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Transcription
00:00dans une situation budgétaire très grave, dit Michel Barnier, le nouveau Premier ministre, je vous le disais, qui
00:06cherche toujours à former un gouvernement, une équation compliquée dans une assemblée face à une assemblée nationale très morcelée.
00:13Et la perspective de hausse d'impôts que peut laisser supposer cette sortie de Michel Barnier complique encore un peu plus la formation de son équipe.
00:21Les macronistes sont opposés à une augmentation des prélèvements. Bonjour Sylvain Rousseau.
00:30Oui, effectivement,
00:32Michel Barnier, en fait, qui reprend les mêmes méthodes qu'Emmanuel Macron, quand il cherchait un Premier ministre, il consulte, il reconsulte, il re-re-consulte.
00:40Aujourd'hui, il devait recevoir Gabriel Attal, Elisabeth Borne ou encore Gérald Darmanin et d'autres membres d'Ensemble pour la République, le parti
00:48macroniste. La réunion a été annulée, elle était prévue à 10h30, reportée à une date
00:53encore inconnue, sous une forme qu'on ignore. Peut-être que ça sera en
00:56visioconférence, peut-être que ça sera par téléphone. Pour l'instant, on n'a pas plus d'infos sur ce report.
01:01Ce qui est sûr, c'est que, vous l'avez dit, des tensions apparaissent entre le parti de Gabriel Attal, d'Emmanuel Macron et le Premier ministre.
01:09En cause, il y a deux raisons à ça. La première, c'est la crainte d'une omniprésence
01:13de ministres des Républicains, notamment au poste clé. Les ministres d'Irégalien, on s'inquiète beaucoup de ça du côté du parti présidentiel.
01:20Il faut rappeler que les Républicains, si on prend en compte que les partis, c'est le cinquième parti de l'Assemblée nationale.
01:25Et ici, on veut Gabriel Attal, qui voulait vraiment confirmer à Gérald Darmanin, à Michel Barnier, qu'il ne pourrait pas
01:33gouverner sans l'appui de ce parti Ensemble pour la République. Et puis, l'autre
01:38ligne rouge que voulaient fixer Gabriel Attal et Elisabeth Borne, c'est une hausse des impôts.
01:45Effectivement, Michel Barnier a déjà déclaré que les finances de l'État étaient dans un état
01:50catastrophique et qu'il ne s'interdisait pas forcément
01:53une augmentation des impôts. Alors, pas sur les ménages les plus modestes ou sur les petites entreprises, plutôt sur les grands groupes industriels
01:58et les classes plus aisées. Mais même ça, pour le parti présidentiel, c'est une ligne rouge à ne pas franchir et qui conditionne leur participation
02:06à un éventuel gouvernement.
02:08Sylvain Rousseau aux abords de l'hôtel de matinée.

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