Les Vraies Voix du Rugby avec François Trillo, Philippe Spanghero, Yohann Huget, Stephen Parez, Aaron Grandidier et Jérôme Daret.
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##VRAIES_VOIX_RUGBY-2024-09-16##
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SportTranscription
00:00Les vraies voies du rugby, 20h21, François Triot.
00:04C'est votre rendez-vous du lundi soir sur Sud Radio.
00:07On parle rugby, on parle en vrai bien sûr.
00:10Ce sont les vraies voies du rugby.
00:12Yoann UG, Philippe Spanguero, toute l'équipe est là bien sûr.
00:15Et notre invité exceptionnel, Stéphane Parez, champion olympique du rugby A7.
00:20En rugby A7, on va essayer de parler français même en début d'émission.
00:24Et puis bien sûr, on va revenir sur la parade de samedi sur les Champs-Elysées.
00:28Sur l'épopée quand même de ce rugby A7, Jérôme Darré sera avec nous également.
00:33On parlera de top 14 avec ceux et notamment des coéquipiers de Stéphane
00:37qui ont basculé dans le top 14.
00:39Il y aura Aaron Grandidier qui sera avec nous.
00:41Et puis bien sûr, vous êtes les bienvenus au 0826-300-300.
00:45Sud Radio, les vraies voies du rugby.
00:48Bonsoir à tous, bonsoir Yoann UG, bonsoir Philippe Spanguero.
00:52Bonsoir monsieur.
00:53Bonsoir.
00:54Et bonsoir Stéphane Parez, salut.
00:56Salut.
00:57Merci d'être avec nous en direct dans le studio Sud Radio.
00:59C'est sympa avec la médaille d'or.
01:01Si jamais vous nous suivez sur l'appli Sud Radio, vous pouvez voir la médaille que Stéphane a ici.
01:07Elle est lourde.
01:09Elle pèse son pesant d'or, comme on pourrait dire.
01:14Je ne sais pas si on la voit sur l'appli, je ne sais pas si...
01:16Très bien.
01:20On n'est pas habitué.
01:22Elle est là, elle est comme ça.
01:23Magnifique en tout cas cette médaille.
01:27On est content de t'avoir avec nous quand même.
01:30Tu es l'un des anciens de cette équipe.
01:32Celui qui a connu les différentes générations.
01:35Et on va en parler.
01:36Avant de commencer, on a un petit rituel.
01:38C'est d'abord dire bonjour à Quentin qui est aux manettes.
01:40C'est l'homme à tout faire dans cette émission.
01:44Il y a Aude qui est au standard.
01:45Je rappelle que vous pouvez nous appeler au 0800 26 300 300.
01:47Mais il y a surtout Quentin avec ses petites news du jour.
01:50Et ce week-end, Van inscrit le premier point de son histoire en top 14 face au stade français.
01:55Défaite 34 à 31 des bretons.
01:58Dans les autres résultats, Toulon a battu Castre.
02:01Pau s'est imposé largement face à Bayonne.
02:0351 à 29.
02:04Le Loup a battu l'UBB avec une pénalité de berdeux à la 82e minute.
02:08Le Racine 92 à Créteil s'est imposé contre Clermont.
02:1133 à 20.
02:13Dans le choc de la journée, Toulouse a battu hier soir la Rochelle.
02:1635 à 27.
02:17Et sur cette deuxième journée, une seule victoire à l'extérieur.
02:20C'est le MHR qui a battu l'USAP à Béziers.
02:2326 à 7.
02:25Et puis une autre news un peu plus triste.
02:27C'est Lévier du Racine 92 à Bozy qui a passé la nuit dernière en garde à vue à Clamart.
02:31Pour des faits présumés de violences conjugales.
02:33Il est sorti de garde à vue dans la journée.
02:36Le Racine 92 attend avant de communiquer d'après un tweet qu'ils ont fait aujourd'hui.
02:42Des histoires qu'on n'aime pas entendre.
02:44Merci Quentin.
02:45Bien sûr tu interviens quand tu veux dans l'émission.
02:47Tu le sais.
02:48Tu es là avec nous.
02:49Tout comme Philippe et Yohann.
02:51Juste avant de revenir sur le set et notamment la parade des champions olympiques ce week-end à Paris.
02:56Quand même cette victoire toulousaine hier face à la Rochelle.
02:59Yohann, tu valides ou pas ? Elle est pas mal quand même.
03:0235 à 27.
03:0435 à 27 exactement.
03:05Avec Déboraud Rochelet en deuxième mi-temps.
03:07En première mi-temps, le stade toulousain avait fait gâcher quelques munitions.
03:11Et sur la fin de la première mi-temps, ils ont réussi à concrétiser par trois fois il me semble.
03:17Avec Barassi, Thibaut Flamand et Aki bien entendu.
03:22Merci.
03:23Après les Rochers sont revenus forts dans la partie.
03:26Ils sont repassés devant.
03:27On a cru qu'ils allaient s'imposer pour la première fois au stade d'Ernest Valland.
03:31Mais les Toulousains ont redoublé d'efforts.
03:33Donc ça a été un très beau match pour clôturer cette deuxième journée de top 14.
03:38Une journée un petit peu folle quand même.
03:40On en parlera d'ailleurs à partir de 20h30.
03:43Parce qu'il y a eu un seul bonus défensif, celui de Pau face à Bayonne.
03:45On y reviendra bien sûr.
03:47Stéphane, tu as pu suivre ce week-end la journée de top 14.
03:51Parce que quand on est sétiste, c'est-à-dire quand on fait une tournée comme ça.
03:55Il y a quoi, dix dates dans le circuit du Seven ?
03:58Il y a huit tournois.
03:59Huit tournois hors année olympique.
04:01Après il y avait les JO cette année.
04:02Mais c'est vrai que tu arrives à suivre quand même l'actualité rugby, celle du top 14 ?
04:07Alors ce serait mentir de dire oui.
04:09Non, non, non.
04:10Il y a des collègues qui arrivent à suivre.
04:12Moi j'aime bien sortir un peu du rugby justement quand j'ai du temps libre.
04:16Après je suis de loin et à partir des phases finales, j'y remets le nez dedans.
04:21Donc là pendant la parade sur les Champs-Elysées, samedi après-midi, c'était à partir de quoi ?
04:2516h ? 18h ?
04:26C'est ça, ça a commencé à 16h pour nous.
04:2816h, tu n'avais pas ton portable comme ça pour regarder le stade français souffrir contre Vannes,
04:35Toulon-Castre qui l'a emporté sur la fin.
04:41Lyon-Bordeaux.
04:43Lyon-Bordeaux bien sûr le soir avec ce scénario.
04:46Philippe Spanguero, c'était quand même la journée top 14 du suspense.
04:51Du suspense et des points parce qu'en effet on a vu un jeu à l'aérien,
04:56on s'est posé la question de savoir si c'était ce début de saison
04:58qui faisait que les défenses n'étaient pas encore complètement en place
05:01pour voir des festivals d'essais comme ça.
05:03Mais en tous les cas, il y a une volonté de produire des équipes,
05:06de toutes les équipes qui fait du bien à voir.
05:09On va encore avoir un beau championnat et puis des beaux chassés croisés
05:12avec des équipes qui sont au rendez-vous des attentes,
05:15qui dès le début ont des choses à se prouver,
05:17qui n'ont pas forcément été au rendez-vous l'année dernière des ambitions.
05:20Je pense au Loup notamment.
05:22Et donc au caractère, on a vu le Loup.
05:24Clermont aussi.
05:26On a vu le premier.
05:30On a vu la sélection répondre présente.
05:33On a vu Toulouse s'accrocher pour revenir dans ce match.
05:36Il y a eu des beaux affrontements.
05:39Et surtout, on oublie Toulon, le retour de Toulon dans les arrêts de jeu
05:42pour s'imposer face à Castres.
05:44Donc des beaux scénarios.
05:45Oui, tu as vu, il n'était déjà pas d'accord avec toi.
05:48Je l'ai.
05:49Pour l'instant, je l'ai.
05:50D'accord.
05:51Stéphane, raconte-nous quand même cette journée de samedi.
05:54On va revenir un petit peu plus longuement ensuite sur l'épopée du 7, bien sûr.
05:59Mais sur la journée de samedi, d'abord,
06:01vous étiez prévenu depuis combien de temps pour bloquer cette date ?
06:05Le 14 septembre ?
06:06Dix jours avant.
06:08Dix jours avant ?
06:09Oui, dix jours avant.
06:10Et puis après, les infos sont venues en compte-gouttes jusqu'à la veille.
06:15Jusqu'à la veille, on ne savait pas trop quelle tenue avoir,
06:19à quelle heure exactement, où était le point de rendez-vous,
06:23comment ça allait se dérouler.
06:25Donc on est resté sur le qui-vive.
06:28Et Julien Candelon, notre team manager, a fait le boulot qu'il fallait
06:32pour que tout le monde soit à l'heure pour la parade.
06:35Votre ancien coéquipier, team manager,
06:37aujourd'hui, quel moment pour vous de vous retrouver ?
06:41Parce que finalement, à partir du 27 juillet, date du titre olympique,
06:45vous avez eu deux ou trois jours de fête derrière, de célébration.
06:49Et puis ensuite, tout le monde s'était disloqué.
06:53Oui, c'est ça.
06:54En fait, on avait trois jours d'obligation médias.
06:59Et puis après, on avait booké quatre jours à Ibiza.
07:03Bien sûr, c'était préparé à l'avance,
07:06parce qu'en fait, pour la qualification de Tokyo,
07:10on n'avait rien booké.
07:12On s'était retrouvé un peu bêtes de rien avoir booké pour se dire au revoir.
07:19Et avec toutes ces années qu'on avait pu passer ensemble,
07:22à travailler dur, etc.,
07:24je trouvais ça très, très...
07:26C'était vraiment triste de partir comme ça,
07:29de se disloquer, comme tu dis.
07:31Et du coup, là, on a anticipé un peu la chose
07:33et on s'était dit que ça allait être bien d'aller à Ibiza,
07:36même si, quoi que ce soit le résultat.
07:39Et finalement, là, on a eu un bon résultat.
07:42C'était quand même chouette.
07:44Personne n'a perdu la médaille à Ibiza ?
07:46Non, personne n'a perdu la médaille.
07:48Non, non, non.
07:49C'était dur, parce qu'il y en avait beaucoup
07:51autour du cou tout au long des vacances.
07:54Non, non, non.
07:55Moi, je trouve que la tienne est en bon état.
07:57Oui, j'y fais attention, quand même.
07:59J'y fais attention.
08:01C'est un beau métal, quand même.
08:03Elle est belle et j'ai envie qu'elle continue à briller
08:06pour que mes enfants, plus tard, puissent la voir aussi
08:09de la plus belle des façons.
08:12Non, non, non.
08:13Après, du coup, on s'est tous un peu dispersés.
08:18Certains sont partis en vacances,
08:20d'autres sont restés sur Paris pour voir des disciplines.
08:23La parade, c'était vraiment chouette.
08:26Ça a mis un peu un coup de fin pour dire au revoir au jeu
08:30et de se retrouver aussi avec les autres athlètes,
08:33que ce soit des paras ou des non-médaillés.
08:36C'était vraiment chouette.
08:38Et puis toi, tu connais la valeur de tout ça
08:40avec tes 11 ans ou même 12 ans de rugby à 7
08:45au plus haut niveau depuis 2013.
08:47Là, j'entame la 11e année.
08:50Donc, c'est vrai que tu as dû encore plus l'apprécier.
08:52Philippe, peut-être une question pour Stéphane,
08:54parce que je ne te vois pas sur mon retour.
08:57Pardon, je n'ai pas la caméra.
08:59J'ai un petit problème technique.
09:00Mais oui, une question, c'est cette transition peut-être à assumer
09:03parce que cette équipe, on sent qu'elle s'est construite.
09:07Il y a un noyau de joueurs qui a gagné en expérience
09:10depuis de longues saisons maintenant.
09:12Et il y a aussi la gestion de la transmission
09:16vers une nouvelle génération qui arrive.
09:18Ce noyau dur de joueurs, vous le prévoyez jusqu'à quand ?
09:22C'est-à-dire, toi, tu te vois aller jusqu'où ?
09:25Des joueurs comme Jean-Pascal Barrat,
09:27est-ce qu'il se voit continuer aussi ?
09:29Après, il y a bien sûr le choix du nouveau staff.
09:31Mais au-delà de ça, d'un point de vue de votre volonté à vous,
09:33c'est quoi ? C'est d'aller jusqu'où ?
09:35Alors nous, notre visibilité, elle est sur deux ans.
09:38Donc là, le noyau qui a pu faire les Jeux Olympiques,
09:42on est à peu près tous sur la même longueur d'onde.
09:46On va sur deux ans.
09:48Avant, il y avait une Coupe du Monde
09:50qui était organisée par World Rugby
09:54tous les quatre ans,
09:56mais qui était alternée de deux ans avec les Jeux Olympiques.
09:59Donc ça tombait bien.
10:00Là, ils l'ont supprimée
10:02pour donner un peu plus de valeur au championnat.
10:04Et donc du coup, là, on va pouvoir travailler
10:08sur justement tout ce qui est héritage
10:12et passation et transmission aussi d'expérience.
10:16C'est des choses que Jérôme Darré a réussi à nous sensibiliser
10:20aussi au fur et à mesure des années.
10:22Il parle beaucoup d'héritage.
10:24On s'est construit une identité forte.
10:26C'est de savoir aussi...
10:29Voilà, on met le maillot bleu,
10:31mais qu'est-ce qu'on veut mettre dedans ?
10:35Qu'est-ce qu'il nous représente pour nous ?
10:37Et c'est une question qui finalement...
10:40Moi, ça fait dix ans que je joue à ce jeu
10:44et que je porte le maillot bleu et j'en suis très fier.
10:47Mais il y a toujours ce truc...
10:50OK, qu'est-ce qu'il représente ?
10:52Et c'est très difficile d'y mettre des mots autres que...
10:58Oui, l'héritage que j'ai pu avoir,
11:03transmettre toute l'éducation que j'ai eue.
11:07Mais c'est vraiment les valeurs.
11:11Vraiment essayer de trouver des choses auxquelles on peut s'accrocher.
11:15Quelque chose qui est palpable,
11:17parfois qui ne l'est pas,
11:19mais des choses qui nous parlent et qui nous parlent à tous
11:21et qui vont parler aussi aux jeunes qui vont arriver.
11:24Et c'est de là où on fait un travail d'héritage.
11:28Et qui vous réunit un peu comme la danse,
11:30votre danse au départ, c'était quand même un truc.
11:32Là, c'est devenu un peu un gimmick.
11:34Tout le monde demande de danser.
11:35On a l'impression que vous n'êtes pas des rugbymens,
11:36vous n'êtes pas des danseurs.
11:37Vous avez encore dansé devant l'Arc de Triomphe.
11:39Sans musique.
11:40Bravo.
11:41Si, à l'Arc de Triomphe, il y avait de la musique.
11:43Ils avaient mis de la musique.
11:45C'était un peu moins long qu'au Stade de France.
11:47On sent que la chorégraphie est un peu en train de...
11:51Ça s'essouffle.
11:53Ça s'est oublié pendant les vacances.
11:55Un peu, un peu.
11:57Je pense que tout le monde attend une seconde danse
12:01pour la prochaine Olympiade.
12:03On va commencer à la préparer.
12:05J'espère qu'on va pouvoir la sortir sur le podium.
12:08Ce serait chouette.
12:09Et Yohann est bien sûr prétendant.
12:11Pas pour le terrain, mais pour la danse.
12:14La chorégraphie.
12:15Il sera bien sûr candidat.
12:17Rappelons quand même que ce n'était pas du tout un gadget, cette danse.
12:20Elle avait un but.
12:21On pourra en parler plus tard avec Jérôme qui va nous rejoindre.
12:24Jérôme Darré.
12:25Mais c'est vrai qu'elle avait un but de vous réunir.
12:26Et aussi un peu de vous lâcher.
12:28Que ça soit quelque chose où vous puissiez être audacieux tous ensemble.
12:32C'était un peu ça.
12:33Oui, il y a un peu de ça.
12:35Yohann le sait très bien.
12:38Toutes les semaines, tu joues au rugby.
12:41Un moment donné, il y a un jour,
12:43tu as envie de faire quelque chose de plus ludique que du rugby.
12:46À Toulouse, je le vois bien, ils font du foot.
12:49Nous, Jérôme, il déteste ça.
12:52Il ne veut pas nous mettre un ballon rond sur le terrain.
12:55Il nous a mis des cours de danse.
12:58C'était un entraînement ludique tous les mercredis
13:01avec Laure Montaz qui est chorégraphe
13:04et qui a été danseuse au Frèche Cancan.
13:08Quelqu'un qui porte les valeurs françaises
13:11et une identité qui est la nôtre
13:14et qui est connue à l'international.
13:17Le but, on appelait ça les cours de maîtrise du tempo.
13:22C'était d'essayer d'avoir une coordination au bas,
13:26d'avoir le bon tempo entre nous,
13:29d'essayer de le transposer sur le terrain.
13:32De ça émane énormément de choses,
13:37que ce soit des comportements parasites,
13:42de la communication, du mapping, du travail visuel.
13:49C'est tout ça qu'on a essayé de créer avec cette danse,
13:54avec cette chorégraphie identitaire.
13:56C'est aussi de trouver quelque chose qui nous représente
13:59et qui fait que l'équipe de France A7,
14:01aujourd'hui, comme tu dis, on est presque des danseurs.
14:04Mais mine de rien, c'est quelque chose qu'on a aussi au quotidien.
14:07C'est-à-dire qu'au Rugby A7, on a tout le temps la musique.
14:10Que ce soit à l'entraînement,
14:12que ce soit dans les ascenseurs des hôtels,
14:15ça peut rendre fou les autres clients,
14:17mais on va à l'échauffement, on a la musique.
14:20Parfois quand on est dans le tunnel,
14:22dans les vestiaires, il y a tout le temps la musique.
14:25On vit avec ça, on a des joueurs qui adorent danser.
14:28Entre les matchs, même avant les matchs,
14:31tu vois, avant la finale, c'était grand karaoké.
14:35Voilà, c'est ce qui nous lit,
14:39c'est ce qui nous représente.
14:41Et c'est cool d'avoir pu le montrer
14:45via la danse à la fin du match.
14:48En plus, vous avez fait un show devant 80 000 personnes,
14:50en plus d'avoir été champion olympique.
14:53Je voulais savoir ce qui avait changé pour vous
14:56depuis les Jeux Olympiques et même depuis le tournoi de Madrid.
14:59On a vu que cette saison, le rugby A7 a été beaucoup plus suivi,
15:02notamment par les médias.
15:03Il y a eu les Jeux Olympiques,
15:04il y a eu toute cette hype autour de la danse.
15:06Est-ce que la notoriété a changé pour vous ?
15:08Est-ce que vous sentez une différence depuis ?
15:10C'est clair, c'est le jour et la nuit.
15:12C'est le jour et la nuit.
15:14Comme j'ai dit, ça fait dix ans que je joue à ce sport.
15:19C'est vrai qu'il y a eu un combat aussi.
15:22C'était d'essayer de faire en sorte que le rugby A7
15:24puisse entrer dans le paysage du sport français.
15:29Le fait d'avoir fait des très bonnes performances cette année-là,
15:35les médias en ont parlé, les gens ont suivi.
15:39La venue d'Antoine Dupont a attiré l'œil d'énormément de personnes.
15:46Aujourd'hui, on est beaucoup reconnus dans la rue,
15:54toujours avec des mots super gentils.
15:57On reçoit énormément d'amour de tous les Français
16:01qui ont pu aimer le rugby A7.
16:03Aujourd'hui, on nous dit que le rugby A7, c'est incroyable.
16:07Franchement, on a adoré, on ne connaissait pas
16:10et on a tout regardé.
16:12C'est super, on est hyper contents.
16:15On sent qu'il y a une émulation.
16:18Quand tu parles de la venue d'Antoine,
16:20vous jouez à peu près le même poste.
16:22Tu vois ça comme tu es un compétiteur.
16:24Ça fait onze ans que tu joues au rugby A7.
16:26Tu n'as pas peur un peu pour ta place.
16:29Ça s'est bien passé ensuite sur la deuxième partie
16:31de la compétition des JO.
16:33Mais quand tu le vois arriver, même si c'est Antoine Dupont,
16:35on reste des compétiteurs.
16:37Est-ce que tu n'as pas quand même un peu ce...
16:39Il va me prendre le truc au meilleur des moments.
16:41Tu t'es tapé quasiment dix ans.
16:43Et là, les jeux à Paris,
16:46il arrive et tu ne peux rien faire.
16:49Il y en a beaucoup qui trouvaient ça un peu anormal.
16:55Mais on est une équipe de France.
16:58Nous, on n'est que de passage.
17:01Elle ne nous appartient pas.
17:03Aujourd'hui, ça reste une sélection.
17:07Oui, ça reste une sélection parce qu'un joueur
17:09de rugby A15 qui est extraordinaire
17:11et qui a un profil comme Antoine Dupont,
17:14forcément, tu ne dis pas non à l'avoir dans ton équipe.
17:18Effectivement, on jouait le même poste.
17:23Mais comme tu dis, je suis un compétiteur.
17:26Je savais qu'il l'avait annoncé depuis un petit moment.
17:30Il aurait été bête de passer à côté, franchement.
17:33Je comprends totalement sa démarche.
17:36Et de l'avoir au sein de l'équipe, c'est énorme.
17:41J'avais envie d'être meilleur que lui, forcément.
17:46Mais en même temps, c'est essayer d'apprendre de lui
17:50tout en lui apprenant aussi tous les rouages du rugby A7.
17:55En fait, le feeling est super bien passé.
17:57C'est un mec qui est venu sur la pointe des pieds,
18:00qui est bosseur.
18:01Tu le connais, il est hyper humble.
18:04Ça a tout de suite matché.
18:06Votre complémentarité était incroyable.
18:08Tu démarres les matchs, lui il finissait avec le punch
18:11et l'envie qu'il avait.
18:12Toi, tu gérais un peu.
18:13Sur le début de la compétition, ça a été compliqué
18:15parce qu'il les a démarrés.
18:16Du coup, il n'avait pas la fraîcheur.
18:18C'était France-États-Unis, je crois.
18:20C'était compliqué au début.
18:21Mais après, je trouvais votre repositionnement,
18:23lui en tant que finisseur, remarquable.
18:26Votre complémentarité était juste parfaite.
18:28On n'a pas senti une compétition entre vous deux.
18:32Comme tu dis, une sorte de passation à chaque fois.
18:34Elle a mis le temps, quand tu sortais,
18:36quand lui il rentrait, pour finir les matchs.
18:38Oui, c'est clair.
18:40Après, c'était la première fois qu'on commençait
18:42un tournoi comme ça.
18:43Parce qu'à Madrid, c'était ce qui s'est passé.
18:45Antoine, il n'avait pas trop joué le premier jour
18:47puisqu'il sortait de la finale de la Champions Cup.
18:49Ensuite, il finissait les matchs.
18:52Comme tu dis, c'est un puncher.
18:55Il a le rôle de playmaker.
18:57Il arrive à faire des différences.
19:00Il a une vitesse qui est quand même impressionnante.
19:03Il va plus vite que toi ?
19:04Oui, il va plus vite.
19:06Franchement, il cavale.
19:08Il n'avance pas du tout.
19:10Il croit qu'il va vite, mais il ne va pas vite.
19:12C'est parce qu'il est petit que ça fait beaucoup de fréquences.
19:17Après, il est fort.
19:19Il a un très bon placement tout de suite.
19:21J'ai toujours dit que c'est le joueur
19:24qui a intégré le plus vite les spécificités du set.
19:28Au niveau des placements, de la lecture de jeu,
19:31c'est une adaptation qui a été hyper rapide.
19:35Il était trop fort.
19:36Trop fort !
19:37Comme Stéphane Parez et toute l'équipe de France
19:39à cette championne olympique
19:41et que l'on célèbre ce soir dans les vraies voies du rugby.
19:44Restez avec nous sur Sud Radio.
19:46Vous nous appelez au 0800 26 300 300.
19:49A suivre, bien sûr.
19:50On continue avec Stéphane.
19:51Et puis, il y aura le coach qui sera avec nous, Jérôme Darré.
19:54A tout de suite.
19:59Stéphane Parez, le champion olympique du SEVEN,
20:02qui est avec nous, le cadre de cette équipe,
20:05le concurrent d'Antoine Dupont.
20:07On en a parlé dans un instant.
20:08En tout cas, le coéquipier, le complément.
20:10Ils nous ont fait rêver.
20:12Ces sept-dix, ils sont avec nous en direct, bien sûr,
20:14sur Sud Radio.
20:15Vous pouvez nous appeler au 0800 26 300 300.
20:17Philippe Swanguero est là.
20:18Johan Hugé également.
20:21Quand même, on va revenir juste en quelques mots.
20:24Peut-être qu'on accueille tout de suite Jérôme Darré,
20:26qui est là, le sélectionneur.
20:29Jérôme, bonsoir.
20:30Sélectionneur ou ex-sélectionneur ?
20:33C'est futur ex.
20:36Bonsoir à tous.
20:37J'espère que vous allez bien.
20:38Nous, on va bien.
20:40Déjà, on discutait hors antenne avec Stéphane.
20:42Il nous disait que vous, vous n'avez pas eu la médaille
20:45et pas eu la Légion d'honneur, les coachs.
20:48C'est quand même un peu moyen.
20:52On vit tout ça au travers de la performance des athlètes.
20:54C'est eux qui jouent au rugby.
20:55C'est eux qui sont sur le terrain.
20:56C'est eux qui font de la poulose.
20:58C'est une grande fierté de les voir recevoir ces récompenses
21:02et être valorisés comme ils le sont.
21:04C'est aussi par contagion qu'on peut bénéficier par leur bien.
21:10Je comprends ta modestie, Jérôme.
21:13Tiens, je vais faire réagir Philippe sur ça.
21:14C'est quand même un peu curieux.
21:15Je sais que ce sont les règles peut-être des JO,
21:17mais il y a quand même un truc à rectifier.
21:19Philippe, Emmanuel Macron peut-être ?
21:21Philippe avec le réseau qu'il a.
21:25Oui, je trouve ça curieux, bien sûr.
21:27Parce que forcément, le rugby est quand même le sport
21:30où on parle du collectif dans son ensemble.
21:34C'est une petite grosse anomalie.
21:38Mais maintenant, avec des imprimantes 3D,
21:40on fait des trucs très bien.
21:44Sachant quand même que, Jérôme, tu l'as annoncé,
21:47mais bien après la fin du tournoi,
21:49tu ne remettras pas ça.
21:51En tout cas, tu ne seras pas dans le rôle que tu avais
21:54ces 4 dernières années.
21:57C'est 7 dernières années même.
22:00Moi, tu sais, j'ai une mémoire, je commence à vieillir.
22:02Je ne vais pas plus loin que 4 ans.
22:05Je suis arrivé en 2017 et 7 ans après,
22:07je pense que 7 ans, c'est un bon chiffre.
22:11Sérieusement, c'est très énergivore, ce métier-là.
22:14Cet univers-là est impitoyable quelque part.
22:18On voyage beaucoup, on se déplace beaucoup.
22:21C'est costaud.
22:22C'est vraiment un sport extrême.
22:24Pour les joueurs, bien évidemment.
22:25Vous l'avez pu constater pendant l'Olympiade,
22:28pour ceux qui ne connaissaient pas ce jeu.
22:30Pour ceux qui le connaissent, on sait que c'est très dur.
22:33Pour la performance des staffs, c'est la même chose.
22:36C'est très sollicitant.
22:37Quand vous finissez un tournoi, vous êtes sur les reculs.
22:40Il faut redémarrer, repartir, poser un petit doigt de parfois
22:44et gérer le décalage horaire et les familles derrière.
22:50C'est quand même important de savoir passer la main
22:54quand il faut la passer, pas aller trop loin.
22:56Parce qu'après, ça fait des dégâts.
22:59Ce ne sont pas des choses hyper efficaces
23:02si on existe dans ce genre de schéma.
23:05On dit souvent que quand on a gagné un bouclier de Brennus,
23:08Yohann, il y a des liens qui se créent dans les équipes,
23:11quand il y a des épopées.
23:12J'imagine que la médaille d'or, ça doit être pareil.
23:16Jérôme et Stéphane ?
23:20C'est clair.
23:21Je pense qu'on en a parlé avec Jérôme.
23:24On va essayer d'entretenir ce lien qui est gravé à vie.
23:30Finalement, on est liés tous les uns aux autres par cette performance.
23:35Franchement, ce serait bête de casser ça
23:40et de perdre quelques-uns en route.
23:43Je pense que là, on était prêts à se battre et à aller à la guerre ensemble.
23:50Je n'aime pas trop ces termes-là,
23:52mais c'est juste pour dire qu'on a accompli quelque chose de grand.
23:57C'est sûr, ça crée des liens incroyables.
24:01Jérôme, ces liens, il faut quand même les maintenir.
24:06Ça veut dire que la saison reprend déjà pour toi
24:09dans ce nouveau futur ancien rôle ?
24:13Oui, bien sûr qu'on va aider les joueurs à travailler sur cette notion d'héritage
24:19et faire en sorte que tout le projet puisse se transpirer
24:23sur l'avenir de l'équipe de France A7.
24:26Ça, c'est important.
24:27Je crois que Paulin, Iva, Stéphane Parès sont de bonnes ambassadeurs,
24:31plus tous les autres qui vont rester dans le schéma et dans le projet.
24:35C'est tous les joueurs médaillés qui vont avoir aussi cette responsabilité de contagion,
24:40que ce soit dans leur écosystème proche, s'ils sont en club,
24:44et quand ils seront en équipe de France,
24:46ou pour ceux qui resteront en équipe de France,
24:48pour modifier un petit peu ce parcours,
24:50en sachant qu'on va être très challengés.
24:52Les adversaires vont vouloir nous faucher l'arbre sous les pieds
24:56et nous provoquer maintenant, puisqu'on a changé quand même un peu de statut.
25:00Ça sera une autre épreuve assez difficile.
25:03Et comme dans tout système, à partir du moment où vous atteignez un niveau d'équilibre,
25:06pour pouvoir continuer à évoluer, il faut amener des équilibres.
25:09Le nouveau coach va avoir fort à faire,
25:13mais ça va être hyper passionnant et hyper excitant.
25:17Salut Jérôme, c'est Yoann.
25:19Déjà, félicitations.
25:20J'espère que tu as bien fêté ça aussi avec les joueurs.
25:24Je voulais savoir quel était ton futur rôle.
25:28Est-ce que tu allais être proche du futur sélectionneur ?
25:32Est-ce que tu l'as préparé ?
25:34Toutes ces deux petites questions.
25:36Il n'y a quand même pas de discussion avec la FEDER encore en ce moment.
25:40Il y a des choses qui se discutent, qui se consolident.
25:43Il y a des annonces qui seront faites de manière solide quand il faudra.
25:47Il faut encore un petit peu de temps.
25:49Mais c'est important de bien digérer ce qui vient de se passer.
25:52C'est hors du commun.
25:54Manier un titre olympique.
25:56On était un peu préparés par les grands champions
25:59ou les grands coachs qui sont passés avant nous,
26:01comme Claudio Nesta, par exemple,
26:03qui nous ont prévenus de ce que c'était que les Jeux olympiques.
26:06Mais là, on le prend de plein fer.
26:08Je pense que cette phase-là est importante à digérer.
26:11Je m'affaire surtout à travailler sur ce sujet-là
26:14et à faire en sorte que tout le monde puisse accueillir
26:18cette période qui va s'ouvrir maintenant.
26:22Parce qu'on a été dans la lumière, énormément dans la lumière.
26:25Mais demain, ça va passer un peu.
26:28Il va falloir naturer, il va falloir aussi gérer.
26:31Tu restes au sein de la fédération ?
26:34Oui, ça c'est pas un secret.
26:37Mais on verra dans quel rôle, dans quelle identité,
26:40ça sera annoncé par les instances quand il faudra
26:43pour que ce soit bien clair, bien précis.
26:45T'es pas candidat à la présidence quand même ?
26:47Non, non, non.
26:49Chacun son chantier.
26:52Non, non, non, pas du tout.
26:54Il peut y avoir un troisième candidat ?
26:57Non, j'ai pas ces idées-là.
26:59Je suis pas dans ce schéma-là.
27:01Moi, j'ose m'accorder à ce que je sais faire,
27:04c'est-à-dire à travailler sur le sport,
27:06la performance sportive,
27:08et puis comment transformer un groupe en équipe.
27:10Et tu l'as bien fait.
27:12Si tu peux, Jérôme, restez encore quelques minutes avec nous.
27:14On a une petite pause et une page de pub à tourner.
27:16On revient dans un instant.
27:18A tout de suite, bien sûr.
27:26Avec notre invité exceptionnel, Stéphane Parez,
27:28champion olympique de rugby à 7.
27:30Son entraîneur est là également, Jérôme Daré.
27:32Et puis bien sûr,
27:34Yoann UG et Philippe Spanguero,
27:36qui sont bien sûr avec nous.
27:38Aaron Grandidier qui nous a rejoint,
27:40lui aussi champion olympique.
27:42Bonsoir Aaron, merci d'être avec nous.
27:44Bonsoir.
27:46Ah ouais, t'as un bon son.
27:48Le micro est tout.
27:50Je sais que t'es un DJ,
27:52on va en parler dans un instant.
27:54Bien sûr,
27:56vous nous appelez au 0826 300 300.
27:58Juste avant de libérer Jérôme Daré,
28:00un mot Jérôme sur l'impact
28:02pour le rugby à 7 en France.
28:04J'étais aperçu
28:06sur les étapes
28:08du Rugby 7 en France.
28:10Jusqu'à quand les clubs vont investir
28:12dans ce rugby à 7,
28:14Jérôme Daré,
28:16pour ce qui a quand même servi
28:18l'objectif olympique
28:20de l'équipe de France ?
28:22Franchement,
28:24c'est sûr,
28:26cet outil-là, cette compétition-là,
28:28nous a bien aidés et a permis
28:30de solidifier la performance de l'équipe de France
28:32du rugby à 7. Je remercie les clubs
28:34et la dimension du rugby d'avoir
28:36plongé dans cet univers-là.
28:38Ils sont aussi champions olympiques
28:40avec nous. C'est la réussite
28:42de toute cette collaboration.
28:44Je pense qu'il y a des perspectives
28:46qui s'ouvrent à nous. Force en armes,
28:48j'ai eu la chance d'être
28:50un des ferrières de Dax, on va dire.
28:52Je me suis baladé dans
28:54la ville à ce moment-là et j'ai été
28:56vraiment surpris, énormément surpris,
28:58je crois que Stéphane le disait tout à l'heure,
29:00de la ferveur, de l'émotion
29:02qu'a créée la compétition.
29:04C'est très touchant. Ça m'a filé les larmes
29:06aux yeux à certains moments et souvent de voir des enfants
29:08et des mamans
29:10vraiment qui avaient envie
29:12de découvrir cet univers et cette
29:14discipline qui a vraiment impacté.
29:16Je pense qu'il y a
29:18des choses intéressantes. Il y a un futur
29:20excitant et passionnant à découvrir encore
29:22et je pense qu'il y a un bel avenir
29:24pour le rugby à 7, du moins je l'espère.
29:26On le souhaite en tout cas.
29:28Tu es le bienvenu, Jérôme, si tu veux rester. Je me tourne
29:30quand même vers
29:32Stéphane. Sur cet
29:34avenir, toi qui es un ancien,
29:36tu sens, parce que
29:38c'est vrai que les jeunes aujourd'hui si belles jouent à 7,
29:40ils ont deux mois de compétition dans les catégories jeunes
29:42où ils font du 7 et après
29:44il n'y a pas de section 7 à l'intérieur des clubs de rugby.
29:46Effectivement,
29:48il y a un gros chantier à aller
29:50chercher et à construire.
29:52Pour entretenir
29:54tout ça, l'idéal ce serait de créer
29:56un championnat français.
29:58Il existe
30:00grâce à l'Inextenso.
30:04Effectivement, c'est quelque chose à aller chercher
30:06et maintenant aujourd'hui, nous
30:08en tant que joueurs, pour
30:10justement continuer
30:12à aller dans ce sens-là,
30:14il nous faut des résultats et je pense
30:16qu'on est attendus sur les saisons
30:18prochaines pour
30:20performer.
30:22Johan ? Il a très
30:24bien dit, ça démarre de la formation
30:26et les clubs, comme ils ont créé
30:28des sections féminines, ils peuvent créer
30:30des sections de rugby à 7. Alors à partir
30:32de quel âge exactement
30:34on bascule à 7, ça c'est
30:36toute la problématique.
30:38Maintenant, je pense
30:40qu'on peut le démarrer à partir de KD
30:42pour des jeunes qui ne jouent pas trop
30:44dans certains clubs, leur permettre
30:46de s'amuser à 7,
30:48de prendre de l'expérience et pourquoi
30:50pas après choisir, on voit
30:52des 7istes qui reviennent à 15 et vice-versa
30:54avec Antoine qui part à 15 et à 7.
30:56Donc ça laisse pas mal de
30:58marge de manœuvre pour chaque rugbyman.
31:00Et puis il y a ceux qui basculent
31:02dans le top 14 comme Aaron.
31:04Aaron Grandidier qui est parti
31:06à peau avec son micro
31:08et son ordinateur. On est content de t'avoir
31:10avec nous en direct sur Sud Radio, on te voit sur l'appli
31:12si vous nous suivez sur
31:14smartphone, l'appli Sud Radio.
31:16Aaron, tu es donc
31:18à peau et tu es en train
31:20de vivre aussi une nouvelle aventure
31:22après cette médaille olympique.
31:24C'est ça, ça fait
31:26presque un mois que j'ai intégré
31:28l'équipe ici. Je suis très
31:30content mais
31:32j'avoue que
31:34ça faisait un petit moment que j'étais pas lancé
31:36dans le 15
31:38donc ça m'a fait un petit peu bizarre au début
31:40donc de petit à petit je reprends mes repères
31:42et mes marques.
31:44Mais franchement, très très
31:46content, très très heureux d'être ici
31:48avec la section Paloise.
31:50Pour quel poste en fait ? Parce que c'est vrai que c'est pas évident.
31:52Autant Stéphane, on sait à peu près le poste qu'il pourrait
31:54occuper à 15, mais toi ?
31:56Talon dans la cage.
32:00Moi, à l'aile.
32:02Donc pour l'instant
32:04t'as pas eu de minute encore
32:06depuis le début de la semaine, t'as pas participé au festin
32:08offensif de tes coéquipiers contre Bayonne ?
32:10Non,
32:12j'étais à la parade avec
32:14le reste de l'équipe mais
32:16franchement ça régale de voir
32:18le jeu qu'ils ont produit sur ce match
32:20donc j'espère que quand j'aurai mes minutes
32:22que je vais pouvoir assister
32:24à tout ça et profiter aussi.
32:26Qu'est-ce qui est le plus
32:28différent quand tu
32:30te retrouves sur les mises en place
32:32ou du mouvement général
32:34à 15 par rapport à ce que
32:36tu as vécu ces dernières saisons à 7 ?
32:38Je pense que le premier
32:40truc qui m'a sauté à l'esprit
32:42c'est
32:44le manque de
32:46temps sur le ballon.
32:48Au rugby à 7, on a beaucoup de temps
32:50pour faire des décisions
32:52et avec le rugby
32:54à 15, tout arrive
32:56beaucoup plus rapidement
32:58donc on a un peu moins de temps pour faire des choix
33:00mais je pense que le truc
33:02qui m'avait surpris
33:04le plus c'est le manque d'espace
33:06et
33:08les timings
33:10sur les courses et les combis, c'est quelque chose
33:12qui est très important
33:14donc je me suis trouvé un petit peu
33:16pas à la rue mais
33:18un petit peu quand même au début.
33:20Il n'y a pas trop de
33:22combinaisons en plus à 15, ça va ?
33:24Non, non,
33:26même pas un peu.
33:28Avant de libérer
33:30Jérôme Daray, il y a combien de combinaisons
33:32à 7 Jérôme ?
33:34Ils vont me le dire mais il y en a un paquet quand même
33:36parce que quand on prend l'organisation sur les coups
33:38d'envoi, sur les réceptions de coups d'envoi
33:40sur les lancements de jeux
33:42ou sur l'organisation
33:44des coups de pied de pénalité puisque c'est des
33:46enclenchements à l'instant aussi, avec
33:48plusieurs sorties, on retrouve un peu le schéma
33:50de ce qui se passe
33:52à 15 et
33:54avec un espace temps qui est un peu différent
33:56bien évidemment mais dans lequel
33:58on est capable de gérer aussi ces timings-là
34:00et d'être dans la maîtrise du tempo
34:02donc Aaron il va falloir qu'il soit dans la maîtrise du tempo
34:04aussi à 15
34:06et qu'il puisse gérer ce transfert-là
34:08qui va bien l'aider forcément.
34:10Il faudrait peut-être imaginer une chorégraphie
34:12avec les copains de la section
34:14Aaron ?
34:16Ça franchement c'était
34:18pas mon travail, c'était le travail
34:20de Laure. Après si
34:22jamais elle veut passer faire une petite choré
34:24parce qu'avec les mecs à la section
34:26elle est la bienvenue, elle le sait très bien.
34:28Moi c'est ce que je disais tout à l'heure à Stéphane,
34:30j'ai l'impression quand même que la choré là vous l'avez un peu oubliée non ?
34:32par les vacances parce qu'elle était moins longue
34:34à la parade samedi.
34:36Non non pas
34:38ça c'est
34:40la choré qu'on a toujours fait
34:42après
34:44ça fait trois ans qu'on bosse dessus
34:46donc il y avait une petite partie
34:48qu'on garde un peu sous le coude
34:50Ah ouais il y avait une partie post-médaille
34:52sur le terrain un peu longue, version longue
34:54et puis la partie légion d'honneur
34:56un peu plus courte quoi.
34:58Non au final c'était la même
35:00mais ce que dit
35:02Aaron c'est que
35:04depuis le début en fait on en garde un peu
35:06sous le coude, il y a une deuxième partie
35:08qu'on maîtrise un peu moins, qu'on fait pas
35:10qu'on fait pas du tout
35:12on a failli la sortir
35:14durant la parade
35:16mais on a sondé un peu
35:18si il y en a un qui se trouve
35:20C'était Antoine qui l'avait pas
35:22Non Antoine il était chaud
35:26Avant de vous quitter
35:28je voulais juste compléter sur ça, sur la chorégraphie
35:30c'est un travail qui muscle aussi le cerveau
35:32et qui permet aux joueurs
35:34d'être dans des interactions liées au langage corporel
35:36et franchement ça amène
35:38beaucoup de bénéfices notamment sur
35:40le mapping, les lancements de jeux et forcément
35:42les changements de rythme.
35:44Mapping c'est juste une petite traduction ?
35:46Le placement sur le terrain, sur les phases statiques
35:48Quand on attaque une corée
35:50il faut bien se placer
35:52le placement sur le terrain
35:54impacte déjà les adversaires
35:56et donne un signal à votre équipe
35:58pour savoir ce que vous allez faire
36:00D'accord, merci Jérôme
36:02en tout cas merci d'avoir été avec nous
36:04et toujours un plaisir de t'avoir
36:06Jérôme avec nous
36:08et bonne reprise de saison
36:10dans ce nouveau rôle
36:12qui est encore à
36:14finir de préciser
36:16On sent que c'est mûr
36:18C'est chaud bouillant
36:20Peut-être que c'est le nombre de zéros, non je plaisante
36:22Le champion olympique est cher
36:24c'est normal
36:26Bon
36:28Bonne soirée, merci Jérôme
36:30Philippe Spanguero
36:32avec nous
36:34et peut-être justement sur
36:36ce changement entre Seven
36:38et Top 14 pour Aaron Grandidier
36:40qui t'inspire peut-être
36:42quelque chose Philippe
36:44Oui j'ai une question pour Aaron
36:46ça m'inspire peut-être la question
36:48de la difficulté de se sentir
36:50vraiment intégré dans un groupe
36:52parce que c'est vrai que les échéances
36:54à Seven sont de plus en plus
36:56régulières
36:58et donc est-ce que c'est pas
37:00difficile de maintenir sa place
37:02dans le groupe, est-ce qu'on se sent vraiment
37:04faire partie de ce collectif
37:06à 15 en ayant autant
37:08de consentement avec le Seven
37:10est-ce que c'est une appréhension pour toi ça ?
37:12Non pas du tout
37:14je pense que
37:16Sebastian
37:18c'était quelque chose qu'il voulait vraiment appuyer
37:20c'était justement l'intégration
37:22des nouveaux
37:24même si j'y arrivais avec
37:26un petit peu de retard, franchement les mecs
37:28et le staff ils ont été top sur
37:30l'intégration donc non c'est pas quelque chose
37:32qui me fait peur
37:34peut-être même au contraire avec le rugby
37:36à Seven on avait des petites coupures
37:38on s'entraînait tout seul
37:40même si quand on était ensemble
37:42c'était vraiment
37:44full-full parce qu'on vivait ensemble limite
37:46mais là c'est
37:48avec mes nouveaux coéquipiers c'est des gens
37:50que je vais voir tous les jours
37:52donc non j'ai pas de soucis sur ça je sais que
37:54les liens aussi vont se créer
37:56sur le terrain
37:58quand j'aurai des minutes donc non c'est pas
38:00quelque chose qui me fait peur du tout
38:02Tu restes à la disposition du Seven quand même ou
38:04tu es en plein temps avec
38:06la section ?
38:08Mon objectif cette année
38:10il est très clair c'est d'être performant
38:12avec la section
38:14Donc priorité à la section on va dire
38:16C'est ça
38:18Un bel objectif
38:20Je crois que Stéphane il avait une question aussi pour toi
38:22Je voulais savoir si
38:24tu étais tout seul dans l'appart
38:26Toujours moi je suis un mec
38:28casanier je suis toujours
38:30tout seul dans mon appartement
38:32Un solitaire
38:34On va voir personne sortir de cette
38:36porte derrière toi
38:38Non non non
38:40Non je rigole
38:42il y a personne je suis tout seul
38:44je suis insolite
38:46Et c'est ça aussi
38:48l'intimité des
38:50des setistes
38:52Ah il est encore là
38:54Philippe est encore là
38:56La UJ il est en studio donc à priori
38:58il n'y a personne qui peut rentrer enfin en tout cas si
39:00mais on les voit
39:02Revenons
39:04Revenons
39:06Revenons quand même à nos moutons
39:08du 7
39:10Bon il y a quand même une grande différence entre 7 et 15
39:12c'est les filles
39:14parce que vous vous vivez on va dire
39:16en parallèle avec l'équipe de France Féminine
39:18C'est plus le cas pour Aaron là
39:20Oui effectivement
39:22C'est vrai que c'est plus le cas pour Aaron
39:24Non mais oui oui oui
39:26Déjà la spécificité
39:28du rugby à 7 c'est que
39:30quand on est en tournée on est dans un hôtel
39:32avec tous les adversaires
39:34donc parfois on partage le couloir
39:36de l'hôtel avec
39:38les Australiens, les Kenyans
39:40un peu tout le monde
39:42et effectivement aussi on partage
39:44parfois le même hôtel
39:46avec les féminines
39:48donc il arrive qu'on se retrouve
39:50pour manger ensemble
39:52après voilà elles avaient
39:54des créneaux d'entraînement qui étaient
39:56totalement différents des nôtres
39:58une façon de s'entraîner qui était différente aussi
40:00donc voilà on a essayé
40:02de créer des liens
40:04parce que c'est quand même
40:06des médaillés d'argent à Tokyo
40:08donc ils ont une expérience
40:10Il a fallu leur remonter le moral j'imagine là
40:12Ouais mais à distance donc ça a été
40:14un peu compliqué mais
40:16effectivement en plus là on est arrivé à la fin d'un cycle
40:18où l'équipe a un peu
40:20été chamboulée
40:22il y en a qui sont
40:24rebasculés à 15, d'autres qui continuent
40:26avec des nouvelles qui arrivent
40:28donc c'est intéressant
40:30Aron justement
40:32cette vie avec les autres équipes
40:34qu'est-ce qu'ils vous ont dit les concurrents
40:36les Argentins, les Fidjiens
40:38toutes ces équipes
40:40que vous avez sorties au fur et à mesure
40:42de la compétition
40:44forcément vous vous connaissez
40:46c'est un peu une famille
40:48le circuit du Seven
40:50mais vous avez quand même fait
40:52à Madrid déjà vous avez fait le coup
40:54ce qui était quand même énorme
40:56à Paris
40:58est-ce qu'il y a eu de la reconnaissance
41:00ou au contraire c'était un peu tendu
41:02avec les adversaires ?
41:04Les Argentins tu veux dire ?
41:06Non en vrai
41:08je trouve
41:10qu'on ne les a pas beaucoup vus
41:12après chaque match
41:14chacun était dans son coin
41:16et
41:18en vrai il n'y a pas eu
41:20beaucoup d'échanges
41:22je sais que
41:24après Madrid forcément
41:26il y avait ce petit truc
41:28avec les Argentins
41:30mais c'est quelque chose qui s'oublie très vite
41:32et même quand on les a recroisés
41:34sur le Super Seven cette année
41:36ils nous ont tous félicité
41:38donc comme vous dites c'est une grande famille
41:40mais je ne peux pas dire
41:42que j'ai vraiment eu l'occasion
41:44de parler plus profondément
41:46avec ces mecs-là
41:48On va en reparler dans un instant
41:50ce qui vous attend bien sûr
41:52au 0826-300-300
41:54vous êtes les bienvenus au standard
41:56Odella bien sûr pour vous accueillir
41:58et puis Stéphane Parez, Aaron Grandidier
42:00pour parler du 7
42:02avec Yoann Jugé et Philippe Spanguero
42:04à tout de suite sur Sud Radio
42:08Avec vous les fans de rugby
42:10qui sont là pour écouter
42:12ces champions olympiques
42:14les premiers de l'histoire du rugby à 7
42:16français
42:18et les troisième de l'histoire
42:20parce que le rugby à 7 est olympique depuis 2016
42:22justement Stéphane était à Rio
42:24en 2016
42:26il est toujours là et il continuera
42:28cette saison à 7
42:30avec nous pour en parler
42:32Théo qui nous appelle de Sanary-sur-Mer
42:34bonsoir Théo
42:36merci d'être avec nous
42:38en direct sur Sud Radio
42:40puis Rodolphe qui nous appelle de Clermont
42:42bonjour à tous
42:44Théo peut-être une question à nos champions olympiques
42:46Aaron et Stéphane qui sont avec nous
42:48non mais toi tout d'abord
42:50les féliciter pour ce titre
42:52et puis moi j'ai une question
42:54aussi peut-être pour Aaron
42:56qu'est-ce que ça apporte le 7 pour le 15
42:58parce qu'on sait que c'est quand même
43:00une différence majeure
43:02mais de point de vue tactique
43:04qu'est-ce que ça apporte notamment
43:06voilà
43:08franchement c'est un sport
43:10c'est un sport très complet
43:12donc je trouve que ça apporte sur plein de registres différents
43:14pour moi
43:16mon grand axe de travail
43:18au début c'était sur la défense
43:20et je pense que
43:22le rugby à 7 ça te permet
43:24de t'améliorer
43:26parce que c'est beaucoup de duels un contre un
43:28donc des duels avec
43:30beaucoup d'espace
43:32donc tu apprends à gérer l'espace
43:34et fermer l'espace et compléter des placages
43:36je pense qui sont un peu plus compliqués
43:38peut-être que ceux du rugby à 15
43:40peut-être que les joueurs sont
43:42plus compétents physiquement
43:44mais tu as 10 mètres à gauche, 10 mètres à droite
43:46et il faut réussir à gérer tout ça
43:48donc sur l'aspect défensif
43:50je trouve que ça m'a permis de devenir
43:52un meilleur défenseur
43:54après tout ce qui est aérien
43:56surtout à mon poste au rugby à 15 je joue à l'aile
43:58donc ça a demandé
44:00beaucoup de duels aériens
44:02que ce soit en couverture
44:04offensive ou défensive
44:06excusez-moi
44:08et on a vu sur les coups d'envoi
44:10que c'était un aspect qui était primordial
44:12et crucial dans le rugby à 7
44:14on l'a vu
44:16au jeu notamment
44:18donc
44:20moi c'est les deux aspects là qui sortent
44:22et après forcément au rugby à 7
44:24qui dit rugby à 7 dit des steps
44:26et des duels et des essais
44:28donc c'est quelque chose qu'on bosse tous les jours
44:30et j'espère
44:32moi je le compte comme un de mes
44:34points forts donc pour moi c'est des choses
44:36là que je peux apporter
44:38à 15
44:40peut-être que Stéphane tu peux répondre parce que tu as quand même une formation
44:42de quinziste
44:44tu as fait bien sûr
44:46la canal, le racing
44:48tu as été formé au PUC aussi
44:50et donc
44:52peut-être que tu as aussi
44:54ta vision
44:56salut les gars
44:58Théo et Rodolphe
45:00Théo et Rodolphe
45:02pour moi j'ai décidé
45:04de basculer à 7 justement pour
45:06me former pour être meilleur au rugby à 15
45:08et puis après je me suis dit
45:10c'est bête parce que je ne suis pas très loin des jeux
45:12de Rio donc je vais
45:14foncer et après je n'ai pas réussi à sortir
45:16de ce jeu mais moi ce que je trouve
45:18hyper intéressant en fait
45:20c'est que comme dit Aaron c'est un jeu
45:22où tu as des espaces un peu partout
45:24donc tu es en activité constante
45:26et en fait
45:28quand tu attaques
45:30il faut que tout soit millimétré
45:32que tout soit bien précis comme au rugby à 15
45:34mais voilà
45:36les passes sont beaucoup plus longues
45:38ton duel il va falloir
45:40mettre le step au bon moment
45:42si tu changes de rythme c'est encore mieux
45:44enfin voilà il y a
45:46tous ces petits aspects là
45:48qui changent où en fait
45:50il faut être vraiment précis
45:52un plaquage si tu le loupes
45:54il y a essai derrière
45:56il n'y a pas le coéquipier qui est à côté
45:58qui va pouvoir prendre le mec que tu devais plaquer
46:00donc c'est vraiment
46:02cette exigence du rugby à 7
46:04que je suis allé chercher
46:06et c'est ça qui
46:08peut faire progresser au rugby à 15
46:10Rodolphe peut-être une petite question
46:12sur
46:14ce rugby à 7 avec Stéphane
46:16et Aaron, il y a aussi Yoann
46:18qui a fini le marathon au jeu
46:20attention
46:22je suis loin du marathon je suis pilier
46:24donc autant dire
46:26oui j'avais une petite question
46:28un petit peu sur le 7
46:30à l'intérieur de vos parcours
46:32à tous les deux, alors Stéphane je me posais
46:34un peu la question
46:36toi tu as été un peu un pionnier
46:38du 7
46:40en France, comment et à quel moment
46:42tu as senti un peu cette
46:44bascule vers
46:46la possibilité de
46:48voir une équipe de France championne olympique
46:50dans la discipline
46:52et puis Aaron je me posais un peu la question
46:54de toi tu es arrivé presque déjà
46:56dans le
46:58process avec
47:00cet objectif là et comment tu as réussi
47:02à intégrer ce groupe là
47:04qui est déjà un peu la fusée
47:06en train de
47:08pousser
47:10Stéphane
47:12je commence
47:14écoute déjà
47:16on ne s'est pas qualifié à Tokyo
47:18mais déjà j'avais déjà l'impression
47:20cette année là que si on s'était
47:22qualifié on aurait pu faire quelque chose
47:24de grand et bon peut-être pas
47:26le médaille d'or mais je pense qu'on aurait pu
47:28monter sur le podium
47:30vraiment sans aucun soucis et bon
47:32cette défaite du coup
47:34ça nous a construit
47:36et là on y est allé avec les dents longues
47:38et le couteau entre les dents
47:40et franchement je pense que
47:42très vite après je me suis dit
47:44je sentais que
47:46je sentais vraiment les nouveaux venir
47:48avec une ambition
47:50et une dalle qui était
47:52énorme avec des objectifs de fou
47:54et quand on s'est dit qu'on travaillait
47:56pour l'or
47:58il n'y a personne qui a rechigné
48:00et vraiment tout le monde a essayé
48:02de mettre son petit grain
48:04sa petite tière
48:06à l'édifice pour justement
48:08faire en sorte qu'on soit
48:10une équipe meilleure
48:12et en fait du coup c'est vraiment
48:14très vite après les Jeux de Tokyo
48:16qui ont déclenché ça
48:18et je pense que
48:20c'est ça j'ai répondu à la question
48:22comment vous pouvez
48:24quand on te dit on va gagner l'or à Paris
48:26sachant que t'es pas qualifié pour Tokyo
48:28et que vous avez pas gagné
48:30un seul tournoi
48:32si on vous dit vous allez chercher l'or dans 4 ans
48:34je veux dire il est fou
48:36c'est pas rationnel en fait
48:38c'est clair
48:40mais tu vois par exemple
48:42avant Tokyo on avait fait
48:44je pense qu'on avait
48:46fait une finale
48:48on rivalisait bien
48:50on rivalisait bien
48:52on avait une bonne dynamique
48:54au fur et à mesure des années
48:56depuis que Jérôme est arrivé
48:58on a quand même une grosse progression
49:00au classement final du championnat
49:02et l'assurance aussi
49:04qui venait
49:06il y avait aussi ce truc
49:08on arrive à battre telle équipe
49:10à la fin tu te dis sur un one shot
49:12c'est possible
49:14et on est arrivé quand même très fort à Tokyo
49:16sauf que pour se qualifier
49:18pour être champion d'Europe
49:20et la Grande-Bretagne
49:22a réussi justement
49:24à sortir un gros match en finale
49:26où nous on est passé un peu à côté
49:28et l'Irlande
49:30qui est un prétendant
49:32à une médaille à chaque fois
49:34parce que c'est une équipe comme à 15
49:36qui a un jeu très millimétré
49:38très carré, difficile à battre
49:40donc le championnat européen il est quand même très dense
49:42il est très dur
49:44mais une fois que tu le passes
49:46tu peux te retrouver face à des équipes
49:48qui sont peut-être un peu moins fortes
49:50donc forcément il y avait le Japon
49:52à Tokyo
49:54les Samoans qui jouent 1 match sur 6
49:56où ils sont injouables
49:58mais tu as 5 matchs où tu peux les battre
50:00il y a toujours des équipes
50:02qu'on peut aller chercher
50:04et d'autres qui sont un peu plus difficiles
50:06Aaron il y avait une question pour toi
50:08moi je dois avouer je l'ai oublié
50:10mais à la fois ma mémoire a vieillissant
50:12Rodolphe est-ce que tu peux
50:14la reformuler
50:16pour Aaron Grandidier
50:18bien sûr
50:20c'était un peu sur comment toi
50:22qui est arrivé un peu récemment
50:24dans le groupe
50:26t'as réussi à t'intégrer
50:28dans un collectif qui était déjà
50:30entre guillemets
50:32fixé sur cet objectif là
50:34ouais donc
50:36moi j'ai intégré
50:38le programme du rugby A7
50:40en France en 2019
50:42quand je suis arrivé
50:44à Brive
50:46donc j'avais commencé
50:48comme la plupart avec
50:50les tournois de développement
50:52à Dubaï
50:54et ça s'est plutôt bien passé pour moi
50:56donc pendant leur préparation
50:58pour Tokyo
51:00juste avant
51:02que le groupe devenait
51:04un peu plus resserré
51:06je m'entraînais souvent avec
51:08les grands
51:10qui étaient là
51:12juste après le Covid
51:14donc j'étais assez proche
51:16du système et je pense que
51:18malheureusement après
51:20l'échec de la qualification
51:22il y avait
51:24un nouveau cycle
51:26donc à ce moment là
51:28je sais que moi je commençais à parler
51:30beaucoup plus sérieusement
51:32avec Jérôme et Christophe
51:34Christophe Wright
51:36Christophe Wright exactement
51:38et c'est là que l'objectif de 2024
51:40était devenu
51:42un peu une réalité pour moi
51:44ils m'ont dit que
51:46ils étaient intéressés de me prendre
51:48dans la liste élargie
51:50que rien n'était fait mais que
51:52si je travaillais
51:54il y allait peut-être avoir
51:56une occasion, une place
51:58à aller chercher
52:00et donc ensuite en 2022
52:02j'ai joué mon premier tournoi
52:04avec les mecs
52:06et depuis ces moments là
52:08je grandis
52:10de petit à petit
52:12et au final j'ai réussi
52:14à m'accrocher
52:16une place dans l'équipe olympique
52:18et puis il parait que tu étais un bon DJ quand même aussi
52:20pour le dire
52:22bon je ne sais pas
52:24je pense que ça va dépendre de vos goûts
52:26mais
52:28en tout cas je kiffe bien
52:30quel a été votre match le plus dur
52:32durant ces JO ?
52:34on rappelle
52:36un quart l'Argentine, demi l'Afrique du Sud
52:38et puis la finale des Fidjiens
52:40Stéphane ?
52:42Steph tu veux commencer ?
52:44un match le plus dur
52:46franchement
52:48je ne sais pas trop
52:50je t'avoue
52:52il y a eu pas mal d'écarts quand même
52:54au score 28-7 je crois la finale
52:5610-9-5 la demi finale contre
52:58l'Afrique du Sud et puis
53:0026 et quelques
53:02contre l'Argentine
53:04je pense que je dirais
53:06l'Afrique du Sud parce que c'était
53:08le premier match où
53:10non pas forcément physique mais c'est plus
53:12les conditions qui étaient très difficiles
53:14c'était très difficile, c'était compliqué
53:16à se mettre dans le jeu
53:18Aaron en un mot
53:20parce qu'on est pris par le temps et on va devoir se quitter
53:22le match le plus dur
53:24je suis d'accord avec Steph je dirais
53:26la demi contre l'Afrique du Sud
53:28pour simplification
53:30merci Théo et Rodolphe d'avoir été avec nous
53:32passionnés auditeurs de Sud Radio
53:34c'était un plaisir d'avoir
53:36vos questions
53:38votre regard aussi
53:40merci Stéphane Parez, on rappelle que la médaille
53:42était là dans le studio
53:44on remercie Aaron Grandidier
53:46on remercie Philippe
53:48bien sûr qui était avec nous et on rappelle
53:50à Aaron, Toulouse
53:52contre Pau, c'est Pau Toulouse le 19 octobre
53:54pas mal pour faire des minutes
53:56contre Antoine Dupont, ça peut être pas mal
53:58ça serait très sympa
54:00on te le souhaite
54:02merci d'avoir été avec nous en direct sur Sud Radio
54:04et tout de suite, les clés d'une vie
54:06Jacques Pessy, bonne soirée