"Des vies parfaitement normales": la majorité des accusés au procès des viols de Mazan n'avaient pas de casier judiciaire
En l’absence de Dominique Pélicot, la cour criminelle du Vaucluse examine la personnalité des 50 autres accusés. Des "hommes comme les autres", avec souvent des situations et des parcours de vie classiques.
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00:00Ils sont pompiers, infirmiers, ouvriers, retraités ou journalistes.
00:04Le plus jeune a aujourd'hui 26 ans, le plus âgé 74.
00:1050 hommes, tous aujourd'hui accusés de viol sur Gisèle Pellicot.
00:15La majorité d'entre eux n'avaient jusqu'alors pas de casier judiciaire.
00:19Ils avaient tous également des vies familiales, professionnelles, sociales,
00:24parfaitement intégrées, parfaitement normales.
00:26On pouvait tout imaginer, sauf qu'ils se retrouvent dans ce genre de dossier.
00:30Aujourd'hui, 18 de ces accusés sont déjà en détention provisoire.
00:34Les autres comparaissent libres.
00:36Pendant l'audience, ils gardent la plupart du temps la tête baissée.
00:41Tous ont un point commun,
00:42ils vivaient à proximité du domicile de Gisèle et Dominique Pellicot.
00:46Il a trouvé assez facilement à côté de chez lui,
00:49dans un cabinet très restreint,
00:51beaucoup de candidats pour venir avoir des relations sexuelles avec les femmes en sorte.
00:58Entre ces hommes et Dominique Pellicot, les premiers échanges se sont faits par Internet.
01:02Mais les viols avaient toujours lieu au domicile de la victime.
01:06Tous les hommes ne violent pas.
01:07Tous les hommes violeurs n'ont pas été violés.
01:09Il y a une proportion non négligeable d'hommes qui sont tout à fait OK pour violer,
01:16à condition de penser qu'ils seront dans l'impunité.
01:19Les accusés en courent jusqu'à 20 ans de prison.