Aujourd'hui dans "On marche sur la tête", Cyril Hanouna et ses invités débattent du gouvernement de Michel Barnier.
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00:00Merci d'être avec nous sur Europe 1, merci pour tous vos messages, il est 16h03, on est bien sûr en direct,
00:10on marche sur la tête, on va revenir sur tout ce qui s'est passé, ça y est, le gouvernement est arrivé,
00:14c'est comme le Beaujolais nouveau, il est arrivé mais on n'a pas eu le temps d'en discuter parce qu'en vrai,
00:19Gauthier Lebré, on va pas se mentir, je trouve qu'on forme une belle équipe, tous les deux.
00:22C'est un bonheur de vous retrouver.
00:24Vous aviez tout bon quasiment.
00:26On a coché tout, on avait le gouvernement.
00:28Nous avons été les premiers à dire que Laurent Wauquiez et Gérald Darmanin n'en feraient pas partie.
00:32Et puis même, on avait tout le goût.
00:34Sur Bruno Retailleau.
00:36C'est vrai que t'avais raison.
00:37Quelqu'un avait parié Laurent Wauquiez, je ne veux pas...
00:39C'était avant, c'était avant, après j'ai eu...
00:41Mais bon, c'est bien, tout le monde...
00:43Je vous remercie.
00:44C'est beau, franchement, bravo.
00:45Il en a profité pour faire une petite coupe, une nouvelle coupe, Gauthier Lebré.
00:49Merci d'être avec nous sur Europe 1, vous nous appelez 01 80 20 39 21, là on veut vraiment que ça réagisse.
00:54Merci à vous parce que là on va réagir, on va faire, on va tout revoir.
00:58Et puis c'est déjà passé des choses, ça y est, c'est déjà passé des choses.
01:01Et puis Gérald Darmanin, il a eu un beau discours, Gérald Darmanin, je trouve.
01:05Non ? On va en parler dans un instant, Gauthier Lebré.
01:07Il a été critiqué par Jordan Bardella parce que Jordan Bardella lui reproche de sous-entendre que la France est raciste.
01:12Ah oui, on va revenir là-dessus.
01:13S'il dit qu'on ne peut pas être ministre de l'Intérieur en s'appelant Moussa, ça voudrait dire qu'il y a du racisme systémique dans le pays.
01:19On va en parler ici, on va en parler partout.
01:21Là, mon ami Dartigold qui est avec nous. Olivier Dartigold, merci, quel bonheur de vous voir.
01:25Ça va bien ? Ça va.
01:26Très bien, merci d'être là.
01:27Et il y a Valérie Benaym qui est là. Bonjour, bonjour tout le monde.
01:29Magnifique, il m'a offert un magnifique cadeau pour mon anniversaire.
01:31Un bracelet magnifique, couleur chair. J'adore, c'est très beau.
01:36Et il y a Fabien Lecoeur qui est là, merci Fabien.
01:38Comment ça va ? Très bien.
01:39Vous avez fait un bon week-end ?
01:40Ça va, écoutez, oui. Vous avez bossé ? Je vous en pose des questions.
01:43Il me demande à moi si j'ai bossé, Fabien Lecoeur.
01:45Non, c'est le rock fort qui est au cœur de ma mère.
01:49C'est incroyable.
01:50C'est là où c'est un escroc magnifique.
01:51Le mec, ça fait depuis un mois qu'il se fout de ma tronchetta.
01:56Mais lui, il vient la gueule en billet, tranquille.
02:00Alors, Dartigold m'a également offert un cadeau. Il m'a offert un jeu à gratter.
02:03Il y a un énorme risque.
02:04On ne donnera pas le nom.
02:05Si c'est le gros lot...
02:06On peut gagner de 5 euros à 100 000 euros. Je vais le gratter.
02:08Attendez, attendez, attendez. Si vous gagnez 500 000, vous partagez ou pas ?
02:11Avec Olivier qui vous a offert le cadeau.
02:13C'est quand même les forces laborieuses qui font un cadeau en capital.
02:16Non, mais ça ne va pas bien.
02:18Franchement, Dartigold, ça ne va pas bien.
02:20Bon, pour l'instant, Dartigold, il n'y a zéro.
02:22Les forces laborieuses qui font trois émissions par jour, ça va.
02:25C'est vous qui me devez de l'oseille, pour l'instant.
02:29Dartigold...
02:31C'est bon, ça ?
02:32Dartigold, c'est normal.
02:33Alors, on doit trouver des numéros.
02:34Dans les numéros que j'ai, je n'en ai pas un.
02:37Dartigold, merci.
02:38Malheureux au jeu, heureux en amour.
02:41Malheureux au jeu...
02:43Il y en a un deuxième.
02:45On le grattera tout à l'heure, merci.
02:47Il n'y avait rien ?
02:48Non, là, il n'y avait rien.
02:49Je peux vérifier ?
02:52Il est con, ce Dartigold.
02:53Je peux vérifier, il a dit.
02:54Allez, les chéris.
02:55Bon, on va revenir, bien sûr, sur tout ce qui s'est passé.
02:57Et on va revenir sur la nomination du gouvernement.
03:00Oui, bien sûr.
03:01On avait tout dit, on avait tout bon.
03:04Oui, il y a eu quelques petits ajustements dans le week-end.
03:06Notamment, la nouvelle ministre de l'Education nationale, Anne Gendet,
03:09qui est une véritable surprise parce qu'elle n'était ni liée de près ou de loin
03:13à l'éducation nationale.
03:14C'est Violette Spielbutt qui a été débranchée, députée du Nord,
03:17qui a été débranchée durant le week-end.
03:18Et donc, c'est Anne Gendet qui a pris la suite.
03:20Mais oui, Bruno Retailleau, on l'avait dit.
03:22Sébastien Lecornu qui reste, on l'avait dit.
03:24Rachida Dati, on l'avait dit.
03:25Rachida Dati, on l'avait dit.
03:26Jean-Noël Barraud, on l'avait dit.
03:28Antoine Armand, on l'a dit.
03:29Antoine Armand, on l'a dit, absolument.
03:30Annie Gennevard, à l'agriculture aussi.
03:32Didier Migaud, à la justice.
03:33Didier Migaud, à la justice.
03:35Entrée du numéro 10, Didier Migaud.
03:39Sortie du numéro 14, Sébastien Lecornu.
03:42Ça, ça va être très intéressant de voir comment Didier Migaud
03:44et Bruno Retailleau vont s'entendre.
03:45Parce qu'une nouvelle fois, on a deux hommes
03:47que tout oppose à la justice et à l'intérieur.
03:49Un homme très ferme à l'intérieur, c'est bien sûr Bruno Retailleau.
03:53Et un Didier Migaud qui est, par exemple, opposé aux peines planchées.
03:56Peines minimales qui pourraient s'appliquer pour tel ou tel délinquant.
03:58Il l'avait voté contre.
03:59On sait ce que c'est des peines planchées.
04:01Parce que pour les auditeurs d'Europe 1,
04:02ils croyaient qu'on croyait que c'était des peines sur un plancher,
04:04sur du lino, sur du...
04:06On savait ce que c'était.
04:08Quand il revient de son week-end,
04:10il est tout feu, tout flamme.
04:12Il est tout feu, tout flamme.
04:13Je ne sais pas ce qu'il fait le week-end.
04:14Ce n'est pas tant le week-end, c'est le fait de vous retrouver.
04:16Quel bonheur !
04:17C'est beau, c'est beau.
04:20Ah oui ?
04:21Oui, le public et vous.
04:23C'est faux, mais c'est beau.
04:24Non, c'est vrai.
04:25Pourquoi ça serait faux ?
04:26Benahim a changé.
04:28C'est vrai.
04:29Alors, on va revenir.
04:30Moi, j'aimerais juste qu'on revienne un peu sur ceux qui partent.
04:34Alors, on n'a pas eu du tout encore de nouvelles de Eric Dupond-Moretti.
04:37Il a fait la passation de pouvoir ce matin.
04:39Ce matin, il a fait un discours en disant qu'il avait des regrets.
04:41Qu'il avait des regrets et qu'il espérait que personne ne touche au budget de la justice.
04:46C'est-à-dire qu'il a eu...
04:48C'est son point fort.
04:49Qui est sa victoire.
04:50Sa victoire.
04:51Ce qui restera, c'est qu'il a augmenté de manière considérable les budgets de la justice.
04:54Mais oui, qu'il avait des regrets de ne pas être allé au bout de tout ce qu'il voulait entreprendre.
04:59Tout en disant...
05:00On prédisait que je resterais quatre semaines et je suis restée quatre ans.
05:03C'était un moment humainement difficile, la passation de pouvoir, aujourd'hui, pour Eric Dupond-Moretti.
05:09Parce qu'il passe le témoin à Didier Migaud.
05:11Qui présidait la haute autorité de la transparence de l'avis public.
05:16Or, c'est cette structure qui avait lancé ces difficultés judiciaires par la suite.
05:22Donc, ce n'est pas la folie entre Didier Migaud et...
05:24Ils ne vont pas passer leurs vacances ensemble.
05:25Alors, moi, si je dois choisir entre les deux, vous savez qui je choisis.
05:29Même si je ne le connais pas, je préfère Didier Migaud.
05:31Moi, je suis Didier Migaud, à fond.
05:33Je suis à fond avec Didier Migaud.
05:35Mais c'est vrai qu'Eric Dupond-Moretti est réapparu à l'occasion de cette passation de pouvoir.
05:39Parce que depuis la dissolution, il était complètement aux abonnés absents.
05:42Je suis un migotiste.
05:45Je ne suis pas sûr que vous soyez très fan.
05:47Il a plutôt une image de...
05:49Je sais, mais quoi qu'il arrive, je préférerais Didier Migaud à Eric Dupond-Moretti.
05:53On va vous mettre n'importe qui face à Eric Dupond-Moretti.
05:55Je suis sûr que vous me choisissez Jean-Luc Mélenchon face à Eric Dupond-Moretti.
05:58Vous savez que je crois qu'oui.
06:02Alors je vais choisir pour vous, Louis Boyard ou Eric Dupond-Moretti.
06:04Ça se joue.
06:06Il y a match.
06:08Franchement, il y a match.
06:10Je pense que je prends Louis Boyard.
06:12Vous préférez dîner avec Louis Boyard qu'avec Eric Dupond-Moretti ?
06:14Franchement, oui.
06:16Non, quand même, ça va loin.
06:22Je pense que la conversation est plus intéressante avec Dupond-Moretti qu'avec Louis Boyard.
06:25Oui, mais au moins, Louis Boyard en parlera de sa moustache.
06:31Par contre, c'est intéressant de savoir ce qu'il va faire ensuite, Eric Dupond-Moretti.
06:34Il a dit « j'ai eu une vie avant, j'aurai une vie après ».
06:37Ça veut dire quoi avoir une vie après ?
06:39Il va retourner sur les planches, brûler les planches.
06:41Je ne sais pas, à mon avis, il va être sur les lidos surtout.
06:45A mon avis, on va pas tarder à le retrouver à Mondial Moquette, celui-ci.
06:50Non, mais il doit avoir un petit pécule.
06:52Ah oui, il doit être à l'aise.
06:55Il devait faire partie des ministres les plus aisés.
06:57Il devait être très aisé, celui-là.
06:59A mon avis, celui-là, il va se prendre les nouveaux impôts.
07:02Dupond-Moretti, il sort du gouvernement, il va se prendre les nouveaux impôts.
07:04Il fait partie des Français aisés.
07:06Il fait partie des Français très aisés.
07:08J'aimerais qu'on ait des auditeurs en ligne 01 80 20 39 21.
07:10Et j'aimerais avoir l'avis d'Olivier Dardigolle sur ce gouvernement.
07:13Est-ce que vous êtes heureux, ce gouvernement ?
07:16Ah oui, il faut répondre.
07:20Il n'y a pas de pub, il faut que je réponde maintenant.
07:22C'est direct, c'est comme ça.
07:24On le commente beaucoup depuis son annonce,
07:27mais c'est un gouvernement qui ne passera pas l'année.
07:30L'année, c'est-à-dire ?
07:31L'année civile.
07:32C'est-à-dire que ça peut, d'après moi, c'est deux ou trois mois.
07:35C'est le temps du budget.
07:37Et j'ai trouvé la réaction du RN plutôt froide.
07:43Disparate.
07:44Commentant Chenu, Bardella.
07:47Tanguy aussi, Tanguy encore ce matin.
07:49Les premières réactions, ce n'est pas terrible.
07:52On a le tweet de Jordan Bardella.
07:54Oui, mais ce n'est pas le tweet de Marine Le Pen.
07:56Jordan Bardella, il dit que ce gouvernement n'a aucun avenir.
07:59Ce n'est pas ce que dit Marine Le Pen.
08:00Et Marine Le Pen, il faut savoir, elle va être très discrète dans les médias jusqu'ici.
08:03Elle s'enferme, elle prépare son procès le mois prochain sur l'affaire des assistants parlementaires.
08:08Le jugement tombera en mars.
08:10Donc là, elle s'enferme.
08:11Elle est avec ses avocats.
08:15Ce qui a choqué au RN.
08:16Ils vont faire un calcul électoral, tout simplement.
08:18Ils vont se demander est-ce que ça va nous coûter plus de soutenir
08:21ou est-ce que ça va nous coûter moins.
08:22Ils ont expliqué leur stratégie.
08:26Ils ont expliqué leur stratégie.
08:27Elle est assez transparente.
08:28S'il y a ça et ça, ce sont des lignes rouges.
08:31On censure.
08:32Si vous ne mettez pas ça, ça et ça, on censure.
08:36A la fois, il y a des choses dont ils ne veulent pas
08:38et des choses qu'ils vont ajouter.
08:40Et là-dessus, par exemple, pour Rotaio
08:42ou y compris pour le ministre de la Justice,
08:44ça va être des semaines compliquées face à eux.
08:47Mais il y a déjà une ligne rouge qui a été passée.
08:48Ils avaient dit personne qui nous manque de respect dans le gouvernement.
08:51C'est pour ça qu'ils avaient dit non pour Xavier Bertrand,
08:53Premier ministre ou ministre.
08:55Agnès Pagny-Renacher a été nommée ministre de l'écologie.
08:58C'est la ministre qui refusait de serrer la main
09:01du Benjamin Hérène de l'Assemblée nationale
09:03au moment du vote pour la présidence de l'Assemblée.
09:05Donc là, il y a beaucoup de députés qui se sont dit
09:07qu'ils ne nous ont pas compris.
09:09Elle traverse les gouvernements.
09:10Elle reste tout le temps.
09:12C'est fou.
09:13Elle est là tout le temps.
09:14Collier d'immunité.
09:15On ne l'entend pas beaucoup.
09:17Elle fait sa vie.
09:18Elle est toujours là.
09:19Après, j'ai remarqué quelque chose.
09:20C'est l'aile gauche.
09:21Ils avaient besoin de gens plutôt de l'aile gauche.
09:23Je ne sais pas.
09:24Didier Mégault aussi.
09:25Il est sur l'aile gauche.
09:26Il est issu du PS.
09:27De l'aile gauche de Renaissance, j'entends.
09:28Didier Mégault qu'on a vu au Spartak Moscou encore la semaine dernière.
09:31Un excellent match.
09:32Bouli d'artigol.
09:33Après, là où je suis quand même un peu surpris,
09:36c'est que normalement sur un remaniement,
09:38on nous en parle pas mal.
09:39On dit qu'il y a un tel, un tel.
09:41On ne m'en a pas beaucoup parlé ce week-end.
09:44C'est-à-dire ?
09:46Il y a des personnes que j'ai croisées à Pau, par exemple, au marché.
09:49Si vous étiez enfermés dans votre chambre avec votre panne,
09:51forcément, on ne vous en a pas beaucoup parlé.
09:52Il y a un lieu où on discute beaucoup de politique,
09:54c'est le marché des Halles à Pau, le samedi et le dimanche.
09:57Et alors, on vous a vu ?
09:58Oui.
09:59Et on vous a dit quoi ?
10:00D'habitude, on me parle un peu de la situation.
10:01On vous a plus parlé.
10:02On marche sur la tête sur Europe 1 comme du gouvernement.
10:04Oui, on m'en a parlé.
10:05Parce que les gens sont désabusés.
10:06Non, mais il faut quand même se le dire.
10:07Les gens n'en attendent quasiment rien.
10:11Je suis d'accord avec vous.
10:13Mais c'est un problème.
10:14Oui, c'est un problème.
10:15Et on vous a dit quoi si on marche sur la tête ?
10:16En fait, il y a des personnes qui, avant, ne me parlaient pas
10:20de mes interventions dans les médias, qui là, m'en parlent.
10:22Parce que c'est un peu votre communauté, ceux qui vous suivent.
10:26Oui.
10:27C'est un peu plus jeune, en fait.
10:28Oui, c'est ça.
10:29Ça vous fait du bien.
10:30Ça vous fait du bien.
10:32C'est un peu plus jeune.
10:33Non, mais c'est vrai, c'est un peu plus jeune.
10:34C'est un peu plus jeune que qui ?
10:35Que quel public ?
10:36Non.
10:37Non, mais c'est pas vous dire que c'est un peu plus jeune.
10:38Non, mais ça élargit, disons.
10:41Il y a des personnes qui écoutent TPNP le soir
10:45et qui sont dès 16h sur Europe 1.
10:47Exactement.
10:48Bon, les embrasse fort, en tout cas.
10:49Merci à vous, parce que vous êtes très nombreux à nous suivre sur Europe 1.
10:51On va parler de ce gouvernement.
10:52On ne va pas faire deux heures là-dessus, les gars.
10:54Je vous le dis parce que j'ai l'impression que les gens,
10:56ils ne sont pas comme des fous.
10:58En fait, ils s'en foutent un peu.
10:59Oui.
11:00Il n'y a pas eu NOLA, quoi, comme ça.
11:01Non, il n'y a eu ni NOLA, ni NOLO.
11:03Il n'y a rien eu, en fait, les gens.
11:04Ouais, on va voir.
11:05So what, j'ai envie de dire, pour parler un petit peu espagnol.
11:10Qu'est-ce que ça veut dire ?
11:13En espagnol, qu'est-ce que ça veut dire ?
11:15Bien sûr.
11:16On a Nicolas qui est avec nous.
11:18Bonjour Nicolas.
11:19Bonjour tout le monde.
11:20Merci d'être avec nous, Nico.
11:21Salut Nicolas.
11:22Merci Nicolas.
11:24Nico ?
11:26Oui, je suis là.
11:27Nicolas, vous habitez où ?
11:28Alors moi, j'habite Nice.
11:29Nice, mais alors il y a eu des intempéries de fous, là.
11:32Ce matin, on a pris cher.
11:34Non, mais c'est quoi, en 15 minutes ?
11:36J'étais en scooter en plus, juste en dessous.
11:38C'est pour vous dire à quel point j'ai pris cher.
11:40Et les vêtements de pluie, ils n'en servaient à rien.
11:42Je suis arrivé, j'étais complètement ruiné.
11:44Non, mais c'est vrai.
11:45Qu'est-ce qu'il y a eu, racontez-nous.
11:46Il paraît qu'en 15 minutes, il y a eu l'équivalent de...
11:49Six mois de pluie.
11:50De six mois de pluie.
11:51C'est toujours comme ça, ici.
11:52Quand il pleut, ils ne font pas semblant.
11:53Et puis là, il fait beau.
11:54Maintenant, cet après-midi, c'est le ciel bleu.
11:55Il fait beau, là ?
11:56Oui.
11:57Non, mais je vais vous dire, de toute façon, Nicolas, vous tombez bien.
11:59Pour moi, il n'y a plus de saison.
12:08Celui qui amenait la pluie à chaque fois, c'était François Hollande.
12:10Il n'était pas sur Nice, ce matin.
12:13Il n'était pas dans la région, ce matin.
12:15Parce que généralement, quand il va quelque part, il pleut.
12:17C'est un truc de fou, lui.
12:18Il devrait faire une marque de parapluie, lui.
12:20Moi, si j'étais lui, je lancerais une marque de parapluie.
12:22Non, mais c'est vrai, franchement.
12:24De manteau imperméable.
12:25Oui, un truc d'un père.
12:26Même son avion avait pris la foudre, souvenez-vous.
12:28Oui, le premier jour.
12:29C'était le premier jour, il est allé en Allemagne.
12:31Même ses cheveux ont pris la foudre.
12:32Tout le monde a tout pris la foudre.
12:39Moi, je suis conseiller dans la finance.
12:41Et je suis aussi youtubeur le week-end.
12:43Chez deux activités.
12:44Je paie double en impôts, du coup.
12:46J'espère qu'ils ne vont pas les augmenter.
12:48Alors, ça dépend.
12:50Parce qu'ils n'ont dit pas pour les classes moyennes.
12:52Qu'est-ce que ça veut dire ?
12:54Ce qu'a dit Michel Barnier.
12:56Je vous le dis.
12:58Ça veut dire ISF, c'est tout.
13:00Flag Tax.
13:01Flag Tax et ISF.
13:03ISF, il va y aller.
13:05Je pense qu'il va y aller.
13:06Vous avez déjà commencé à lancer un ballon d'essai.
13:08C'est populaire au RN.
13:10C'est populaire au Nouveau Front Populaire.
13:12C'est populaire.
13:13L'ISF, je pense qu'il va faire la double peine.
13:16Flag Tax, ISF.
13:18Vous allez en prendre plein la gueule.
13:20Le coeuvre d'Artigol est qu'on sort.
13:24Et bien sûr, et le bré.
13:28Olivier me concurrence en ce moment.
13:30Vous allez en prendre plein la gueule.
13:32Viens me chercher, Olivier.
13:35Vous n'allez même plus vous acheter une petite paire de lunettes.
13:40Nicolas, vous voulez réagir pour le gouvernement sur Europe ?
13:44Moi, j'aurais déjà dit que je n'appartiens à aucun des trois blocs qui existent
13:48et qu'il y a des personnes qui ne se reconnaissent plus en rien.
13:51Je pense que c'est pour ça qu'on est là.
13:53Je voudrais commencer par quelque chose de sympa
13:55qui va nous laisser dans la bonne humeur.
13:57C'est un sketch des inconnus qui avait tout compris à l'époque.
14:00Pour ceux qui se rappellent, il s'appelait La Vérité Vraie
14:02où Didier Bourdon est un homme politique qui se présente aux Français
14:05et qui subit des questions en direct depuis les spectateurs
14:09un peu comme Fassababa en faisait, à un moment donné, sans titre et sans tabou.
14:13Et on lui rappelle qu'il a été ministre de l'agriculture
14:15et il dit « Ah non, non, de la culture. »
14:17Et il dit « Ah non, non, de l'agriculture. »
14:19Et il fait « Ah, peut-être. »
14:23Et franchement, ça ressemble à ça tellement
14:25que c'est devenu une espèce de télé-réalité
14:27où chacun veut garder, pour ceux qui sont présents,
14:30leurs petits privilèges d'élu ou de ministre
14:33et sont complètement hermétiques aux autres blocs
14:36qui, eux, sont là pour se faire connaître et exister.
14:39Dommage que je ne croise pas que Gilles Verdes soit là aujourd'hui.
14:42Malheureusement.
14:44Ce n'est pas grave, je pense qu'il écoutera ça peut-être après.
14:47Mais quand il dit que la gauche qu'il défend
14:49fonde la politique à vouloir séduire des électeurs différents,
14:52je trouve que c'est ce qui est devenu la politique
14:54mais ce n'est pas la politique de base.
14:56Moi, je trouve ça scandaleux quand il dit ça, Nicolas.
14:59Ça veut dire quoi ?
15:01Quand il dit par exemple que ça s'excuse
15:03de considérer les musulmans comme des gens tous apparentés
15:06qui n'ont qu'une pensée et qui seraient soi-disant tous du côté des Mélenchons,
15:09ce n'est pas vrai.
15:10Mais du coup, l'extrême-gauche joue là-dessus
15:12pour monter les gens les uns sur les autres.
15:14Donc, moi, je trouve ça vraiment écœurant.
15:17Et puis, la gauche cible vraiment les électeurs
15:19en fonction du nombre qu'ils sont pour se faire élire.
15:22Et puis tant pis s'ils n'ont pas de programme
15:24ou s'ils changent le programme après.
15:26Ils veulent cibler les musulmans, ce qui est insultant pour eux.
15:29Ils veulent viser les jeunes parce qu'ils ont perdu les ouvriers
15:32qui sont partis à l'extrême-droite.
15:34Du coup, ils cherchent qu'ils soient le plus nombreux
15:36pour voter pour nous.
15:37Et tant pis s'il n'y a pas de programme,
15:39ils veulent juste être élus.
15:40L'autre extrême n'est pas mieux.
15:42L'extrême-droite, c'est pareil.
15:43Ce que vous dites, Nicolas,
15:44et c'est ce que nous a dit Gilles la dernière fois,
15:46c'est qu'en fait, il dit que c'est de la politique.
15:48Mais moi, je suis désolé.
15:49La politique, normalement, c'est de la conviction.
15:51Ça veut dire qu'il n'y a pas de conviction
15:52quand on dit ça à Gauthier Lebré.
15:53Oui, pour excuser.
15:54J'ai eu ce débat dix fois avec Gilles
15:56pour excuser toutes les dérives de la France insoumise.
15:58À chaque fois, il dit que Jean-Luc Mélenchon fait de la politique.
16:00La France insoumise fait de la politique.
16:02Ersi Yassoudé tente d'inviter une terroriste à l'Assemblée nationale.
16:05Elle fait de la politique.
16:06Les députés LFI vont à l'hommage des franco-israéliens
16:10assassinés le 7 octobre
16:12alors que les familles ne veulent pas qu'ils soient là.
16:14Ils font de la politique.
16:15Rima Hassan va intimider TF1.
16:18Ils font de la politique.
16:19Sébastien Delogu dit aller marcher sur la mairie de Marseille.
16:22Ils font de la politique.
16:23Sébastien Delogu brandit un drapeau palestinien.
16:25Ils font de la politique.
16:26C'est toujours comme ça.
16:27Vous allez donner combien d'exemples ?
16:28J'en avais quelques-uns.
16:29Parce que là, ça commence à faire...
16:31Il est 19h20.
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21:29Merci d'être avec nous sur Europe 1.
21:31Demain, tiens, événement.
21:33Il y a Bruno Retailleau qui sera sur Europe 1.
21:35Avec Sonia Mabrouk.
21:36Avec Sonia Mabrouk.
21:37Ils viennent tous les deux.
21:38Sonia Mabrouk, elle est toujours là.
21:40Sonia que j'embrasse fort.
21:42Mais demain, ça sera Bruno Retailleau.
21:43Ministre de l'Intérieur.
21:44Il a choisi Europe 1 pour sa première interview rado depuis sa nomination.
21:48Il a écouté Europe 1 toute sa vie, Bruno Retailleau.
21:52Je vous jure que c'est vrai.
21:54C'est pas une vanne du tout.
21:56Il a toujours écouté Europe 1.
21:58Il écoute toujours Europe 1.
21:59Il connait toutes les grilles d'Europe 1.
22:01Ce qu'on m'a dit depuis des années et des années.
22:04Il peut vous donner, le mec qui a été viré sur Europe 1.
22:07Le mec qui est rentré.
22:08Il peut vous donner les cartes.
22:09Je vous jure que c'est vrai.
22:10Il a les audiences d'Europe 1.
22:11Il connait tout, surtout.
22:13Merci d'être avec nous.
22:14Aujourd'hui, c'est un petit peu mon anniversaire.
22:16Je déteste qu'on me le souhaite, je vous le dis.
22:18Merci à tous pour vos messages.
22:20Merci Valérie Ménanime qui m'a offert un cadeau.
22:22Et Dartigol qui m'a offert encore un billet de loterie
22:26pour gagner peut-être 500 000 euros.
22:27Loterie nationale.
22:28Est-ce qu'on peut rappeler les règles ?
22:30C'est-à-dire, est-ce que si vous gagnez une somme conséquente,
22:33vous la partagez avec Olivier ?
22:34Alors, justement, Olivier...
22:37C'est vrai qu'on en parle.
22:38Olivier, je viens de gratter.
22:40Les deux, malheureusement, sont perdants.
22:44Donc, Dartigol, malheureusement,
22:46zéro divisé par zéro, ça fait zéro.
22:48Je peux vous offrir quelques chocolats, merci.
22:50Les chéris, on parle du gouvernement
22:52et on a l'impression que les Français sont désabusés.
22:56Ils s'en foutent totalement.
22:57C'est vrai en fait.
22:58Quasiment un non-événement.
22:59Oui, exactement.
23:00En plus, on avait tout le monde.
23:02Vu que le casting a été annoncé
23:04quasiment trois jours avant la nomination officielle
23:07et quatre avant les passations de pouvoir,
23:08et qu'il n'y a pas de tête d'affiche,
23:10que c'est quasiment que des inconnus,
23:12il n'y a pas un engouement énorme
23:13derrière cette équipe gouvernementale
23:15et en plus, là, vraisemblablement,
23:17pour quelques mois seulement.
23:18Bien sûr. 018203921.
23:20Vous réagissez aussi ?
23:21On va parler de Nicolas Sarkozy, tout à l'heure,
23:22qui a découpé Mbappé.
23:24Il a découpé en rondelles.
23:27Il en a fait des petites pommes sautées.
23:30Ah oui, il a fracassé.
23:31Bon, on va en parler dans un instant.
23:32Est-ce que vous êtes d'accord ou pas
23:33avec l'ancien président de la République, Nicolas Sarkozy ?
23:36Moi, bien sûr, je ne donnerai pas mon avis.
23:38Mais c'est sûr.
23:39Vous savez comment je suis.
23:41Je resterai d'une neutralité, je peux vous dire.
23:43Exemplaire.
23:44Exemplaire.
23:45Et vous savez que je suis comme ça.
23:46Qui vous définit.
23:47Exactement.
23:48Ce qui vous définit, c'est que vous allez rester
23:49beaucoup chez vous.
23:50Ah non.
23:51Non, jamais.
23:52Jamais, je ne vous quitterai.
23:53Jamais.
23:54Bon, les chéris, on a des auditeurs en ligne
23:55qui veulent réagir sur ce gouvernement.
23:56Et puis, on reviendra sur la phrase de Gérald Darmanin,
23:58qui a fait énormément parler aujourd'hui.
24:00On va la réécouter.
24:01Notre ancien ministre de l'Intérieur
24:03qui a fait sa passation de pouvoir aujourd'hui.
24:05Brigitte est avec nous.
24:06Bonjour, Brigitte.
24:08Oui, bonjour.
24:09Merci d'être avec nous, Brigitte.
24:12Brigitte ?
24:13Brigitte, elle est en décalage.
24:14Oui, vous m'entendez ?
24:15Oui, Brigitte, vous m'entendez ?
24:16C'est Cyril Hanouna.
24:17Oui, oui, bonjour Cyril.
24:18Si on marche sur la tête, comment ça va ?
24:20Eh bien, ça va, ça va.
24:21À part que je suis un peu remontée,
24:23parce que je suis en situation de handicap.
24:26Je suis en fauteuil roulant
24:28et je viens encore de constater
24:30qu'on est les oubliés.
24:32Non, mais c'est incroyable.
24:33Il n'y a pas de ministère.
24:34On n'a plus de ministère.
24:36Non, mais ça, c'est une rigolade.
24:38Juste après les Jeux paralympiques,
24:39on n'a pas arrêté de faire ça.
24:41Voilà, juste après les Jeux paralympiques,
24:43on nous parle d'inclusion,
24:44on nous parle de super,
24:46comment dire,
24:47comme la petite qui a eu la médaille d'or en boccia.
24:51On fait des photos, tout ça,
24:53c'est que de la com, de la cop, de la com.
24:56Et puis, comment dire,
24:57au jour d'aujourd'hui,
24:58on a encore un nouveau gouvernement
25:00qui nous a coûté une blinde,
25:02parce que ça, personne n'en parle non plus
25:04du remaniement,
25:05combien ça nous a coûté.
25:06Donc ça, il va bien falloir qu'un jour,
25:08nous, on paye, évidemment,
25:09puisque de toute façon,
25:10on est bons qu'à payer.
25:11Et puis, c'est tout.
25:12Et puis, là, il n'y a plus de gouvernement
25:14pour les handicapés.
25:15Non, mais c'est...
25:16Non, mais alors ça, franchement,
25:17Brigitte...
25:18Non, mais Brigitte,
25:19je suis limite...
25:20Je ne comprends pas, en fait.
25:21Alors, le nouveau ministre
25:22des Solidarités et de l'Autonomie
25:23s'appelle Paul Christophe,
25:24il assure qu'il aura toujours à cœur
25:26de défendre les droits fondamentaux
25:27des personnes handicapées,
25:28mais symboliquement,
25:29c'est une catastrophe.
25:30Il faut rajouter...
25:31Non, mais les mecs,
25:32on est où, là ?
25:33Moi, je vous le dis,
25:34c'est une erreur gravissime.
25:35C'est monumental.
25:36Excusez-moi.
25:37Ça, pour moi,
25:38il faut vite réparer ça.
25:40Mais je vous le dis,
25:41pour moi, là,
25:42ils ont 48 heures
25:43pour se reprendre là-dessus.
25:44Même quitte à faire un mea culpa.
25:46Moi, j'aurais fait un mea culpa ce soir.
25:48Écoutez, voilà,
25:49on est désolés.
25:50On a voulu dire que c'était
25:52inclus dans le ministère de Paul Christophe.
25:55Voilà, il s'appelle Paul Christophe ?
25:57Il s'appelle Paul Christophe.
25:58Paul Christophe, d'accord.
25:59Le bien connu Paul Christophe.
26:00J'adore Paul Christophe.
26:01J'adore.
26:02Vous avez remarqué
26:03que tous les mecs
26:04qui ont deux prénoms
26:05sont des tueurs en série ?
26:07Non, mais sérieux.
26:08Guy Georges.
26:09Guy Georges.
26:10Emile.
26:11Emile Louis.
26:12Emile Louis.
26:13Exactement.
26:14Patrick Henry.
26:15Patrick Henry.
26:16Je vous le dis.
26:17Exactement.
26:18Il va être content de cette séquence.
26:19Je ne le connais pas.
26:21Vous n'avez jamais remarqué ?
26:23Oui, c'est vrai.
26:24J'ai toujours remarqué ça.
26:25Ça, ça m'a choqué.
26:26Je vous le dis.
26:27Je vous le dis.
26:28Il y en a qu'un,
26:29il a trois prénoms.
26:30Tout se passe bien pour lui.
26:31C'est qui ?
26:32Éric Jeanjean.
26:34C'est vrai l'animateur.
26:35Je l'embrasse.
26:36J'adore ce mec.
26:37Il n'y a même pas un secrétaire d'État.
26:38Il n'y a rien.
26:39Brigitte, Brigitte, Brigitte.
26:40Moi, je vous le dis.
26:41Si dans 48 heures,
26:42il n'y a pas un mea culpa,
26:43franchement,
26:44moi, je vais faire un truc
26:45tous les jours
26:46dans mes émissions
26:47que ce soit sur Europe 1
26:48ou à la télé
26:50jusqu'à ce que ce soit fait.
26:51Je vais démarrer dès aujourd'hui
26:52mais c'est inadmissible.
26:53Merci.
26:54Vraiment, Brigitte.
26:55Merci Cyril d'exister
26:58parce qu'il n'y a que toi
27:00qui nous mets en avant sur tes TMP.
27:03Moi, je suis venue te voir.
27:04Il faut que tu reviennes.
27:05J'étais dans le public,
27:06je vais te dire un truc.
27:07Il n'y a que toi qui fais ça.
27:08Même dans les jeux,
27:09dans les jeux,
27:10on ne voit jamais des handicapés,
27:11jamais de personnes en poteuil roulant.
27:1312 millions de personnes.
27:14On est pourtant là, tu vois.
27:16Vous voulez que je vous dise
27:17le pire où ils sont cons ?
27:18Non mais excusez-moi
27:19de dire ça.
27:20Parce que Gilles Vernez,
27:21quand il nous dit
27:22que Jean-Luc Mélenchon
27:23fait de la politique,
27:24il devrait faire aussi de la politique.
27:25Vous voulez que je vous dise ?
27:26Même si ce n'est pas sincère.
27:27Allez, on s'en fout.
27:28Qu'il fasse de la politique.
27:29Vous voulez que je vous dise ?
27:30Au moins, qu'il fasse bouger les choses
27:31pour les personnes
27:32en situation de handicap.
27:33C'est insupportable.
27:34Vraiment, c'est insupportable.
27:35Il y en avait une
27:36que j'adorais, moi.
27:37C'était l'ancienne ministre du handicap,
27:39Sophie Cluzel.
27:40Parce qu'elle était particulièrement touchée
27:43parce qu'elle avait une de ses filles.
27:46Et elle, je peux vous dire
27:47qu'elle mouillait la chemise.
27:48Vraiment.
27:49Et il faut des gens comme ça.
27:50C'est inadmissible.
27:51Et je vous le dis,
27:52moi, tous les jours,
27:53je démarrerais mes émissions
27:54à la radio, à la télé,
27:55tant qu'il n'y a pas un mea culpa.
27:56Mais ça ne serait pas se déjuger
27:57qu'un chef du gouvernement dise
27:59bon, mais voilà, c'est une énorme...
28:00Non, non, mais on s'en fout qu'on se déjuge.
28:02Vous voulez que je vous dise ?
28:03Les Français, on préfère ça.
28:04Au contraire, frère.
28:05Au contraire, même.
28:06On va créer le secrétaire d'État
28:07ou le ministère, etc.
28:08Exactement.
28:09Mais ce qui est dingue,
28:10en plus, c'est qu'il y a 39 ministres.
28:11Mais c'est fou.
28:1239 ministres.
28:13Vous avez des ministères
28:14qui ont beaucoup moins d'importance.
28:15Il y a un ministère au tourisme,
28:17mais il n'y a pas de ministère
28:18chargé de la coordination des ministères.
28:21Non, mais je sais.
28:22Non, mais là, c'est inadmissible, ça.
28:23Brigitte, je vous fais d'énormes bisous.
28:25Merci d'avoir été avec nous.
28:27T'es le meilleur.
28:28Je te souhaite plein de bonnes choses
28:29pour tes PMP.
28:30T'es un amour, ma chérie.
28:31Surtout que C8,
28:32elle existera encore.
28:33T'inquiète pas.
28:34Ou alors, si elle n'existe pas,
28:35qu'il y ait une nouvelle chaîne.
28:36T'inquiète pas.
28:37Force à toi.
28:38Et force à toute ton émission.
28:39T'es un amour, ma chérie.
28:40Et puis surtout, voilà.
28:41Je te fais un énorme bisou.
28:42Ne lâche jamais rien.
28:43Parce que moi, je vais te dire un truc.
28:44Je suis en fauteuil, là, tu vois.
28:45Je m'en fais faire du sport.
28:46Et je vais te dire un truc.
28:47Il ne faut jamais rien lâcher dans la vie.
28:48On ne lâche rien.
28:49Jamais.
28:50Je te fais d'énormes bisous, Brigitte.
28:51On va se battre pour ça.
28:52Moi aussi, de gros bisous.
28:53Je t'embrasse pas, Brigitte.
28:54Et plein de bonnes choses
28:55et encore bon anniversaire.
28:56T'as un cœur.
28:57Merci, Brigitte.
28:58Allez, on se retrouve dans un instant
28:59sur Europe 1.
29:00Et ça, ça va être notre combat,
29:01les chéries, je vous le dis.
29:02Dès ce soir, que ce soit à la télé
29:04Là, c'est tous les jours.
29:05C'est tous les jours.
29:06Il faut le faire.
29:07C'est n'importe quoi.
29:08Moi, je vais vous dire la vérité.
29:09Je pense que c'est un lamentable oubli,
29:10excusez-moi de vous dire ça.
29:11Alors, Paul Christophe...
29:12Non, non, non.
29:13Paul Christophe, arrête.
29:14Il a fait un tweet sur le sujet.
29:15Oui, oui.
29:16Moi aussi, je peux dire Paul.
29:17Oui, oui.
29:18Paul Christophe, Paul Ancan, n'importe qui.
29:19Maintenant, voilà.
29:20Merci à tout de suite sur Europe 1.
29:21Il n'arrête pas de me citer Paul Christophe.
29:26Là, on marche sur la tête,
29:27ce qu'on vient d'entendre
29:28avec Brigitte, notre auditrice,
29:29c'est vrai.
29:34Il est 16h42.
29:35On est sur Europe 1.
29:36On marche sur la tête, bien entendu,
29:38jusqu'à 18h.
29:39Merci à vous d'être aussi nombreux
29:40à nous appeler,
29:41à réagir,
29:42à nous écouter,
29:43à nous regarder sur Europe 1.fr.
29:44Tiens, allez nous voir sur Europe 1.fr.
29:46Vous allez voir Fabien Lecoeuvre
29:47a une nouvelle tenue
29:48parce qu'il sera
29:49sous le feu des projecteurs
29:50dès 17h02,
29:51bien entendu,
29:52pour sa chronique
29:53qui défrait déjà la chronique,
29:55d'ailleurs.
29:56Tout le monde le veut.
29:57Sachez que même les Américains
29:58nous l'ont réclamé.
29:59Ah oui ?
30:00Sérieusement ?
30:01Oui, oui.
30:02Les Américains en ont besoin.
30:03Pour le mettre sur orbite ?
30:04Non, non.
30:05Ils veulent faire chuter
30:06un des deux candidats
30:07pour le mettre sur orbite.
30:08C'est Elon Musk
30:09qui veut l'envoyer
30:10sur un satellite.
30:11Sur SpaceX ?
30:12Oui, exactement.
30:13Sur SpaceX, oui.
30:14Non mais quand les gens
30:15n'ont pas entendu la fin des histoires,
30:16ils me la demandent dans les rues.
30:17Ah ouais, c'est vrai ?
30:18Ouais.
30:19Ce week-end,
30:20je ne savais plus quelle histoire, moi.
30:21Merci.
30:22Merci.
30:23Fabien Lecoeuvre
30:24qui fait un très beau début de semaine.
30:25Allez, on va voir
30:26les auditeurs en ligne
30:27ont réagi sur ce gouvernement.
30:28On va revenir maintenant
30:29sur les petites phrases
30:30du gouvernement.
30:31Il y a deux personnes
30:32qui ont marqué
30:33lors de la passation de pouvoir.
30:34Celle qui a le plus marqué,
30:35c'est Gérald Darmanin.
30:36Je m'appelle
30:37Gérald Moussa Gendarmanin.
30:38Il est assez évident
30:39que si je m'étais appelé
30:40Moussa Darmanin,
30:41je n'aurais pas été élu
30:42maire et député.
30:43Et sans doute,
30:44je n'aurais pas été nommé
30:45ministre de l'Intérieur
30:46du premier coup.
30:47Et ce qu'il dit d'abord,
30:48c'est si je ne m'étais pas appelé
30:49Moussa,
30:50si je m'étais appelé
30:51Moussa Darmanin,
30:52je n'aurais pas été élu
30:53maire et député.
30:54Donc ça veut dire quoi ?
30:56Jordan Bardella lui a répondu.
30:57Il serait intéressant
30:58que Gérald Darmanin
30:59explicite ses propos.
31:00Qui considère-t-il
31:01comme raciste ?
31:02Les habitants de Tourcoing ?
31:03Les membres de l'institution
31:04policière ?
31:05Les Français en général ?
31:06Cette déclaration
31:07est une injure à la France
31:08qui lui a tout donné
31:09et qui donne leur chance
31:10à tous ceux qui la respectent.
31:11Et le plus étonnant,
31:12c'est que Gérald Darmanin
31:13dit ça devant
31:14Othmane Nassrou
31:15qui est chargé
31:16et qui devait être chargé
31:17de la laïcité
31:18mais qui est chargé
31:19de la citoyenneté.
31:20Et Othmane Nassrou
31:21devient ministre
31:22et Othmane Nassrou
31:23devient ministre.
31:24En 2012,
31:25c'est bien la preuve
31:26que n'importe qui
31:27grâce à la force
31:28de son travail,
31:29de ses convictions,
31:30de son engagement
31:31peut se retrouver
31:32place Beauvau
31:33et peut occuper
31:34tel ou tel fauteuil ministériel.
31:35Ou pas.
31:36D'Artigolle.
31:37Ou pas.
31:38C'est un hommage
31:39à son grand-père il me semble.
31:40Exactement.
31:41Avec une histoire familiale.
31:42Réveillez-vous,
31:43le vent.
31:44Souvent,
31:45ces passations de pouvoir
31:46sont chargées humainement.
31:47Ils quittent les ministères
31:48après 7 ans
31:49et donc,
31:50ils parlent de
31:51ses origines.
31:52Après,
31:53ne soyons pas trop hypocrites,
31:54il est plus facile
31:55d'accéder
31:56à une carrière politique
31:57y compris fulgurante
31:58en s'appelant
31:59Louis,
32:00Michel
32:01ou Francis.
32:02C'est presque
32:03ce que dit Gérald Darmanin.
32:04Je continue
32:05qu'en s'appelant Moussa,
32:06on peut aussi
32:07avoir
32:08cette lecture-là.
32:09Pour vous,
32:10c'est le cas.
32:11Pour vous,
32:12c'est le cas.
32:13Je pense que dans la France
32:14de 2024,
32:15Cyril,
32:16je pense que
32:17ça s'est
32:18amélioré
32:19mais que
32:21ça peut encore être
32:25un franchissement
32:26de « et »
32:27pour certains
32:28avec davantage
32:29de « et ».
32:30Je le crois encore un peu.
32:31Je suis d'accord.
32:32Je crois aussi
32:33que
32:34effectivement,
32:35ce n'est pas impossible,
32:36c'est juste
32:37plus compliqué.
32:38C'est ce qu'il a voulu dire.
32:39Et effectivement,
32:42leur dépassation de pouvoir,
32:43on l'a vu
32:44et tu l'avais reproché d'ailleurs
32:45à Gabriel Attal
32:46en disant
32:47qu'il a parlé
32:48de ses parents.
32:49Toute la journée d'aujourd'hui,
32:50tout le monde parle de lui.
32:51Priska Thévenot,
32:52elle a fait la même chose
32:53quelques heures plus tard.
32:54Je suis d'accord,
32:55j'y étais tout à l'heure.
32:56Là aussi,
32:57elle a rappelé
32:58qu'elle venait
32:59de parents mauriciens.
33:00Elle met en avant
33:01sa propre histoire familiale.
33:02Mais les mecs,
33:03quand Cyril Ferrou
33:04a quitté Slam,
33:05vous croyez quoi ?
33:06Vous croyez
33:07qu'il n'a pas parlé
33:08de sa vie ?
33:09Mais c'est comme ça,
33:10c'est pareil,
33:11les gars !
33:12C'est pareil !
33:13La barbe !
33:14Mais ce qui est évident,
33:15c'est qu'effectivement,
33:17il dit qu'il n'aurait pas été élu
33:19s'il s'était appelé Moussa.
33:20C'est quand même
33:21largement différent
33:22que de dire
33:23que c'est plus compliqué
33:24si on s'appelle Moussa
33:25que si on s'appelle Gérald.
33:26Ça, d'accord ?
33:27Monsieur et madame Razé
33:28ont un fils,
33:29il l'appelle comment ?
33:30Moussa.
33:31Moussa Razé, merci.
33:32Hélène est avec nous.
33:33Bonjour Hélène,
33:34merci d'être avec nous.
33:38Bonjour Hélène,
33:39merci d'être avec nous
33:40sur Europe 1.
33:41Bonjour Cyril.
33:42Merci Hélène d'être là.
33:43Je ne souhaiterais pas
33:44l'anniversaire
33:45puisque tu n'aimes pas ça
33:46donc je ne souhaiterais pas.
33:47Mais l'important,
33:48c'est que je vous ai en ligne
33:49sur Europe 1,
33:50c'est déjà beaucoup pour moi.
33:51Oui.
33:52Ah mais moi,
33:53vous comptez beaucoup
33:54pour moi
33:55parce que comme je suis malade,
33:57il n'y a que vous
33:58qui me fait oublier
34:00le mal dont je me soigne
34:02depuis trois ans.
34:03Mais bon.
34:04Hélène,
34:05en tout cas,
34:06je vous souhaite du courage.
34:07On est là
34:08tous les après-midi.
34:09Vous pouvez m'appeler tous les jours,
34:10me faire un petit bisou
34:11même si vous voulez.
34:12Sur Europe 1,
34:13ça me fera toujours plaisir.
34:14Vraiment.
34:15Mais voilà.
34:16Il n'y a que vous
34:17qui changez un peu
34:18tout ce qui nous entoure.
34:19Donc,
34:20pour revenir au gouvernement...
34:21Alors,
34:22vous habitez Pau,
34:23juste,
34:24Hélène,
34:25vous habitez Pau,
34:26hein ?
34:27Oui.
34:28Vous ferez un coucou à Olivier.
34:29Ben justement,
34:30c'est pour ça.
34:31Je voulais que vous lui fassiez
34:32un petit coucou,
34:33Olivier, quand même.
34:34Vous l'avez déjà rencontré
34:35dans les rues de Pau,
34:36ou pas ?
34:37Oh oui,
34:38on s'est connus
34:39quand on était jeunes.
34:40J'espère qu'il n'y a rien eu
34:41entre vous,
34:42Hélène.
34:43Non,
34:44rien.
34:45Il est beau,
34:46en vrai.
34:47Il est très gentil.
34:48Il est sympa.
34:49Très amour de mec.
34:50On avait une amie commune,
34:51je vais dire juste le prénom,
34:52Jacqueline.
34:53Une amie commune,
34:54Jacqueline ?
34:55Oui,
34:56je pense à la même Jacqueline,
34:57peut-être,
34:58oui.
34:59Oui,
35:00sûrement,
35:01oui.
35:02Qui était à Venue Jean Mermoz,
35:03beaucoup.
35:04Voilà.
35:05Apparemment,
35:06ça ne s'est pas terminé
35:07avec Jacqueline.
35:08Formidable militante.
35:09Grande militante.
35:10Vous savez,
35:11ces gens qui donnent
35:12pour l'éducatif,
35:13la solidarité
35:14d'un quartier populaire,
35:15une vie d'engagement
35:16pour les autres,
35:17à temps plein,
35:18quasiment,
35:19défendre les consommateurs,
35:20les locataires,
35:21les gens de peu.
35:22Oui,
35:23voilà.
35:24Très bien.
35:25Alors,
35:26Hélène,
35:27vous vouliez dire,
35:28vous,
35:29c'est dégueulasse,
35:30le gouvernement.
35:31Oui,
35:32c'est vraiment dégueulasse.
35:33Bon,
35:34on est une famille,
35:35on est une vingtaine.
35:36On a tous été contents
35:37de votre Rassemblement national.
35:38Pof !
35:39On nous met tous les...
35:40Certains dirigeants,
35:41c'est l'EHPAD, quoi.
35:42Bon,
35:43Barnier,
35:44nous sommes présents.
35:45Il n'y a que Maud
35:46qui relève un peu le niveau
35:47parce qu'elle est jeune.
35:48Elle est pas mal.
35:49Enfin,
35:50elle est pas mal
35:51politiquement.
35:52Oui,
35:53oui,
35:54oui,
35:55oui,
35:56oui,
35:57oui,
35:58oui,
35:59oui,
36:00oui,
36:01oui,
36:02oui,
36:03oui,
36:04oui,
36:05oui,
36:06oui,
36:07oui,
36:08oui,
36:09Il est tout simplement
36:10irréprochable
36:11et mondeste.
36:12Avec la retraite qu'il a,
36:13il peut être modeste,
36:14oui.
36:15Ellaine,
36:16elle est incroyable.
36:17C'est vrai qu'on a vu
36:18le montant de sa retraite.
36:1928 000€.
36:2028 000€.
36:21La retraite,
36:22oui.
36:23Tout cumulé.
36:24C'est un canton de carrière politique.
36:25C'est beau quand même,
36:2628 000€.
36:27C'est ce qu'on appelle vos oui.
36:28Moi,
36:29je veux bien faire un mois
36:30comme ça avant d'aller à la retraite.
36:31Vous voulez que je vous dise la vérité,
36:32moi je vous dis un truc.
36:33Sur Europe 1,
36:34je le dis à 16h40.
36:35Mais moi aussi, c'est cumulable, je savais pas moi, quoi, ça veut dire qu'on peut avoir 28 000 euros ?
36:39Non, moi j'ai fait 40 ans à la mairie de Pau, bon je les ai presque les 28 000 euros, mais non, c'est dégueulasse, c'est dégueulasse parce que je vois qu'il y a plein...
36:49Comment ça se passe ? Comment on peut avoir 28 000 euros de retraite ?
36:51Parce que c'est cumulable, il avait différentes fonctions, en plus il n'a pas fait que des fonctions à l'échelle nationale,
36:56il a aussi été commissaire européen, donc il a une retraite aussi à Bruxelles, donc c'est cumulé,
37:02ce qu'il a fait sur la scène internationale à Bruxelles, commissaire négociateur,
37:05et ce qu'il a fait sur la scène nationale, député, 4 fois ministre, sénateur, président de conseil départemental...
37:12D'Artigol, à mon avis, il va attendre la retraite avec impatience, parce qu'avec tout ce qu'il a cumulé aussi...
37:17Je rigole, D'Artigol, je rigole !
37:19Et 3 mandats de conseiller municipal.
37:21Ouais, c'est tout.
37:22À Pau.
37:23C'est tout.
37:24C'est tout.
37:25Bah ça va, c'est pas la peine de faire cette tête-là, vous pouvez faire des phrases très courtes maintenant !
37:28D'Artigol, ça va, vous inquiétez pas, vous êtes bien, vous êtes avec moi, vous êtes avec Pascal Praud,
37:31franchement, vous êtes avec Pascal Praud, vous êtes avec moi, vous n'êtes pas heureux ?
37:36C'est la bonne formule d'être avec vous et Pascal Praud, je comprends.
37:38Écoutez, ça me fait plaisir.
37:40J'adore Pascal, c'est vraiment mon ami.
37:42Vous avez vu comme Pascal et moi, ça se passe bien.
37:44C'est super.
37:45On est tellement potes, franchement, il n'y a aucun problème.
37:48Il vient vous saluer régulièrement.
37:49J'ai demandé à Pascal si je pouvais venir.
37:50Je sais, mais vous avez vu comme on s'aime, on s'aime, il n'y a aucun problème.
37:53Un regard suffit.
37:54Non mais je vous jure que c'est vrai.
37:55On se comprend et il n'y a aucune...
37:56Et je le dis aux auditeurs d'en bas, vous savez que c'est important.
37:59Combien de fois j'ai vu des animateurs, il y avait de la jalousie.
38:03Mais Pascal et moi, on s'aime.
38:05Je regarde ses audiences tous les matins, il peut vous le dire.
38:08Et pareil pour lui.
38:10On s'adore, on est heureux l'un pour l'autre.
38:12Voilà, je le dis.
38:13Et on est heureux de vous partager, de partager la garde de Dartigold,
38:15de partager la garde de Gauthier Lebray.
38:17Les enfants.
38:18Non mais vraiment.
38:19Gauthier, pas moi.
38:20Oui, nous on a une personnalité à peau quand même.
38:23Olivier doit le savoir.
38:24Nous avons François Bayrou.
38:26Ah bah oui.
38:27Mais François Bayrou, je ne le connais pas du tout, je n'ai rien contre lui.
38:31Mais François Bayrou, on a l'impression qu'il veut donner son avis sur tout,
38:35mais il n'est jamais nulle part.
38:37Non mais sans rigoler, c'est incroyable ça.
38:39C'est le Bernard Montiel de la politique.
38:42C'est des coups d'épée dans l'eau.
38:44A chaque fois, il fait croire qu'il va tout faire exploser.
38:46Donc là, dernier épisode, le modem ne va pas participer au gouvernement.
38:50Et finalement, le modem participe au gouvernement.
38:53Donc à chaque fois, il vous souvenez aussi, quand il avait eu un non-lieu en première instance,
38:59alors maintenant le parquet a fait appel, donc il y aura un deuxième procès
39:01dans l'affaire des assistants parlementaires du modem.
39:03Même chose, alors là, il était à nouveau ministrable.
39:06Pourquoi pas même premier ministrable.
39:07Et puis finalement, il avait eu une vexée.
39:09François Bayrou a été très influent en début du premier quinquennat.
39:12Rassurez-vous, il quitte la candidature.
39:17C'est le premier soutien très important pour Emmanuel Macron
39:20qui arrive à faire un boost dans les sondages grâce au retrait d'Emmanuel Macron.
39:26Il reste place de Vendôme un mois.
39:29Ministre de la Justice.
39:31Puis, patatras, les affaires sortent.
39:34Il y a en effet, Gauthier vient de dire, encore une épée d'Amoclès
39:37puisqu'il y a un appel sur son procès des assistants parlementaires.
39:40Mais je vais vous dire quelque chose.
39:42François Bayrou fait partie de ces animaux pour une politique
39:45pour qui c'est jamais terminé.
39:47C'est-à-dire un instinct de survie même dans un contexte très dégradé pour lui.
39:52J'ai une formule le concernant.
39:54Il disait, je sais ce que c'est la traversée du désert
39:56et en plus je portais le chameau sur les épaules.
39:59C'est-à-dire qu'il ne faut pas penser qu'il n'aura aucun rôle à jouer sur la prochaine période.
40:06S'il n'y a plus de gouvernement Barnier, c'est quoi derrière ?
40:08C'est Cazeneuve, derrière c'est qui ?
40:10Ça peut rebondir.
40:11Moi j'ai une petite info.
40:13Je le lis.
40:14Pareil que Cazeneuve est déjà sur le starting board.
40:16Oui bien sûr.
40:17Il s'attend à la censure du gouvernement de Michel Barnier.
40:20Il se prépare.
40:22Exactement.
40:23C'est fou.
40:24C'est comme moi j'ai déjà des chroniqueurs qui se préparent à prendre la place de Fabien Lecoeuvre.
40:29Parce qu'il pense qu'il va avoir une motion de censure contre lui.
40:32Il pense qu'il va avoir une motion de censure des autres chroniqueurs contre cette personne.
40:35Il me fait tellement rire, je ne pourrais pas le censurer.
40:37Moi non plus.
40:39Cyril, si vous aviez M. Barnier sur le plateau un jour,
40:44vous lui dites que ce n'est pas la peine qu'il fasse un ministère de la justice ?
40:49Parce que de la justice, en France, il n'y en a pas.
40:52Il n'y en avait pas.
40:53On espère que ça va bouger un peu.
40:57Déjà Éric Dupond-Moretti est parti.
40:59Oui ça fait bien.
41:00Moi ce soir je fête ça.
41:02C'est mon anniversaire, mais ce n'est pas mon anniversaire que je fête.
41:04C'est le départ d'Éric Dupond-Moretti.
41:06Il sera content, il ira au restaurant avec vous.
41:08C'est vous qui paierez.
41:09C'est ça, vous avez bien raison Hélène.
41:11Je vous fais d'énormes bisous.
41:12Je vous fais des bisous à tout le monde.
41:14Vous n'hésitez pas à m'appeler sur Europe 1 316h à 18h.
41:17Continuez comme ça, c'est très bien.
41:18Je vous fais d'énormes bisous Hélène.
41:20Merci d'avoir été avec nous sur Europe 1.
41:21Ça emmerde beaucoup de monde, mais c'est super.
41:25C'est mon médicament.
41:26Merci Hélène, je vous fais d'énormes bisous.
41:28Allez, la chignot.
41:29Je vous fais des bisous et on vous souhaite bon rétablissement.
41:31En tout cas on est avec vous, on vous fait de gros bisous.
41:34Salut mon Hélène, je vous embrasse fort.
41:35Au revoir.
41:36Allez, on se retrouve dans un instant sur Europe 1.
41:37Ne me croyez pas, 17h02.
41:38C'est Fabien Lecoeuvre.
41:39C'est un gros rendez-vous tout de suite.