L'Heure des Pros 2 Week-End (Émission du 07/09/2024)

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Eliot Deval et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros2WE à 20h du vendredi au dimanche

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Transcript
00:00Quasiment 20 heures sur CNews, merci d'être avec nous.
00:04Geoffroy Lejeune arrive dans un instant à Minel Catmin, attendent vers Gabriel Cluzel.
00:08Bonsoir à tous les trois.
00:10Geoffroy Lejeune a un tout petit peu de retard parce qu'on a une exclue.
00:13Il va nous présenter en exclusivité les confidences de Michel Barnier au journal du dimanche.
00:19Geoffroy Lejeune a rencontré Michel Barnier cet après-midi.
00:23Pour le JDD, il a accordé quelques mots avec une photo.
00:28La première photo à Matignon.
00:30Avant cela, le point sur l'information, c'est avec vous Adrien Smiteri.
00:34Rebonsoir Adrien.
00:35Rebonsoir Éliott et rebonsoir à tous.
00:37L'abbé Pierre visait par 17 nouvelles accusations de violences sexuelles.
00:41Elles auraient été commises entre les années 50 et les années 2000 par l'homme d'église.
00:45Selon un rapport du cabinet spécialisé EGAE, la fondation abbé Pierre a annoncé sa décision de changer de nom.
00:51La restauration de Notre-Dame se poursuit mais un point fait débat, celui de la modification des vitraux.
00:57Emmanuel Macron insiste pour la création de vitraux contemporains dans la cathédrale.
01:01La commission nationale du patrimoine et de l'architecture s'y oppose.
01:05Une pétition avait été lancée contre ce projet.
01:08Et puis l'Italie rassure l'Ukraine et lui apporte son soutien face à l'invasion russe.
01:12Nous ne devons pas baisser les bras, a déclaré la première ministre italienne Georgia Meloni.
01:17Lors d'une rencontre en Italie avec Volodymyr Zelensky,
01:20le président ukrainien réclame de son côté davantage d'armes alors que Moscou avance sur le front Est.
01:25Merci beaucoup Adrien Spiteri, Geoffroy Lejeune, bonsoir.
01:30Oui, je qu'entends, qu'avez-vous fait cet après-midi cher Geoffroy Lejeune ?
01:35Vous allez tout nous raconter, vous étiez à Matignon, vous avez rencontré Michel Barnier.
01:40Vous avez pu échanger en exclusivité à 20h pour CNews et dans les colonnes du JDD demain matin.
01:45Avec la Une qu'on découvre à l'instant, un espoir pour la France.
01:50Michel Barnier a pu vous apporter quelques précisions peut-être sur son cap,
01:55sur sa volonté, sa ligne politique, ses espérances.
02:00Vous avez rencontré quelqu'un de serein, quelqu'un d'inquiet, comment était-il ?
02:04C'est ça qui est intéressant, en fait on est à l'origine invité pour faire une photo.
02:09La photo que vous voyez ici d'ailleurs qui est en fait la première photo dans son bureau à Matignon.
02:13Il vient juste de s'installer, on fait la description un peu des lieux d'ailleurs.
02:16C'est un bureau presque vide dans lequel il a eu le temps d'installer trois photos.
02:20Les trois photos qui le suivent partout dans tous les bureaux depuis qu'il exerce des fonctions.
02:25Trois photos, trois livres, deux traductions d'un de ces livres et un troisième livre.
02:30On pourra en parler sur les normes.
02:32Bref, il est en train de prendre la mesure de la fonction.
02:35Et en fait on s'est un peu incrusté dans la séance photo.
02:38Normalement ça ne nécessite qu'un photographe et on est venu acheter avec mes camarades
02:43Laurence Ferrari et Raphaël Stainville.
02:45On est venu avec notre petit carnet de notes, notre stylo et on a discuté quelques minutes.
02:49Ce qui est amusant, ce qui est intéressant, c'est de sentir...
02:52Après on pourra parler de politique si vous voulez.
02:54Non mais l'homme, est-ce que vous avez rencontré un homme inquiet ?
02:57Un homme qui finalement lorsqu'il arrive à Matignon, il y a le poids de l'État qui tombe sur les épaules
03:03et donc peut-être qu'il était préoccupé.
03:06Ou vous avez rencontré quelqu'un de serein ?
03:08Cette sérénité, cette sagesse, elle transpire dans les interventions qu'il peut avoir ces 72 dernières heures ?
03:14Je l'ai trouvé, c'est vraiment un jugement, un sentiment personnel.
03:17Je ne l'ai trouvé ni serein, ni angoissé par le poids de l'État.
03:22Je l'ai trouvé extrêmement prudent, vous savez, extrêmement concentré sur chaque mot utilisé.
03:27C'est quelqu'un qui mesure la difficulté, ne serait-ce que de l'installation à Matignon.
03:33Normalement quand vous êtes nommé Premier ministre, vous êtes le chef.
03:36C'est comme ça que vous êtes défini par la Constitution, le chef de la majorité.
03:39Vous devez conduire la politique de la nation.
03:41Lui, il n'est le chef d'aucune majorité.
03:43Il est d'ailleurs même un peu contesté par une partie de sa potentielle majorité, si elle existe.
03:47Et en plus de ça, on ne sait pas encore quelles politiques il va exercer.
03:50Et vous sentez ça.
03:52C'est un homme, pour le coup, j'ai senti la dimension négociateur du personnage, vous savez,
03:56parce qu'il a négocié le Brexit.
03:58Vous sentez qu'il n'y a aucun mot qui va venir compromettre ce qu'il va essayer de faire par la suite.
04:02Donc il est évidemment dans le discours que vous connaissez, l'ouverture, le rassemblement,
04:05écouter tout le monde, etc.
04:07Mais vous comprenez qu'il est, c'est un montagnard,
04:10vous comprenez qu'il est tout en bas d'un chemin très escarpé
04:13et qu'il est en train d'essayer de comprendre comment il va arriver en haut et que ce n'est pas évident.
04:16Son Everest s'appelle la dette.
04:18Il y en a plusieurs des Everest.
04:20Le premier qui arrive, c'est celui-ci.
04:23C'est le budget, mais il y a la dette, il y a l'immigration, il y a l'insécurité, il y a l'état du pays.
04:29Il nous accueille simplement.
04:30Il s'autorise quelques confidences avant de se prêter au jeu de la photo
04:33à propos de laquelle il se soucie de savoir si on verra bien le drapeau français.
04:38Petit détail quand même qui est assez intéressant, qui prend aussi son sens.
04:42C'est un détail qui moi m'a frappé parce qu'il pose face à la fenêtre.
04:46Vous savez, les fenêtres sont ouvertes et il pose face au jardin de Matignon.
04:49Et quand il est face à moi, le drapeau européen est collé à lui
04:53et le drapeau français est un peu plus loin.
04:54Et à un moment donné, il se dit, mais est-ce qu'on ne pourrait pas les inverser ?
04:57Je ne suis pas sûr qu'on voit bien le drapeau français sur la photo.
04:59C'est un détail qui m'a amusé parce qu'il a l'image, il a l'étiquette
05:02de l'européiste convaincu qui serait presque une élite déconnectée, etc.
05:07Et comme il le sait, il n'a pas envie de prêter le flanc à ce genre de critiques.
05:11Donc ça m'a amusé qu'il dise ça.
05:12Mais peut-être aussi, c'est un homme de conviction et qui pense aussi également à la France.
05:16Il nous répète son mantra martelé depuis le 5 septembre, jour de sa nomination, le respect.
05:20Chaque citoyen est important, dit-il d'emblée.
05:23Il rappelle son slogan qui n'en était pas un lors du congrès des Républicains en 2021.
05:28Respecter les Français, faire respecter la France.
05:31Un slogan qui correspond à cette volonté aussi peut-être de voir le drapeau français sur cette photo.
05:38J'écouterais tout le monde, dit-il.
05:40Ces gens-là ont des idées et on en aura le bol que ça tombe d'en haut.
05:44Moi, je viens d'en bas.
05:46Il n'y a pas d'ambiguïté.
05:47Il évoque le militantisme associatif de sa mère, la condition de petit-emprunteur de son père
05:52et répète « je suis d'en bas ».
05:54C'est une réponse à la polémique qu'on a pu avoir depuis 48 heures lorsqu'il avait eu cette expression « les gens d'en bas ».
06:03Il répond très clairement à cette polémique.
06:06Les politiques, quand vous les cueillez en pleine polémique, il y a plusieurs manières de réagir.
06:10Il y a ceux qui balaient ça marverdement en disant « les Français s'en fichent ».
06:12Il y a ceux que vous sentez très affectés.
06:14Lui, il était presque surpris.
06:15On lui a demandé « qu'est-ce que vous répondez à ça ? Est-ce que vous trouvez ça nul comme polémique ou est-ce que c'est fondé ? »
06:20Il était un peu surpris.
06:21Il a dit « mais je ne comprends pas, je viens d'en bas ».
06:23En effet, il a répété trois fois « je suis d'en bas, je suis d'en bas »
06:26parce que vous vous sentez qu'en fait, je pense que c'est un homme d'une autre génération, c'est même une certitude
06:33et que les polémiques, la communication TikTok, Twitter et les polémiques lancées par la France Insoumise,
06:39c'est un monde qu'il ne connaît pas.
06:41Je ne suis pas sûr qu'on va voir effectivement Michel Baragné enchaîner les selfies,
06:45faire quelques vidéos TikTok ou faire un question-réponse sur Instagram.
06:50Mais parce que c'est une autre vision de la politique et effectivement, c'est un autre univers.
06:58Dernière citation parce que je ne vais pas déflorer tout le journal du dimanche.
07:02Vous revenez sur ces photographies qui sont présentes dans son bureau.
07:06La troisième photographie le montre avec le pape Jean-Paul II,
07:09qui l'a reçu au Vatican en 1987 avec son épouse.
07:12Il s'étonne encore qu'un pape ait pu accorder du temps aux futurs organisateurs des Jeux d'Alberville.
07:17Le grand souverain pontife, grand randonneur dans le Val d'Aoste,
07:20devant l'éternel, était presque un de ses voisins montagnards.
07:23Michel Baragné conclut, lui, c'était un homme d'espérance.
07:27Ce mot est très important, l'espérance, puisqu'il en avait parlé également lors de cet entretien hier soir sur TF1.
07:34L'espérance.
07:35Il en a parlé hier soir, là il veut incarner, c'est ce qu'il dit d'ailleurs,
07:37il veut incarner un espoir pour le pays, c'est même le titre du JDD demain.
07:41Donc on a une discussion sur l'espérance, on lui demande ce que ça veut dire, qu'est-ce que c'est.
07:45Il parle d'ailleurs des Jeux olympiques, pas forcément ceux d'Alberville, mais ceux de Paris,
07:48puisqu'il y a eu une forme de mieux dans le moral général à cette occasion.
07:53Il l'évoque et il donne sa définition.
07:55Il dit que c'est relever la ligne d'horizon, c'est-à-dire sortir la tête du marasme dans lequel on est.
08:01C'est un peu comme ça que je l'ai compris.
08:03Ce qui est amusant, c'est qu'en effet, il y a Jean-Paul II dans son bureau,
08:05c'est une des trois photos, on raconte les deux autres aussi.
08:08Et là il dit, lui, c'était un homme d'espérance, comme ça.
08:11L'espérance, alors elle n'est pas Première Ministre, elle n'est pas au gouvernement,
08:14mais elle emploie souvent ce terme, espérance dans les moments de grande tension.
08:18Gabriel Cluzel, quel regard vous portez déjà sur ces premiers mots, ces premières confidences ?
08:25On découvre aussi, peut-être en tout cas les Français découvrent un homme
08:30qu'ils ne connaissaient pas forcément aussi bien,
08:32même si ça fait plus de 50 ans qu'il est dans la vie politique.
08:36Est-ce que ça peut être un homme porteur d'espoir, d'espérance ?
08:39Ce qui est certain, c'est qu'on a une France désespérée.
08:42Ça, je crois que c'est assez évident.
08:44Parfois des gens, d'ailleurs, très diamétralement opposés sur le plan politique,
08:48mais vraiment désespérés.
08:50Et ce qu'ils ont exprimé aux dernières élections, c'est leur désespoir.
08:55Et ce qui exprime peut-être le plus le désespoir, c'est l'abstention.
08:58Et il faudrait faire attention que cette abstention,
09:00qui a été surmontée aux dernières européennes,
09:02ne revienne pas avec toutes ces tambouilles qui, in fine, aboutissent,
09:07peu ou prou, au contraire de ce qui était demandé dans les urnes.
09:11Donc ça, c'est un vrai sujet.
09:13Évidemment, moi, je ne peux que me réjouir de voir un homme politique,
09:17un Premier ministre, utiliser son espérance, une vertu théologale.
09:21Et puis, je suis frappée, et ça, je pense qu'un certain nombre de Français le sont aussi,
09:26par son élégance, son élégance sur tous les plans.
09:28Son élégance, sa personne, son élégance extérieure,
09:32mais ce qui semblait être son élégance intérieure également.
09:34Et du reste, c'est aussi peut-être pour cela qu'il est là,
09:37parce que ses opposants disent qu'il est respectueux.
09:40Maintenant, est-ce que l'élégance suffira à faire avancer ?
09:42Je crois que pour infléchir ce désespoir, pour faire bouger le paquebot France,
09:46il faut une volonté de faire.
09:47Et l'élégance n'y suffira peut-être pas.
09:49Plus que du paquebot, moi, j'ai parlé du TANIC ce matin.
09:51Et c'est le premier à dire, il n'y aura pas de blabla.
09:53Mais c'est vous qui êtes désespérés, là.
09:56Vous voyez la tête, vous voyez ce qui se passe depuis un peu plus de dix ans.
09:59Vous avez des raisons de considérer qu'aujourd'hui, malheureusement,
10:03c'est plus un TANIC qu'un bateau qui vous permet de faire le tour du monde.
10:10En revanche, et c'est le premier à le dire,
10:12il ne sera pas l'homme des mots, l'homme des promesses.
10:15Donc là, on reste que sur des mots.
10:16Les actes, on les attend.
10:18Ça fait seulement 48 heures qu'il est nommé à Matignon.
10:21Mais est-ce que vous avez cette sensation, Amine El Khatmi,
10:24qu'il peut embrasser un maximum de personnes ?
10:27Politiquement, je parle, et notamment à gauche.
10:31Vous, l'homme de gauche que vous êtes.
10:32Oui, et moi, ce qui me fascine dans toute cette séquence,
10:36c'est qu'Emmanuel Macron a bâti son ascension politique
10:40sur la dénonciation de l'Ancien Monde.
10:42Et on est en train de vivre une revanche absolument incroyable de l'Ancien Monde
10:47sur la fin de son deuxième quinquennat.
10:51Puisque vous prenez les trois noms qui ont circulé à la fin.
10:54Bernard Cazeneuve, qui a été député socialiste dans les années 90,
10:57ministre de François Hollande.
10:59Xavier Bertrand, député, pareil, dans les années 2000,
11:02ministre de Nicolas Sarkozy.
11:04Et on finit avec Michel Barnier, qui a été élu il y a 30 ans.
11:08Et cette revanche de l'Ancien Monde,
11:10elle s'est, je trouve, même illustrée dans la passation de pouvoir.
11:14Michel Barnier qui semblait donner des leçons d'humilité et de sagesse
11:20à un jeune Premier ministre sortant, qui prenait beaucoup de place,
11:24parlait beaucoup de lui et expliquait qu'en gros,
11:26il avait à peu près tout fait et que son successeur...
11:29Il y avait des dossiers sur le bureau.
11:30Vous avez vu les dossiers sur le bureau ou pas,
11:32qui ont été laissés par Gabriel Attal ?
11:34Il y a quelques dossiers.
11:36Il y a quelques, vous savez, des pochettes en carton.
11:39Oui, des classeurs de couleurs.
11:41Honnêtement, il n'y en a pas autant que ce que disait Gabriel Attal dans son discours.
11:44Ah, il a doublement menti.
11:46Nathan Devers, et ensuite on va aller sur le fond
11:48parce que c'est une journée éminemment politique
11:50avec énormément de séquences.
11:53Michel Barnier, ses déclarations, cette une, l'espoir, l'espérance.
11:58Est-ce qu'aujourd'hui, finalement, on est dans cette volonté
12:02d'y voir quelque chose de positif dans cette nomination ?
12:05Oui, et je suis tout à fait d'accord avec vous, Aminel Katmi,
12:08sur la revanche de l'ancien monde.
12:09Il me semble qu'il y a aussi un conflit de générations,
12:12de rapports à la politique qui ne sont pas les mêmes.
12:15Selon qu'on est élu depuis la fin des années 70,
12:18qu'on a travaillé avec Jacques Chirac, avec François Mitterrand et avec d'autres,
12:22ou selon qu'on est le fruit de l'époque des réseaux sociaux,
12:25de TikTok, de la communication extrêmement rapide.
12:28Et en effet, ça s'est vu pendant cette passation de pouvoir.
12:31Je pense que la grande mission de M. Barnier va être, par-delà la dette,
12:36par-delà toutes les affaires urgentes,
12:38de lutter contre la médiocrité qui est en train de s'emparer de la vie démocratique.
12:43Je pense que tous les Français le sentent depuis plusieurs mois,
12:46que ça engendrera évidemment de l'abstention.
12:49Et plus précisément, contre le populisme qui a gagné une génération.
12:53Ce populisme qu'on voit partout, qu'on voit même dans le macronisme.
12:56Le macronisme en un sens, ce n'est peut-être rien d'autre qu'un populisme des élites.
12:59En tout cas, c'est une définition qu'on pourrait en donner.
13:01Et il me semble qu'il y a chez Michel Barnier un véritable sens de l'État.
13:05On verra ce qui en sortira, mais ce sens de l'État est central.
13:07C'est une affaire d'éthos.
13:09Dans un monde politique, on l'a dit en ébullition,
13:11où c'est chaque jour le buzz permanent,
13:14où on a des invectives, parfois des menaces entre responsables politiques.
13:19La patte, Michel Barnier, c'est peut-être pour l'instant le calme,
13:22c'est d'éteindre l'incendie, d'éviter finalement les polémiques.
13:26Il marche sur des oeufs, il en est bien conscient,
13:28parce que c'est vrai que sa famille politique, 47 députés,
13:31ça ne fait pas beaucoup à l'Assemblée nationale.
13:33Donc, il sait qu'il est sur un fil.
13:36Et on l'a bien vu hier soir, où il s'excusait presque d'être un homme de droite.
13:41Pourquoi je vous dis ça ? Parce que la déclaration du jour,
13:43elle vient de Jordan Bardella.
13:45Jordan Bardella a dit ce matin,
13:47à compter de ce jour, Michel Barnier est un Premier ministre
13:49sous surveillance démocratique d'un parti, l'URN,
13:52qui est désormais un coup de tournable dans le jeu parlementaire et démocratique.
13:57Écoutez la réponse de Michel Barnier au propos de Jordan Bardella.
14:02Moi, je suis sous surveillance de tous les Français,
14:05le gouvernement est sous la surveillance démocratique de tous les Français
14:09et de tous les groupes politiques
14:13qui sont constitués de députés représentants du peuple,
14:17dans sa diversité.
14:19Donc je suis effectivement, c'est normal, c'est même la règle,
14:22le gouvernement est sous la surveillance démocratique de tous les Français,
14:25de tous les groupes politiques.
14:27Il aurait pu répondre qu'il vient de me chercher.
14:29Il aurait pu répondre, mais pour qui se prend Jordan Bardella
14:31qui s'est planté aux élections législatives ?
14:35Il n'est pas du tout dans cet état d'esprit-là.
14:38Ça serait un peu faire joujou avec l'épée de Damoclès.
14:42Bien sûr, vous avez raison, mais on a déjà,
14:45quand je dis qu'il vient de me chercher,
14:47c'est qu'on a déjà connu des responsables politiques
14:49entrer en confrontation,
14:51alors que finalement, ils allumaient une mèche
14:54et ils ne savaient pas ce qui pouvait se passer après.
14:56Lui, il éteint l'incendie.
14:58C'est peut-être pour ça qu'il n'a pas été censuré,
15:00ou qu'en tout cas, pour le moment,
15:02l'URN a décidé de ne pas faire de censure, précisément.
15:05C'est ce mot qui est revenu, précisément,
15:07parce qu'il n'est pas arrogant avec eux
15:09et qu'il reste respectueux.
15:10Néanmoins, hier, c'était un peu sur une ligne de crête,
15:14puisqu'il a dit, je ne partage rien avec le RN.
15:17Ce qui est d'ailleurs faux.
15:18Ce qui est faux, c'est ça.
15:19C'était contradictoire, parce qu'ensuite,
15:21il a tout de suite parlé des questions migratoires.
15:23Ça aurait été intéressant du reste de creuser.
15:26Continuez.
15:27Qu'est-ce que prône le RN que vous ne partagez pas ?
15:31C'est vrai qu'il est quand même sur une ligne assez compliquée.
15:34Je crois que le RN, à temps de lui,
15:36qui rétablisse la proportionnelle,
15:38c'est un élément extrêmement fort
15:40qui apparaît dans toutes les communications
15:42des députés du RN.
15:43Parce qu'évidemment, une fois qu'il y aura la proportionnelle,
15:46si c'est le cas,
15:47ça sera fini du barrage républicain,
15:49du front anti-RN, etc.
15:51Et sur le fond, il a très certainement compris
15:54qu'aujourd'hui, il doit composer avec un puzzle
15:59à l'Assemblée nationale
16:01et avec un groupe Rassemblement national
16:03qui a plus de 140 députés
16:05et donc qui est l'un des groupes
16:08qui va finalement donner le ton
16:11de cette nouvelle législature.
16:14Oui.
16:15D'ailleurs, c'est peut-être ce qui est discutable
16:18dans la situation,
16:19non pas dans sa nomination personnelle,
16:21mais dans la situation.
16:22On en avait déjà parlé.
16:23Le résultat des élections législatives
16:25était assez confus.
16:26Enfin, en tout cas,
16:27on ne peut pas le résumer à un seul message
16:29puisqu'il y a trois blocs
16:30qui sont vraiment différents,
16:31qui sont quasiment à égalité les uns des autres.
16:33En tout cas, aucun ne peut gouverner seul.
16:35Mais parmi les messages,
16:36les leçons qu'on peut tirer de ces législatives,
16:38c'est que quand même,
16:39les Français ont fait savoir
16:40qu'ils ne voulaient pas
16:41du RN aux responsabilités
16:44puisque le front républicain a marché
16:46ou le barrage républicain a marché,
16:48et a marché beaucoup mieux
16:49que ne l'imaginaient les sondages.
16:50Sondage qui, quelques jours avant le résultat,
16:52voyait tout à fait Jordan Barrella
16:54prendre Matignon
16:55et qui a été très surpris à 19h
16:57d'annoncer un résultat très différent.
16:59En effet, si le RN
17:01se retrouvait à devenir
17:03le centre de gravité,
17:04le point d'équilibre,
17:05en tout cas celui qui détient vraiment
17:07le fin mot de l'épée de Damoclès,
17:09ce serait une situation
17:11qui serait en décalage
17:12face au barrage républicain.
17:13Mais ce serait en grande partie aussi
17:15la responsabilité de la gauche
17:16qui en étant dans une sorte d'établissement
17:18de refus absolu du pouvoir,
17:20d'intransigeance
17:21a donné, si vous voulez,
17:22au Rassemblement National,
17:23lui a servi sur un plateau
17:24en argent et même en or,
17:25ce rôle-là.
17:26Le rôle de front républicain
17:29a effectivement eu comme conséquence
17:32le fait que le Rassemblement National
17:34ne soit pas majoritaire
17:36et donc ne soit pas à Matignon.
17:38En revanche, ça n'a pas empêché
17:40qu'aujourd'hui le RN
17:42soit le parti qui dispose
17:44du plus grand nombre
17:46de députés à l'Assemblée Nationale.
17:47Donc il faut respecter aussi
17:49ces 11 millions de Français
17:50qui ont déposé un bulletin
17:51dans l'urne RN
17:53au premier tour
17:54et au second tour des législatives.
17:56Et ça, Michel Barnier,
17:57il a bien compris, j'ai l'impression.
17:58Il y a une réalité politique dans le pays.
18:01C'est qu'il y a un pays
18:02qui penche à plus de 70% à droite.
18:04Ce qui rend d'ailleurs,
18:05ce qui a rendu d'autant plus extravagant
18:07le petit cirque estival
18:09auquel on a assisté
18:11avec une première ministre imaginaire
18:14défendue par ceux qui ont fait 28%.
18:17La réalité, c'est que
18:19lorsque vous dites aux Français
18:21remettre de l'ordre dans les comptes,
18:22dans les rues,
18:23contrôler les flux migratoires,
18:24plus de sécurité,
18:26vous avez 70%.
18:29Chaque fois qu'il y a des enquêtes,
18:30c'est toujours à peu près
18:31le rapport, c'est 70-30.
18:34Bon, ben, Michel Barnier,
18:35il dirige un pays qui penche à droite.
18:37On avance un tout petit peu,
18:38Gabrielle, allez-y.
18:39Non, mais je voulais simplement dire,
18:40mais c'est peut-être,
18:41vous allez peut-être en parler,
18:42mais à la fois,
18:43on sent qu'il ménage quand même
18:45le RN,
18:46qu'il tient dans le creux de sa main,
18:48il faut être honnête.
18:49Mais en même temps,
18:51moi, je perçois quand même
18:52qu'il pourrait être appelé
18:54par les sirènes habituelles
18:56de la droite.
18:57Enfin, les sirènes habituelles
18:58venant de la gauche,
18:59mais qui séduit la droite.
19:00C'est-à-dire que,
19:01comme la gauche criait très fort,
19:02elle a déjà crié très fort
19:03cet après-midi.
19:04Oui, ils n'étaient pas nombreux.
19:05Je crois qu'on va dire
19:06que c'était un flop.
19:07Oui, mais vous savez,
19:08il y a aussi l'hémicycle,
19:09ils n'ont pas dit leur dernier mot,
19:11mes amis qui n'ont pas dit
19:12leur dernier mot.
19:13Eh bien, il peut être tenté
19:14de donner des gages
19:16et de donner beaucoup de gages
19:18et trop de gages.
19:19Donc, ça va se voir
19:20dans les ministres
19:21qu'il va garder ou pas garder.
19:22Et puis, il y a une petite phrase
19:23qui m'a dérangée.
19:24Il a parlé de sa mère
19:26comme Gabrielette.
19:27J'ai trouvé ça très beau.
19:28Moi, je suis ravie.
19:29Femme de gauche.
19:30Femme de gauche, voilà.
19:31Et il a dressé un portrait,
19:33un beau portrait.
19:34C'était touchant
19:35parce qu'il parlait de sa maman.
19:36Mais il a éprouvé le besoin
19:37de dire que c'était
19:38une femme de gauche.
19:39Vous voyez, dans ce portrait,
19:40il aurait pu dire
19:41qu'elle était douce,
19:42qu'elle était engagée,
19:43qu'elle était, je ne sais pas.
19:44Il aurait pu dire
19:45que c'était une femme de gauche.
19:46On ne dit jamais...
19:47J'ai entendu personne dire
19:48que ma mère, c'était
19:49une femme merveilleuse,
19:50c'était une femme de droite.
19:51Voilà.
19:52Et je vois que le magistère...
19:53J'espère que les enfants...
19:54C'est parfaitement vrai.
19:55Ils le diront.
19:56Ils le diront un jour.
19:57Non, mais ce que je veux dire,
19:58c'est qu'on voit le magistère,
19:59tout le magistère moral de la gauche.
20:02Vous voulez complimenter quelqu'un,
20:03vous dites que c'est
20:04une femme de gauche
20:05même quand vous êtes
20:06un ministre de droite.
20:07Allez, premier déplacement
20:08pour Michel Barnier
20:09en tant que chef du gouvernement.
20:10C'était dans un hôpital parisien,
20:12le système de santé en France
20:14est en crise,
20:15un peu comme tous les services publics
20:16malheureusement,
20:17que ce soit l'éducation nationale,
20:19la justice.
20:20Il en fait une priorité.
20:23Alors attention,
20:24lorsqu'on dit
20:25que ce sera une priorité,
20:26parce qu'on l'a vu
20:27avec le précédent premier ministre,
20:29même s'il a été éphémère,
20:30il avait un nombre de priorités.
20:32L'agriculture, c'était la priorité.
20:34La sécurité, c'était la priorité.
20:35La justice, c'était la priorité.
20:37L'école, la mer des batailles.
20:38Donc au final,
20:39on ne savait plus où on allait.
20:40Et rappelez-vous,
20:41ces premiers jours,
20:42il avait fait un déplacement par jour.
20:44Donc à force d'être partout,
20:45vous n'êtes nulle part.
20:46Là, il choisit la santé,
20:48et on lui demande,
20:49et c'est très intéressant,
20:50il y a un journaliste qui lui dit
20:51« Mais comment vous allez faire des miracles ? »
20:53Ecoutez la réponse de Michel Barnier.
20:56Moi, je ne suis pas là pour
20:58ni faire des effets d'annonce,
21:00ni pour faire de l'esbrouf.
21:01D'ailleurs, je n'en ferai pas
21:02tout au long de mon mandat
21:03de premier ministre.
21:05Ce n'est pas mon tempérament.
21:06Mais il y a une chose à laquelle je crois,
21:08il y a deux choses à laquelle je crois,
21:09c'est qu'il faut comprendre pour agir.
21:12Et on ne comprend pas toujours bien ou mieux
21:15en lisant des notes.
21:18On comprend mieux,
21:19j'en suis sûr,
21:20en écoutant les gens,
21:21en les respectant.
21:23Et si vous tombez sur un premier ministre
21:26qui vous dit qu'il va faire des miracles,
21:28méfiez-vous.
21:30Méfiez-vous.
21:31Moi, je ne suis pas là pour raconter des histoires aux gens.
21:33J'ai dit, je vais dire la vérité.
21:36Mais on peut faire,
21:37dans beaucoup de domaines,
21:38la santé, l'école,
21:39le logement,
21:40les problèmes de la vie quotidienne des Français,
21:42la revalorisation du travail.
21:44Sans faire de miracles,
21:45on peut faire des progrès.
21:47Demandez-moi de faire des progrès.
21:50La réalité même,
21:51c'est l'essentiel de la politique,
21:52de faire des progrès.
21:54Il répond à qui, là ?
21:55Il s'adresse à qui ?
21:56Lorsqu'il dit, je ne veux pas faire des miracles,
21:57je suis là pour faire des progrès.
21:59Il s'adresse à la Macronie,
22:00de manière générale.
22:01Et à une époque,
22:02et aux jeunes.
22:03Excusez-moi,
22:04mais je parlais tout à l'heure d'Ethos.
22:05Là, on voit un vrai républicain,
22:07quelqu'un qui a été élevé
22:08dans la grande tradition républicaine,
22:10avec de l'exigence,
22:11qui j'imagine,
22:12je ne sais pas,
22:13vous avez dû voir ça,
22:14j'imagine qu'il n'a pas de communicant.
22:16Peut-être qu'il en a dans son équipe.
22:17Mais en tout cas,
22:18qu'il ne les consulte pas
22:19pour savoir ce qu'il doit aller dire
22:20quand il fait un point presse
22:21en sortant d'un hôpital.
22:22Il en a.
22:23Il en a d'ailleurs depuis longtemps.
22:24Mais ce qui est vrai,
22:25c'est que c'est quelqu'un
22:26qui est exactement pareil
22:27quand vous l'interviewez.
22:28Je le sais depuis longtemps
22:29parce que je le connaissais avant.
22:30Quand vous l'interviewez
22:31ou quand vous discutez
22:32avec lui en dehors,
22:33ce qui est le signe
22:34de l'ancien monde en effet.
22:35Oui, son discours
22:36à la passation de pouvoir,
22:37c'était vraiment criant.
22:38D'un côté,
22:39il y avait quelqu'un,
22:40je ne dis pas ça
22:41contre Gabriel Attal
22:42parce que c'est une époque.
22:43On voyait très bien
22:44qu'il avait préparé son coup
22:45avec des communicants,
22:46qu'il l'a repris aussitôt
22:47sur les réseaux sociaux
22:48avec des musiques tonitruantes,
22:49un peu épiques, etc.
22:50De l'autre,
22:51quelqu'un qui est arrivé
22:52les mains dans les poches
22:53en improvisant complètement.
22:54Hop, hop, hop,
22:55il avait ses feuilles,
22:56il avait préparé un discours.
22:57Il a improvisé beaucoup
22:58notamment au début.
22:59C'est ce que dit Julien Drey.
23:00Julien Drey, il dit
23:01une passation de pouvoir,
23:02ça se prépare,
23:03c'est millimétré,
23:04c'est pensé, etc.
23:05Mais il a réagi
23:06au discours de Gabriel Attal
23:07qu'il ne connaissait pas.
23:08Manifestement,
23:09il a aussi improvisé
23:10ce qui montrait
23:11qu'il était prêt.
23:12Il n'a pas envie de vendre,
23:13ce n'est pas de la poudre
23:14de perlimpinpin.
23:15Exactement.
23:16Il sait qu'aujourd'hui,
23:17vous avez une dette apicelle,
23:18que vous n'allez pas pouvoir
23:19vendre des milliards
23:20pour développer
23:21ou mettre plus de moyens
23:22dans la santé,
23:24peut-être mieux utiliser
23:25l'argent public.
23:26Peut-être mieux utiliser
23:27l'argent des Français.
23:28Et c'est toute la pensée
23:29et tout le travail
23:30qui va être fastidieux
23:31pour Michel Barnier.
23:32Ce qui me fait penser d'ailleurs
23:33à une déclaration
23:34de Jacques Delarossière
23:35qui a été interviewée
23:36dans le Figaro,
23:37qui a été l'ancien dirigeant
23:38de la Banque de France.
23:39Voilà ce qu'il dit.
23:40Lui, il dit
23:41en dix ans,
23:42on peut économiser
23:43200 milliards.
23:44200 milliards en dix ans.
23:45Les économies
23:46de la Banque de France
23:47ne sont pas
23:48des économies
23:49de la Banque de France,
23:50mais des économies
23:51de la Banque de France.
23:52Ces économies
23:53passent par
23:54le maintien de l'allongement
23:55de l'âge légal
23:56de départ à la retraite
23:57de 62 à 64 ans
23:58décidé en 2023.
23:59Une réduction du coût
24:00exorbitant de l'apprentissage
24:01via une participation
24:02des entreprises.
24:03Et là aussi,
24:04c'est le plus intéressant,
24:05elle nécessite surtout
24:06de s'attaquer
24:07au sureffectif
24:08de la fonction publique.
24:09Rappelons que la France
24:10compte 85 fonctionnaires
24:11pour 1000 habitants
24:12contre 56
24:13en Allemagne.
24:14C'est-à-dire,
24:15mieux utiliser...
24:16Quand vous savez
24:17que vous avez,
24:18par exemple,
24:19pour le système de santé,
24:20plus de personnes
24:21qui sont dans les bureaux
24:22que de s'occuper
24:23des patients,
24:24il y a un problème.
24:25Quand un chirurgien
24:26doit demander
24:27à une personne
24:28qui n'a jamais mis
24:29un pied dans un bloc,
24:30est-ce que je peux opérer ?
24:31Est-ce que je peux avoir
24:32ce matériel-là ?
24:33C'est des questions
24:34qui ont été évoquées,
24:35sur-évoquées
24:36pendant la crise sanitaire
24:37et puis c'est après terminé.
24:38On a fermé le dossier,
24:39les ARS.
24:40Vous vous souvenez
24:41du scandale des ARS ?
24:42Pendant les Gilets jaunes,
24:43on s'est réveillés.
24:44Et puis après terminé,
24:45plus de personnes
24:46dans les bureaux
24:47qui n'ont jamais mis
24:48un pied dans un bloc.
24:49Et puis après terminé,
24:50plus personne n'y a touché.
24:51Une fois la gronde passée,
24:52l'actualité passée,
24:53c'était terminé.
24:54Mais disons,
24:55combien de fois
24:56on a entendu
24:57le Grenelle de Scie,
24:58le plan Marshall
24:59de l'éducation nationale,
25:00de la justice,
25:01etc. ?
25:02Bon, les choses n'avancent pas.
25:03Donc il va falloir trouver
25:04un moyen d'avancer.
25:05Est-ce qu'on ne serait pas
25:06un peu marseillais
25:07du côté
25:08de la France insoumise ?
25:09Est-ce qu'on aime
25:10un peu exagérer ?
25:11Il y avait 300.000,
25:12300.000,
25:13300.000 manifestants
25:14dans toute la France.
25:15300.000 manifestants
25:18dans toute la France.
25:19Il y avait 160.000 manifestants
25:20à Paris.
25:21Ne vous moquez pas
25:22de notre fratrie.
25:23Je plaisante.
25:24Vive Marseille.
25:25Vive Marseille que j'adore.
25:26Elle est marseillaise
25:27et que j'aime beaucoup.
25:28Selon la préfecture
25:29de police de Paris,
25:3026.000 à Paris.
25:31D'accord ?
25:32160.000 selon les organisateurs.
25:33300.000 dans toute la France.
25:34Le ministère de l'Intérieur,
25:35on en a vu
25:36trois fois au moins
25:37110.000.
25:38Bon.
25:39On parlera justement
25:40de cette mobilisation.
25:41On écoutera Jean-Luc Mélenchon.
25:42C'est juste après la publicité.
25:43On parlera des vitraux,
25:44tiens,
25:45de Notre-Dame.
25:46Vous avez vu que
25:47dans le sud-ouest,
25:48il y a des inondations
25:49très importantes
25:50et une partie du sanctuaire
25:51de Lourdes
25:52a été touchée
25:53et est sous les eaux.
25:54Et je veux absolument
25:55qu'on traite ce sujet
25:56juste après la publicité.
25:57A tout de suite.
26:02Quasiment 20h30 sur CNews.
26:03Merci d'être avec nous
26:04pour la deuxième partie
26:05de l'heure des produits.
26:06Évidemment,
26:07on était en publicité.
26:08Il n'y a pas de caméra.
26:09On n'est pas en direct.
26:10Je le dis au téléspectateur.
26:11Tiens, avec qui j'étais au téléphone
26:12juste pendant la pub ?
26:13Une admiratrice
26:14ou un admirateur ?
26:15Ni admiratrice
26:16ni admirateur.
26:17Un conseiller occulte ?
26:18Ni conseiller occulte.
26:19La conversation va l'air sympa.
26:20Quelqu'un...
26:21Quelqu'un...
26:22Philippe Devilliers.
26:23Exactement !
26:24Philippe Devilliers au téléphone
26:25pendant la publicité.
26:26Philippe Devilliers,
26:27je le dis au téléspectateur
26:28parce que vous êtes très nombreux
26:29à me poser la question
26:30sur les réseaux sociaux.
26:31Face à Philippe Devilliers,
26:32reprend avec vous
26:33Geoffroy Lejeune
26:34vendredi 13 septembre.
26:35Imaginez s'il avait fallu
26:36qu'on annonce
26:37que ça ne reprenait jamais.
26:38Ah ben là,
26:39je vous aurais laissé le faire
26:40parce que moi,
26:41je n'aurais pas eu le courage
26:42de le faire.
26:43Donc on le salue.
26:44Je sais qu'il nous regarde.
26:45On a pu échanger brièvement.
26:46On peaufine l'émission
26:47de vendredi.
26:48Je peux vous dire
26:49qu'elle va être extraordinaire.
26:50Vendredi 13 septembre
26:51à 19h
26:52sur CNews.
26:53Le retour de Philippe Devilliers.
26:54On parle de la manifestation
26:55La France Insoumise.
26:56Je le disais en plaisantant.
26:57C'est vrai que dans le Sud,
26:58parfois,
26:59on a tendance
27:00à exagérer.
27:01Vous vous êtes montré
27:02300 000 manifestants
27:03dans toute la France.
27:04En fait,
27:05on est du Sud.
27:06160 000 à Paris
27:07selon les organisateurs.
27:08Et vous regardez
27:09ce que disent
27:10les organisateurs.
27:11Vous regardez
27:12ce que disent
27:13la préfecture.
27:14En fait,
27:15c'est un flop
27:16cette manifestation.
27:17Désolé de le dire comme ça.
27:18Si on écoute
27:19la préfecture de police,
27:2026 000.
27:21Si on écoute
27:22le ministère de l'Intérieur,
27:23110 000.
27:24Donc,
27:25est-ce que c'est une réussite
27:26cette manifestation ?
27:27On ne va pas rester sur les chiffres.
27:28Ce n'est pas ça
27:29qui est intéressant.
27:30Ce qui est intéressant,
27:31c'est ce qu'a pu dire
27:32Jean-Luc Mélenchon
27:33à Paris,
27:34qui était présent.
27:35Il parle d'une population
27:36qui entre en,
27:37en quelque sorte,
27:38en rébellion.
27:39Qu'en penseriez-vous,
27:40mesdames, messieurs,
27:41les puissants,
27:42que nous désarmerons
27:43un seul jour ?
27:44Et tant qu'il restera
27:45un ferment de rébellion,
27:46un ferment de refus,
27:47un ferment de la capacité
27:48de dire non,
27:49alors,
27:50mille fois la France
27:51s'embrasera
27:52de la volonté
27:53de liberté,
27:54d'égalité
27:55et de fraternité.
27:56Il n'y aura
27:57pas de pause,
27:58pas de trêve.
27:59Je vous appelle
28:00à une bataille
28:01à éleveur.
28:02Je vous appelle
28:03à une bataille
28:04à éleveur.
28:05Je vous appelle
28:06à une bataille
28:07à éleveur.
28:08Je vous appelle
28:09à une bataille
28:10à une lutte
28:11de longue durée
28:12parce qu'elle sera
28:13de longue durée.
28:14Une trêve,
28:15pas de trêve,
28:16une bataille
28:17de longue durée.
28:18De quelle bataille
28:19il parle ?
28:20Parce que,
28:21enfin,
28:22il faut revenir
28:23sur sa sémantique
28:24depuis le 7 juillet.
28:25On a l'un
28:26de ses bras droits
28:27qui appelait à marcher
28:28en direction de Matignon.
28:29Il y avait des syndicats
28:30qui voulaient mettre
28:31sous surveillance
28:32l'Assemblée nationale.
28:33Vous parlez
28:34de révolution.
28:35Alors,
28:36il utilise souvent
28:37ce mot-là
28:38après.
28:39Ça veut dire quoi
28:40la rébellion ?
28:41C'est une bataille
28:42très simple.
28:43Achever la gauche.
28:44C'est ça le projet
28:45de Jean-Luc Mélenchon.
28:46Il déteste la gauche.
28:47Je ne suis pas sûr du tout.
28:48Il veut que la gauche
28:49soit non seulement
28:50ridiculisée
28:51mais discréditée
28:52politiquement.
28:53Jean-Luc Mélenchon
28:54a tué
28:55le Nouveau Front populaire
28:56qui était déjà
28:57assez fragile
28:58et contestable
28:59quand,
29:00au soir du deuxième tour
29:01des élections
29:02législatives,
29:03à 20h05,
29:04il prend le premier la parole
29:05pour dire n'importe quoi.
29:06Il savait bien
29:07que c'était impossible
29:08parce qu'ils allaient
29:09subir une motion de censure.
29:10Et puis,
29:11deuxième chose,
29:12Jean-Luc Mélenchon
29:13prône une sixième république.
29:14Je pense qu'il a raison
29:15d'ailleurs de prôner
29:16un régime moins présidentiel
29:17mais lui-même se comporte
29:18comme un monarque absolu.
29:19Puisqu'il n'a rien compris
29:20la logique parlementaire.
29:21La logique d'un régime
29:22parlementaire,
29:23c'est précisément
29:24de faire des concessions.
29:25C'est précisément
29:26d'être plutôt du côté
29:27de M. Cazeneuve
29:28que du côté de Mme Castex.
29:29Vous vous intéressez
29:30à M. Mélenchon
29:31mais intéressez-vous
29:32à M. Faure ?
29:33C'est M. Faure
29:34le premier secrétaire
29:35qui n'avait qu'à dire
29:36écoutez M. Mélenchon
29:37on vous met de côté.
29:38Pourquoi ?
29:39Parce que Bernard Cazeneuve
29:40est aux portes de Matignon
29:41et qu'évidemment
29:42que la gauche doit
29:43prendre la main sur Matignon
29:44et qu'évidemment
29:45on doit aller gouverner
29:46sauf que M. Faure
29:47il pense peut-être
29:48à son siège.
29:49Vous avez dit non
29:50tout à l'heure
29:51en disant
29:52il ne pense pas à la gauche.
29:53Pourquoi ?
29:54Quand Nathan parle
29:55je dis toujours non.
29:56C'est une bonne idée.
29:57Ça va plaire à l'ARCOM.
29:58Ça veut dire
29:59qu'il y a une pluralité
30:00des idées.
30:01Non je plaisante.
30:02Je vais d'abord
30:03dire à Nathan
30:04qu'il y avait plus
30:05de contre-pouvoir officiel
30:06ou officiel sous la monarchie
30:07qu'il y en a
30:08à la France insoumise.
30:09Ça c'est une parenthèse
30:10peut-être pas très utile.
30:11Non je pense que
30:12Jean-Luc Mélenchon
30:13est sincère
30:14quand il annonce
30:15ses objectifs
30:16qui sont de prendre le pouvoir
30:17et d'ailleurs la manière
30:18dont il veut prendre le pouvoir
30:19est assez clairement exprimée.
30:20Ce n'est pas juste
30:21tuer la gauche.
30:22Peut-être que ça passe
30:23par tuer la gauche
30:24ou en tout cas discréditer
30:25la gauche de gouvernement
30:26etc.
30:27Mais je pense que
30:28le bruit et la fureur
30:29le fait de radicaliser
30:31et de la conduire
30:32à faire un jour
30:33la révolution
30:34fait vraiment partie
30:35du calendrier
30:36de Jean-Luc Mélenchon
30:37et que ce qu'il met en place
30:38depuis quelques années
30:39et plus particulièrement
30:40depuis une année
30:41depuis le 7 octobre dernier
30:42je pense est parfaitement clair
30:43parfaitement lisible
30:44et il s'en cache
30:45d'ailleurs assez peu
30:46quand il explique
30:47qu'il faut un peuple révolutionnaire
30:48je pense qu'il poursuit
30:49un objectif
30:50qui est en fait
30:51une vieille entiède
30:52de la gauche.
30:53Il a l'avantage
30:54de dire les choses.
30:55Mais il a l'avantage
30:56d'être aux portes
30:57du second tour.
30:58Pardonnez-moi
30:59mais Nelkatmi et Olivier Faure
31:01de dicter le ton
31:02du côté de la gauche
31:03c'est Jean-Luc Mélenchon
31:04qui pourrait en 2027
31:05arriver au second tour ?
31:07Par ailleurs
31:08dans l'histoire de la gauche
31:09les gens ont plus souvent réussi
31:10avec la méthode de Mélenchon
31:11qu'avec la méthode d'Olivier Faure.
31:13Attendez
31:14j'ai interpellé Nelkatmi
31:15là-dessus.
31:16Qui décide ?
31:17C'est qui le patron à gauche ?
31:18Ah mais le patron
31:19c'est M. Mélenchon
31:20et M. Mélenchon
31:22a droit de vie
31:23ou de mort politique
31:25sur ses alliés
31:26c'est ce qui explique
31:27l'attitude de M. Faure.
31:30On ne comprend
31:31le positionnement
31:33les décisions
31:34les propos d'Olivier Faure
31:35qu'à l'aune du fait
31:36qu'il tient son siège de député
31:38de la bonne volonté
31:40de M. Mélenchon.
31:41C'est pour ça qu'il a d'ailleurs
31:42refusé de soutenir
31:44ou d'annoncer
31:45puisque ses opposants internes
31:46lui demandaient
31:47d'annoncer que la censure
31:48du gouvernement Cazeneuve
31:49ne serait pas automatique.
31:51Il a refusé
31:52parce que ça revenait
31:53à se mettre en opposition
31:54avec Mélenchon
31:55et s'il y a des législatives
31:56dans 10 mois
31:57M. Mélenchon
31:58mettant un candidat
31:59dans la circonscription
32:00de M. Faure
32:01il assurera la défaite
32:02de M. Faure.
32:03Tout ne tient
32:04et ne revient qu'à cela.
32:05Autre déclaration à présent
32:06Jean-Luc Mélenchon
32:07qui revient sur
32:08Emmanuel Macron
32:09et qui selon lui
32:10a perdu 3 fois.
32:11Écoutez attentivement
32:12Jean-Luc Mélenchon
32:13parce que je pense
32:14que ça va vous faire des barres.
32:17Monsieur Macron
32:18je vais vous expliquer
32:20la différence
32:21entre la démocratie
32:23et un coup de bourse.
32:26La démocratie
32:27ce n'est pas seulement
32:28l'art d'accepter
32:29d'avoir gagné
32:30c'est aussi
32:31l'art et la humilité
32:32d'accepter de perdre.
32:34Et vous avez perdu
32:36non pas une fois
32:37trois fois
32:39la première en 2022
32:41quand après nous avoir
32:43une fois de plus
32:44contraints
32:45à un vis-à-vis
32:46avec Mme Le Pen
32:47vous êtes allés
32:48aux élections législatives
32:49et vous avez perdu
32:51en 2022
32:53car vous n'avez eu
32:54qu'une minorité
32:56que vous avez baptisé
32:58vous et vos répondeurs
33:00automatiques
33:01pendant trois ans
33:02majorité présidentielle
33:04qui n'existait déjà pas.
33:06Si bien qu'après
33:07avoir été battu
33:08une nouvelle fois
33:09aux élections européennes
33:11vous avez dissous
33:13sans rien demander à personne
33:15et vous avez été
33:16encore battus.
33:18Bon, si j'écoute
33:19attentivement Jean-Luc Mélenchon
33:20je me dis que
33:21Jean-Luc Mélenchon
33:22et Emmanuel Macron
33:23c'est le même combat
33:24c'est la même idée.
33:25En 2022
33:26la minorité présidentielle
33:28avait 245 députés.
33:30En 2024
33:32le Nouveau Front Populaire
33:34a 193 députés.
33:36Si on ne prend que
33:37la France Insoumise
33:38ce sont 72 députés.
33:40Ça veut dire que
33:41Jean-Luc Mélenchon a perdu.
33:42Alors pourquoi à 20h05
33:44le 7 juillet dernier
33:46il nous explique
33:47que le NFP l'a remporté
33:48et que c'est à eux
33:49de gouverner.
33:50Il fait du Emmanuel Macron
33:51il nous prend pour des imbéciles.
33:52Jean-Luc Mélenchon
33:53c'est quand même hérité
33:54de la méthode soviétique.
33:55C'est qu'il fait
33:56de la méthode couée
33:57que tout le monde
33:58est censé croire.
33:59Mais l'échec relatif
34:00et je reste gentil
34:01de la manif de cet après-midi
34:03montre qu'il n'a pas su convaincre.
34:05D'ailleurs sa démonstration
34:06ses redondantades
34:07n'ont pas su convaincre
34:08jusqu'à son propre électorat.
34:10Puisque sinon
34:11c'est des millions de Français
34:13qui seraient dans la rue
34:15pour dénoncer ce qui s'est passé.
34:17Il y a eu quand même
34:18des entourloupes
34:19qui n'ont pas échappé
34:20sans doute
34:21à ses propres électeurs.
34:22Moi ce que je vois
34:23et qui est assez
34:24deux points
34:25que je trouve quand même
34:26assez remarquables
34:27c'est que personnel
34:28Jean-Luc Mélenchon
34:29a rigoureusement
34:30le même âge
34:31que Michel Barnier.
34:32Exactement
34:33que Michel Barnier
34:34c'est vraiment un peu
34:35la fable
34:36du lièvre et la tortue
34:37c'est-à-dire que
34:38Jean-Luc Mélenchon
34:39on l'a vu partout
34:40il a couru très vite partout
34:43et puis in fine
34:44son bâton de maréchal
34:45de premier ministre
34:46il est fort probable
34:47qu'il ne l'aura pas
34:48et il est assez amer
34:49alors que Michel Barnier
34:50était quand même passé
34:51dans l'ombre
34:53Il y en a un qui est plus proche
34:54de l'Elysée que l'autre
34:55pardonnez-moi de le dire
34:56sans doute
34:57mais ce que je veux dire
34:58c'est que sur le plan
34:59de la visibilité médiatique
35:00vous m'accorderez
35:01que celle de l'un
35:02n'était pas équivalente
35:03à celle de l'autre
35:04et puis ils sont frappés
35:05d'un mot qui pourtant
35:06n'est pas du tout
35:07de leur camp
35:08mais c'est le syndrome
35:09du drapeau blanc
35:10du comte de Chambord
35:11je ne sais pas
35:12si vous vous souvenez
35:13au siècle dernier
35:14les royalistes
35:15auraient pu avoir
35:16une majorité à la chambre
35:17et comme ils se sont accrochés
35:18au drapeau blanc
35:19ça a échoué
35:20bien là
35:21et c'est pour ça
35:22que finalement
35:23que quelqu'un
35:24passé à gauche
35:25de l'Arabie
35:26arrive au poste
35:27de Premier ministre
35:28et c'est finalement
35:29le Rassemblement National
35:30qui a gagné
35:31la queue de Mickey
35:32en acceptant lui
35:33de ne pas censurer
35:34Michel Barnier
35:35Tout vient à point
35:36à qui s'est attendu ?
35:37Pour la femme
35:38Nathan Devers
35:39vous vouliez répondre
35:40à Geoffroy Lejeune
35:41qui disait
35:42finalement
35:43il est le moteur
35:44de la gauche
35:45il aime la gauche
35:46une autre forme de gauche
35:47plus radicale
35:48qui performe dans les élections
35:49Oui mais moi
35:50je suis pas dans sa tête
35:51mais je pense que
35:52Jean-Luc Mélenchon
35:53ne désire pas le pouvoir
35:54on peut lui faire
35:55tous les reproches du monde
35:56mais c'est quelqu'un
35:57d'intelligent
35:58qui a une culture historique
35:59qui a été formé
36:00d'ailleurs à Bonne Ecole
36:01l'école de François Mitterrand
36:02François Mitterrand
36:03vous avez aucune vidéo
36:04de lui à parler comme ça
36:05en hurlant
36:06comme un chartier
36:07en parlant n'importe comment
36:08en tenant des propos
36:09à moitié facieux
36:10Vous n'avez aucune vidéo
36:11de lui où il faisait ça
36:12Il tape dans la main
36:13du parti communiste
36:14Exactement
36:15Jean-Luc Mélenchon
36:16le sait très bien
36:17Jean-Luc Mélenchon
36:18sait très bien
36:20Il sait très bien
36:21qu'en cas de second tour
36:22contre Marine Le Pen
36:23contre Édouard Philippe
36:24contre n'importe qui
36:25même peut-être contre moi
36:26il sait très bien
36:27qu'il perd
36:28Il faudrait utiliser la barre
36:29C'est une annonce
36:30Non absolument pas
36:31Souvenez-vous de ce
36:327 septembre 2024
36:33où ils expliquaient
36:34qu'ils n'avaient aucune chance
36:35il ne faut jamais dire jamais
36:36je crois
36:37Non
36:38Je n'ai jamais insulté
36:39la musique
36:40Je pense que la victoire
36:41du NFP
36:42aux législatives
36:43victoire très relative
36:44elle est due à une chose
36:45c'est que les gens
36:46qui ont appelé
36:47à voter au NFP
36:48Dominique Strauss-Kahn
36:49avait dit ça
36:50ils auront jamais
36:51jamais ils arriveront premiers
36:52c'est juste qu'il s'agit
36:53d'empêcher une majorité absolue
36:54pour l'ORN
36:55Jean-Luc Mélenchon
36:56suscite la diabolise
36:57Ça a été un admirateur
36:58de François Mitterrand
36:59c'est vrai
37:00mais il a été formé
37:01chez les trotskistes
37:02Lambertis
37:03pour qui il ne faut pas
37:04avoir une majorité
37:05pour gouverner un pays
37:06C'est la première chose
37:07C'est les minorités
37:08qui font l'histoire
37:09la grande phrase
37:10Donnez-moi 1000 hommes
37:11pour une révolution
37:12On voit que vous êtes
37:13à la bonne école
37:14avec Philippe Devilliers
37:15Non mais ça
37:16c'est la première chose
37:17C'est le cas
37:18je n'en sais rien
37:19mais il est aux portes
37:20du second tour
37:21à chaque élection présidentielle
37:22en tout cas il n'est pas loin
37:23Jean-Luc Mélenchon
37:24et en plus de ça
37:25je pense que
37:26c'est quelqu'un
37:27qui mise sur un phénomène
37:28révolutionnaire
37:29donc je ne partage pas
37:30en tout cas
37:31je ne pense pas
37:32qu'il se vive
37:33dans la peau du tribun
37:34d'opposition
37:35en se disant
37:36qu'il ne sera jamais au pouvoir
37:37Non mais il est
37:38aujourd'hui
37:39il y a un autre moteur
37:40ce sont les 74% de Français
37:41qui considèrent
37:42qu'Emmanuel Macron
37:43n'a pas respecté
37:44le vote
37:45lors de ses élections législatives
37:46en désignant
37:47Michel Barnier
37:48aujourd'hui
37:49donc c'est là aussi
37:50ces 74%
37:51ils comprennent
37:52des électeurs
37:53du Rassemblement National
37:54mais également
37:55des électeurs
37:56du Nouveau Front Populaire
37:57Voilà ce qu'on pouvait dire
37:58sur l'aspect politique
37:59parce qu'on a
38:00d'autres actualités
38:01ce soir
38:02ô combien importante
38:03une toute dernière déclaration
38:04celle d'Éric Ciotti
38:05mais ça ne concerne pas
38:06la politique
38:07puisqu'il a rendu
38:08hommage
38:09à Harmonie Comine
38:10deux semaines
38:11quasiment après la mort
38:12du gendarme
38:13l'année dernière
38:15Eric Comine
38:16fauché par un multirécidiviste
38:17voilà ce qu'il dit
38:18Harmonie Comine
38:19qui a été
38:20d'un courage absolu
38:21qui est menacée
38:22insultée
38:23attaquée
38:24sur les réseaux sociaux
38:25j'ai été bouleversé
38:26par le discours
38:27de vérité
38:28de cette femme
38:29traversée
38:30par une immense douleur
38:31elle a fait preuve
38:32d'un courage extraordinaire
38:33elle a prononcé
38:34des mots de vérité
38:35qu'aucun homme politique
38:36n'aurait pu dire
38:37sans être immédiatement
38:38lynché
38:39pas un Français
38:40ne peut comprendre
38:41qu'un étranger condamné
38:42à dire
38:43reprise
38:44sur le territoire national
38:45possède encore
38:46un titre de séjour
38:47ou un permis de conduire
38:48cela dépasse
38:49les clivages politiques
38:50c'est une question
38:51de bon sens
38:52le bon sens
38:53doit revenir
38:54au pouvoir
38:55c'est ce que je disais
38:56tout à l'heure
38:57quand j'expliquais
38:58qu'il y avait
38:59d'abord que le pays
39:00penchait sensiblement
39:01à droite
39:02et qu'il y avait
39:03autour de 70-75%
39:04de Français
39:05qui sur des sujets
39:06de sécurité
39:07d'immigration
39:08questions régaliennes
39:09la laïcité
39:10le terrorisme
39:11sont d'accord
39:12si vous dites
39:13au Français
39:14c'est même pas d'ailleurs
39:15une question
39:16de divergence politique
39:17ou d'acointance
39:18avec les uns ou les autres
39:19si vous dites
39:20simplement au Français
39:21ce qui relève
39:22du plus pur bon sens
39:23c'est à dire
39:24que quelqu'un
39:25qui est accueilli
39:26qui vient d'ailleurs
39:27qui demande
39:28pour une raison
39:29ou pour une autre
39:30la solidarité
39:31du pays
39:32qui l'accueille
39:33et qui se comporte
39:34de cette manière
39:35le simple bon sens
39:36dicte
39:37qu'il doit repartir
39:38chez lui
39:39voilà
39:40et ça
39:41c'est ça
39:42et je pense que
39:43pour le coup
39:44il y a une large majorité
39:45de Français
39:46qui est d'accord avec ça
39:47il n'y a pas que ça
39:48ce qui est intéressant
39:49dans sa déclaration
39:50et là je me tourne
39:51vers vous Gabriel
39:52il dit
39:53elle a prononcé
39:54des mots de vérité
39:55qu'aucun homme politique
39:56n'aurait pu dire
39:57sans être médiatiquement lynché
39:58d'ailleurs elle a été lynchée
39:59elle a été lynchée
40:00elle a été lynchée
40:01sur les réseaux sociaux
40:02elle a pas été
40:03médiatiquement
40:04je crois pas qu'elle
40:05il faut quand même revenir
40:06sur ce qui se passe
40:07avec les familles
40:08des victimes
40:09depuis des dizaines d'années
40:10pour être une bonne famille
40:11de victimes
40:12pour qu'on dise de vous
40:13que vous êtes dignes
40:14que vous êtes admirables
40:15il faut que vous répétiez
40:16les mantras
40:17qu'on vous a inculqués
40:18vous n'aurez pas ma haine
40:19je ne veux pas être récupéré
40:20je ne veux pas mettre
40:21de l'huile sur le feu
40:22etc etc
40:23et on compte là-dessus
40:24pour faire taire
40:25les politiques
40:26qui pourraient réagir
40:27on leur dit
40:28vous voyez
40:29la famille elle-même
40:30ne veut pas en parler
40:31elle n'est pas à avoir
40:32l'indécence
40:33alors que le temps
40:34est au chagrin
40:35et à l'émotion
40:36d'en parler
40:37alors qu'évidemment
40:38c'est le moment
40:39sur ces horribles drames
40:40qu'évidemment
40:41il faut en parler
40:42donc là
40:43elle a vraiment
40:44levé un tabou
40:45elle l'a fait extrêmement
40:46courageusement
40:47parce que quand on est
40:48dans une situation
40:49de grand chagrin
40:50on est extrêmement affaibli
40:51donc que tous les propos
40:52lénifiants
40:53tous les gens
40:54les grands de ce monde
40:55qui viennent vous entourer
40:56à ce moment-là
40:57c'est très difficile
40:58de résister
40:59de ne pas écouter
41:00leurs conseils
41:01et bien
41:02elle a dit
41:03ce qu'elle avait à dire
41:04et pour moi
41:05c'est le symbole
41:06vous savez
41:07on parle des braves gens
41:08il y en a eu
41:09une des gens braves
41:10il y en a eu un certain nombre
41:11ces dernières années
41:12je trouve
41:13des gens qui ont dit
41:14écoutez-moi
41:15voilà
41:16voilà ce que j'ai
41:17au fond des tripes
41:18et bien
41:19elle fait partie
41:20de ces braves gens
41:21qui sont devenus
41:22des gens braves
41:23ça ne changera rien
41:24à son chagrin
41:25mais néanmoins
41:26c'est à saluer
41:27Eric Ciotti
41:28lorsqu'il dit ça
41:29également
41:30on pense
41:31rouleau compresseur
41:32qu'il peut y avoir
41:33médiatiquement
41:34rappelez-vous
41:35de ce qu'on a pu entendre
41:36dans les médias
41:37rappelez-vous
41:38rappelez-vous
41:39de
41:40et là je ne parle pas
41:41des politiques
41:42mais même des victimes
41:43Claire Géronimi
41:44qui avait été violée
41:45par un OQTF
41:46et qui a pris la parole
41:47en disant
41:48cet homme n'aurait jamais
41:49dû être sur notre territoire
41:50vous avez des médias
41:51qui sont allés fouiner
41:52chercher
41:53essayer d'expliquer
41:54que cette jeune fille
41:55qui a été violée
41:56par un individu
41:57qui avait sévi
41:58quelques minutes plus tôt
41:59et qui était sous
42:01le coup d'une OQTF
42:02et bien que cette femme
42:03était une
42:04extrémiste de droite
42:05voilà
42:06c'est ce qu'il faut faire
42:07et d'aller plus là-dessus
42:08plutôt que d'essayer
42:09de comprendre
42:10ce qui pouvait se passer
42:11et de comprendre sa douleur
42:12c'est pour ça que cette
42:13déclaration d'Eric Ciotti
42:14me paraissait importante
42:15dans un instant
42:16on parlera de l'inondation
42:17dans le sud-ouest
42:18avec une partie du
42:19ah
42:20on m'a dit
42:21en régie
42:22qu'il est connecté
42:23on va découvrir des images
42:24qui vont
42:25évidemment
42:26nous toucher
42:27parce que c'est
42:28un endroit sacré
42:29c'est un endroit
42:30qui correspond
42:31à beaucoup de choses
42:32pour les français
42:33culturellement
42:34mais également
42:35culturellement
42:36le sanctuaire
42:37de Lourdes
42:38a été partiellement
42:39inondé
42:40provoquant la fermeture
42:41de la grotte
42:42tout comme
42:43la vallée d'Aspes
42:44par d'importantes intempéries
42:45touchant ces deux départements
42:46depuis vendredi soir
42:47et où la décruce
42:48a morcé samedi
42:49après-midi
42:50seulement
42:51vous voyez
42:52ces images
42:53depuis Lourdes
42:54Geoffroy Lejeune
42:55vous y êtes allé
42:56à Lourdes
42:57moi je pense que c'est
42:58la première fois
42:59que je vois
43:00ces images là
43:01avec de telles inondations
43:02l'eau est montée
43:03très rapidement
43:04il n'y a eu aucun blessé
43:05l'eau redescend
43:06en ce moment
43:07je crois qu'on est en direct
43:08avec David Torchala
43:09merci d'être avec nous
43:10vous êtes directeur
43:11de la communication
43:12du sanctuaire
43:13de Lourdes
43:14est-ce que vous avez
43:15des nouvelles rassurantes
43:16concernant
43:17ces inondations
43:18et qui
43:19je l'espère
43:20n'ont pas fait trop de dégâts
43:21oui
43:22les nouvelles
43:23sont
43:24plus rassurantes
43:25puisque aujourd'hui
43:26la décruce
43:27est amorcée
43:28depuis déjà
43:29cet après-midi
43:30au point où on a pu
43:31ré-ouvrir la grotte
43:32rendre
43:33la grotte
43:34accessible
43:35aux pèlerins
43:36et ça depuis
43:3718 heures
43:38alors effectivement
43:39ces images
43:40sont impressionnantes
43:41pour nous
43:42elles nous rappellent
43:43les inondations
43:44d'octobre 2012
43:45et de juin 2013
43:46qui avaient été
43:47en grande partie
43:48détruits
43:49le sanctuaire
43:50on n'est pas
43:51
43:52dans les
43:53mêmes proportions
43:54effectivement
43:55l'eau
43:56comme on peut le voir
43:57est entrée
43:58jusqu'à l'intérieur
43:59elle-même
44:00de la grotte
44:01et
44:02touchant
44:03les sacristies
44:04qui sont
44:05au bord de la grotte
44:06touchant également
44:07les chapelles
44:08de lumière
44:09le lieu où
44:10les pèlerins
44:11déposent
44:12des cierges
44:13aujourd'hui
44:14
44:15maintenant
44:16après l'eau
44:17et bien c'est la boue
44:18donc il faut
44:19nettoyer encore
44:20tout ça
44:21et les équipes
44:22au moment où je vous parle
44:23s'affaire encore
44:24juste là
44:25derrière moi
44:26pour
44:27nettoyer
44:28et rendre
44:29toujours
44:30accessible
44:31aux pèlerins
44:32qui sont très nombreux
44:33encore
44:34sur ce mois de septembre
44:35à Lourdes
44:36on imagine bien
44:37qu'il y a énormément de monde
44:38par exemple
44:39vous attendiez
44:40combien de personnes
44:41ce dimanche
44:42combien de pèlerins
44:43à Lourdes
44:44très souvent c'est entre
44:455 à 10 000
44:4610 000 pèlerins
44:47donc on n'est pas
44:48sur une fête
44:49de
44:50voilà
44:51on est sur un
44:52beau week-end
44:53de
44:54septembre
44:55avec beaucoup de pèlerins
44:56qui viennent principalement
44:57de
44:58on a beaucoup d'irlandais
44:59beaucoup
45:00d'espagnols
45:01d'italiens
45:02etc
45:03et donc
45:04aujourd'hui
45:05malheureusement
45:06ils n'ont pas pu venir
45:07jusqu'à la grotte
45:08même si le sanctuaire
45:09est resté ouvert
45:10et avec l'accès
45:11au basilic
45:12mais là
45:13voilà
45:14c'est fait
45:15donc
45:16la crue
45:17et la décrue
45:18c'est vraiment
45:19à ces moments amorcés
45:20et donc voilà
45:21ils nous laissent quand même
45:22voir certains dégâts
45:23et bien
45:24écoutez
45:25ce que je vous propose
45:26monsieur Torchala
45:27c'est qu'on se retrouve
45:28demain matin
45:29et que vous avez
45:30un immense élan
45:31de solidarité
45:32et demain matin
45:33si vous l'acceptez
45:34et si vous êtes disponible
45:35je serai vraiment
45:36très attentif
45:37au suite
45:38de cette inondation
45:39et savoir
45:40s'il n'y a pas eu
45:41trop de dégâts matériels
45:42et si
45:43finalement
45:44les pèlerins
45:45ont pu retrouver
45:46ce sanctuaire
45:47et notamment
45:48la grotte
45:49c'est des images
45:50qui nous touchent
45:51merci encore
45:52d'avoir témoigné
45:53en direct
45:54dans leur dépôt
45:55c'est rare
45:56qu'on prenne
45:57des images
45:58des témoignages
45:59en direct
46:00Gabrielle Cluzel
46:01c'est vrai que
46:02ce sanctuaire de Lourdes
46:03on a beaucoup parlé
46:04de la bonne mère
46:05de Marseille
46:06qui a trouvé
46:07un élan
46:08de générosité
46:09pour être
46:10rénové
46:11le sanctuaire de Lourdes
46:12il touche
46:13le coeur
46:14de beaucoup de français
46:15comme la bonne mère
46:16de Marseille
46:17et on parlait
46:18de désespérance
46:19et d'espérance
46:20tout à l'heure
46:21il y a beaucoup
46:22de misère humaine
46:23qui vient ici
46:24qui vient porter
46:25son désespoir
46:26et chercher de l'espérance
46:27et c'est vrai
46:28que c'est pour ça
46:29du reste
46:30que j'avais été
46:31très heurté
46:32par la raillerie
46:33de Charlie Hebdo
46:34récemment
46:35sur la Vierge
46:36de Lourdes
46:37parce que
46:38il faudrait
46:39qu'ils aillent voir
46:40là-bas
46:41il y a beaucoup
46:42de misère humaine
46:43vous savez
46:44il y a tous
46:45les éclopés
46:46de la terre
46:47qui viennent
46:48prier la Vierge
46:49donc je crois
46:50que c'est un lieu
46:51qui est très fort
46:52pour les français
46:53il sera vite dégagé
46:54je pense
46:55mais ces images
46:56de la Vierge
46:57de Lourdes
46:58c'est un lieu
46:59qui est très fort
47:00pour les français
47:01et on devait
47:02réagir plus longuement
47:03sur cette polémique
47:04qui est en train
47:05de monter
47:06à savoir
47:07les vitraux de Notre-Dame
47:08dans moins de 100 jours
47:09la cathédrale de Notre-Dame
47:10va rouvrir ses portes
47:11au public
47:12c'est une prouesse
47:13après 4 ans
47:145 ans
47:155 ans après l'incendie
47:16mais il y a une polémique
47:17c'est-à-dire
47:18que Emmanuel Macron
47:19souhaite
47:20changer les vitraux
47:21qui n'ont pas été touchés
47:22moderniser les vitraux
47:23il y a eu une commission
47:24qui s'est réunie
47:25et la commission
47:26rend un avis défavorable
47:27en disant
47:28on ne touche pas
47:29aux vitraux
47:30de Viollet-le-Duc
47:31mais quand même
47:32Emmanuel Macron
47:33veut mettre sa patte
47:34sur l'édifice
47:35qui est un édifice
47:36je pense
47:37qu'il faut vraiment
47:38manier avec
47:39un tout petit peu
47:40de précaution
47:41vraiment on effleure
47:42à peine
47:43on ne touche pas
47:44alors est-ce que
47:45ça vous choque ?
47:46est-ce qu'aujourd'hui
47:47il faut
47:48comme à chaque fois
47:49moderniser tout
47:50jusqu'à moderniser
47:51les vitraux de Notre-Dame
47:52Nathan Devers
47:53rapidement il nous reste
47:54une question
47:55c'est pas qu'il s'agisse
47:56de moderniser
47:57je pense qu'il s'agit
47:58de transmettre
47:59la grandeur d'une époque
48:00c'est la capacité
48:01notamment quand il s'agit
48:02d'architecture
48:03de dire on va léguer
48:04quelque chose
48:05aux autres époques
48:06et d'ailleurs
48:07toute l'histoire
48:08de Notre-Dame
48:09c'est ça
48:10toutes les grandes époques
48:11qui ont été confrontées
48:12à la perspective
48:13de reconstruire Notre-Dame
48:14ont ajouté leur patte
48:15à l'édifice
48:16ensuite
48:17il me semble
48:18que ça n'aurait pas
48:19dû passer par
48:20spécialement
48:21l'art du vitrail
48:22mais qu'au début
48:23de la modernisation
48:24c'était un peu
48:25à désespérer
48:26de l'architecture contemporaine
48:27il y en avait un
48:28que je trouvais intéressant
48:29qui était de créer
48:30un faisceau de lumière
48:31au niveau de la flèche
48:32qui arrivait jusqu'au ciel
48:33il y avait quelque chose
48:34qui était l'expression
48:35d'une transcendance
48:36et je trouve que
48:37dans le défaitisme
48:38qu'il y a eu
48:39l'incapacité à dire
48:40rajoutons quelque chose
48:41sans défigurer l'édifice
48:42c'était comme une sorte
48:43de déclaration de forfait
48:44de notre époque
48:45Geoffroy est-ce que
48:46vous partagez
48:47l'idée de transmettre
48:48en touchant les...
48:49Je comprends l'idée
48:50exprimée par Nathan
48:51mais moi je ne suis pas
48:52capable d'avoir
48:53un tout petit peu d'humilité
48:54par rapport justement
48:55à ce qui nous précède
48:56c'est-à-dire que
48:57quand quelque chose
48:58date de plusieurs siècles
48:59que c'est magnifique
49:00on vient de perdre
49:01la flèche de la cathédrale
49:02qui a été reconstruite
49:03à l'identique
49:04parce que justement
49:05le président a compris
49:06heureusement
49:07qu'il ne fallait pas
49:08commencer à faire
49:09des innovations
49:10des inventions
49:11parce qu'on était
49:12peut-être en dessous
49:13moi je n'ai pas de problème
49:14avec la création
49:15et je n'ai pas de problème
49:16à l'idée qu'on fasse
49:17des créations magnifiques
49:18aujourd'hui
49:19qu'on transmettra demain
49:20aux générations suivantes
49:21ne commençons pas
49:22à faire les malins
49:23à inventer des tags
49:24à la place de
49:25Viollet-le-Duc
49:26ce n'est vraiment pas
49:27notre mission
49:28Ce sera le mot de la fin
49:29Merci à tous les quatre
49:30c'était un plaisir
49:31d'être avec vous
49:32pour cette actualité
49:33très politique
49:34mais pas que
49:35puisqu'on a parlé
49:36de l'inondation à Lourdes
49:37et de ses vitraux
49:38dans un instant
49:39c'est face à Michel Onfray
49:40le replay avec
49:41Laurence Ferrari
49:42et puis à partir
49:43de 22h
49:44Olivier Decarenfleck
49:45pour 100% politique
49:46quant à nous
49:47on se retrouve
49:48demain matin
49:49pour l'heure des pros
49:50Salut !

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