• il y a 3 mois
Le Premier ministre dit ne pas s'interdire d'augmenter les impôts. Ces hausses viseraient en priorité les "contribuables aisés et les entreprises profitables".

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Transcription
00:00D'abord, je pense que, comme l'a dit le gouverneur de la Banque Centrale aussi, il n'y a pas de tabou fiscal.
00:06Moi, je ne suis pas favorable en général à l'augmentation des impôts et de toute façon, ça ne résoudra rien.
00:13Ce ne sont ni l'augmentation des impôts, ni le coût de rabot, ni la dépense qu'on supprime comme ça le jour le lendemain.
00:20Mais vous ne pouvez pas résoudre ce problème du jour au lendemain, dans la panique, en faisant n'importe quoi, en perdant son sang-froid.
00:28— Il ne vous fait pas mal au cœur que les intérêts de la dette s'élèvent à 70 milliards d'euros chaque année avec nos impôts ?
00:3470 milliards d'euros d'intérêts !
00:36— Tout me fait mal au cœur, simplement, pour rétablir les comptes. C'est comme une entreprise, vous savez.
00:41Quand vous avez une entreprise en difficulté, dire « je veux rétablir les comptes de l'entreprise » est une ânerie.
00:47C'est... À ce moment-là, vous appelez un cost-killer. Il tue les coûts et il tue souvent l'entreprise.
00:53Vous êtes obligés de redresser l'entreprise. Et c'est le redressement de l'entreprise qui va permettre de redresser les comptes.
01:01Eh bien, pour les comptes publics, c'est pareil. Ou vous remettez de l'ordre dans la société, dans l'économie, dans la façon de gérer la dépense publique et l'État.
01:09Et vous remettrez de l'ordre dans les finances publiques. Vous remarquerez que c'est l'énorme masse de transferts sociaux qui vient aussi de l'État et de la société
01:16qui, aujourd'hui, étouffe les dépenses publiques.

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