique n'est plus à l'antenne.
00:35:25En revanche, ce qu'il faudrait maintenant faire,
00:35:28c'est peut-être passer...
00:35:30Je crois qu'il y avait une publicité.
00:35:45Le face-à-face, aujourd'hui, je voudrais rappeler...
00:35:47Bonjour Didier Raoult.
00:35:49Bonjour.
00:35:51Je voudrais, Didier Raoult,
00:35:53je voudrais juste...
00:35:55D'abord, vous venez de sortir
00:35:57Homo Chaoticus.
00:35:59Et je dois dire qu'en ce moment,
00:36:01les temps au-delà...
00:36:03On va parler de cette révolution dans l'évolution.
00:36:06En ce moment, c'est vrai que les temps chaotiques
00:36:08reviennent et reviennent très très fort.
00:36:10Mais auparavant, je voudrais quand même vous rappeler,
00:36:13juste par rapport à...
00:36:15Ça fait des années qu'on parle,
00:36:17ça fait depuis quelques temps
00:36:19qu'on voit ce qui se passe.
00:36:21C'est que des gens qui étaient considérés,
00:36:23effectivement, on vous traînait plus bas que terre.
00:36:26Et aujourd'hui, il se passe quand même
00:36:28des choses tout à fait étonnantes.
00:36:30Je ne les cite pas toutes,
00:36:32parce que ça nous prendrait du temps,
00:36:34mais quand même, je voudrais avoir votre sentiment là-dessus.
00:36:36D'abord, Mark Zuckerberg.
00:36:38C'est le PDG de Facebook,
00:36:40méta aujourd'hui,
00:36:42et de Instagram et de WhatsApp.
00:36:44Il regrette, il a fait une lettre
00:36:46à la commission...
00:36:48au président de la commission judiciaire
00:36:50dans la chambre des représentants aux Etats-Unis,
00:36:52et il regrette d'avoir supprimé
00:36:54certains contenus liés au Covid-19
00:36:56sous la pression de l'administration Biden.
00:36:59C'est intéressant, ça a été un coup de tonnerre
00:37:01parce qu'on ne s'attendait pas du tout
00:37:03que le PDG de méta,
00:37:05de Facebook,
00:37:07fasse ça, et donc, évidemment,
00:37:09ça a été publié,
00:37:11et il a donné beaucoup de détails,
00:37:13on ne va pas rentrer là-dedans,
00:37:15mais il a expliqué comment le genre de pression qu'il a eue
00:37:17pour d'autres affaires aussi,
00:37:19le Covid-19, il a été très précisément
00:37:21pressuré, et il a cédé aux pressions
00:37:23de ne pas parler
00:37:25de telle ou telle chose.
00:37:27Ensuite, en Allemagne, presque en même temps,
00:37:29Die Welt, qui est un des plus grands
00:37:31hebdomadaires allemands,
00:37:33des courriels datant de l'époque de la pandémie
00:37:35de Covid-19, obtenus par Die Welt,
00:37:37montrent que les avis du conseil d'experts
00:37:39Corona ont été révisés
00:37:41au sein de la chancellerie allemande
00:37:43jusqu'à ce qu'ils correspondent
00:37:45à l'agenda politique.
00:37:47On le disait,
00:37:49mais ce qui est quand même tout à fait étonnant,
00:37:51c'est qu'on le dit très officiellement,
00:37:53les résultats dits scientifiques
00:37:55de ce qu'on pouvait savoir,
00:37:57eh bien, il dit, par exemple,
00:37:59le ministre allemand de la Santé,
00:38:01Lothar Bach, a voulu semer la peur parmi les jeunes
00:38:03avec un appel à la peur,
00:38:05voilà, et tout ça est en train
00:38:07d'être passé
00:38:09partout,
00:38:11et puis,
00:38:13last but not least, comme disent les Américains,
00:38:15le ministre
00:38:17japonais
00:38:19de l'intérieur
00:38:21a prêté ses excuses aux personnes
00:38:23non vaccinées, vous aviez raison,
00:38:25les vaccins tuent des millions de personnes
00:38:27qui nous sont chères. Il ne s'agit pas d'entrer
00:38:29dans la polémique vaccins-antivax,
00:38:31mais de montrer quand même qu'aujourd'hui,
00:38:33et c'est depuis deux ou trois mois,
00:38:35c'est assez récent, il y a une
00:38:37vague, effectivement,
00:38:39de mise en question, de contestation
00:38:41par ceux-là même
00:38:43qui disaient, non, non, c'est la
00:38:45doxa, circulez, il n'y a rien à voir.
00:38:47Qu'est-ce que ça vous inspire ?
00:38:49Au fond,
00:38:51on voit qu'il y avait
00:38:53des comploteurs,
00:38:55on a dit qu'il y avait des complotistes, mais en fait
00:38:57il y avait des comploteurs, et on les
00:38:59voit petit à petit.
00:39:01La France, il y a eu un outing
00:39:03quand même de Delphrécy
00:39:05qui a dit que ce qu'ils avaient dit
00:39:07n'était pas basé sur des faits,
00:39:09et qu'ils avaient été optimistes,
00:39:11en particulier sur les vaccins,
00:39:13et moi-même, il m'a écrit qu'en réalité
00:39:15il n'aurait vacciné que les personnes
00:39:17de plus de 65 ans, quand même.
00:39:19Ils me l'ont écrit.
00:39:21Boris Johnson
00:39:23a échangé
00:39:25les courriers avec son ministre de la Santé
00:39:27pour dire que, finalement,
00:39:29le confinement, il allait le faire, bien qu'il n'y ait
00:39:31strictement aucune preuve scientifique,
00:39:33parce que la première ministre d'Écosse
00:39:35l'avait fait, et qu'il ne voulait pas
00:39:37aller contre l'avis de la première ministre d'Écosse.
00:39:39Donc, ce suivisme,
00:39:41d'ailleurs, a été un des éléments majeurs.
00:39:43Moi, je ne sais pas,
00:39:45c'est comme votre histoire de couteau, vous voyez, ça bondit
00:39:47sur quelque chose. Il y a un mur
00:39:49qui est le mur de la bêtise.
00:39:51Si j'étais grossif, j'utiliserais
00:39:53un autre mot, mais qu'on n'arrive
00:39:55pas à casser.
00:39:57Vous savez, l'histoire de l'hydroxychloroquine,
00:39:59moi, je suis stupéfait, et j'avais dit
00:40:01à un de vos confrères,
00:40:03Broudin, peut-être pas le plus malin,
00:40:05mais je lui avais dit, écoutez,
00:40:07si vous croyez vraiment
00:40:09qu'un médicament
00:40:11qui a été prescrit des milliards
00:40:13de fois, du jour au lendemain,
00:40:15se met à tuer
00:40:17les gens, c'est que
00:40:19on est dans une folie
00:40:21dont je ne sais pas quand on sortira.
00:40:23Vous imaginez qu'on a eu
00:40:25un ministre de la Santé qui s'appelle
00:40:27Brandt, qui a fait sa thèse
00:40:29de médecine sur l'hydroxychloroquine
00:40:31chez les suicidaires.
00:40:33Ça a été utilisé chez les gens qui se sont suicidés.
00:40:35C'est moins efficace que le Doliprane,
00:40:37mais enfin, on peut se suicider si on en prend
00:40:39suffisamment.
00:40:41La dose pour se suicider est supérieure
00:40:43à 2 grammes par jour,
00:40:45et il faut avoir plus de 2 microgrammes par ml
00:40:47dans le sang pour pouvoir
00:40:49avoir une toxicité cardiaque.
00:40:51Nous, on utilise
00:40:53les 600 mg. Les Anglais
00:40:55ont publié dans New England
00:40:57l'article qui fait référence
00:40:59avec 2 grammes. C'est des fous !
00:41:01Vous êtes face
00:41:03à un mur de la bêtise
00:41:05et vous ne savez plus quoi leur dire.
00:41:07Quand vous dites, on prend ça depuis 70 ans
00:41:09et ça a tué
00:41:11personne. Brutalement,
00:41:13c'est juste pour le Covid
00:41:15que ça tue les gens.
00:41:17On n'arrive pas à se faire entendre.
00:41:19C'est incroyable. Le mur de la bêtise,
00:41:21à ce point, c'est la même chose que les couteaux.
00:41:23Il faut supprimer les couteaux.
00:41:25On mangera directement
00:41:27avec les mains.
00:41:29La bêtise
00:41:31est arrivée à un point
00:41:33et un point de diffusion
00:41:35qui est étonnant.
00:41:37C'est intéressant.
00:41:39D'ailleurs, même les mains,
00:41:41il ne faudra pas utiliser les mains parce que les mains peuvent être
00:41:43anglais.
00:41:45Mais de ce point de vue-là,
00:41:47franchement,
00:41:49comment ça se fait et est appliqué à la science ?
00:41:51Je rappellerai à propos de ce que vous avez dit.
00:41:53C'est une étude, je rappellerai pour les auditeurs,
00:41:55qui a été publiée
00:41:57effectivement dans une revue
00:41:59qui estimait la surmortalité
00:42:01chez les patients atteints de COVID-19
00:42:03et soignés à l'hydroxychloroquine
00:42:05représentait près de 17 000 décès.
00:42:07Alors, on avait reçu
00:42:09effectivement Vincent Pavant et autres
00:42:11qui avaient parlé de cela.
00:42:13Et cette étude a été rétractée
00:42:15officiellement par la revue
00:42:17Biomédecine et Pharmacothérapie
00:42:19en disant, on ne se prononce pas
00:42:21sur les conclusions,
00:42:23mais on ne peut pas, il dit,
00:42:25je le cite là,
00:42:27il dit,
00:42:29l'étude a suscité un important débat.
00:42:31On l'a rétractée
00:42:33pour deux raisons principales.
00:42:35Premièrement, la fiabilité de certaines des données utilisées
00:42:37et la manière dont elles ont été sélectionnées.
00:42:39Les données provenant de Belgique
00:42:41n'étaient pas suffisamment robustes ou fiables
00:42:43et qu'elles se basaient sur des estimations.
00:42:45Deuxièmement, l'étude a fait l'hypothèse
00:42:47que les patients entrants en clinique recevaient des traitements
00:42:49comparables, ce qui est, selon la revue,
00:42:51incorrect. Mais dites-moi,
00:42:53justement, ce mur,
00:42:55il y a des murs absolument terribles,
00:42:57mais qu'est-ce qui fait que,
00:42:59malgré tout ce qu'on
00:43:01entend, tout ce qu'on voit,
00:43:03malgré les multiplications,
00:43:05on reste absolument
00:43:07ferme ? Est-ce que c'est, alors
00:43:09on en a parlé déjà, mais quand même,
00:43:11je veux dire, le mur de la connerie,
00:43:13il ne peut pas être aussi épais que ça, quand même.
00:43:15Il y a autre chose.
00:43:17Non, non, non.
00:43:19Je n'en sais rien. Quand il est
00:43:21aidé, en plus, pour des intérêts
00:43:23multiples,
00:43:25c'est une chose.
00:43:27Vous voyez, et puis,
00:43:29il y a une autre chose.
00:43:31Ce mur n'est pas complètement...
00:43:33C'est comme le mur
00:43:35de la prison
00:43:37du château de Vif. Vous savez, ça prend
00:43:39très, très longtemps avant de le casser.
00:43:41Il craque pendant très, très longtemps
00:43:43la béfaria.
00:43:45Ou comme le mur de Berlin.
00:43:47Ou comme le mur de Berlin. Ça met longtemps.
00:43:49Moi, je vois, quand même, que ça change.
00:43:51Donc, les gens
00:43:53finissent... Dans 5 ans
00:43:55de ça, ils diront, vous vous rendez compte, ils ont réussi
00:43:57à nous faire croire qu'un des médicaments
00:43:59les plus utilisés au monde était devenu
00:44:01toxique du jour au lendemain.
00:44:03Ça a été publié dans les meilleurs journaux du monde.
00:44:05Il y a eu des promoteurs
00:44:07de ce mensonge inouï qui sont
00:44:09allés sur toutes les télévisions
00:44:11alors que le ministre
00:44:13qui était en place
00:44:15savait que c'était pas vrai.
00:44:17Il le savait vraiment ?
00:44:19Il le savait vraiment ?
00:44:21Il a fait sa thèse là-dessus.
00:44:23Il a fait sa thèse de médecine
00:44:25sur la toxicité de l'hydroxychloroquine.
00:44:27C'est fantastique.
00:44:29Il faut la lire.
00:44:31Elle est sur Internet. C'est fantastique.
00:44:33Il dit en dessous de 2 grammes par jour,
00:44:35il n'y a jamais de problème. Et en dessous de
00:44:372 microgrammes par millilitre, il n'y a jamais
00:44:39de problème. On vient de refaire, nous,
00:44:41un article sur 2700
00:44:43dosages au cours
00:44:45d'hydroxychloroquine au cours du Covid.
00:44:47On n'a jamais de microgrammes parallèles.
00:44:49On dépasse jamais un microgramme parallèle.
00:44:51Donc il y a un vrai,
00:44:53il y a un mur, y compris
00:44:55à l'intérieur, ce qui n'est pas
00:44:57étonnant, à l'intérieur
00:44:59de l'esprit du cerveau des gens
00:45:01et donc dans le cerveau
00:45:03de ce ministre, il y avait
00:45:05un blocage qui était
00:45:07mon cerveau gauche
00:45:09oublie que c'est mon cerveau droit.
00:45:13C'est un des mystères de l'humanité
00:45:15mais c'est très connu quand même.
00:45:17Oui, mais enfin, à ce point,
00:45:19c'est intéressant et surtout,
00:45:21il y a aussi, on en a parlé déjà,
00:45:23mais il y a aussi, quand même, c'est pas rien,
00:45:25l'intérêt. Il y a quand même
00:45:27aussi la puissance.
00:45:29Moi, ça m'a absolument
00:45:31fasciné car j'ai appris que BlackRock
00:45:33était actionnaire,
00:45:35on le sait depuis quelque temps,
00:45:37de Big Pharma,
00:45:39de la majorité des labos de Big Pharma.
00:45:41Mais ce qui a été étonnant, moi je voudrais que vous parliez de ça
00:45:43quand même,
00:45:45à l'homme, aux citoyens, à la science.
00:45:47Regardez, par exemple, Didier Raoult,
00:45:49il y a eu cette chose extraordinaire,
00:45:51moi, vraiment, ça m'a laissé pour toi.
00:45:53Le Parlement européen, il y a un amendement
00:45:55qui dit, voilà, nous voudrions
00:45:57savoir simplement
00:45:59la totalité, l'intégralité, la transparence
00:46:01des contrats qui ont été signés par la commission
00:46:03européenne avec les laboratoires
00:46:05Pfizer, Moderna,
00:46:07AstraZeneca, pourquoi pas
00:46:09MDCivir, enfin bon. On voudrait
00:46:11savoir ça. Les deux tiers
00:46:13des parlementaires européens
00:46:15qui sont censés leur présenter ça, qu'on soit
00:46:17de droite, de gauche, d'avant,
00:46:19qu'on soit scientifique ou n'importe quoi,
00:46:21la transparence, ça me paraît
00:46:23quand même la moindre des choses.
00:46:25Surtout cette transparence des contrats, c'est pas sous
00:46:27microscope. Eh bien, les deux tiers
00:46:29des parlementaires
00:46:31européens ont refusé
00:46:33la transparence. On dit non, non, non, on ne veut pas
00:46:35savoir. Mais c'est quoi ça ?
00:46:37Non mais,
00:46:39je ne sais pas, je vais vous dire une chose.
00:46:41Je vais vous rappeler
00:46:43une chose, qui est bien d'ailleurs,
00:46:45qui est très développée dans le livre
00:46:47du sénateur Kennedy,
00:46:49qui s'appelle
00:46:51Gates, Fauci et Palmar, que je recommande.
00:46:53C'est un très très bon livre.
00:46:55Moi je connais bien l'histoire de l'anthrax,
00:46:57et lui la connaît bien aussi. L'histoire
00:46:59de l'anthrax, aux Etats-Unis,
00:47:01bien sûr ça a été du pipeau, c'était
00:47:03des sports qui
00:47:05avaient été militarisés par l'armée
00:47:07américaine, qui ont été envoyés
00:47:09en particulier à des
00:47:11sénateurs qui refusaient
00:47:13le fait de
00:47:15rentrer en Irak.
00:47:17Peu importe.
00:47:19A l'époque, le médicament qui aurait été
00:47:21recommandé, c'est là que je
00:47:23m'en suis mêlé, puisque j'étais
00:47:25conseiller du ministère à ce moment-là,
00:47:27était la cibrofluxacine,
00:47:29qui était un médicament
00:47:31non génériqué, très cher,
00:47:33qui n'avait jamais été utilisé dans
00:47:35l'anthrax, alors qu'on savait très bien
00:47:37qu'on traitait l'anthrax avec la pénicilline.
00:47:39Et la raison,
00:47:41moi quand j'ai demandé la raison,
00:47:43parce que le ministre français,
00:47:45le ministère français a fait la même chose,
00:47:47du temps de Kouchner, moi quand
00:47:49j'ai demandé, mais pourquoi vous avez fait ça ?
00:47:51On n'a jamais traité de patients
00:47:53ayant un anthrax avec de la cibrofluxacine.
00:47:55Il dit non, mais il y a un modèle expérimental
00:47:57chez le Lapin qui marche très bien.
00:47:59Donc on a payé des tonnes
00:48:01de cibrofluxacine. Aux Etats-Unis,
00:48:03ils ont fait des silos entiers
00:48:05pour la sécurité,
00:48:07pour traiter l'ensemble de la population
00:48:09de maladies qui n'existaient pas,
00:48:11parce qu'ils savaient, pour avoir
00:48:13séquencé la souche, que c'était leur
00:48:15propre souche qui avait été envoyée aux sénateurs
00:48:17et aux journalistes. Donc c'est un
00:48:19montage extraordinaire.
00:48:21Bayer en a profité pour
00:48:23se remplir les poches avec la cibrofluxacine
00:48:25en France
00:48:27et aux Etats-Unis.
00:48:29Tout le monde le sait,
00:48:31c'était en
00:48:332002 ça. Moi je l'ai écrit
00:48:35dans mon rapport, vous pouvez le lire
00:48:37dans mon rapport, ça n'a pas de sens tout ça.
00:48:39Mais on a refait le même coup
00:48:41avec le remdesivir, c'est la
00:48:43même chose. Et donc on peut vous répéter
00:48:45et vous refaire cent fois le coup,
00:48:47cent fois vous le goberrez,
00:48:49c'est comme les poissons. On les met
00:48:51un petit verre avec un linceau dedans,
00:48:53vous vous jetez dessus, c'est tout.
00:48:55Et oui, surtout quand il y a la peur,
00:48:57quand il y a, vous allez mourir
00:48:59si vous ne faites pas ça, etc.
00:49:01Ecoutez,
00:49:03en tout cas,
00:49:05vous en parlez d'ailleurs dans votre livre,
00:49:07justement je lisais, d'ailleurs vous avez
00:49:09des chapitres consacrés
00:49:11au Covid-19, mais pour revenir
00:49:13au fond du problème,
00:49:15c'est que vous dites,
00:49:17je vais commencer par la fin, mais par votre conclusion
00:49:19quand même,
00:49:21vous dites que la vie,
00:49:23vous recitez Shakespeare, la vie est une histoire
00:49:25racontée par un idiot
00:49:27et
00:49:29qui ne signifie rien.
00:49:31Mais ça signifie quand même quelque chose
00:49:33quand vous reparlez de la religion
00:49:35scientiste, quand vous parlez
00:49:37du fait que, et vous en avez parlé,
00:49:39on en a parlé, que tout va à l'état
00:49:41providence, qu'on ne s'occupe plus,
00:49:43que les maladies, ça ne concerne
00:49:45pas que les médecins, ça ne concerne
00:49:47pas les médecins, c'est nous qui allons vous traiter,
00:49:49vous, vous n'avez pas
00:49:51à bouger, etc. Et cette
00:49:53évolution-là, cette évolution-là
00:49:55au fond,
00:49:57c'est quand même une espèce d'absence
00:49:59totale de toute
00:50:01je ne sais pas comment dire, de toute
00:50:03responsabilité, on a l'impression qu'on a
00:50:05délégué, et que cette délégation
00:50:07il n'y a aucune raison que ça s'arrête.
00:50:09Si vous voulez,
00:50:11j'ai pris cette phrase
00:50:13pour rendre à César,
00:50:15à Alexandre Lache, qui est un génie,
00:50:17qui avait écrit...
00:50:19Christopher Lache.
00:50:21Christopher Lache.
00:50:23Chez l'homme du
00:50:25XXe siècle, puisqu'il a écrit ça au XXe siècle,
00:50:27le progrès
00:50:29empêche la providence. C'est-à-dire
00:50:31qu'on ne demande plus à la
00:50:33providence et au progrès. Donc
00:50:35ce faisant, ça veut dire que l'on n'admet
00:50:37plus le hasard,
00:50:39et on n'admet plus les situations
00:50:41chaotiques, hasardeuses.
00:50:43Moi je vois ça depuis
00:50:45quelques années, c'est
00:50:47toujours la faute de quelque chose, ou de
00:50:49quelqu'un. Ce n'est pas le hasard,
00:50:51ce n'est pas la chance, ce n'est pas
00:50:53le chaos, c'est la faute de quelqu'un,
00:50:55ou de quelque chose. Et donc,
00:50:57pourquoi ? Parce qu'avant,
00:50:59dans la plupart des religions,
00:51:01au moins les trois religions
00:51:03du livre, celles que je connais,
00:51:05les chemins de Dieu
00:51:07sont impénétrables. On ne sait pas
00:51:09ce que fait Dieu, on ne sait pas pourquoi il le
00:51:11fait. Et donc on ne peut pas comprendre,
00:51:13on peut dire simplement,
00:51:15écoutez, c'est Dieu qui l'a voulu, il doit avoir
00:51:17une raison que je ne peux pas comprendre parce que je ne suis pas Dieu.
00:51:19Si vous supprimez Dieu,
00:51:21alors vous dites, la science
00:51:23doit pouvoir l'expliquer.
00:51:25Et la science
00:51:27remplace
00:51:29Dieu avec plus ou moins de succès.
00:51:31C'est-à-dire qu'en réalité,
00:51:33il reste des choses qui sont totalement
00:51:35inexplicables, il y en a qui le sont,
00:51:37et puis il y a des événements chaotiques,
00:51:39il y a des événements impondérables,
00:51:41la vie continue,
00:51:43elle continue à être ce qu'elle est,
00:51:45c'est ce qu'en dit Shakespeare.
00:51:47C'est une histoire racontée par un fou
00:51:49qui n'a aucun sens.
00:51:51On se retrouve juste après
00:51:53une petite pause, Didier Raoult,
00:51:55et on va parler justement de cet
00:51:57homo chaoticus
00:51:59parce que c'est vraiment fascinant.
00:52:01Une réaction,
00:52:03une question, n'hésitez pas à nous appeler
00:52:05au 0 826 300 300
00:52:07ou à réagir sur notre
00:52:09Facebook Live, on se retrouve tout de suite.
00:52:15Ici Sud Radio.
00:52:19Les Français parlent
00:52:21au français.
00:52:23Je n'aime pas la blanquette
00:52:25de veau. Je n'aime pas
00:52:27la blanquette de veau.
00:52:29Sud Radio Bercov dans tous ses états.
00:52:31Et nous sommes avec
00:52:33le microbiologiste,
00:52:35le créateur de l'IHU Méditerranée
00:52:37Infection de Marseille, Didier Raoult,
00:52:39son nouveau livre, son plus récent livre,
00:52:41Homo Chaoticus, et c'est le cas
00:52:43de le dire, justement,
00:52:45devant les certitudes et les lignes
00:52:47tracées, on voit,
00:52:49et ce qui m'a absolument fasciné dans votre
00:52:51livre, qui est un livre
00:52:53à la fois technique, scientifique,
00:52:55mais qui se lit, et qui se lit
00:52:57parce qu'on a une espèce de
00:52:59cartographie de l'inconnu,
00:53:01et moi ce qui m'a absolument fasciné,
00:53:03je voudrais qu'on parle un peu de ça, Didier Raoult,
00:53:05c'est le nombre
00:53:07dans une séquence
00:53:09de virus,
00:53:11le nombre d'inconnus.
00:53:13Quand vous parlez d'ADN, d'ARN,
00:53:15d'injection, etc.,
00:53:17vous dites, voilà, on sait qu'il y a
00:53:19tel, tel, je résume, je résume
00:53:21grossièrement en n'étant pas spécialiste,
00:53:23mais on a telle dose
00:53:25qui arrive, et puis là-dessus, il y a
00:53:27une foultitude
00:53:29de, enfin, je ne sais pas
00:53:31si c'est des virus, des variants, qui sont là
00:53:33et qu'on ne connaît pas.
00:53:35J'aimerais que vous expliquiez là-dessus, parce que
00:53:37vous montrez qu'il y a
00:53:39beaucoup de choses qu'on sait, et puis
00:53:41il y a une zona, une terra incognita
00:53:43qui est encore majeure, quoi.
00:53:45Oui, qui est
00:53:47monstrueuse. Il y a deux
00:53:49deux inconnues absolument
00:53:51monstrueuses, qui est la raison
00:53:53pour laquelle on ne peut pas tout expliquer
00:53:55et pour laquelle il est naïf de croire que
00:53:57la science peut tout expliquer, pas plus
00:53:59maintenant qu'hier. On sait
00:54:01beaucoup plus de choses.
00:54:03On sait,
00:54:05c'est un de mes dada, on sait que
00:54:07ce que disait Darwin, c'est de la science
00:54:09du 19ème siècle. Ce n'est pas vrai, quoi.
00:54:11On ne peut pas imaginer
00:54:13quelqu'un d'intelligent, c'est comme
00:54:15l'oxygène ne peut pas
00:54:17imaginer que chacune
00:54:19des espèces descend
00:54:21d'un ancêtre unique
00:54:23qui a eu une mutation et qui a fourni
00:54:25toutes les espèces. C'est idiot.
00:54:27On ne peut pas croire une chose pareille.
00:54:29On le croit. Et Nietzsche, d'ailleurs,
00:54:31si vous lisez ce que disait Nietzsche
00:54:33Darwin, il le traitait
00:54:35de simplé.
00:54:37Je suis d'accord avec lui.
00:54:39D'autant que l'on a
00:54:41maintenant une évidence
00:54:43qui est, pour ceux qui
00:54:45savent ça,
00:54:47il y a un mystère qui pendant longtemps
00:54:49m'a me tutoyé quand
00:54:51j'étais jeune. Comment se fait-il qu'il y ait
00:54:53des mammifères qui pondent des oeufs,
00:54:55des mammifères
00:54:57qui ont une poche
00:54:59pour incuber leurs petits parce
00:55:01qu'ils n'ont pas de placenta et des mammifères
00:55:03qui ont un placenta.
00:55:05C'est mystérieux parce qu'ils ont la même origine génétique.
00:55:07Et on sait
00:55:09maintenant que ceux qui ont un
00:55:11placenta en réalité
00:55:13vivaient dans une zone géographique
00:55:15particulière avant la
00:55:17dérive du continent qui prend
00:55:19l'Amérique du Sud et l'Australasie
00:55:21l'Océanie
00:55:23et que
00:55:25ils ont intégré
00:55:27un virus qui est proche du virus
00:55:29du sida et qui
00:55:31fabrique le placenta.
00:55:33Le placenta est le résultat
00:55:35d'une épidémie
00:55:37de rétrovirus qui n'a pas
00:55:39touché un continent
00:55:41de l'époque et pas l'autre
00:55:43et c'est la raison pour laquelle
00:55:45tous les marsupiaux sont tous
00:55:47en Océanie
00:55:49et de l'autre côté et les
00:55:51mammifères placentaires
00:55:53sont ceux qui ont été infectés.
00:55:55Ça on le sait, c'est la forme du virus du sida
00:55:57et on voit se répéter
00:55:59la même chose chez les koalas maintenant
00:56:01donc c'est des choses que
00:56:03Darwin ne pouvait pas savoir
00:56:05donc la transmissibilité
00:56:07de caractères génétiques
00:56:09transférables par
00:56:11des éléments infectieux
00:56:13est un phénomène qui est établi maintenant
00:56:15on sait par exemple que
00:56:17il y a 5% des gens
00:56:19qui ont des séquences
00:56:21d'un virus qui s'appelle HHV6
00:56:23un herpès virus 6
00:56:25qui a été intégré dans votre génome
00:56:27et il y est maintenant
00:56:29et ça c'est ce qu'on connait
00:56:31comme on connait
00:56:33très très peu de choses, ça c'est une première chose
00:56:35un, on échange sans arrêt
00:56:37avec l'extérieur des séquences génétiques
00:56:39et deuxièmement
00:56:41on sait pas du tout d'où elles viennent
00:56:43puisqu'il n'y a que
00:56:451% des séquences
00:56:47on ne connait pas du tout le génome humain
00:56:49quand on vous dit on connait le génome humain, on vous dit des balivernes
00:56:51c'est pas vrai
00:56:53On voulait dire que 99%
00:56:55est inconnu
00:56:57du génome ?
00:56:5999% est inconnu, c'est à dire que
00:57:01c'est pas qu'il est inconnu, on sait même pas
00:57:03où il est, c'est à dire que par exemple
00:57:05il y a une séquence dont vous avez jamais
00:57:07entendu parler, maintenant vous la connaîtrez
00:57:09c'est important parce que c'est le plus commun dans votre génome
00:57:11c'est ALU1
00:57:13ALU1 c'est une petite séquence
00:57:15ALU1, c'est une petite séquence
00:57:17qui fait 300 bases, vous en avez
00:57:19un million de copies dans votre génome
00:57:21d'accord, un million de copies
00:57:23il y en a quelques unes
00:57:25dont on sait où elles sont
00:57:27il y en a une
00:57:29qui vous empêche d'avoir une queue comme les singes
00:57:31vous voyez
00:57:33parce qu'elle est venue se mettre dans le gène
00:57:35qui fait la queue des singes, où il y avait déjà
00:57:37un autre ALU1, maintenant elle est
00:57:39couplée avec cet autre ALU1
00:57:41et les grands singes dont nous n'avons pas
00:57:43de queue
00:57:45c'est une des rares localisations
00:57:47qu'on connaisse de ALU, il y en a un million
00:57:49ça représente 10% de notre génome
00:57:51alors que les gènes qui codent
00:57:53pour des fonctions
00:57:55ou des protéines, c'est 1%
00:57:57donc c'est déjà 10 fois plus d'ALU
00:57:59et il y a 14 fois
00:58:01plus d'une autre
00:58:03séquence répétée, et ces séquences
00:58:05répétées, on a un problème technique
00:58:07pour finir les génomes humains
00:58:09c'est pour ça qu'il y a un débat pour savoir
00:58:11est-ce qu'il y a un seul génome humain
00:58:13complet, c'est très difficile
00:58:15parce que ces séquences répétées, on n'arrive
00:58:17pas à les disposer, et il nous faudra
00:58:19des moyens techniques
00:58:21différents qui seront capables
00:58:23de faire des séquences longues
00:58:25d'un million de bases, pour l'instant elles font
00:58:27quelques centaines
00:58:29donc à l'heure actuelle on ne connait pas
00:58:31vraiment la composition
00:58:33on ne connait pas vraiment la composition
00:58:35du génome humain, je veux dire
00:58:37la composition complète
00:58:39on sait ce qu'il y a dedans, mais on ne sait pas
00:58:41où sont tous ces morceaux
00:58:43parce qu'il serait
00:58:45à range entre eux, quand vous avez
00:58:47un million de copies d'un truc, comment vous voulez les placer
00:58:49savoir où ils sont exactement
00:58:51et où ils sont
00:58:53exactement, est-ce que ça change quelque chose
00:58:55à ce que vous êtes, on n'en sait rien du tout
00:58:57vous voyez donc notre niveau
00:58:59d'ignorance
00:59:01actuellement sur le génome
00:59:03humain est considérable
00:59:05quant à notre niveau d'ignorance
00:59:07sur les séquences qui se
00:59:09baladent ailleurs
00:59:11c'est encore pire
00:59:13ce que l'on sait en revanche, c'est que ces séquences
00:59:15dont on ignore
00:59:17avant on appelait ça du junk DNA, c'est-à-dire du DNA
00:59:19rubel, parce que quand l'homme ne sait pas
00:59:21ce que c'est, il dit ça ne sert à rien
00:59:23on n'ose plus dire ça
00:59:25il y en a tellement comme c'est 99%
00:59:27mais si vous regardez
00:59:29en fonction du degré
00:59:31de complexité entre guillemets
00:59:33des êtres vivants, les bactéries
00:59:35n'ont pratiquement pas de junk DNA
00:59:37pratiquement 100% des séquences
00:59:39codent pour quelque chose
00:59:41et nous on est à l'extrémité
00:59:43on a 99%
00:59:45de séquences qui ne codent pour rien
00:59:47qui ne codent pour rien
00:59:49oui c'est ça
00:59:51qui n'ont pas de liaison
00:59:53qui ne connotent pas
00:59:55mais dites-moi, quand on parlait
00:59:57vous savez quand il y a eu la polémique
00:59:59avec Montagnier, avec Luc Montagnier
01:00:01paix à son âme
01:00:03qui disait
01:00:05qu'il y avait des séquences
01:00:07peut-être de virus du sida dans le génome
01:00:09dans ce qu'on avait trouvé
01:00:11avec
01:00:13le virus de Covid-19
01:00:15et qu'il a été traité
01:00:17de tous les noms
01:00:19de charlatans séniles
01:00:21qu'est-ce qu'on peut dire aujourd'hui
01:00:23quelques années plus tard ?
01:00:27c'est complexe
01:00:29il y a des formes basiques
01:00:31de l'ARN et de l'ADN
01:00:33qui sont, je répète ce terme plusieurs fois
01:00:35qui sont des tiges boucles
01:00:37c'est-à-dire qui sont des petits morceaux
01:00:39qui sont 200 à 300 bases
01:00:41qui sont
01:00:43il y a une partie qui est parallèle
01:00:45c'est-à-dire qui est parallèle et antiparallèle
01:00:47donc qui se colle pour faire une tige
01:00:49et puis une partie qui est variable
01:00:51ces tiges boucles sont très petites
01:00:53et c'est très difficile
01:00:55de les matcher
01:00:57d'identifier
01:00:59leur origine
01:01:01moi je crois, vous avez vu
01:01:03c'est une des théories que j'ai actuellement
01:01:05que toute l'originalité
01:01:07et l'évolution
01:01:09passe par ces tiges boucles
01:01:11et elles peuvent se ressembler
01:01:13de manière étrange
01:01:15et elles continuent à arriver
01:01:17des tiges boucles sans arrêt
01:01:19donc
01:01:21comment on pourrait définir
01:01:23comment vous définiriez
01:01:25le tige boucle ?
01:01:31comment vous définiriez
01:01:33c'est-à-dire
01:01:35ce que je veux dire par là
01:01:37c'est que par rapport au livre
01:01:39ce que vous dites là
01:01:41j'ai remarqué, vous avez parlé d'égoïsme
01:01:43à un moment donné, le gêne égoïste
01:01:45vous savez ?
01:01:47alors est-ce que
01:01:49j'en prie, allez-y
01:01:51Dawkins disait ça
01:01:53ce qui était partiellement vrai
01:01:55Richard Dawkins, oui
01:01:57il disait que
01:01:59on avait considéré
01:02:01que
01:02:03depuis Darwin
01:02:05ce qui était important c'est les organismes
01:02:07complets, c'est-à-dire les organismes
01:02:09avec tout leur répertoire
01:02:11de choses qui sont soit
01:02:13des gènes, ceux dont on parle
01:02:15soit des, à l'époque ils connaissaient
01:02:17pas du tout les séquences, qui elles sont encore
01:02:19bien plus égoïstes
01:02:21les séquences non-codantes
01:02:23et donc à partir de ça
01:02:25il disait
01:02:27ce qui est le sens de la vie
01:02:29c'est le gène lui-même
01:02:31c'est pas l'organisme, c'est-à-dire qu'un gène
01:02:33peut se balader, alors ça c'est
01:02:35pas entièrement faux pour les bactéries
01:02:37c'est-à-dire que vous pouvez avoir un gène
01:02:39qui code une résistance pour
01:02:41un antibiotique et qui va se balader
01:02:43d'une espèce bactérienne à une autre
01:02:45ou à l'intérieur d'une même
01:02:47espèce bactérienne
01:02:49et donc c'est un
01:02:51gène qui vit pour lui-même
01:02:53il
01:02:55trouve, il parasite
01:02:57un organisme
01:02:59mais il vit pour lui-même
01:03:01il se multiplie pour lui-même et d'ailleurs
01:03:03si vous n'utilisez plus
01:03:05l'antibiotique, il disparaît parce qu'il
01:03:07n'y arrive plus à
01:03:09se florir
01:03:11donc
01:03:13cette notion de
01:03:15passer
01:03:17de l'organisme au gène
01:03:19qui a été créée
01:03:21par Dawkins, c'est une
01:03:23création intellectuelle intéressante
01:03:25ramène
01:03:27la
01:03:29la pièce
01:03:31la brique essentielle au gène
01:03:33mais encore une fois, on a
01:03:35dépassé ça puisque maintenant
01:03:37on se rend compte que
01:03:39chez les organismes un peu complexes
01:03:41la partie des gènes
01:03:43est infime, elle est toute petite
01:03:45alors, juste
01:03:47justement, pour revenir
01:03:49pour reparler de
01:03:51ce qui s'est passé par rapport à
01:03:53effectivement, ce qui nous concerne
01:03:55tous et on reçoit ça comme ça
01:03:57et vous avez vu
01:03:59vous n'avez pas ignoré
01:04:01qu'on nous menaçait
01:04:03il y a encore deux semaines ou trois semaines
01:04:05notamment le
01:04:07merveilleux PDG
01:04:09de l'OMS
01:04:11Thanos
01:04:13nous menaçait de la variole
01:04:15du singe et ce qui me
01:04:17fascine à chaque fois, c'est qu'on vous envoie
01:04:19des pandémies
01:04:21dans la tronche, pardon, de cet exprès vulgaire
01:04:23et on vous dit il va y avoir ça
01:04:25et puis après, on rétroacte
01:04:27on dit non, non, non, au fond
01:04:29c'était pas si fort que ça
01:04:31qu'est-ce que c'est que cette espèce
01:04:33d'annonce comme ça, alors attention
01:04:35faites attention, d'ailleurs vous avez vu
01:04:37que notre Gabriel Attal
01:04:39Premier ministre démissionnaire a ouvert
01:04:41122 centres de vaccination
01:04:43là, en prévision
01:04:45de... encore une fois
01:04:47c'est toujours la même chose ou...
01:04:49Non, non, non, là c'est encore
01:04:51plus...
01:04:53il y a plusieurs niveaux
01:04:55le premier
01:04:57que des gens soient prêts à s'égaler
01:04:59ce qu'ils ont fait pour fabriquer
01:05:01des millions de vaccins
01:05:03financés par les Etats pour faire face
01:05:05à une monstruosité, c'est une chose
01:05:07l'histoire de la variole
01:05:09dite du singe
01:05:11il est vraisemblable que le réservoir
01:05:13ce sont des rongeurs, pas du tout des singes
01:05:15c'est en Afrique centrale
01:05:17en Afrique centrale il y en a d'une manière
01:05:19ce qu'on appelle endémie
01:05:21ça veut dire qu'il y en a régulièrement plusieurs centaines
01:05:23de cas, là il y a une petite augmentation
01:05:25de la...
01:05:27de la... je dirais qu'il ne s'appelle plus
01:05:29monkeypox pour dire que c'est pas le singe
01:05:31mais mpox
01:05:33qui est le mpox
01:05:351, qui est celui qui se balade
01:05:37là et...
01:05:39capacité de mutation, y compris des gens de mon
01:05:41équipe ont montré qu'il y a des capacités de mutation
01:05:43relativement importantes
01:05:45il y a eu un mutant qui s'appelle
01:05:47mpox 2
01:05:49et ce mutant s'est
01:05:51introduit dans une rave
01:05:53partie sexuée
01:05:55et dans cette
01:05:57partie sexuée
01:05:59il y a eu des mille
01:06:01des centaines de gens
01:06:03qui ont eu des rapports sexuels de type
01:06:05homme avec homme
01:06:07qui ont donné
01:06:09des centaines de milliers de cas en Europe
01:06:11c'est les hommes
01:06:13et d'ailleurs
01:06:15les photos nous qu'on a eu essentiellement
01:06:17c'est des véhicules autour d'Anus
01:06:19et ça
01:06:21il y a eu zéro mort
01:06:23en France avec ça, zéro
01:06:25en France, zéro zéro
01:06:27et en tout aux Etats-Unis
01:06:29ils estiment qu'il y a eu
01:06:31200 cas, il faut voir que bien sûr
01:06:33il y a une conjonction
01:06:35de risque avec l'infection
01:06:37par le virus HIV parce que
01:06:39c'est les mêmes types
01:06:41de rapports qui amènent
01:06:43à l'infection HIV que dedans il y avait
01:06:45des gens qui étaient immunodéprimés
01:06:47donc c'est une maladie qui est une maladie
01:06:49qui donne des
01:06:51véhicules et des pistules
01:06:53généralement on la reconnait
01:06:55assez facilement au moins dans
01:06:57cette forme là, la forme qu'on a connue en Occident
01:06:59ça touche
01:07:01essentiellement les organes génitaux
01:07:03ou les organes qui peuvent servir
01:07:05à avoir des rapports sexuels
01:07:07et ça a touché plus de 96%
01:07:09à 16% d'hommes
01:07:11ayant
01:07:13des relations avec d'autres hommes
01:07:15des homosexuels
01:07:17donc si vous voulez
01:07:19au début, au tout début
01:07:21en dépit de l'évidence, c'est-à-dire du fait
01:07:23on sait les deux raves
01:07:25d'où c'est parti
01:07:27c'est parti d'Espagne et des Canaries
01:07:29et on dit que c'est pour tout le monde
01:07:31et on dit que c'est pour tout le monde
01:07:33après enfin
01:07:35et après
01:07:37le fait est
01:07:39qu'il ne faut pas dire
01:07:41ce que je comprends bien
01:07:43ces sentiments qui ne sont pas de mauvais sentiments
01:07:45on dit qu'il ne faut pas stigmatiser
01:07:47des types de
01:07:49rapports sexuels ou des comportements
01:07:51moi je suis bien d'accord
01:07:53mais de là à foler toute la population
01:07:55alerter les bébés
01:07:57les bébés vont être malades
01:07:59parce qu'il y a le monkey pox
01:08:01qui arrive en Europe, c'est pas raisonnable
01:08:03on se retrouve
01:08:05on se retrouve juste après cette petite pause
01:08:07merci, à tout de suite avec Didier Raoult
01:08:09vous avez une réaction
01:08:11une question, n'hésitez pas à nous appeler
01:08:13au 0 826
01:08:15300 300 ou à réagir sur notre
01:08:17Facebook live, on retrouve André Bercoff
01:08:19et son invité juste après la pause
01:08:21Français
01:08:23les carottes sont cuites
01:08:25les carottes sont cuites
01:08:27Sud Radio Bercoff
01:08:29dans tous ses états
01:08:31Didier Raoult, vous avez parlé
01:08:33effectivement de ces mystères
01:08:35comme le placenta chez les mammifères
01:08:37et comment ça se passe
01:08:39mais il y a des choses justement dans votre
01:08:41livre et c'est assez fascinant
01:08:43c'est que vous dites en fait l'évolution
01:08:45n'est plus ce qu'elle était je dirais
01:08:47comme quelqu'un qui disait l'avenir
01:08:49n'est plus ce qu'il était
01:08:51effectivement on voit, il se passe des choses
01:08:53notamment en Occident
01:08:55on en a beaucoup parlé déjà
01:08:57justement le diabète
01:08:59l'obésité
01:09:01la baisse de testostérone
01:09:03ou de sperme, le QI
01:09:05on a l'impression
01:09:07effectivement et vous en parlez dans votre livre
01:09:09qu'on est à la veille
01:09:11je ne dis pas d'un apocalypse
01:09:13mais d'une véritable rupture
01:09:15dans l'évolution telle qu'on l'a connue
01:09:17depuis peut-être
01:09:19en tout cas des dizaines de milliers d'années
01:09:21depuis que l'homo
01:09:23l'homo sapiens ou même le néandantal est là
01:09:27en réalité
01:09:29je ne crois pas que ce soit nouveau
01:09:31c'est à dire
01:09:33ça m'intéresse beaucoup
01:09:35ça fait au moins 12 ans que je veux écrire ce livre
01:09:37j'ai besoin d'éléments
01:09:39pour l'alimenter
01:09:41ce qui est très intéressant
01:09:43j'écris un moment, c'est que
01:09:45toutes les civilisations urbaines ont disparu
01:09:47toutes les civilisations urbaines ont disparu
01:09:51ou que vous alliez
01:09:53que ce soit, on en a découvert maintenant
01:09:55quantité dans l'Amérique du Sud
01:09:57on en a découvert au Zimbabwe
01:09:59le Zimbabwe
01:10:01bien entendu, toutes les civilisations
01:10:03toutes les civilisations urbaines méditerranéennes
01:10:05ont disparu
01:10:07il y a 3500 ans
01:10:09depuis le roi
01:10:11l'Egypte
01:10:13le nouvel empire
01:10:15égyptien
01:10:17et donc c'est très frappant de voir que
01:10:19les civilisations urbaines
01:10:21disparaissent
01:10:23et donc
01:10:25d'ailleurs c'est intéressant
01:10:27de voir maintenant, pour n'importe quelle raison
01:10:29chacun explique les choses de sa manière
01:10:31moi je fais de la virologie, j'explique comme ça
01:10:33d'autres les expliquent par la sociologie
01:10:35mais ce serait le cas pour nous
01:10:37ce serait le cas pour nous, on peut dire ça
01:10:39que nos civilisations urbaines
01:10:41c'est bien possible
01:10:43parce que
01:10:45ce qui fait une épidémie
01:10:47c'est la densité
01:10:49d'une espèce unique
01:10:51à un endroit unique
01:10:53on a eu
01:10:55nous l'occasion
01:10:57une de mes anciennes élèves
01:10:59avait fait un travail
01:11:01sur quelque chose dont on avait dit que c'était impossible
01:11:03parce qu'il n'y avait pas de poux en Norvège
01:11:05quand il faisait trop froid
01:11:07et pas de rats
01:11:09elle a étudié des séquences
01:11:11de tout un village
01:11:13norvégien qui avait été séquencé
01:11:15sur un aspect sur lequel
01:11:17il n'avait pas regardé
01:11:19et elle a trouvé qu'il était mort
01:11:21dans ce village, cette petite
01:11:23concentration urbaine, étaient tous morts de peste
01:11:25de peste, ouais
01:11:27d'accord
01:11:29et si vous n'avez pas une concentration urbaine
01:11:31suffisante, bien entendu
01:11:33vous ne pouvez pas avoir d'épidémie de peste
01:11:35parce qu'il faut des poux
01:11:37et pour avoir des poux il faut avoir beaucoup d'humains
01:11:39et donc si vous voulez
01:11:41les épidémies
01:11:43chez les animaux c'est la même chose
01:11:45ça s'appelle des épis aussi, vous avez vu
01:11:47la grippe aviaire, ça a tué
01:11:49des millions d'oiseaux parce que les oiseaux sont élevés
01:11:51dans des villes d'oiseaux
01:11:53qui sont des millions d'oiseaux
01:11:55les poules en particulier
01:11:57et donc à chaque fois que vous avez
01:11:59les regroupements massifs
01:12:01d'une espèce unique
01:12:03si un
01:12:05microbe est adapté à cette situation
01:12:07il va filer là-dedans
01:12:09de manière extraordinaire, ça on le sait
01:12:11ce sont les épidémies
01:12:13on connaît bien les épidémies
01:12:15qui ont une traduction maladie
01:12:17mais celles qui n'ont pas
01:12:19de traduction maladie
01:12:21comment voulez-vous le savoir ?
01:12:23Mais est-ce que celles qui n'ont pas de traduction maladie
01:12:25peuvent entraîner la mort ?
01:12:27Cette mort urbaine dont vous parlez ?
01:12:29Cette mort de civilisation ?
01:12:31Oui elles peuvent entraîner
01:12:33moi je suis frappé
01:12:35je ne sais pas si c'est la civilisation ou la télévision
01:12:37il y en a qui disent que c'est
01:12:39la télévision mais moi je suis frappé
01:12:41si vous regardez au XXIème siècle
01:12:43il y a une baisse de la taille des humains
01:12:45ceux qui surveillent le mieux ça
01:12:47c'est les hollandais, ils ont perdu un centimètre et demi
01:12:49au XXIème siècle
01:12:51on devient idiot quand même
01:12:53on a perdu plusieurs points de QI
01:12:55en France c'est...
01:12:57Mais c'est sûr ça, c'est confirmé
01:12:59c'est prouvé
01:13:01Oui, oui, oui
01:13:03et notre espérance de vie dans les pays
01:13:05qui avaient le plus d'avance
01:13:07ne progresse pas beaucoup et les seuls
01:13:09je sais qui ça a progressé ont un effondrement
01:13:11de fertilité qui est considérable
01:13:13donc
01:13:15il n'y a pas
01:13:17ça explique l'épaisseur du mur
01:13:19de la connerie alors, qui augmente
01:13:21peut-être
01:13:23oui j'ai peur que
01:13:25le mur de la connerie existait tous les temps
01:13:27je pense qu'on a toujours pu
01:13:29raconter n'importe quoi à n'importe qui
01:13:31n'oubliez pas Goebbels
01:13:33c'était quand même un maître
01:13:35de la communication
01:13:37et de la propagande
01:13:39il a réussi 544
01:13:41il faisait toujours croire aux allemands qu'il allait gagner la guerre
01:13:43donc
01:13:45il y a quelque chose
01:13:47quand même qui fait
01:13:49que
01:13:53moi je m'explique mal
01:13:55qui est la différence entre l'empirisme
01:13:57ceux qui regardent ce qu'ils
01:13:59voient et puis
01:14:01ceux qui écoutent ce qu'on leur dit
01:14:03deux mondes différents
01:14:05Didier Raoult il y a plusieurs auditeurs
01:14:07qui veulent je crois intervenir
01:14:09Marie
01:14:11alors nous avons au téléphone Michel
01:14:13bonjour Michel
01:14:15bonjour Michel
01:14:17bonjour monsieur Raoult
01:14:19bonjour monsieur Vercoff
01:14:21j'écoute votre émission
01:14:23pour illustrer ce que vous venez de dire
01:14:25je rappellerai uniquement le phénomène
01:14:27de la myxomatose
01:14:29qui donc est une maladie
01:14:31qui ne survient que quand
01:14:33il s'entend sur nombre
01:14:35et j'aurais voulu aussi
01:14:37je ne sais pas si vous connaissez
01:14:39la phrase de Pasteur
01:14:41sur son lit de mort
01:14:43qui nous a dit
01:14:45je me suis trompé
01:14:47le microbe n'est rien
01:14:49c'est le terrain qui est tout
01:14:51Didier Raoult
01:14:53voilà
01:14:55on attribue la phrase aussi
01:14:57c'est vrai c'est que
01:14:59à l'époque de Pasteur
01:15:01et puis la vie est comme ça
01:15:03il ne faut pas juger les scientifiques
01:15:05Pasteur a passé sa vie
01:15:07à se battre comme un chiffonnier
01:15:09pour pouvoir démontrer qu'il y avait des maladies
01:15:11qui étaient dues à des microbes
01:15:13qu'après il a amené les choses
01:15:15à se simplifier à ce point et à dire
01:15:17tous les microbes
01:15:19chaque microbe va donner une maladie
01:15:21chez chaque
01:15:23c'était d'époque
01:15:25c'est une époque où il fallait
01:15:27passer par cet épisode
01:15:29qui était la simplification
01:15:31c'est le microbe est tout
01:15:33l'autre n'est rien
01:15:35mais en face il y avait Metshnikov
01:15:37qui disait le microbe
01:15:39Metshnikov avait fait quelque chose de tout à fait extraordinaire
01:15:41qu'on ne pourrait pas imaginer maintenant
01:15:43mais Pasteur aussi
01:15:45il faisait des choses qui sur le plan d'éthique
01:15:47n'étaient pas acceptable
01:15:49Metshnikov avait cultivé
01:15:51le vibrillon du choléra
01:15:53et il avait fait voir ça à tous les techniciens
01:15:55de son laboratoire
01:15:57pour voir si c'était le choléra
01:15:59et il y en a un cas qui a fait du choléra
01:16:01il a fait un anti-acide
01:16:03qui fait que le vibrillon
01:16:05du choléra n'était pas détruit
01:16:07par l'acidité gastrique
01:16:09et il a fait un choléra pénible
01:16:11en fait il a fait un choléra
01:16:13alors que tous les autres techniciens qui ne prenaient pas
01:16:15de tampons n'ont pas fait le choléra
01:16:17donc il disait c'est la preuve
01:16:19c'est le terrain des comptes
01:16:21c'est pas le microbe
01:16:23je peux revenir
01:16:25rapidement
01:16:27rapidement c'est juste
01:16:29lors de la campagne de vaccination
01:16:31contre le covid
01:16:33nous avons été obligés
01:16:35de noter
01:16:37la latéralité du bras
01:16:39que nous avons vacciné
01:16:41si nous ne notions pas
01:16:43nous ne pouvions pas valider la vaccination
01:16:45quel est le support scientifique
01:16:49de noter si c'est le bras droit
01:16:51ou le bras gauche
01:16:55je pense que c'est
01:16:57je pense que c'est très important
01:16:59j'espère, l'histoire n'est pas finie
01:17:01elle continuera
01:17:03j'espère
01:17:05il y a eu des gens
01:17:07beaucoup de gens ont eu des ganglions
01:17:09du côté vacciné bien sûr
01:17:11puisque les ganglions
01:17:13traînent si vous voulez tout ce que vous injectez
01:17:15dans le bras, vous le retrouvez dans les ganglions
01:17:17qui sont dans les selles
01:17:19donc il y a beaucoup de gens qui ont eu des ganglions
01:17:21celles, il y a des gens
01:17:23qui ont rapporté des lymphomes
01:17:25des ganglions
01:17:27on verra bien là aussi
01:17:29avec le temps, on verra bien
01:17:31s'il y a une fréquence plus importante
01:17:33des ganglions, il y a des gens
01:17:35qui écrivent ça en ce moment
01:17:37des ganglions du côté du cou
01:17:39et des selles, qui a été vacciné
01:17:41que de l'autre côté
01:17:43on verra bien, le temps là aussi
01:17:45vous savez, faire
01:17:47la distinction entre
01:17:49les cas anecdotiques
01:17:51et les résultables séries
01:17:53l'importance du temps
01:17:55absolument
01:17:57juste une petite pause
01:17:59et on va prendre aussi d'autres auditeurs
01:18:01nous en avons beaucoup
01:18:03Oui, après la pause, nous retrouverons Jean-Marc
01:18:05qui nous appelle de Narbonne, mais d'abord
01:18:07une petite page de publicité
01:18:09Radio
01:18:11Les français parlent au français
01:18:13Je n'aime pas
01:18:15la blanquette de veau
01:18:17Je n'aime pas
01:18:19la blanquette de veau
01:18:21Radio Bercov dans tous ses états
01:18:23Et je ne suis pas le seul, Didier Raoult
01:18:25qui est beaucoup plus calme effectivement que moi
01:18:27Donc
01:18:29Homo chaoticus
01:18:31aux éditions Michel Laffont
01:18:33révolution dans l'évolution
01:18:35énormément de choses à dire, il nous faudrait 10 heures
01:18:37pour en parler longuement
01:18:39et je crois que nous avons aussi Jean-Marc
01:18:41Oui, tout à fait André, nous avons
01:18:43Jean-Marc qui nous appelle de Narbonne
01:18:45Bonjour Jean-Marc
01:18:47Bonjour professeur, bonjour André, heureux de vous retrouver
01:18:49Merci
01:18:51Heureux de vous retrouver
01:18:53Je vais poser une question au professeur
01:18:55Mais avant de poser une question, bien sûr j'ai écouté la mission
01:18:57Les missions au niveau intellectuel
01:18:59Pourquoi les gens sont moins intelligents qu'avant
01:19:01Moi je l'écris sur mon livre
01:19:03J'ai une théorie dessus
01:19:05C'est la peur
01:19:07Je pense que plus les gens ont peur
01:19:09et moins les gens ont de réflexion
01:19:11Donc on peut appeler ça l'intelligence
01:19:13Et la peur je pense qu'elle vient des millions
01:19:15d'informations que nous recevons au XXIe siècle
01:19:17Et je pense également
01:19:19qu'il y a très peu de gens qui sont capables
01:19:21de recevoir autant d'informations
01:19:23et ne pas tomber
01:19:25dans une mauvaise information
01:19:27qui entraîne, elle, la peur
01:19:29Et puis comme disait, je crois que c'est Épicure qui disait ça
01:19:31De toute façon la mort, tant que j'y suis
01:19:33elle n'y est pas et quand elle y est
01:19:35je n'y suis plus
01:19:37Voilà, c'était un aparté
01:19:39Mais j'ai une question à poser au professeur
01:19:41Je remercie de m'avoir soigné
01:19:43de m'avoir soigné toute ma famille
01:19:45de mes amis et d'avoir été reçu
01:19:47à l'IHU de Marseille
01:19:49en 3 étoiles
01:19:51parce qu'il soignait les gens vraiment
01:19:53avec le professeur Millon
01:19:55avec une correction, une dignité
01:19:57incomparable
01:19:59Alors j'emmarque votre question
01:20:01Ma question c'est professeur
01:20:03dans les pays qui se sont fait vacciner
01:20:05à outrance
01:20:07il y a entre 6 et 8% de surmortalité
01:20:09alors qu'on parle surmortalité
01:20:11je le dis pour les auditeurs, c'est les gens en dessous de 60 ans
01:20:13bien sûr si la population vieillit
01:20:15on meurt encore plus
01:20:17donc qu'est-ce que vous pensez de cette surmortalité
01:20:19professeur
01:20:21due à la vaccination
01:20:25D'une part je ne connais pas
01:20:27ces chiffres
01:20:29et la causalité c'est toujours
01:20:31savoir ce qui est dû à quoi
01:20:33et c'est toujours extrêmement difficile
01:20:35Je pense
01:20:37qu'il y a certains pays qui ont une
01:20:39une veille
01:20:41d'épidémiologie très précise
01:20:43je pense au Danemark
01:20:45par exemple
01:20:47au Danemark il y a le suivi médical
01:20:49de 100% de la population
01:20:51donc on verra bien
01:20:53avec un peu de temps
01:20:55on verra bien si en comparant les gens
01:20:57qui ont été vaccinés et pas vaccinés
01:20:59il y a plus de morts et de quoi ils sont morts
01:21:01Pas de conclusion active
01:21:03Pour l'instant
01:21:05on sait qu'il y a des gens qui sont morts
01:21:07après vaccination
01:21:09il y a des gens qui sont morts de myocardite
01:21:11c'est-à-dire d'atteinte cardiaque
01:21:13on le sait
01:21:15il y a eu des autopsies
01:21:17on a trouvé le virus dedans
01:21:19donc on a les éléments de causalité
01:21:21c'est-à-dire on sait que la cause
01:21:23de la mort des jeunes
01:21:25par myocardite était bien
01:21:27le vert
01:21:29pour le reste si vous voulez
01:21:31les choses sont complexes
01:21:33on est à peu près certain qu'il y a des accidents
01:21:35vasculaires cérébraux
01:21:37qui ont été liés
01:21:39c'est des gens jeunes
01:21:41et moins jeunes
01:21:43qui ont suivi le vaccin dans les 15 jours
01:21:45mais tout ça est difficile
01:21:47à dépiauter d'autant que
01:21:49encore une fois
01:21:51par exemple à l'IHU
01:21:53il y a quelqu'un qui a fait
01:21:55une embolie pulmonaire
01:21:5729 jours après la vaccination
01:21:59on n'a pas pu le déclarer
01:22:01à la pharmacovigilance parce que
01:22:03il fallait tenir compte que des 28
01:22:05les premiers jours
01:22:07donc il y a une sorte de manipulation
01:22:09Juste un mot
01:22:11parce qu'on arrive en fin d'émission
01:22:13hélas mais on va reparler de tout ça
01:22:15l'histoire du QI
01:22:17dont Jean-Marc parlait
01:22:19et cette espèce de baisse
01:22:21du QI quand même
01:22:23qui nous interpelle vraiment
01:22:25au-delà
01:22:27c'est quelque chose qui est inéluctable
01:22:29disons, enfin si ça continue comme ça
01:22:31on a une idée ou pas ?
01:22:33Vous savez
01:22:35mon moto
01:22:37je prévois jamais rien
01:22:39faire
01:22:41je prévois jamais rien
01:22:43ce que l'on voit
01:22:45alors au début les gens disent non c'est pas vrai
01:22:47mais c'est tellement général en réalité
01:22:49qu'on se rend compte que c'est vrai
01:22:51il se passe un truc
01:22:53les gens ont un QI qui baisse
01:22:55alors que
01:22:57il y a l'effet de Flynn
01:22:59qui a été décrit pendant le XXe siècle
01:23:01on a vu le QI monter
01:23:03le QI étant biaisé par le fait
01:23:05qu'il y a une partie très importante de la mesure du QI
01:23:07qui est basée sur le vocabulaire
01:23:09et donc quand les gens ont appris
01:23:11à lire, la proportion de ceux qui reconnaissaient
01:23:13les mots a augmenté
01:23:15d'une manière qui était spectaculaire
01:23:17donc on a vu le QI augmenter
01:23:19pendant tout le XXe siècle
01:23:21et on se posait la question, moi-même je me suis posé
01:23:23du coup est-ce que ça va aller ?
01:23:25est-ce que ça va continuer comme ça ?
01:23:27ben non ça n'a pas continué
01:23:29ça s'est associé
01:23:31c'est très intéressant, ça s'est associé
01:23:33à quelque chose en parallèle
01:23:35ceux qui ont maintenant le meilleur QI mesuré
01:23:37c'est les pays d'Extrême-Orient
01:23:39d'accord ?
01:23:41ça se voit
01:23:43rien n'est mystérieux
01:23:45en même temps il y a des tests
01:23:47qui sont faits annuellement de performances
01:23:49chez les étudiants
01:23:51qui s'appellent PISA
01:23:53bien entendu
01:23:55c'est aussi en Extrême-Orient
01:23:57et
01:23:59dans le nord de l'Europe
01:24:01qui a les meilleurs résultats mais
01:24:03en Extrême-Orient c'est aussi
01:24:05là qu'il y a les taux
01:24:07de fertilité les plus bas
01:24:09oui, on ne sait pas si c'est lié
01:24:11c'est intéressant parce que ceux qui sont les plus
01:24:13intelligents entre nous ne font pas d'enfants
01:24:15pour conclure
01:24:17Didier Raoult, on va citer cette phrase
01:24:19que j'ai eue dans un livre, je ne sais pas de qui elle est
01:24:21mais j'adore, il dit
01:24:23Dieu a créé le monde, le reste c'est les Chinois
01:24:25qui le font
01:24:27merci beaucoup
01:24:29je rappelle votre livre
01:24:31le homo
01:24:33chaoticus chez Michel Laffont
01:24:35révolution dans l'évolution
01:24:37prenez le temps de le lire