• il y a 3 mois
Jean-Philippe Tanguy, député RN de la Somme, est l'invité de BFMTV ce mardi.

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Transcription
00:00La ligne du RN, elle a été transmise aux médias, notamment à BFMTV aujourd'hui.
00:04Le RN censura immédiatement Xavier Bertrand, Bernard Cazeneuve et Thierry Baudet.
00:09Le RN pragmatique qui a tant de devoirs pour se décider, c'est terminé tout ça ?
00:13Oui, mais c'est très pragmatique, on connaît ces deux personnalités,
00:16M. Bertrand et M. Cazeneuve.
00:17Vous ne savez pas les projets politiques qu'ils ont portés ?
00:18Bien sûr que si, ils ont toujours porté la même chose
00:21et ils sont incapables de penser en dehors de logiciels qui ont échoué
00:24et qui ont amené, parce que c'est la vraie info de la vraie information de la journée,
00:28ce n'est pas les éternelles tractations bidons de M. Macron,
00:32cette crise budgétaire considérable où les Français ont découvert ce matin
00:37que la situation était telle qu'il fallait faire plus de 100 milliards d'économies en 3 ans.
00:41Donc c'est ça la réalité aujourd'hui de la France.
00:43Il y a le sujet budgétaire qui est important, vous avez raison avec ce dérapage,
00:46mais vous dites qu'on sait déjà exactement ce que feraient Xavier Bertrand et Bernard Cazeneuve.
00:50Vous avez des informations, vous avez échangé avec eux sur leur programme de gouvernement ?
00:53Il se trouve que M. Bertrand, je le connais un peu,
00:55puisque je suis conseiller régional des Hauts-de-France
00:56et que je le fréquente, si je puis dire malheureusement, depuis 3 ans,
01:00et qu'il a échoué dans les Hauts-de-France de manière très grave,
01:03en mentant d'ailleurs, parce que c'est quand même la particularité de M. Bertrand,
01:05c'est de beaucoup mentir avec grand renfort de propagande
01:09en disant qu'il aide les gens à payer leurs plaintes, ce qui est totalement faux,
01:13qu'il aide les gens à avoir des voitures pour aller travailler, ce qui est complètement faux.
01:17C'est un menteur, un manipulateur et quelqu'un qui va...
01:21On augmente les salaires, on a une action sur la justice, la sécurité,
01:25qui sont des éléments relativement consensuels.
01:26On fait la proportionnelle, par exemple.
01:27Même ça, ce serait censure immédiate, on ne regarde même pas.
01:31Mais ce serait totalement contraire à ce qu'ont voté les Français.
01:35Nous, on est aussi gardien d'un vote de 11 millions d'électeurs
01:38qui ont voté pour tout, sauf pour l'espèce de relique de la Ve République.
01:43D'ailleurs, quelle ironie que M. Macron finisse son mandat
01:46avec les gens qu'il prétendait remplacer.
01:48C'est vraiment, à partir du moment où la roue de secours est remplacée par la roue crevée,
01:52c'est quand même mauvais signe pour la situation.
01:55– Jean-Philippe Tanguy, est-ce que vous savez qui disait ce week-end
01:57« il n'y aura pas de censure par principe » ?
02:01– C'est une position récurrente du Rassemblement National, oui.
02:03– Laurent Jacobelli, ce week-end, votre porte-parole, il dit ça ce week-end.
02:06Et là, on est mardi, 3 septembre, et censure automatique.
02:10Qu'est-ce qui s'est passé entre-temps ?
02:11– Vous faites comme si M. Cazeneuve et M. Bertrand
02:16ne portaient pas de passif de bilan et de programme.
02:18Ce n'est pas de principe, on les connaît, on sait qui ils sont.
02:21– Laurent Jacobelli, il connaissait déjà
02:24le profil de ceux qui étaient cités, on parlait déjà vendredi de Bernard Cazeneuve.
02:28Vous avez Bertrand, il disait « il n'y aura pas de censure par principe ».
02:30– Mais moi, si je suis venu devant votre antenne
02:32le jour de lancement de votre émission, le moins qu'on puisse dire,
02:34c'est que je ne vous ai pas dit qu'il y avait beaucoup d'espoir.
02:35– Ce n'est pas aussi clair.
02:36– Il y avait beaucoup d'espoir pour ces deux personnalités.
02:38Mais de toute façon, il y a aussi une situation qui est quoi ?
02:41Qui est qu'on a encore perdu une semaine dans des tractations bidons,
02:46où, il faut quand même bien le dire, les médias parisiens
02:48se font balader par l'Elysée, où on leur dit
02:51« regardez ici, regardez là », pour ne pas parler des vrais problèmes.
02:54Moi, ce week-end, j'étais dans la Somme,
02:56j'étais à la fête des agriculteurs à Favrole,
02:59on m'a parlé de la crise des récoltes,
03:02du fait qu'ils ne savaient pas comment ils allaient se payer cette année.
03:05On m'a parlé de la crise de l'hôpital, de la crise du logement,
03:08de la crise budgétaire.
03:09Personne ne m'a parlé de M. Bertrand ou de M. Cazeneuve.
03:13Ça n'a aucun intérêt.
03:14Donc, il y a aussi un moment où, collectivement,
03:16est-ce qu'on va continuer à participer à ce cirque de l'Elysée
03:20où M. Macron veut gagner du temps pour, en fait, nous acculer ?
03:23Parce que, pourquoi est-ce qu'il fait ça, M. Macron ?
03:25C'est quelqu'un, malheureusement, de machiavélique.
03:27Il sait très bien où il va.
03:28Il gagne du temps pour ne pas affronter la crise budgétaire.
03:32Et il veut perdre tellement de temps.
03:34Moi, j'aimerais quand même dire ce que M. Macron est en train de faire.
03:37Il nous fait perdre un temps tellement important
03:39qu'à la fin, on ne pourra plus discuter d'une crise budgétaire qu'il a provoquée
03:42et il nous dira « soit vous votez mon budget pourri,
03:44soit les fonctionnaires ne seront plus payés ».
03:46Et c'est à ça qu'on veut arriver, encore à ruiner les Français.
03:49Deux questions très précises.
03:50Emmanuel Macron devait s'entretenir aujourd'hui par téléphone
03:53avec les responsables du Rassemblement national.
03:54Est-ce que vous savez s'il a eu Marine Le Pen ou Jordan Bardella ?
03:57Non, je ne suis pas au courant, mais il peut les appeler.
03:59Il n'y a pas de problème.
04:00Vous savez, Marine Le Pen et Jordan Bardella,
04:01ils ont une particularité que tout le monde leur reconnaît
04:03dans le personnel politique, y compris nos pires adversaires,
04:05c'est qu'on dit ce qu'on fait et qu'on fait ce qu'on dit.
04:07Donc, c'est sûr qu'avec nous, il n'y a pas de surprise
04:09et surtout de mauvaise surprise pour les Français.
04:11Deuxième question extrêmement précise,
04:12puisque c'était une question qui était abordée dans le débat précédent.
04:16Un invité, en l'occurrence Pascal Perrineau, disait
04:18est-ce que le Rassemblement national voterait une motion de censure
04:20du nouveau fonds populaire pour faire tomber un Premier ministre,
04:23que ce soit Xavier Bertrand ou Bernard Cazeneuve ?
04:25Vous n'auriez aucun problème à voter avec le nouveau fonds populaire ?
04:28On l'a déjà fait.
04:29Ça fait deux ans, nous avons déjà voté un certain nombre de motions
04:32de l'ancienne NUPES.
04:33Il n'y a aucun problème.
04:34Contrairement à ce que disait votre invité, monsieur Lévrier,
04:36on ne vote pas un texte, on vote juste la censure.
04:39On vote pour qu'un gouvernement tombe.
04:41Il n'y a pas de contenu politique à la censure autre
04:43que de renvoyer ces personnes dans leur penate.
04:46Donc, censure automatique pour Xavier Bertrand.
04:49Bernard Cazeneuve, même s'il défend l'abrogation
04:52ou le gel de la réforme des retraites,
04:54ce qui est aussi une de vos revendications,
04:55pareil, censure automatique.
04:56Mais je n'ai aucune confiance dans la parole de monsieur Cazeneuve.
04:59La dernière fois qu'il était au pouvoir, il a augmenté d'un an...
05:01Non mais attendez, Jean-Philippe Tanguay.
05:02Pardon, mais depuis le début...
05:03Non mais attendez, attendez.
05:04Est-ce qu'on peut parler des faits ?
05:05Il a augmenté d'un an...
05:06Non mais je vais finir.
05:07Il a augmenté d'un an, avec la réforme Touraine de François Hollande
05:09d'ailleurs de monsieur Macron à l'époque,
05:10d'un an, les cotisations des salariés.
05:13Donc, vous voulez que j'ai confiance pour cette personne ?
05:15Depuis le début, vous dites oui, mais moi je sais, je le connais,
05:18je sais ce qu'il a fait dans telle région.
05:19Si Bernard Cazeneuve arrive et dit,
05:21parmi ma liste des priorités,
05:22il y a l'abrogation de la réforme des retraites,
05:24comment est-ce que vous pourriez censurer un Premier ministre
05:26qui propose ce que vous proposez aussi ?
05:28Je n'ai aucune confiance en lui.
05:30Ce n'est pas compliqué comme réponse, monsieur Duhamel.
05:32Je n'ai pas confiance dans cette personne.
05:34Je ne trouve pas ça très satisfaisant.
05:35Vous voulez que je vous reparle des promesses de campagne
05:37de monsieur Cazeneuve en 2012 avec monsieur Hollande ?
05:39L'ennemi, mon ennemi, c'est la finance,
05:42la justice sociale, le changement, c'est maintenant.
05:44Ils étaient tellement mauvais,
05:46ils ont tellement mis la France dans une situation de difficulté
05:48qu'ils ont été incapables de se représenter.
05:50Que ce soit monsieur Hollande ou monsieur Cazeneuve,
05:52ils ont été renvoyés,
05:53même pas capables de se présenter devant les électeurs.
05:55D'ailleurs, les Françaises et les Français,
05:57ça fait sept ans qu'ils ont renvoyé au moins monsieur Cazeneuve.
05:59Il est vrai que monsieur Hollande a reconnu une nouvelle carrière
06:01grâce à sa reconversion dans le mélenchonisme,
06:04mais les Français ne veulent plus de ces gens-là.
06:06Il a été élu à la fois grâce à monsieur Mélenchon
06:09et grâce à monsieur Wauquiez.
06:11C'est vraiment la caricature de ce parti unique,
06:13c'est que monsieur Hollande, renvoyé par les Français,
06:15réussit à être réélu grâce au soutien croisé
06:17de monsieur Wauquiez et de monsieur Mélenchon.
06:19J'avoue, dans un système qui a autant un bout de souffle,
06:22on n'a pas connu pire.
06:23Voilà ce qu'a fait savoir l'entourage de Jordan Bardella,
06:25le président de votre formation politique,
06:27que le RN accepterait, je cite,
06:29un gouvernement technique concentré sur les affaires courantes
06:32qui se chargerait de mettre en place la proportionnelle.
06:35Est-ce que vous pouvez nous faire un peu la traduction ?
06:37Ça veut dire, Cazeneuve-Bertrand c'est non,
06:40mais un gouvernement technique qui fait la proportionnelle,
06:43ça, on ne le censure pas.
06:45Entre autres, un gouvernement technique ou neutre,
06:47d'ailleurs je l'ai vu, vous l'avez diffusé avant de l'arriver en plateau,
06:50c'était aussi une personnalité qui n'est pas insultée,
06:52les électeurs du RN, qui n'est pas insultée,
06:54les dirigeants du RN, dans un rapport de respect,
06:57donc avec le résultat des élections,
06:59avec 11 millions d'électeurs pour notre coalition,
07:01avec Éric Ciotti,
07:03où c'est la moindre des choses, si vous voulez,
07:05de demander à des gens qui ne nous ont pas insultés
07:07ou qui n'ont pas insulté les Françaises et les Français
07:09qui ont quand même massivement voté pour le RN.
07:12Donc technique, pourquoi pas ?
07:14C'est au fond les conditions que vous fixez pour qu'il n'y ait pas de censure.
07:17Si je lis bien ce que dit l'entourage du RN,
07:19c'est ce que vous dites.
07:20C'est ce qui est dit,
07:21mais évidemment pas à blanc-seing pour le reste.
07:23Parce qu'on peut mettre en place la proportionnelle,
07:25pourquoi ? Parce que c'est une aspiration des Français,
07:27parce que c'est le seul moyen de sortir de ce régime à bout de souffle
07:30où les partis du système arrivent à s'allier
07:33pour contrecarrer la volonté politique des Français.
07:36Donc je veux bien qu'on commande pendant six mois.
07:39Non, non, on ne commande pas, mais c'est important.
07:41On peut commenter pendant six mois, si vous voulez,
07:42les portes qui claquent à l'Élysée, les rumeurs.
07:44Parce que l'entourage d'hier,
07:46que vous citiez comme si c'était une source très fiable,
07:48vous aviez dit à peu près les mêmes mots que vos collègues,
07:50pour dire que l'entourage de M. Macron disait que M. Baudet,
07:52c'était guillet, allez-y, vous y allez.
07:54Comme vous avez dit Mme Vautrin,
07:55il y a deux ans ça devait être Mme Vautrin.
07:56Jean-Philippe Tanguy, vous parlez de confiance
07:58dans les mots, les termes qui sont utilisés.
08:00À l'instant, vous nous dites,
08:01l'entourage de Jordane Bardin l'a dit,
08:02un gouvernement technique, on est OK.
08:04Écoutez ce que disait Marine Le Pen,
08:05c'était au mois de juillet et puis il y a quelques jours.
08:08Moi, je vois bien arriver le gouvernement technique,
08:11tel que l'Italie l'a vécu.
08:13C'est une bonne solution ou c'est votre pire cauchemar ?
08:15Non, non, mais ce n'est absolument pas une bonne solution,
08:17parce qu'Emmanuel Macron a quand même fait
08:19la dissolution de l'Assemblée nationale,
08:21soi-disant pour rendre le pouvoir au peuple.
08:24Et en réalité, c'est la technocratie
08:26qui va prendre le pouvoir.
08:28Moi, je ne crois pas du tout au gouvernement technique.
08:31Il n'y a pas de gouvernement technique.
08:33Il n'y a que des gouvernements politiques
08:35planqués derrière des appellations techniques.
08:38Alors, c'est gouvernement technique
08:40ou pas gouvernement technique,
08:41puisque là, visiblement,
08:42ce n'était pas la position que vous défendez il y a un temps.
08:44Monsieur Duhamel, ce n'est pas ce que l'on veut.
08:46Mais qu'est-ce que vous voulez qu'on fasse ?
08:47Vous voulez que, si on disait on ne veut rien du tout,
08:49vous nous disiez, l'ORN ne veut rien du tout.
08:51À partir du moment, nous si vous voulez,
08:52on essaie de trouver...
08:53Mais vous voulez quoi alors ?
08:54Je ne veux pas que mon pays s'effondre.
08:56Excusez-moi, peut-être qu'on est les seuls.
08:57Moi, j'aurais voulu effectivement
08:59qu'on gagne loyellement les élections.
09:01Ça n'a pas été le cas.
09:02On aurait voulu que monsieur Macron
09:04accepte la défaite,
09:05que ceux qui se sont liés contre nous
09:07au moins assument un misérable programme commun
09:10et aillent au bout de leurs choses.
09:12Qui trouve grâce à vos yeux,
09:13puisqu'on a du mal à comprendre technique par technique,
09:16ensuite vous dites un profil qui peut respecter les électeurs ?
09:19On essaie de trouver pour notre pays
09:21qui a tant de difficultés,
09:22le tout petit fil qui permet d'éviter
09:25une crise politique,
09:26une crise de régime
09:27qui s'ajoute à la crise budgétaire,
09:28à la crise de sécurité.
09:29Vous voulez quoi ?
09:30Que je mette de l'huile sur le feu ?
09:31Que je dis que je ne veux rien ?
09:32Je boude ?
09:33On n'a pas gagné les élections ?
09:34On n'est pas contents ?
09:35Jean-Philippe Tanguy,
09:36je constate juste que vous avez du mal
09:37à parler d'une même voix.
09:38Alors, qui ?
09:39Vous dites,
09:40qui respecterait vos électeurs ?
09:42Qui ?
09:43Je n'ai pas d'idée de qui.
09:45Pour vous étonner,
09:46je ne suis pas dans la tête de monsieur Macron.
09:47Ce n'est pas ma fonction.
09:49Je ne vais pas commencer
09:50à rentrer dans la litanie des noms.
09:52On vous dit,
09:53les critères ne sont pas très compliqués.
09:54Quelqu'un de respectueux,
09:55des électeurs du Rassemblement national,
09:57qui ne soit pas un larbin de monsieur Macron
10:00et qui soit capable de mener
10:03le radeau de la méduse
10:05que nous rend monsieur Macron
10:06et les partis du système.
10:07Jean-Philippe Tanguy,
10:08et qui va s'engager ?
10:09Et qu'on puisse à la fin
10:10proposer aux Français
10:11une alternative
10:12qu'on sortira de ce piège institutionnel.
10:13Et qui va s'engager
10:14à ne faire que la proportionnelle.
10:15C'est-à-dire,
10:16l'agenda ministériel et gouvernemental
10:17pendant un an
10:18jusqu'à la prochaine dissolution
10:19que vous appelez de vos voeux,
10:20c'est faire la proportionnelle.
10:21Mais pas du tout dans la lettre
10:22que Marine Le Pen
10:23a transmise à l'ensemble des députés.
10:24Vous avez eu la gentillesse
10:25de traiter sur vos antennes.
10:26Vous savez très bien
10:27qu'on a proposé
10:28tout un train de réformes importantes.
10:30Crise de l'hôpital,
10:31sur la crise de l'éducation,
10:32le débat budgétaire,
10:34permettre aux forces de l'ordre
10:36d'avoir la légitime défense
10:37pour éviter une nouvelle tragédie,
10:39malheureusement,
10:40comme ce qui est arrivé
10:41aux gendarmes Comines
10:42et aux deuils de sa famille.
10:43Bref,
10:44on propose plein de choses
10:45pour le pays,
10:46à l'agenda du pays,
10:47mais à moins,
10:48dès qu'on dit quelque chose,
10:49M. Duhamel,
10:50et c'est là
10:51où je vous trouve un peu
10:52de mauvaise foi,
10:53si je peux me permettre,
10:54c'est que dès que
10:55le Rassemblement national
10:56fait une proposition,
10:57nos adversaires s'en servent
10:58pour bloquer le pays.
10:59Donc nous,
11:00nous essayons d'être
11:01au service des Français,
11:02pas eux dans le nôtre,
11:03et donc on essaie de voir
11:04quelle est la petite ligne.
11:05Vous voulez qu'on fasse
11:06comme le NFP,
11:07à dire on veut Mme Castet,
11:08Mme Castet,
11:09que personne ne connaisse
11:10et qui n'a aucune légitimité.
11:11Pardon,
11:12mais je ne vois pas
11:15pourquoi vous ne voulez pas
11:16M. Castet.
11:17On vient de vous donner
11:18une solution alternative.
11:19Une solution technique
11:20avec quelqu'un qui fait
11:21juste la proportionnelle
11:22après avoir dit
11:23il y a quelques jours
11:24que vous ne vouliez pas
11:25d'un gouvernement technique.
11:26Vous reconnaissez
11:27que ce n'est pas
11:28d'une clarté limpide,
11:29juste Laurent Wauquiez.
11:30Ce n'est pas ce que nous voulons,
11:31c'est malheureusement
11:32la fatalité.
11:33Vous savez,
11:34on est une civilisation aussi
11:35où on accepte parfois
11:36qu'on ne puisse pas tout faire.
11:37Ça peut vous faire ricaner,
11:38mais c'est la réalité.
11:39Parfois,
11:40on doit gérer des situations
11:41qui nous dépassent,
11:42qu'on n'a pas souhaitées.
11:44Arrêtez de croire
11:45que les Jeux Olympiques
11:46sont la vraie vie
11:47et que sa mission,
11:48c'est d'assumer la fatalité,
11:49c'est d'assumer les difficultés,
11:50ce n'est pas d'en créer
11:51des nouvelles
11:52et d'être un agent du chaos.
11:53Laurent Wauquiez,
11:54patron du groupe
11:55La droite républicaine
11:56à l'Assemblée,
11:57voilà ce qu'il dit.
11:58Je résume la stratégie
11:59du RN.
12:00On bloque la France
12:01pendant trois ans
12:02et on fait uniquement
12:03passer la proportionnelle
12:04pour le tripatouillage électoral,
12:05la politique du pire.
12:06Bravo,
12:07le sens de l'intérêt national.
12:08M. Wauquiez,
12:09c'est bien que le scrutin majoritaire,
12:10reste pour survivre en politique
12:11et que sinon,
12:12il aurait disparu,
12:13bon débarras.
12:14Moi, j'attends,
12:15c'est vrai,
12:16avec une certaine impatience
12:17dans la réforme proportionnelle
12:18qui est attendue par les Français
12:19et promise aux Français,
12:20parce que ça fait aussi 40 ans
12:21que tous les partis qui succèdent
12:22promettent aux Français
12:23la proportionnelle,
12:24la disparition
12:25de cet espèce de personnel politique
12:26qui vit que de ces trahisons.
12:27Vous souhaitez la disparition
12:28de Laurent Wauquiez de la vie ?
12:29Oui, j'avais compris, merci.
12:30Je précise
12:31parce qu'il y a tellement
12:32d'attaques sous la ceinture.
12:33Donc,
12:34disparition politique
12:35de M. Wauquiez,
12:36oui, ce serait une bonne chose
12:37pour la France
12:38puisque M. Wauquiez
12:39a travaillé à peu près
12:40tout ce qu'il a promis à tout le monde
12:41et puis moi,
12:42je l'avais déjà dit
12:43sur votre antenne,
12:44ça lui permettra aussi
12:45de répondre
12:46à toutes les affaires
12:47de détournement et de corruption
12:48qui arrivent dans sa région.
12:49Pas exactement le sujet ce soir,
12:50mais vous l'avez dit.
12:51Un dernier mot,
12:52Jean-Philippe Tanguy,
12:53au moins 12 migrants
12:54sont morts
12:55au cours d'une tentative
12:56de traversée de la Manche.
12:57Gérald Darmanin,
12:58le ministre de l'Intérieur,
12:59réclame un traité migratoire
13:00entre Londres
13:01et l'Union européenne.
13:02C'est la preuve
13:03qu'il faut coopérer
13:05pour éviter ce genre de drame
13:06avec nos voisins
13:07en l'espèce,
13:08la Grande-Bretagne ?
13:09Oui, bien sûr.
13:10C'est une tragédie
13:11avec des monstres,
13:12des passeurs
13:13qui abusent
13:14de la misère humaine.
13:15Mais M. Darmanin
13:16est au gouvernement
13:17quand les traités du Brexit
13:18ont été négociés.
13:19Il soutenait
13:20d'autres accords
13:21qui, depuis 20 ans,
13:22prévient de relations
13:23qu'on a
13:24avec le Royaume-Uni,
13:25sans cesse critiquer.
13:26D'ailleurs,
13:27M. Bertrand aussi
13:28sans cesse critique
13:29les accords qui existent
13:30mais qu'il a lui-même
13:31négociés
13:32avec le Royaume-Uni.
13:33C'est un peu plus
13:34qu'il critique
13:35des situations
13:36qu'ils ont créées,
13:37entretenues.
13:38Ça fait 7 ans
13:39que M. Darmanin est ministre,
13:405 ans de mémoire
13:41qu'il est ministre
13:42de l'Intérieur.
13:43Il aurait très bien pu
13:44proposer ces réformes
13:45avec le Royaume-Uni.
13:46C'est d'autant plus facile
13:47que c'est nous,
13:48et vous le savez,
13:49à Calais
13:50et sur la côte aussi
13:51de la Somme,
13:52qui est maintenant
13:53touchée malheureusement,
13:54qui contrôlons
13:55la frontière du Royaume-Uni.
13:56Donc nous avons
13:57évidemment
13:58des marges de manœuvre
13:59et de négociations
14:00très fortes
14:01avec le Royaume-Uni
14:03pour défendre aussi
14:04les pêcheurs
14:05qui depuis 3 ans,
14:06les pêcheurs français
14:07souffrent aussi
14:08de grosses difficultés
14:09parce que M. Macron
14:10est incapable de les défendre
14:11dans nos relations
14:12avec le Royaume-Uni.

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