• il y a 2 mois
Lundi 9 septembre 2024, SMART IMPACT reçoit Cyprien Boutard Geze (cofondateur, Klaro) , Nicolas Deramecourt (fondateur, Partage ma borne) et Anthony Babkine (cofondateur, Diversidays)

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00:00Générique
00:08Bonjour, bonjour à toutes et à tous. Bienvenue, c'est Smart Impact, l'émission de celles et ceux qui font de la transformation environnementale et sociétale
00:15un axe fort de leur stratégie. Et voici le sommaire. Mon invité aujourd'hui, c'est Anthony Babkine, délégué général de Diversity Days.
00:23L'association offre pour l'égalité des chances et utilise le levier du numérique comme accélérateur d'embauche, notamment pour les personnes en situation de handicap.
00:33Dans le zoom de ce Smart Impact, c'est le thème de l'accès aux aides sociales que je vous propose.
00:39Écoutez bien, les foyers français passent en moyenne à côté de 110 euros d'aide par mois par manque d'information ou par découragement face à la complexité des démarches.
00:48Et puis dans notre rubrique start-up, je vous présenterai Partage ma borne. C'est une appli qui propose d'intégrer une communauté, comme son nom l'indique, de partage des bornes de recharge électrique.
00:58Voilà pour les titres. C'est parti, c'est Smart Impact.
01:02Générique
01:08L'invité de Smart Impact, c'est Anthony Babkine. Bonjour.
01:12Bonjour Thomas, vous allez bien ?
01:13Ça va bien et vous ?
01:13Pas mal.
01:14Heureux de vous accueillir de nouveau sur ce plateau. Vous êtes le cofondateur, le délégué général de Diversidades, association créée en 2017 avec Mouli Rahamdi.
01:24Vous vous définissez comme un entrepreneur social. Quel sens ça a pour vous ?
01:29C'est fondamental. Ce n'est pas un petit mot à côté. C'est le mot qui structure la démarche.
01:34Déjà, j'ai créé une association et pas une entreprise. La démarche est différente. Ce n'était pas dans le but de m'enrichir, c'était plutôt dans le but d'aider initialement.
01:43C'est toujours le cas d'ailleurs. Et social parce que je pense qu'on est nombreux dans la génération 18-35 ans à considérer que cette question sociale est restée vachement en suspens.
01:56Soit on l'a donné aux mains du politique, soit on l'a donné aux mains des associations. Il n'y avait pas de corps intermédiaire qui créait ces ponts.
02:02Immodestement, j'ai envie de dire avec l'association, notre but c'est d'essayer de raccorder un peu des initiatives terrain.
02:10Beaucoup d'entrepreneurs qu'on accompagne qui sont des acteurs de proximité et on essaye de les faire monter dans l'ascenseur en leur ouvrant des réseaux de dirigeants d'entreprise,
02:20des financeurs, des experts dans leur domaine. Ça peut aller de l'intelligence artificielle au financement d'un projet.
02:26Notre but c'est de créer des ponts sociaux parce que le but infini c'est de créer une nouvelle génération d'entrepreneurs,
02:33aider des gens à se reconvertir professionnellement mais surtout créer des ponts.
02:36Avec qui, pour qui ? Qui profite des services, de cette belle idée de DiversiDays aujourd'hui ?
02:42Initialement avec Munira, on est des purs produits de banlieue. On a grandi tous les deux dans l'Essonne et avec des familles petite classe moyenne ou classe populaire.
02:51L'idée initiale c'était vraiment de se dire comment on peut aider des gens qui viennent d'en dehors du périph globalement à prendre leur place dans les métiers de la tech.
02:58C'était l'idée initiale de DiversiDays.
03:00Le numérique comme un levier ?
03:02Un ascenseur social. Comment grâce à la compétence numérique on peut à un moment monter dans le navire et faire en sorte qu'avec des compétences clés on devient assez déhisable,
03:10on peut choper un job plutôt bien payé, plutôt rémunérateur et sortir de sa condition initiale.
03:16Ça a fonctionné. 13 000 personnes ont été accompagnées via notre dispositif.
03:20Il y en a plus de 40% qui ont repris la route des études rien que sur notre dispositif de reconversion pro.
03:24Mais en fait ce sujet de diversité on l'a étendu avec un grand S, j'aime bien parler des diversités aujourd'hui,
03:29parce qu'on se rend compte que les freins à l'entrée peuvent être liés à l'âge, au niveau de diplôme, au lieu d'origine bien sûr, à la condition sociale.
03:36Parce que tiens je suis dans un environnement socio-professionnel où on ne me parle pas de ces métiers.
03:41Typiquement moi je vis en ce moment en ruralité, mon copain et moi on vit en ruralité et je vois bien que les métiers numériques on n'en parle absolument jamais.
03:48Donc s'il n'y a pas quelqu'un qui est un peu...
03:50Oui c'est pas que les banlieues, ça peut être rural et ça peut être des personnes en situation de handicap aussi.
03:54Exactement et aujourd'hui c'est plus de 15% de nos publics qui sont en situation de handicap, visibles ou invisibles.
03:59Ça peut être un handicap auditif, moteur, quelqu'un qui a un TDAH.
04:06Et donc c'est des gens à qui on va essayer d'apporter un maximum d'informations sur les métiers de la tech, du numérique, des perspectives professionnelles qu'ils peuvent avoir
04:14et tenter d'avoir un déclencheur positif.
04:16D'ailleurs j'en parle, le programme s'appelle Déclic numérique, il recommence dans quelques semaines donc c'est un programme gratuit.
04:20Donc 7 ans, c'est l'âge de raison.
04:23Un petit bilan, est-ce que vous avez vu les...
04:25Je voudrais peut-être qu'on peut focusser un peu sur le handicap, on vient de boucler de magnifiques Jeux paralympiques.
04:30Est-ce que vous avez vu sur ce thème-là les mentalités évoluer ?
04:34En fait je pense qu'il y a beaucoup d'auto-censure et en fait la réalité pour des publics demandeurs d'emploi mais en situation de handicap,
04:42je dis souvent le syndrome de l'imposteur, il ne tombe pas tout seul.
04:44C'est parce qu'on vous fait comprendre à un moment que vous n'avez pas votre place légitime ou que vous tapez à la porte de l'entreprise, qu'elle ne s'ouvre pas, etc.
04:52qu'on finit par douter de son projet professionnel.
04:53Donc je pense qu'il y a beaucoup de programmes proactifs comme les nôtres,
04:56qui ont ouvert le champ des possibles et surtout qui travaillent au changement des représentations.
05:00Et cette séquence qu'on vit en ce moment, elle est remarquable parce qu'on change les représentations.
05:04On voit quelqu'un qui est né peut-être sans bras, enfin on voit bien ce nageur paralympique brésilien qui a fait une performance absolument remarquable.
05:13A la base je pense que rien ne le prédestine à aller dans ce sport de haut niveau et pourtant il a la médaille d'or.
05:19Et en fait les gens sont ébahis, c'est-à-dire qu'on fait rêver à travers le handicap et on ne voit plus le handicap finalement.
05:27Et c'est une leçon qui vaut pour tout, de dépassement de soi, de ne pas se mettre des barrières, etc.
05:32Et je le vois, nous on a un parrain de l'association qui s'appelle Arnaud Assoumani, qui est né sans bras.
05:37Il lui manque un bras et en fait il a une prothèse, il fait beaucoup de pédagogie là-dessus.
05:41Et donc c'est l'occasion de remettre en valeur et en lumière des gens qui ont des parcours un peu hors normes.
05:46Sauf que la réalité c'est que ce sont des athlètes paralympiques, ce sont des champions.
05:50Et puis il y a le quotidien avec des gens qui n'ont parfois pas le pedigree de tous ces gens-là.
05:55Et donc à qui en fait il faut refaire de la proximité, remettre en confiance, montrer des dispositifs adaptés, travailler l'accessibilité.
06:02Et là c'est plus laborieux.
06:03– Et côté entreprise, est-ce que le regard aussi a changé ?
06:08– Je suis très timoré sur les évolutions.
06:10– Parce que vous disiez, pardon, je vais vous donner un chiffre, c'est 2018, vous éviez Véquille.
06:13Alors ça ne concerne pas que les personnes en situation de handicap, c'est un chiffre général.
06:1780 000 emplois non pourvus dans le numérique, donc ça veut dire qu'il faut quand même,
06:20je ne sais pas si c'est toujours le même chiffre aujourd'hui,
06:22mais un peu changer d'état d'esprit dans les modes de recrutement.
06:26– On va parler comme les recruteurs tech, mais il y a un mindset qui doit véritablement changer.
06:31Moi ça fait 4 ans que je travaille jour et nuit pour changer le mindset de la French Tech.
06:36Et je parle vraiment dans son ensemble, c'est-à-dire toutes les start-up françaises.
06:39Aujourd'hui les personnes en situation de handicap en France,
06:41le niveau minimum normalement d'une entreprise de plus de 20 salariés, c'est 6%.
06:46Aujourd'hui sur le marché du travail, on est à 3%.
06:48Aujourd'hui dans le monde de la French Tech, on est à 1%.
06:50Donc ça veut dire qu'un salarié sur 100 est en situation de handicap
06:54dans le monde de la French Tech, ce qui est tout à fait insuffisant.
06:56Et ça reviendrait à dire qu'il n'y a pas de gens compétents
06:59pour travailler dans la French Tech si on est en situation de handicap.
07:00– Et ça vous prouvez que c'est faux ?
07:02– Je prouve quotidiennement que c'est faux,
07:03parce qu'on a 15% de nos bénéficiaires qui vont vers ces métiers-là
07:06et qui trouvent trop souvent porte-close parce que les entreprises ne sont pas adaptées.
07:09Et pas seulement en termes d'accessibilité, j'ai envie de dire,
07:12pour une personne PMR ou quoi que ce soit,
07:14mais je parle véritablement d'accessibilité sur tout.
07:16Surtout sur l'espace de travail, sur le temps de travail,
07:19sur même la capacité à insérer ou inclure des personnes avec des singularités fortes.
07:27– Donc le regard est peut-être un peu en train de changer,
07:30il va falloir voir comment on transforme cet essai dans les mois qui viennent.
07:33Vous avez eu le bonheur de porter la flamme de ces Jeux paralympiques le 28 août dernier,
07:38je crois que c'était pour représenter la ville où vous êtes né, c'est ça ?
07:40– Alors oui, je suis un natif d'Evry-Courcouronnes,
07:43et il y avait un symbole un peu sympa, c'était sur la place de la République.
07:46Et au-delà, déjà c'est un message très fort,
07:49on est très nombreux de la ville d'Evry à avoir du talent,
07:53et je me range dans les petits talents,
07:55parce qu'il y a des gens qui ont fait des choses extraordinaires,
07:57je pense au chanteur Niska, je pense à This is a page,
07:59je pense aux gens qui ont fait la lucarne,
08:01c'est ce concept événementiel d'une lucarne mobile
08:03qui est devenue la fenêtre la plus connue d'Europe.
08:06Je pense à Paul Lay, qui a fondé la bellevie.com,
08:08je pense à Ahmad de Bouscapé qui a créé le premier média rap R'n'B d'Europe,
08:13je pense à plein de gens formidables et qu'on ne voit pas,
08:16qu'on n'entend pas suffisamment,
08:17et donc c'est une manière aussi de redire que dans nos quartiers,
08:20dans nos banlieues, il y a des gens extrêmement talentueux
08:22et qu'on ne voit pas suffisamment dans des médias de grande écoute.
08:25Donc modestement, c'est de dire, je porte cette flamme,
08:29mais dedans cette flamme, il y a énormément de gens
08:31auxquels je pense quand je fais ça,
08:33et de gens qui ont soutenu aussi l'association Diversité.
08:35Et vous avez croisé Jackie Chan ce jour-là ?
08:38Alors je lui ai donné des cours de Kung-Fu,
08:40je pense que vous avez mal regardé cette séquence.
08:42Non mais c'était incroyable,
08:44le hasard a fait que je me suis retrouvé dans le même bus que lui,
08:48et tout le monde a fait son selfie, etc.
08:50Et puis après, plus rien,
08:51et donc je suis allé un peu le chercher, on a dansé ensemble,
08:53il m'a donné vraiment, il m'a donné des petites techniques et tout.
08:57Donc il y a une séquence un peu drôle qui a tourné sur mes réseaux,
09:00et c'était vraiment un moment un peu suspendu,
09:02avec quelqu'un que tout le monde connaît,
09:04qui est un peu une star planétaire, voilà, donc c'était fun.
09:08Oui, j'imagine que ça devait être quand même,
09:09c'est un beau souvenir à classer assez haut dans votre armoire.
09:13Je reviens à l'essence de diversité,
09:16vous défendez cette idée, on l'a bien compris en vous écoutant depuis quelques minutes,
09:20selon laquelle le numérique peut devenir l'ascenseur social du XXIe siècle.
09:24Pourquoi le numérique ?
09:25Pourquoi le numérique a ce potentiel ?
09:27En vrai, je trouve que c'est une compétence qui est arrivée un peu vite.
09:30On parle de troisième révolution industrielle,
09:32toutes les entreprises ont été prises de court,
09:34on a vu sur les 10, 15, 20 dernières années,
09:36par les transformations digitales, etc.
09:38Donc les entreprises ont été contraintes d'y aller.
09:41En revanche, sur la transition professionnelle,
09:43sur les reconversions professionnelles,
09:45on a été ambitieux, François Hollande avait créé la grande école du numérique,
09:49il y a eu des dispositifs aidés, il y a eu beaucoup de formations financées,
09:52mais au final, la deuxième partie de la population,
09:55qui est moins proche des grands centres urbains, etc.,
09:57a été moins informée.
09:58Alors qu'on parle de 800 000 professionnels attendus sur ces métiers d'ici 2030, en France.
10:03Donc ça veut dire que si on ne capitalise pas sur la reconversion professionnelle,
10:06si on ne forme pas les gens, si on ne les informe pas
10:08sur la force ou le potentiel de l'intelligence artificielle
10:12dans leur démarche professionnelle,
10:14sur la capacité à reprendre au moins une remise à niveau
10:17en termes de compétences, sur des compétences essentielles,
10:20on met les gens en difficulté.
10:21Parce qu'il y a tout un tas de jobs qui vont disparaître,
10:23et c'est le sens de l'histoire, ce n'est pas moi qui le souhaite.
10:26C'est-à-dire qu'il y a une étude de Google et de l'Institut...
10:30Mince, j'ai oublié leur nom, mais je vais le retrouver.
10:32Une étude qui est sortie récemment sur les besoins en compétences
10:35et sur la transition, et en fait on voit qu'il y a un certain nombre de métiers,
10:38c'est 6% des jobs qui vont disparaître.
10:40Faute de candidats ou de candidates pour...
10:43Non, parce que c'est le sens de l'histoire,
10:44elles vont s'automatiser avec l'intelligence artificielle.
10:47On est dans une réinvention des métiers.
10:49Alors donc on parle de quel métier ?
10:50Évidemment, c'est pas seulement devenir codeur.
10:52Oui, oui, alors dans un sens...
10:54Parce que peut-être que d'ailleurs le métier de codeur va se transformer aussi avec l'IA.
10:58Bien sûr, le no code, c'est un vrai sujet.
11:00Aujourd'hui, on peut faire un site Internet sans avoir des compétences de base.
11:03Un site très...
11:05Comment il l'appelerait ?
11:07En revanche, ce qu'il faut se dire,
11:09c'est qu'il y a un enjeu très très fort côté compétences,
11:11de se dire qu'il y a des jobs qui disparaissent,
11:13métiers de comptable,
11:15le métier par exemple d'hôte de caisse,
11:17le métier... Enfin, il y a tout un tas,
11:19même de métiers de l'industrie qui vont s'automatiser.
11:21En revanche, on va devoir interférer de plus en plus avec la machine.
11:24Donc il va y avoir des gens qui devront avoir plus de compétences techniques.
11:27Et par ailleurs, on va avoir besoin...
11:29La famille des métiers du numérique,
11:31c'est là aussi où il y a de la démystification à faire.
11:33On parle de 800 métiers dans cette grande famille.
11:35Donc vous pouvez être développeur,
11:37vous pouvez être UX designer, vous pouvez être community manager,
11:39vous pouvez être social media manager, vous pouvez être en charge
11:41de l'accessibilité d'un site.
11:43Donc c'est ces métiers-là qu'il faut faire connaître au plus grand nombre.
11:45Et c'est vrai que quand on ouvre un peu le champ des possibles,
11:47les gens se disent, pourquoi pas moi ?
11:49Il y a beaucoup de...
11:51Il y a ce que Diversidades propose,
11:53mais beaucoup de lieux de formation finalement
11:55pour des gens qui n'ont pas forcément de bac,
11:57qui se disent, non, ce n'est pas pour moi,
11:59ce n'est pas pour moi.
12:01Quel conseil on peut donner ?
12:03Déjà, c'est de démystifier.
12:05Sans le bac, il y a des écoles accessibles dans les métiers du numérique.
12:07Je pense à Saint-Plonge, je pense évidemment à 42.
12:09Et d'ailleurs, c'est amusant,
12:11parce qu'on revient à l'envie d'aller vers ces métiers.
12:13Ou l'appétence.
12:15Et donc on voit ce qu'ils appellent la piscine chez 42,
12:17c'est le premier socle.
12:19C'est-à-dire que si vous passez cette étape-là,
12:21après, c'est à vous de vous former. Bienvenue dans la famille.
12:23Deuxième chose, c'est dans les métiers de la tech,
12:25on pense souvent aux métiers techniques,
12:27on parle beaucoup plus de chef de projet web,
12:29d'accompagner, je ne sais pas moi,
12:31la transition d'un projet, etc.
12:33Et donc on ne parle pas de toutes ces familles de métiers
12:35qui sont beaucoup moins les mains dans le code
12:37ou les mains dans le cambouis,
12:39et beaucoup plus dans l'accompagnement d'une transition numérique.
12:41Allez, 30 secondes, vous avez un événement
12:43qui arrive.
12:45Vous nous en dites un mot.
12:47Il est dans 9 mois, il va s'appeler Unique, au pluriel.
12:49Je ne vais pas révéler ni la date ni le lieu,
12:51mais ce qui est sûr, c'est qu'il nous manque
12:53notre grand rendez-vous de l'égalité des chances
12:55et de la lutte contre la discrimination en France.
12:57C'est un sujet, je fais toujours cet exercice
12:59dans les lieux dans lesquels j'interviens.
13:01Je dis souvent, mais est-ce que vous croyez
13:03à l'égalité des chances ? J'ai aucune main levée.
13:05En revanche, je pose la question différemment,
13:07est-ce que vous pensez qu'il y a des solutions
13:09d'égalité des chances qui peuvent aider les gens ?
13:11Et là, tout le monde lève la main.
13:13Donc il y a un grand paradoxe chez les Français
13:15entre leur perception du sujet de l'égalité des chances
13:17et le fait qu'ils savent profondément qu'il y a des solutions utiles.
13:19Donc ce sera le grand rendez-vous des solutions
13:21de l'égalité des chances et de ceux qui les accélèrent.
13:23Donc rendez-vous premier semestre 2025
13:27pour toutes les boîtes qui ont envie de s'engager sur ce sujet-là.
13:29Ça s'appellera Unique. Merci beaucoup
13:31Anthony Babkine et à bientôt sur BeSmart.
13:34On passe au Zoom de cette émission.
13:36Comment ne pas passer à côté des aides sociales ?
13:45Le Zoom de ce Smart Impact consacré à l'accès aux aides sociales.
13:49Bonjour Cyprien Boutarges, bienvenue.
13:51Bonjour, merci beaucoup.
13:53Vous êtes le cofondateur de Claro
13:55qui est une plateforme en ligne créée en 2020.
13:57Votre cofondatrice s'appelle Gabrielle Sergent.
13:59Présentez-nous Claro.
14:01Quel service proposez-vous ?
14:03Chez Claro, on est une start-up de 30 personnes.
14:05Et on s'est donné une mission.
14:07C'est de défendre et d'améliorer le pouvoir d'achat
14:09des travailleurs qui ont des revenus modestes.
14:11C'est la moitié des travailleurs en France
14:13qui gagnent moins de 2000 euros par mois.
14:15Et notre objectif,
14:17c'est de leur permettre d'accéder
14:19à toutes les aides de l'Etat auxquelles ils ont droit
14:21et ainsi de compléter leurs revenus.
14:23En France, il faut comprendre
14:25qu'il y a 30 à 40% des aides qui ne sont jamais réclamées.
14:27C'est ce qu'on appelle le non-recours au droit.
14:29Et ça représente 1300 euros par an
14:31non réclamés par foyer.
14:33Je croyais que le gouvernement
14:35voulait rendre finalement
14:37une sorte d'automatisation
14:39de ce recours au droit.
14:41Ça s'est mis en place, ça a été oublié.
14:43Promesses non tenues, on en est où de ça ?
14:45On est dans un entre-deux.
14:47Il y a une expérimentation
14:49qui n'est absolument pas assez ambitieuse.
14:51C'est une très bonne chose que le gouvernement
14:53souhaite mettre en place.
14:55Ils ont appelé les aides à la source.
14:57On paye nos impôts
14:59et nos impôts sont prélevés à la source.
15:01En fait, nos aides pourraient nous être versées
15:03sans même qu'on ait de demande à faire.
15:05La problématique qu'il y a,
15:07c'est que c'est une expérimentation
15:09qui n'existe que sur deux aides.
15:11Le RSA et la prime d'activité.
15:13On a référencé aujourd'hui 2000 aides
15:15et c'est une expérimentation seulement
15:17sur quelques départements qui s'étalent sur 5 ans.
15:19C'est-à-dire qu'ils doivent avoir
15:21ses fruits
15:23lors d'un autre quinquennat.
15:25Ce sera malheureusement
15:27quelques années jusqu'au bout.
15:29Travail au long cours, j'ai bien compris.
15:31Comment ça marche ?
15:33Ce sont des particuliers qui s'inscrivent ?
15:35Vous avez des entreprises ?
15:37Comment ça fonctionne ?
15:39On a un modèle assez unique parce que
15:41c'est une solution pour les particuliers
15:43avec des entreprises qui l'offrent à leurs salariés.
15:45Vos clients sont les entreprises ?
15:47Exactement. On a 200 entreprises clientes
15:49et 200 000 utilisateurs.
15:51Celles qui payent et qui financent
15:53l'abonnement Clareau, c'est entièrement gratuit
15:55pour les particuliers. Ils ne payent rien,
15:57on ne prélève rien sur leurs aides.
15:59Une entreprise souscrit forcément
16:01pour tous ses salariés
16:03ou seulement pour les postes les moins bien payés,
16:05les Français les plus précaires auxquels vous vous adressez ?
16:07Lorsqu'on se déploie, on se déploie pour tout le monde.
16:09Il existe des aides
16:11et on parvient à améliorer le pouvoir d'achat de tous
16:13soit parce qu'on va vous aider à compléter vos revenus
16:15soit parce qu'il existe des aides
16:17qui vont financer des projets qui vont vous correspondre
16:19parce que vous avez des travaux de rénovation,
16:21vous allez acheter un vélo, vous avez des enfants qui vont faire des études
16:23ou vous aidez un parent qui en perd d'autonomie.
16:25Ça coûte cher à l'entreprise ?
16:27Ça coûte une vingtaine d'euros par an et par salarié.
16:29D'accord.
16:31On voit bien l'outil
16:33de RH,
16:35d'attractivité de l'entreprise que ça peut représenter.
16:37Vous avez donné le chiffre global
16:39à ce 110 euros.
16:41Chaque foyer passe en moyenne à côté de 110 euros
16:43d'aide par mois
16:45par manque d'information
16:47mais également par découragement devant les démarches administratives.
16:49Je voudrais qu'on se concentre là-dessus.
16:51À quel point on a un millefeuille
16:53administratif qui peut être...
16:55Moi, ça m'a déjà rendu dingue
16:57sur certaines démarches, donc je peux imaginer
16:59ce que ça peut être quand on essaye de récupérer des aides.
17:01Oui, vous avez raison.
17:03Une première problématique, c'est que les aides sont distribuées
17:05par différents organismes à différentes strates.
17:07Vous avez des organismes nationaux
17:09comme la CAF qu'on connaît
17:11qui peut verser des aides, mais vous avez aussi
17:13des régions qui versent des aides, des départements et des communes.
17:15Donc en fait, on a des milliers
17:17d'organismes différents qui versent des aides
17:19et en tant que citoyen, si vous voulez savoir à quoi vous avez droit,
17:21vous devez aller sur des dizaines
17:23et des centaines de sites internet différents
17:25pour aller lire des milliers de pages
17:27d'informations pour trouver tout ce à quoi vous pouvez
17:29prétendre. C'est impossible.
17:31Et en plus de ça, on a la difficulté
17:33que lorsque vous connaissez une aide à laquelle vous avez droit,
17:35qu'il faut remplir des formulaires interminables,
17:37il faut joindre des pièces
17:39qu'on ne comprend pas forcément
17:41et c'est ça vraiment la barrière administrative.
17:43Comment vous sautez cet obstacle ?
17:45La première chose
17:47qu'on fait, c'est qu'on a
17:49développé un simulateur qui intègre
17:512000 aides et
17:53en renseignant vos informations,
17:55en vous demandant le moins d'informations possibles,
17:57mais juste ce dont on a besoin, on va vous trouver
17:59tout ce à quoi vous avez droit parmi ces 2000 aides.
18:01Et ça, c'est un point clé.
18:03Une demi-heure, on fait ce diagnostic
18:05complet. Après, il y a une aide,
18:07parce que les formulaires sont compliqués à remplir,
18:09donc ça va jusque là.
18:11Et ensuite, on a une équipe chez nous qui s'occupe
18:13d'accompagner nos utilisateurs dans leurs démarches
18:15et qui vont vous prendre la main,
18:17selon votre niveau d'autonomie, faire les démarches
18:19avec vous ou presque à votre place.
18:21Depuis que je fais ce métier, alors malheureusement
18:23ça fait quelques décennies,
18:25heureusement ça donne un peu de bouteille,
18:27j'ai entendu tous les gouvernements
18:29nous promettre un choc de simplification.
18:31Pourquoi ils n'y arrivent pas ?
18:33Alors, ils n'y arrivent pas,
18:35pas parce qu'ils ne veulent pas,
18:37c'est ce que j'ai réalisé en travaillant, en échangeant
18:39avec le public, mais parce que je pense
18:41dans ma conviction que
18:43l'appareil de l'État n'est pas fait
18:45pour créer de la simplicité.
18:47Et créer un parcours utilisateur simple,
18:49ça demande d'avoir
18:51une agilité extrême,
18:53c'est ce qu'il y a de plus compliqué
18:55de faire des choses simples.
18:57Il faut être extrêmement agile, tester, changer
18:59énormément, itérer,
19:01et l'État n'est pas fait pour ça.
19:03Il est fait pour faire des choses universelles
19:05qui vont convenir à tous, mais il n'est pas fait pour
19:07créer des parcours simples. Il y a un très bon exemple
19:09qu'on a eu pendant le Covid,
19:11on s'est rendu compte que la solution
19:13qui était la plus efficace pour vacciner,
19:15pour organiser la vaccination
19:17de tous les Français, c'était Doctolib,
19:19qui, eux, avaient réussi à faire un parcours simple
19:21de prise de rendez-vous auprès des médecins.
19:23Et en fait, je crois au fait que demain,
19:25les acteurs privés, les entreprises,
19:27les associations, peuvent travailler avec l'État
19:29pour simplifier les parcours citoyens.
19:31Est-ce que vous avez pu lister les aides
19:33les plus oubliées ou auxquelles on renonce
19:35le plus souvent ?
19:37Elles sont toutes
19:39relativement oubliées, mais parmi les plus connues,
19:41on peut noter par exemple
19:43le RSA ou la prime d'activité, paradoxalement.
19:452 millions de personnes passent à côté
19:47de leur RSA ou leur prime d'activité.
19:49On a des aides, les aides à la santé,
19:51ce sont souvent celles qui sont les moins réclamées,
19:53donc les aides qui vous permettent de financer
19:55vos frais de santé ou une complémentaire santé
19:57comme la CSS, ce sont des aides
19:59qui sont très peu réclamées.
20:01Il y a une plateforme de l'État, je disais,
20:03il y a une volonté de simplification, évidemment,
20:05ça s'appelle mesdroitssociaux.gouv.fr.
20:07Alors, elle est quoi ?
20:09Elle est insuffisante ?
20:11Elle est malfagotée ? Qu'est-ce que vous pouvez nous en dire ?
20:13Déjà, elle a le mérite d'exister.
20:15Oui, on peut commencer par là, soit au positif pour démarrer.
20:17Elle a le mérite d'exister, c'est un gros travail qu'ils ont fait,
20:19seulement, en effet, ils se sont limités
20:21à quelques dizaines de dispositifs,
20:23c'est-à-dire qu'elles sont incomplètes,
20:25puisqu'une fois que vous avez trouvé sur quoi vous avez droit,
20:27alors c'est déjà assez complexe, mais ensuite,
20:29on vous laisse tout seul dans vos démarches.
20:31Et à mon sens, il faut être beaucoup plus complet sur les aides
20:33et ensuite accompagner dans les démarches.
20:35Et c'est là un peu, nous, la brique supplémentaire
20:37qu'on a apportée par rapport à ce qui existait.
20:39Je voudrais revenir à l'origine de Claro,
20:41vous étiez bénévole à la Croix-Rouge, c'est ça ?
20:43C'est ça.
20:45Alors, racontez-nous, vous faisiez quoi
20:47et peut-être, en quoi ça vous a éclairé ?
20:49Qu'est-ce que vous avez compris en matière d'aide sociale ?
20:51C'est ça, parce qu'on tenait des permanences sociales
20:53le jeudi soir,
20:55où on avait des personnes qui venaient
20:57avec une pile de papier administratif
20:59pour qu'on les mette à jour, qu'on refasse le point.
21:01Donc on faisait des renouvellements
21:03de cartes vitales
21:05et on allait demander leurs aides.
21:07Et c'est là que j'ai réalisé qu'en fait, il y a beaucoup d'aides
21:09qui ne sont pas réclamées,
21:11qui correspondent à toutes les situations
21:13et en fait, elles sont très compliquées à réclamer.
21:15C'est pour certaines aides,
21:17pour les personnes en situation de handicap,
21:19ce sont des formulaires de 20 pages à remplir.
21:21Et en creusant ce sujet,
21:23j'ai réalisé que c'est un sujet qu'il faut adresser
21:25de manière beaucoup plus
21:27impactante et beaucoup plus forte
21:29et pour ça, je pense que le meilleur outil,
21:31c'est de créer des entreprises qui peuvent
21:33adresser avec un modèle économique puissant
21:35ces problématiques.
21:37Parce qu'on peut aussi rendre hommage aux associations
21:39Croix-Rouge, y compris,
21:41qui font ce travail, vous le faisiez.
21:43Elles finissent par être quoi, dépassées ?
21:45Ou alors, il faut vraiment une démarche entrepreneuriale
21:47pour que ce soit efficace ?
21:49Non, je pense que les deux sont complémentaires.
21:51Les associations sont extrêmement fortes pour faire
21:53de l'accompagnement individuel et de l'humain.
21:55Mais elles ne sont pas
21:57les meilleures pour faire du digital
21:59et pour innover,
22:01pour trouver une innovation
22:03disruptive avec le digital.
22:05Et je pense que sur ce sujet des aides,
22:07les volumes et les masses font que
22:09ça demande des algorithmes
22:11hyper puissants et pour ça,
22:13je pense que oui, ce sont les entreprises
22:15qui ont tous les meilleurs outils.
22:17Un dernier mot, une grosse minute.
22:19Je reviens au point de départ, c'est-à-dire à vos clients.
22:21Ce sont des grosses entreprises ?
22:23Toute taille d'entreprise ?
22:25Quelle typologie de clients vous avez ?
22:27On travaille de plus en plus
22:29avec des grosses entreprises.
22:31Par exemple, on a déployé avec Noroto
22:33ou avec Decathlon.
22:35On travaille avec
22:37des entreprises
22:39généralement de 100 salariés
22:41à plus.
22:43Jusqu'à des entreprises
22:45jusqu'à 20 000 salariés.
22:47Merci beaucoup d'être venu
22:49nous parler de Claro,
22:51Cyprien Boutarges et à bientôt sur
22:53BeSmart for Change. On passe à notre rubrique
22:55Start-up, les start-up
22:57éco-responsables, c'est dans Smart Ideas.
23:05Smart Ideas avec Nicolas
23:07de Ramcourt, bonjour.
23:09Bienvenue, vous êtes le fondateur
23:11de Smart Ideas.
23:13On partage ma borne créée en 2021.
23:15Racontez-nous l'origine,
23:17quelle était l'idée de départ ?
23:19L'origine, derrière le Covid,
23:21une envie de se réaliser
23:23et d'avoir donné un sens à sa carrière.
23:25Le véhicule électrique,
23:27on en parlait beaucoup.
23:29Je me suis dit, pourquoi pas
23:31accompagner la mobilité électrique.
23:33Très rapidement, je me suis renseigné
23:35sur la mobilité électrique,
23:37sur les bornes de recharge.
23:39Le nombre de bornes, l'accessibilité.
23:41Tout le monde ne va pas pouvoir avoir
23:43une borne de recharge, la vitesse
23:45de la recharge.
23:47La compréhension, c'est un nouveau domaine,
23:49un nouveau sens, une nouvelle mobilité.
23:51C'est derrière cette idée-là
23:53que j'ai souhaité créer.
23:55C'est un domaine que vous connaissiez
23:57ou vous l'avez appris de zéro ?
23:59Je l'ai complètement appris de zéro.
24:01J'étais assureur avant.
24:03J'ai vraiment appris de zéro.
24:05Avec un associé, on a souhaité
24:07créer dans ce domaine-là.
24:09J'ai une particularité car j'ai deux structures.
24:11Une structure qui s'appelle MaBorneAuto
24:13où on installe des bornes.
24:15C'est avec cette structure-là que j'ai créé
24:17et développé Partage MaBorne.
24:19On s'est vite rendu compte que les utilisateurs
24:21se retrouvaient en peine à pouvoir acheter
24:23un véhicule électrique.
24:25Comment ça marche ?
24:27Partage MaBorne, j'ai mon véhicule électrique,
24:29je galère à le recharger.
24:31Comment je fais ?
24:33Aujourd'hui, ça va mieux sur les itinérants,
24:35sur les autoroutes, on a des bornes de charge,
24:37ça va vite, etc.
24:39Le gouvernement a mis beaucoup de moyens
24:41avec les plus de 100 000 bornes que nous avons.
24:43En revanche, au quotidien,
24:45si je suis en appartement, à domicile,
24:47je vais avoir besoin de me recharger
24:49à domicile ou en entreprise.
24:51Si je n'ai pas de borne, si je n'ai pas de parking,
24:53je fais comment ?
24:55L'idée est simple.
24:57Je vais partager ma borne de recharge
24:59sous un système de réservation.
25:01Je vais pouvoir réserver ma borne,
25:03dire directement combien je vais payer.
25:05J'ai un service de qualité
25:07et de proximité.
25:09On est vraiment sur un système communautaire.
25:11Le propriétaire d'une borne
25:13va partager, monétiser,
25:15rentabiliser sa solution de recharge.
25:17Il va aider et accompagner la mobilité électrique
25:19pour l'utilisateur que je suis
25:21pouvoir me recharger facilement.
25:23Votre modèle économique, c'est quoi ?
25:25C'est une commission sur la recharge ?
25:27C'est une commission sur la recharge
25:29et c'est aussi un petit boîtier connecté
25:31que j'ai développé
25:33qui va permettre d'upgrader
25:35les anciennes bornes de recharge.
25:37L'une des particularités de ma solution,
25:39c'est qu'on n'a pas besoin d'être présent
25:41au moment où l'utilisateur vient se recharger.
25:43La borne est connectée.
25:45Avant l'heure, ce n'est pas l'heure.
25:47Après l'heure, ce n'est plus l'heure.
25:49J'arrive, je me stationne, je lance ma recharge
25:51et à la fin de la réservation, c'est directement
25:53le boîtier connecté qui va stopper la recharge.
25:55Ce boîtier que vous avez montré,
25:57ça semble tout simple.
25:59Qu'est-ce qu'il y a dedans ?
26:01Quelle est sa valeur ajoutée ?
26:03Et où est-ce que je le branche ?
26:05Je vais le brancher sur une prise
26:07qu'on appelle renforcée, une prise de recharge
26:09pour les véhicules électriques.
26:11En amont de cette prise
26:13ou sur les bornes d'ancienne génération
26:15qui n'étaient pas communiquantes.
26:17Il y a un peu d'intelligence
26:19parce qu'il est autonome, il est en 3G, 4G.
26:21Il va permettre de compter l'électricité
26:23pour vérifier, pour s'assurer
26:25que la recharge a bien été réalisée,
26:27qu'il n'y a pas d'électricité passée.
26:29Il rend les anciennes bornes un peu intelligentes.
26:31C'est ce que je comprends.
26:33Tout à fait, c'est complètement ça.
26:35On va également vendre des bornes
26:37déjà intelligentes et intégrer notre solution
26:39pour avoir un système communautaire
26:41et universel.
26:43Est-ce que vous avez des partenariats
26:45avec des collectivités, des entreprises ?
26:47Oui, on est en cours de partenariat.
26:49Notamment la collectivité de Béthune
26:51dans les Hauts-de-France.
26:53On est vraiment bien accompagnés
26:55parce qu'ils sont en cours de développement.
26:57C'est aussi un moyen d'utiliser les bornes
26:59des collectivités qui ne sont utilisées
27:01que la journée, de 8h à 18h.
27:03Tout d'un coup, la borne qui a été investie
27:05sur des fonds
27:07de l'argent public,
27:09on va pouvoir les partager
27:11avec le voisinage, le soir
27:13et le week-end, sans gêner
27:15l'utilisation professionnelle de ces bornes.
27:17On va faire pareil sur les professionnels.
27:19Et sur les entreprises aussi.
27:21Tout à fait, complètement.
27:23Aujourd'hui, on se déploie
27:25dans les Hauts-de-France.
27:27À Nice, on a un partenariat
27:29avec L'Esquema, avec qui on travaille bien.
27:31Et sur Bordeaux, on a quelques bornes
27:33également de recharge.
27:35Si on se projette à aller dans 5 ans,
27:37vous voyez où ?
27:39J'ai eu le bonheur de pouvoir faire
27:41le CES de Las Vegas.
27:43On a vraiment des visions à l'international.
27:45On vous le souhaite.
27:47Merci beaucoup Nicolas de Ramcoury.
27:49Bon vent à Partage.
27:51À bientôt sur BeSmart4Change.
27:53Voilà, c'est la fin de ce numéro
27:55de Smart Impact.
27:57Merci à toutes et à tous
27:59de votre fidélité.
28:01On est très heureux de repartir
28:03pour une nouvelle saison sur notre
28:05nouvelle chaîne BeSmart4Change.
28:07Salut !

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