Michel Barnier a débuté ses consultations ce vendredi avec Gabriel Attal, désormais président du groupe “Ensemble” à l’Assemblée nationale et les dirigeants des Républicains. De son côté, le premier secrétaire du PS a assuré "qu'aucune personnalité du PS ne sera dans son gouvernement"
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00:00— Est-ce que vous invitez aujourd'hui les socialistes à avoir une posture peut-être plus constructive vis-à-vis de ce nouveau gouvernement
00:07pour éviter justement que le RN se retrouve dans la position d'arbitre qu'il semble être en train d'occuper actuellement ?
00:14— Je suis passé 3 heures à Blois. Et je suis parti avant le meeting. Mais dans la voiture qui me ramenait au Mans avec le sénateur Kozik,
00:22on a écouté ce qui se passait. Et les sifflets qui ont été largement encouragés par une direction du Parti socialiste et d'Olivier Faure
00:31qui ont condamné toute hypothèse Bernard Cazeneuve. Donc c'était dit et écrit dès ce moment-là avec une direction du Parti socialiste
00:42qui est – soyons clairs – à la remorque de ce que décide la France insoumise. C'est un fait, ce qu'a dit Jean-Luc Mélenchon
00:515 minutes après le deuxième tour. Je vous l'ai rappelé. C'est ce qui a été un élément structurant de toute la suite.
00:57Maintenant, on se retrouve non pas avec l'hypothèse Bernard Cazeneuve et un choix qui aurait dû être de poursuivre dans la logique du Front républicain.
01:06Je l'entends. C'est-à-dire sur une base politique qui était celle d'une discussion qui avait eu lieu au sein de la gauche avec, après,
01:14un deuxième tour qui a donné les résultats qu'on sait. Mais ça a été tout de suite. Je l'ai rappelé. C'est tout le programme, rien que le programme.
01:22Et en fait, aucun travail de contact, parce que ce qu'il fallait faire... Alors maintenant, on va le faire après la nomination.
01:28Donc on a laissé totalement la main au président de la République pour finir avec Michel Barnier. Et maintenant, j'ai bien entendu
01:35les positions qui étaient prises. C'est la censure et c'est possiblement la manifestation samedi.
01:41— On vous sent très amer, en tout cas. Merci, Stéphane Lefolt, pour votre réaction.
01:45— Donc on est dans une situation politique qui, je vous l'ai rappelé, je vous l'ai dit, confère quand même à une grande confusion.
01:52Et le sens de la responsabilité auquel on pourrait appeler les uns et les autres, s'il existait, il se serait manifesté.