180 Minutes Info (Émission du 13/09/2024)

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Les invités de Nelly Daynac débattent de l'actualité dans #180minutesInfo du lundi au vendredi

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00:00:00Bonjour, bienvenue dans 180 minutes info pour cette dernière édition de la semaine, on l'est ensemble pour trois heures, vous l'aurez compris, avec Mathieu Devese pour le JT à suivre.
00:00:09Aujourd'hui, face à moi, ou à côté de moi plutôt, eux seront face à face, Marc Baudrier et Jonathan Cixous. On se retrouve très vite pour décrypter l'actualité de cette fin de semaine, juste après l'éphéméride du jour.
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00:00:30Chers amis, bonjour. Le nom de Saint Jean Chrysostome que nous fêtons aujourd'hui est superbe, il signifie en effet Saint Jean Bouche d'Or.
00:00:45Avec lui, nous avons affaire à l'un des plus grands orateurs de l'Orient chrétien. Saint Jean Chrysostome naît vers 350 à Antioche, dans l'actuelle Turquie.
00:00:54Il hésite longtemps entre les métiers d'avocat et d'acteur. Il finit par devenir prêtre à l'âge de 40 ans. Il rêve de se retirer dans le silence.
00:01:04Mais comme il a beaucoup de talent, on vient le chercher et on fait de lui l'évêque de Constantinople. C'est un homme tout petit, tout chétif et pourtant, il attire les foules.
00:01:14On trouve dans son auditoire non seulement des chrétiens, ce qui est assez logique, mais aussi des juifs et des païens. Son talent irrite les autorités. Saint Jean va se retrouver donc exilé.
00:01:26On l'expédie en Arménie puis dans le Caucase où il meurt en 407. Et voici pour finir cette recommandation que nous a laissé Saint Jean Chrysostome.
00:01:37Voici les sentiments que l'on doit avoir en recevant les étrangers. L'empressement, la joie, la générosité. C'est tout pour aujourd'hui. A demain, chers amis. Ciao.
00:01:51C'était votre programme avec Epad Invest, spécialiste de l'investissement et de la revente de biens en résidence senior. Epad Invest, investir pour l'avenir.
00:02:00De retour avec le journal de Mathieu Devese. Et pour commencer votre premier journal, on va s'intéresser à cette enquête qui nous tient en haleine depuis plusieurs jours maintenant.
00:02:08Une police qui est toujours à ses trousses. L'homme qui a abattu Lilian de Jean à Grenoble est toujours introuvable.
00:02:13Et la traque se poursuit pour retrouver le suspect. Il est âgé de 25 ans et il est connu de la justice, notamment pour vols, violences et trafics de stupéfiants.
00:02:21Les habitants espèrent qu'il sera rapidement retrouvé et certains, vous allez le voir, pointent du doigt l'insécurité au quotidien.
00:02:27Marie-Victoire Dudonné, Adrien Spiteri et Bamba Gueye.
00:02:31En haut des marches de l'hôtel de ville de Grenoble, l'émotion est palpable. Au sol des fleurs, sur les murs des photos de Lilian, tué par balles dimanche et des messages touchants comme celui-ci.
00:02:43Le service public est mort avec toi. Joël était l'un de ses collègues. Il a repris le travail, mais reste marqué par le drame.
00:02:51Forcément, ça nous crée un choc et on essaye de faire le mieux possible.
00:02:57Désormais, il espère que le suspect soit rapidement retrouvé et sanctionné.
00:03:01Surtout qu'il a commis beaucoup de choses. À un moment donné, il faut punir quand ça arrive trop souvent.
00:03:09À plus de deux kilomètres de là, au marché de l'Estacade, le drame est au cœur de toutes les conversations et certains habitants pointent du doigt une insécurité grandissante.
00:03:18C'est tout bon. On est confrontés à toutes sortes de violences et celle-là est la plus extrême.
00:03:24On a besoin de sécurité sans être forcément traités d'extrémistes.
00:03:29On est dans une ville de non-droit. C'est ça la politique aussi de M. Piolle.
00:03:35Mercredi, le parquet de Grenoble a ouvert une information judiciaire.
00:03:39Lilian de Jean, lui, devrait être enterré en Guadeloupe en début de semaine prochaine.
00:03:44Une colère palpable également à Valoris deux semaines après la mort de Camilia.
00:03:49L'homme de 19 ans a été maintenu en liberté sous contrôle judiciaire.
00:03:53L'avocat général avait pourtant déclaré à son sujet, je cite, il a fait fi de toutes les règles et il peut recommencer.
00:03:59Alors forcément, sur place, c'est l'incompréhension.
00:04:02Reportage d'Augustin Donadio et Franck Triviaux.
00:04:05À Valoris, les habitants tentent de passer à autre chose.
00:04:09Sans pour autant oublier la petite Camilia, tuée par un motard en roue arrière.
00:04:13Mais la décision de la justice qui confirme le maintien en liberté sous contrôle judiciaire du suspect a du mal à passer.
00:04:19C'est injuste. C'est triste.
00:04:23Bien sûr, c'est pas normal.
00:04:26Ce que je trouve pas normal, c'est qu'il n'est pas avoué.
00:04:29C'est qu'il cherche des excuses et c'est que les parents n'interviennent pas, s'excusent pas.
00:04:34C'est ça qui est horrible, en fait.
00:04:36Cette rue de la mort, comme il la surnomme, les habitants continuent de la craindre.
00:04:40Depuis l'accident, rien n'a changé.
00:04:42Ils demandent pourtant depuis longtemps qu'un aménagement spécifique de la voie soit effectué pour garantir la sécurité des piétons.
00:04:49Non, ils vont rien faire. La mairie s'est oubliée.
00:04:51C'est comme tout, ça va être fait.
00:04:54On va voir s'ils vont mettre des ralentisseurs ou au moins des appareils qui mesurent le truc, mais c'est pas évident.
00:05:02L'avocat des parents de la petite Camilia indique sur X que la famille est animée par un fort sentiment d'injustice.
00:05:08Elle attend désormais que l'information judiciaire fasse toute la lumière sur le drame.
00:05:13Dans le reste de l'actualité, attention si vous possédez une Renault Clio, puisque c'est une voiture particulièrement visée par les voleurs.
00:05:20Et surtout les pièces détachées, un phénomène qui prend de l'ampleur.
00:05:23Les vols de roues connaissent notamment un fort regain ces derniers mois à Toulouse.
00:05:27Reportage Jean-Luc Thomas.
00:05:29Un peu partout en France, le vol de pièces détachées directement sur des voitures devient un véritable fléau.
00:05:36En Haute-Garonne, en 2023, la gendarmerie a recensé près de 200 vols de ce type.
00:05:42Principale cible des malfaiteurs, les quatre roues des Clio 4 et 5.
00:05:47On m'a volé les roues la semaine dernière de ma Clio, dans mon garage privé et sécurisé de ma résidence.
00:05:55Et donc ils ont laissé la voiture à l'abandon sur les disques comme ça.
00:06:00Et c'est la deuxième fois que ça m'arrive en trois mois.
00:06:03Ces pillards d'accessoires auto ont souvent des commandes, parfois très précises.
00:06:08J'ai vu une autre Clio qui était au garage aussi, le mec s'était fait voler.
00:06:12La portière, donc deux sièges, la console centrale avec l'écran au milieu.
00:06:19Ces vols entraînent systématiquement d'autres dégradations, disques, bas de caisse.
00:06:24La facture grimpe alors rapidement.
00:06:27Quand on voit une jante alu sur un modèle du style 208 ou Clio, c'est une jante qui vaut entre 700 et 800 euros nue, sans le pneumatique, à la marque.
00:06:37Donc si vous comptez quatre pneus, quatre jantes et tout, on arrive vite à 3-4 000 euros.
00:06:41Même les alarmes ou les écrous anti-vol ne prémunissent plus totalement d'un vol.
00:06:46Sachez que Notre-Dame de Paris a d'ores et déjà retrouvé ses huit cloches, trois mois avant sa réouverture programmée.
00:06:52Et oui, elles sont arrivées hier matin, accueillies forcément par des Parisiens et des touristes enthousiastes.
00:06:57Cinq ans après l'incendie qui a ravagé la cathédrale, chacune porte le prénom d'une figure qui a marqué le diocèse.
00:07:04Les précisions d'Audrey Bertheau.
00:07:07Gabriel, Denis, Marcel ou encore Étienne, les célèbres cloches de Notre-Dame de Paris sont de retour dans leur cathédrale.
00:07:14Chacune portant le prénom d'une figure ayant marqué le diocèse.
00:07:18Un camion les a transportées depuis la Manche où elles étaient en restauration depuis 2023.
00:07:24Les huit cloches du Beffrois Nord ont été bénies jeudi matin par le recteur de Notre-Dame.
00:07:29Maintenant on va décharger les cloches pour une bénédiction qu'on rallie en fin de matinée.
00:07:35Et ensuite on les rentre dans la cathédrale et à partir de la semaine prochaine on s'occupe de toute la partie remontée des cloches.
00:07:41On les hisse dans la salle des cloches et on fait tout le montage, l'automatisation et les premiers tests qui auront lieu courant octobre.
00:07:50Ces cloches pèsent entre 4 tonnes pour la plus lourde à 782 kilos pour la plus légère.
00:07:55Un retour riche en émotions pour les parisiens mais aussi pour le président de l'établissement public Rétablir Notre-Dame de Paris.
00:08:02C'est la voix de la cathédrale mais la voix pour toute la cité.
00:08:05L'orgue c'est la voix de la cathédrale dans la cathédrale pour les offices.
00:08:09Les cloches c'est la voix de la cathédrale pour toute la ville.
00:08:12Donc il faut maintenant patienter encore quelques semaines pour qu'on les entendent résonner et ça on le réserve à la réouverture.
00:08:20Après cinq ans d'un chantier colossal, la cathédrale doit rouvrir ses portes le 7 décembre.
00:08:25Voilà pour l'essentiel. Merci Mathieu. A tout à l'heure on passe à la chronique éco.
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00:08:46Aujourd'hui on va s'intéresser à la baisse des taux qui a été décidée par la BCE, la Banque Centrale Européenne.
00:08:51D'ailleurs c'est la deuxième baisse en l'espace de quelques mois qu'elle lancera l'impact notamment sur les emprunteurs.
00:08:57Prévision d'Eric de Ritmaten.
00:09:00L'impact espéré c'est relancer la consommation et pour les entreprises c'est investir davantage.
00:09:06Parce qu'en Europe ça ne va pas fort. La croissance moyenne cette année devrait être au-dessous de 1% dans la zone euro.
00:09:14Et les deux moteurs de l'Europe, France et Allemagne, ont bien des problèmes économiques.
00:09:18Alors il faut un coup de fouet. D'où cette baisse des taux. Un quart de point.
00:09:22Mais ça n'est pas énorme parce que les taux restent à 3,5%.
00:09:25Et je rappelle que 3,5% c'est ce que doivent payer les banques lorsqu'elles empruntent pour vous prêter de l'argent.
00:09:31Et on est encore loin du chiffre de 2017. Les taux à l'époque étaient à 1,17%. On est encore trois fois au-dessus.
00:09:38C'est pour ça que les analystes économiques en veulent plus. Il faut baisser les taux.
00:09:41Notamment pour aider le marché de l'immobilier qui est toujours en panne.
00:09:44Mais cette baisse des taux n'est pas non plus sans risque parce qu'elle va accélérer la consommation.
00:09:48La demande peut augmenter et l'inflation va repartir.
00:09:51Donc la Banque Centrale Européenne est très prudente. C'est pour ça qu'elle avance un petit pas.
00:09:55C'est la deuxième baisse seulement depuis le mois de juin.
00:09:58L'Europe a malgré tout besoin de consommer plus, de produire plus.
00:10:01Car si elle ne le fait pas, c'est toute l'Union Européenne qui entrera en récession l'année prochaine.
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00:10:24On reviendra bien sûr à ce refus d'obtempérer qui a conduit à la mort d'un livreur à scooter,
00:10:31tué par un chauffard en fuite.
00:10:34On s'interrogera aussi sur ces refus d'obtempérer qui se multiplient dans notre pays.
00:10:38On en comptabilise pas moins de 25 000 pour la seule année écoulée.
00:10:42Ça nous interroge évidemment sur notre rapport à la loi.
00:10:45A tout de suite.
00:10:49Deux journalistes pour m'accompagner cet après-midi en cette première heure.
00:10:52Bonjour Marc Baudrier.
00:10:53Bonjour Nelly.
00:10:54Merci d'être là et merci à vous Jonathan Soussou.
00:10:56Bonjour Nelly.
00:10:57D'être au rendez-vous de ce vendredi.
00:10:59L'actualité dramatique bien sûr puisqu'on va parler de ce livreur à scooter qui a perdu la vie.
00:11:03Il a été tué par un chauffeur en fuite.
00:11:05C'était à l'issue d'un refus d'obtempérer.
00:11:07Des faits qui ont eu lieu la nuit dernière à Rony-sous-Bois en Seine-Saint-Denis.
00:11:12Le conducteur du véhicule fautif lui est en fuite.
00:11:17On a d'ailleurs retrouvé une voiture brûlée non loin du lieu de l'accident quelques heures plus tard.
00:11:23On va revenir à cette affaire avec Marine Sabourin.
00:11:26C'est ce scooter qui aurait été percuté par le chauffard en fuite.
00:11:30Il est aux alentours de 22h30 hier lorsque la police veut procéder au contrôle d'un automobiliste.
00:11:35Celui-ci refuse de s'y soumettre et échappe aux forces de l'ordre.
00:11:39Les agents découvrent alors quelques centaines de mètres plus loin un homme en deux roues gisant au sol.
00:11:45Les collègues ont voulu procéder au contrôle d'un SUV allemand sur la commune de Montreuil.
00:11:50Le véhicule a refusé le contrôle dans un premier temps et par la suite a refusé d'obtempérer.
00:11:56Les collègues ont rapidement perdu le véhicule de vue qui les a distancés.
00:12:00Dans sa fuite, quelques kilomètres plus loin sur la commune de Rennes-sous-Bois a percuté un scooter.
00:12:07La victime est un homme, livreur de repas à domicile, âgé d'une quarantaine d'années.
00:12:12La voiture du chauffard en fuite a été retrouvée incendiée à proximité des faits.
00:12:16L'automobiliste est toujours activement recherché.
00:12:20J'aimerais qu'on en parle de cette affaire avec Grégory Goupil qui est avec nous en direct.
00:12:26Bonjour, merci d'être sur notre antenne cet après-midi.
00:12:29Je rappelle que vous êtes secrétaire régionale d'Alliance Police Nationale 93.
00:12:33Un mot sur les circonstances de ce qui s'est passé cette nuit.
00:12:36Il y a deux choses qui me frappent.
00:12:39C'est qu'effectivement le fait de brûler le véhicule en dit long sur les intentions de l'homme qui a pris la fuite
00:12:44et puis toujours ces grosses cylindrées, ces grosses voitures immatriculées à l'étranger
00:12:48malheureusement on a eu un drame à peu près similaire il y a quelques jours.
00:12:52Ça doit nous interroger aussi sur le fait de contourner la loi existante en France
00:13:00et la facilité de louer les voitures à l'étranger.
00:13:12Alors il y a un petit souci avec le son.
00:13:14Si vous, vous m'entendez, Grégory Goupil, je vous propose de peut-être regarder ce qui se passe sur votre téléphone
00:13:20et travailler sur votre connexion. Je vais faire réagir mes invités.
00:13:23En attendant, je vous repose la même question un peu au prouf.
00:13:25Il y a l'affaire des immatriculations à l'étranger, du fait qu'aussi en France il y a une surtaxation
00:13:31mais qui permet aussi aux auteurs de se soustraire à la législation française plus facilement
00:13:36et puis bien sûr le fait de brûler un véhicule c'est jamais anodin.
00:13:40Oui, alors là on ne connaît pas tellement l'origine.
00:13:43Est-ce que c'est une location de voiture ? Est-ce que c'est un étranger qui est venu en France ?
00:13:47On ne sait pas très bien.
00:13:49C'est vrai qu'il y a énormément de cas de location de véhicules à l'étranger
00:13:53qui permettent en tout cas au malfrat d'échapper à la justice et au contrôle et au radar.
00:13:59Si vous voulez, on a l'impression que les faits se répètent et s'aggravent en permanence
00:14:07et que surtout il y a de la part d'une certaine population, partie de la population française,
00:14:12un refus de l'autorité qui appelle vraiment à un choc d'autorité extrêmement fort et extrêmement puissant
00:14:19et sans doute aussi une éducation à l'autorité.
00:14:23Parce qu'on voit bien qu'on peut augmenter l'efficacité de la chaîne pénale, la justice, les sanctions
00:14:32mais on voit bien que ça ne suffira pas s'il n'y a pas une éducation derrière à l'autorité.
00:14:37Toutes les figures d'autorité en France sont contestées, du maire aux policiers en passant par les professeurs
00:14:42et c'est un énorme chantier, immense chantier.
00:14:46Il dit un mot-clé, c'est l'éducation.
00:14:48L'éducation se passe en famille puisque l'école c'est l'instruction.
00:14:51On a souvent ce débat également.
00:14:53Jonathan Cixous, l'éducation ça veut dire que les parents ne doivent pas être complaisants
00:14:57par rapport à toutes ces choses.
00:14:59Il y a un gros chantier à mettre en oeuvre.
00:15:02On voit que c'est considérable parce qu'on ne change pas une éducation,
00:15:07on ne change pas une mentalité avec un claquement de doigts.
00:15:10Il y a un terme, je crois que c'est le procureur de Grenoble,
00:15:13quand il a parlé de Valoris, qui avait parlé d'un comportement de conquérant,
00:15:22de plus en plus d'automobilistes ou de motards.
00:15:25Ça on est sur autre chose que le refus d'obtempérer mais c'est sur une mentalité, un état d'esprit.
00:15:30Et quand je pense qu'on baigne dans cet état d'esprit conquérant,
00:15:35effectivement l'autorité vous n'en avez que faire.
00:15:38Faut-il le rappeler, la police qui incarne par définition l'autorité
00:15:42et tente elle-même depuis un moment une cible pour beaucoup de malfrats en tout genre.
00:15:48Regardez, ça reste un chiffre impressionnant, d'autant qu'il est stable.
00:15:52On le voit sur ce carton qui s'affiche à l'écran entre 2016 et 2023.
00:15:55On a 25 700 refus d'obtempérer, c'est une moyenne annuelle,
00:15:59avec des petites fluctuations mais globalement on est sur les mêmes ratios.
00:16:04Un refus d'obtempérer sur 5 est un délit aggravé.
00:16:07Alors évidemment ils ne se finissent pas tous de manière dramatique
00:16:09mais comme je le disais tout à l'heure, Marc, ça nous dit quelque chose de notre rapport à la loi,
00:16:14à l'autorité au sens large mais aussi à la loi.
00:16:16C'est-à-dire qu'on n'a pas peur d'être sanctionné derrière.
00:16:18Exactement, 25 700 refus d'obtempérer, c'est considérable.
00:16:22C'est des centaines de refus par jour.
00:16:25Donc ça s'est complètement diffusé dans la société,
00:16:30on voit bien que c'est devenu complètement commun, habituel, pratique.
00:16:34La peur du gendarme n'existe plus, l'éducation à l'autorité n'existe plus,
00:16:41et tout cela on le paye maintenant.
00:16:44Alors on paye quand même, il faut le dire, l'esprit libertaire dont on parle très souvent.
00:16:51Et ce désir, vous savez autrefois quand le professeur rentrait en classe,
00:16:55je reviens à l'éducation parce que c'est vraiment lié,
00:16:57quand le professeur rentrait en classe, les élèves se levaient,
00:17:00le professeur allait s'asseoir sur un bureau qui était sur une estrade,
00:17:04et la figure de l'autorité était vraiment portée par l'établissement scolaire.
00:17:09Et les enfants étaient élevés dans cet esprit-là.
00:17:11Aujourd'hui on a évidemment saccagé tout ça depuis les années 60-70,
00:17:15ça ne date pas d'hier, et on en paye les conséquences.
00:17:18Grégory Goupil est avec nous à nouveau, avec cette fois j'imagine le son.
00:17:21Merci d'être avec nous cet après-midi.
00:17:23On a plusieurs questions d'ailleurs à vous poser,
00:17:24mais sur cette affaire, est-ce qu'il y a des précisions à apporter sur les circonstances ?
00:17:29Est-ce qu'on en sait un petit peu plus d'ailleurs sur le profil recherché ?
00:17:33Non, pour l'instant on n'écarte aucune piste.
00:17:36Le profil, vous l'avez très bien résumé,
00:17:39on est encore sur une grosse cylindrée allemande, un véhicule quasi type luxe.
00:17:46On est sur un individu qui refuse d'obtempérer,
00:17:48donc je pense qu'avec cette impunité qui règne depuis des années,
00:17:53je pense qu'on est sur un profil de multirécidiviste,
00:17:55quelqu'un qui n'a effectivement plus peur de l'autorité, de la police nationale,
00:17:59ni même des conséquences de la justice derrière.
00:18:02Quelqu'un qui va brûler immédiatement son véhicule après les faits,
00:18:06en tout cas c'est l'enquête qui le déterminera,
00:18:10mais on part sur ce type de fait.
00:18:15Donc on a quand même quelqu'un qui est une personne assez aguerrie
00:18:20en matière de délinquance.
00:18:22Voilà pour nous le profil aujourd'hui de cette affaire.
00:18:26Restez avec nous quelques instants,
00:18:27parce qu'il se trouve qu'on va aussi parler de ce week-end
00:18:29qui va être placé sous haute sécurité,
00:18:31ça ne vous a sans doute pas échappé puisque vous êtes en région parisienne.
00:18:34J'aimerais qu'on parle aussi du travail des policiers
00:18:37qui ont été mis à rude épreuve tout l'été,
00:18:39et voir un peu comment vous abordez cette rentrée.
00:18:41Vous savez, ils étaient des milliers à assurer la bonne tenue des JO,
00:18:43d'ailleurs ça s'est très bien passé,
00:18:44il faut saluer le franc succès de l'événement,
00:18:46puis globalement tout le monde était d'accord pour dire
00:18:48que la présence des policiers et des gendarmes
00:18:50a permis à tout le monde de se détendre.
00:18:53Ça en dit long sur nos aspirations en matière de sécurité.
00:18:56D'ailleurs regardez ce sondage qui a été réalisé cette semaine,
00:18:59c'est l'une des priorités à 84% pour nos concitoyens,
00:19:03une des priorités auxquelles doit s'atteler le prochain gouvernement.
00:19:07Et donc je le disais, cette semaine, ce week-end plutôt,
00:19:09il y a pas moins de trois événements majeurs.
00:19:11Déjà il y a la reprise de la Ligue 1, il faut sécuriser tout ça.
00:19:14Il y a la parade des champions, des JO,
00:19:16qui va rassembler je crois 70 000 personnes.
00:19:18La braderie de Lille, rien que pour la parade,
00:19:20il y aura 4000 policiers.
00:19:21Je vais tout de suite vous poser une question,
00:19:23avant d'entendre Laurent Lugnès, le préfet de police de Paris,
00:19:25Grégory Goupil.
00:19:26Est-ce qu'on peut continuer à flux tendu comme ça,
00:19:28sachant que beaucoup de vos collègues ont pris leurs vacances en décalé ?
00:19:32C'est très bien de saluer la bonne marche des JO,
00:19:36mais on ne va pas pouvoir durer dans le temps comme ça à moins de recruter.
00:19:41Alors oui, recruter, c'est une certitude.
00:19:44On l'a vu, quand on a des policiers dans la rue et en ombre,
00:19:47la délinquance baisse.
00:19:48Les Français sont heureux de croiser les policiers.
00:19:50Les Français sont en sécurité,
00:19:52mais on est forcé de constater que le 100% présent
00:19:57ne pourra pas durer dans le temps.
00:19:59Les policiers, à un moment donné, ont le droit au congé.
00:20:01Les policiers ont le droit au repos hebdomadaire,
00:20:05ce qui n'a pas forcément été le cas pendant les JO,
00:20:07parce qu'on a envoyé des effectifs de province sur Paris,
00:20:11des effectifs de l'étranger.
00:20:13Donc cette présence policière, là, c'est parfait.
00:20:16Mais encore une fois, c'est un rappel à 100% des effectifs,
00:20:19ce qui n'était pas prévu, puisque normalement,
00:20:21on devait alléger avant et après les repos des forces de l'ordre
00:20:26pour leur permettre des vacances.
00:20:27Et aujourd'hui, on se retrouve encore dans le 100%.
00:20:29Et vous l'avez très bien résumé, le retour de la Ligue 1,
00:20:32le retour des événements du quotidien
00:20:34et tous les aléas de la vie d'un policier au quotidien.
00:20:37Et forcément, ça va poser problème.
00:20:39Donc oui, il faut regrouter.
00:20:41Et si on veut que la délinquance baisse, il faut y mettre les moyens,
00:20:43tout simplement.
00:20:44– Reste avec nous encore quelques instants,
00:20:46puisqu'on continue d'en parler sur ce plateau.
00:20:48Jonathan, il y a même des maires, des élus,
00:20:51qui sont nouvellement convertis, on va dire, à ce tout sécuritaire,
00:20:55là où ce n'était pas gagné avant.
00:20:57C'est-à-dire qu'avoir été confrontés à la réalité,
00:21:00et donc au succès, à la réussite,
00:21:02ils se disent, oui, peut-être qu'on devrait revoir le tir quand même.
00:21:05– Il y a un élément qui n'est pas vraiment mis dans la balance,
00:21:10me semble-t-il.
00:21:11Il y a eu, si on parle des JO et de la réussite incontestable
00:21:14d'un point de vue sécuritaire de cet événement,
00:21:16il y avait un déploiement hors norme de forces de l'ordre,
00:21:19de policiers, de gendarmes et de militaires
00:21:21dans les rues de la capitale.
00:21:23Mais il y avait eu aussi, pardon du terme,
00:21:25un changement de population.
00:21:27On avait viré de la capitale des milliers de gens
00:21:29qui sont à l'origine tout le reste de l'année,
00:21:31et on les voit dans les rues de Paris actuellement,
00:21:33ils commencent déjà à revenir.
00:21:35C'est de la mendicité agressive,
00:21:37c'est des gens qui peuvent commettre des larcins.
00:21:40Ce sont ces filières de trafic humain qui s'apparentent à ça,
00:21:43en provenance des pays de l'Est,
00:21:45c'est de la mendicité organisée
00:21:47qui emploie des malheureux, si je puis dire, sur nos trottoirs.
00:21:51Et tout ça, ça revient.
00:21:52– Mais d'où est-il parti dans ce temps-là ?
00:21:54– Vous avez des milliers de gens qui ont été envoyés en province,
00:21:57de façon limite légale d'ailleurs,
00:22:00mais pendant des mois,
00:22:02Paris a été meticuleusement vidé de toutes ces populations,
00:22:06pour le moins gênantes, si je puis dire.
00:22:08Et effectivement, ça a permis,
00:22:10en plus du déploiement hors norme des forces de l'ordre,
00:22:13d'avoir une sécurité formidable dans les rues de la capitale,
00:22:16et tous les témoignages de gens qui se sont dit soulagés,
00:22:18de femmes surtout, se disant soulagées
00:22:20de pouvoir s'habiller comme elles le souhaitaient,
00:22:22pour aller boire des verres aux terrasses des cafés.
00:22:24Et on a l'impression qu'on va revenir à un passé malheureux,
00:22:28comme on le connaît habituellement,
00:22:30parce que reviennent des personnes
00:22:33qui n'ont rien à faire dans nos rues aussi, avec cette rentrée.
00:22:35– Marc Baudrier, c'est une combinaison de facteurs,
00:22:38comme le dit Jonathan ?
00:22:40– Absolument.
00:22:41– Sans qu'on sache vraiment combien de personnes sont réellement parties à ce moment-là ?
00:22:43– Il a absolument raison, il y a un double facteur,
00:22:46des effectifs de police très supérieurs à d'habitude, ponctuellement,
00:22:50et de fait, une population qui est partie.
00:22:52La population qui était partie revient,
00:22:54et les effectifs de police repartent.
00:22:56Donc la situation antérieure va se réinstaller à Paris.
00:23:01On a eu une espèce de petite parenthèse enchantée,
00:23:03mais qui ne change rien.
00:23:05Sur le fond, rien n'a changé.
00:23:07Les causes de l'insécurité qui prévalaient avant les JO
00:23:11vont revenir au triple galop,
00:23:13parce que rien n'est fait sur le fond.
00:23:15– Grégory Goupil, j'aimerais avoir votre avis sur cette question.
00:23:18Est-ce que vous seriez d'accord, vous les avez entendus l'un et l'autre,
00:23:21pour dire qu'au fond c'est une question de maîtrise
00:23:24et de conquête du terrain ?
00:23:26C'est-à-dire, qui est le territoire ?
00:23:28Et là, on sent qu'il y a peut-être déjà un flottement.
00:23:30Vous êtes d'accord pour ça ?
00:23:32– Je suis assez d'accord.
00:23:34De toute façon, c'est le cas sur n'importe quel site.
00:23:38Vous avez des points de ville en Seine-Saint-Denis.
00:23:40Si on remet en place, vers les quartiers reconquêtes républicaines,
00:23:45des effectifs de terrain, à savoir les BTC,
00:23:47les brigades territoriales de contact, la BAC,
00:23:50qui sont omniprésents sur un terrain,
00:23:52la police nationale va reprendre ce terrain
00:23:54et les dealers vont disparaître
00:23:56et on aura récupéré la tranquillité publique pour les riverains.
00:24:00C'est un petit peu la même chose qui s'est passée sur les JO.
00:24:02C'est-à-dire qu'effectivement,
00:24:04toutes ces personnes qui faisaient la mendicité quotidienne,
00:24:07les gens qui faisaient des petits larcins, voire en plus,
00:24:11n'avaient pas la possibilité d'être sur Paris.
00:24:13Ou s'ils arrivaient sur Paris,
00:24:15ils n'avaient pas la possibilité de commettre ces larcins
00:24:17puisqu'il y avait des policiers quasiment partout.
00:24:19Donc effectivement, quand on tient le terrain,
00:24:21quand on a des policiers en nombre,
00:24:23les choses avancent et la sécurité progresse tout simplement.
00:24:26Merci beaucoup Grégoire et Goupil d'avoir été des nôtres cet après-midi.
00:24:29Vraiment merci d'avoir répondu à toutes nos questions.
00:24:31Vous avez les chiffres ?
00:24:32Oui, vous me demandiez combien de personnes avaient été évacuées.
00:24:34Le chiffre va de près de 13 000 personnes à 14 000 selon certaines sources.
00:24:38Mais ça, ce sont des sources…
00:24:39Ce sont des sources, je viens de vérifier.
00:24:41Ça a été validé par le site de France Info.
00:24:43Je voulais vous donner une grandeur de…
00:24:46Ça, ce sont les pouvoirs publics qui ont transmis ces données.
00:24:48Exactement.
00:24:49On s'interrompt quelques instants,
00:24:51puis je vous centrerai aussi sur cette histoire d'attente à la laïcité
00:24:54qui touche un chef d'établissement privé à Pau.
00:24:59On verra ce qui est en jeu et ce qu'on lui reproche exactement.
00:25:01A tout de suite.
00:25:05De retour avec vous et Mathieu Devese pour Le Journal.
00:25:09On parle des vols de voitures.
00:25:10Il y a une voiture, un modèle qui est particulièrement prisé,
00:25:13c'est la Renault Clio.
00:25:15Ça fait un certain nombre d'années déjà.
00:25:16Et surtout, surtout, les pièces détachées.
00:25:18Un phénomène inquiétant qui prend de l'ampleur.
00:25:21Les vols de roues connaissent notamment un fort regain ces derniers mois à Toulouse.
00:25:25Reportage Jean-Luc Thomas.
00:25:27Un peu partout en France, le vol de pièces détachées directement sur des voitures
00:25:32devient un véritable fléau.
00:25:34En Haute-Garonne, en 2023, la gendarmerie a recensé près de 200 vols de ce type.
00:25:39Principale cible des malfaiteurs, les quatre roues des Clio 4 et 5.
00:25:45On m'a volé les roues la semaine dernière de ma Clio,
00:25:49dans mon garage privé et sécurisé de ma résidence.
00:25:53Et donc, ils ont laissé la voiture à l'abandon sur les disques comme ça.
00:25:58Et c'est la deuxième fois que ça m'arrive en trois mois.
00:26:01Ces pillards d'accessoires auto ont souvent des commandes, parfois très précises.
00:26:06J'ai vu une autre Clio qui était au garage aussi.
00:26:08Le mec s'était fait voler la portière, donc deux sièges,
00:26:13la console centrale avec l'écran au milieu.
00:26:16Ces vols entraînent systématiquement d'autres dégradations, disques, bas de caisse.
00:26:21La facture grimpe alors rapidement.
00:26:24Quand on voit une jante alu sur un modèle du style 208 ou Clio,
00:26:28c'est une jante qui vaut entre 700 et 800 euros nue, sans le pneumatique, à la marque.
00:26:34Donc, si vous comptez quatre pneus, quatre jantes et tout, on arrive vite à 3-4 000 euros.
00:26:38Même les alarmes ou les écrous antivol ne prémunissent plus totalement d'un vol.
00:26:43Et puis sachez qu'à Paris, les policiers peuvent emprunter des transports en commun gratuitement.
00:26:48C'est une idée de Valérie Pécresse.
00:26:50Pour renforcer donc la présence des forces de l'ordre sur le réseau RATP,
00:26:54une convention doit être signée avant la fin du mois pour acter définitivement cette mesure.
00:26:59Et vous êtes-vous confiant ?
00:27:00Rassurez, réponse dans ce reportage de Sarah Fenzary et Fabrice Elsner.
00:27:05L'idée était en gestation depuis plusieurs mois.
00:27:09Elle est devenue concrète depuis cet été.
00:27:11Valérie Pécresse, la présidente de la région et patronne d'Ile-de-France Mobilité,
00:27:16a annoncé que les policiers municipaux parisiens en service et en tenue
00:27:21pourront emprunter les bus et les tramways gratuitement.
00:27:24De quoi rassurer ses utilisateurs.
00:27:27Absolument, c'est une très bonne chose.
00:27:29Ça sera la sécurité et les gens se sentiront beaucoup mieux évidemment.
00:27:34Ça serait vraiment très très bien.
00:27:36On n'est pas en sécurité le soir, enfin moi j'ai peur le soir.
00:27:39Déjà après 20h, même de rentrer chez soi, c'est terminé, on ne sort plus le soir.
00:27:43Dans la lignée du dispositif des Jeux Olympiques et Paralympiques,
00:27:47ces nouvelles forces humaines vont s'ajouter aux 3000 agents déjà présents sur le réseau.
00:27:53Un complément qui va améliorer le sentiment de sûreté.
00:27:57C'est une forme de pérennisation de ce qu'on a connu au niveau des JO.
00:28:01Nous, ce qui nous va bien, c'est que ça pourrait renforcer les équipes qu'on a sur le terrain,
00:28:06comme la sûreté GPSR, accompagner nos équipes de contrôle.
00:28:11On a déjà aussi des équipes de sécurité privée.
00:28:14Donc pour nous, il n'y a pas d'excès de sécurité.
00:28:17Pour nous, il n'y a que de la sécurité bien employée.
00:28:20Depuis cet été, deux villes, Lely-les-Roses et Antony, ont déjà signé cette convention.
00:28:28Et puis on va partir en Irlande du Nord, où une statue d'Elisabeth II crée la polémique.
00:28:32Ah oui, les réactions sont pour le moins mitigées.
00:28:35Certains habitants et touristes l'accusent de ne pas être fidèles à la reine décédée il y a deux ans.
00:28:40Ils estiment même que les chiens de la mère de Charles III sont davantage réussis.
00:28:44L'artiste, lui, appréciera. Kylian Salé.
00:28:47En plein centre de ce jardin d'Eintrim, en Irlande du Nord, cette nouvelle statue ne passe pas inaperçue.
00:28:53La reine Elisabeth II, devant son mari le prince Philippe, et deux corgis à ses pieds, ses chiens préférés.
00:28:59La ressemblance de la reine fait débat, notamment chez ce couple de touristes anglais.
00:29:04C'est une très bonne réplique, de la façon dont le public britannique se souvient d'elle avec affection.
00:29:10Je pense personnellement que c'est un excellent travail.
00:29:14Je crains que la reine ne soit pas bien représentée, elle ne lui ressemble pas du tout.
00:29:18En fait, les corgis sont mieux que la reine, je dirais.
00:29:21Selon plusieurs passants, l'artiste local a mal représenté la reine, vêtue d'un kilt, d'une veste, de bottes et d'un foulard autour de la tête.
00:29:33Je trouve que le prince Philippe est ressemblant, mais je dois dire que je ne reconnais pas le visage de la reine Elisabeth.
00:29:39Et j'ai un problème avec les vêtements, parce que cette dame ressemble à une vieille dame au marché qui achète des pommes de terre ou quelque chose comme ça.
00:29:48Après la publication de cette nouvelle statue sur les réseaux sociaux, les critiques ont afflué, au point même que le conseil municipal local a limité les commentaires.
00:29:57Il s'est tout de même dit ravi des avis généralement positifs.
00:30:02Et vous Mathieu, qu'en pensez-vous ?
00:30:05Effectivement, Elisabeth II, peu de ressemblance avec la mère de Charles III.
00:30:10Je trouve que Philippe est plus réussi.
00:30:12Et les corgis évidemment, on va dans le sens de ce tourisme.
00:30:15On ira au parc vérifier ça de plus près.
00:30:17Merci beaucoup, on s'interrompt quelques instants puis on retrouve nos invités pour la suite du débrief de ce vendredi, à tout de suite.
00:30:24Nous voici pour la première partie de notre émission, toujours avec Marc Baudrier et Jonathan Cixous cet après-midi.
00:30:30On va parler de ce chef d'établissement de l'immaculée Conception Stabot, dans les Pyrénées-Atlantiques,
00:30:35qui a été suspendu pendant trois ans pour attente à la laïcité.
00:30:40Ces derniers mois, plusieurs syndicats de l'enseignement avaient dénoncé le non-respect des obligations contractuelles de cet établissement par loi envers l'État.
00:30:48Alors on a voulu comprendre un petit peu ce qui s'était passé.
00:30:51Le professeur, d'autant que le professeur était notre invité sur CNews, propose de regarder ce qui était en jeu avec Sarah Fanzari.
00:30:59L'affaire a commencé en début d'année, lorsque cinq syndicats de l'enseignement public et privé ont dénoncé le non-respect des obligations contractuelles
00:31:08qui lient l'ensemble scolaire immaculée Conception Beaufrenne de Pau à l'État.
00:31:13Le quotidien Libération a dévoilé que des cours de catéchisme étaient obligatoires et évalués,
00:31:19avec des censures d'ouvrage et la présence d'intervenants réactionnaires,
00:31:23accompagnés d'entraves à la liberté de conscience, des faits que l'ancien directeur conteste.
00:31:30C'est bien là qu'est l'incompréhension. Je n'impose rien du tout.
00:31:34Nous tenons à des cours de culture religieuse en sixième et en seconde.
00:31:37On a beau expliquer qu'il y a des dispenses toujours possibles,
00:31:40des parents d'élèves ont beau l'attester à visage découvert, rien n'y fait.
00:31:46L'avocat de Christian Espezo a annoncé qu'il comptait saisir le tribunal administratif de Bordeaux
00:31:51pour recours en annulation pour excès de pouvoir du rectorat.
00:31:56Alors, précision, le rectorat de Bordeaux que l'on a sollicité ne souhaite pas s'exprimer pour l'instant.
00:32:02Quant à l'évêché, il n'a pas répondu à nos sollicitations.
00:32:07La manière dont s'explique aussi le proviseur, on va regarder cette citation du chef d'établissement
00:32:15qui assure avoir âprement défendu la réputation de ses professeurs, de son personnel.
00:32:20Il réfute point par point la vacuité des trois grièves qui résultent de l'inspection administrative.
00:32:25Nul n'est dupe, conclut-il, de l'origine et de la finalité des articles calomnieux et malveillants
00:32:31parus par deux fois dans Libération depuis février.
00:32:35Et donc, en gros, il nous dit, je l'attends, que c'est un peu une guerre idéologique en sous-main.
00:32:41Oui, ça me fait penser à ce qu'il y avait eu, souvenez-vous, il y a quelques mois,
00:32:45contre la charge médiatique contre le collège Stanislas à Paris,
00:32:50qui s'est avéré finalement, le dossier Stan s'est avéré finalement bien, bien maigre à l'époque.
00:32:58L'affaire est en cours, c'est vrai qu'il y a un sénateur LR qui soutient le proviseur,
00:33:06en estimant que le dossier, pour le coup, est totalement vide et trafiqué actuellement.
00:33:10On va le voir dans un instant, d'ailleurs.
00:33:12Je suis effaré de voir cet acharnement contre ce qu'il reste d'enseignement, entre guillemets, classique,
00:33:18où les enfants sont bien habillés, sont en randonnion, etc.
00:33:21Et je ne suis pas vraiment choqué, à titre personnel, si vous voulez,
00:33:24qu'un établissement s'appelant l'Immaculée Conception donne des cours de catéchisme.
00:33:28Je pense que quand on est parent d'élève, si on met son enfant à l'Immaculée Conception,
00:33:35je pense qu'on doit avoir dans un coin de son esprit qu'il est susceptible d'entendre parler un peu de caté
00:33:41durant sa scolarité.
00:33:43C'est pour moi une sorte d'acharnement, parce qu'on sait très bien, en plus,
00:33:47où sont, par ailleurs, les véritables atteintes à la laïcité dans bien d'autres établissements,
00:33:52qui sont bien plus nombreux dans bien d'autres quartiers de France,
00:33:54et pas forcément, peut-être, dans celui-ci, à Pau.
00:33:57Alors, quels sont les dessous de cette affaire ?
00:33:59On a du mal à croire que cet argument tienne la route.
00:34:01Effectivement, si ça avait été un lycée public qui dispensait des cours de religion, on pourrait comprendre.
00:34:08Mais là, franchement, j'imagine que ça fait partie du cahier des charges de cet établissement.
00:34:12Il y a d'autres raisons, parce qu'on a parlé d'intervenants réactionnaires,
00:34:16sans qu'on sache trop ce que ça revêt, en fait.
00:34:18Oui, tout ça ressemble quand même à une cabale un peu montée de toutes pièces.
00:34:23On lui reproche à cet établissement du royalisme, de l'intégrisme, de l'élitisme.
00:34:29Tout ça ne fait pas non plus... Parce que je crois qu'il y a des fleurs de lys à la chapelle,
00:34:34donc c'est l'accusation de royalisme, de l'intégrisme,
00:34:37parce que je crois qu'ils ont des cérémonies de temps en temps facultatives,
00:34:41du reste, qui sont en latin.
00:34:43Bon, c'est quand même pas un crime d'État, si vous voulez, ça ne fait pas des assassins.
00:34:47Et de l'élitisme, oui, ça aussi, c'est quand même... La France en a besoin d'élitisme.
00:34:52Alors on parlait de choc d'autorité tout à l'heure.
00:34:54C'est un peu le propre du privé aussi.
00:34:56Et on parlait de choc d'autorité tout à l'heure.
00:34:58Là, on voit qu'ils sont en uniforme.
00:35:00Et je crois que l'école est assez tenue.
00:35:03Enfin bref, c'est tout à fait l'établissement catholique, privé, classique, typique.
00:35:09Si on n'a que ça à reprocher, le dossier paraît quand même très très faible.
00:35:13Ça ressemble à une cabale de laïciste contre un BAU qui réussit.
00:35:17Parce que c'est le quatrième meilleur lycée de France, semble-t-il.
00:35:21Meilleur établissement du département.
00:35:23Il a des listes d'attente incroyables.
00:35:25Enfin bon, tout ça, on ne fait pas un mouton noir.
00:35:30Oui, il fallait bien trouver quelque chose pour s'en prendre à cet établissement.
00:35:34Il y a peut-être d'autres choses qu'on ne maîtrise pas ou qu'on ne sait pas.
00:35:36Pour reprendre ce que vous disiez à propos du sénateur Max Brisson,
00:35:41qui est venu en effet en soutien à ce proviseur,
00:35:43je propose de regarder comment il interprète la chose de son point de vue.
00:35:47Donc il s'étonne avec cette question.
00:35:49Sanction contre le directeur de l'Immaculée Conception à Pau.
00:35:52Sanctionné pour avoir rappelé qu'un établissement catholique
00:35:54avait un caractère propre reconnu par la loi Debré, ce que vous disiez.
00:35:58Sanctionné pour avoir la paix avec ceux qui veulent par dogmatisme
00:36:01relancer la guerre scolaire et prônent une laïcité intraitable avec les catholiques.
00:36:08Et conciliante avec les islamistes.
00:36:11C'est vrai qu'il y a eu un certain nombre d'incidents à signaler
00:36:14dans des écoles sous contrat musulmanes.
00:36:16Oui et même dans des lycées publics qui ne sont pas marqués.
00:36:21Mais là il y voit en fait une opposition dans le monde du privé.
00:36:25Il veut rester sur ce terrain-là le sénateur.
00:36:27J'étais un peu plus prudent que lui dans ma précédente intervention
00:36:32mais c'est ce que je sous-entendais parfaitement.
00:36:35D'autant qu'effectivement les atteintes à la laïcité se multiplient.
00:36:41On a beaucoup parlé, souvenez-vous quand Gabriel Attal
00:36:44était ministre de l'éducation de la Baïa.
00:36:47On nous en a parlé déjà aussi et moins en cette rentrée de septembre 2024.
00:36:53Mais on sait très bien comment les tensions s'égrenent
00:36:56dans ces établissements publics qui ne sont même pas marqués
00:36:59d'une religion ou d'une autre.
00:37:03Il suffirait je pense de faire une enquête pas très approfondie
00:37:07pour découvrir que les mots d'excuses de complaisance
00:37:11pour que les jeunes filles n'arrivent pas au sport, ce genre de choses,
00:37:14continuent de se reproduire.
00:37:16Il y a beaucoup de choses qui ne sont pas encore passées sous silence.
00:37:18Exactement, je crois.
00:37:20On sent que de la part de l'État, il y a la volonté de mettre dos à dos
00:37:25les débordements côté islam et islamiste et d'autres débordements.
00:37:31Donc c'est vrai pour la politique.
00:37:33On voit qu'il y a des petits mouvements politiques de droite
00:37:36qui sont interdits régulièrement.
00:37:38Tout cela pour faire pièce à ce qu'on peut reprocher
00:37:43à certains mouvements islamistes très dangereux en France et terroristes.
00:37:46C'est pareil un peu pour les écoles.
00:37:49On voit bien que l'État essaie de contrebalancer toujours
00:37:53de manière un petit peu communicationnelle
00:37:56les reproches qu'on peut faire à l'un à l'autre.
00:37:59Sauf que ça ne tient absolument pas du tout la distance.
00:38:02Là, en l'occurrence, le dossier paraît formidablement creux.
00:38:06Ce sont souvent ceux qui portent ce type d'accusations
00:38:08qui ferment les yeux concernant les autres faits dont nous parlions.
00:38:11On verra si cette affaire a une suite,
00:38:17si le rectorat de Bordeaux nous contacte ou nous recontacte.
00:38:22Je voulais juste vous signaler que cet après-midi,
00:38:25nous serons sans doute au Point Presse,
00:38:27qui sera tenu par Laurent Lugnès pour parler de ce week-end
00:38:30sous haute sécurité qui s'amorce.
00:38:32A priori, autour de 16h, Laurent Lugnès devrait prendre la parole
00:38:35parce qu'il n'y a pas moins de trois grands événements.
00:38:38Et bien sûr, les matchs de championnat de Ligue 1
00:38:41qui ont repris et qui mobilisent un certain nombre d'hommes.
00:38:44La braderie de Lille, la parade des champions.
00:38:46Et à cet effet, regardez, Gérald Darmanin a tweeté ceci.
00:38:49Des missionnaires de la place Beauvais, mais enfin toujours là.
00:38:53Samedi, les Français viendront célébrer les médailles olympiques
00:38:56sur les champs.
00:38:57Nous déployons un dispositif de sécurité exceptionnel
00:39:00avec plus de 4000 policiers et gendarmes.
00:39:03Et il a donc, dans ces conditions, demandé aux préfets de police
00:39:06de préciser quel en sera le dispositif.
00:39:10D'autant que Gérald Darmanin, dans un télégramme
00:39:13qui a été envoyé à la préfecture, insiste aussi sur la menace terroriste
00:39:16qui reste très vive dans notre pays.
00:39:18Et c'est étonnant, dans le même tweet,
00:39:20enfin dans le même télégramme, pardon,
00:39:22il parle aussi des contestations radicales
00:39:25qui sont toujours, bel et bien, présentes.
00:39:27Voilà, on en restera là.
00:39:28On sera à 16h pour écouter Laurent Nunez.
00:39:31Merci beaucoup, Marc.
00:39:33Merci Jonathan d'être passé parmi nous.
00:39:35Marc, vous resterez en deuxième heure avec nous.
00:39:37On accueille d'ici quelques instants Mathieu Devese
00:39:39pour le prochain journal.
00:39:40A tout à l'heure.
00:39:44Ici avec Mathieu Devese, il est 15h, c'est l'heure du journal.
00:39:47On va parler de la place Abbé Pierre à Nantes
00:39:49qui va changer de nom.
00:39:51Une décision prise après les accusations d'agressions sexuelles
00:39:54visant le prêtre.
00:39:55Oui, son nom qui est devenu encombrant.
00:39:57Alors cette démarche a aussi été entamée
00:39:59par des écoles et des municipalités
00:40:01qui ont bien sûr des lieux publics au nom du prêtre.
00:40:04Jean-Michel Decaze.
00:40:07La place Abbé Pierre avait été inaugurée en 2022 à Nantes
00:40:11dans l'un des nouveaux quartiers de la ville.
00:40:13La mairie a fait savoir par communiqué
00:40:15qu'elle serait débaptisée prochainement.
00:40:18Décision prise avec les trois associations
00:40:21du mouvement Emmaüs présentes dans l'agglomération.
00:40:24Juste en face de la place,
00:40:26les bénévoles d'une association humanitaire apprennent la nouvelle.
00:40:30Ici, la figure de l'abbé Pierre symbolisait la générosité.
00:40:34On n'aurait jamais cru que l'abbé Pierre en réagit comme ça.
00:40:38Vous me disiez ce qu'il faisait, c'était bien.
00:40:40Oui, pour moi oui.
00:40:41Ça m'a choqué.
00:40:43Alors le fait que la place soit débaptisée bientôt ?
00:40:45Normal, à juste titre.
00:40:47On pensait que c'était des personnes bien
00:40:49et puis on apprend des choses horribles comme ça.
00:40:51Plus en tant que femme,
00:40:53parce que malheureusement, on est souvent les victimes.
00:40:58Je pense plus en tant que femme et maman aussi.
00:41:01En France, 150 rues et lieux dits portant le nom de l'abbé Pierre
00:41:06ou d'Henri Gouet, son nom de naissance,
00:41:08risquent d'être débaptisés.
00:41:10Des écoles et des parcs ont déjà changé de nom.
00:41:15L'actualité sociale à présent avec à Angers
00:41:17les salariés d'un EHPAD qui menacent d'une grève totale.
00:41:20Des démissions en cascade, des conditions de vie dégradées
00:41:23et une direction dépassée.
00:41:25Alors les salariés de cet EHPAD en difficulté
00:41:27assureront le service minimum.
00:41:29Les résidents, je cite, ne seront plus levés.
00:41:31Il n'y aura plus de douche, seulement des petites toilettes.
00:41:33Et ce, jusqu'à nouvel ordre.
00:41:35Mickaël Chailloux.
00:41:37C'est jour de grève dans cet EHPAD associatif du centre-ville d'Angers.
00:41:40Un rassemblement devant les grilles pour dire stop
00:41:43face à une dégradation des conditions de travail.
00:41:46En un an, une vingtaine de salariés ont quitté le navire.
00:41:49Certains refusant de cautionner une maltraitance
00:41:52qui s'installe faute de personnel.
00:41:54Vous passez votre relais à votre équipe de matin.
00:41:56Ils sont 3 sur 7.
00:41:58Pour soixantaine de personnes, on ne peut pas travailler dans cette condition-là.
00:42:01C'est des résidents qu'on est obligés de laisser au lit
00:42:03parce qu'on en manque de soignants.
00:42:05C'est des changes qui sont faites plus tardivement.
00:42:08Sur ces images tournées par des familles de résidents,
00:42:11on voit l'état des locaux faute de bras pour les entretenir.
00:42:15Des familles qui s'alarment des conditions de prise en charge de leurs proches
00:42:19comme cette femme en colère qui vient de visiter sa mère.
00:42:23J'ai vu ma maman dans son lit
00:42:25parce que comme c'est service minimum,
00:42:28les personnes restent en chambre et on leur sert un plateau.
00:42:31Elles n'ont pas le droit d'aller en salle à manger.
00:42:33Oui, là je suis sous le choc. C'est vrai que je suis très choquée.
00:42:36C'est inacceptable au niveau du conseil d'administration,
00:42:38au niveau de la direction et au niveau des personnels.
00:42:40Parce qu'un EHPAD, c'est fait d'abord pour accompagner des personnes âgées,
00:42:43des personnes en fragilité.
00:42:45Le loyer s'élève aux alentours de 2500 euros par mois.
00:42:48Avec les personnels, les familles ont alerté l'agence régionale de santé.
00:42:52Les membres du conseil d'administration de l'association qui gère l'EHPAD
00:42:56sont pointés du doigt pour leur management.
00:42:59Croisés à la sortie de l'établissement,
00:43:01ils ont tous refusé de s'exprimer.
00:43:03Et tout de suite le journal des sports avec vous.
00:43:11Retrouvez votre programme avec Original.
00:43:13Le nouveau parfum Lacoste.
00:43:18Retrouvez votre programme avec France Parbrise et son prêt de véhicule.
00:43:24La rentrée a débuté il y a une dizaine de jours.
00:43:26C'est l'heure également de la reprise à l'école,
00:43:28mais dans les clubs de sport également,
00:43:30avec un effet JO incontestable.
00:43:32Dans de nombreuses disciplines, les inscriptions ont augmenté en flèche.
00:43:35Exemple, dans ce club de tennis de table à Nantes
00:43:38où la saga des frères Lebrun a poussé, vous allez le voir,
00:43:41plein de petits-pongistes amateurs à s'inscrire.
00:43:43Cette saison reportage de Jean-Michel Decaze.
00:43:4613h30 ce mercredi, c'est le premier entraînement
00:43:49depuis la rentrée dans ce club historique nantais.
00:43:51Et surtout depuis la fin des Jeux Olympiques.
00:43:54Effet wow garanti, les parents se bousculent pour les inscriptions.
00:43:58Depuis 11h30, j'ai eu 3 nouvelles inscriptions en ligne qui sont arrivées.
00:44:04Oui, c'est la folie, je confirme.
00:44:06Au 10 septembre, on est à plus 43% de nouvelles licences.
00:44:10Plus 43%, pour nous, c'est du jamais vu.
00:44:14Louis, 7 ans, a priori plutôt fan de foot,
00:44:17a franchi les portes de la salle pour la première fois ce mercredi.
00:44:21Un déclic JO dans la tête.
00:44:23De voir Félix Lebrun gagner la médaille de bronze,
00:44:26il m'a vraiment donné envie de lever mon niveau pour venir ici.
00:44:31Jouer en club ?
00:44:32Oui.
00:44:33Il tenait sa raquette normalement, de manière classique,
00:44:36pour jouer avec nous.
00:44:38Et puis, après avoir vu jouer Félix à la télé,
00:44:41il s'est mis à la tenir comme ça.
00:44:43Et il a nettement progressé.
00:44:45Enfin, il a progressé beaucoup plus vite.
00:44:47Et maintenant, il ne veut jouer que comme ça.
00:44:49Une prise porte-plume, comme disent l'épongiste de haut niveau,
00:44:52comme Ségun Toriola, entraîneur au club de Nantes.
00:44:55Et cette participation au JO dans la raquette.
00:44:57Tu veux jouer comme Jean-Louis Lebrun, tu veux travailler du plus.
00:45:00Ce n'est pas facile.
00:45:01C'est normal que ce ne soit pas facile.
00:45:03Parce que Ténésita, c'est dur.
00:45:05Pour faire face à la Lebrunmania,
00:45:07le club nantais a décidé d'embaucher deux services civiques supplémentaires
00:45:10pour encadrer les novices.
00:45:18C'était votre programme avec François Andrés et son prêt de véhicule.
00:45:27C'était votre programme avec Original.
00:45:30Le nouveau parfum Lacoste.
00:45:31Et on va partir en Irlande du Nord avec cette statue d'Elisabeth II
00:45:34qui crée la polémique.
00:45:35Oui Nelly, les réactions sont pour le moins mitigées.
00:45:38Certains habitants et touristes l'accusent de ne pas être fidèle à la reine,
00:45:42décédée il y a deux ans.
00:45:43Ils estiment même que les chiens de la mère de Charles III sont davantage réussis.
00:45:47Alors l'artiste, lui, appréciera.
00:45:49Kylian Salé.
00:45:50En plein centre de ce jardin d'Eintrim, en Irlande du Nord,
00:45:53cette nouvelle statue ne passe pas inaperçue.
00:45:56La reine Elisabeth II, devant son mari le prince Philippe
00:45:59et deux corgis à ses pieds, ses chiens préférés.
00:46:02La ressemblance de la reine fait débat,
00:46:04notamment chez ce couple de touristes anglais.
00:46:08C'est une très bonne réplique,
00:46:09de la façon dont le public britannique se souvient d'elle avec affection.
00:46:12Je pense personnellement que c'est un excellent travail.
00:46:17Je crains que la reine ne soit pas bien représentée.
00:46:19Elle ne lui ressemble pas du tout.
00:46:21En fait, les corgis sont mieux que la reine, je dirais.
00:46:24Selon plusieurs passants,
00:46:25l'artiste local a mal représenté la reine,
00:46:28vêtue d'un kilt, d'une veste, de bottes et d'un foulard autour de la tête.
00:46:36Je trouve que le prince Philippe est ressemblant,
00:46:38mais je dois dire que je ne reconnais pas le visage de la reine Elisabeth.
00:46:44Et j'ai un problème avec les vêtements,
00:46:45parce que cette dame ressemble à une vieille dame au marché
00:46:47qui achète des pommes de terre ou quelque chose comme ça.
00:46:50Après la publication de cette nouvelle statue sur les réseaux sociaux,
00:46:53les critiques ont afflué,
00:46:55au point même que le conseil municipal local a limité les commentaires.
00:46:59Il s'est tout de même dit ravi des avis généralement positifs.
00:47:05Et puis sachez que Donald Trump dit non à un deuxième débat contre Kamala Harris.
00:47:09Oui, l'ancien président américain a décliné la proposition de sa rivale démocrate
00:47:13qui voulait à nouveau l'affronter.
00:47:15Donald Trump qui revendique sa victoire depuis le débat de mardi soir,
00:47:18mais les observateurs, eux, semblent dire tout l'inverse.
00:47:21Les informations de notre correspondante aux Etats-Unis, Sarah Anderson.
00:47:27Oui, c'était l'équipe de Kamala Harris qui avait invité Donald Trump
00:47:30à un match retour après le débat cette semaine.
00:47:32Mais c'est non, affirme l'ancien président.
00:47:35Depuis le débat, Donald Trump vende sa performance
00:47:37et affirme que si la vice-présidente veut un nouveau débat,
00:47:40c'est parce qu'elle a perdu le dernier.
00:47:42Alors ça, c'est la version Donald Trump, mais ce n'est pas vraiment celle qui prime
00:47:46ici aux Etats-Unis.
00:47:48Puisque si le premier débat avait précipité la chute de Joe Biden,
00:47:52le duel avec Kamala Harris a été tendu.
00:47:56En effet, la vice-présidente a multiplié les attaques contre Donald Trump
00:48:00et en face, le milliardaire républicain a eu du mal à contenir son agacement
00:48:05et a multiplié les déclarations brouillon.
00:48:08Résultat des courses, 63% des téléspectateurs ont jugé
00:48:12que Kamala Harris avait été meilleure que Donald Trump
00:48:14selon un sondage CNN.
00:48:16Et puis, au-delà des téléspectateurs, la vice-présidente
00:48:19semble également avoir convaincu les donateurs
00:48:21puisque dans les 24 heures qui ont suivi le débat,
00:48:24le camp démocrate a récolté 47 millions de dollars.
00:48:29Et puis, selon les médias américains, même au sein du parti républicain,
00:48:33la soirée a été difficile pour Donald Trump.
00:48:35Bref, un nouveau débat est donc exclu pour le moment,
00:48:38pour l'ancien président, à voir si son colistier fera mieux
00:48:42puisque ce sera au tour des candidats à la vice-présidence,
00:48:45Judy Vance et Tim Walsh, de s'affronter lors d'un débat le 1er octobre.
00:48:49Et voici qui conclut votre journal.
00:48:52On marque une courte pause et on se retrouve avec de nouveaux débatteurs
00:48:54autour de cette table.
00:48:55On partira évidemment du côté de Ronnie Soubois en Seine-Saint-Denis.
00:48:59On parlera de ce livreur à scooter qui a été tué par un chauffard en fuite.
00:49:03La police est toujours à ses trousses à l'heure qu'il est.
00:49:06A tout de suite.
00:49:13180 minutes d'info. Merci Marc Baudrier d'être là.
00:49:17Je rappelle que vous êtes journaliste.
00:49:19Bon accueil Caroline Pilastre.
00:49:20Bonjour Caroline.
00:49:21Éditorialiste, consultante, je suis ravie de vous retrouver sur ce plateau.
00:49:24Ça faisait un certain temps.
00:49:26A vos côtés Alexis Isard.
00:49:27Bonjour, bienvenue en ce vendredi.
00:49:29Ancien député, secrétaire général de Renaissance dans les Sommes,
00:49:32qui était votre terre de députation.
00:49:35Et puis Anthony Ben, qui est avocat.
00:49:38On va parler de ce livreur à scooter.
00:49:40C'est quand même la grosse affaire du jour,
00:49:42qui a donc été tué, qu'on a retrouvé mort sur la chaussée,
00:49:46tué par un chauffeur en fuite après un refus d'obtempérer.
00:49:49Ces faits ont eu lieu la nuit dernière à Ronnie Soubois en Seine-Saint-Denis.
00:49:53Le conducteur du véhicule est toujours recherché.
00:49:56Et d'ailleurs, on a retrouvé peu après une voiture,
00:49:59le véhicule qui avait été utilisé, brûlé à proximité.
00:50:03On revient sur les faits avec Marine Sabourin pour commencer.
00:50:07C'est ce scooter qui aurait été percuté par le chauffard en fuite.
00:50:11Il est aux alentours de 22h30 hier,
00:50:13lorsque la police veut procéder au contrôle d'un automobiliste.
00:50:16Celui-ci refuse de s'y soumettre et échappe aux forces de l'ordre.
00:50:20Les agents découvrent alors, quelques centaines de mètres plus loin,
00:50:23un homme en deux roues, gisant au sol.
00:50:26Les collègues ont voulu procéder au contrôle d'un SUV allemand
00:50:29sur la commune de Montreuil.
00:50:31Le véhicule a refusé le contrôle dans un premier temps
00:50:34et par la suite, a refusé de tempérer.
00:50:37Les collègues ont rapidement perdu le véhicule de vue,
00:50:40qui les a distancés.
00:50:42Et dans sa fuite, quelques kilomètres plus loin,
00:50:45sur la commune de Bronys-sous-Bois, a percuté un scooter.
00:50:48La victime est un homme, livreur de repas à domicile,
00:50:51âgé d'une quarantaine d'années.
00:50:53La voiture du chauffard en fuite a été retrouvée incendiée
00:50:56à proximité des faits.
00:50:58L'automobiliste est toujours activement recherché.
00:51:02C'est le deuxième ou le troisième événement dramatique
00:51:05en l'espace de quelques jours.
00:51:07Ca nous rappelle ce chiffre, qui est d'ailleurs constant.
00:51:10D'année en année, 25 700 refus d'obtempérer,
00:51:13c'est une moyenne depuis 2016 d'ailleurs,
00:51:16dont un refus d'obtempérer sur 5,
00:51:19qui est un délit aggravé.
00:51:22Ca nous en dit beaucoup sur notre rapport à l'autorité.
00:51:25On en parle fréquemment.
00:51:28Mais à la loi et aux sanctions qui sont encourues.
00:51:31C'est-à-dire qu'on n'a plus peur de la sanction.
00:51:34Effectivement, il y a un sentiment d'impunité de la part de ces individus.
00:51:37Ne généralisons pas, ce n'est pas tous les automobilistes
00:51:40qui se comportent de la sorte.
00:51:42Evidemment, ce sont des délinquants routiers,
00:51:44mais il y a sans doute une excuse de sa part.
00:51:47Parce que pour calciner sa voiture,
00:51:49c'est que cette personne n'est pas blanc-bleu.
00:51:51Quand on n'a rien à se reprocher, pardonnez-moi,
00:51:53on n'agit pas de la sorte.
00:51:55Et puis la vie a un sens pour la majorité d'entre nous.
00:51:57Ce qui est terrible, c'est qu'on a l'impression,
00:51:59je le dis avec des gros guillemets évidemment,
00:52:02c'est que c'est en train de se banaliser.
00:52:04C'est un phénomène sociétal qui est de plus en plus récurrent
00:52:07dans notre société et c'est totalement effrayant.
00:52:09Alors oui, il faut plus de fermeté en termes de sanctions
00:52:12de la part de la justice.
00:52:14Mais il va bien falloir aussi que ces individus comprennent
00:52:17qu'on ne tue pas de la sorte, qu'on respecte autrui.
00:52:20Je ne sais pas si ça passe par de la sensibilisation
00:52:23ou de la prévention, comme le disent certains.
00:52:25Ou si ces gens sont totalement déconnectés
00:52:27et se croient dans un jeu vidéo, malheureusement.
00:52:29Maître Zem, on ne va peut-être pas trop s'avancer,
00:52:31mais il semble-t-il qu'il y avait d'autres choses
00:52:34à se reprocher, cet individu qui est en fuite.
00:52:37Comme le dit Caroline, incendier un véhicule,
00:52:40ce n'est jamais un geste anodin.
00:52:42Ça veut dire qu'on veut effacer des traces.
00:52:44La grosse cylindrée allemande, là aussi,
00:52:46peut-être que ça nous dit quelque chose
00:52:48des intentions délictuelles de cet individu.
00:52:50On le retrouvera de toute façon.
00:52:52Il y a quelque chose aussi qu'on peut relever.
00:52:55C'est qu'au départ, c'est un contrôle routier.
00:52:58À Montreuil, où les forces de l'ordre
00:53:00devaient l'interpeller initialement,
00:53:02c'était un contrôle routier dont il a refusé
00:53:05d'obtempérer, de s'arrêter.
00:53:07Et ce, sachant, éventuellement,
00:53:09soit sans permis de conduire,
00:53:12soit en possession d'objets illicites,
00:53:15a préféré prendre la fuite, prendre des risques.
00:53:18Et on en parle, vous l'aviez dit,
00:53:20toutes les semaines, sur votre plateau.
00:53:23On en parle parce que ce sont des drames à chaque fois.
00:53:26Mais il y a tous ceux, bien sûr,
00:53:28où il n'y a pas eu de drame.
00:53:30Il y a plus de 25 000 refus
00:53:32d'obtempérer par an,
00:53:34et ce chiffre est en augmentation constante.
00:53:36Et vous le savez pertinemment,
00:53:38on parlait, Caroline, à l'instant,
00:53:40de la prévention, mais on sait très bien
00:53:42que la prévention n'est plus, aujourd'hui,
00:53:44la solution.
00:53:46Le seul remède, c'est une sanction
00:53:48qui soit à la hauteur des fautes
00:53:50et de la gravité des fautes qui sont commises.
00:53:52Alexis, Isa,
00:53:54on a l'impression de se répéter un peu
00:53:56dans le discours,
00:53:58mais heureusement qu'on le fait.
00:54:00Précisément, pour ne pas banaliser,
00:54:02on est obligé d'en parler aussi.
00:54:04Très sincèrement, je pense que c'est utile.
00:54:06Quand on voit tous ces refus d'obtempérer
00:54:08tous les jours, en ce moment, on a l'impression
00:54:10qu'il y a une recrudescence très importante.
00:54:12Je ne crois pas que ce soit le cas.
00:54:14Lorsque vous regardez ces chiffres, 25 700,
00:54:16par jour, qui ont lieu, et c'est les chiffres de 2023.
00:54:18Je parle de ceux qui se terminent.
00:54:20Bien sûr, et ça veut dire que
00:54:22dans les années de 2016 à 2023,
00:54:24mais 2023 est le pic, ça veut dire
00:54:26qu'il y en avait déjà la capacité d'en faire
00:54:28une à peu près tous les jours.
00:54:30Le vrai problème, je l'ai constaté en tant que parlementaire,
00:54:32en suivant les forces de l'ordre sur le terrain,
00:54:34c'est qu'en cas de refus d'obtempérer,
00:54:36il y a un côté qui a plus peur que l'autre,
00:54:38c'est les forces de l'ordre. Ils ont peur
00:54:40lorsque quelqu'un prend la fuite lors d'un contrôle
00:54:42
00:54:44à l'accident tel qu'il se passe actuellement.
00:54:46Donc, en général,
00:54:48la personne qui s'enfuit s'en sort et ils le savent
00:54:50et c'est pour ça qu'ils le font.
00:54:52C'est là la réalité et la vraie problématique.
00:54:54Est-ce que la peine n'est pas assez importante ?
00:54:56Je ne sais pas. Je le répète,
00:54:58c'est ce que le parlementaire
00:55:00que j'étais, que mes collègues étaient
00:55:02sur la législature précédente, ont pensé.
00:55:04On a augmenté les peines.
00:55:06Un refus d'obtempérer simple,
00:55:08c'est-à-dire sans homicide derrière,
00:55:10parce que là, c'est un homicide simple,
00:55:12valait six mois de prison maximum.
00:55:14Aujourd'hui, il en vaut
00:55:16plus d'une année. Il en vaut trois ans.
00:55:18Donc, la réalité, c'est que
00:55:20les peines sont tout de même importantes
00:55:22et dissuasives, mais je crois
00:55:24que pour résoudre ce type
00:55:26d'incidents, il faut que la peur
00:55:28change de camp. Il ne faut plus que ce soit
00:55:30le policier qui ait peur d'interpeller
00:55:32la personne importante.
00:55:34Mais à partir de quel moment l'auteur des faits a peur ?
00:55:36Si vous dites que normalement, l'arsenal
00:55:38prévu est conséquent.
00:55:40Le fait d'en parler de manière
00:55:42récurrente à la télé, ça fait réfléchir
00:55:44à deux fois à la personne qui
00:55:46prend le risque de s'enfuir, parce que
00:55:48lorsque la personne s'enfuit, elle pense qu'elle va s'en sortir
00:55:50et qu'elle va rentrer chez elle, voir si
00:55:52le véhicule est volé, le brûler, mais ne pas
00:55:54commettre un homicide. Je ne suis pas sûr que la personne-là souhaite
00:55:56commettre un homicide.
00:55:58Vous êtes d'accord avec cette théorie ?
00:56:00Le fait d'en parler montre que, de toute façon,
00:56:02les policiers seront sur ces traces.
00:56:04C'est incroyable, parce qu'on a affaire à des gens qui sont
00:56:06des criminels. Le type fait un refus
00:56:08d'obtempérer, il percute un scooter,
00:56:10il sait que
00:56:12l'occupant du scooter, le conducteur du scooter
00:56:14est mal en point,
00:56:16il va brûler sa voiture. Troisième délit
00:56:18pour échapper
00:56:20aux flics. Donc, si vous voulez, on est
00:56:22quand même là avec des gens qui ont
00:56:24de la suite dans les idées,
00:56:26qui sont des criminels aguerris,
00:56:28durs, et quelles sanctions
00:56:30fassent à des gens comme ça ?
00:56:32Il faut vraiment que
00:56:34les peines soient extrêmement sévères.
00:56:36Là, ce sera une peine
00:56:38pour homicide, et il doit être
00:56:40un homicide volontaire.
00:56:42Il y a quand même certains individus,
00:56:44vous qui êtes dans les salles d'audience,
00:56:46qui êtes dans les prétoirs,
00:56:48il y a quand même des individus qui sont
00:56:50rétifs à toute notion de sanction,
00:56:52c'est-à-dire qu'ils sont complètement
00:56:54hermétiques à tout ce que la loi
00:56:56peut prévoir contre eux.
00:56:58Ça existe, quand même.
00:57:00Bien sûr, il y a des délinquants,
00:57:02avec des casiers judiciaires,
00:57:04qui se plongent dans les prétoirs
00:57:06et qui n'ont plus peur, on le voit.
00:57:08Les sanctions qui ont été prononcées
00:57:10n'empêchent pas la récidive,
00:57:12et ils ont des casiers judiciaires
00:57:14avec parfois une dizaine d'infractions.
00:57:16Ils ont déjà intégré un jeune âge
00:57:18qu'ils allaient potentiellement passer
00:57:2010 ans, 15 ans en prison.
00:57:22Pour certaines personnes, aller en prison,
00:57:24c'est acquérir des galons.
00:57:26On va même jusqu'en quartier de sécurité
00:57:28pour justement dire « j'ai été en quartier
00:57:30de sécurité parce que j'ai violé
00:57:32dans son village », et dire « voilà ce qui m'est arrivé
00:57:34pour mettre dans son CV », parce que c'est un milieu
00:57:36où la délinquance, c'est un fait d'arme.
00:57:38Je vous propose aussi de parler
00:57:40de la sécurisation
00:57:42de plusieurs événements ce week-end.
00:57:44Il y a la braderie de Lille qui commence,
00:57:46il y a évidemment les matchs de championnat de Ligue 1,
00:57:48et puis il y a cette fameuse parade des champions
00:57:50qui va accueillir tous les médaillés
00:57:52olympiques et paralympiques,
00:57:54et puis il y a un public conséquent parce qu'on attend
00:57:56pas moins de 70 000 personnes sur les Champs-Élysées.
00:57:58Vous savez, il y a eu une journée,
00:58:00je crois que ça a duré quelques heures en réalité, pour pouvoir
00:58:02s'inscrire et obtenir les billets pour entrer
00:58:04gratuitement. C'est parti comme des petits pains
00:58:06en l'espace de quelques minutes.
00:58:08Parlons des forces de l'ordre, parce qu'ils étaient déjà des milliers
00:58:10à assurer la bonne tenue des JO. Il faut saluer d'ailleurs
00:58:12le franc succès de l'événement. Et il y aura
00:58:14un dispositif conséquent, vous le voyez,
00:58:16Gérald Darmanin veut déployer
00:58:18plus de 4 000 policiers et gendarmes. Il a d'ailleurs
00:58:20demandé à cet effet à Laurent Nunez
00:58:22de préparer un point presse pour préciser
00:58:24un petit peu le dispositif qui sera
00:58:26mis en place. D'ailleurs on l'écoutera
00:58:28aux alentours de 16 heures
00:58:30a priori. Mais dans un télégramme
00:58:32qui a également été envoyé à la préfecture, ce même Gérald Darmanin,
00:58:34notre ministre des missionnaires
00:58:36de Beauvau, nous précise
00:58:38la menace terroriste reste très vive,
00:58:40les contestations radicales aussi.
00:58:42Ce qu'il veut dire
00:58:44en somme, Caroline, c'est qu'il ne faut pas rester
00:58:46sur la bonne note
00:58:48des JO pour se relâcher.
00:58:50On est toujours dans un contexte sécuritaire
00:58:52très très élevé. Mais on l'était déjà
00:58:54effectivement avant les JO, Nelly, puisque nous sommes en alerte
00:58:56vermillant concernant le terrorisme
00:58:58islamiste. Évidemment
00:59:00les JO se sont très bien passées et on ne peut que
00:59:02s'en satisfaire, espérant que demain ce soit
00:59:04également le cas, puisque 35 000
00:59:06policiers avaient été déployés.
00:59:08Donc il y avait eu des forces
00:59:10de l'ordre de manière massive. Ce sera aussi
00:59:12le cas demain. Mais nous sommes
00:59:14actuellement, et ça depuis même un moment,
00:59:16depuis avant les Gilets jaunes, dans un genre
00:59:18de poudrière et il suffit
00:59:20d'une étincelle pour que
00:59:22tout s'embrase. Et c'est ça en fait
00:59:24l'inquiétude, je pense, du ministère
00:59:26de l'Intérieur et du ministre toujours actuel.
00:59:28Évidemment il va falloir
00:59:30être vigilant. Mais déjà nous essayons de l'être tous
00:59:32en tant que citoyens au quotidien, surtout lorsqu'on
00:59:34prend les transports en commun, ou que nous sommes dans des
00:59:36lieux publics. Donc demain tout sera
00:59:38verrouillé. Il n'y a pas
00:59:40de risque à mon avis. J'espère ne pas
00:59:42trop m'avancer, mais je souhaite que ça reste une continuité
00:59:44de la fête que nous avons vécue, puisque
00:59:46ce sera aussi un focus
00:59:48national et international
00:59:50et aussi également sur M. Macron
00:59:52et la maire de Paris, parce que ça reste
00:59:54aussi dans cet esprit. Malgré
00:59:56tout, on sait qu'on est toujours sur le kiwi
00:59:58avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête.
01:00:00Après, on ne va pas se mentir, Alexis Isard,
01:00:02si ça a été réussi, c'est
01:00:04qu'on a déployé d'immenses,
01:00:06d'énormes moyens
01:00:08tout au long de cet été, ce qui veut dire qu'aussi
01:00:10il y a de nombreux gendarmes et policiers
01:00:12qui sont en train de récupérer les vacances
01:00:14qu'ils n'ont pas eues. Donc forcément on ne peut pas être...
01:00:16Est-ce qu'on peut fonctionner comme ça, à flux tendu en permanence ?
01:00:18Non, alors il y a eu un travail exceptionnel
01:00:20qui a été fait par les Forces de l'Ordre.
01:00:22Il faut le dire, et je pense qu'on peut en être
01:00:24fiers. On a eu un discours un petit peu
01:00:26décliniste avant les Jeux
01:00:28Olympiques, où on a cru qu'on n'était capable de rien.
01:00:30On s'est rendu compte à quel point nos Forces de l'Ordre étaient
01:00:32professionnelles. Là, effectivement, c'est des
01:00:34effectifs qui sont importants, moins importants que les Jeux
01:00:36Olympiques. C'est un événement qui est quand même
01:00:38planétaire. Il est normal de mobiliser
01:00:40beaucoup de Forces de l'Ordre. Et
01:00:42je crois qu'on est très précautionneux, parce que
01:00:44le monde entier nous regarde, et quand le monde
01:00:46entier nous regarde, le monde entier peut nous menacer.
01:00:48C'est pour ça que ces effectifs-là sont déployés,
01:00:50pour que tout se passe bien. La réalité, c'est que
01:00:52je pense qu'en tant que Français, on peut
01:00:54être rassurés
01:00:56d'avoir des services qui fonctionnent aussi
01:00:58bien, et j'espère que demain, on retiendra
01:01:00encore une fois, comme pour cet été,
01:01:02l'immense succès de la fête
01:01:04qui a été proposée. Un dernier mot sur
01:01:06la sécurisation à l'avenir. Est-ce que ça passe
01:01:08par une augmentation des moyens, ou une meilleure réaffectation
01:01:10des moyens ? Écoutez, moi, ce qui me
01:01:12frappe surtout, c'est que dès qu'on parle
01:01:14de fêtes, désormais, que ça soit
01:01:16pour la fin des Jeux Olympiques, ou pour
01:01:18une fériade dans le midi, ou pour
01:01:20une foire fouille, je sais où,
01:01:22on parle de
01:01:24centaines, voire de milliers de policiers.
01:01:26Le mot de fête,
01:01:28aujourd'hui, s'accompagne d'un nombre
01:01:30de policiers pour accompagner et
01:01:32sécuriser la fête. Si vous voulez, ça en dit long,
01:01:34très très long, sur l'état de notre société.
01:01:36Il faut avoir envie de se rendre à des rassemblements
01:01:38publics, parce que c'est vrai que ça peut créer aussi un climat anxiogène
01:01:40d'être toujours un peu sur le qui-vive.
01:01:42Un dernier mot, peut-être, on a d'autres
01:01:44thèmes à aborder ensemble. Je pense aussi que la conférence
01:01:46de M. Nunez est un message
01:01:48aux éventuels adversaires de la République qui
01:01:50s'imagineraient pouvoir faire quelque chose.
01:01:52Ils sont prévenus, il y a 4000 forces de l'ordre
01:01:54qui sont présentes, et donc, les risques,
01:01:56et puis aussi pour rassurer le public.
01:01:58C'est important, comme vous le disiez, d'être rassuré,
01:02:00de venir dans ces mouvements de foule éventuels.
01:02:02L'éminente présence policière pendant les Jeux n'était pas anxiogène
01:02:04du tout, au contraire, c'était assez rassurant de les voir
01:02:06sécuriser et rendre service à tout le monde.
01:02:08Elle était aussi internationale.
01:02:10C'était nécessaire d'avoir des milliers de policiers
01:02:12pour sécuriser. On ne se posait pas la question
01:02:14lors des dernières éditions des Jeux olympiques, par exemple.
01:02:16On parle beaucoup
01:02:18d'immigration ces dernières
01:02:20semaines, et Michel Barnier
01:02:22a déjà un petit peu donné le ton
01:02:24de ce qu'il entendait faire
01:02:26à Matignon. J'aimerais qu'on prenne
01:02:28l'exemple de la Suède, où le gouvernement va
01:02:30jusqu'à encourager,
01:02:32entraîner le retour vers leur pays d'origine
01:02:34des migrants, et pour cela,
01:02:36il prévoit des mesures incitatives.
01:02:38Pas moins de 30 000 euros par personne
01:02:40comme allocation pour pouvoir retourner
01:02:42chez soi, l'objectif étant
01:02:44de baisser le nombre de chômeurs
01:02:46étrangers dans le pays et de
01:02:48permettre à d'autres de retrouver du travail.
01:02:50Regardez ce reportage de Kylian Salé.
01:02:52Augmenter l'aide au retour des
01:02:54migrants et rendre plus attractive
01:02:56l'allocation, voici la dernière proposition
01:02:58du gouvernement suédois, car selon
01:03:00le ministre des Migrations,
01:03:02une seule personne a accepté l'allocation
01:03:04l'an dernier.
01:03:06La bourse est relativement peu connue.
01:03:08Elle est petite et très peu de gens l'utilisent.
01:03:10Le nombre de personnes
01:03:12qui retournent volontairement
01:03:14dans leur pays d'origine pourrait augmenter
01:03:16si les niveaux d'indemnisation étaient
01:03:18revus à la hausse et si l'on
01:03:20apprenait qu'il est possible de bénéficier
01:03:22de cette subvention et d'une aide pratique.
01:03:24Concrètement, depuis
01:03:261984, l'allocation est de
01:03:28maximum 879 euros
01:03:30par adulte. Le gouvernement suédois
01:03:32veut porter cette somme au-delà des
01:03:3430 000 euros dès 2026.
01:03:36Le but, réduire le nombre de chômeurs
01:03:38longue durée dans le pays.
01:03:40Il y a environ 100 000 personnes en Suède
01:03:42qui sont nées dans d'autres pays et qui sont
01:03:44des chômeurs de longue durée. Enfin,
01:03:46plusieurs centaines de milliers de personnes sont
01:03:48incapables de subvenir à leurs besoins,
01:03:50c'est-à-dire qu'elles ont un emploi,
01:03:52mais leurs revenus sont si faibles qu'elles doivent
01:03:54encore demander des allocations pour s'en sortir.
01:03:56C'est donc là que se trouvent les personnes
01:03:58qui, selon nous, pourraient être intéressées.
01:04:00Un rapport commandé
01:04:02en août par le gouvernement déconseille
01:04:04néanmoins cette mesure,
01:04:06qu'il juge peu efficace au regard de son
01:04:08cours. Caroline, deux remarques.
01:04:10On n'est pas sur les mêmes ratios de population.
01:04:12En Suède, la France, il le dit
01:04:14lui-même, 100 000 personnes dans cette
01:04:16situation, ce qui n'est pas notre cas.
01:04:18C'est bien au-delà.
01:04:20Mais surtout, on a moins d'état d'âme
01:04:22ailleurs en Europe. On le voit semaine après semaine.
01:04:24C'est exactement là où je voulais en venir, Nelly.
01:04:26Vous lisez dans mes pensées. Alors, je ne sais
01:04:28pas si cette mesure sera incitative
01:04:30ou dissuasive, mais effectivement, on est en train
01:04:32de parler de pays nordiques
01:04:34qui font partie des plus progressistes de la
01:04:36planète sur, entre autres, la
01:04:38question immigrationniste. Et regardez
01:04:40ce que fait le Danemark actuellement, qui est
01:04:42social-démocrate. Il verrouille
01:04:44un maximum d'entrants. Ici,
01:04:46il serait traité de la part de certains partis
01:04:48politiques de fachos. Pardonnez-moi
01:04:50d'être trivial, mais c'est exactement ça. Donc ça
01:04:52veut bien dire qu'il y a pour eux
01:04:54actuellement, je ne dirais
01:04:56pas une menace, mais en tout
01:04:58cas, du monde qui rentre
01:05:00et qui peut-être, à leurs
01:05:02yeux, n'est pas forcément assimilable
01:05:04suffisamment à leur goût
01:05:06ou intégrable pour mettre en place
01:05:08ces mesures, ces actions auxquelles
01:05:10on n'aurait jamais pensé des pays nordiques
01:05:12jusqu'à présent. Donc, à voir ce que cela va
01:05:14donner. Moi, je ne suis pas une spécialiste
01:05:16puisqu'il y a très peu d'exemples cités
01:05:18après tout dans cette enquête.
01:05:20Mais peut-être que ça fonctionnera. Et si
01:05:22ça ne fonctionne pas, à mon avis, ils trouveront
01:05:24un autre système pour essayer
01:05:26d'endiguer autant que possible l'immigration clandestine.
01:05:28Précision quand même, Marc Baudrier.
01:05:30Ce n'est pas totalement inédit, puisque la France
01:05:32le pratique aussi avec certains pays. Est-ce que ça marche ?
01:05:34On a l'impression
01:05:36pour les pays qui l'ont déjà pratiqué, qu'on a vu
01:05:38quand même des retours. C'est-à-dire qu'on a beau
01:05:40inciter les gens à rentrer, ils
01:05:42empochent l'argent, et puis ils reviennent par
01:05:44d'autres biais parce que, forcément, ça crée
01:05:46une sorte de
01:05:48leur point de vue de pomme d'abondance.
01:05:50Il y a un effet d'aubaine,
01:05:52c'est sûr, pour un certain nombre
01:05:54d'immigrés. Mais
01:05:56la France le fait très peu, je crois.
01:05:58C'est très, très réduit.
01:06:00Il y a quelques accords, je crois
01:06:02qu'on offre, dans certains
01:06:04cas, très délimités
01:06:06jusqu'à 2500 euros pour des retours.
01:06:08C'est très peu, puisque
01:06:10là, vous avez vu, on parle de 30 000 euros
01:06:12en Suède.
01:06:14La Suède, il faut le dire,
01:06:16elle a été complètement traumatisée par un
01:06:18énorme afflux de migrants qui est arrivé en 2016.
01:06:20En 2015.
01:06:22Et les Suédois
01:06:24ont réagi, tout parti politique
01:06:26presque confondu,
01:06:28pas tous, mais il y a une bonne partie de la classe politique
01:06:30qui, en tout cas, a réagi de manière très forte.
01:06:32C'est pareil dans toute la
01:06:34Scandinavie.
01:06:36Le Danemark et la Norvège offrent 13 000 euros
01:06:38aujourd'hui pour le retour des
01:06:40immigrés qui sont chez eux.
01:06:42C'est vraiment un champ d'expérience. On n'a pas beaucoup de résultats
01:06:44sur tout ça.
01:06:46Mais ça vaut vraiment le coup d'être
01:06:48regardé de très près, parce que
01:06:50c'est une mesure humaine de
01:06:52promigration qui
01:06:54essaye de conjuguer
01:06:56un effet d'opportunité vraiment
01:06:58intéressant pour les migrants
01:07:00et puis
01:07:02une solution
01:07:04quand même, en tout cas une voie de solution
01:07:06pour ces pays-là.
01:07:08Le parlementaire que vous êtes, Alexis Gisard, s'est forcément penché
01:07:10sur cette question. Vous en avez discuté avec des collègues, j'imagine.
01:07:12Est-ce que les gens sont
01:07:14franchement convaincus ? Est-ce que ça pourrait être applicable à la France ?
01:07:16Moi, je suis très dubitatif
01:07:18sur ce type de dispositif. D'abord parce que ça peut
01:07:20avoir un effet contraire qui puisse
01:07:22attirer la prime la plus importante.
01:07:24Et en plus de ça, je crois que le stock migratoire
01:07:26qu'il faut traiter en France, c'est les étrangers
01:07:28en situation irrégulière,
01:07:30voire régulière, qui commettent des crimes, des délits
01:07:32en France. C'est eux qu'il faut...
01:07:34Déjà, il faut commencer par les occuper.
01:07:36Il y a déjà du boulot.
01:07:38On ne va pas en plus leur donner une prime de 30 000 euros. Je trouverais ça quand même
01:07:40très ubuesque.
01:07:42Peut-être que ça inciterait d'ailleurs des gens
01:07:44à venir, se dire bon, je vais prendre l'argent
01:07:46et je vais repartir. Ça me fera toujours un petit
01:07:48pécule pour me reconstruire ailleurs.
01:07:50En effet, le retour volontaire est prévu à l'égard de 22
01:07:52pays seulement. Et le montant
01:07:54va de 400 à 5000 euros
01:07:56exactement, en fonction des situations
01:07:58et du nombre de personnes, bien sûr.
01:08:00Et très peu de personnes
01:08:02demandent le retour.
01:08:04Donc, on voit que finalement, les personnes qui sont
01:08:06en situation régulière en France
01:08:08n'acceptent pas de retourner
01:08:10dans le pays d'où ils viennent.
01:08:12Oui, d'autant que le traçage en France, quand même,
01:08:14est un peu plus compliqué que celui
01:08:16qu'on observe en Suède.
01:08:18Je vous propose de marquer une courte pause, parce que Mathieu est revenu.
01:08:20Il est un petit peu plus de 15h30, pour le rappel
01:08:22des principaux titres. Et puis, on continue avec la politique française.
01:08:24Et à la une de l'actualité, Nelly,
01:08:26un tag antisémite a été retrouvé dans un jardin
01:08:28de Nogent-sur-Marne, près de Paris.
01:08:30Et pas n'importe quel jardin.
01:08:32Il s'agit du jardin Gisèle Halimi et Mireille Knoll,
01:08:34deux femmes torturées et assassinées
01:08:36parce que juives. Une croix gammée a été
01:08:38dessinée sur la plaque installée à l'entrée.
01:08:40Le maire LR de la ville a réagi.
01:08:42La haine n'a pas sa place à Nogent-sur-Marne
01:08:44comme nulle part ailleurs.
01:08:46La situation ne s'améliore pas entre le PSG
01:08:48et Kylian Mbappé. Le club parisien
01:08:50refuse de payer son ancien attaquant
01:08:52qui réclame quand même 55 millions d'euros
01:08:54pour des salaires et des primes impayées.
01:08:56Hier, la ligue de football professionnelle
01:08:58a demandé au PSG de rembourser la star
01:09:00du Real sous huit jours, ce que le club
01:09:02refuse. Enfin, ça y est,
01:09:04le pape François a quitté Singapour.
01:09:06C'est la fin d'une tournée éprouvante de douze jours
01:09:08dans quatre pays d'Asie du Sud-Est
01:09:10et d'Océanie, le plus long et lointain voyage
01:09:12de son pontificat, lors duquel
01:09:14il aura notamment rassuré sur son
01:09:16état de santé.
01:09:18Merci beaucoup. On poursuit avec Michel Barnier
01:09:20qui, puisqu'on parlait d'immigration, lui prône une
01:09:22maîtrise de l'immigration, je le cite
01:09:24avec humanité. D'ailleurs c'est
01:09:26très Mitterrandien dans le propos parce que
01:09:28vous vous souvenez peut-être de cette séquence
01:09:30en 88 entre François Mitterrand
01:09:32et Jacques Chirac. D'ailleurs si on l'a,
01:09:34on va peut-être la rebasser.
01:09:38Il y a eu une formidable aspiration
01:09:40à faire venir chez nous des immigrés,
01:09:42sans doute parce qu'on les payait moins bien
01:09:44que les autres, moins bien que les Français,
01:09:46que les travailleurs français. On est
01:09:48allés les chercher par charter et par camion
01:09:50tout entier. On les a déversés en France
01:09:52dans nos grandes usines, particulièrement
01:09:54de la région parisienne. Le gouvernement
01:09:56Morois a pris des dispositions pour
01:09:58faciliter leur réinsertion dans leur pays
01:10:00d'origine, leur donnant
01:10:02des certains avantages pour qu'ils puissent
01:10:04d'eux-mêmes partir.
01:10:06C'est-à-dire qu'il faut réduire le nombre,
01:10:08bien entendu, mais il faut le faire
01:10:10dans le respect du droit et dans le respect des personnes.
01:10:12Voilà ce que je voulais dire pour commencer.
01:10:14Monsieur Chirac.
01:10:18Je sens comme une évolution
01:10:20monsieur Mitterrand
01:10:22dans votre propos sur ces sujets.
01:10:24Par rapport à ce que j'avais cru entendre
01:10:26dans le passé, mais
01:10:28je reconnais
01:10:30que les circonstances peuvent y appeler.
01:10:32Jacques Baudry, ça a vraiment
01:10:34existé. Oui, c'est incroyable.
01:10:36C'est vraiment un homme de gauche
01:10:38qui est de gauche. Enfin, on ne sait pas trop
01:10:40ce qui concerne François Mitterrand.
01:10:42Georges Marchais,
01:10:44le représentant du Parti communiste,
01:10:46avait dit à peu près la même chose
01:10:48un peu auparavant. Donc Mitterrand
01:10:50l'a dit aussi. C'est vrai que la gauche n'a pas toujours
01:10:52été complètement
01:10:54immigrationniste comme elle l'est
01:10:56aujourd'hui. Il y avait
01:10:58beaucoup de bon sens dans ce que disait Mitterrand
01:11:00en l'occurrence à ce moment-là. Le problème
01:11:02c'est qu'il n'a absolument pas fait suivre
01:11:04ses paroles d'actes.
01:11:06Surtout que Jacques Chirac lui reproche
01:11:08de le faire avec une volonté électoraliste
01:11:10sans doute aussi. Bien sûr.
01:11:12On est dans la montre de tour
01:11:14de la présidentielle
01:11:16qu'il a remportée. Anthony Zem, un mot
01:11:18peut-être sur Michel Barnier qui dit
01:11:20qu'il faut maîtriser l'immigration. Il ne va pas dire le contraire
01:11:22à sa famille politique LR,
01:11:24mais avec humanité, sans qu'on
01:11:26sache trop ce que ça veut dire de son point de vue.
01:11:28Ça veut dire bloquer
01:11:30les flux ? Les politiques migratoires
01:11:32en tant que juriste
01:11:34me font doucement sourire.
01:11:36Car je sais que les OQTF
01:11:38plus de 150 000
01:11:40l'année dernière ne sont
01:11:42exécutés qu'à 6%.
01:11:44C'est-à-dire que lorsqu'il y a des personnes
01:11:46en situation irrégulière,
01:11:48qu'il y ait des décisions administratives
01:11:50qui les obligent en principe
01:11:52sur le papier à quitter le territoire,
01:11:54eh bien ceux-ci ne sont pas expulsés
01:11:56pour une simple et bonne raison, c'est qu'aujourd'hui
01:11:58la réglementation
01:12:00fait que si le pays
01:12:02d'origine ne délivre pas
01:12:04un laisser-passer, un laisser-retour,
01:12:06eh bien ces personnes,
01:12:08on ne peut pas les renvoyer
01:12:10dans ce pays d'origine indépendamment
01:12:12des droits, des lois et des
01:12:14politiques que l'on voudrait établir.
01:12:16Bon, Alexis Isard vous dira qu'en fait les OQTF
01:12:18c'était un peu plus à la fin de la législature
01:12:20ou c'était de leur 6% réellement ?
01:12:22C'était un peu plus à la fin, mais peu importe,
01:12:24en réalité vous avez raison et
01:12:26on le voit bien avec cette séquence, le sujet
01:12:28n'est pas nouveau et à chaque fois on a essayé de trouver des solutions
01:12:30et c'est vrai que dans les politiques qui ont passé
01:12:32on s'est dit qu'on allait délivrer des OQTF pour que
01:12:34régler le problème de situation
01:12:36irrégulière. La réalité c'est qu'on n'est pas en capacité
01:12:38de toutes les exécuter, donc on a beaucoup
01:12:40d'OQTF. Une autre réalité que
01:12:42vous connaissez très bien et que vous n'avez pas cité c'est
01:12:44le nombre de recours trop important.
01:12:46Avec la précédente loi immigration on est passé de
01:12:4812 recours possibles à 4,
01:12:50ce qui est déjà élevé
01:12:52et avec une certaine
01:12:54professionnalisation de certains avocats
01:12:56qui ont l'habitude dans certaines associations
01:12:58de conduire aux recours, ce qui
01:13:00fait que ça prend très longtemps entre
01:13:02le premier OQTF et
01:13:04la fin de la décision de justice qui laisse
01:13:06entièrement le temps, et c'était le sujet de la précédente loi immigration,
01:13:08de constituer une famille
01:13:10ou un
01:13:12objet
01:13:14qu'il est très compliqué ensuite
01:13:16de vous expulser. C'était le
01:13:18projet de loi immigration qui a été passé
01:13:20à l'hiver
01:13:22dernier, donc qui règle en quelque
01:13:24sorte une partie du
01:13:26problème, mais pas tout le problème évidemment. On aura
01:13:28toujours du mal à expulser des OQTF
01:13:30dans des pays qui ne souhaitent pas reprendre
01:13:32leur compatrioté. Ça c'est
01:13:34le vrai problème auquel, je crois, le prochain
01:13:36ministre des Affaires étrangères devra
01:13:38continuer à travailler.
01:13:40Pendant ce temps Michel Barnier continue de
01:13:42consulter, les écologistes finalement vont
01:13:44le voir. Je crois que c'est assez
01:13:46notable que Marine Tondolier ait accepté l'invitation.
01:13:48Écoutez-la s'en expliquer.
01:13:50Ça nous paraissait logique de
01:13:52rencontrer M. Barnier après la composition
01:13:54de ce gouvernement pour ne laisser
01:13:56aucune ambiguïté sur le fait qu'on pourrait le rejoindre
01:13:58ou pas pour des gens malhonnêtes qui diraient
01:14:00que c'est la preuve qu'il négocie quand même. Nous on va
01:14:02laisser composer son gouvernement. Je pense qu'on ne sera pas déçu
01:14:04du voyage, mais ensuite
01:14:06on peut ne pas participer à un gouvernement
01:14:08mais avoir envie de lui proposer des choses quand même.
01:14:10Quand on est dans un état d'urgence sociale,
01:14:12écologique, économique, démocratique comme
01:14:14on l'est, on ne peut pas en tant que responsable politique
01:14:16dire allez bon courage. Nous n'irons pas les mains vides
01:14:18parce qu'évidemment on aura le programme du Nouveau Front Populaire
01:14:20qui répond à beaucoup d'urgences que je viens
01:14:22de vous citer, mais nous sommes un mouvement écologiste
01:14:24et en tant que secrétaire nationale
01:14:26des écologistes, mon rôle, avec
01:14:28Cyril Chatelain, avec Guillaume Gantard, est aussi
01:14:30d'aller transmettre les alertes
01:14:32écologistes de ce pays.
01:14:34Marc, on sent que c'est une acceptation
01:14:36un peu du bout des lèvres, par pure courtoisie.
01:14:38On imagine mal qu'il en sorte quelque chose.
01:14:40Ce qui est surprenant, c'est que
01:14:42dans ce groupe NFP,
01:14:44il y a un minimum de courtoisie.
01:14:46C'est déjà une première surprise.
01:14:48Fallait donner un peu le change.
01:14:50Donc, on y va.
01:14:52Mais bon, évidemment,
01:14:54on ne voit pas très bien. Elle va arriver avec le programme
01:14:56du Nouveau Front Populaire.
01:14:58La réalité, c'est que le Nouveau Front Populaire
01:15:00a été écarté par sa propre faute, d'ailleurs,
01:15:02du champ politique et que
01:15:04le jeu politique se continue sans eux.
01:15:06Bon, et puis vous voyez cette image.
01:15:08Je voulais juste vous dire qu'à gauche, ça continue
01:15:10un petit peu...
01:15:12En tout cas, on essaie toujours
01:15:14d'attirer la gauche vers un gouvernement de coalition.
01:15:16Mais là, cette image, c'est celle d'hier
01:15:18où à Annecy,
01:15:20il a été accueilli, Michel Barnier,
01:15:22par à peu près tout ce que
01:15:24la droite a de
01:15:26poids lourd, de cacique,
01:15:28de cadre. Enfin, ils étaient tous là en randonnion
01:15:30pour l'accueillir.
01:15:32On avait vraiment l'impression, Alexis Isard,
01:15:34que LR avait gagné
01:15:36les élections législatives. Enfin, c'est vraiment...
01:15:38On a l'impression qu'il pavoise depuis
01:15:402-3 jours, à vrai dire.
01:15:42C'est le piège. Je crois que, Michel Barnier,
01:15:44je pense, on est conscient, il faut qu'il fasse extrêmement
01:15:46attention à ça, c'est que
01:15:48le message des Français au second
01:15:50tour des élections législatives, il n'est pas extrêmement
01:15:52clair. Mais s'il y a bien quelque chose qu'on a vu,
01:15:54c'est qu'un front républicain a existé.
01:15:56Et que ce front républicain, il s'est fait entre
01:15:58le Nouveau Front Populaire et l'ex-majorité
01:16:00présidentielle. Les LR ne l'ont pas fait.
01:16:02En ont bénéficié, ont ensuite bénéficié
01:16:04de Matignon à cause
01:16:06d'un non-accord du Nouveau Front Populaire
01:16:08qui ne souhaitait pas, malheureusement, gouverner
01:16:10et s'élargir. Mais la réalité, c'est que
01:16:12Michel Barnier a la nécessité
01:16:14de former un gouvernement
01:16:16qui représente ce front républicain
01:16:18et ce front républicain, ce n'est pas
01:16:20uniquement les LR. Donc, ça va être compliqué, étant donné que
01:16:22j'ai l'impression que les forces de gauche refusent
01:16:24tour à tour d'intégrer ce gouvernement pour pouvoir
01:16:26ensuite dire, on le censure parce qu'il ne respecte
01:16:28pas le front républicain. C'est un piège
01:16:30qui essaye de se mettre autour
01:16:32de lui. On va voir comment est-ce qu'il va s'en sortir.
01:16:34Ça va être intéressant de voir.
01:16:35Là, en ce moment, vous vous dites quoi ? Parce que je vais vous faire
01:16:37réagir. Je me dis bonne chance.
01:16:38Non, non, mais vous vous dites, on va se retrouver avec un gouvernement
01:16:40essentiellement constitué de LR
01:16:42ou vous allez voir des macronistes encore ?
01:16:44Ce n'est pas souhaitable. Je pense que
01:16:46les Français ne désirent pas d'avoir un gouvernement
01:16:48uniquement macroniste. Ça, c'est évident.
01:16:50Mais pas plus un gouvernement uniquement LR.
01:16:52Ce serait un petit peu
01:16:54ne pas regarder du tout
01:16:56la composition de l'Assemblée nationale
01:16:58aujourd'hui et ça ne tiendra pas
01:17:00dans le temps. Ce n'est pas possible.
01:17:01Caroline, un mot sur cette image
01:17:03qui était quand même saisissante
01:17:05et puis ce revirement aussi
01:17:07d'une certaine manière de Laurent Wauquiez qui ne voulait pas en être
01:17:09et puis finalement, il dit que la donne a changé.
01:17:11Il veut bien en être. Enfin, on comprend.
01:17:13Pourquoi pas ?
01:17:15Effectivement, c'est une opportunité extraordinaire
01:17:17pour les LR qui, à mon avis,
01:17:19se projettent pour beaucoup d'entre eux
01:17:21déjà en 2027. Mais là où je
01:17:23vous rejoins, c'est qu'à partir du moment
01:17:25où beaucoup de personnes du Front Populaire
01:17:27beaucoup d'élus ne veulent pas rejoindre
01:17:29ce nouveau parti
01:17:31en quelque sorte, cette coalition, cette cohabitation
01:17:33appelez-la comme vous voulez,
01:17:35ils vont vouloir se victimiser et jouer les petits calmeraux.
01:17:37Et c'est là où moi, j'ai du mal.
01:17:39C'est-à-dire que M. Macron
01:17:41essaie d'avoir une ouverture parce qu'effectivement, il y a 3 blocs.
01:17:43Le pays est fracturé comme rarement.
01:17:45Il faut bien que les gens de gauche
01:17:47républicains, selon moi,
01:17:49fassent partie aussi de ce gouvernement.
01:17:51Mais si ceux qui se sentent
01:17:53lésés parce que Mme Castex
01:17:55n'a pas pu rejoindre ce gouvernement,
01:17:57votent la motion de censure et essentiellement LFI
01:17:59en tête, on ne va jamais s'en sortir.
01:18:01Et moi, je pense toujours à l'intérêt des Français
01:18:03parce que j'en fais partie en tant que citoyenne.
01:18:05C'est l'intérêt général. C'est l'intérêt individuel
01:18:07qui prime, quel que soit le bord politique actuellement.
01:18:09Je voulais qu'on garde quelques minutes pour
01:18:11cette info qui nous est parvenue dans la journée
01:18:13et que vous avez évidemment vérifiée,
01:18:15Sandra. C'est l'interpellation
01:18:17dans l'Académie de Nantes
01:18:19d'un élève radicalisé
01:18:21qui en était venu même
01:18:23à proférer des menaces contre
01:18:25un ou une professeure.
01:18:27Que s'est-il passé ?
01:18:29Alors en fait, ce n'est pas un élève radicalisé.
01:18:31On n'a pas encore cette information. Personne
01:18:33ne nous indique cela.
01:18:35Pour l'instant, ce qu'on sait, c'est que ce mineur
01:18:37est interpellé hier au petit matin, qu'il s'est
01:18:39d'abord fait remarquer mercredi
01:18:41dans son lycée Jean Perrin de Reusay
01:18:43par une de ses deux enseignantes, qu'il a surpris
01:18:45en plein cours, en train de mimer un tir
01:18:47avec une arme à feu. Alors on ne sait pas
01:18:49si c'est une arme réelle ou une arme factice.
01:18:51L'enseignante l'a immédiatement
01:18:53réprimandée. L'élève lui a présenté
01:18:55ses excuses. Et une source
01:18:57policière nous indique que c'est ensuite sur Telegram
01:18:59le soir même qu'il aurait proféré
01:19:01des menaces de mort à l'encontre de cette même
01:19:03professeure, disant vouloir la
01:19:05poignarder de même source. On nous
01:19:07indique que sur ce réseau, il était enregistré
01:19:09sous un pseudonyme à connotation islamique.
01:19:11Alors ces informations nous parviennent
01:19:13d'une source policière. Elles n'ont pas encore
01:19:15été confirmées par une seconde
01:19:17source. Le rectorat lui indique
01:19:19que cet adolescent fera
01:19:21l'objet d'une procédure disciplinaire,
01:19:23que la professeure bénéficie
01:19:25d'un accompagnement et d'une protection
01:19:27fonctionnelle. Et puis, de source policière,
01:19:29là également, en attendant confirmation,
01:19:31on nous indique que ce garçon était jusque-là
01:19:33inconnu de la police et des services
01:19:35de renseignement, et que les enquêteurs
01:19:37ont trouvé chez lui en perquisition deux couteaux
01:19:39et un drapeau de l'Etat islamique.
01:19:41En l'état, le parquet national antiterroriste
01:19:43nous fait savoir qu'il ne s'est pas saisi,
01:19:45qu'il reste en observation,
01:19:47aux côtés du parquet de Nantes qui est en charge de cette affaire.
01:19:49D'accord. Mais on sait que ça peut évoluer
01:19:51à tout moment. Le parquet doit nous envoyer un
01:19:53communiqué dans la suite. Et ça s'est donc déroulé
01:19:55en deux temps. Il y a eu deux phases. Dans la journée,
01:19:57en classe, et puis ensuite, le soir,
01:19:59sur un réseau social. Donc, des indices,
01:20:01mais pas de radicalisation avérée.
01:20:03Pour l'instant, personne ne nous
01:20:05diagnostique une radicalisation.
01:20:07On verra en fonction de ce qu'ont trouvé les enquêteurs.
01:20:09Anthony Bem, on ne va pas trop s'avancer, parce qu'effectivement,
01:20:11on attend quand même que les enquêteurs le confirment.
01:20:13Mais, bon, voilà. En tout cas,
01:20:15l'école continue d'être un terreau
01:20:17pour la menace des professeurs,
01:20:19et c'est de toute façon très concernant,
01:20:21cette histoire. Ça me fait penser à Samuel Paty,
01:20:23tout de suite, ce professeur
01:20:25d'histoire assassiné, suite
01:20:27à une vendetta annoncée
01:20:29sur Internet.
01:20:31Les réseaux sociaux sont là.
01:20:33On a déjà des indices.
01:20:35Les enquêteurs révèlent la présence du
01:20:37drapeau islamique.
01:20:39Il a un pseudo
01:20:41à connotation aussi islamiste.
01:20:43Du coup, tout porte à croire,
01:20:45en effet, qu'il s'était radicalisé.
01:20:47Comme bien même nous n'avons aucun
01:20:49élément pour l'heure, il y a quand même des indices
01:20:51sérieux, qui fait que
01:20:53ce jeune était, en effet, radicalisé.
01:20:55En tout cas, susceptible d'être violent
01:20:57au point de menacer sur Telegram de poignarder son professeur.
01:20:59Avec quelques secondes, on reviendra
01:21:01bien sûr à cette affaire dès lors qu'on aura encore plus
01:21:03d'informations.
01:21:05Quelles sont vos réactions, Marc Baudrier ?
01:21:07Sur ces faits
01:21:09graves, effectivement. Heureusement qu'il a été
01:21:11interpellé, d'ailleurs, avant qu'éventuellement
01:21:13il ne passe
01:21:15à l'acte
01:21:17et qu'il ne mette ses menaces à exécution.
01:21:19Non, mais ça montre que
01:21:21évidemment, l'école n'est pas du tout
01:21:23étanche. Pas plus
01:21:25qu'il y a quelques années, à l'époque de Samuel
01:21:27Paty.
01:21:29Et qu'on a un certain nombre de jeunes
01:21:31qui sont sensibles à ce type de
01:21:33propagande et qui s'aident.
01:21:35Et qui trouvent, en tout cas, sur Internet
01:21:37des moyens d'alimenter cette idéologie.
01:21:39Donc, toujours.
01:21:41C'est ça qu'il faut regarder. Comment
01:21:43est-ce qu'il en est arrivé là ?
01:21:45Le milieu familial, etc.
01:21:47C'est là qu'on aura des enseignements.
01:21:49Merci beaucoup, Marc, d'être passé parmi nous.
01:21:51On garde d'autres invités. Bien sûr, Sandra,
01:21:53vous revenez avec d'autres informations.
01:21:55On se retrouve d'ici quelques minutes pour évoquer
01:21:57cette interpellation d'un lycéen
01:21:59qui avait proféré des menaces
01:22:01à l'encontre d'une enseignante.
01:22:03A tout de suite.
01:22:07Retour avec vous pour le journal de Mathieu Devese.
01:22:09Rebonjour, Mathieu. On va parler de l'homme
01:22:11qui a abattu l'îlion de Jean à Grenoble et qui est toujours
01:22:13introuvable à cette heure. Oui, la traque se
01:22:15poursuit pour retrouver le suspect. Il est
01:22:17âgé de 25 ans et il est connu de la justice,
01:22:19notamment pour vols, violences et
01:22:21trafics de stupéfiants. Les habitants, eux,
01:22:23espèrent qu'il sera rapidement retrouvé
01:22:25et certains pointent du doigt l'insécurité
01:22:27au quotidien. Reportage
01:22:29d'Adrien Spiteri, Marie-Victoire Dudonné
01:22:31et Bamba Gueye.
01:22:33En haut des marches de
01:22:35l'hôtel de ville de Grenoble, l'émotion
01:22:37est palpable. Au sol des fleurs,
01:22:39sur les murs des photos de l'îlion
01:22:41tué par balles dimanche et
01:22:43des messages touchants comme celui-ci.
01:22:45Le service public est mort avec toi.
01:22:47Joël était l'un de
01:22:49ses collègues. Il a repris le travail
01:22:51mais reste marqué par le drame.
01:22:53Forcément, ça nous crée un
01:22:55choc et on
01:22:57essaye de faire le mieux possible. Désormais,
01:22:59il espère que le suspect soit
01:23:01rapidement retrouvé et sanctionné.
01:23:03Surtout qu'il a commis
01:23:05beaucoup de choses. Donc à un moment
01:23:07donné, il faut punir quand
01:23:09ça arrive trop souvent. A plus de
01:23:11deux kilomètres de là, au marché de l'Estacade,
01:23:13le drame est au cœur de toutes les
01:23:15conversations et certains habitants
01:23:17pointent du doigt une insécurité grandissante.
01:23:19C'est tout bon. On est confrontés
01:23:21à toutes sortes de violences
01:23:23et celle-là est la plus extrême.
01:23:25On a besoin de sécurité sans être
01:23:27forcément traité
01:23:29d'extrémiste. On est dans une
01:23:31ville d'un endroit.
01:23:33C'est ça la politique
01:23:35aussi de M. Piolle.
01:23:37Mercredi, le parquet de Grenoble a ouvert
01:23:39une information judiciaire.
01:23:41Le client de Jean, lui, devrait être enterré
01:23:43en Guadeloupe en début de semaine prochaine.
01:23:45On veut parler
01:23:47de ce coup de frein sur le périphérique
01:23:49parisien puisque la vitesse sera limitée, vous le savez,
01:23:51à 50 km à l'heure à compter du 1er octobre.
01:23:53Effectivement, une décision qui inquiète
01:23:55et agace notamment les artisans.
01:23:57Avec un périphérique au ralenti, ils craignent
01:23:59tout simplement moins d'intervention
01:24:01et donc moins d'argent. Fabrice Elsner et
01:24:03Adrien Spiteri ont suivi un électricien.
01:24:05Là, on rentre sur
01:24:07le périphérique à Porte de Montreuil.
01:24:09Stevens nous accueille à bord
01:24:11de son véhicule et le trajet
01:24:13s'annonce compliqué.
01:24:15Le GPS me dit 40 minutes
01:24:17pour faire 10 km.
01:24:19L'enfer des embouteillages sur le périphérique
01:24:21parisien, c'est le quotidien de cet
01:24:23électricien. Une grande partie
01:24:25de sa clientèle se trouve dans la capitale.
01:24:27Alors forcément,
01:24:29l'abaissement de la vitesse à 50 km
01:24:31sur cet anneau routier à compter
01:24:33du 1er octobre n'est pas une bonne nouvelle.
01:24:35C'est encore nous mettre un frein
01:24:37dans nos déplacements. Les artisans
01:24:39ont besoin d'avoir une tonne ou deux tonnes
01:24:41derrière pour se déplacer avec leur matériel.
01:24:43Utiliser sa voiture pour travailler,
01:24:45une obligation pour lui et ses collègues.
01:24:47La mesure risque donc d'avoir
01:24:49rapidement des conséquences négatives
01:24:51pour son entreprise. On va être obligé
01:24:53de majorer
01:24:55forcément notre déplacement et notre stationnement.
01:24:57Il faut payer à un moment donné.
01:24:59Le passage de 80 à 70 km
01:25:01par heure en 2014 avait
01:25:03déjà impacté son activité.
01:25:05Aujourd'hui, le ras-le-bol est total.
01:25:07Je pense que d'ici quelques années,
01:25:09peut-être changer complètement de voie.
01:25:11Après presque une heure de trajet,
01:25:13Stevens arrive enfin à destination avec...
01:25:1515 minutes de retard, c'est acceptable.
01:25:17Comme Stevens, la région Île-de-France
01:25:19a fait part de son opposition à cette mesure.
01:25:21La maire de Paris
01:25:23dit vouloir réduire la pollution,
01:25:25mais aussi le bruit autour du périphérique.
01:25:27Merci beaucoup cher Mathieu.
01:25:29On se retrouve d'ici une vingtaine de minutes
01:25:31pour le reste de l'actualité.
01:25:33Chila serait restée avec nous, éditorialiste,
01:25:35consultante, merci d'être là. On accueille
01:25:37Clémence Delongret également, qui est journaliste.
01:25:39Bonjour Clémence. Et Anthony Bem
01:25:41qui est avocat est toujours avec nous.
01:25:43Sandra sera là dans un instant pour nous parler
01:25:45de ce nouveau développement à Nantes.
01:25:47Mais vous le voyez, on va vous montrer cette image.
01:25:49C'est écrit sur l'écran.
01:25:51On s'apprête à entamer
01:25:53la conférence de presse
01:25:55autour de la sécurisation de la fameuse
01:25:57parade des champions qui verra défiler
01:25:59à nouveau dans le
01:26:01superbe cadre des Champs-Elysées
01:26:03les athlètes médaillés
01:26:05olympiques et paralympiques.
01:26:07C'est l'occasion de célébrer une nouvelle fois
01:26:09cette parenthèse dorée qu'ont vécu
01:26:11les Français tout au long de l'été.
01:26:13Il ne seront pas moins de 70 000 spectateurs
01:26:15munis d'un billet en bonne et due forme
01:26:17pour assister à l'événement.
01:26:19D'ici quelques instants, c'est Laurent Nunez,
01:26:21le préfet de police de Paris, qui va venir nous parler
01:26:23du dispositif en place,
01:26:25puisqu'il ne seront pas moins de 4 000
01:26:27policiers et gendarmes à assurer
01:26:29la sécurisation de cette parade des champions.
01:26:31Un point presse à suivre
01:26:33sur le dispositif prévu,
01:26:35sur peut-être les points
01:26:37les plus sensibles à assurer ce week-end,
01:26:39sachant que dans un télégramme qui a été envoyé
01:26:41à la préfecture par Gérald Darmanin,
01:26:43le ministre des Missionnaires de l'Intérieur,
01:26:45on apprend que la menace terroriste reste
01:26:47très élevée dans notre pays.
01:26:49On se l'a, point de surprise,
01:26:51même si on avait pu l'oublier
01:26:53à la faveur de la ferveur qui a régné
01:26:55au moment des JO, avec des contestations
01:26:57radicales également
01:26:59très présentes.
01:27:01On sait que beaucoup de policiers et gendarmes
01:27:03sont partis en congé, en décalé,
01:27:05et qu'ils seront donc à nouveau sollicités
01:27:07au cours des prochaines semaines.
01:27:09La conférence de presse, semble-t-il,
01:27:11prend un tout petit peu de retard.
01:27:13On va parler d'un autre sujet que vous nous avez porté
01:27:15tout à l'heure sur ce plateau.
01:27:17Cet élève
01:27:19interpellé dans l'académie de Nantes
01:27:21a raisé, me semble, parce qu'il avait
01:27:23proféré des menaces à l'encontre
01:27:25d'un professeur. Sandra Buisson, que sait-on
01:27:27de cette affaire ?
01:27:29Ce jeune garçon a été interpellé hier
01:27:31au petit matin. Ce qu'on sait, c'est qu'il y a
01:27:33d'abord des premiers faits qui se passent
01:27:35au sein du lycée Jean Perrin
01:27:37de Reusé, mercredi, dans la journée.
01:27:39Il est surpris par une
01:27:41de ses enseignantes, en plein cours,
01:27:43en train de mimer un tir avec
01:27:45une arme à feu. On ne sait pas encore
01:27:47si cette arme à feu est factice ou non.
01:27:49L'enseignante, à ce moment-là, le réprimande.
01:27:51L'élève va lui présenter des excuses.
01:27:53Et ensuite, une source
01:27:55policière nous indique que c'est sur Telegram
01:27:57le soir même qu'il a proféré des menaces
01:27:59de mort à l'encontre de cette même professeure
01:28:01disant vouloir la poignarder.
01:28:03De même source, on nous indique que sur ce réseau
01:28:05il était enregistré sous le registre
01:28:07d'un pseudonyme à connotation
01:28:09islamique. Alors, ces informations
01:28:11nous ont été confiées de sources policières. Elles n'ont pas
01:28:13encore été confirmées par une deuxième
01:28:15source. Il faut savoir que ce garçon était
01:28:17inconnu des services de police et de
01:28:19renseignement. Et là encore, selon cette
01:28:21source policière, les enquêteurs
01:28:23en perquisition ont trouvé chez lui
01:28:25deux couteaux et un drapeau
01:28:27de l'Etat islamique. On précise
01:28:29qu'en l'Etat, le parquet national antiterroriste
01:28:31ne s'est pas saisi de cette affaire.
01:28:33Il reste en observation aux côtés du parquet
01:28:35de Nantes qui reste à la main
01:28:37de cette affaire. Alors, sachant que tout
01:28:39cela peut encore évoluer, il y a
01:28:41des faisceaux d'indices, mais pour l'instant
01:28:43pas de caractérisation, si je puis dire.
01:28:45Alors, pour l'instant, on attend, nous,
01:28:47des confirmations sur ce qui s'est passé
01:28:49sur Telegram et également
01:28:51on attend de savoir sous quelles qualifications
01:28:53le procureur a décidé
01:28:55d'ouvrir l'enquête, puisque cet élève
01:28:57ça fait plusieurs heures qu'il est entendu.
01:28:59Il a été interpellé hier matin, donc il a
01:29:01forcément expliqué des choses
01:29:03par rapport à ce geste et on attend de savoir
01:29:05quelle idée il avait derrière la tête.
01:29:07C'est un adolescent,
01:29:09il peut être
01:29:11radicalisé, ça peut aussi être un adolescent
01:29:13en pleine période
01:29:15de provocation et d'opposition à l'autorité.
01:29:17Donc on attend des précisions à ce sujet
01:29:19du procureur. D'accord, merci
01:29:21beaucoup. Je vais faire réagir peut-être Antony
01:29:23Baime un instant. Et puis bien sûr, on guette
01:29:25la conférence de presse de Laurent
01:29:27Nunez que je vous annonce depuis tout à l'heure, parce que
01:29:29on voit aussi à l'image
01:29:31que j'ai envie peut-être de voir
01:29:33cette conférence de presse sur la parade des champions,
01:29:35puisqu'on voit là Laurent Nunez
01:29:37avec à ses côtés
01:29:39Tony Estanguet,
01:29:41qu'on reconnaît distinctement.
01:29:43Tony Estanguet, dont on a dit qu'il était peut-être un nom
01:29:45cité possible
01:29:47pour obtenir le ministère des Sports
01:29:49dans les prochains jours,
01:29:51puisque Michel Barnier a promis, vous le savez,
01:29:53de former son gouvernement
01:29:55d'ici la semaine prochaine.
01:29:57J'attends peut-être
01:29:59qu'il prenne la parole. Allez, allons-y, allons-y,
01:30:01cette conférence de presse.
01:30:03On a souhaité organiser avec
01:30:05Paris 2024 et avec
01:30:07la ville de Paris, donc je salue
01:30:09Tony Estanguet et Pierre Rabadan, qui sont à mes côtés
01:30:11pour présenter le dispositif
01:30:13de la parade,
01:30:15de la grande parade qu'a souhaité
01:30:17le Président de la République,
01:30:19pour honorer nos athlètes,
01:30:21nos para-athlètes.
01:30:23Il a souhaité qu'on organise
01:30:25cette parade sur
01:30:27les Champs-Elysées
01:30:29le samedi 14 septembre,
01:30:31c'est-à-dire demain.
01:30:33Nous sommes là pour vous présenter
01:30:35à la fois le dispositif de la parade
01:30:37et pour ce qui me concerne plus précisément
01:30:39le dispositif de sécurité.
01:30:41Voilà, donc sans plus attendre,
01:30:43je passe la parole à Tony Estanguet
01:30:45et puis ensuite Pierre Rabadan
01:30:47dira un mot pour la ville de Paris.
01:30:49Merci Monsieur le Préfet
01:30:51de police, Mesdames et Messieurs,
01:30:53bonjour, c'est un plaisir de vous retrouver
01:30:55dans ce format, effectivement, pour
01:30:57vous en dire un petit peu plus
01:30:59avec Pierre Rabadan pour la ville
01:31:01de Paris, sur le déroulé
01:31:03de cette parade
01:31:05demain. Comme le disait
01:31:07à l'instant Laurent Nunez,
01:31:09Monsieur le Préfet de police,
01:31:11c'est partie d'une idée du Président de la République
01:31:13d'honorer les athlètes
01:31:15de remettre ces décorations
01:31:17dans l'espace public et non pas
01:31:19comme le voulait un petit peu
01:31:21la tradition
01:31:23au Palais de l'Elysée
01:31:25mais de vouloir, à l'image
01:31:27de ces Jeux de Paris 2024 qui se sont tenus
01:31:29dans la ville, pouvoir
01:31:31ouvrir cette célébration
01:31:33au grand public puisque 60 000
01:31:35personnes du grand public auront accès
01:31:37à ces festivités
01:31:39demain après-midi.
01:31:41D'ailleurs, j'en profite
01:31:43tout de suite pour dire que les inscriptions sont closes
01:31:45puisque en quelques
01:31:47minutes, l'ensemble
01:31:49des quotas ont été
01:31:51attribués, donc
01:31:53il y a une vraie attente
01:31:55pour ce moment-là. Le concept
01:31:57est donc assez simple, c'est vraiment
01:31:59de mettre à l'honneur l'ensemble de ces
01:32:01athlètes qui vont
01:32:03défiler sur le haut des Champs-Elysées
01:32:05et Place de l'Etoile,
01:32:07accueillies par ces 60 000
01:32:09personnes du
01:32:11grand public. Le Président
01:32:13de la République souhaitait également
01:32:15qu'on puisse mettre à l'honneur
01:32:17finalement, au-delà des athlètes,
01:32:19celles et ceux qui
01:32:21ont contribué au succès
01:32:23des Jeux, donc on retrouvera aussi
01:32:25les volontaires, des représentants du mouvement sportif,
01:32:27des équipes du comité d'organisation
01:32:29qui seront là pour accueillir,
01:32:31célébrer l'ensemble
01:32:33de ces athlètes.
01:32:35Et ensuite, à la suite
01:32:37de la parade des athlètes, il y aura
01:32:39un moment,
01:32:41c'est écrit, c'est parfait,
01:32:43début de la parade à
01:32:4516h,
01:32:47pour deux heures à peu près,
01:32:49et puis ensuite la séquence protocolaire
01:32:51avec les remises de décorations
01:32:53pour l'ensemble des athlètes
01:32:55olympiques et paralympiques
01:32:57au même moment,
01:32:59par le Président de la République
01:33:01et un certain nombre d'autorités
01:33:03qui remettront également ces décorations
01:33:05pour essayer
01:33:07d'être un petit peu plus efficaces
01:33:09dans la gestion
01:33:11du timing, parce qu'il y a quand même
01:33:13je ne sais plus
01:33:15combien, mais
01:33:17beaucoup d'athlètes,
01:33:19170, c'est ça ?
01:33:21Athlètes qui seront décorés demain,
01:33:23donc c'est
01:33:25pour ça qu'il y aura plusieurs remettants,
01:33:27et puis ensuite
01:33:29un concert
01:33:31pour revivre les grands moments
01:33:33des cérémonies de Paris 2024,
01:33:35on va retrouver
01:33:37les moments les plus forts de ces 4 cérémonies
01:33:39d'ouverture et de clôture
01:33:41olympiques et paralympiques
01:33:43avec tout un panel d'artistes
01:33:45que l'on va revivre soit
01:33:47avec des décorations,
01:33:49soit
01:33:51avec des projections,
01:33:53soit avec des performances
01:33:55en présentiel.
01:33:57Une très belle
01:33:59programmation, je voudrais aussi
01:34:01remercier ici tout de suite
01:34:03France Télévisions qui a mis en place
01:34:05un très beau dispositif
01:34:07pour que cette couverture
01:34:09soit très belle
01:34:11avec une prise d'antenne
01:34:13en tous les cas, une très grosse
01:34:15couverture de la part de France Télévisions
01:34:17demain, toute la journée dans toutes les éditions
01:34:19y compris des journaux
01:34:21pour que ce soit
01:34:23une belle fête, qu'on puisse encore une fois
01:34:25terminer, on n'aime pas trop
01:34:27les dernières fois à Paris 2024
01:34:29on préfère les premières fois
01:34:31c'est vrai que depuis le début
01:34:33on s'est attelé à imaginer comment ces jeux
01:34:35pourraient un peu se démarquer
01:34:37des dernières éditions avec des premières fois
01:34:39demain c'est la dernière
01:34:43c'est à la fois une émotion
01:34:45particulière, mais on est
01:34:47ravis quand même
01:34:49d'offrir ce dernier grand moment
01:34:51ouvert dans la ville de Paris
01:34:53au grand public
01:34:55avec beaucoup d'émotion
01:34:57les têtes d'affiches des athlètes
01:34:59seront présents
01:35:01et je pense que c'est un beau
01:35:03moyen de terminer
01:35:05complètement, refermer ce chapitre
01:35:07de Paris 2024
01:35:09je m'arrête là pour l'instant, merci
01:35:11Merci Tony
01:35:13Monsieur le Préfet
01:35:15bonjour à toutes et à tous
01:35:17quelques mots à ajouter en complément
01:35:19de ce qu'a dit Tony peut-être pour
01:35:21souligner, je crois que c'est un événement
01:35:23qui a été pensé dans l'état d'esprit
01:35:25des Jeux de Paris 2024
01:35:27le slogan était d'ouvrir grand
01:35:29les Jeux et je crois que la clôture
01:35:31se veut pour elle aussi ouverte
01:35:33et avec la même exigence
01:35:35et la même volonté de réussite
01:35:37c'est l'occasion de saluer la continuité
01:35:39de la mobilisation de l'ensemble des services
01:35:41de Paris 2024, on en parlait
01:35:43tout à l'heure de la préfecture de police
01:35:45des forces de sécurité intérieure de manière générale
01:35:47et aussi de la ville, tout le monde avait
01:35:49un peu l'échéance au 9 septembre
01:35:51il faut tirer
01:35:53une semaine de plus pour
01:35:55faire plaisir, pour essayer de célébrer
01:35:57et partager ça dans la ville
01:35:59haute, dans la plus belle avenue
01:36:01du monde qu'on a beaucoup vue pendant les Jeux
01:36:03et qu'on va continuer à magnifier
01:36:05évidemment la ville s'est inscrite
01:36:07dans cette volonté de support
01:36:09opérationnel sur
01:36:11l'installation
01:36:13des éléments qui permettront d'accueillir
01:36:15le public dans de bonnes sécurités
01:36:17donc voilà, l'ensemble des services
01:36:19sont mobilisés évidemment
01:36:21pour la voirie, la propreté
01:36:23la police municipale en appuie
01:36:25des points de circulation
01:36:27et puis pour remettre tout ça en état
01:36:29une fois que la fête sera finie, une belle fête
01:36:31qui est prévue comme l'a dit Tony
01:36:33je voulais juste saluer
01:36:35cette implication
01:36:37à nouveau et puis vous dire
01:36:39évidemment la joie et la fierté
01:36:41qui est la nôtre de pouvoir valoriser
01:36:43ceux qui nous ont procuré tant d'émotions
01:36:45et dans le cadre qui leur avait été
01:36:47défini pour un bonheur
01:36:49qui va encore durer toute la journée
01:36:51de demain mais tout ça
01:36:53se fait dans des conditions de sécurité qui doivent
01:36:55être optimales et c'est là
01:36:57où je passe le relais
01:36:59au préfet de police
01:37:01et que je remercie encore d'avoir
01:37:03magnifiquement orchestré tout ça
01:37:05jusqu'à présent. Merci beaucoup
01:37:07merci beaucoup Pierre
01:37:09Monsieur le Président, cher Tony
01:37:11donc je vais vous dire
01:37:13un mot des périmètres un peu de sécurité
01:37:15qu'on a mis en place autour de la parade
01:37:17peut-être rappeler avant cela
01:37:19que la parade
01:37:21je ne sais pas si on peut projeter la carte d'ensemble
01:37:23mais la parade elle part en fait
01:37:25elle part donc
01:37:27des Champs-Elysées pour aller vers l'Etoile
01:37:29et donc le départ se fait au niveau
01:37:31de l'avenue Georges V
01:37:33et la parade elle-même se prépare depuis
01:37:35le rond-point des Champs-Elysées
01:37:37donc la zone qui concerne la parade
01:37:39c'est la zone qui va du rond-point des Champs-Elysées
01:37:41jusqu'à l'Etoile
01:37:43avec encore une fois une préparation de la parade
01:37:45une mise en place de la parade qui
01:37:47comme Tony Stanguet l'a dit, regroupe
01:37:49les athlètes, les para-athlètes
01:37:51et puis des volontaires
01:37:53des personnels du Cojo
01:37:55et un certain nombre de personnes
01:37:57qui ont participé à l'organisation des Jeux
01:37:59donc c'est une parade assez conséquente
01:38:01et donc elle part du début des Champs
01:38:03elle s'étend pardon
01:38:05du début des Champs jusqu'à
01:38:07tête Georges V pour ensuite défiler
01:38:09vers l'Etoile
01:38:11et ce qui explique qu'on a une zone
01:38:13et sur l'Etoile il y a ensuite
01:38:15la cérémonie protocolaire
01:38:17qui comporte
01:38:19une décoration comme l'a dit
01:38:21Tony Stanguet et des athlètes, remise de décoration
01:38:23le traditionnel ravivage
01:38:25de la flamme qui aura lieu comme d'habitude
01:38:27à 18h30
01:38:29et puis ensuite on a la partie
01:38:31concert
01:38:33donc on a en fait une zone
01:38:35sur laquelle vont se dérouler
01:38:37les festivités
01:38:39qui en gros couvrent
01:38:41la zone qui va du rond-point
01:38:43des Champs-Elysées jusqu'à l'Etoile
01:38:45et donc nous avons comme à l'habitude
01:38:47mis en place un périmètre de protection
01:38:49anti-terroriste
01:38:51compte tenu de l'état de la menace
01:38:53terroriste
01:38:55et donc ce périmètre de protection
01:38:57vous le voyez apparaître sur la carte
01:38:59qui va être mis en ligne je vous rassure
01:39:01c'est donc ce périmètre
01:39:03qui est matérialisé par
01:39:05des pointillés rouges
01:39:07autour de cette zone
01:39:09donc on aura un périmètre de protection anti-terroriste
01:39:11donc encore une fois
01:39:13du rond-point des Champs jusqu'au-delà
01:39:15de l'Etoile et donc pour entrer dans ce périmètre
01:39:17c'est là que
01:39:19l'information à donner est évidemment extrêmement importante
01:39:21pour rentrer dans ce périmètre
01:39:23il faudra évidemment être muni des fameux
01:39:25billets qui ont été écoulés
01:39:27en très peu de temps
01:39:29pour soit accéder à l'Etoile pour le concert
01:39:31soit accéder sur
01:39:33le bord des Champs
01:39:35entre l'avenue Georges V et le Plateau de l'Etoile
01:39:37donc dans la zone ouverte au public
01:39:39munie de billets donc pour accéder au périmètre de protection
01:39:41il faudra donc être muni soit d'un billet
01:39:43soit d'une accréditation COJO
01:39:45ou soit exceptionnellement évidemment on ouvrira
01:39:47pour les riverains qui souhaitent se rendre
01:39:49dans cette zone ou les personnes qui ont
01:39:51des choses à y faire de manière urgente, indispensable
01:39:53on peut penser à des médecins
01:39:55ou des interventions urgentes
01:39:57de prestataires de services mais en dehors de ce cas là
01:39:59c'est une zone qui sera totalement
01:40:01fermée donc je passe le message
01:40:03à des seins
01:40:05le public qui n'est pas muni de billets
01:40:07ne sera pas admis dans cette zone
01:40:09donc il est évidemment inutile de s'y présenter
01:40:11puisqu'on ne pourra pas passer
01:40:13à l'intérieur, entrer à l'intérieur
01:40:15de ce périmètre de protection
01:40:17antiterroriste. Je signale également
01:40:19pour les personnes qui vont se rendre
01:40:21au concert
01:40:23ou sur le bord des Champs pour la parade
01:40:25qu'il y aura évidemment à l'entrée
01:40:27du périmètre de protection des contrôles
01:40:29qui seront effectués avec fouille et palpation
01:40:31comme habituellement dans un périmètre
01:40:33de protection antiterroriste
01:40:35mais en plus nous exigerons
01:40:37la production du billet
01:40:39et il y aura des contrôles d'identité
01:40:41qui seront effectués par les forces de l'ordre pour s'assurer
01:40:43que la personne qui se présente
01:40:45est bien le détenteur du billet.
01:40:47J'ajoute d'ailleurs qu'à l'entrée des zones
01:40:49qui seront gérées par Paris 2024
01:40:51on aura exactement les mêmes contrôles
01:40:53qui seront exercés par les agents de sécurité
01:40:55donc j'utilise
01:40:57à dessein cette expression, on a un dispositif
01:40:59en double pot, un double
01:41:01série de contrôles, compte tenu de l'état de la menace
01:41:03il nous paraissait important d'avoir
01:41:05ce très haut niveau de
01:41:07sécurité. Au total
01:41:09on aura donc 70 000 personnes
01:41:11si on fait la somme
01:41:13de l'ensemble des publics, 70 000 personnes
01:41:15qui pourront assister
01:41:17à ce spectacle.
01:41:19J'insiste également sur un point, c'est que
01:41:21pour entrer dans le périmètre antiterroriste
01:41:23il faudra être muni de son billet
01:41:25justifié
01:41:27évidemment de son identité
01:41:29et à défaut évidemment les personnes ne pourront pas rentrer
01:41:31et il y a évidemment toute une liste d'objets
01:41:33interdits comme habituellement
01:41:35dans les périmètres de protection
01:41:37antiterroriste, tous les objets qui peuvent
01:41:39constituer des armes par destination etc.
01:41:41Evidemment les sacs devront être
01:41:43ouverts et seront vérifiés
01:41:45par les forces de l'ordre.
01:41:47Donc voilà
01:41:49une mesure importante
01:41:51que j'ai prise mais qui
01:41:53se justifie par la nécessité
01:41:55de ne pas évidemment avoir
01:41:57du public au droit
01:41:59de la préparation de la parade, c'est-à-dire
01:42:01du rond-point des Champs-Élysées jusqu'à l'avenue
01:42:03Georges V, on a la parade qui se met
01:42:05en place, donc ce sont des zones où il n'y aura pas
01:42:07de public, le public ne sera
01:42:09présent que de l'avenue Georges V
01:42:11jusqu'à l'Étoile pour assister
01:42:13au défilé de la parade et donc dans la partie
01:42:15basse des champs il n'y aura pas de public
01:42:17donc le seul public admis sera celui
01:42:19détenteur de billets sur le haut des champs
01:42:21et donc la décision que j'ai
01:42:23prise et qui se justifie par
01:42:25la nécessité, par des impératifs évidemment
01:42:27de sécurité, de ne pas mélanger
01:42:29de public, c'est une décision
01:42:31donc de fermeture demain
01:42:33des commerces et des établissements recevant du public
01:42:35sur ce secteur des Champs-Élysées
01:42:37qui va du rond-point des Champs-Élysées
01:42:39jusqu'à l'Étoile. Donc les
01:42:41commerces seront fermés
01:42:43sur cette zone, il y a une exception
01:42:45qui concerne évidemment les hôtels comme habituellement.
01:42:47Voilà ce que je voulais
01:42:49vous dire rapidement. L'autre
01:42:51message qui nous semblait important
01:42:53de passer, c'est que comme
01:42:55nous allons avoir des contrôles qui sont quand même assez poussés
01:42:57la zone,
01:43:00les zones ouvertes au public
01:43:02le seront à partir de 13h
01:43:04et on recommande évidemment
01:43:06vivement aux personnes de se
01:43:08présenter le plus tôt possible. En tout
01:43:10cas il n'y aura aucune entorse
01:43:12à la règle des contrôles
01:43:14très poussés que nous ferons et pour
01:43:16la partie qui concerne les forces de l'ordre à l'entrée du
01:43:18périmètre de protection et pour la partie
01:43:20qui concerne Paris 2024 pour rentrer
01:43:22directement dans les zones. Les
01:43:24contrôles seront donc très poussés et donc on recommande
01:43:26évidemment d'arriver le plus tôt possible.
01:43:28Je le redis d'ailleurs, pendant
01:43:30l'ensemble des Jeux Olympiques et Jeux Paralympiques
01:43:32à aucun moment nous n'avons
01:43:34levé les contrôles parce qu'il y avait du monde.
01:43:36Donc les gens qui arrivent en retard
01:43:38prennent le risque de ne pas pouvoir accéder à la zone
01:43:40ou qui arrivent trop tard
01:43:42prennent le risque de ne pas accéder
01:43:44à la zone ou d'y accéder avec
01:43:46trop tard. Donc pendant les Jeux, c'est la règle
01:43:48qu'on a appliquée et sans aucune
01:43:50entorse et sans aucune dérogation.
01:43:52Voilà ce que je voulais vous dire
01:43:54sur les périmètres de sécurité.
01:43:56Il y aura aussi un périmètre de circulation,
01:43:58un interdiction de circulation
01:44:00toute la journée demain, c'est toute la journée
01:44:02Jérôme, je crois, dès le matin.
01:44:04À partir
01:44:06de 10h du matin, donc pour être précis,
01:44:08on aura un périmètre d'interdiction
01:44:10de circulation qui est évidemment plus large
01:44:12que le périmètre de protection antiterroriste
01:44:14et dans lequel la
01:44:16circulation motorisée
01:44:18est interdite. Donc la circulation
01:44:20piétonne évidemment, mais
01:44:22la circulation motorisée est interdite
01:44:24et donc dès 10h du matin, ce périmètre
01:44:26sera en place. Autant vous dire
01:44:28que la circulation dans la
01:44:30zone de Paris-Ouest va quand même être très
01:44:32compliquée demain et donc on recommande
01:44:34très vivement, très fortement
01:44:36d'éviter tout ce secteur.
01:44:38Voilà, donc
01:44:40et puis dernier élément qui est évidemment
01:44:42le plus important, c'est qu'on
01:44:44aura un gros dispositif de sécurité, le
01:44:46ministre de l'Intérieur a demandé qu'on
01:44:48soit au niveau maximal
01:44:50et donc on va mobiliser demain
01:44:524000 policiers,
01:44:54gendarmes,
01:44:56des militaires du dispositif Sentinelle
01:44:58et puis également une présence de la police
01:45:00municipale de Paris qui, comme elle l'a fait pendant
01:45:02les Jeux Olympiques et les Jeux Paralympiques,
01:45:04viendra nous soutenir et nous accompagner
01:45:06et notamment sur les points de circulation
01:45:08et donc il y aura un engagement
01:45:10également de la police municipale que je veux
01:45:12évidemment remercier.
01:45:14Les missions des forces de l'ordre seront
01:45:16les missions habituelles, évidemment, la tenue du
01:45:18périmètre de protection, la sécurisation
01:45:20aux abords du site et
01:45:22évidemment à l'intérieur du site. On aura
01:45:24un certain nombre de policiers qui seront aussi
01:45:26présents dans le périmètre
01:45:28de la parade et
01:45:30du concert et puis
01:45:32il y aura les missions
01:45:34habituelles avec des points hauts,
01:45:36des tireurs d'élite positionnés
01:45:38notamment au droit du concert, au droit
01:45:40des Champs-Elysées tout au long de ce secteur
01:45:42qui aura été intégralement
01:45:44déminé sous la direction du
01:45:46laboratoire central de la préfecture de police
01:45:48de Paris, donc intégralement déminé
01:45:50et on aura effectué les vérifications
01:45:52concernant le risque NRBC.
01:45:54Voilà ce que je voulais
01:45:56vous dire très rapidement également
01:45:58sur le dispositif de sécurité.
01:46:00Évidemment, je termine en
01:46:02remerciant à nouveau
01:46:04les forces de l'ordre pour leur engagement
01:46:06parce que ça va être
01:46:08une grosse journée.
01:46:10On ouvre au public à 13h.
01:46:12Ça veut dire que le périmètre de protection antiterroriste
01:46:14va se mettre en place
01:46:16dès 11h demain matin.
01:46:18Périmètre de circulation, je l'ai dit,
01:46:20dès 10h. Pour nos effectifs,
01:46:22des forces de sécurité intérieure,
01:46:24des militaires du dispositif
01:46:26Sentinelle et puis pour les policiers municipaux, ce sera
01:46:28une journée très longue. Évidemment, on veut à nouveau
01:46:30les remercier pour cette
01:46:32ultime mobilisation concernant
01:46:34les Jeux Olympiques et les Jeux Paralympiques.
01:46:36Évidemment, on remercie à nouveau
01:46:38Paris 2024 et la ville de Paris
01:46:40pour la préparation de cette série.
01:46:42Voilà ce qu'on pouvait dire sur la sécurisation du périmètre
01:46:44de la parade des champions qui aura lieu ce week-end.
01:46:46On vient d'écouter Laurent Liliès, préfet de police de Paris.
01:46:48Je vous propose de marquer une petite pause.
01:46:50On a encore beaucoup de thèmes à traiter avec nos invités.
01:46:52On parlera de cette mesure pour tenter de faire
01:46:54rentrer des migrants dans leur pays d'origine
01:46:56prise par la Suède avec des mesures
01:46:58financières incitatives. A tout de suite.
01:47:00...
01:47:02De retour avec vous
01:47:04et Mathieu Devesse pour Le Journal.
01:47:06On va parler de cette colère toujours palpable à Valoris.
01:47:08Deux semaines maintenant après la mort de Camilia,
01:47:10cette petite fille qui a été percutée
01:47:12par un motard.
01:47:14L'homme de 19 ans a été maintenu en liberté
01:47:16sous contrôle judiciaire. L'avocat général
01:47:18avait pourtant déclaré à son sujet
01:47:20qu'il a fait fi de toutes les règles
01:47:22et qu'il peut recommencer. Alors forcément, sur place,
01:47:24c'est l'incompréhension. Reportage d'Augustin Donadio
01:47:26et Franck Triviaux.
01:47:28A Valoris, les habitants
01:47:30tentent de passer à autre chose
01:47:32sans pour autant oublier la petite Camilia
01:47:34tuée par un motard en roue arrière.
01:47:36Mais la décision de la justice qui confirme le maintien
01:47:38en liberté sous contrôle judiciaire du suspect
01:47:40a du mal à passer.
01:47:42C'est injuste.
01:47:44C'est triste.
01:47:46Bien sûr, c'est pas normal.
01:47:48En fait, ce que je trouve
01:47:50pas normal, c'est qu'il est pas avoué.
01:47:52C'est qu'il cherche des excuses.
01:47:54Et c'est que les parents
01:47:56n'interviennent pas, s'excusent pas.
01:47:58C'est ça qui est horrible, en fait.
01:48:00Cette rue de la mort, comme il la surnomme,
01:48:02les habitants continuent de la craindre.
01:48:04Depuis l'accident, rien n'a changé.
01:48:06Ils demandent pourtant depuis longtemps
01:48:08qu'un aménagement spécifique de la voie
01:48:10soit effectué pour garantir la sécurité des piétons.
01:48:12Non, ils vont rien faire. La mairie s'est oubliée.
01:48:14C'est comme tout.
01:48:16On va voir s'ils vont mettre
01:48:18des ralentisseurs ou au moins
01:48:20des appareils qui
01:48:22mesurent le truc.
01:48:24C'est pas évident.
01:48:26L'avocat des parents de la petite Camilia indique sur X
01:48:28que la famille est animée par un fort sentiment d'injustice.
01:48:30Elle attend désormais
01:48:32que l'information judiciaire fasse toute la lumière
01:48:34sur le drame.
01:48:36On va parler de cette nouvelle agression antisémite.
01:48:38On a appris qu'un jeune homme de 19 ans avait été
01:48:40menacé alors qu'il rentrait chez lui.
01:48:42Il était dans un bus qui passait sur la tête
01:48:44au moment des faits. Cela s'est passé lundi dernier
01:48:46en Essonne. Des menaces, des insultes
01:48:48et puis des coups. La victime a réussi
01:48:50à se réfugier dans une synagogue.
01:48:52Les suspects, eux, n'ont pas encore été interpellés.
01:48:54Le récit d'Augustin Donadieu.
01:48:56Il est aux alentours de 23h
01:48:58le lundi 9 septembre dernier
01:49:00lorsque Mendel Narboni,
01:49:0219 ans, rentre chez lui dans l'un de ses
01:49:04bus de Savigny-sur-Ange.
01:49:06Il est alors vêtu d'un habit traditionnel
01:49:08juif. Trois individus
01:49:10le prennent pour cible.
01:49:12Je comprenais qu'il parlait de moi parce qu'il disait
01:49:14« liéz-vous » etc.
01:49:16Un moment il dit « venez,
01:49:18on tabasse à la sortie du bus ».
01:49:20Une personne juste devant moi,
01:49:22elle me dit
01:49:24« si tu es rentré chez toi
01:49:26tranquillement ce soir,
01:49:28je te conseille de partir d'ici ».
01:49:30Comprenant que la situation peut dégénérer d'un instant à l'autre,
01:49:32Mendel prend la décision de descendre du bus
01:49:34en même temps qu'un passager
01:49:36mais l'un des agresseurs le suit.
01:49:38Là il vient pour me mettre un coup de poing
01:49:40et à ce moment-là, moi j'ai cible le coup de poing
01:49:42et ensuite la personne qui est
01:49:44descendue avec moi du bus, elle l'arrête
01:49:46et elle le prend
01:49:48comme ça par le cou.
01:49:50Mendel ne doit son salut qu'à ce passager
01:49:52qui s'est interposé,
01:49:54lui permettant ainsi de trouver refuge
01:49:56en courant dans la synagogue de son père.
01:49:58Le jeune homme de 19 ans,
01:50:00résigné à subir des insultes quotidiennes
01:50:02ne compte pas retirer sa kippa
01:50:04et il invite toute sa communauté
01:50:06à faire de même.
01:50:08Et puis on va voir que les choses se corsent
01:50:10entre le PSG et Kylian Mbappé.
01:50:12Oui, le club parisien qui refuse
01:50:14de payer son ancien attaquant, qui réclame
01:50:16tout de même 55 millions d'euros
01:50:18pour des salaires et des primes impayées.
01:50:20Sachez qu'hier, la Ligue de Football Professionnel
01:50:22a demandé au PSG de rembourser
01:50:24la nouvelle star du Real sous 8 jours,
01:50:26ce que le club refuse.
01:50:28Une longue bataille juridique se profile
01:50:30et selon Vincent Chaudel, l'image de Kylian Mbappé
01:50:32pourrait être abîmée par cette affaire.
01:50:34Il y a des risques économiques,
01:50:36que le PSG soit obligé de payer,
01:50:38que Mbappé ne puisse pas être payé.
01:50:40Les deux risques ont couru.
01:50:42Et puis après, il y a des risques d'image.
01:50:44Les risques d'image,
01:50:46vu de ma fenêtre au moment où on se parle,
01:50:48me semblent plus importants
01:50:50du côté d'Mbappé
01:50:52que du club parce que
01:50:54les anti-PSG vont rester anti-PSG
01:50:56et ça les confortera dans leur position
01:50:58mais les pro-PSG auront
01:51:00tendance à faire
01:51:02le constat que
01:51:04ce qui motivait réellement Mbappé
01:51:06dans sa présence au club, c'était
01:51:08l'intérêt économique.
01:51:10Merci beaucoup Mathieu, je vous souhaite un excellent week-end.
01:51:12Très vite sur le plateau de 180 minutes d'info.
01:51:14Vous êtes encore avec nous.
01:51:16C'est très bien, merci beaucoup Mathieu.
01:51:18Toujours avec Caroline Pilastre,
01:51:20Clémence Delongret et Anthony Bem
01:51:22avec moi. On va parler de cette
01:51:24initiative du gouvernement suédois
01:51:26qui souhaite entraîner le retour des migrants
01:51:28dans leurs pays d'origine et pour cela,
01:51:30il met dans la balance des mesures incitatives
01:51:3230 000 euros par personne,
01:51:34c'est le montant de l'allocation qui est versé
01:51:36à ceux qui sont candidats
01:51:38à rentrer chez eux. Regardez ce qui est en jeu
01:51:40avec Kylian Salé.
01:51:42Augmenter l'aide au retour
01:51:44des migrants et rendre plus attractive
01:51:46l'allocation, voici la dernière proposition
01:51:48du gouvernement suédois car
01:51:50selon le ministre des Migrations,
01:51:52une seule personne a accepté l'allocation
01:51:54l'an dernier.
01:51:56La bourse est relativement peu connue.
01:51:58Elle est petite et très peu de gens l'utilisent.
01:52:00Le nombre
01:52:02de personnes qui retournent volontairement
01:52:04dans leur pays d'origine pourrait
01:52:06augmenter si les niveaux d'indemnisation
01:52:08étaient revus à la hausse
01:52:10et si l'on apprenait qu'il est possible de bénéficier
01:52:12de cette subvention et d'une aide pratique.
01:52:14Concrètement, depuis
01:52:161984, l'allocation
01:52:18est de maximum 879 euros
01:52:20par adulte. Le gouvernement
01:52:22suédois veut porter cette somme
01:52:24au-delà des 30 000 euros dès 2026.
01:52:26Le but, réduire le nombre
01:52:28de chômeurs longue durée dans le pays.
01:52:30Il y a environ 100 000 personnes en Suède
01:52:32qui sont nées dans d'autres pays
01:52:34et qui sont des chômeurs de longue durée.
01:52:36Plusieurs centaines de milliers de personnes
01:52:38sont incapables de subvenir à leurs besoins.
01:52:40C'est-à-dire qu'elles ont un emploi
01:52:42mais leurs revenus sont si faibles
01:52:44qu'elles doivent encore demander des allocations pour s'en sortir.
01:52:46C'est donc là que se trouvent
01:52:48les personnes qui, selon nous, pourraient être
01:52:50intéressées.
01:52:52Un rapport commandé en août par le gouvernement
01:52:54déconseille néanmoins cette mesure
01:52:56qu'il juge peu efficace
01:52:58au regard de son coût.
01:53:00Sans vouloir faire de jeu de mots,
01:53:02Clémence Delongrey, les pays scandinaves, les pays du Nord
01:53:04sont beaucoup moins frileux que nous
01:53:06à prendre ce genre de mesures.
01:53:08Effectivement, il y a la Suède mais il y avait l'Allemagne
01:53:10il y a quelques jours qui disait aussi vouloir contrôler les frontières.
01:53:12On voit qu'il y a des pays européens qui veulent lutter
01:53:14contre l'immigration et endiguer un peu les arrivées
01:53:16et accélérer les sorties.
01:53:18Après, je m'interroge un peu sur
01:53:20l'utilité de cette mesure parce que 30 000 euros
01:53:22ça peut créer un effet d'aubaine.
01:53:24Est-ce qu'on ne va pas créer un appel d'air
01:53:26et attirer encore plus de migrants ?
01:53:28Est-ce que toutes ces sommes, il faudrait peut-être les mettre aux entrées
01:53:30pour lutter contre les arrivées massives de migrants
01:53:32plutôt que d'essayer de faire sortir
01:53:34avec le risque d'appel d'air ?
01:53:36A chaque pays, sa problématique, ce qu'on comprend
01:53:38à travers le reportage, c'est qu'il s'agit
01:53:40de régler un problème de chômage
01:53:42mais c'est un nombre
01:53:44de migrants qui,
01:53:46en proportion de la population, restent encore
01:53:48à peu près maîtrisables. Ce qui n'est pas la problématique
01:53:50d'autres pays que sont l'Allemagne ou la France.
01:53:52Caroline Pilas.
01:53:54Oui, on peut rajouter l'Italie, la Grèce et d'autres pays
01:53:56évidemment européens. Mais à voir si cette mesure
01:53:58fonctionne comme je le disais tout à l'heure.
01:54:00Je suis très dubitatif, je suis très perplexe.
01:54:02Maintenant, je n'ai pas les clés.
01:54:04Ça soit incitatif
01:54:06ou dissuasif, on le verra
01:54:08par la suite. Est-ce que les gens qui sont
01:54:10extrêmement déterminés à rester dans un pays pour x ou y
01:54:12raisons, voudront absolument de ces 30 000 euros
01:54:14pour repartir ? Est-ce que ce sera suffisant ?
01:54:16Ou est-ce que ce sera un appel d'air aussi comme beaucoup
01:54:18d'entre nous le pensent ? Je n'en sais rien.
01:54:20Mais en tout cas, ils tentent à voir si ça fonctionne
01:54:22parce que c'est une mesure pour des pays
01:54:24très progressistes qui est quand même
01:54:26assez nouvelle, pour ne pas dire inédite
01:54:28les concernant. On va en parler également avec
01:54:30Asita Khankho qui est députée européenne
01:54:32belge du parti N-VA.
01:54:34Bonjour, merci d'être avec nous cet après-midi.
01:54:36On s'était déjà parlé
01:54:38sur l'antenne. Vous venez peut-être
01:54:40d'entendre ce reportage. Que pensez-vous
01:54:42de la Suède qui met en place cette enveloppe
01:54:44quand même assez conséquente ? Je ne suis pas sûr
01:54:46que tous les pays aient les moyens
01:54:48d'en faire autant. Est-ce que ça vous paraît
01:54:50comment dire
01:54:52un bon retour sur investissement, si je
01:54:54puis dire ? Ou est-ce que c'est un peu un coup
01:54:56d'épée dans l'eau ? Est-ce que la Belgique pourrait faire
01:54:58la même chose ?
01:55:00Je pense que ça se passe déjà
01:55:02en Belgique.
01:55:04J'ai entendu déjà des histoires
01:55:06selon lesquelles il y avait des personnes
01:55:08qui venaient d'Amérique du Sud
01:55:10qui travaillaient illégalement et un jour
01:55:12ils décidaient de s'en aller quand ils en avaient marre
01:55:14et donc on leur donnait ce budget-là.
01:55:16Donc il semble que cette mesure soit déjà
01:55:18en pratique en Belgique.
01:55:20À hauteur de 30 000 euros,
01:55:22c'est quand même énorme comme somme,
01:55:2430 000 euros par personne.
01:55:26Je ne connais pas le montant en Belgique
01:55:28par cœur, mais seulement la proposition
01:55:30que vient de faire la Suède
01:55:32arrive dans un contexte
01:55:34où dans plusieurs autres États membres
01:55:36il y a des tentatives
01:55:38de résistance ou en tout cas
01:55:40de gestion de l'immigration illégale
01:55:42qui traduisent,
01:55:44qui démontrent un peu la difficulté qu'il y a
01:55:46au niveau européen à trouver
01:55:48des solutions plus structurelles.
01:55:50Donc ce qui se passe en Suède c'est un peu
01:55:52aussi une tentative
01:55:54comme on a vu en Allemagne.
01:55:56Maintenant le résultat, on ne sait pas ce que ce sera.
01:55:58Peut-être que tout le monde voudrait aller en Suède pour recevoir 30 000 euros.
01:56:00Est-ce que vous avez été surprise
01:56:02d'ailleurs des mesures que les Allemands
01:56:04comptent prendre, évidemment dans la foulée
01:56:06de l'attaque au couteau de Solingen
01:56:08qui a traumatisé la population allemande ?
01:56:10Est-ce que c'est quelque chose
01:56:12que vous aviez vu venir ?
01:56:14Ou est-ce que quand même de la part de l'Allemagne
01:56:16il y a un rétropédalage assez notable ?
01:56:18C'est quelque chose
01:56:20d'inévitable. Vous vous souvenez de
01:56:22Virtua Fundas, d'Angela Merkel ?
01:56:24C'est un peu la faute, Angela Merkel.
01:56:26C'est ça, c'est le résultat qu'on voit aujourd'hui.
01:56:28Pas seulement le résultat d'une
01:56:30mauvaise gestion de la politique migratoire
01:56:32mais également une mauvaise intégration
01:56:34parce qu'il y a en Allemagne
01:56:36aussi des gens qui sont nés en Allemagne
01:56:38ou qui sont en situation régulière en Allemagne
01:56:40et qui se comportent d'une manière extrêmement dangereuse
01:56:42pour la population. Donc ça, évidemment
01:56:44ça crée des problèmes
01:56:46dans la société et on a
01:56:48discuté encore cette semaine au Parlement européen
01:56:50avec Frontex. On se rend compte que
01:56:52chaque fois qu'on parle de protection des frontières
01:56:54c'est une idée qui est complètement rejetée
01:56:56qu'on n'accepte pas du tout
01:56:58sur la table et l'impression qu'on donne
01:57:00c'est que le retour volontaire
01:57:02ou obligatoire, c'est ça
01:57:04la protection des frontières. Mais une politique
01:57:06de retour n'a rien à voir avec une politique de protection
01:57:08des frontières extérieures des lignes
01:57:10européennes et ce que l'Allemagne a décidé
01:57:12de faire c'est en gros une politique
01:57:14de push-back interne.
01:57:16Les pays qui sont situés autour de l'Allemagne
01:57:18si l'Allemagne repousse des gens
01:57:20mais ils viennent d'autres États membres au niveau européen
01:57:22ça veut dire alors que
01:57:24il y a des frontières à l'intérieur
01:57:26de l'Europe, ça veut dire une proposition
01:57:28qui arrive au moment où Draghi sort
01:57:30son dossier sur la compétitivité
01:57:32au niveau européen
01:57:34et on voit très bien que Schengen est en danger
01:57:36on voit très bien que le marché interne est en danger
01:57:38et que ce que l'Allemagne fait
01:57:40c'est un coup de désespoir
01:57:42mais qui ne me surprend pas du tout.
01:57:44Oui, mais on voit très bien
01:57:46le retour des velléités
01:57:48souverainistes un petit peu partout par rapport
01:57:50effectivement à Schengen
01:57:52a priori c'est une mesure
01:57:54que les pays peuvent prendre
01:57:56à l'échelle de l'Allemagne aussi
01:57:58pour une durée limitée
01:58:00il faut voir si elles souhaitent la pérenniser, normalement
01:58:02le cadre européen ne le prévoit pas, il ne le permet pas.
01:58:06Non, on ne le permet pas
01:58:08mais l'opinion non plus, mais
01:58:10aujourd'hui on n'a pas d'alternative
01:58:12à proposer à l'Allemagne, moi je comprends
01:58:14l'Allemagne, je comprends
01:58:16ce qu'ils font, ils sont confrontés à une situation
01:58:18qui est complètement ingérable
01:58:20mais est-ce que c'est ça la solution ?
01:58:22Ce n'est pas tenable non plus, on a l'industrie allemande
01:58:24qui a besoin quand même du marché interne
01:58:26et donc il faut trouver une solution au niveau européen.
01:58:28Vous avez l'impression que Schengen va se disloquer
01:58:30parce qu'on voit quand même les mesures qui sont prises
01:58:32à droite à gauche
01:58:34il n'y a pas du tout de, comment dire
01:58:36les pays ne sont pas au diapason depuis plusieurs mois
01:58:38maintenant.
01:58:40Je pense que Schengen ne va pas se disloquer
01:58:42parce qu'on n'a pas intérêt à ce que Schengen se disloque
01:58:44mais ça ne veut pas dire que Schengen n'est pas en danger
01:58:46et que ça c'est un danger qui persiste
01:58:48depuis longtemps et évidemment
01:58:50pour protéger nos entreprises
01:58:52une des mesures qu'il faut prendre c'est
01:58:54évidemment stopper la bureaucratie
01:58:56mais évidemment résoudre aussi le problème
01:58:58de la question migratoire parce que là
01:59:00ça crée vraiment un blocage
01:59:02à long terme, enfin c'est pas tenable
01:59:04ce que l'Allemagne est en train de faire
01:59:06parce qu'ils vont faire ça pendant combien de temps ?
01:59:08ça ne peut pas se faire pendant très longtemps
01:59:10c'est clair que
01:59:12la semaine prochaine il y a également des débats à Strasbourg
01:59:14c'est clair que cette question est très urgente
01:59:16et qu'il faut la résoudre et rediscuter
01:59:18de la mission Frontex.
01:59:20Dernière question justement, on sait que les routes migratoires
01:59:22ont évolué, évidemment la route
01:59:24presque devenue traditionnelle
01:59:26dite des Balkans
01:59:28où on voit que les pays qui sont traversés
01:59:30n'ont pas vocation à voir s'installer des migrants
01:59:32c'est juste un point de passage
01:59:34depuis le proche Moyen-Orient pour certains
01:59:36on voit aussi la route maintenant
01:59:38des Canaries
01:59:40qui arrivent en Union Européenne via
01:59:42l'Atlantique, mais donc c'est déjà un port
01:59:44d'entrée en Espagne, donc en Union Européenne
01:59:46est-ce qu'il faut, comme Pedro Sanchez souhaite le faire
01:59:48comme Georgia Belloni l'a fait
01:59:50dans une certaine mesure avec certains pays
01:59:52plus travailler avec les pays
01:59:54d'origine en bilatéral
01:59:56pour créer des accords de retour ?
01:59:58oui
02:00:00je pense que c'est une nécessité
02:00:02c'est aussi un sujet tabou au niveau européen
02:00:04presque tous les sujets liés à l'immigration sont tabous
02:00:06mais c'est évidemment nécessaire
02:00:08de travailler avec les pays tiers
02:00:10pour l'Angleterre, la Grande-Bretagne
02:00:12essaie de le faire aussi
02:00:14il faut qu'on évite de considérer
02:00:16cette option comme un tabou
02:00:18et qu'on fasse en sorte que
02:00:20les frontières extérieures
02:00:22de l'Union Européenne puissent effectivement être protégées
02:00:24malheureusement quand on
02:00:26veut en parler on est tout de suite diabolisés
02:00:28et pourtant
02:00:30c'est une solution qui est nécessaire
02:00:32aujourd'hui toutes les personnes
02:00:34qui meurent en traversant
02:00:36soit le désert, soit
02:00:38l'océan
02:00:40et toutes les personnes qui sont exploitées par
02:00:42les trafiquants d'êtres humains
02:00:44ne bénéficient pas du tout
02:00:46de la volonté européenne
02:00:48de protéger les personnes
02:00:50merci beaucoup Asita Kanko de nous avoir
02:00:52éclairé sur ces questions, merci pour votre participation
02:00:54à notre émission, il nous reste quelques minutes
02:00:56bien sûr pour réagir sur ce plateau
02:00:58Anthony Bem, il n'y a plus de tabou et il faut arrêter
02:01:00d'entrer dans une entreprise systématique
02:01:02de diabolisation, elle a raison
02:01:04il n'y a plus de tabou, il y a divers tabous
02:01:06comme le disait Mitterrand
02:01:08face à Jacques Chirac, on a fait venir
02:01:10des immigrés en Europe car on était
02:01:12content de les faire travailler
02:01:14à vil prix
02:01:16par rapport aux Français
02:01:18et donc on se réjouissait
02:01:20d'avoir ces immigrés
02:01:22pendant des décennies en France
02:01:24qui était une terre d'asile, aujourd'hui
02:01:26c'est devenu un problème
02:01:28les questions de politique migratoire
02:01:30ne connaissent pas de solution
02:01:32car en effet il y a beaucoup
02:01:34d'immigrés qui arrivent en France
02:01:36et qui sont sans papier, qui ne sont pas
02:01:38régularisés ou régularisables
02:01:40des crises humanitaires aussi
02:01:42car des personnes
02:01:44sans papier qui résident en France
02:01:46notamment à Calais dans l'espoir
02:01:48d'arriver en Angleterre
02:01:50d'autres qui prennent la mer
02:01:52à Gibraltar et qui meurent
02:01:54chaque année dans l'espoir d'un rêve
02:01:56en France ou en Europe
02:01:58donc il y a une véritable crise humanitaire
02:02:00derrière la question migratoire
02:02:02et j'ai l'impression que cette question
02:02:04malheureusement est insoluble
02:02:06puisque l'on voit qu'il faut payer
02:02:08finalement comme en Suède
02:02:10des sommes folles, 30 000 euros
02:02:12tout en sachant que
02:02:14l'on a des millions
02:02:16de personnes aujourd'hui en France
02:02:18qui seraient susceptibles
02:02:20d'être concernées et qui pourraient
02:02:22bénéficier d'un traitement de faveur avec une prime
02:02:24au retour de leur pays.
02:02:26Clémence Delongret, ce qu'on comprend aussi
02:02:28à travers la réaction de l'eurodéputée belge
02:02:30à l'instant, c'est quand elle dit
02:02:32il ne faut plus de tabous
02:02:34c'est vrai que c'est difficile de trouver le bon adage
02:02:36entre une politique migratoire
02:02:38contrôlée et assumée
02:02:40sans être taxée d'inhumanité
02:02:42ce qui est trop souvent le cas
02:02:44quand on commence à parler politique
02:02:46notamment dans ce pays avec la gauche.
02:02:48En France c'est le cas mais ce n'est pas le cas
02:02:50dans d'autres pays européens où la gauche
02:02:52veut aussi contrôler ses frontières
02:02:54on l'a vu en Scandinavie
02:02:56le Royaume-Uni ne fait plus partie de l'Union Européenne
02:02:58mais c'est aussi un Premier ministre travailliste
02:03:00qui veut lui aussi contrôler ses frontières
02:03:02donc ce n'est plus un tabou en Europe
02:03:04en France ce n'est encore, mais même si je pense
02:03:06qu'on peut travailler le sujet, parce que l'immigration
02:03:08avant était un sujet tabou, ce n'est plus maintenant
02:03:10non plus pour toute la classe politique
02:03:12on peut dire qu'on veut contrôler l'immigration
02:03:14ce n'est pas être réactionnaire ou raciste
02:03:16de vouloir contrôler ses frontières
02:03:18donc je pense qu'il faut travailler sans démagogie
02:03:20parce qu'on ne peut pas le faire tout seul
02:03:22et puis vous disiez cet être insoluble
02:03:24on n'est pas obligé de payer pour partir
02:03:26on peut aussi renvoyer, comme on le fait aujourd'hui
02:03:28les personnes qui sont sous le coup d'OQTF
02:03:30on les renvoie dans leur pays
02:03:32dès qu'on a le laissé passer consulaire
02:03:34Vous savez que c'est que 6% des OQTF
02:03:36c'est 40 000 sur les 150 000 par an
02:03:38donc on voit qu'on est très loin d'équilibre
02:03:40Mais des pays arrivent très bien à le faire
02:03:42en tout cas mieux que la France
02:03:44Un dernier mot Caroline
02:03:46on voit quand même poindre
02:03:48il y a des initiatives qui sont des ébauches de solutions
02:03:50là où on avait l'impression d'être
02:03:52quand même dans un angle mort total
02:03:54il y a encore un an ou deux
02:03:56le fait que des pays se démarquent
02:03:58ça pousse à une réflexion collective
02:04:00Tout simplement parce que la situation devient incontrôlable
02:04:02et ingérable
02:04:04il y a vraiment une dichotomie entre les politiques dont vous parliez
02:04:06et les citoyens de ces pays européens
02:04:08qui voient la réalité des faits
02:04:10évidemment qu'il y a beaucoup de personnes
02:04:12qui partent de leur pays, pas par choix
02:04:14mais parce qu'ils vivent la misère
02:04:16c'est un paradis terrestre, un eldorado
02:04:18avec les passeurs qui sont des esclavagistes
02:04:20plus certaines associations des ONG
02:04:22qui s'associent à ces passeurs
02:04:24donc c'est vrai que c'est terrible humainement
02:04:26après il faut penser à tout le monde
02:04:28parce que je pense que là les politiques
02:04:30doivent se mettre autour d'une table et parler fermement
02:04:32parce que c'est la guerre civile
02:04:34dont on entend souvent la petite musique revenir
02:04:36qui est peut-être sous couvert
02:04:38de cette immigration clandestine
02:04:40Merci à tous d'avoir participé à notre émission
02:04:42j'ai été ravie de la présenter avec vous aujourd'hui
02:04:44on se retrouve lundi
02:04:46je vous souhaite un excellent week-end
02:04:48et je vous confie bien sûr à Thierry Cabane
02:04:50pour la suite de votre début de soirée
02:04:52puisque dans un instant
02:04:54ce sera le début de Punchline
02:04:56A très vite

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