• il y a 2 mois
Raphaëlle Leyris, Arnaud Viviant et Jérôme Garcin sont les débatteurs de ce jeudi 5 septembre, pour évoquer la rentrée littéraire. Plus d'info : https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/le-debat-du-7-10/le-debat-du-7-10-du-jeudi-05-septembre-2024-2308676

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00:00Charline le disait, si la France attend toujours un Premier Ministre, une autre de nos institutions
00:10a, elle, parfaitement fonctionné cette année.
00:13C'est la rentrée littéraire, Tradition Française, 450 nouveaux livres pour 2024 qui
00:21doivent se frayer un chemin vers leurs lecteurs.
00:24Ces centaines de livres ont-ils un air de famille ? Disent-ils quelque chose de l'époque
00:29et si oui, quoi ? On va poser ces questions à Raphaël Léris, journaliste au Monde des Livres,
00:36à Arnaud Vivian, critique littéraire pour la revue Regards et collaborateur du Masque et la Plume,
00:44et à Jérôme Garcin, chroniqueur au Nouvelle-Obs et ancien boss du Masque et la Plume.
00:49Bonjour à tous les trois.
00:51Bonjour.
00:52Soyez les bienvenus dans ce studio.
00:54Jérôme, c'est votre 47ème rentrée littéraire.
00:59Arnaud, c'est votre 30ème rentrée littéraire.
01:04Un petit peu moins pour vous, Raphaël, 20ème rentrée littéraire.
01:09Dites-nous pour commencer ce que représente pour les critiques et les lecteurs que vous êtes
01:15ce rendez-vous annuel.
01:16C'est une joie, c'est un boulot colossal.
01:19Qu'est-ce qui domine au fond, Jérôme Garcin ?
01:22Pour moi, c'est toujours une fête.
01:23La preuve, d'ailleurs, vous venez de le dire, Nicolas, 47ème rentrée, je pourrais m'en passer en fait.
01:28Mais non, je ne m'en passe pas, pas plus que de voir des films.
01:30C'est vrai que je trouve que c'est un moment unique.
01:34Trop de livres, évidemment, trop de livres, mais en même temps, trop d'occasions de faire des rencontres magnifiques.
01:39J'aime toujours découvrir des auteurs qu'on ne connaissait pas, notamment les primo-romanciers.
01:45Il y en a une centaine cette année.
01:47J'aime retrouver les écrivains que j'aime.
01:49Et puis, voilà, cette année, j'ai trouvé des pépites.
01:53Ça, vous allez nous le dire.
01:55Et pour vous, Raphaël Léry, c'est un moment de jubilation ?
01:59De jubilation qui s'accompagne de beaucoup de travail.
02:02Mais il y a ce moment, on ouvre un livre, on trouve une voix qu'on ne connaissait pas.
02:07Et il se passe quelque chose qui est vraiment, en ce qui me concerne, l'une des raisons pour lesquelles je fais ce travail.
02:12C'est ce moment au début de l'été où on se dit c'est incroyable.
02:16Et ça marche à tous les coups.
02:18Parfois, on descend les piles les unes à la suite des autres en mai-juin et on se dit
02:23je crois que ça ne m'intéresse plus.
02:25Et puis, on tombe sur un texte fort.
02:28Mais évidemment, ça marche.
02:29Évidemment, c'est génial.
02:30Même sentiments, sensations, j'imagine, Arnaud Vivian ?
02:33Oui, et puis, ces 450 livres, je crois, cette année, dessinent à chaque fois un paysage.
02:42La rentrée littéraire, c'est vraiment un thermomètre dans l'oreille de la France.
02:50Et donc, il y a toujours quelque chose à la fois de littéraire.
02:55Ce pays entremêle la littérature et la politique de manière unique au monde.
03:00Donc, il y a toujours quelque chose à la fois d'extrêmement littéraire dans la rentrée littéraire,
03:05ça c'est la moindre des choses, mais aussi d'extrêmement politique dans la rentrée littéraire.
03:09Là, on le voit autour du livre d'Aurélien Bélanger, « Les derniers jours du Parti Socialiste »,
03:14qui a lancé une polémique, qui lance aussi la rentrée littéraire,
03:18parce qu'une rentrée littéraire, c'est généralement aussi une polémique.
03:22Donc là, tout s'est mis en place assez naturellement.
03:25Et moi, j'ai lu énormément de bons livres d'auteurs que nous avons découverts
03:31et que nous suivons, nous, la critique depuis longtemps maintenant.
03:35Et puis, à chaque fois aussi, des nouvelles voies.
03:38Arnaud Vivian dit qu'une rentrée littéraire ouvre un paysage, dessine un paysage.
03:44Ce paysage, pour cette année, vous le décririez comment, Raphaël Hérys ?
03:49Il y a un roman qui paraît là, de Clémence Bouloud, qui s'appelle « Le sentiment des crépuscules ».
03:55Alors, je ne parle pas du roman en lui-même, mais de l'atmosphère
03:59dont j'ai l'impression qu'elle imprègne tout le paysage littéraire contemporain.
04:04Il est beaucoup question de deuil, il est beaucoup question de post-apocalypse, de fin du monde.
04:12Il y a un sentiment de fin très fort, il me semble, de toute part.
04:16Deuil, atmosphère sombre, Jérôme Garcin ?
04:20Oui, moi, je suis là.
04:21Vous avez vu le même paysage ?
04:22Pas vraiment, parce qu'il se trouve que, disons la vérité, ce matin, à cette heure-ci,
04:27459 romans exactement, on n'en a lu chacun qu'une vingtaine.
04:33Il faut dire la vérité, on est encore au tout début de la rentrée littéraire.
04:36Moi, dans ce que j'ai lu, j'ai été frappé par autre chose,
04:39et un peu plus joyeux que les apocalypses,
04:42c'est la manière dont les romancières et romanciers contemporains font des personnages avec des écrivains réels.
04:49Et c'est vrai que de Marguerite Ursonard, qui vit son dernier amour,
04:53incroyable d'ailleurs, raconté par Christophe Bigot,
04:56en passant par Alain Robb-Grillet, dont la vie personnelle de la toute fin,
05:01vraiment juste avant sa mort, est racontée par Emmanuel Lambert.
05:05Il y a un premier roman, au dilettante de Pauline Touloe,
05:09que je ne connaissais pas évidemment, une primo-romancière,
05:12qui raconte comment Claude Lévi-Strauss aurait empoisonné ses rivaux,
05:16avec du poison rapporté d'Amazonie.
05:19Voilà, Lévi-Strauss, il apparaît.
05:20Il y a un roman sur Marc Lévy, un primo-romancier aussi,
05:23c'est une communauté de lecteurs qui trouve des messages crypto-communistes
05:29dans l'œuvre de Marc Lévy.
05:31Vous voyez, il y a quand même des trucs très poids.
05:33Il y a un roman chez Alba Michel qui remet en scène Georges Fedot,
05:37et puis il y a aussi ce livre que je trouve magnifique,
05:40de Pierre Adrion, chez Gallimard, qui raconte les derniers jours,
05:43qui fait une sorte de contre-enquête sur les derniers jours
05:45de César Pavès en Italie.
05:47Donc moi, ce que j'aime bien dans cette rentrée, dans ce que j'ai lu,
05:50c'est aussi la manière dont ces écrivaines et écrivains contemporains
05:55remettent, je dirais, sous des jours un peu nouveaux, un peu excitants aussi,
06:00ces grands écrivains que sont Ursula Rockbrier et les autres.
06:02Il y a des rentrées avec des grands noms, entre guillemets,
06:05Houellebecq, Virginie Despentes, Emmanuel Carrère.
06:09C'est peut-être moins le cas en 2024.
06:14C'est une bonne chose, Raphaël Léris ?
06:17C'est une bonne chose dans la mesure où toute l'attention n'est pas centrée
06:20sur un ou deux livres et que ça donne de l'espace.
06:24Après, il y a des grands noms d'auteurs qui sont suivis par la critique de public.
06:28Je pense à Alexis de Kerangal qui fait paraître le très beau Jour de Reussac
06:32ou à Philippe Jaénada dont paraît La Désinvolture est une bien belle chose,
06:37aux éditions Mirié Barrault.
06:39Mais oui, c'est une très bonne chose d'avoir plus d'espace médiatique
06:43pour des découvertes, que ce soit celles de primo-romanciers
06:47ou d'auteurs avec des oeuvres un peu plus installées, mais pas encore si connues.
06:51Petit point, Aurélien Bélanger, pardon, Arnaud Vivian.
06:55Vous avez dit qu'il n'y a pas de rentrée littéraire en général, sans polémique.
06:58Son roman Les Derniers Jours du Parti Socialiste a suscité le débat, la discorde, le scandale.
07:08Vous l'avez lu ? Qu'en avez-vous pensé ?
07:10Moi, je pense que c'est le grand roman de cette rentrée.
07:15Pourquoi ? Parce qu'il est dans une tradition du roman.
07:20Certains dans la critique disent que c'est un roman balsacien.
07:24J'ai lu qu'un autre critique disait que c'était un roman stendhalien.
07:29Et puis même un autre a dit que c'était un roman stendhalo-flaubertien.
07:33Alors, vous imaginez quand même !
07:35Donc, ça veut vraiment dire quelque chose.
07:36Ça veut vraiment dire que c'est un grand livre.
07:38D'autres ont dit que c'était nul.
07:40Oui, bien sûr, bien sûr.
07:42Mais voyez comment on a collé tous ces adjectifs.
07:45C'est un roman, en fait, si vous voulez savoir,
07:48je pense que ce n'est pas un roman balsacien, c'est un roman mollièresque.
07:52C'est du mollière, c'est une satire de la politique française contemporaine.
07:58Alors, centré sur un mouvement, donc le printemps républicain,
08:02mais qui est beaucoup plus large de ça.
08:04C'est le plus beau portrait que j'ai lu dans un roman.
08:09Mais même le plus beau portrait que j'ai lu d'Emmanuel Macron, par exemple.
08:13Personne n'en parle que c'est le printemps...
08:15Le chanoine !
08:15Le chanoine est le personnage principal de ce roman sur le printemps républicain.
08:21Donc, c'est le grand livre qui restera absolument,
08:25ne serait-ce que parce qu'il raconte un moment de notre France, là, aujourd'hui.
08:29Raphaël Léris n'a pas l'air tout à fait d'accord.
08:33Je trouve que c'est une sautille, un texte d'intervention, un long tweet,
08:37comme lui-même l'a dit dans une interview, je crois.
08:40Je trouve le roman à clé, drôle, malin.
08:46Grand roman, j'attends qu'on en reparle dans deux, trois ans.
08:49Et vous, Jérôme ?
08:50Je ne l'ai pas fini, j'attends la nomination du Premier Ministre pour aller jusqu'au bout du livre.
08:54On peut attendre, t'as du temps !
08:58Vous nous disiez en préparant cette émission, Raphaël Léris,
09:04combien vous étiez frappé par la puissance de la non-fiction qui écrase cette rentrée.
09:12Expliquez-nous ce point de vue et dites-nous si vous trouvez que la fiction pure,
09:17le romanesque, sont en retrait cette année, mais peut-être depuis plus longtemps.
09:22Depuis plus longtemps, c'est presque plutôt la question de la sur-représentation de la non-fiction
09:27par rapport à la fiction dans le paysage contemporain.
09:29Que ce soit avec ce qu'on appelle des biopiques, des exo-fictions,
09:34des récits sur des personnages réels, notamment les écrivains,
09:38ou par les récits de deuil que j'évoquais.
09:41Et souvent, ils sont très forts.
09:43C'est quand même assez courant que les textes les plus intéressants qu'on lise soient des non-fictions.
09:49Et moi, en tant que lectrice qui aime passionnément la fiction, ça me désole.
09:55Il y a un texte très intéressant d'Emmanuel Carrère qui est paru l'année dernière dans son quarto,
09:59où il dit qu'on est face à une catastrophe climatique qui arrive,
10:04on est face à l'IA qui nous déferle dessus, il y a le retour de la guerre en Europe,
10:08et je ne sais pas quoi en faire comme écrivain.
10:10Et donc, je me dis que ce que j'ai à faire, c'est cultiver le petit lopin de terre qui est devant moi
10:13et dire comment c'est d'habiter cette terre-là, à ce moment-là, ce petit espace-là.
10:17Et j'ai l'impression que c'est peut-être ça qui explique que la non-fiction soit
10:21souvent plus réussie, plus forte que la fiction,
10:24mais heureusement qu'il y a de très belles fictions dans cette rentrée.
10:27Les grandes œuvres d'imagination, vous les voyez en recul, Jérôme ?
10:31Je voulais ajouter quelque chose à ce que vient de dire Raphaël, qui est très juste effectivement,
10:35mais qui tient aussi à la situation de ces rentrées littéraires.
10:37Pourquoi il y a 500 bouquins qui paraissent là ?
10:40C'est parce qu'il y a, dans deux mois, les grands prix d'automne,
10:43Goncourt, Renaudot, Interallié, Féminin, etc.
10:47Et ces prix-là sont décernés à des romans.
10:52Ça fait des années que je vois, au mois d'août et septembre,
10:56paraître des biographies romancées, mais qu'on appelle romans,
11:01des essais qu'on appelle romans, etc.
11:04Il y a aussi une logique, et depuis qu'au concours,
11:08on a expliqué qu'il ne fallait surtout pas donner son prix à un livre
11:12qui ne soit pas de fiction pure.
11:14Sauf exception quand ça les arrange.
11:17On voit évidemment ces livres un tout petit peu transgenres,
11:20si j'ose dire, où on ne sait pas trop.
11:23Ça, c'est la première chose, mais je pense qu'on ne reculera jamais
11:27devant l'inflation de l'autofiction, mais qui donne des textes magnifiques.
11:31Il ne faut pas non plus juger, je pense...
11:34Il y a un petit livre cette année qui m'a bouleversé,
11:37de l'autofiction romancée, d'une femme qui s'appelle Gabriela Zalapi.
11:42Ça apparaît aux éditions Zoé.
11:44C'est son troisième livre, et elle raconte ce qui lui est arrivé dans son enfance.
11:48Son père, qui est venu un jour la chercher à l'école,
11:50il était en instant de divorce.
11:52Il l'a emmenée, et pendant deux ans, a fait une cavale à travers l'Italie
11:57avec sa petite fille qu'il avait enlevée.
11:59C'est de l'autofiction, mais tellement bien racontée,
12:01tellement justement mise en scène par cette femme qui est italo-suisso-française,
12:08que je trouve que l'autofiction, quand ça atteint ce degré de justesse,
12:14ça ne me dérange pas que ça soit considéré comme un des romans de la rentrée.
12:19Sur l'emprise de la non-fiction et le recul du domaine du romanesque, Arnaud Vivian ?
12:27En fait, la comparaison qui me vient, c'est celle avec les moteurs hybrides.
12:33Ça convoie des romans, au point d'ailleurs que quand un roman invente des personnages,
12:39invente une histoire, ce qui est le cas par exemple du livre, qui est à mon avis formidable,
12:44de Rebecca Ligieri, « Le club des enfants perdus »,
12:48où là c'est vraiment des personnages énormes,
12:52qu'on a tout de suite envie de voir quasiment à l'écran quand on lit le livre.
12:56Ça c'est ce qu'on appelle maintenant du roman-roman,
12:58on est obligé de redoubler pour bien montrer de quoi il s'agit.
13:02Mais en fait, il y a des versions hybrides et on voit par exemple,
13:07Alice Zeniter va venir parler, c'est exactement le cas de son livre,
13:12c'est-à-dire que le régime fictionnel est bien là, elle invente des personnages,
13:15mais malgré tout, à 80%, c'est aussi une forme d'essai sur la Nouvelle-Calédonie,
13:24qui est un livre, à mon avis, alors personnellement, absolument merveilleux dans cette rentrée.
13:28Mais je pense aussi à un livre que Raphaël aime aussi beaucoup,
13:31de Justine Augier, qui s'appelle « Personnes morales »,
13:35et qui est un livre sur les cimenteries Lafarge,
13:39qui vous savez qu'elles sont inculpées d'avoir collaboré avec les Syriens et avec Daesh.
13:46Et c'est une petite fiction autour des avocats qui est construite…
13:49C'est une fiction enquêtée quand même, sacrément enquêtée.
13:52Non, mais ce que je veux dire, c'est qu'elle le raconte d'un point de vue extérieur,
13:57elle refait elle-même l'enquête, et c'est un livre magnifique
14:00où la fiction est de l'ordre de 5%, si vous voulez.
14:03Magnifique et indispensable et capital, aussi fort que son livre d'avant qui était de l'ardeur.
14:09Pour moi, c'est un des grands livres aussi avec Alice Zeniter et d'autres,
14:13Rebecca Liguerie, on l'a dit, il y a énormément…
14:16Moi, j'ai lu beaucoup de bons livres déjà.
14:19Le jury Goncourt a dévoilé sa première sélection.
14:24Il figure plusieurs noms, Kamel Daoud, Gaëlle Faye, Maëlys de Kérangal, Olivier Norek…
14:34Commentaires ? Raphaël Hérys ?
14:36Alors, Olivier Norek, qui jusque-là était un auteur de Polard,
14:40publié chez Michel Lafond, qui d'ailleurs le publie toujours.
14:44Sa présence sur la liste du Goncourt, ça me fait un petit peu penser à…
14:47Quand on dit d'un acteur comique qui fait un rôle tragique, c'est son Tchao Pantin.
14:52Donc là, l'arrivée d'Olivier Norek dans la rentrée littéraire,
14:57comme s'il avait besoin de ça pour une espèce de notabilisation,
15:00comme s'il avait besoin d'une validation…
15:02Il y a ça aussi avec Melissa Da Costa.
15:03Melissa Da Costa, voilà, il y a deux Tchao Pantins dans la rentrée,
15:06qui me laissent perplexe un petit peu.
15:08Non pas sur les textes, mais sur pourquoi il faudrait que tout le monde soit dans la rentrée,
15:12pourquoi c'est une nécessité, je ne suis pas sûre d'avoir la réponse.
15:16L'ambiance sur cette première liste…
15:17C'est un peu, on trouve tout à la samaritaine quand même, très éclectique.
15:21Trouvez tout à la samaritaine.
15:22Oui, on trouve, j'ai un peu fini malheureusement.
15:26Non, voilà, c'est très éclectique, et en même temps, il y a des très très bons livres,
15:32il y a des livres presque expérimentaux, je pense au livre de Thomas Clerc par exemple,
15:35aux éditions de minuit, qui montrent qu'en même temps, il y a le grand écart, on peut le dire.
15:41Oui, je crois que…
15:42Jérôme, le mot de la fin.
15:45Il y a évidemment à mon avis le Kamel Daoud qui était un peu incontournable.
15:48Emmanuel Lambert.
15:50Il y a Emmanuel Lambert, dont je parlais, et puis il y a aussi, moi je l'aime beaucoup,
15:54ce livre de Thibaut de Montaigu qui s'appelle Coeur, qui remonte un peu dans son histoire
15:57personnelle, celle de Sondayel.
16:00Non, c'est une liste, mais effectivement, avec 16 ou 17 titres, évidemment, c'est
16:04un peu…
16:05Mais c'est, moi je persiste et signe, comme Arnaud et je crois Raphaël, c'est une belle rentrée.
16:10Merci, merci infiniment à tous les trois, Raphaël, Léris, on peut vous lire dans
16:15les colonnes du Monde des Livres, Arnaud Vivian, c'est la revue Regards et le Masque, Jérôme
16:22Lopes, et le Masque aussi.
16:24Et puis les podcasts du Masque.
16:25Bah oui, évidemment, évidemment, merci encore.

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