• il y a 2 mois
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00:00La fête du cochon, il y en a partout en France, depuis très longtemps, c'est une fête ancestrale mais par son tweet, Jean-Michel Apathy, on a fait un événement Rassemblement National puisqu'il vous a apostrophé en disant que c'était très grossier, alors là c'est quand même assez surprenant parce que ça n'a rien de grossier, la fête du cochon.
00:22Jean-Michel Apathy a mis un tweet, voilà.
00:24C'est dommage de voir qu'un député de la nation se livre à cette grossièreté.
00:27En même temps il s'agit de l'Orange Jacobelli du Rassemblement National, le même qui qualifiait son collègue député de Racaille.
00:32Non mais franchement...
00:33Il mélange tous comme là.
00:34C'est insupportable.
00:35Ça sent quand même la haine.
00:36Il est haineux, c'est un haineux.
00:39C'est du mépris de place, c'est grave.
00:41Moi ce que je lui propose c'est de venir à la fête du cochon, de venir faire la fête.
00:45Une fête simple, rigolote, où on mange, où on danse, où on s'amuse, où on s'amuse avec son voisin, où on écoute Patrick Sébastien,
00:51où on danse sur les sardines.
00:52Une joie toute simple.
00:54Et ça il est incapable d'imaginer ça.
00:56Comprenez-vous la polémique ou la question d'intérêt ?
00:58Parce qu'il y a Patrick Sébastien.
00:59Mais on n'a pas compris en fait quel est le problème.
01:01C'est quoi la grossièreté ?
01:02Le problème c'est quoi ?
01:03Expliquez-nous Jean-Carlo.
01:04Le problème c'est juste ce tweet.
01:05Non mais il se passe quoi la fête du cochon ?
01:06Ce tweet c'est la grossièreté.
01:08Il qualifie la fête...
01:10Justement je vais y venir.
01:11Des fêtes de cochon, il y en a plein partout en France.
01:15Et elles ont des allures très très différentes.
01:18Simplement des concours de lancers de saucissettes parfois, des élections de Miss.
01:24Donc voilà, ça revêt plein.
01:26On ne maltraite pas les animaux ?
01:27On ne maltraite absolument pas les animaux.
01:29De façon très ancestrale, ça vient de la thue du cochon.
01:33Et ça c'était il y a très très longtemps.
01:34C'est quelque chose qui ne se fait plus aujourd'hui.
01:36En tous les cas pas en public évidemment.
01:38Est-ce qu'on peut mettre l'affiche ?
01:39Il se moque de la fête de village, il dit que c'est des trucs de beauf.
01:41En gros c'est ça qu'il dit.
01:42Il se permet de tout juger.
01:44C'est ça.
01:45C'est insupportable.
01:46Et puis surtout là où il fait une erreur qui est fondamentale, c'est qu'il veut faire croire par son tweet
01:52que ça a un lien direct avec le Rassemblement National.
01:55Il y a une seule ville en fait où c'est le Rassemblement National qui l'organise.
02:01C'est à Hayange.
02:02Puisque c'est un membre du Rassemblement National qui a créé cette fête du cochon en 2014 depuis qu'il est élu.
02:10Mais en réalité lorsqu'on regarde un peu partout, Cyril, à Crépy-en-Valois, il y a 30 000 visiteurs.
02:15Alors que la fête existe depuis 50 ans.
02:20Dans le Var, à Val, tu dois connaître Val dans le Var, il existe une fête du cochon depuis Louis XIII.
02:27Jean-Michel Apathy a un petit peu tout faux.
02:29Elle existe depuis Louis XIII parce que...
02:31S'il vous plaît, s'il vous plaît, on va aller réagir après.
02:33Il y a Patrick Sébastien qui est avec nous puisque Patrick Sébastien était à la fête du cochon.
02:38Et il a tenu à répondre à Jean-Michel Apathy.
02:41Patrick qui est avec nous en FaceTime.
02:43Mon Patrick, quel bonheur de le revoir.
02:44Ça va mon Patrick, t'es magnifique ?
02:46Très très bien.
02:48Je me suis régalé à cette fête du cochon.
02:50J'ai écouté ce que vous disiez, ils ont raison.
02:52Les fêtes du cochon ça existe depuis...
02:54En plus quand j'ai signé le gala, je ne savais même pas que c'était une fête du cochon.
02:58Il y a des fêtes des vendanges, il y a des fêtes du mouton qui existent.
03:01Il y a plein de fêtes comme ça.
03:03Et les gens qui étaient là, ils étaient dix mille sur la place, ils ne sont pas en carte RN.
03:09C'était des braves gens qui viennent manger, danser.
03:12Ils étaient dix mille à chanter sur mes chansons.
03:14Je ne vois pas...
03:15Alors Apathy l'a ramené, évidemment.
03:19J'ai dit ce que j'en pensais, c'est qu'il était au journalisme ce que mes chansons sont à l'opéra Eric.
03:27Donc sans jugement, on s'en branle quoi en gros.
03:31Moi j'ai chanté tout l'été, j'ai fait trente spectacles, j'en ai encore à faire.
03:35Dans des municipalités complètement différentes.
03:37Je ne fais pas de politique, je viens pour faire plaisir aux gens.
03:40Mais c'est vrai que t'as raison, ça rejoint un peu ce que tu disais sur l'ARCOM tout à l'heure.
03:45C'est la fracture de deux France.
03:47Il y a une France qui méprise l'autre.
03:49Tu vois, par exemple t'as un mec comme Philippe Catherine que j'adore, j'adore son métier.
03:55Moi aussi je l'adore, je l'aime beaucoup.
03:56Je l'adore, j'adore sa folie.
03:58Mais enfin lui il a le droit d'aller à poil à France Inter et sur le service public.
04:02Moi je n'ai même pas le droit d'y aller habillé.
04:04Tu vois, moi je suis interdit.
04:09Ça me casse un peu les couilles mais en même temps, les vrais gens, excuse-moi, mais les vrais gens.
04:14Moi je suis allé dans cette ville, j'ai discuté avec le maire.
04:16J'ai discuté avec les députés.
04:18C'était des gens charmants, les gens qui étaient dans la salle.
04:20Il y avait des petits, il y avait des mamies, il y avait tout.
04:22Putain mais laissez-nous...
04:24Je sais que c'est honteux d'être populaire mais laissez-nous vivre notre vie comme on peut.
04:29Il n'y avait pas d'excès, il n'y avait pas de...
04:31Les gens ne se bourraient pas la gueule comme des malades.
04:33Il n'y a pas eu d'agression, il n'y a pas eu de trucs comme ça.
04:35C'est juste l'envie de...
04:37Moi je me bats depuis des années pour ça.
04:40On m'a viré de la télé pour ça, tu te rends compte ?
04:43Je suis interdit sur le service public.
04:45Alors que je n'ai rien dit de méchant juste parce que je suis ce que je suis.
04:48C'est quand même gravissime quoi.
04:50Excuse-moi.
04:51Alors je ne me plaindrai pas de ça parce que j'ai la chance d'avoir tout un public.
04:55J'ai fait une boîte de nuit cet été.
04:57Le papa de Laetitia Lidé, l'amnésiaque, est la plus grosse boîte de France.
05:01Il y avait 4500 gamins qui chantaient sur mes chansons.
05:05Ils n'étaient pas encartés non plus quoi.
05:07Je veux dire, il faut arrêter.
05:08Il faut nous laisser respirer un petit peu.
05:11Non mais c'est devenu insupportable ce que tu dis.
05:14Parce qu'en fait, je vous jure, cette fête du cochon,
05:17c'est tellement symptomatique et ce tweet de Jean-Michel Apathy
05:21de ce qui se passe actuellement.
05:23Je le dis, la France est coupée en deux.
05:25Il a raison Patrick, je suis complètement d'accord avec lui là-dessus.
05:28Moi cette France-là, je l'ai fréquentée tout l'été.
05:31Elle est coupée en deux.
05:33Bon, il ne croit plus, excuse-moi pour le député, mais il ne croit plus à la politique
05:36parce qu'ils avaient l'occasion de renverser la table.
05:38Ils ont juste changé la nappe.
05:40Mais...
05:50Le contenu dans les spectacles, là, c'est éclaté.
05:52Moi je vois tous les gens qui viennent.
05:53Tu sais, ils parlent de ça.
05:54J'ai chanté à Béreigne, c'est à côté en Moselle, c'est pas loin, la dernière fois.
05:59J'ai fait monter avec moi sur scène une petite qui était voilée.
06:02Et quand ça a été fini, elle est venue vers moi, elle m'a dit je t'aime.
06:05Ben c'est mignon tout ça.
06:06On n'a pas besoin de leur leçon de morale.
06:08On sait aimer les gens quels qu'ils soient, d'où qu'ils viennent.
06:11Et on ne les juge pas.
06:13Les vrais dictateurs, c'est eux.
06:15Voilà.
06:16Mais moi je suis complètement d'accord.
06:17Les vrais dictateurs, ce sont eux.
06:19Et Gilles Verdez, vous en faites partie.
06:20Je vous le dis.
06:21Vous en faites partie.
06:22Je vous vois avec votre oui.
06:23Et Gilles Verdez, je vous le redis.
06:24Droit dans les yeux.
06:25Et vous êtes un menteur si vous dites le contraire.
06:27Et je le dis, Laurent Jacobé dit Jacques Cardoze.
06:29Si Gilles Verdez n'était pas payé, qu'il ne venait pas ici...
06:34Oh ça y est !
06:35Non, non, non, merci, taisez-vous.
06:36S'il ne venait pas ici, il serait le premier à nous tirer dessus.
06:39Et à mettre des tweets contre nous.
06:41Je le signe.
06:42Parce que vous ne pouvez pas, Gilles Verdez, avoir toutes les idéologies
06:46et toutes les idées que vous développez ici et dans toutes mes émissions
06:49et dire derrière que c'est catastrophique ce qu'a fait l'ARCOM.
06:53Vous auriez été derrière Jean-Michel Apathy.
06:55Vous auriez été derrière tous ceux qui nous tapent dessus.
06:57Et comme je l'ai dit hier, ceux qui se réjouissent aujourd'hui
06:59seront ceux qui seront sanctionnés demain.
07:01Je vous le dis.
07:02Gilles Verdez, j'aimerais bien savoir pourquoi vous, vous comprenez la polémique.
07:07Je suis curieux aussi de savoir ce qu'il y a de grossier
07:09de faire la fête les uns avec les autres, à écouter Patrick Sébastien...
07:12Je vais vous dire ce qu'il va dire, moi, parce que je le connais de cœur.
07:16Vous avez une vague idée ?
07:18Exactement.
07:19Mais si ça avait été fait par ses potes de la LFI,
07:21ils auraient dit que c'était génial.
07:22Si, si, ils auraient dit que c'était génial.
07:23Si ils avaient fait la fête du granola à Metz,
07:25ils auraient dit que c'est génial.
07:26Non mais lui, non mais voilà, je vous le dis.
07:28Allez-y, ridiculisez-vous à 19h56 comme tous les soirs.
07:32Avec plaisir.
07:33Ce qui m'ennuie, c'est d'être du côté de Jean-Michel Apathy, que j'exsècre.
07:37Vous exsècrez tout le monde.
07:39Tous ceux que vous exsècrez, vous avez les mêmes idées que moi.
07:41Vous avez déjà un point commun avec lui qui exsècre aussi tout le monde.
07:43Donc pour l'instant, vous êtes en paix.
07:44J'aime beaucoup Patrick Sébastien et je respecte M. Jacobelli.
07:47Mais néanmoins, M. Jacobelli, arrêtez d'être hypocrite.
07:50La fête du cochon, aujourd'hui, dans une ville d'extrême droite,
07:54c'est une provocation anti-musulmane.
07:56C'est ça, on va dire l'échange maintenant.
08:00Moi, je dis l'échange.
08:02Ayez le courage de le dire.
08:03J'avais le droit de le faire.
08:05Assumez.
08:06Gilles Verdez, vous êtes journaliste ?
08:07Oui.
08:08Non.
08:09Non, si vous l'étiez.
08:10Vous sauriez qu'à Lange...
08:11Faites les questions et les réponses.
08:12Oui, j'aime bien, comme vous.
08:13Vous sauriez qu'à Lange, le début août, il y a une fête qui s'appelle la fête du mouton.
08:17Vous avez quoi à dire ?
08:19C'est la même municipalité.
08:20Il faut l'interdire.
08:22C'est la même chose.
08:23Arrêtez.
08:24Moi, je vous invite à venir.
08:25Il y a des gens.
08:26Je connais Lange.
08:27C'est 30 km de Metz où je vais souvent.
08:28Je connais bien.
08:29Je ne fais pas de la géographie.
08:30Je vous invite, Gilles Verdez.
08:31Je vous invite.
08:32Je viendrai.
08:33Venez.
08:34Venez vraiment.
08:35Et vous verrez qu'à la fête du cochon, il y a des gens de tout.
08:36Ah non, pas à la fête du cochon.
08:37A la fête du mouton, je viens.
08:38Pas à la fête du cochon.
08:39Voyez que c'est vous qui êtes obtus.
08:40Oh là là.
08:41Le communauté religion.
08:42Ça ne me fait pas rire.
08:43Parce qu'on n'est pas obligé d'en manger.
08:44C'est important ce que je vais dire, Gilles Verdez.
08:45Il y a des gens de toutes les religions, des gens de toutes les couleurs et ceux qui
08:49n'aiment pas le cochon ou ceux qui ne peuvent pas manger du cochon, ils mangent du poulet,
08:53ils mangent autre chose.
08:54Il y a de tout.
08:55L'idée, c'est d'être ensemble.
08:56L'idée, c'est de faire la fête.
08:57Alors pourquoi vous l'appelez fête du cochon ?
08:59Parce que si vous étiez plus proche de la France, de la France rurale, de la province,
09:11vous seriez un village sur deux à une fête du cochon.
09:15C'est une tradition historique.
09:17Est-ce qu'on n'y mange que du cochon ?
09:19Bien sûr que non.
09:20Est-ce qu'on n'y parle que de cochon ?
09:21Bien sûr que non.
09:22Venez, vous verrez.
09:23On n'avait pas répondu.
09:24Il a été en octobre.
09:25Bien sûr qu'il a répondu.
09:26Il a répondu quatre fois.
09:27Cyril, j'ai une question pour Gilles.
09:28Patrick, qu'est-ce que tu penses de ce que vient de dire Gilles ?
09:31Qu'on adore.
09:32Moi, je veux juste savoir si Gilles, si ça l'intéresse de venir à la fête du slip
09:37au Cap d'Agde.
09:39Et à la fête du slip, tu peux venir en caleçon, c'est comme la fête du cochon, tu peux ne
09:51pas manger de cochon.
09:52Jacques Cardos, je voulais te poser une question.
09:55Parce que j'ai regardé, il y a une cinquantaine de villes où on organise une fête du cochon,
09:59etc.
10:00Oui, peut-être plus, mais enfin, au moins une cinquantaine.
10:03Ce n'est pas non plus une tradition immémoriale.
10:07Louis XIII, excuse-moi.
10:08Depuis la famine de Louis XIII, quand même, ça fait un petit moment.
10:12J'ai une question à te poser.
10:14Comment tu réagirais si c'était un maire écolo, un maire d'hiver droite ?
10:19Parce que c'est le cas, là, de toutes les villes que j'ai citées.
10:21Je suis contre les fêtes du cochon.
10:22Pourquoi ?
10:23Je suis pour l'abolition.
10:24Tu as commencé ton laïus en disant...
10:26Si ça avait été Mathilde Pannot.
10:27Je suis pour l'abolition des fêtes du cochon.
10:29Elle ne l'aurait jamais fait.
10:30Il faut abolir Gilles.
10:31Mais rien n'est nouveau.
10:32Laurent Jacobelli.
10:33Gilles Verdez.
10:34Laurent Jacobelli.
10:36L'idée n'est pas d'abolir nos traditions,
10:37n'est pas de renoncer à ce qui fait la vie de nos villages.
10:40L'idée, évidemment, est d'en exclure personne.
10:42Et c'est exactement le cas.
10:43Vous nous demandez d'arrêter quelque chose qui est une tradition en France.
10:47Mais on est fiers d'avoir cette tradition.
10:48C'est la fête du cochon.
10:49Oui.
10:50Oui.
10:51Oui.
10:52Oui.
10:53Oui.
10:54Oui.
10:55Oui.
10:56Oui.
10:57Oui.
10:58Oui.
10:59Oui.
11:00Oui.
11:01Oui.
11:02Oui.
11:03Oui.
11:04Oui.
11:05Laurent Jacobelli arrêtez de m'appeler Gilles Verdez.
11:08Non c'est bon, c'est bon, non?
11:11Non, appelez-le Souleymane.
11:13Faites-moi plaisir, appelez-le Souleymane.
11:14Souleymane.
11:16Voilà.
11:17Il est content.
11:18Bon, Jean-Michel Apathie a dit « il faut raser le château de Versailles »,
11:20parce qu'il y en a marre,
11:22Jean-Michel Apathie, allez lui dire.
11:23Je suis pas Jean-Michel Apathie, allez lui dire.
11:24On doit être gentil à la grandeur de la France.
11:25Mais nous on est ce qu'on est.
11:27Oui on va dans ces fêtes, oui on s'amuse.
11:29gens, Gilles Verdez, qui n'ont pas forcément les moyens, tout au long de l'année, d'aller
11:33voir des concerts. Là, c'est gratuit. Avant la rentrée scolaire, alors qu'ils vont recevoir
11:37leur feuille d'impôts, alors qu'ils ont un problème au boulot, pendant une journée
11:40entière, ils font la fête. Pendant une journée entière, ils voient des stars comme Patrick
11:45Sébastien. Vous ne pouvez pas imaginer la générosité qu'a donnée Patrick sur scène,
11:49à quel point le public a été heureux. Il y avait des sourires. Moi, je suis resté
11:52jusqu'à 23 heures. Les gens souriaient encore. Ce bonheur-là, vouloir priver ces gens-là
11:58de ce bonheur, c'est honteux. C'est vivre à Paris, dans un petit cercle, en ignorant
12:02ce qu'est la France. Vous ignorez, comme Jean-Michel Apathy, ce qu'est la France.
12:06Venez, je vous invite à Allianz. Vous sortirez, vous serez complètement différents. Je suis
12:09sûr que le maire, Fabien Angelman, sera ravi de vous recevoir.
12:12Géraldine Maillet.
12:13Je trouve que ce n'est pas honteux. Moi, je trouve que c'est très grave, Gilles,
12:15ce que tu dis. À mon avis, tu es complètement endoctriné. En fait, tu es aveuglé. Tu
12:19n'arrêtes pas de dire que tu es contre le racisme. En fait, c'est toi qui crées
12:21le racisme.
12:22Géraldine Maillet.
12:23C'est toi qui fractures et qui divise la France. C'est-à-dire que tout le monde
12:27peut se mélanger. En quoi, à la fête du cochon, on peut aller à la fête du cochon,
12:31on peut aller à la fête du tofu.
12:32Géraldine Maillet.
12:33Mais il n'y a pas que les musulmans qui ne mangent pas de cochon.
12:34Géraldine Maillet.
12:35Oui, on n'exclut pas. Est-ce que, par exemple, Céline, lui, est choquée par la fête du
12:37cochon, alors qu'il est vif et qu'il ne mange pas de cochon ? Il n'y a pas de problème.
12:39Il n'y va pas.
12:40Géraldine Maillet.
12:41C'est la fête du vin.
12:43Et de la même manière, si le tweet, on ne va pas se mentir, si le tweet avait été
12:47fait par le président Hollande ou, à l'époque, le président Chirac, qui était tout le temps
12:51dans toutes les fêtes du cochon, du jarré, du je-ne-sais-pas-quoi, il n'y aurait pas
12:55eu de polémique. C'est juste parce qu'effectivement, c'est un élu du Rassemblement national qui
12:59pose problème et qui fait réagir.
13:01Géraldine Maillet.
13:02Juste, Patrick, est-ce que Patrick est encore avec nous ? Patrick, tu sais quoi ? Je vais
13:05te dire un truc. Tu sais que c'est toi qui m'avais dit le premier, parce qu'on se parle
13:09beaucoup tous les deux, et il y a cinq, six ans, tu m'avais dit, tu vas voir, c'est
13:12en train de tourner, il y a un truc que tu n'aimais pas qui se passait en France et tu
13:16me disais, tu vas voir, les bien-pensants, ils vont prendre trop de place, ça va nous
13:20faire beaucoup de mal.
13:21Tu me l'avais dit.
13:22Patrick Cohen.
13:23Tu sais, symboliquement, quand on m'a viré, je dis juste symboliquement parce que ce n'est
13:25pas grave, quand on m'a viré de France 2, sous prétexte que j'étais un homme blanc
13:29de plus de 50 ans au passage, on a dit aux 3 millions de personnes ou 4 millions de personnes
13:34qui me suivaient, allez vous faire foutre, vous n'avez pas le droit de regarder ça,
13:38on vous prive de ça, voilà ce qui s'est passé, personne n'a réagi, le fameux Arcom,
13:42je ne les ai pas entendus là-dessus, mais personne n'a réagi là-dessus, ce n'est
13:46pas grave, parce que moi je continue, je suis très heureux comme ça, mais symboliquement,
13:50ce genre de mise à l'écart, et je ne suis pas le seul, et ce qui t'arrive en ce moment
13:55prouve exactement la même chose, je t'ai passé un message hier soir en te disant que
13:59cette idéologie était partie pour éradiquer certaines personnes, je suis désolé, mais
14:05une idéologie qui éradique certaines personnes, ça c'est du racisme, ça c'est de la ségrégation,
14:10voilà pour moi ce que c'est, et je te l'avais dit, mais je ne sais pas si on s'en sortira.
14:15On va s'en sortir, ne t'inquiète pas mon Patrick, on va s'en sortir.
14:18Il nous reste, tu sais Cyril, moi j'ai passé un été absolument formidable, et je vais
14:22continuer, il nous reste les gens, les gens du peuple, et ceux-là, moi je les adore et
14:27je continuerai, tu sais quand j'étais à Béreigne justement, j'avais un vigile qui
14:31était arabe, qui était musulman, et en sortant, il m'a dit Patrick je t'adore parce
14:36que tu donnes du bonheur à des gens malheureux, et bien je vais continuer à donner du bonheur
14:40à des gens malheureux.
14:41– C'est pour ça qu'on t'aime, et je vous jure que moi tout cet été je voyais
14:43les gens, ils me disaient voilà Cyril on t'attend, on a hâte, c'est notre bonheur
14:48du soir, aujourd'hui la télévision c'est un des derniers seuls loisirs gratuits, voilà,
14:54et aujourd'hui je peux vous dire, il y a beaucoup beaucoup de gens qui ne peuvent
14:58pas aller au cinéma, qui ne peuvent pas aller au théâtre, qui ne peuvent pas se divertir
15:01parce que c'est extrêmement difficile, et leur divertissement tous les soirs c'est
15:05de nous regarder aussi, et au moins c'est un divertissement gratuit.
15:08– C'est même pas gratuit, il y a la redevance.
15:10– Oui mais bon, c'est vrai que c'est inadmissible ce qui se passe, et je vous jure, cette fête
15:18du cochon, et ce que j'entends de la part de Gilles Verdez, c'est exactement, voilà,
15:22c'est exactement tous ceux qui veulent tuer la liberté d'expression.
15:26– Et qui défendent le lion ensemble.
15:27– Mais Gilles Verdez, vous êtes…
15:28– Mais il instrumentalise aussi l'islamophobie, c'est super grave, on n'est pas…
15:30– Et il va un cran au-dessus de Jean-Michel Lapatine, parce que je pense que Jean-Michel
15:32Lapatine ne va même pas sur la thématique du cochon, là Gilles Verdez on doit avoir
15:35honte de manger du cochon en France, et les masques tombent, parce que ces gens-là qui
15:38défendent le vivre ensemble, leur première idée c'est de dire, ah non, t'as plus
15:41le droit de manger de cochon, moi je trouve ça super qu'il y ait des boucheries halal,
15:44je trouve ça super qu'il y ait des événements musulmans, trouvons ça super aussi qu'il
15:46y ait des événements où on mange du cochon, voilà, c'est tout.
15:48– C'est comme je disais hier, Gilles Verdez, c'est pareil, vous étiez d'accord avec
15:52moi, mais je suis désolé, la cérémonie d'ouverture a été exceptionnelle, mais
15:58je suis désolé, je n'ai pas aimé le fait qu'on se moque encore de la religion.
16:02– D'accord avec vous.
16:03– Mais là on n'a pas de côté vers l'extrémisme de Gilles, on dirait ça, c'est très méfreux.
16:06– Non, là-dessus je suis désolé.
16:07– Moi je ne suis pas du tout d'accord.
16:08– Justement, en parlant de cérémonie…
16:09– Vraiment, vous voudriez dire un truc ?
16:10– Non, je veux juste dire, ce qui serait bien c'est que monsieur Alapati nous explique
16:13où il a vu de la grossièreté, parce que moi je suis paumé en fait là, moi il me
16:16dit que la grossièreté est guillot, mais d'accord, mais alors, attendez, si tu n'aimes
16:20pas la fête du cochon, tu n'y vas pas, sinon à ce moment-là on va commencer à diviser
16:24les gens et tu te rends compte en grandissant, moi en grandissant je me rends compte que
16:27les gens tolérants, en fait c'est les gens intelligents, et les gens qui ne tolèrent
16:30pas, moi avant je ne tolérais pas beaucoup de choses, c'est un vrai con, et plus tu
16:33grandis plus tu te dis qu'en tolérant les choses tu deviens intelligent, alors si on
16:38interdit la fête du cochon, alors Alapati il faudra qu'il tweet quand il y aura d'autres
16:41fêtes religieuses, il faudra qu'il tweet quand il y aura la fête du mouton, la fête
16:47du merguez, la fête du coq, mais si, parce qu'il ne peut pas interdire une fête où
16:51il voit de la grossièreté, mais non, il dit qu'il ne faut pas que les gens aient
16:54que s'amuser, moi j'aimerais bien qu'il tweet sur la grossièreté, où il voit de
16:58la grossièreté.
16:59– Mais c'est les mêmes gens qui méprisent.
17:00– Non, moi ça me rend dingue qu'on politise tout et même on en vient à politiser une
17:03fête, moi ça me rend juste dingue, ça veut dire que Gilles, tu vas aller maintenant
17:06à un concert et tu vas dire c'est de droite ou c'est de gauche, si c'est de gauche
17:09j'y vais, si c'est de droite j'y vais pas, enfin ça devient hyper compliqué.
17:12– C'est ce qu'il se passe actuellement.
17:13– Donc il y a un moment donné où là Jacques nous a dit que c'était une fête
17:15qu'il y avait dans toute la France et qu'il y avait des circonscriptions où c'était
17:19la gauche qui l'organisait, des fois c'est la droite, des fois c'est l'extrême droite,
17:22donc ça veut dire que tu vas choisir la ville où tu vas y aller, donc c'est ça en fait.
17:25– Tu politises.
17:26– Quand c'est la fête du cochon, quand c'est la fête de la moule, si c'est organisé
17:29par la gauche, si c'est par la droite, tu vas tout calculer à chaque fois, quel est
17:32le problème avec la fête du cochon ?
17:33– C'est quand la fête de la moule ?
17:34– Non mais c'est ça que je ne comprends pas, ça veut dire que si c'est la fête
17:40du mouton tu vas y aller, si c'est celle du cochon tu n'y vas pas, tu es contre du
17:44coup, je ne comprends pas.
17:45– Et en plus ces fêtes du cochon sont des fêtes en réalité populaires où il y a
17:48plein d'événements qui sont organisés, évidemment c'est un prétexte, ce n'est
17:52pas juste du lancer de saucisses, c'est ça qui m'éprise, c'est la pâtisserie.
17:55– Attendez, je vais vous dire un truc, vous avez soulevé un lièvre pour moi, vous avez
17:58dit les artistes aujourd'hui on ne va pas à tel concert, on ne va pas à tel truc,
18:01et je vous le dis, le problème c'est que ça devient de plus en plus comme ça.
18:03– C'est grave ?
18:04– Oui, quand on a vu la Zoé de la Gazon, on en parlait hier, qui a tweeté contre moi
18:08parce que je recevais des personnes du Rassemblement National, elle a tweeté « fuck Hanouna »
18:13ou je ne sais pas quoi.
18:14– Au fuck.
18:15– Au fuck.
18:16– Exactement, oui.
18:17– Qu'est-ce que ça veut dire ça ? C'est quoi ce manque de tolérance ?
18:21Ça veut dire qu'elle, à son concert, elle ne veut que des gens qui votent comme elle ?
18:24– Non, non, non, elle prend tout le monde, elle prend l'oseille, elle prend tout le monde.
18:27– Vous ne trompez pas les mecs, tu arrives, tu dis « je suis du RN, c'est 50 balles
18:31la place », c'est bon, ben assieds-toi quand même, donne des 50 balles.
18:34Vous ne trompez pas les mecs, c'est la géométrie variable ça, vous inquiétez pas pour ça.
18:39– Je trouve ça très choquant que l'on puisse remettre en question des fêtes populaires
18:41comme ça qui ont toujours existé depuis des décennies, c'est très choquant qu'il
18:45ait écrit ça.
18:46– C'est un arien de politique, et je disais à M. Jacobelli en arrivant, c'est la première
18:50fois que je suis d'accord avec lui, c'est incroyable.
18:52– J'avoue, ça m'a un peu perturbé.
18:54– Vous dites ça à chaque fois qu'il vient, c'est fou.
18:59– Mais Patrick Sébastien a raison quand il dit qu'il y a deux France, mais à la fois
19:02je ne suis pas d'accord avec lui, je pense qu'il y a une France des gens qui aiment
19:04les fêtes populaires, etc. et il y a une énorme minorité, une toute petite minorité
19:08de gens, comme Jean-Michel Abadie, qui ont beaucoup de pouvoirs, qui sont dans l'immédiat.
19:13– Mais ce n'est rien, ces gens-là n'existent pas dans la vraie vie, en termes de numéraire
19:16ce n'est rien, ces gens-là, personne ne pense comme eux, c'est la minorité la plus
19:21bruyante.
19:22– C'est les 2% qui pourrissent la vie, les 98 autres % qui veulent leur imposer leur
19:28mode de vie, qui veulent leur imposer leurs idées, mais laissez-nous tranquille, si on
19:31veut, la fête du cochon, écoutez Patrick Sébastien, regardez Cyril Hanouna, on a le
19:34droit, vous, vous faites ce que vous voulez, mais laissez-nous tranquille en fait, lâchez-nous.
19:39– Moi je vais prendre un autre exemple, je suis désolé, excusez-moi, je vais encore
19:41parler de la maison d'en face, mais quand ils disent, Quotidien dit, on ne recevra
19:45pas de personne du Rassemblement National, on ne reçoit personne du Rassemblement National,
19:49l'ARCOM ne dit rien, donc tranquille, ils font ce qu'ils veulent, eux ils font ce
19:52qu'ils veulent, ils ont le droit de dire, on ne reçoit pas un tel, mais quand moi,
19:54on me dit, moi quand, la LFI, moi je les invite, j'invite tout le monde, je leur ai dit de
19:59venir plein de fois, ils ne veulent pas venir.
20:00– Mais ils prennent l'audience des gens du RN, ça ne les dérange pas, c'est le
20:04même truc avec tes artistes, à ce moment-là, dites, si vous voulez, les gens du RN, les
20:0812 millions, 11 millions qui ont voté, on ne veut pas que vous regardiez Quotidien,
20:10on ne vous aime pas, on vous déteste, on vous hait, jamais ils le diront, jamais ils
20:13le diront, ils prennent ce qui leur arrange.
20:15– C'est quand même magique, ces gens, au nom de la démocratie, la tolérance, si
20:18tu ne penses pas comme moi, ou si tu ne fais pas aux mêmes fêtes que moi, je te méprise
20:22et je t'ignore, c'est pas comme ça, et surtout, on est en apathie à politiser une
20:27fête qui n'a rien de politique, c'est que de la bonne humeur, moi j'ai écouté
20:31les chansons de Patrick, je me suis amusé, il y avait les Sarlines, il y avait tout,
20:36tous ses grands succès.
20:37– Il a fait tourner les serviettes ?
20:38– Evidemment qu'il a fait tourner les serviettes, et tout le monde les a tournées,
20:41je suis sûr que ceux qui ont tourné les serviettes, il y en avait, ça va de LFI au Rassemblement
20:45national, et tout le monde au même moment s'est marré sur la même chose.
20:48– Non, non, Jean-Michel a pas tourné les serviettes, il ne prend que des mouchoirs
20:51pour nous faire pleurer.
20:52Patrick, en tout cas, tu m'as l'air bien en forme mon chéri.
20:57– Je suis très en forme, juste pour synthétiser tout ce que vous venez de dire, moi tous
21:01les gens que j'ai rencontrés par rapport à tout ce que vous dites cet été, m'ont
21:05dit tous la même chose, nous on est à fond pour le vivre ensemble, mais à condition
21:09qu'on soit dans l'ensemble, et le problème c'est que tous ceux qui parlent de vivre
21:13ensemble, ils excluent cela, voilà c'est tout, c'est aussi bête que ça, voilà.
21:17– T'as complètement raison, merci mon Patrick, merci d'avoir été avec nous mon Patrick.
21:21Jean-Michel Maire, vous voulez dire quelque chose ?
21:23– Je veux dire, je veux un peu prendre la défense de Gilles, je dis la seule vertu
21:27des sorties de Gilles, c'est que ça nous montre tout ce qui nous serait tombé sur
21:29la gueule si ses amis LFI n'avaient pas été au pouvoir, c'était leur programme
21:34en secret, c'est leur programme secret, et voilà, il est en train de le révéler.
21:37– Oui mais attention parce que le pire n'est jamais sûr, à partir du moment où le débat
21:40existe, à partir du moment où il y a des tweets comme ceux-là, c'est très méprisant
21:43ce que je voulais dire, c'est que c'est très méprisant également pour les 2 ou
21:463% de gens qui n'ont que ça, enfin je dis 2 ou 3%, peut-être 5 ou 10% j'en sais
21:50rien, mais la plupart du temps ces fêtes rurales elles existent parce que les gens
21:54n'ont pas grand-chose.
21:55– Et pour la finalité on n'a toujours pas compris pourquoi Gilles était contre
22:00cette fête étant donné qu'elle l'organise.
22:02– C'est une bonne question, parce que cette fête m'exclue moi de fête, en fait
22:08vous retournez l'argument, parce que moi musulman je ne vais pas aller à une fête
22:12du consomme, en fait vous retournez l'argument depuis 10 minutes.
22:20– Je peux vous dire un truc, de toute façon vous, vous Gilles Verdet, personne ne vous
22:24veut indifférente, moi j'ai pas la chlorida, moi j'ai pas la chloride, alors j'y vais.
22:29– Vous l'aurez à Jacob Ely, vous ne seriez pas venu d'ailleurs parce que c'est une
22:31fête qui est organisée par Fabien Angelman qui est un maire RN, donc par principe vous
22:34ne seriez pas venu.
22:35– Non mais quand bien même c'est pas interdit de rentrer, s'il veut y aller l'entraîner
22:37lui, il ne doit pas l'interdire de rentrer.
22:39– Il y a une différence entre ne pas vouloir y aller et être contre.
22:43– Premier dimanche de septembre, tous les ans c'est la fête du cochon, sincèrement,
22:48honnêtement, du fond du cœur je vous invite Gilles, vous allez voir.
22:51– Si vous changez le nom je viens avec plaisir.
22:53– Pourquoi ?
22:54– Vous mangerez à la fête du cochon ?
22:56– Attends, s'il appelle la fête du rhalouf ?
22:59– Tu t'expliques tout seul Gilles.
23:02– Non mais laissez-le, s'il ne veut pas aller à la fête, il ne peut pas aller à
23:07la fête.
23:08– Non mais les gars, il n'est pas thérapiste.
23:11– Merci, stop, on se calme, on va voir juste le sondage, deux petites secondes, merci,
23:1593%, voilà, comprenez-vous la polémique, Gilles il n'a pas aussi bien marché ?
23:19– Non mais pour être juste, il aurait juste fallu dire que tu ne voulais pas y aller
23:22mais que tu n'étais pas contre.
23:24– Mais je suis contre !
23:25– C'est quoi ça pour une provocation ?
23:27– C'est Gilles Verdez, arrêtez, on le connaît.

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