Le grand Meeting de la Fête de l'Humanité, avec Fabien Roussel, secrétaire national du Parti communiste français.
Cédit photo : © Lahcène Abib/L'Humanité
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00:00:00entament aujourd'hui leur 151ème jour de grève.
00:00:07Parce que la direction de MA France, sous-traitant de l'IGA en automobiles Stellantis,
00:00:12a décidé de supprimer plus de 400 emplois.
00:00:16Je vous demande d'applaudir Wari Selawi et ses compagnons de lutte.
00:00:31Vous pouvez les applaudir. 151 jours de grève.
00:00:37Ils sont exemplaires.
00:00:45Cher Wari, votre grève est absolument remarquable.
00:00:50L'humanité aide bien évidemment à relayer votre grève.
00:00:53Dites-nous où vous en êtes de votre conflit.
00:00:57Bonjour à tous.
00:01:00Je suis Wari Selawi, délégué syndical CGTMA France à Aonés-sous-Bois.
00:01:05Tout d'abord, merci pour votre invitation et votre soutien permanent à notre lutte.
00:01:11En effet, depuis le 16 avril nous sommes en grève et occupons notre usine
00:01:16malgré une liquidation judiciaire prononcée le 13 mai dernier.
00:01:20Nous nous battons pour obtenir une sortie digne de ce nom.
00:01:25Et nous refusons le traitement qu'on nous a infligé.
00:01:30Le patronat couvert par les lois Macron se croit permis de jeter à la rue ses salariés
00:01:36quand bon lui semble, privilégiant comme toujours le financier à l'économie.
00:01:45Malheureusement, cette tendance n'est pas prête de s'inverser
00:01:48après la nomination de Michel Barnier comme Premier ministre.
00:01:56Parlons un peu de cette nomination ailleurs.
00:01:59Quelle honte ! Quelle infamie !
00:02:01Comment peut-on pas fouer ainsi le résultat des élections législatives ?
00:02:06Marre, marre de la Macronie et de sa politique orientée entièrement vers le patronat et le grand capital.
00:02:19Le nouveau Front Populaire est arrivé en tête
00:02:22et devait légitimement prétendre à gouverner sous la conduite de Lucie Castex.
00:02:32Mais que n'ignore, voyez-vous, on pensait la monarchie abolie et la République bien installée.
00:02:39Mais Sa Majesté Macron semble tenter une nouvelle restauration
00:02:43et se comporte comme un président de droit divin.
00:02:48Pire encore, son seul but lors de cette nomination,
00:02:52satisfaire le rassemblement national et écartant systématiquement
00:02:57tous les candidats peu en phase avec leur idéologie nauséabonde.
00:03:04Au mépris qu'il a toujours affiché envers le peuple français,
00:03:09il ajoute encore aujourd'hui une nouvelle facette,
00:03:13une fourverie sans limite en se plaçant comme l'allié objectif du RN
00:03:19dans le seul but de rester aux manettes.
00:03:23Alors, on est bien loin des belles promesses d'unité,
00:03:28l'unique but étant d'écarter du pouvoir le nouveau Front Populaire.
00:03:35On peut se désespérer de la situation, ou bien y voir un signe encourageant.
00:03:42En effet, si le nouveau Front Populaire fait si peur,
00:03:47c'est qu'il se doute tout ce que son programme aurait à appliquer
00:03:51et sans doute de permettre une large adhésion auprès des Français.
00:03:55Eh bien, soyons patients, soyons perserverants, soyons-nous unis
00:04:02et méfions-nous des entreprises et des institutions
00:04:06qui ne nous demanderont pas de continuer à saboter sur nous.
00:04:10Et si je dis « nous », c'est parce qu'avant d'être un élu syndical,
00:04:14je suis d'abord un citoyen français, n'en déplaise à certains.
00:04:19Et l'intérêt du pays, de si citoyen, passe avant tout.
00:04:23Nous, section syndicale CGTM à France, sommes pleinement du côté du nouveau Front Populaire
00:04:29et on continue la lutte, tous ensemble !
00:04:35De l'unité et de la persévérance, c'est le message que vous menez à tous.
00:04:42De l'unité et de la persévérance, c'est le message que vous menez,
00:04:48Wari et tous vos compagnons, pour gagner cette grève.
00:04:52Bien évidemment, l'humanité continuera à relayer
00:04:55et que j'espère cette grève sera victorieuse.
00:04:58Je vais vous demander de rester bien sûr avec nous,
00:05:01mais de vous étaler un petit peu sur la scène
00:05:03parce qu'on va accueillir nos prochains invités.
00:05:05Et nos prochains invités, ils sont eux aussi syndicalistes,
00:05:09ils sont mobilisés en faveur de l'école publique,
00:05:12ils exigent, avec leurs collègues, des moyens supplémentaires,
00:05:16un plan d'urgence pour l'éducation dans ce département.
00:05:20Je vous demande d'applaudir Claire Fortassin, Louise Paternoster
00:05:23et une délégation de l'intersyndicale de la Seine-Saint-Denis.
00:05:27Applaudissements
00:05:36Je ne pensais pas que vous iriez aussi loin, l'EMA France,
00:05:39mais non, restez avec nous quand même, rapprochez-vous.
00:05:43Je vais demander à Claire Fortassin,
00:05:45je vais demander aussi à Louise Paternoster de me rejoindre.
00:05:49Louise Paternoster, vous êtes secrétaire générale de la CGT EDUC93
00:05:54et Claire Fortassin, vous êtes co-secrétaire du SNES FSU de la Seine-Saint-Denis.
00:06:01Depuis février dernier, vous multipliez les journées d'action,
00:06:04les journées de grève.
00:06:06Vous dénoncez le hold-up démocratique que pratique l'éducation nationale
00:06:10contre les établissements scolaires de la Seine-Saint-Denis.
00:06:13Concrètement, quel a été l'impact des politiques néolibérales
00:06:16de ces dernières années ?
00:06:18Bonjour, moi je vais vous parler de ce que sept ans de réformes
00:06:22néolibérales et autoritaires ont fait à l'école publique.
00:06:25Dans le service public d'éducation, les ministres passent,
00:06:28mais aucun n'apporte sa pierre à l'édifice.
00:06:31C'est plutôt la course à qui détruira le plus l'école,
00:06:34à coup de réformes ségrégationnistes et de trisociales.
00:06:37Les réformes Blanquer, Parcoursup, la réforme du lycée professionnel
00:06:41et maintenant le choc des savoirs n'ont qu'un but,
00:06:44trier nos élèves pour en faire de la chair à patron,
00:06:47et ce, dès l'école primaire, à six ans,
00:06:50avec la standardisation des évaluations
00:06:53pour contraindre les contenus d'enseignement.
00:06:56L'uniforme et le service national universel
00:06:59visent à mettre les élèves au pas dans une logique autoritaire,
00:07:04réactionnaire et adoubée par l'extrême droite.
00:07:07Et dans le même temps, la loi confiance
00:07:10et des milliers de suppressions de postes, musèles, épuisent
00:07:13et précarisent les personnels.
00:07:15Pendant ce temps-là, l'école privée, elle,
00:07:18se gave de subventions publiques
00:07:21parce qu'elle est grassement financée par l'État.
00:07:25Toutes ces réformes font encore plus de mal
00:07:28dans le département le plus jeune et le plus pauvre de France hexagonale,
00:07:31la Sainte-Saint-Denis.
00:07:33Dans le 93, l'État investit 6200 euros par élève
00:07:37contre 8800 en moyenne.
00:07:39Il manque des profs, des personnels psychomédicaux sociaux,
00:07:43les classes sont surchargées, les élèves en situation de handicap
00:07:46sont maltraités faute d'accompagnement.
00:07:48Il y a aussi des plafonds qui s'effondrent sur nos élèves,
00:07:51pas de chauffage en hiver et il pleut dans les classes.
00:07:54Alors que de l'autre côté du périph', à Stanislas,
00:07:57il y a deux piscines et sept gymnases.
00:08:03Face à cette situation insupportable,
00:08:05à la peine de l'intersyndicale éducation FSU93,
00:08:09CGT éducation 93, Sud éducation 93 et CNT 93,
00:08:14depuis le 26 février, notre département s'est soulevé
00:08:17au travers d'une mobilisation historique.
00:08:19Personnels, parents, élèves, élus et toute la population
00:08:23se sont unis pour exiger un correctif budgétaire
00:08:26de 358 millions d'euros qui nous manquent
00:08:29pour mener nos missions à bien.
00:08:31Une bagatelle quand on pense aux 1,2 milliard
00:08:35accordés en rallonge à l'école privée
00:08:38ou aux milliards du SNU.
00:08:40Avec la dissolution et le vol du résultat d'hésion,
00:08:43Macron n'a pas seulement volé la démocratie,
00:08:46il a aussi volé le 93, puisque des mesures
00:08:49devaient nous être annoncées en juin.
00:08:51C'est la raison pour laquelle nous continuons
00:08:53la mobilisation aujourd'hui en Seine-Saint-Denis.
00:08:56C'est aussi la raison pour laquelle il faut affirmer
00:08:59que l'école est centrale dans notre société.
00:09:02Si nous voulons une société plus juste et plus égalitaire,
00:09:05c'est à l'école que tout commence.
00:09:07Si nous voulons construire une école émancipatrice
00:09:10au service de la réussite de tous et tous,
00:09:12pour cela, nous avons besoin de toutes les forces
00:09:15pour la défendre.
00:09:16Toutes les forces, c'est nous, l'intersyndical,
00:09:19mais c'est vous aussi.
00:09:21Et c'est de vous dont nous avons besoin,
00:09:24dans les écoles, dans les mobilisations,
00:09:26dans la rue, avec nous,
00:09:28pour défendre l'école publique partout,
00:09:31tout le temps et pour toutes et tous.
00:09:33Merci.
00:09:36Merci beaucoup.
00:09:38Louise Paternoster, je vous en prie,
00:09:40restez devant la grande scène, ne bougez pas.
00:09:42Venez, restez là.
00:09:44Merci aussi Claire Fortassin.
00:09:46Allez, on s'étale.
00:09:47Elle est belle, cette scène, Angela Davis.
00:09:49On l'occupe.
00:09:50Elle est à nous.
00:09:51Notre prochain invité, malheureusement,
00:09:54ne peut pas être parmi nous aujourd'hui et pour cause.
00:09:57Il a été condamné à la peine de mort en 1982
00:10:01au terme d'un procès truqué,
00:10:03au terme d'un procès inique.
00:10:05Moumia Abou Djamal est victime
00:10:08d'une cabale politico-judiciaire
00:10:11parce qu'il est africain-américain,
00:10:13parce qu'il est journaliste,
00:10:15parce que ses chroniques dénoncent
00:10:17le racisme systémique aux Etats-Unis,
00:10:19le système carcéral, pardon,
00:10:22et plus généralement le capitalisme.
00:10:26Il y a à peine deux heures,
00:10:28Johanna Fernandez, la porte-parole
00:10:31des collectifs de soutien Moumia Abou Djamal,
00:10:34l'a appelée.
00:10:35Et depuis la prison de Pennsylvanie,
00:10:38il nous a envoyé le message suivant.
00:10:42Mes amis,
00:10:44je vous remercie pour vos contributions
00:10:46au livre d'art.
00:10:48Donc, merci,
00:10:49les contribuables et les publicataires.
00:10:53L'art, c'est ce qui nous rend humains,
00:10:56je le dis toujours,
00:10:58parce que c'est le partage
00:11:00de nos intérieurs plus profonds
00:11:03avec les autres.
00:11:05L'art nous montre les rêves des autres
00:11:09et même nos cauchemars.
00:11:12Considérez Picasso et Guernica.
00:11:15Par exemple,
00:11:17l'horreur là-bas est universelle
00:11:21parce que c'est l'horreur de la guerre.
00:11:25L'art,
00:11:26étant l'art,
00:11:28peut servir à de nombreux maîtres.
00:11:31Mais quand il sert à la libération humaine,
00:11:35quand il sert à la liberté,
00:11:37il brille.
00:11:39Je vous remercie,
00:11:40mes amis français,
00:11:42pour votre brillance dans ce travail.
00:11:46Avec amour,
00:11:47pas peur.
00:11:50Quelle émotion d'entendre ta voix,
00:11:53Moumia,
00:11:54Moumia,
00:11:55qui remercie la centaine d'artistes
00:11:58qui ont joint leurs œuvres
00:12:00pour exiger sa libération
00:12:03dans un très joli livre
00:12:05qui s'appelle
00:12:06Moumia,
00:12:07Moumia,
00:12:08Moumia,
00:12:09Moumia,
00:12:10Moumia,
00:12:11Moumia,
00:12:12Moumia,
00:12:13Moumia,
00:12:14Moumia,
00:12:15Moumia,
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00:13:28Moumia,
00:13:29Moumia,
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00:13:38Moumia,
00:13:39Moumia,
00:13:40Moumia,
00:13:41Moumia,
00:13:42Moumia,
00:13:43Moumia,
00:13:44Moumia,
00:13:45Moumia,
00:13:46Moumia,
00:13:47Moumia,
00:13:48Moumia,
00:13:49Moumia,
00:13:50Moumia,
00:13:51Moumia,
00:13:52Moumia,
00:13:53Moumia.
00:13:54Moumia,
00:13:55Moumia,
00:13:56Moumia,
00:13:57Moumia.
00:13:58Moumia,
00:13:59Moumia.
00:14:00Mais Moumia.
00:14:01Moumia.
00:14:02Je voudrais tout d'abord vous transmettre la salutation
00:14:03des Peuples palestiniens.
00:14:04Le peuple palestinien qui se trouve en Cisjourdanie occupé,
00:14:05à Jérusalem-Est occupé,
00:14:06et dans la bande de Gaza occupés.
00:14:11La bande de Gaza qui subit aujourd'hui et depuis 11 mois le crime de génocide
00:14:18perpétré par l'armée israélienne, perpétré par l'Etat d'Israël
00:14:25contre la population civile palestinienne.
00:14:30Je voudrais vous transmettre aussi le message du peuple palestinien
00:14:36qui restera toujours attaché à sa liberté, attaché à sa terre
00:14:43et attaché à notre lutte commune, nous et vous.
00:14:48La lutte pour la liberté, la lutte pour l'égalité et la lutte pour la justice.
00:14:55Les femmes, les enfants, les vieillards palestiniens
00:15:00vous disent ne les lâchez pas, ils subissent les crimes de guerre,
00:15:06les crimes contre l'humanité les plus atroces aujourd'hui.
00:15:11Ils vous disent qu'ils ne vont pas lâcher leur quête de liberté,
00:15:19leur quête pour le droit de l'autodétermination.
00:15:23Et ils veulent vous dire aussi qu'ensemble on va continuer
00:15:30à combattre l'apartheid, à combattre la colonisation
00:15:36et à combattre l'occupation militaire jusqu'à la liberté.
00:15:41Mais ensemble nous ne lâcherons pas nos droits,
00:15:46nous ne lâcherons pas notre liberté,
00:15:49nous ne lâcherons pas notre état indépendant
00:15:53et nous ne lâcherons pas notre humanité.
00:15:56Nous sommes aujourd'hui à la fête de l'humanité
00:15:59et je remercie la fête de l'humanité, je remercie le journal de l'humanité
00:16:05et je remercie le PCF qui donne aujourd'hui la voie au peuple palestinien
00:16:14qui reste à toujours solidaire avec les droits du peuple palestinien,
00:16:19qui restera toujours aux côtés des peuples opprimés,
00:16:23des peuples qui cherchent leur liberté, qui cherchent l'égalité,
00:16:27qui cherchent la justice.
00:16:30Vive la liberté pour tous, vive la déniété pour tous
00:16:38et vive surtout la liberté au peuple palestinien
00:16:43et vive l'amitié, vive la solidarité.
00:16:46Merci beaucoup, merci.
00:16:49Merci, merci beaucoup Alaa Boussira.
00:16:53Vous le savez, vous êtes ici chez vous à la fête de l'humanité,
00:16:58fête de l'humanité qui accueille un état de Palestine.
00:17:02Nous le redisons avec force, il n'y aura pas de paix durable dans la région
00:17:06tant que le droit international ne sera pas appliqué.
00:17:10Il n'y aura pas de paix dans la région tant que le peuple palestinien
00:17:14ne sera pas respecté.
00:17:16Merci, merci Alaa Boussira, merci à l'ensemble de nos invités.
00:17:22Vous retrouverez leurs paroles dans l'Humanité quotidienne,
00:17:25l'Humanité magazine, sur notre site internet ainsi que sur notre chaîne Twitch
00:17:30que nous avons lancée hier à l'ouverture de la fête.
00:17:34Chers humaniciens, chères humaniciennes,
00:17:37de la fraternité, de la sororité, de la solidarité, de la résistance
00:17:43et de la combativité, il vient en être encore question tout de suite,
00:17:48dans quelques minutes à peine, avec le meeting de Fabien Roussel,
00:17:52secrétaire national du Parti communiste français.
00:17:55Bonne fête, prenez soin de vous, vous êtes notre bien le plus précieux.
00:17:59Brouhaha
00:18:29Brouhaha
00:19:00Brouhaha
00:19:14Brouhaha
00:19:29Brouhaha
00:19:39Brouhaha
00:19:47Brouhaha
00:20:29...
00:20:55Et maintenant, chers amis, chers camarades,
00:20:58je vous demande d'applaudir très fort
00:21:01Fabien Roussel, secrétaire national du Parti Communiste Français !
00:21:06Fabien Roussel, secrétaire national du Parti Communiste Français !
00:21:36Fabien Roussel, secrétaire national du Parti Communiste Français !
00:21:40Fabien Roussel, secrétaire national du Parti Communiste Français !
00:21:48Alors l'humain, ça va ?
00:21:50Oui !
00:21:52Il va bien, le peuple de l'humanité ?
00:21:55Oui !
00:21:57Eh bien, vous aussi, vous êtes beaux, vous êtes belles.
00:22:01Et je vous remercie pour vos sourires, pour votre bonne humeur.
00:22:05Vous êtes la France, et la France, elle est belle,
00:22:08quand elle est heureuse, joyeuse et fraternelle, comme vous l'êtes.
00:22:12Merci à vous !
00:22:21Et si vous êtes là, et si on est là tous et toutes ensemble,
00:22:26je voudrais remercier celles et ceux qui ont monté ces stands,
00:22:30qui les tiennent, qui préparent et servent à manger, à boire,
00:22:34assurent votre sécurité, organisent les expos, les débats.
00:22:38Ils nourrissent autant les corps que les esprits.
00:22:42Ce sont les militants de tous horizons.
00:22:44Je voudrais les saluer, et saluer les militantes,
00:22:47les militants du Parti Communiste Français.
00:22:49Vous êtes les bâtisseurs de la fête !
00:22:54Merci à vous !
00:23:00Les bâtisseurs de l'humanité. C'est beau, quand même, hein ?
00:23:03Merci à Thibault Vest, le directeur de la fête.
00:23:07Merci à toutes les équipes,
00:23:09et merci à mon ami et camarade, sénateur Fabien Guay,
00:23:13directeur du journal, et à toute la rédaction qui se bat,
00:23:17jour après jour, pour faire vivre
00:23:19une presse libre, indépendante et engagée.
00:23:24Vive le journal L'Humanité qui fête ses 120 ans,
00:23:27et nous offre cette belle fête.
00:23:30Et je vous dirais, ne repartez pas sans votre abonnement.
00:23:33Il y a une promo à 5,50 euros pour l'avoir sur votre tablette,
00:23:36c'est tous les mois. Abonnez-vous à L'Humanité,
00:23:38ça fait aussi du bien à la tête. Allez-y !
00:23:47Quelle belle fête !
00:23:50Un cru exceptionnel.
00:23:52Je laisserai Fabien dire les chiffres dès demain,
00:23:56mais promenez-vous à travers les allées de cette fête,
00:24:01et c'est une France unie que vous verrez.
00:24:04C'est un monde en paix que vous visiterez,
00:24:08à l'image de cet infatigable militant de la liberté
00:24:12qui nous a fait l'immense plaisir
00:24:14d'être l'invité d'honneur de la fête de L'Humanité,
00:24:18je salue Angela Davis !
00:24:22Angela Davis, qui se bat encore aujourd'hui
00:24:26pour la libération de notre amie Moumia Abou-Jamal.
00:24:35A travers elle, à travers eux,
00:24:38nous voulons, nous aussi, un monde d'égalité entre les êtres humains,
00:24:42généreux, solidaires, sans domination,
00:24:45sans sexisme, sans racisme, sans antisémitisme.
00:24:49C'est ce monde-là que nous voulons bâtir avec vous,
00:24:52le respect, l'égalité, la fraternité, la liberté,
00:24:57c'est ce que nous voulons le plus pour la France,
00:24:59les jours heureux, c'est ce que nous voulons toujours
00:25:02pour la France, et nous la gagnerons avec vous,
00:25:05avec vous toutes, avec vous tous !
00:25:15Car c'est possible, c'est possible, les jours heureux,
00:25:18et je dirais même qu'on les a touchés du doigt,
00:25:22qu'on les a tutoyés cet été
00:25:25avec les Jeux olympiques et paralympiques.
00:25:28Quand même, quels exploits,
00:25:31quelles fêtes, quelles belles nations nous avons offerts au monde.
00:25:35Et je voudrais dire bravo aux athlètes français
00:25:39qui défilent en ce moment à Paris,
00:25:41et merci à toutes les équipes, comme aux artistes qui nous ont tant émus,
00:25:45quels magnifiques spectacles ils nous ont offerts.
00:25:55Franchement, les valeurs du sport, avec ou sans handicap,
00:25:59la culture, la création, les artistes, les bénévoles,
00:26:03le rôle du service public, l'amitié entre les peuples,
00:26:07tout cela devrait faire réfléchir tout le monde.
00:26:10Car cette belle France, accueillante, ses belles valeurs,
00:26:15nous les voulons toute l'année.
00:26:17Et les services publics qui fonctionnent, qui transportent,
00:26:21qui protègent, qui soignent, nous les voulons aussi toute l'année
00:26:25et dans toute la France, ici dans l'Hexagone,
00:26:28comme dans les Outre-mer.
00:26:30Je salue les services publics, je salue les agents de l'ARATP,
00:26:34les cheminots, les infirmières, les soignants,
00:26:37les policiers, les gendarmes,
00:26:39les agents des collectivités, de l'Etat,
00:26:41et Bernard Thibault pour sa charte sociale.
00:26:44Bravo à eux tous.
00:26:46A eux tous, vous pouvez être fiers de vous.
00:26:54Ces services publics, nous les voulons dans toute la France,
00:26:57dans chaque village comme dans chaque ville.
00:26:59C'est ça, la France qu'on aime.
00:27:01Et la France que l'on n'aime pas, on la connaît aussi.
00:27:04C'est celle des voleurs et des tricheurs.
00:27:07Et là, quand même, le premier des voleurs, le plus grand,
00:27:12c'est quand même Emmanuel Macron,
00:27:14champion olympique du piratage des urnes.
00:27:23Emmanuel Macron,
00:27:26c'est le plus grand des voleurs.
00:27:29Mais ce n'est pas un gentleman.
00:27:31Moi, je vous le dis.
00:27:33Et je vous dirai même qu'Arsène Lupin,
00:27:35à côté, lui, il est populaire.
00:27:38Et que notre Macron, lui, il est battu et fini.
00:27:42Mais imaginez ce qu'il a fait, quand même.
00:27:44Et c'est là où il est très fort, très, très fort.
00:27:48Vous êtes, comme des millions de nos concitoyens et concitoyennes,
00:27:52vous êtes allés voter aux élections législatives.
00:27:55Vous êtes rentrés dans l'isoloir.
00:27:57Pour beaucoup, vous avez voté
00:27:59pour les candidats du Nouveau Front populaire,
00:28:02l'union de la gauche.
00:28:03Ecoutez bien, vous rentrez dans l'isoloir,
00:28:06vous votez Nouveau Front populaire,
00:28:08la coalition arrive en tête,
00:28:10et vous vous retrouvez avec Michel Barnier comme Premier ministre.
00:28:13Incroyable ! Incroyable !
00:28:17Mieux ! Mieux ! Mieux !
00:28:19Au second tour ! Mieux ! Au second tour !
00:28:23Vous avez voté pour le Front républicain.
00:28:27Vous avez même pu voter pour un candidat du camp présidentiel
00:28:31contre le Rassemblement national.
00:28:33Et vous vous retrouvez avec un gouvernement
00:28:35qui fait alliance avec le Rassemblement national.
00:28:38Champion du monde !
00:28:41Ce président de la République, c'est un vrai magicien.
00:28:45Vous rentrez dans l'urne.
00:28:47Vous rentrez... Pas dans l'urne, c'est difficile dans l'urne.
00:28:51Très difficile.
00:28:52Vous rentrez dans l'isoloir.
00:28:54Vous rentrez dans l'isoloir avec un bulletin de vote rouge,
00:28:57il ressort brun.
00:28:58Vous rentrez dans l'isoloir avec un bulletin bleu,
00:29:02il ressort bleu marine.
00:29:04Eh bien, nous, stop, on veut des gens honnêtes
00:29:06à la tête du pays, des gens sincères et justes
00:29:09pour gouverner la France.
00:29:11Et nous ferons tout, tout, pour que votre vote soit respecté.
00:29:16Nous ferons tout pour ça.
00:29:19Et je salue les députés du groupe GDR,
00:29:24les sénateurs, sénatrices du groupe communiste RCK
00:29:28qui vont mener une rude bataille au Parlement
00:29:31dès la session qui va s'ouvrir le 1er octobre.
00:29:36Mais alors, en plus de ça, le président de la République,
00:29:39en plus de ça, le président de la République, il est content.
00:29:42Il est content.
00:29:43Il nomme Michel Barnier et puis, il ose dire à la télévision,
00:29:47j'ai respecté la souveraineté du peuple, dit-il.
00:29:50Non, mais il a respecté la souveraineté des riches.
00:29:54C'est eux qu'il défend.
00:29:57Et le pire dans cette histoire, le pire,
00:30:00c'est que cette alliance de circonstances
00:30:04négociée par le président de la République
00:30:06avec les LR et l'extrême-droite, il l'assume.
00:30:10Les macronistes appellent cela, je cite,
00:30:13la coexistence.
00:30:15Mieux, ils parlent même d'une alliance de circonstances.
00:30:20Je cite leur mot.
00:30:21Eh bien, nous, négociés avec le Rassemblement national,
00:30:24avec l'extrême-droite, nous appelons ça collaborer.
00:30:28Chacun jugera, chacun fera son choix,
00:30:30mais nous, c'est résister.
00:30:32Et nous résisterons à ce gouvernement d'ultra-droite
00:30:35comme nous l'avons toujours fait.
00:30:37Vive la résistance ! Vive la démocratie !
00:30:40Vive la liberté !
00:30:50Résistance ! Résistance !
00:30:53Résistance ! Résistance !
00:30:57Résistance ! Résistance !
00:31:00Résistance ! Résistance !
00:31:04Résistance ! Résistance !
00:31:07C'est vraiment... Vraiment, on a eu le pompon.
00:31:09Il a choisi un nouveau Premier ministre.
00:31:12Mais alors, un nouveau de chez nouveau.
00:31:15En fait, ils vont nous faire croire
00:31:16qu'ils vont faire du neuf avec du vieux.
00:31:19Et je ne parle pas de l'âge. Je vous arrête tout de suite.
00:31:22Je parle de la vieille politique de droite
00:31:25qu'incarne Michel Barnier.
00:31:26Parce que, quand même, Michel Barnier,
00:31:29il a le mérite de la continuité depuis Pompidou,
00:31:32où il est entré en politique.
00:31:33C'est simple, Michel Barnier les a tous faits.
00:31:36Il a tous travaillé de près ou de loin avec,
00:31:39je les cite, il y en a un paquet,
00:31:40Giscard, Balladur, Chirac, Juspes,
00:31:43Sarkozy, Raffarin, Fillon, et maintenant Macron.
00:31:46En fait, en 50 ans de vie politique,
00:31:50il n'a jamais rien fait de social,
00:31:52rien fait pour les ouvriers,
00:31:53rien fait pour les services publics.
00:31:55C'est l'avocat en chef des politiques d'austérité
00:31:58imposées par Bruxelles et les marchés financiers.
00:32:01C'est pourquoi je vais vous dire ici en toute transparence
00:32:05ce que nous dirons à Michel Barnier
00:32:07lors de notre rencontre mardi prochain
00:32:09avec Cécile Kuckermann et André Chassaigne.
00:32:11D'abord, nous allons lui dire,
00:32:13on va présenter le cadre général,
00:32:15nous ne voulons plus de ces traités européens
00:32:17que les Français ont rejetés
00:32:19et que lui défend si ardemment.
00:32:21Nous ne voulons plus de cette Union libérale,
00:32:24Union européenne ultralibérale,
00:32:26qui nie les nations,
00:32:28met les ouvriers d'Europe en concurrence,
00:32:30qui tue notre industrie
00:32:32et privatise les services publics
00:32:33comme ceux de l'énergie et du rail.
00:32:36Et d'ailleurs, je dirais à l'intention
00:32:38de nos camarades d'outre-mer
00:32:40et de nos frères et sœurs des pays d'outre-mer,
00:32:42nous ne voulons plus non plus
00:32:44de ces règles européennes incompréhensibles
00:32:47pour les pays d'outre-mer,
00:32:49qu'ils soient du Pacifique, de Nouvelle-Calédonie,
00:32:52des Antilles ou de l'Océan Indien.
00:32:54Et je dirais à M. Barnier
00:32:56qu'il devra revenir sur le dégel du corps électoral
00:32:59en Nouvelle-Calédonie.
00:33:01Et j'appelle à la solidarité
00:33:03avec nos frères et nos sœurs canadiens.
00:33:12Et bien sûr, nous dirons,
00:33:15nous dirons une chose claire,
00:33:17nous ne voulons pas de la réforme des retraites
00:33:20à 64 ans imposée par Macron et ses amis,
00:33:23abroger cette réforme,
00:33:25d'autant plus que nous, on veut la retraite à 60 ans.
00:33:31On veut la retraite à 60 ans, et pas seulement.
00:33:34Nous voulons de la justice sociale,
00:33:37de la justice fiscale, de la justice écologique,
00:33:41parce que nos concitoyens l'ont dit avec force
00:33:44lors des dernières élections,
00:33:46ils veulent du pouvoir d'achat,
00:33:48ils veulent des bons salaires et des bonnes retraites,
00:33:51ils veulent de la sécurité sociale,
00:33:53ils veulent de la sécurité tout court,
00:33:55avec des services publics partout.
00:33:58Alors nous aurons ce dialogue franc et courtois
00:34:01avec le nouveau Premier ministre.
00:34:03Nous serons combatifs et constructifs.
00:34:07Et d'abord, nous parlerons d'argent,
00:34:10l'argent, le pèse, le flousse,
00:34:14la thune, la caillasse.
00:34:17Et eux, quand on va parler argent,
00:34:19ils vont nous dire
00:34:21dette, déficit, règle des 3 %,
00:34:26eh bien, on va aller sur ce terrain-là
00:34:28et on va leur parler d'argent.
00:34:29Les communistes, ils adorent ça, parler d'argent.
00:34:31On va parler de toutes ces richesses
00:34:34que vous créez, que crée le monde du travail,
00:34:36kidnappées, versées en milliards de dividendes aux actionnaires,
00:34:41on va parler de la Banque centrale européenne,
00:34:43on va parler des grandes fortunes qui nous font les poches,
00:34:46on va parler de toutes ces richesses
00:34:48qui coulent à flot pour les premiers de cordée
00:34:51et qui ne ruissellent jamais vers le bas.
00:34:54A M. Barnier...
00:34:56Applaudissements
00:34:59...
00:35:01A M. Barnier, qui a été ministre
00:35:04du président Sarkozy en 2007,
00:35:07je rappellerai que sous ce gouvernement, en 2007,
00:35:10au départ, en 2007,
00:35:12les 500 plus grandes fortunes de France
00:35:14avaient un patrimoine de 270 milliards d'euros
00:35:17ce qui représentait déjà à l'époque 14 % du PIB.
00:35:215 ans après leur passage,
00:35:23ils avaient déjà gagné 50 milliards de plus.
00:35:26Et aujourd'hui, 15 ans après,
00:35:29et à cause de ces politiques qui sont menées
00:35:31en faveur de la classe des riches,
00:35:34la grande fortune, le patrimoine des 500 familles,
00:35:37ces 500 familles, quand même, elles ne sont pas nombreuses,
00:35:39elle est passée en 15 ans, en 2007,
00:35:41de 270 milliards d'euros à 1 200 milliards,
00:35:46et ça représente 41 % du PIB.
00:35:49Mes amis, écoutez,
00:35:52c'est à ça qu'il faut s'attaquer,
00:35:56c'est le cœur du système capitaliste.
00:35:59Reprenons la main sur l'argent, sur nos richesses,
00:36:02sur notre outil de travail.
00:36:04Mettons fin à la dictature de l'argent.
00:36:06Et pour cela, mettons au pouvoir
00:36:09l'union de la gauche et les jours heureux.
00:36:11Applaudissements
00:36:14Et...
00:36:181 200 milliards d'euros
00:36:21pour 500 familles. Franchement, quand même,
00:36:24il doit y avoir des sacrés méga-bassines de thunes
00:36:27là-haut, dans leur château.
00:36:29Des méga-bassines de thunes. Je devrais en parler à Marine Tondelier.
00:36:33On va peut-être proposer des grands rassemblements
00:36:36devant les banques contre les méga-bassines de thunes.
00:36:39Pas de ZAD, par contre, on va faire des rassemblements pacifiques.
00:36:43Mais surtout, ce que nous, on va dire, c'est que nous voulons,
00:36:46nous demandons, nous avons besoin, en France,
00:36:49d'une banque publique au service de la nation
00:36:52qui prête à taux zéro négatif,
00:36:56avec des critères fixés démocratiquement
00:36:59pour financer la transition écologique, les services publics,
00:37:02la réindustrialisation du pays.
00:37:05S'attaquer au cœur du système, c'est le faire par ce moyen-là.
00:37:08Oui, nous voulons reprendre le pouvoir sur l'argent,
00:37:11sur les richesses que nous créons.
00:37:15Imaginez un peu, il y a 3 000 milliards d'euros d'argent
00:37:18dans les banques, c'est le nôtre.
00:37:21Il y a eu plus de 4 000 milliards d'euros d'argent
00:37:24créés par la Banque centrale européenne ces dernières années,
00:37:27distribués aux banques et si mal utilisés
00:37:31par la France et par Emmanuel Macron.
00:37:34La grande bataille à mener, c'est celle de mettre ces sommes colossales
00:37:37au service de l'intérêt général, du climat,
00:37:40des services publics, de l'industrie, c'est possible
00:37:43et c'est une question de volonté politique,
00:37:46car nous voulons vivre dans une France qui prend soin
00:37:50de tout le monde, qui prend soin de ses enfants
00:37:53comme de ses aînés, qui retrouve une grande industrie
00:37:56au service de la nation, une France qui garantit
00:37:59à chacun de pouvoir vivre, vivre, vivre de son travail.
00:38:02Nous voulons construire dans notre pays
00:38:06des écoles, des facs,
00:38:10des maternités, des crèches, des hôpitaux, des commissariats
00:38:13et embaucher, former tous les agents publics
00:38:16dont nous avons besoin pour les faire vivre.
00:38:19Imaginez l'argent qu'il va falloir mobiliser.
00:38:22Nous voulons relancer une vraie politique
00:38:26du logement et garantir un toit pour tous.
00:38:29Voilà un des sujets
00:38:32qu'il faut affronter rapidement.
00:38:35Nous voulons lancer ces grands travaux
00:38:38pour développer le rail, le fluvial
00:38:41et multiplier par deux la production d'électricité en France.
00:38:45Et d'ailleurs, nous le proposons avec le plan climat
00:38:48pour la France qui s'appelle Empreinte 2050
00:38:51et que vous trouverez partout.
00:38:54Nous sommes la seule force politique à avoir un projet
00:38:57pour le climat et sortir des énergies fossiles d'ici 2050.
00:39:01En fait, nous voulons former, bâtir, reconstruire, produire
00:39:04pour pouvoir créer de la richesse
00:39:07qui financera la protection sociale,
00:39:10sauvera la biodiversité, qui nous permettra
00:39:13de tenir nos engagements climatiques.
00:39:16Sincèrement, ce n'est pas les banques et encore moins
00:39:20les traders qui sauveront la France.
00:39:23Ce sont les profs, les soignants, les cheminots, les énergéticiens,
00:39:26les chercheurs, les ingénieurs.
00:39:29Et c'est avec eux, avec vous, que nous reconstruirons la France.
00:39:32Applaudissements
00:39:35Nous voulons de beaux et grands services publics
00:39:39car c'est le moyen le plus efficace
00:39:42pour garantir l'égalité des droits pour tous et toutes et partout.
00:39:45L'accès à la santé, à l'école, à l'énergie,
00:39:48au transport, au logement, c'est essentiel
00:39:51et c'est pour cela que l'argent est capital.
00:39:55Capital pour construire cette République des services publics
00:39:58que nous voulons bâtir.
00:40:01Nous voulons aussi retrouver une industrie
00:40:04au service de la nation et pas des actionnaires
00:40:08dans laquelle chaque ouvrier, chaque cadre, chaque ingénieur
00:40:11se sent respecté, écouté et participe aux décisions collectives.
00:40:14Et je m'inquiète à cette heure
00:40:17pour les salariés de l'automobile, de la chimie, de la sidérurgie
00:40:20toujours trahis par des spéculateurs, des fonds de pension
00:40:24qui ne pensent qu'à leurs dividendes.
00:40:27Trahis aussi par ces élites, ces commissaires européens non élus,
00:40:30ces ministres qui les ont vendus sur l'autel
00:40:33de la concurrence libre et non faussée.
00:40:36Et je pense maintenant aux salariés de Durizotti à Salomine,
00:40:39450 emplois menacés dans le Pas-de-Calais
00:40:43et aux salariés de MaFrance qui vous ont parlé
00:40:46et que nous accueillons à la fête de l'humanité avec eux.
00:40:49Battons-nous pour sauver les emplois, pour sauver nos usines,
00:40:52pour sauver notre industrie.
00:40:55Applaudissements
00:40:59Voilà l'ambition que nous voulons partager
00:41:02pour la France, pour chacun de nos concitoyens, de nos concitoyennes.
00:41:06Il y a des millions d'emplois à créer, d'hommes et de femmes
00:41:09à former dans le public comme dans le privé.
00:41:12Il y a tellement de jeunes qui rêvent
00:41:15de s'investir pour leur pays.
00:41:18Et je le dis aux côtés de l'ENA et de Hassane,
00:41:22les responsables de la jeunesse communiste et de l'Union
00:41:25des étudiants communistes, car ils se battent contre
00:41:28la précarité étudiante pour un avenir pour la jeunesse de France.
00:41:31Applaudissements
00:41:34Il y a tellement de salariés dévoués dans leur métier
00:41:37qui aiment ce qu'ils font et il ne leur manque
00:41:41que cette grande ambition collective au service de tous.
00:41:44Ils ne demandent qu'à être respectés
00:41:47et c'est cela que je souhaite partager avec vous dans notre projet.
00:41:50Permettre à chacun d'être fier de son travail,
00:41:53de pouvoir en vivre, de s'y épanouir, de pouvoir se projeter,
00:41:57évoluer, partager sa passion de son métier
00:42:00avec ses enfants. Dans notre projet pour la France,
00:42:03le travail est central. Nous voulons lui redonner
00:42:06tout son sens et nous voulons laisser personne de côté.
00:42:09Dans la France du travail que nous voulons bâtir,
00:42:12chacun trouvera sa place selon ses compétences,
00:42:16son expérience. C'est simple, nous voulons
00:42:19zéro chômeur en France. La gauche du travail,
00:42:22c'est celle qui met sur la table cet objectif,
00:42:25éradiquer le chômage, interdire le chômage,
00:42:28interdire le chômage.
00:42:31Et on interdit le chômage
00:42:35avec des emplois bien payés,
00:42:38avec un SMIC à 2000 euros bruts,
00:42:41avec un rattrapage de tous les salaires
00:42:44et en les indexant sur l'inflation,
00:42:47et avec des salariés qui, bien sûr, participent
00:42:51aux décisions qui les concernent dans leur entreprise.
00:42:54Nous voulons pour chacun et pour chacune
00:42:57une formation et avec un bon salaire pour pouvoir en vivre.
00:43:00Nous voulons une France du travail, tout simplement.
00:43:03Et dans cette France du travail, je souhaite que chacun
00:43:06ait le droit aussi
00:43:10à la tranquillité après une journée de labeur.
00:43:13Oui, chacun a le droit à la tranquillité
00:43:16là où il vit, là où sa famille vit.
00:43:19Ce n'est plus possible d'avoir peur de rentrer
00:43:22chez soi à pied, d'avoir peur de laisser ses enfants
00:43:26rentrer du collège seul, d'avoir peur d'être cambriolé
00:43:29quand on part quelques heures. Nous voulons une France
00:43:32qui protège tous ses habitants et ne laisse aucun espace
00:43:36à la loi du plus fort, à la violence des mafias
00:43:39et des trafics. Et je voudrais rendre hommage ici
00:43:42à Lilian Dejean, cet agent municipal
00:43:45de Grenoble tué alors qu'il portait secours
00:43:48à des victimes lors d'un accident de la route.
00:43:52Franchement,
00:43:55comment ne pas comprendre
00:43:58la colère de la famille, de ses collègues ?
00:44:01Comment ne pas partager l'émotion
00:44:05de tous ces Français bouleversés comme nous
00:44:08par ce meurtre de sang-froid ?
00:44:11Mais il y a tellement d'armes qui circulent dans notre pays,
00:44:14tellement de trafics et de balles perdues,
00:44:17de violences et de souffrances,
00:44:21et ce sont toujours les mêmes qui souffrent.
00:44:24Le fléau pour les habitants de nos villes, des quartiers,
00:44:27ce sont toujours les mêmes qui en pâtissent.
00:44:30Chacune et chacun doit pouvoir vivre en paix et en sécurité
00:44:33et il faut y mettre les moyens.
00:44:36Et c'est pour cela que je dirai aussi à Michel Barnier
00:44:40que nous sommes totalement solidaires des agents
00:44:43de la protection judiciaire de la jeunesse
00:44:46qui subissent un plan social inadmissible.
00:44:49500 emplois supprimés.
00:44:53La droite et l'extrême droite, ils peuvent en parler de la sécurité.
00:44:56Ils en parlent et ils ne font rien.
00:44:59Eh bien, nous, on revendique et on agira
00:45:02et on créera les emplois qu'il faut pour assurer
00:45:05la tranquillité publique de tout le monde dans notre pays.
00:45:09Et j'en profite pour, avec vous,
00:45:12apporter tout mon soutien
00:45:15à la CGT Police et à tous les élus de la République
00:45:18et les élus communistes qui se battent au quotidien
00:45:22avec leurs faibles moyens pour lutter contre ces trafics.
00:45:25Applaudissements
00:45:29...
00:45:32Mes amis, mes camarades, vous le voyez,
00:45:35service public, industrie, énergie, transport,
00:45:38comme à la libération de notre pays,
00:45:41c'est un véritable programme de reconstruction nationale
00:45:45que nous défendons. Et c'est avec un tel projet ambitieux,
00:45:48collectif, gagnant pour tout le monde,
00:45:51que nous voulons, que nous pourrons réparer
00:45:54toutes les fractures de notre pays.
00:45:57Regardez, eux, en face,
00:46:00comment ils font tout pour nous diviser,
00:46:04pour nous opposer les uns aux autres,
00:46:07nous opposer en fonction de notre couleur de peau,
00:46:10de notre religion, de nos vêtements,
00:46:13nous opposer en fonction de notre lieu d'habitation,
00:46:16en fonction de notre sexe, de notre genre,
00:46:20ils font tout pour nous diviser. Et bien nous,
00:46:23nous ferons tout pour nous rassembler et être unis
00:46:26jusqu'à la victoire. Applaudissements
00:46:29...
00:46:32...
00:46:36Et en plus, on a la solution.
00:46:39La solution, c'est la République.
00:46:42C'est la République dans laquelle nous sommes toutes
00:46:45et tous égaux, tous égaux avec des services publics
00:46:48qui fonctionnent, tous égaux avec un bon logement,
00:46:51tous égaux avec un travail pour tous, tous égaux
00:46:55avec les mêmes salaires pour les femmes et pour les hommes
00:46:58parce que l'égalité femmes-hommes dans tous les domaines,
00:47:01c'est ce que nous voulons. Sans révolution féministe,
00:47:04il n'y aura pas de transformation réelle de toute la société.
00:47:07Applaudissements
00:47:11Oui à la révolution féministe.
00:47:14Et la République,
00:47:17la République, la République sociale et laïque,
00:47:20c'est l'égalité des citoyens,
00:47:23quelle que soit notre origine, notre religion
00:47:27et notre couleur de peau. Et il faut en finir
00:47:30avec le racisme, l'antisémitisme, ces fléaux
00:47:33qui pourrissent votre vie, qui pourrissent la vie
00:47:36de millions de jeunes et de tous nos concitoyens.
00:47:39Applaudissements
00:47:43Ne les laissons pas nous diviser en fonction
00:47:46de notre couleur de peau. Nous sommes tous
00:47:49tous des enfants de la République. Nous appartenons tous
00:47:52à la même classe sociale qu'est celle du monde du travail
00:47:55et c'est en étant unis que nous arriverons à nous faire
00:47:58entendre, à nous faire respecter et à gagner.
00:48:02C'est ça que nous voulons, l'union du peuple de France.
00:48:05Applaudissements
00:48:08Applaudissements
00:48:11Applaudissements
00:48:14La solution, c'est la République et le moyen,
00:48:18c'est vous. Pourquoi ?
00:48:21Pas parce qu'on est plus nombreux qu'eux. Nous sommes le nombre.
00:48:24Nous sommes des millions. Ils sont 500 familles
00:48:27à avoir 41% de nos richesses.
00:48:30Nous sommes là des millions et c'est pour ça que l'union
00:48:34du peuple de France, c'est le moyen pour demain
00:48:37d'être encore plus nombreux à l'Assemblée nationale,
00:48:40dans les villes, les départements, les régions, au Sénat,
00:48:43pour réussir à gagner la justice sociale
00:48:46et la justice fiscale pour tout le monde dans notre pays.
00:48:49Applaudissements
00:48:53Applaudissements
00:48:54Et c'est comme cela
00:48:57que nous serons, que nous retrouverons
00:49:00les belles couleurs de la République française
00:49:03dans ces deux drapeaux
00:49:07que nous sommes fiers d'avoir dans notre cœur,
00:49:10le drapeau rouge du mouvement ouvrier
00:49:13de la République française, de la Révolution française.
00:49:16Applaudissements
00:49:19Applaudissements
00:49:23Mais...
00:49:26Mais que faire ? disait Lénine.
00:49:29Lénine, il en a même fait un livre, Que faire ?
00:49:32Pour vous dire que c'est un vrai sujet, quand même.
00:49:35D'abord, vous dire que la démocratie,
00:49:39ce n'est pas seulement un bulletin de vote.
00:49:42Et vous dire que sans vous, rien n'est possible.
00:49:45Sans pression populaire, sans mobilisation,
00:49:48sans lutte dans les entreprises,
00:49:52ce sera difficile de faire bouger les lignes.
00:49:54C'est pour cela qu'il sera important d'être présent
00:49:57dans toutes les mobilisations
00:50:00des jours et des semaines à venir.
00:50:03Allons-y, allons faire respecter notre vote.
00:50:07Soyons unis dans ces mobilisations.
00:50:11D'être présent dans les mobilisations,
00:50:14et notamment celles du 1er octobre
00:50:17aux côtés des syndicats CGT, FSU et Solidaires
00:50:20pour dire non à l'austérité, pour exiger des hausses de salaires,
00:50:23pour forcer le gouvernement et les chefs d'entreprise
00:50:27à entendre les attentes du monde du travail.
00:50:30Il faudra s'y mettre tous ensemble
00:50:33dans un esprit constructif et combatif.
00:50:36Parce qu'il va falloir convaincre encore plus
00:50:39et additionner, rassembler, gagner des combats
00:50:43localement, nationalement, dans chaque ville,
00:50:46dans chaque entreprise.
00:50:48Et pour cela, je le dis ici à cette fête de l'humanité,
00:50:51le nouveau Front populaire sera toujours à votre disposition.
00:50:54Nous avons su gagner 193 députés en juillet dernier.
00:50:58Bravo !
00:51:01Nous avons su proposer Lucie Castet comme Première ministre
00:51:04car nous sommes prêts à gouverner.
00:51:08Mais vous voyez bien que c'est insuffisant.
00:51:11Il va falloir aller plus loin.
00:51:14Et c'est l'objectif que nous devons nous fixer tous ensemble.
00:51:18Le Parti communiste français, avec ses parlementaires,
00:51:21avec ses milliers d'élus locaux,
00:51:24je salue Philippe Riau, maire de Grigny
00:51:27et de l'Association des maires communistes
00:51:30et des élus communistes de France.
00:51:34Les 40 000 militants du Parti communiste français
00:51:37seront toujours, toujours au service de l'unité,
00:51:40toujours au service de l'union,
00:51:43toujours au service de la victoire,
00:51:46d'abord pour vous, avec vous.
00:51:49Et c'est pour cela, d'ailleurs,
00:51:53que je vous invite à rejoindre le Parti communiste français
00:51:56et à faire en sorte que le Parti communiste français
00:51:59soit le ciment de ce rassemblement,
00:52:02de cette union et de la victoire.
00:52:06Rejoignez-nous. Nous sommes une grande famille.
00:52:09Et regardez les belles fêtes qu'on organise.
00:52:13Nous voulons ensemble faire gagner une union de la gauche
00:52:16utile, transformatrice, révolutionnaire
00:52:19avec un projet humaniste qui veut débarrasser le monde
00:52:22de la guerre sociale, mais qui veut aussi
00:52:25débarrasser le monde de la guerre tout court.
00:52:29La guerre, je ne pourrai pas conclure
00:52:32ce discours sans vous en parler.
00:52:36Et commencer avec les mots
00:52:39de l'ambassadrice de Palestine, Allah,
00:52:42qui résonne encore ici, parce qu'un enfant meurt
00:52:45tous les jours, un enfant meurt toutes les 10 minutes
00:52:49à Gaza en ce moment. Il faut arrêter ce massacre,
00:52:52arrêter ce génocide
00:52:55et exiger la reconnaissance de la Palestine.
00:52:58Palestine !
00:53:08Oui, la guerre tue
00:53:11des enfants tous les jours en Palestine
00:53:14et dans tellement d'autres pays.
00:53:17Nous voulons la paix. Nous sommes le parti de la paix.
00:53:21Nous voulons la paix pas comme un slogan,
00:53:24mais comme une réelle volonté politique.
00:53:27Nous la voulons maintenant partout, en Palestine,
00:53:30en Ukraine, au Kurdistan, en Arménie, au Yémen,
00:53:33en République démocratique du Congo.
00:53:36La paix doit tous nous rassembler
00:53:40et les peuples doivent être respectés.
00:53:48Écoutez ce chiffre.
00:53:51Les Etats, l'industrie militaire,
00:53:54ont investi l'année dernière 2 500 milliards de dollars
00:53:57pour alimenter les guerres.
00:54:00Les caisses des industriels de l'armement sont pleines.
00:54:04Ils n'ont jamais gagné autant d'argent avec ces guerres.
00:54:07Et la France est devenue même
00:54:10le second exportateur mondial d'armement.
00:54:13Franchement, n'avons-nous rien d'autre à offrir au monde
00:54:16qu'une technologie de pointe
00:54:20en matière de meurtre de masse ?
00:54:23Mettons fin à cette course à l'armement.
00:54:26Arrêtons de suivre l'OTAN et ses logiques guerrières.
00:54:29Arrêtons d'alimenter les conflits en vendant des armes
00:54:32à tour de bras. C'est valable en Arabie saoudite
00:54:35comme en Ukraine. On veut la paix. La paix maintenant.
00:54:45Et c'est le message que je vous invite toutes et tous
00:54:48à porter dans toute la France le 21 septembre prochain
00:54:51à l'occasion de la Journée internationale pour la paix.
00:54:54Mes chers amis, la France
00:54:57est réellement à un carrefour de son histoire.
00:55:01Le monde de la finance a fait des choix très clairs
00:55:04pour assurer sa stabilité,
00:55:07pour assurer surtout la stabilité
00:55:10de l'austérité pour nous tous.
00:55:13Ne laissons pas la France s'enfermer dans le repli,
00:55:17dans les divisions et dans la haine.
00:55:20Celle qui permet de faire changer les choses
00:55:23que nous pourrons convaincre et rassembler
00:55:26une majorité de nos concitoyens et tous nos concitoyens.
00:55:30Des quartiers populaires de Seine-Saint-Denis,
00:55:33au Hamo, du Bassin minier, du Nord-Pas-de-Calais,
00:55:36des plaines de la Bosse, au Valais-du-Gare,
00:55:39nous voulons l'unité et l'unité dans l'action.
00:55:42Et c'est avec cet objectif que les communistes
00:55:46abordent cette rentrée, car c'est toujours ainsi
00:55:49Alors, mes amis, je vous dis,
00:55:52debout, debout, debout les damenés de la terre,
00:55:56debout les forçats de la fin du passé.
00:56:00Faisons table rase. Nous ne sommes rien.
00:56:03Soyons tout. Vive le Parti communiste français.
00:56:06Vive la France. Vive la République.
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01:01:30Merci d'avoir regardé cette vidéo !