Cyril Hanouna - «Je pense que 2 Français sur 3 ne connaissent pas Michel Barnier» selon l'animateur

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Aujourd'hui dans "On marche sur la tête", Cyril Hanouna et ses invités débattent de la nomination du nouveau Premier ministre, Michel Barnier.
Retrouvez "On marche sur la tête" sur : http://www.europe1.fr/emissions/on-marche-sur-la-tete

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Transcript
00:00Le moment, c'est on marche sur la tête, c'est parti !
00:02Europe 1, 16h-18h
00:04On marche sur la tête, Cyril Hanouna
00:07Quel bonheur de vous retrouver entre 16h et 18h et surtout quel bonheur de voir, ça y est, la France a un Premier Ministre !
00:14Ça y est, on avait évoqué tous les noms sauf le bon, des génies !
00:17Quand je vous dis qu'il y a des génies autour de cette table entre 16h et 18h, là il fallait le trouver !
00:21Je pense que François Barnier était tranquillement en train de faire du chara-voile...
00:26François Barnier !
00:30On passe du plus jeune au plus âgé ?
00:32Oui, tout à fait !
00:33Exactement !
00:34On va en parler dans un instant, calmez-vous, Gauthier Lebré qui veut absolument parler !
00:37Il a déjà fait deux émissions avec moi cet après-midi, il veut encore parler !
00:40Il ne veut jamais s'arrêter, c'est incroyable !
00:41Et ce soir, encore !
00:42Ce soir, vous allez bien vous calmer !
00:440-1-89-21, 0-1-89-21, 0-1-89-21
00:48Appelez-nous, réagissez ! Est-ce que vous êtes contents ? Est-ce que vous vous en fichez ?
00:51Est-ce que ça ne changera rien ?
00:52Est-ce que vous êtes déçus par la nomination de Michel Barnier ?
00:56Apparemment, ça va, ça passe !
00:58Ça y est, ça passe, c'est bon !
01:00D'Artigolle...
01:01Sauf à gauche !
01:02Oui, mais à gauche, rien ne passe !
01:03D'Artigolle, ils auraient voulu Mathilde Panot, forcément !
01:06Moi ?
01:07Non, pas vous ! Mais bon, vous allez nous en parler dans un instant !
01:09Lucie Castel est toujours là !
01:10Non, mais Lucie Castel va retourner gentiment à la mairie de Paris coller des vins !
01:14Non, elle ne veut pas y retourner, justement !
01:15Justement, qu'elle n'y retourne pas, elle va continuer à dépenser l'argent !
01:18Je suis sûr qu'elle va y retourner !
01:19Elle va y retourner !
01:20Je suis sûr !
01:21Je ne la connais pas !
01:23Quand je la connaîtrai, je vous le dirai !
01:25Mais pour l'instant, elle a été choisie par Jean-Luc Mélenchon !
01:28Par l'ensemble du NFP ?
01:30Oui, l'ensemble du NFP !
01:32J'ai l'impression qu'ils écoutent surtout Jean-Luc Mélenchon
01:34et qu'ils disent qu'ils n'écoutent pas Jean-Luc Mélenchon, mais Jean-Luc Mélenchon !
01:37Valérie Bénahim est là, elle est partout !
01:39Et ça fait du bien d'entendre Valérie Bénahim, c'est toujours un succès !
01:42Partout où elle va, télé, radio...
01:44En plus, à la radio, vous avez une voix exceptionnelle !
01:46Sachez que même le Premier ministre me l'a dit, Michel Barnier !
01:49Après 51 jours, Emmanuel Macron nomme donc Michel Barnier au poste de Premier ministre
01:53avant d'en parler avec nos invités,
01:55parce que nous avons Laurent Jacobelli qui est avec nous du Rassemblement National.
01:59Merci Laurent Jacobelli !
02:00Bonjour Cyril !
02:01Alors, on était ensemble avant-hier ?
02:03Oui, exactement !
02:04Vous étiez à la télévision avec moi, vous êtes à la radio avec moi,
02:06vous êtes un petit peu ma nouvelle Valérie Bénahim !
02:08On m'écoute !
02:10Merci d'être avec nous !
02:11Et je suis très heureux d'avoir Jonas Haddad avec nous,
02:14qui est avec nous et qui est des Républicains.
02:16Et Jonas Haddad, vraiment, ça me fait plaisir,
02:19parce que Valérie Bénahim, on ne fait pas de politique,
02:21mais il est extrêmement sympathique !
02:23Merci Cyril !
02:24Très chaleureux, très agréable !
02:25Merci, c'est gentil !
02:26Ça fait plaisir !
02:27Merci, vous allez réagir bien sûr à la nomination de Michel Barnier,
02:29je pense que ça fait plus plaisir à l'un qu'à l'autre,
02:31mais on va en parler dans un instant, bien entendu,
02:33et puis on va parler avec nos auditeurs.
02:35Alors Michel Barnier, qui est Michel Barnier ?
02:37Il est surtout connu, c'est lui qui a négocié le Brexit !
02:39Absolument, il a été négociateur pour l'Union Européenne,
02:42pour le processus de Brexit avec le Royaume-Uni,
02:45il a été deux fois commissaire européen,
02:48donc toujours à la Commission Européenne à Bruxelles,
02:50il a été plusieurs fois ministre,
02:52ministre notamment des Affaires étrangères de Jacques Chirac,
02:56et alors vous expliquez qu'on n'avait pas sorti le nom de Michel Barnier,
02:59alors personnellement je l'ai tweeté hier à 18h,
03:01après l'émission, c'est sauvage !
03:03Allez-y, donnez des scoops après l'émission, n'hésitez pas !
03:06Parce que son nom est sorti après l'émission,
03:08parce que le favori, jusqu'à hier, restait Xavier Bertrand,
03:11et le Rassemblement National a eu la peau de Xavier Bertrand
03:14en disant on va le censurer,
03:16et donc après il fallait trouver un autre profil à droite
03:19pour pouvoir rassembler LR, les macronistes,
03:22et donc ne pas se faire censurer par le Rassemblement National,
03:25David Lissnard a été retoqué par Emmanuel Macron,
03:27il n'aurait pas été censuré non plus automatiquement par le RN,
03:30et donc il a eu l'idée, le président de la République,
03:32de Michel Barnier, avec lequel il a dîné hier soir.
03:34Ils ont dîné ensemble Michel Barnier ?
03:36Ils ont dîné ensemble hier soir, à l'Elysée évidemment.
03:38Je croyais qu'ils étaient allés dans une pizzeria à côté !
03:41Et jusqu'à sa nomination au milieu de la journée,
03:43il a consulté, il a rappelé le RN Marine Le Pen,
03:46pour savoir s'il y avait censure ou pas,
03:48et il faut savoir quand même que la position de Laurent Wauquiez
03:51a beaucoup bougé, grâce notamment à l'interview
03:54de Nicolas Sarkozy dans les colonnes du Figaro,
03:56puisqu'au départ, Laurent Wauquiez, c'était net,
03:58il ne faut pas de LR à Matignon ou d'apparenter LR.
04:01Et donc là, il a amendé sa position,
04:03Laurent Wauquiez, non seulement il a proposé un pacte législatif,
04:06donc toute une série de mesures à mettre en place,
04:08parce qu'il faut quand même dire les choses.
04:10Là, vu la composition de l'Assemblée et vu le Premier ministre,
04:12on s'engage vers une politique de droite,
04:15avec des mesures à venir qui pourraient être fortes
04:18sur les questions de sécurité et d'immigration.
04:21Exactement. 0-1-80-20-39-21, est-ce que vous êtes content ?
04:24Est-ce que vous vous sentez gros gens comme devant ?
04:26Vous nous dites tout sur Europe 1 et 6 sur 7, bien entendu.
04:30Je voudrais avoir l'avis de D'Artigolle d'abord,
04:33parce que D'Artigolle, il ne doit pas être content.
04:36Mais tout ça pour ça.
04:38Michel Barnier, c'est aussi celui qui ne respecte pas
04:40la décision des Français avec le référendum en 2005,
04:43où les Français disent non, il fait partie de ceux...
04:46Moi aussi, je n'ai pas respecté une décision en 2012.
04:48Ah oui, mais ça reste dans la mémoire collective,
04:50le référendum de 2005.
04:52Là, il y a eu une élection législative,
04:54une élection européenne avant,
04:56dont le signal, le message principal,
04:58est la volonté d'un changement de politique.
05:00Emmanuel Macron ne voulait pas qu'on touche à deux totems.
05:03La réforme des retraites, Michel Barnier n'y touchera pas.
05:06Il était même favorable aux 65 ans,
05:08il y a eu des débats sur les primaires LR en 2021.
05:11Et il ne veut pas qu'on touche à la politique fiscale.
05:13Là-dessus, avec Michel Barnier,
05:15il est aussi serein, il n'y touchera pas.
05:18On va voir comment ça réagit.
05:20Je suis attentif, donc d'après moi,
05:22il a un totem d'immunité pour l'instant,
05:24suite à sa déclaration en politique générale,
05:26si ça va dans ce sens, concernant RN.
05:28Mais RN a le feu sacré, puisqu'ils peuvent le censurer
05:30dès qu'ils le veulent.
05:31Ils ont le feu sacré, oui.
05:33Moi, c'est dans la politique, vous êtes dans Koh-Lanta.
05:35Non, mais il y a une situation très inédite.
05:37C'est-à-dire que c'est exactement ce qu'a dit Gauthier Lebray.
05:39C'est-à-dire, nous sommes sur une situation
05:41où c'est un gouvernement de droite,
05:44qui s'annonce, avec une colonne vertébrale certainement LR,
05:47mais avec une espérance de vie
05:49qui est limitée à la décision du RN.
05:51Le RN est au centre du jeu, c'est très clair.
05:53Le RN a les cartes en main.
05:54Eh bien, Laurent Jacobelli est avec nous.
05:56Il va nous en parler, député de Moselle,
05:58porte-parole du Rassemblement National.
06:00Laurent Jacobelli, est-ce que pour vous,
06:02c'est une bonne nouvelle, Michel Barnier ?
06:04On va dire que c'est une moins mauvaise nouvelle
06:06que ce qui avait été évoqué avant.
06:08Vous savez, nous, on est humble,
06:09on n'a pas la majorité au RN aujourd'hui,
06:11donc le Premier ministre ne peut pas venir de nos rangs,
06:13dont acte, ça s'appelle la démocratie.
06:15Donc, on regarde qui on nous propose,
06:17et en fonction de ça, on dit, nous,
06:19s'il ne nous insulte pas, qu'il respecte
06:21notre poids à l'Assemblée, et qu'il respecte nos électeurs,
06:24d'abord, il n'y a pas de censure immédiate.
06:26Et puis, après, on lui fera des propositions
06:28sur la proportionnelle, sur le respect de ceux
06:30pour qui on a été élus, plus de sécurité,
06:32moins d'immigration, plus de pouvoir d'achat.
06:34Honnêtement, nous, on a dit,
06:35Xavier Bertrand, c'est censure. Pourquoi ?
06:37Parce qu'il a passé sa vie à nous insulter.
06:39M. Cazeneuve, c'était la politique de Hollande, etc.
06:42Là, nous, on va être une opposition ferme,
06:45mais intelligente.
06:46Je vais vous dire un truc,
06:47les réactions que je vois, sachez-le,
06:49à part, bien sûr, très très à gauche,
06:51forcément, vous auriez même mis,
06:53à part Mathilde Panot, Delogu,
06:55ou Louis Boyard, Premier ministre,
06:57ils étaient obligés de gueuler.
06:58Mais je vous jure que chez les Français,
07:00l'accueil n'est pas si mauvais.
07:02Je vous le dis, les gens disent,
07:05Mais on ne dit pas autre chose.
07:07Comment vous pouvez le savoir aussi rapidement ?
07:10C'est Anouna, là.
07:11Il y a des auditeurs, ça tourne.
07:13Ça remonte tout de suite.
07:15T'as travaillé avec qui avant ?
07:16C'est Anouna, là.
07:17Non mais c'est dingue, ça, quand même.
07:19Quel canafron, quand même.
07:20Il sait pas que vous avez des relais
07:21dans chaque ville de France.
07:22Vous avez ses vies.
07:23C'est un fou, ce mec.
07:24Non, non, bref, je vous le dis,
07:25c'est pas...
07:26Personne ne dit, je vois personne,
07:28vous allez voir nos auditeurs,
07:29il y en a qui sont déçus,
07:30mais c'est pas...
07:31Ah oui, non, c'est catastrophique,
07:33on déteste ce mec,
07:35qu'est-ce qu'il vient faire là ?
07:36Y'a pas de ça.
07:37Il a l'air sage, il a du métier,
07:40on va voir, on demande à voir,
07:41en tout cas, c'est ça.
07:42Il a un CV impressionnant, quand même.
07:43Oui, c'est un homme.
07:44Et c'est un homme qui sait négocier.
07:45Le Brexit, c'était quand même pas simple.
07:47On a finalement abouti à un accord,
07:49alors ça a pris un peu de temps.
07:51En tout cas, les réactions,
07:53c'est pas catastrophique pour l'instant.
07:55Je voulais que je vous dise,
07:56je crois qu'il s'en est bien sorti.
07:57Je pense que Lysnard,
07:58j'aime bien Lysnard,
07:59j'aime bien Xavier Bertrand,
08:01j'ai rien contre eux,
08:02mais franchement, on s'aurait plus tangué.
08:04Le problème de David Lysnard,
08:05pourquoi il a été retoqué par le Président ?
08:07Parce qu'ambition présidentielle pour 2027,
08:09et il ne se serait sans doute pas contenté
08:11de Matignon,
08:12alors que là, on a le Premier ministre le plus âgé
08:13de l'histoire de la Ve.
08:14Il aurait mis Lysnard,
08:15c'était une rampe de lancement pour lui,
08:16pour les présidentielles en 2027.
08:17Voilà, et là,
08:18on le surnomme le Joe Biden français,
08:20Michel Barnier,
08:21donc vous voyez,
08:22il va pas aller au-delà de Matignon.
08:23C'est un enthousiasme.
08:24Non, mais c'est rien, ça.
08:26Il a 73 ans aujourd'hui,
08:27à 73 ans,
08:28tu fais du vélo,
08:29tu danses le disco,
08:30il bye-bye boulot.
08:31Mais c'est vrai.
08:35Calmez-vous un petit peu.
08:36Je n'ai rien fait.
08:37Ce qui m'intéresse,
08:38dans le communiqué du Président de la République,
08:39il parle de gouvernement de rassemblement.
08:41Il ne parle pas de coalition,
08:42il ne parle pas de cohabitation,
08:43il parle de rassemblement.
08:44Qu'est-ce que ça va être,
08:45ce gouvernement de rassemblement ?
08:46On va en parler après.
08:47Déjà, parlons du Premier ministre,
08:48après, la deuxième question,
08:49ce sera le gouvernement.
08:50Pour le moment,
08:51Jonas Haddad,
08:52conseiller régional de Normandie,
08:53vous êtes en plus proche
08:54de Michel Barnier.
08:55Pour vous,
08:56c'est une bonne nouvelle ?
08:57C'est une bonne nouvelle
08:58parce qu'effectivement,
08:59Valérie,
09:00il en a parlé tout à l'heure,
09:01c'est quelqu'un qui a toujours rassemblé
09:02là où il était.
09:03Vous savez,
09:04on parle des JO,
09:05il a été aussi dans les JO d'Alberville.
09:06C'est vrai que ça remonte un petit peu,
09:07mais c'était quand même
09:08des moments dans lesquels
09:09il fallait embarquer tout le monde.
09:10On a parlé du Brexit tout à l'heure,
09:11il a réussi à négocier
09:12à 27 pays
09:13et je peux vous assurer
09:14que dans les 27 pays,
09:15il y en avait
09:16qui étaient tout aussi excités
09:17que les Delogus,
09:18les Castais, etc.
09:19Mais bon,
09:21à un tel niveau,
09:22ce sera plus compliqué.
09:23En revanche,
09:24ce qu'on voit,
09:25c'est que eux,
09:26c'est vrai,
09:27ils ne l'acceptent pas.
09:28Mais pourquoi ça a pris
09:29autant de temps ?
09:30On peut se le dire aujourd'hui
09:31parce qu'en fait,
09:32le NFP a écrit
09:33une réalité alternative.
09:34C'est les premiers
09:35à décrire les fake news
09:36de Trump, etc.
09:37Mais pendant deux mois,
09:38ils nous ont fait un scénario
09:39qui n'existait pas.
09:40Ils n'ont jamais été majoritaires,
09:41ils n'ont jamais gagné les élections.
09:42Ils nous ont inventé
09:43une première ministre
09:44qui va retourner je ne sais où
09:45et du coup,
09:46ça a pris du temps.
09:47Donc,
09:48on a eu besoin d'avoir
09:49une deuxième ministre
09:50qui va revenir.
09:51Deuxièmement,
09:52j'ai entendu des petites blagues
09:53sur l'âge, etc.
09:54Pas de votre part,
09:55mais sur les réseaux sociaux.
09:56Je veux vous dire aussi une chose.
09:57Il a 73 ans, ça va,
09:58il n'est pas vieux.
09:59Ça va les mecs,
10:00arrêtez,
10:01on le voit en plus.
10:02On l'a vu physiquement,
10:03il passe très bien,
10:04il a l'air en forme.
10:0573 ans les mecs,
10:06vous êtes fous,
10:07ce n'est pas vieux.
10:08Franchement,
10:09il n'est pas vieux.
10:10Et puis,
10:11si je peux me permettre aussi,
10:12il y a quelque chose
10:13qui n'a pas encore été dit,
10:14c'est que par exemple,
10:15il s'est intéressé
10:16aux questions d'écologie.
10:17On n'en parlait pas
10:18à l'époque et tout.
10:19Il essaye d'être là-dessus,
10:20vous disiez que j'ai eu
10:21des conversations avec lui,
10:22notamment sur la thématique
10:23du numérique,
10:24dans lequel il est très avancé
10:25et il se pose beaucoup
10:26la question de la révolution
10:27de l'intelligence artificielle.
10:28Donc,
10:29ce n'est pas quelqu'un
10:30qui est totalement déconnecté
10:31des réalités du pays
10:32et je trouve que c'est
10:33un bon barycentre
10:34pour ce que c'est
10:35que le pays aujourd'hui.
10:36Alors,
10:37D'Artigone ne sera pas d'accord
10:38peut-être,
10:39mais aujourd'hui,
10:40il y a 70% des gens,
10:41par exemple,
10:43Non, c'est 70%,
10:44vous n'êtes pas à 70%,
10:45vous êtes à 30%.
10:46Pas encore,
10:47soyez patient.
10:48On est très patient
10:49et ça fait des années
10:50que vous n'y arrivez pas.
10:51Vous voulez qu'on parle des LR ?
10:52Non, mais cela étant dit,
10:53là, on a un premier ministre,
10:54donc ça me va,
10:55on peut en parler quand vous voulez.
10:56Mais cela étant dit,
10:57on arrive à avoir là
10:58une majorité de personnes
10:59et vous avez parlé
11:00d'Edouard Philly,
11:01vous avez parlé
11:02d'un certain nombre de personnes,
11:03on voit que ça fait
11:04plutôt consensus
11:05et je vais vous dire une chose,
11:06c'est peut-être bien pour le pays
11:07d'avoir des gens
11:08qui ont envie de travailler ensemble.
11:09Et une bonne fois pour toutes,
11:11de ne pas avoir des gens,
11:12comme j'ai vu le NFP,
11:13qui appellent à une manifestation
11:14en septembre.
11:15C'est-à-dire que,
11:16quand c'est pour eux,
11:17ça va,
11:18mais dès qu'ils ne sont pas d'accord,
11:19on est dans la rue
11:20et on casse tout.
11:21À un moment, ça suffit.
11:22Alors, on a beaucoup d'auditeurs
11:23qui réagissent au 01, 80, 20, 39, 21,
11:25appelez-nous.
11:26Ce qu'on pense,
11:27les Français,
11:28ils se disent quoi ?
11:29Est-ce que ça va bouger pour nous ?
11:30Est-ce que ça va être bon pour nous ?
11:31C'est la seule chose
11:32qui se pose,
11:33la question qui se pose.
11:34Je vais vous dire,
11:35deux Français sur trois,
11:36qui ne connaissaient pas Michel Barnier.
11:38Je vous le dis.
11:39Michel Barnier,
11:40il pensait que c'était
11:41le primeur d'à côté de chez eux.
11:43Mais c'est vrai.
11:44Donc là,
11:45ils demandent à le connaître,
11:46ils demandent à ce que ça bouge pour eux.
11:47Les Français, aujourd'hui,
11:48ils se disent,
11:49ça fait plus de 50 jours
11:50qu'on n'a pas de gouvernement.
11:52Est-ce que ça va bouger pour nous ?
11:53On a voté,
11:54on a vu qu'en fait,
11:55et on l'a vu,
11:56parce que,
11:57comme vous l'avez dit,
11:58vous l'avez dit Laurent Jacobelli,
11:59vous l'avez dit Jonas Haddad,
12:01le NFP,
12:02et surtout LFI,
12:03le soir des élections,
12:05Jean-Luc Mélenchon a pris la parole en premier,
12:07comme s'il avait fait 70%.
12:09Et qu'il avait fait...
12:10Pour lui,
12:11c'était lui le grand gagnant.
12:12Alors qu'il a moins de députés aujourd'hui
12:13qu'il en avait dans la mandatière d'avant.
12:15Il en perd.
12:16Il perd des députés,
12:17mais il fait toujours le malin.
12:19Mais le Nouveau Front Populaire
12:20est la première des coalitions
12:21avec 193 élus.
12:22La première des coalitions.
12:23Qu'est-ce qu'il en reste ?
12:24On va en reparler.
12:25Il vient de réagir.
12:26Il n'y en a pas deux qui sont d'accord.
12:27C'est un sujet.
12:28Il n'y en a pas deux qui sont d'accord.
12:29À la nomination,
12:30il vient de réagir,
12:31Jean-Luc Mélenchon,
12:32après l'annonce de la nomination,
12:33il vient de dire
12:34qu'Emmanuel Macron
12:35continue de se vivre
12:36comme un autocrate.
12:37En nommant Michel Bernier,
12:38le Président refuse
12:39de respecter la souveraineté populaire
12:40et le choix issu des urnes.
12:41C'est le calabre qui dit
12:42« Olivaro, tu pues ».
12:43Le mec, il dit « autocrate ».
12:44C'est le plus grand autocrate
12:45de toute la Ve République
12:46dans sa secte.
12:47Non mais,
12:48la vérité,
12:49c'est que...
12:50Mais Jean-Luc Mélenchon,
12:51il voulait qui alors ?
12:52On n'aurait pas...
12:53Ah ben, il dit que l'élection est volée.
12:54La LFI représente
12:55combien de personnes,
12:56aujourd'hui ?
12:57Non mais,
12:58pas au niveau des Français,
12:59je vous parle au niveau,
13:00aujourd'hui,
13:01au niveau des élections.
13:0272.
13:0372.
13:0472 sur 72.
13:05Voilà, on est d'accord.
13:06Mais LR qui a Matignon,
13:07c'est 47.
13:0847.
13:09Si je vais dans ce raisonnement.
13:10Vous avez bien compris
13:11que c'est un bloc
13:12qui est en train de se constituer
13:13pour s'étrouver de majorité
13:14sur des sujets.
13:15C'est pour ça que
13:16j'aimerais vous reprendre
13:17parce que,
13:18en fait, aujourd'hui,
13:19Monsieur Bernier
13:20ne doit pas être
13:21le représentant des LR,
13:22il doit être un Premier ministre
13:23qui prend en compte
13:24l'état de la France,
13:25aujourd'hui.
13:26Et je pense que l'erreur,
13:27ce serait qu'il se comporte
13:28en LR pur jus.
13:29Il y a 47 députés.
13:30Voilà, je pense qu'aujourd'hui,
13:31on a trois blocs,
13:32il doit faire une politique
13:33qui est une politique,
13:34j'allais dire,
13:35bas profil,
13:36en attendant la prochaine Assemblée,
13:38avec la prochaine dissolution,
13:39pour que l'Assemblée ressemble.
13:40Je ne suis pas d'accord.
13:41Je me permets de terminer
13:42avant que vous ne soyez pas d'accord.
13:43Non mais on a des défis,
13:44aujourd'hui.
13:45On a des défis,
13:46on a un gros déficit,
13:47on ne va pas se permettre
13:49C'est pas ce que je dis.
13:50Vous êtes un peu dans la tambouille.
13:52Laissez parler.
13:53Je veux bien parler de tambouille,
13:54mais la moitié de vos députés
13:55se sont fait élire par
13:56désistement de la France insoumise.
13:57Je veux bien qu'on parle de tambouille,
13:58mais enfin,
13:59il y a un manque de cohérence.
14:00Je pense que là,
14:01aujourd'hui,
14:02il doit gérer
14:03l'affaire budgétaire,
14:04il doit faire en sorte
14:05qu'il n'y ait pas d'excès,
14:06ni dans un centre,
14:07ni dans l'autre,
14:08mais ça ne va pas être
14:09une politique flamboyante.
14:10Parce que,
14:11sur les questions
14:12qu'on a évoquées tout à l'heure,
14:13la sécurité,
14:14le pouvoir d'achat,
14:15ça va être compliqué
14:16à l'Assemblée nationale.
14:17Cette Assemblée,
14:18elle est quasiment invirable.
14:19Donc ça va demander
14:20des talents de négociateurs,
14:21mais sûrement pas,
14:22j'allais dire,
14:23quelqu'un qui défend
14:24un clan,
14:25surtout ce clan,
14:26représentant la quatrième
14:27ou cinquième force
14:28seulement à l'Assemblée nationale.
14:29Donc j'espère qu'il aura
14:30cette intelligence.
14:31Espérons-le.
14:32On a sa date.
14:33Je pense.
14:34Proche de Michel Barnier,
14:35conseiller régional de Normandie.
14:36Je pense qu'il a
14:37cette intelligence,
14:38il a démontré,
14:39vous avez parlé tout à l'heure
14:40de négociateurs,
14:41et je pense surtout
14:44qu'il va être
14:45dans ce cap-là.
14:46Sinon,
14:47un certain nombre
14:48de personnalités du RN
14:49auraient déjà hurlé.
14:50Alors pardon,
14:51ça a été le cas ce matin
14:52de Tanguy,
14:53qui a été extrêmement insultant.
14:54Franchement,
14:55là je trouve que
14:56je sais qu'au RN,
14:57vous faites des efforts
14:58en matière de respectabilité,
14:59mais ça ne suffit pas
15:00de mettre une cravate
15:01quand on insulte
15:02le futur premier ministre
15:03de la France.
15:04J'ai trouvé ça très limite.
15:05Mais bon,
15:06il y a encore des efforts
15:07à réaliser.
15:08Il a dit que c'est la politique.
15:09Il a dit que c'est l'homme
15:10le plus stupide de France.
15:11Ce n'est pas votre vierge
15:12effarouchée,
15:13c'est votre super-ennemi
15:14dans ce pays.
15:15Valérie est ni vierge,
15:16ni effarouchée aussi.
15:17Et je vais vous dire,
15:18ça l'a choqué.
15:19Oui,
15:20bien sûr.
15:21Je trouve que
15:22effectivement,
15:23on ne peut pas balayer
15:24et immédiatement
15:25utiliser des noms d'oiseaux
15:26pour un homme.
15:27Après,
15:28on est d'accord ou pas
15:29avec sa politique,
15:30mais 15 ans de députation,
15:314 fois ministre,
15:32etc.
15:33C'est le gré zéro
15:34de la politique.
15:35Au-delà de ça,
15:36on peut tout dire.
15:37Michel Barnier,
15:38on peut dire des choses,
15:39mais pour l'instant,
15:40on ne peut pas dire
15:41qu'il soit stupide.
15:42On ne peut pas dire ça.
15:43On peut tout dire.
15:44On peut dire,
15:45on attend de voir
15:46ce qu'il va faire.
15:47On peut dire,
15:48ce n'est pas le candidat
15:49qu'on attendait.
15:50On peut dire,
15:51si je suis du côté
15:52de la NFP,
15:53on se dit,
15:54on est déçu
15:55parce que c'est un mec
15:56républicain.
15:57Vous ne pouvez pas balayer
15:5850 ans de responsabilité
15:59publique.
16:00D'ailleurs,
16:01il l'attaque sur l'âge.
16:02Il dit,
16:03on fait du Jurassic Park.
16:04Non,
16:05mais parfois,
16:06il y va.
16:07Par contre,
16:08c'est vrai que
16:09si je me place du point de vue
16:10des Français qui ont voté
16:11pour le Rassemblement National
16:12qui est arrivé en tête
16:13au premier tour
16:14et pour le nouveau Front populaire
16:15qui est arrivé en tête
16:16au second,
16:17d'avoir un homme
16:18qui représente 47 députés,
16:19alors évidemment que le but
16:20c'est d'aller élargir,
16:21d'aller chercher
16:22les macronistes,
16:23d'aller chercher
16:24des votes texte par texte
16:25du Rassemblement National
16:26et l'absence de censure.
16:27Mais enfin,
16:28c'est quand même quelque chose
16:29de totalement démocratiquement
16:30inédit.
16:31C'est-à-dire qu'on a
16:32deux blocs comme ça
16:33qui ne vont évidemment pas
16:34entrer au gouvernement
16:35sauf immense surprise.
16:36Mais enfin,
16:37le Rassemblement National,
16:38il n'y aura pas
16:39de Rassemblement National.
16:40Nous sommes dans l'opposition.
16:41Je répète,
16:42M. Barnier n'est pas du tout
16:43le candidat
16:44que nous aurions choisi.
16:45Maintenant,
16:46il faut être raisonnable.
16:47Il faut un gouvernement.
16:48Il faut être raisonnable.
16:49Il va falloir que votre électorat
16:50comprenne ce que vous allez faire
16:51dans les prochaines semaines.
16:52Ils nous expliqueront.
16:53Mais vous savez,
16:54notre électorat
16:55sont des gens très raisonnables
16:56aussi,
16:57qui aiment ce pays
16:58et qui ont envie
16:59que ce pays s'en sorte.
17:00Il a dit une chose,
17:01il faut être raisonnable
17:02et vos amis
17:03devraient être raisonnables aussi.
17:06À un moment,
17:07il faut un gouvernement.
17:08Un moment,
17:09il faut penser à la France
17:10à un moment.
17:11Et si dans ce gouvernement,
17:12il y a des gens
17:13comme Xavier Bertrand ?
17:14C'est possible.
17:15Il ne sera pas
17:16chef de gouvernement.
17:17Je veux dire,
17:18il n'y a pas une fatwa
17:19contre Xavier Bertrand.
17:20Nous, ce qu'on veut,
17:21c'est un gouvernement
17:22qui prenne en compte
17:23le fait que nous soyons
17:24le premier parti de France,
17:25c'est-à-dire
17:26qu'il fasse en sorte
17:27que nous soyons
17:28dans le jeu démocratique
17:29et qu'il ne prenne pas des mesures
17:30qui soient à l'encontre
17:31de ce pourquoi
17:32nos électeurs nous ont élus.
17:33Si le type, demain,
17:34il veut régalériser
17:35tous les sans-papiers,
17:36faire exploser les impôts
17:40mais sinon,
17:41on sera constructifs,
17:42on fera des propositions
17:43et on espère
17:44qu'elles seront acceptées.
17:45Il est 16h21 sur Europe 1,
17:46on a la chance d'avoir
17:47Valérie Boyer en ligne,
17:48en direct,
17:49sénatrice LR,
17:50bien entendu,
17:51des Bouches du Rhône,
17:52proche de Michel Barnier aussi.
17:53Merci d'être avec nous,
17:54Valérie Boyer,
17:55sur Europe 1.
17:56Merci beaucoup,
17:57Cyril Hanouna.
17:58Et vous avez vu
17:59que je suis beaucoup
18:00vos tweets.
18:01Vous l'avez remarqué ou pas ?
18:02Oui, et moi de même.
18:03Je sais.
18:04Bravo pour votre prestation.
18:05Merci Valérie Boyer.
18:06C'est vrai que j'aime bien
18:07sur Twitter,
18:08elle est incroyable,
18:09Valérie Boyer.
18:10Non mais vraiment,
18:11je la retweet souvent
18:12ou je la like souvent.
18:13Merci d'être avec nous
18:14en tout cas,
18:15Valérie Boyer.
18:16Merci à vous.
18:17Alors dites-nous,
18:18vous êtes contente ?
18:19Écoutez,
18:20je trouve que c'est un bon choix.
18:21Si j'osais,
18:22je dirais que
18:23c'est une bonne décision,
18:24ce qui me surprend
18:25de la part d'Emmanuel Macron
18:26mais prenons-en...
18:27Ça commence bien !
18:28Soyons satisfaits
18:29de cette décision
18:30parce que
18:31Michel Barnier
18:32est un homme d'État.
18:33Je pense qu'il a des qualités
18:34et toutes les qualités
18:35nécessaires
18:36pour apaiser les Français,
18:37pour les réconcilier
18:38et puis aussi pour négocier.
18:39N'oublions pas
18:40qu'on est sous le coup
18:41d'une procédure
18:42de redressement budgétaire
18:43de la part de Bruxelles.
18:44Il connaît parfaitement
18:45les négociations.
18:46C'est aussi quelqu'un
18:47qui a bien conscience
18:48des enjeux aujourd'hui
18:49qui sont essentiels,
18:50ceux de la sécurité
18:51et de l'immigration.
18:52Je rappelle
18:53qu'il avait signé
18:54une tribune
18:55sur le moratoire
18:56pour l'immigration
18:57lorsqu'il s'était présenté
18:58pour la primaire
18:59des Républicains.
19:00Je pense qu'il avait signé
19:01une tribune
19:02sur le moratoire
19:03pour l'immigration
19:04lorsqu'il s'était présenté
19:06et puis son expérience
19:07joue pour lui.
19:08Je crois que c'est
19:09très important
19:10aujourd'hui
19:11d'avoir des hommes
19:12d'expérience,
19:13des hommes aussi
19:14qui ont le sens de l'État
19:15et ça,
19:16Michel Barnier l'a.
19:17Je crois que
19:18c'est un atout
19:19important.
19:20En tant que citoyen,
19:21je le dis,
19:22voilà,
19:23même Jean-Jacques Obéli
19:24a dit ici,
19:25Jonas Haddad aussi,
19:26je vais vous dire,
19:27en tout cas,
19:28nous,
19:29je me mets à la place
19:30des Français.
19:31Ce que j'ai dit
19:32tout à l'heure,
19:33Valérie Boyer,
19:34c'est quelqu'un
19:35qui est un homme
19:36qui n'est pas
19:37hyper connu
19:38des Français
19:39mais,
19:40je vous le dis,
19:41je pense,
19:42je peux peut-être me tromper,
19:43mais qu'en tout cas,
19:44les Français
19:45voulaient,
19:46je pense,
19:47quelqu'un,
19:48ils ne voulaient pas
19:49un mec agité,
19:50ils voulaient un mec
19:51qui soit tranquille,
19:52qui soit calme,
19:53qui rassure les Français.
19:54C'est ce que je pense.
19:55Exactement.
19:56Je pense la même chose.
19:57Vraiment.
19:58Et je vous le dis,
19:59on le dit souvent
20:00en politique,
20:01on vote aussi
20:02parfois pour un homme,
20:03même physiquement,
20:04alors il y en a qui disent
20:05oui, 73 ans, etc.
20:06Déjà 73 ans,
20:07on ne s'est pas vu du tout.
20:08Et deux,
20:09on n'a pas envie,
20:10on se dit,
20:11ce n'est pas un mec agité,
20:12ce n'est pas un mec qui va
20:13dire tout et n'importe quoi
20:14avec ce qu'on a vu
20:15à l'Assemblée nationale.
20:16Je vous le dis franchement,
20:17je vous jure.
20:18Non mais je vous le jure,
20:19ces derniers temps,
20:20on s'était dit à un moment,
20:21on n'en peut plus,
20:22les hommes politiques,
20:23c'est devenu n'importe quoi.
20:24Enfin certains,
20:25pas tous quand même.
20:26Non mais bien sûr.
20:27C'est un homme d'État.
20:28C'est assez localisé, oui.
20:34On était tous dans
20:35l'espoir collectif
20:36à la suite des JO.
20:37On s'était tous rassemblés,
20:38la France était fière,
20:39c'était hyper positif.
20:40Il y avait des gens à la rentrée
20:41qui disaient
20:42mais merde,
20:43on retombe dans
20:44les petits combats
20:45politiciens, etc.
20:46Là, on retrouve quelqu'un,
20:47je trouve,
20:48comme vous l'avez dit,
20:49qui est dans l'apaisement.
20:50Dans l'apaisement,
20:51mais en face ?
20:52Je vais vous dire quelque chose,
20:53je vous jure,
20:54je parle énormément
20:55et vous le savez,
20:56je me balade tous les week-ends
20:57parce que je fais le tour de France
20:58et je vois des gens,
20:59je vous jure,
21:00on me parlait beaucoup
21:01de Jacques Chirac
21:04et tout le monde disait
21:05Jacques Chirac,
21:06ça c'était un président.
21:07Bon, quand il était au pouvoir,
21:08tout le monde le fracassait
21:09mais c'est toujours comme ça.
21:10Mais c'est vrai que
21:11j'ai l'impression que les Français,
21:12Gabriel Attal,
21:13très bien,
21:14ils l'aimaient beaucoup
21:15mais ils avaient besoin
21:16de quelqu'un aussi
21:17d'un peu plus âgé.
21:18C'est mon sentiment,
21:19peut-être que je me trompe
21:20mais en ce moment,
21:21ils avaient besoin
21:22d'être rassurés.
21:23Ils nous rassurent.
21:24Après,
21:25ils disent pas
21:26c'est bien,
21:27c'est pas bien,
21:28ils disent
21:29on demande à voir,
21:30on va voir ce qu'il va faire
21:31mais en tout cas,
21:33je pense qu'on a
21:34une personnalité
21:35qui va permettre
21:36d'avancer
21:37et aujourd'hui,
21:38ce que veulent les Français,
21:39effectivement,
21:40c'est à la fois de l'apaisement
21:41mais c'est qu'on traite
21:42les sujets majeurs
21:43qui sont les leurs.
21:44En premier lieu,
21:45celui de la sécurité.
21:46Ensuite,
21:47celui du pouvoir d'achat
21:48et je pense qu'avec
21:49Michel Barnier,
21:50on a une chance
21:51de le faire.
21:52Il faut vraiment saisir
21:53cette chance.
21:54Alors,
21:55Laurent Jacobelli
21:56n'est pas d'accord.
21:57Il va nous en parler
21:58dans un instant.
21:59Vous réagissez,
22:00vous aussi,
22:02en ce moment,
22:03on en a besoin.
22:04Valérie Boyer,
22:05merci.
22:06A tout de suite,
22:07News et Europe 1.
22:08C'est parti.
22:09Europe 1,
22:1016h,
22:1118h.
22:12On marche sur la tête.
22:13Cyril Hanouna.
22:14Communiqué de l'Elysée
22:15aujourd'hui.
22:16Le Président de la République
22:17a nommé
22:18Monsieur Michel Barnier
22:19Premier ministre.
22:20Le Président de la République
22:21a nommé
22:22Monsieur Michel Barnier
22:23Premier ministre.
22:24Il l'a chargé
22:25de constituer
22:26un gouvernement
22:27de rassemblement
22:28au service du pays
22:29et des Français.
22:30Le Président s'est assuré
22:31que le Premier ministre
22:32et le gouvernement à venir
22:33réuniraient les conditions
22:34pour être les plus stables
22:35possibles
22:36et se donner des chances
22:37de rassembler
22:38le plus largement.
22:39Nous sommes sur Europe 1.
22:40Il est 16h33.
22:41Réagissez
22:42à la nomination
22:43de Michel Barnier
22:44Premier ministre.
22:45On l'attendait,
22:46le Premier ministre.
22:47C'est un truc de fou.
22:48Je l'ai attendu,
22:49j'avais l'impression
22:50d'attendre une meuf
22:51dans une boue.
22:52C'était un truc de fou.
22:53Ça devenait même urgent
22:54pour Emmanuel Macron
22:55parce qu'il y avait
22:56la petite musique
22:57de la démission
22:58qui commençait
22:59à partir de 19h21.
23:00Appelez-nous,
23:01ils sont avec nous.
23:02Laurent Jacobelli,
23:03député de Moselle
23:04et porte-parole
23:05du Rassemblement National.
23:06Merci Laurent Jacobelli
23:07d'être avec nous sur Europe 1.
23:08Merci pour l'invitation Cyril.
23:09En direct en plus.
23:10C'est sans filet là.
23:11Alors là, faites attention
23:12surtout pour vous les chroniqueurs.
23:13Et Jonas Haddad est avec nous,
23:14conseiller régional de Normandie,
23:15avocat et proche
23:16de Michel Barnier.
23:17Merci d'être avec nous
23:18également et de réagir
23:19depuis le début de cette émission
23:20à la nomination
23:21de Michel Barnier.
23:22On a également
23:23Valérie Boyer
23:24qui est avec nous
23:25au téléphone il y a un instant.
23:27Oui Boyer,
23:28mais en tout cas
23:29elle peut revenir
23:30quand elle veut.
23:31Bien entendu,
23:32elle a notre numéro
23:33et en plus c'est un appel
23:34non surtaxé.
23:35Donc il n'y a aucun problème.
23:36Au pire des cas,
23:37on remboursera la différence.
23:38J'aimerais bien voir...
23:39Ah tiens,
23:40Valérie Boyer,
23:41elle est de retour.
23:42Valérie,
23:43vous êtes toujours là ?
23:44Elle arrive.
23:45Valérie Boyer,
23:46elle nous en parlait
23:47il y a un instant.
23:48On parlait de sécurité,
23:49elle parlait de sécurité
23:50et comme nous l'a dit
23:51D'Artigol,
23:52d'Artigol,
23:53la la la la la la,
23:54on voit que
23:55c'est le seul,
23:56c'est là que ça va bouger le plus
23:57en fait.
23:58Voilà,
23:59c'est le pouvoir d'achat,
24:00sécurité.
24:01Ça arrive toujours en tête
24:02des préoccupations prioritaires
24:03le pouvoir d'achat.
24:04Et derrière,
24:05la sécurité,
24:06l'immigration.
24:07La politique fiscale
24:08ne va pas trop changer ?
24:09Ah non.
24:10Pas du tout.
24:11Là,
24:12les retraites,
24:13ça ne changera pas ?
24:14Non.
24:15Voilà,
24:16donc Valérie Boyer
24:17qui comptait partir à l'étranger
24:18peut rester.
24:19C'est bon ?
24:20C'est mort.
24:21On la garde ?
24:22Ah oui.
24:23On la garde.
24:24Le texte de la Macronie,
24:25le RN et les Républicains
24:26sur ces sujets-là,
24:27ils sont d'accord à 99%
24:28sur les sujets,
24:29maintenant,
24:30migratoires et de sécurité.
24:31Donc,
24:32pour faire passer
24:33ces textes de loi
24:34en majorité relative
24:35à l'Assemblée nationale,
24:36il faudra aller chercher
24:37l'aile gauche de la Macronie
24:38qui a des vraies différences
24:39là-dessus.
24:40On l'a vu au moment
24:41de la loi Immigration
24:42de Gérald Darmanin
24:43où justement,
24:44il y a eu une scission
24:45dans les rangs macronistes
24:46quand le texte s'est durci
24:47en commission
24:48avec les Républicains
24:49déjà à l'époque.
24:50Je vais vous dire,
24:51Je vais vous dire, avec la nouvelle composition de l'Assemblée Nationale, je pense qu'il n'y aura pas de problème là-dessus.
24:55Si le RN suit, je pense qu'il n'y aura pas trop de problème là-dessus, là je pense que c'est un faux problème.
25:01C'est un faux problème, moi je le sens comme ça.
25:03Laurent Jacobelli, vous êtes directement concerné.
25:06Moi je suis très heureux que les questions d'immigration et de sécurité reviennent en force dans le débat public,
25:09parce que rappelez-vous quand même, quand on parlait de la fameuse Lucy Castel,
25:13elle refusait de parler de ces dossiers-là.
25:17C'était quand même des gens pour qui, quand vous prononciez le mot immigration ou sécurité,
25:21vous étiez banni, et surtout qui voulaient régulariser tous les sans-papiers.
25:25Donc on a échappé quand même à quelque chose de terrible, et d'ailleurs,
25:28excusez-moi mais on a eu pendant longtemps la droite la plus bête du monde,
25:31je me demande si on n'a pas aujourd'hui la gauche la plus bête du monde.
25:33C'est-à-dire qu'ils avaient en main les clés pour aller à Matignon.
25:37Or, comme ils étaient dans les fourches, dans les mains de Jean-Luc Mélenchon,
25:42c'était tout ce qu'on veut, rien que ce qu'on veut, et avec les gens qu'on veut.
25:46C'est-à-dire qu'ils étaient sectaires. Nous on n'est pas du côté du sectarisme.
25:49Je pense qu'ils se sont tirés une balle dans le pied,
25:51donc qu'ils ne viennent pas dire aujourd'hui, il y a un déni de démocratie,
25:54on nous a volé nos voix. Ils ont eux-mêmes trahi leurs électeurs en étant butés et bornés.
25:59Moi je m'en rappelle d'un tweet de Sébastien Delogu qui me disait,
26:02Cyril Hallouna, nous on a gagné les élections, tu peux quitter la France,
26:06j'espère que tu vas quitter la France.
26:07Sébastien, t'inquiète pas, si je te vois, je ne t'effleurerai pas,
26:12parce que je vois que tu n'aimes pas qu'on t'effleure sur les plateaux.
26:13Il est très sensible.
26:14Il est très sensible, Sébastien Delogu,
26:16donc Sébastien Delogu, écoute, comme dans Question pour un champion,
26:20je n'ai qu'une chose à te dire, si tu écoutes Europe 1, je reste.
26:23Oui, le gouvernement n'est pas du tout de gauche.
26:25Il n'est pas du tout.
26:27Si on peut sortir quand même du clivage gauche-droite,
26:32je pense qu'en fait le gouvernement aujourd'hui se place aux barrissantes,
26:34que ce soit quelqu'un des Républicains, ok,
26:36mais sur des questions, pas immigration, insécurité,
26:39même chez les sympathisants socialistes, vous savez qu'aujourd'hui,
26:43la majorité veut qu'on régule davantage l'immigration,
26:45veut davantage d'insécurité et dit qu'il y a trop d'impôts.
26:48Donc c'est des sujets qui vont rassembler tous les Français en fait.
26:50Valérie Boyer est de retour, désolé Valérie, on vous avait perdu,
26:53merci d'être avec nous sur Europe 1,
26:55sénatrice Les Républicains, des Bouches du Rhône bien entendu,
26:57proche de Michel Barnier.
26:58Valérie Boyer, c'est quand même un énorme hold-up pour vous les LR,
27:02franchement, on se dit la vérité,
27:04moi c'est comme si je suis menée au padel 6-0, 6-0, 5-0, 3ème set
27:08et que je gagne le match, c'est un truc de fou.
27:10Écoutez, je pense que,
27:13moi je réfléchirais pas en termes de hold-up,
27:15mais je dirais plutôt que c'est une chance pour la France
27:17d'avoir un homme d'État qui devient Premier ministre,
27:20qui n'est pas quelqu'un qui va travailler pour son propre nombril,
27:26si je puis m'exprimer ainsi,
27:28et qui est conscient des difficultés des Français.
27:31Les difficultés des Français, Jonas vient de le dire,
27:33la France est à droite, majoritairement,
27:37je dirais qu'elles sont doubles,
27:38le pouvoir d'achat et la sécurité de l'immigration.
27:41Si Michel Barnier arrive à faire en sorte que ce sujet majeur soit traité,
27:47ce sujet existentiel soit traité,
27:49je pense qu'il sera parvenu à répondre aux attentes des Français.
27:53Une des raisons pour lesquelles d'ailleurs,
27:55Emmanuel Macron et ses amis ont échoué
27:58aussi bien aux élections législatives qu'aux élections européennes,
28:02c'est parce que le Président de la République
28:04a fait un hold-up sur les débats sur l'immigration, effectivement.
28:07Et tant que cette question ne sera pas réglée,
28:10cette question qui fait souffrir tout le monde,
28:11non seulement en France, mais dans tous les pays européens,
28:14tant qu'on n'aura pas pris des mesures fortes
28:16pour pouvoir répondre aux attentes des Français,
28:19eh bien, je crois qu'on n'arrivera pas à apaiser le climat en France.
28:23Et puis ensuite, il va falloir répondre aux attentes de Bruxelles,
28:27compte tenu de notre déficit qui est abyssal,
28:29de notre dette qui ne cesse de s'accroître.
28:32Et ça non plus, on ne peut pas,
28:35et nous on s'y est engagé, c'est une ligne rouge,
28:37et je suis sûre que Michel Barnier la suivra,
28:40on ne peut pas continuer là-dessus.
28:44Et peut-être que si le Président de la République
28:46a décidé de cette dissolution calaniteuse,
28:51c'est peut-être pour ne pas affronter ce...
28:55enfin, il espérait l'affronter différemment,
28:57ce débat sur le budget.
28:58Aujourd'hui, Michel Barnier, la première chose qu'il va faire,
29:02c'est effectivement être face à ce déficit,
29:05être face à ce budget extrêmement compliqué
29:09que l'on doit voter.
29:10Et je crois que les Français attendent ça.
29:12Toutes les querelles, les exigences à droite et à gauche,
29:17je crois, n'ont pas de sens.
29:19Je rajoute aussi que les Républicains ont proposé,
29:23non pas des hommes, mais un pacte législatif.
29:26Et sur un projet, sur des idées,
29:29sur des solutions pour faire en sorte que la France aille mieux,
29:33et je suis convaincue que ces solutions,
29:35elles sont partagées par la plupart des Français.
29:38Vous êtes optimiste pour la France, Valérie Boyer ?
29:41Sinon, je ne serais pas engagée dans la vie publique.
29:45Je dirais qu'il ne faut pas être d'un optimisme BA,
29:48mais on ne peut pas se mettre des cendres sur la tête toute la journée.
29:54Il faut essayer d'avancer,
29:55et puis il faut surtout répondre et trouver des solutions.
29:58Et parmi ces solutions, il y a plein de sujets
30:00qui peuvent rassembler les Français.
30:02Par exemple, sur le pouvoir d'achat,
30:04moi, ça fait des années et des années que je plaide en succès
30:07pour qu'il n'y ait pas de TVA sur les produits alimentaires non transformés.
30:11C'est un exemple.
30:12Mais il faut aussi donner sa carte à Valérie Boyer,
30:15parce que pour l'instant, elle reprend toutes les mesures.
30:17Non, je crois...
30:19Mais ce serait avec Michel-Laurent Jacobelli qui ne le fera pas.
30:21Chers collègues, je suis engagée dans la vie publique et parlementaire depuis 2007.
30:27Ces idées, je les ai défendues depuis bien longtemps.
30:31Je crois même avant que vous soyez parlementaire.
30:35Même avant qu'il soit né, Valérie Boyer !
30:39Quand il est une idée, je ne crois pas,
30:41parce que je ne crois pas qu'on ait beaucoup de différences d'âge.
30:43Mais sur le plan de l'expérience parlementaire, oui.
30:47Tous ces sujets, quand ils sont bons,
30:51il n'y a pas de raison qu'ils ne rassemblent pas les Français,
30:53tout simplement.
30:54Surtout que c'est ce qu'ils nous demandent.
30:56Merci Valérie Boyer.
30:57Attendez, il y a Laurent Jacobelli qui veut répondre.
30:59On verra l'épreuve des faits bientôt.
31:00Il y a le budget à voter.
31:01Et là, ce sera concret.
31:02Parce qu'un budget, ce n'est pas que des chiffres.
31:04C'est le reflet d'une politique.
31:06Est-ce qu'on met plus sur la sécurité, plus sur l'immigration ?
31:09Je pense qu'on a déjà des réponses.
31:10On verra bien.
31:11Parce que Michel Barnier, il est celui qui, en France,
31:14demande moins d'immigration et qui, à Bruxelles,
31:16a accepté la politique migratoire absolument folle qu'on a subie.
31:19Ce n'est pas tout à fait exact.
31:21On verra bien concrètement ce qu'il propose.
31:22Non, ce n'est pas vrai.
31:23On verra bien comment les alliés de Mme Boyer...
31:26Mme la sénatrice, je me permets de continuer.
31:29Je serai heureux d'entendre ce que vous avez à dire.
31:31On verra bien si les LR votent en faveur.
31:33Je vous dis, attendons et voyons.
31:35Soyons curieux.
31:37Nous, on a une curiosité critique,
31:39parce qu'on est dans l'opposition et on jouera notre rôle.
31:41On verra l'épreuve des faits.
31:43En revanche, moi j'attends aussi octobre,
31:46puisque le RN est curieux et mais constructif,
31:49pour retirer votre réforme contre les retraites.
31:53Puisque je rappelle que vous êtes aligné avec l'INFP,
31:56et alors que nous sommes en plein déficit,
31:58vous êtes totalement aligné sur la politique de Mélenchon
32:00et vous le remette en cause de la réforme des retraites.
32:02Donc j'espère que dans un esprit constructif,
32:04le RN va retirer cette demande,
32:06parce qu'on ne peut pas se le permettre,
32:07vu l'état de nos finances publiques.
32:09Merci.
32:10Oui, et d'autant que si je peux me permettre
32:12de rajouter quelque chose sur les retraites,
32:14d'autant qu'effectivement,
32:16non seulement on ne le souhaite pas, cher Jonas,
32:18mais on ne le souhaite pas parce que nous avons
32:20effectivement voté cette réforme difficile,
32:23parce que notre objectif c'était de garantir les retraites,
32:26et pas de baisser les retraites.
32:28Donc à un moment donné, il faut être réaliste.
32:31Je pense que nous l'avons été,
32:32nous avons été courageux sur ce sujet,
32:36et comme nous l'avons été lors de la loi Asile et Immigration
32:40que nous avons votée au Sénat,
32:42et que malheureusement le Président de la République a torpillé.
32:45Donc sur ces sujets-là, je crois qu'on peut se retrouver,
32:48parce qu'il en va de l'intérêt des Français.
32:51Ça sera sûrement un sujet de division, Mme la Sénatrice,
32:53parce que nous, vous savez, on constate qu'un Français sur deux
32:56qui arrive à la retraite, il est soit au chômage,
32:58soit à l'assurance maladie.
32:59Donc l'argent que vous allez gagner dans les caisses retraites,
33:01vous allez les perdre pendant deux ans supplémentaires
33:03au chômage ou dans les caisses maladie.
33:04Donc c'est une mesure idéologique,
33:06mais financièrement, je ne suis pas sûr que ça marche.
33:09Sur les économies que nous pouvons faire aussi
33:12dans le fonctionnement de l'appareil de l'État
33:16ou dans le fonctionnement des associations, etc.
33:21Mais pas toucher au pouvoir d'achat
33:24et pas toucher non plus au pouvoir d'achat des retraités.
33:27Ça on est d'accord, merci Valérie Boyer d'avoir été avec nous sur Europe 1.
33:30Et l'AME, vous allez être d'accord avec nous sur l'AME, chers collègues ?
33:33Je dirais l'inverse, c'est vous qui allez être d'accord avec nous,
33:35mais vous savez, ça fait toujours plaisir.
33:38Valérie Boyer, si je peux vous proposer un truc ?
33:40En 2011, nous avons voté cette réforme,
33:43c'est François Hollande qui l'a remise.
33:46Ah, encore lui !
33:48Merci !
33:49Il est toujours dans les mauvais coups.
33:51Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
33:54Ah, je suis d'accord.
33:56Merci Valérie Boyer.
33:57Je vais vous donner quand même le numéro de Longrange,
33:59j'ai l'impression que vous avez beaucoup de choses à vous dire, tous les deux.
34:01Bon, moi je dirais bonne chance à la France
34:03et bonne chance à Sénat pour les Français.
34:05Merci Valérie Boyer.
34:06Et tweetez Valérie, je vous suis.
34:08Merci Cyril, à bientôt.
34:10Merci d'avoir été avec nous sur Europe 1 en direct.
34:11Valérie Boyer, sénatrice à l'air des Bouches-du-Rhône.
34:14Alors, d'articoles là, il boue.
34:16Il boue d'articoles.
34:18Appelez-nous au 01 80 20 39 21.
34:20Tout ça va être passionnant à suivre,
34:22parce que gros gens comme devant, pour prendre la formule,
34:25il ne vous a pas échappé, Valérie l'a pointé en début d'émission,
34:28qu'un terme qui était présent au cours des 50 derniers jours.
34:32Il faut un parfum de cohabitation.
34:34Ce terme a totalement disparu des radars.
34:36Il n'y a plus ça aujourd'hui.
34:37Et on ne l'entendra pas à la Passation des Pouvoirs.
34:39On ne l'entendra pas à la Passation des Pouvoirs
34:40ni à la Déclaration politique générale.
34:42C'est remplacé par gouvernement de rassemblement.
34:44Donc, ce qu'il est en train de s'installer,
34:46c'est la poursuite du macronisme.
34:48Et en plus, en termes de casting,
34:50Emmanuel Macron prend à Matignon
34:52une personne certes solide, sérieuse,
34:54mais qui ne va pas capter la lumière.
34:56Donc, il reste au centre du jeu.
34:58Donc, vous êtes en train de vous mettre d'accord
35:00pour que la politique, pour que le macronisme, se poursuive.
35:02Comme si de rien n'était, alors qu'il a perdu
35:04les trois dernières élections.
35:05C'est intéressant parce qu'il y a quelques instants,
35:07vous parliez d'une love story entre le RN et les Républicains
35:09et maintenant, vous dites que c'est le macronisme.
35:11Donc, il faut choisir.
35:12C'est un couple à trois.
35:13Ah oui, d'accord.
35:14C'est un truc.
35:15C'est un truc.
35:16Vous savez, la difficulté, c'est que quand il n'y a que
35:18quatre blocs à l'Assemblée, il faut bien qu'un des trois
35:20puisse à un moment trouver des convergences.
35:22C'est la difficulté avec Mélenchon qui n'a pas accepté
35:24ces convergences et qui, à côté, a imposé.
35:26Objectivement, si ça avait été Casse-Neuve
35:28qui a été poussée par toute la gauche,
35:30Casse-Neuve serait déjà Premier ministre.
35:31J'ai une petite question pour vous tous.
35:33On a l'impression, après la nomination
35:35de Michel Barnier,
35:38J'arrive pas, j'ai envie de l'appeler François.
35:40C'est à cause de François Barouane.
35:42C'est un mélange de François Barouane et Michel Barnier.
35:44Exactement, c'est un problème.
35:45Moi, à un moment, je croyais qu'il n'y avait plus
35:46à voir la stagiaire sur France 3.
35:47J'étais très déçu.
35:48Donc, Michel Barnier, on a l'impression quand même
35:51que là, le NFP est mis de côté.
35:54Excusez-moi.
35:55Là, totalement.
35:56Ce sont les grands perdants de l'affaire.
35:58Complètement.
35:59C'est dingue parce qu'ils nous ont fait
36:01ce qu'on appelle une Glucksmann en plus de temps.
36:03Glucksmann, il a été heureux deux heures.
36:05C'était un héros.
36:06Deux heures, au bout de deux heures,
36:07il est passé de héros à tricard total.
36:09Ça a duré deux mois.
36:10Ça a duré deux mois.
36:11C'est un truc de fou.
36:12Ils nous ont fait une Glucksmann longue.
36:15Il y avait le Covid long.
36:17Maintenant, c'est un Glucksmann long.
36:18Ils auraient pu être aux responsabilités,
36:20comme le disait très justement Jonas Haddad.
36:21Bernard Cazeneuve aurait pu être Premier ministre.
36:25Jonas Haddad a dit beaucoup de choses intéressantes,
36:27mais ça, c'est Laurent Jacobelli qui l'a dit.
36:28Non, c'est Jonas qui vient de le dire aussi.
36:29Je l'ai redit aussi.
36:30Vous avez bien compris que les LR disent
36:32deux heures après ce qu'on a dit avant.
36:34Merci Laurent Jacobelli.
36:37Et lui, il dit merci.
36:40Si les écologistes, les insoumis n'avaient pas dit
36:44qu'on censure automatiquement Bernard Cazeneuve,
36:46et même Olivier Faure a dit
36:48que la censure contre Bernard Cazeneuve tomberait,
36:50donc c'est eux qui ont créé leur impuissance.
36:55Si je peux me permettre.
36:56Oui, je peux me permettre.
36:57Oui, c'est votre émission.
36:58Non, c'est notre émission.
36:59C'est notre émission.
37:00Si je peux me permettre.
37:01Olivier Faure, catastrophe, excusez-moi.
37:04Il avait les clés.
37:05Excusez-moi.
37:06Catastrophe.
37:07C'est lui qui disait.
37:08Non, c'est lui.
37:09Excusez-moi.
37:10Dans la vie, il se raconte des histoires.
37:11Quand on raconte des histoires dans la vie,
37:12à un moment, deux mois après,
37:13on paye l'addition.
37:14Il aurait pu être ministre, Olivier Faure.
37:15Non, mais excusez-moi.
37:16D'Artigolles.
37:17Olivier Faure, c'est lui qui fait tout capoter.
37:19Excusez-moi.
37:20Moi, je l'aurais toujours dit.
37:22J'avais Léon Desfontaines ici.
37:24Hier.
37:25Avant les vacances.
37:26Avant les vacances.
37:27Je lui avais posé une seule question.
37:29NFP, qui est le chef ?
37:31Qui est le chef ?
37:32Il n'y avait pas de chef.
37:33Oui.
37:34Quand on dit qu'il n'y a pas de chef,
37:36quand il y a cinq chefs,
37:37c'est qu'il n'y a pas de chef.
37:38Olivier Faure, il aurait dû prendre les clés.
37:40Il aurait dû dire à un moment,
37:41le chef, c'est moi.
37:42Et à un moment, je vais vous dire,
37:43je pense que c'est lui qui a fait capoter
37:44et qui a fait qu'aujourd'hui, le NFP,
37:46il se retrouve, comme je le dis depuis tout à l'heure.
37:48Moi, j'aurais dit très gros gens comme devant.
37:50Sa dernière déclaration sur Cas9
37:52a été véritablement la fin de l'histoire.
37:55Exactement.
37:56Quelle erreur.
37:57Mais il n'y a personne qui lui dit.
37:58Ah si, au PS, ça tangue.
37:59Ça va secouer.
38:00Ça tangue.
38:01S'ils veulent, ça tangue.
38:02Merci.
38:03On a des auditeurs en ligne.
38:040 à 80 20 39 21.
38:06On a envie d'avoir des auditeurs sur Europe 1 maintenant.
38:08On va en prendre plein.
38:09Donc appelez-nous.
38:10Je vais vous dire, je vais faire passer tout le monde.
38:11Si je dois rester ici jusqu'à 2 heures du matin,
38:13je resterai ici jusqu'à 2 heures du matin.
38:15Bénévolement.
38:16Je m'en fous.
38:17Christiane est avec nous.
38:18Bonjour Christiane.
38:19Oui.
38:20Bonjour.
38:21Je suis très très contente de vous avoir.
38:23Merci Christiane.
38:24Et je salue tout le monde qui vous entoure.
38:26Merci Christiane.
38:27Merci Christiane.
38:28Merci d'être avec nous Christiane sur Europe 1.
38:30Vous habitez où Christiane ?
38:31Eh bien, j'habite à 10 kilomètres d'Euro Disney.
38:34D'Euro Disney ?
38:35Seine-et-Marne.
38:36D'Euro Disney ?
38:37Je connais très bien.
38:38J'étais deux ans avec...
38:39Oui, je vous ai vus.
38:40J'étais deux ans avec Tic et Tac.
38:41Je faisais un truc avec eux.
38:42Je vous ai vus.
38:43Vous étiez dans le film Fantôme.
38:44Exactement.
38:45C'était moi.
38:46C'était moi.
38:47Je faisais le Fantôme.
38:48Voilà.
38:49Merci.
38:50Christiane, vous faisiez quoi dans la vie Christiane ?
38:53Eh bien écoutez, j'ai été dans une banque pendant 25 ans.
38:56J'ai fait les halles.
38:57J'ai déchargé les camions.
38:58J'ai fait ce truc.
38:59Et voilà.
39:00Et maintenant, je suis à la retraite.
39:02Et maintenant, vous écoutez Europe 1 à l'après-midi.
39:04Ça me fait bien plaisir.
39:05Et le soir, je vous regarde.
39:07Eh bien merci.
39:08Ça me fait plaisir.
39:09Je passe cinq heures avec vous tous les soirs.
39:10Ça me fait plaisir.
39:11Ah oui, il y en a.
39:12Vraiment, c'est super.
39:13Eh bien merci Christiane.
39:14Christiane, dites-nous tout.
39:15Qu'est-ce que vous pensez de Michel Barnier ?
39:16Je crois que vous êtes un petit peu du même avis que moi, j'ai l'impression.
39:18Ah moi, écoutez, je suis très contente.
39:21Parce que moi, j'ai 86 ans.
39:26J'ai vraiment suivi Michel Barnier.
39:28Et c'est un monsieur qui est très bien.
39:31Et en plus, la femme me fait parler de lui, de ma gouille et c'est là.
39:35Non.
39:36Franchement, monsieur Macron, il a eu le geste qu'il fallait pour le choix.
39:42Ça vous dit...
39:43Christiane, ça remonte un petit peu à ce que vous pensiez d'Emmanuel Macron ?
39:48Il remonte dans votre estime ?
39:51Écoutez, Emmanuel Macron, c'est bizarre quoi.
39:56C'est bien résumé.
39:57Un jour, il est blanc, après il est vert, il est rouge.
40:00Enfin, il a dû être très gâté par les femmes.
40:03Ah oui ?
40:04Ah oui, oui.
40:05Vous le sentez comme ça, c'est pour ça vous croyez, Christiane ?
40:07Ah oui, trop, trop, trop gâté par les femmes.
40:09Mais là, il a fait le choix qu'il fallait.
40:12Michel Barnier, c'est un homme bien.
40:14Bah écoutez, on espère en tout cas, on espère.
40:16Nous, on pense surtout à la France, Christiane, et on espère.
40:18Ah écoutez, écoutez, je suis gaulliste.
40:20Je suis gaulliste, et franchement, de voir un pays comme ça, sincèrement, ça me fait vraiment très très mal au cœur.
40:26Christiane, on aimerait tellement que ça marche.
40:29On aimerait tellement que ça marche.
40:30Mais on croise les doigts, et ça va marcher.
40:33Ça va marcher.
40:34Eh bien, j'aime entendre ça sur Europe.
40:36Merci, Christiane, d'avoir été avec nous.
40:38Il faut avoir quand même confiance, c'est un homme qui est bien, voilà.
40:41Parce que là, franchement, on a été cocus.
40:44Enfin, moi, je me suis trouvée cocue dans le vote.
40:48J'ai voté ce que je voulais, la République.
40:52Et là, après les magots qu'il y a eu, mais c'est honteux.
40:55Alors, vous vous trouvez dans la droite, après vous vous trouvez dans l'extrême gauche avec le fou, là.
40:59Non mais c'est dingue, hein.
41:01Non mais, je sais pas, c'est incroyable.
41:04Et là, remettre un peu les choses en place, ouf.
41:08Ah non, ça serait... Non, ça sera bien.
41:10Je voulais que je vous dise...
41:11Alors, je le dis, et je vais reprendre.
41:13Laurent Jacobelli a dit tout à l'heure, en début d'émission,
41:16il a dit que c'est le moins pire de tous les noms qu'on a entendus pour eux, pour le RN.
41:20Bon, moi, je vous jure...
41:22Moi, je sais pas, en tout cas.
41:24Je me dis... Moi, j'avais très peur de Lucie Castex,
41:29parce que là, ça aurait été un fichoir pas possible.
41:32Là, je pense qu'il va y avoir une...
41:34Pas une grosse stabilité, mais une certaine stabilité.
41:36Ça va pas être là, voilà.
41:37Si, si, ça va être bien.
41:38Je le sens.
41:39Je le sens comme vous.
41:40Voilà, je le sens.
41:41On sent, on sent, voilà.
41:43Même, bien sûr, Mélenchon joue son rôle.
41:45On va voir, tous les gens de la LFI, les Dologus, les Boyards...
41:49Ça y est, ils ont commencé.
41:50Voilà, ils ont tous tweeté, ils ont tous fait leur...
41:52Mais c'est normal, ils sont obligés.
41:53Ils jouent leur partition, ils savent faire que ça.
41:55Donc, forcément, voilà.
41:56On veut qu'ils la finissent, leur partition, parce que c'est long.
41:59Merci.
42:00Merci, Christiane, d'avoir été avec nous sur Europe 1.
42:03Et puis, continuez, Cyril, c'est super, ça fait du bien.
42:06Et quand je vous écoute, je rigole.
42:09Et puis, il y a vraiment des choses très importantes que vous dites,
42:13sans faire de baratin, c'est bien.
42:16On essaie, Christiane.
42:17Vous savez, on essaie de dire des choses qui plaisent aux Français.
42:21Et on essaie de plaire aux Français, mais c'est dur de plaire aux Français.
42:24Mais surtout, c'est dur de plaire à l'ARCOM, vous savez.
42:26Je vous embrasse, Christiane.
42:27C'est la vérité qui fait mal, vous voyez.
42:30Bonne fin de journée.
42:32Merci, Christiane, d'avoir été avec nous, merci.
42:34Jonas Haddad, vous allez rebondir dans un instant,
42:36parce qu'il nous reste 30 secondes avant une petite pause, bien entendu.
42:40On va se retrouver dans un instant.
42:41Il y a Jen, qui est avec nous, du Finistère, qui va nous donner son avis.
42:44Il y a Stéphane, qui nous rappelle, parce que Stéphane, c'est un ancien auditeur.
42:47J'avais demandé qu'il nous rappelle, et il va nous rappeler.
42:49Et puis, 01.80.20.39.21.
42:51Laurent Jacobilli, vous restez avec nous ?
42:53Avec plaisir.
42:54Jonas Haddad, vous restez avec nous ?
42:55Avec grand plaisir.
42:56Je vais voir si je peux débloquer un petit budget pour un cachet.
42:58Merci.
43:00Non, non, je sais, vous n'êtes pas Lucie Casselette.
43:01A toute.
43:02Merci pour le moment.
43:03C'est On marche sur la tête sur Europe 1.
43:04Europe 1.
43:0516h, 18h.
43:06On marche sur la tête.
43:07Cyril Hanouna.
43:11Et bien entendu, on parle de Michel Barnier, Premier ministre.
43:14Ça y est, il est Premier ministre dans quelques instants.
43:16Ça y est, il va avoir la passation de pouvoir juste après On marche sur la tête.
43:19Ils ont attendu la fin d'On marche sur la tête pour faire la passation de pouvoir.
43:22Merci à Gabriel Attal et merci à Michel Barnier, qui démarre très très bien.
43:25Bravo à lui.
43:26Bravo.
43:27On va parler un petit peu people, mais on vous fait une spéciale, Michel Barnier,
43:30pour en savoir un petit peu plus sur notre nouveau Premier ministre.
43:32On sera dans un instant avec Florian Anselme, puisque Fabien Lequeuvre est parti.
43:37Il est parti, il avait rendez-vous avec Claude François.
43:41Donc il avait rendez-vous avec Claude François aujourd'hui.
43:44Il reviendra demain.
43:45Ne vous inquiétez pas.
43:46Vous réagissez, bien entendu, 0 1 80 20 39 21 au standard Europe 1.
43:50Il y a plein d'auditeurs qui nous appellent.
43:52Continuez, on va prendre plein de monde.
43:53Je vous le dis, donc appelez.
43:54Il n'y a aucun problème.
43:55Vous serez pris.
43:56Laurent Jacobilli est avec nous.
43:57Merci d'être là.
43:58Député de Moselle et porte-parole du Rassemblement national.
44:00Merci.
44:01Mais merci, Cyril, pour l'invitation.
44:02Et en plus, je vous sens content.
44:04C'est vrai.
44:05Ça va.
44:06Moi, je suis d'un naturel heureux.
44:07Vous savez, moi, je suis toujours optimiste pour la France.
44:11Après, oui, vous êtes plus heureux maintenant que...
44:13Voilà.
44:14Quand on parlait de Lucie Castex.
44:16Ah ben non, mais comme je vous l'ai dit, on a évité toutes les horreurs possibles.
44:19Donc là, au moins, on verra bien.
44:21Mais on sait qu'il n'y aura pas régularisation des clandestins,
44:24250 milliards d'impôts supplémentaires, désarmement de la police,
44:27que Louis Boyard ne sera pas ministre
44:29et qu'on n'aura pas à supporter de l'augu au journal de 20h tous les soirs.
44:32Donc déjà, honnêtement, on a évité le pire du pire.

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