• il y a 2 mois
Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, président de l'Institut de la parole ; Sébastien Gillet, président du salon GL Events ; Julie Voyer, directrice du salon ; Gregory Delmer, directeur commercial d'Aloes Traitement des eaux ; Eric Dargent, directeur développement et stratégie chez Araïko et expert en intelligence artificielle et en développement stratégique.

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##LES_VRAIES_VOIX-2024-09-24##

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Transcription
00:00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:00:06On est ravis de vous retrouver, bonjour Philippe David.
00:00:09Bonjour Cécile de Ménibus.
00:00:11Nous sommes en direct du plus grand rassemblement industriel du sud-ouest,
00:00:14le salon CEPEM en synergie avec CFIA au Mythe de Toulouse.
00:00:20Absolument, la plus belle ville du monde, ne voyez-vous aucun chauvisme de ma part ?
00:00:24Pourquoi vous riez ?
00:00:27En tout cas, vous y retrouverez aujourd'hui, à partir de jusqu'au 26,
00:00:31700 acteurs de toutes les filières industrielles,
00:00:33avec chacun cette ambition forte d'apporter des solutions concrètes
00:00:37face aux enjeux climatiques et industriels.
00:00:40Pour en parler, dans quelques instants, on va vous présenter nos éditorialistes du jour.
00:00:45Nous sommes avec Christine Bouillaud qui va nous accompagner jusqu'à 19h.
00:00:49Ça va Christine ?
00:00:50Oui, ça va bien de vous voir.
00:00:52C'est un plaisir partagé.
00:00:54Vous êtes venu dans la plus belle ville du monde, je confirme.
00:00:56Il y a des gens qui savent de quoi ils parlent.
00:00:58On va vous laisser tous les deux.
00:01:00Le sommaire de cette émission, la croissance verte, slogan maintes fois répété,
00:01:04c'est bien l'objectif du programme territoire d'industrie lancé par l'État.
00:01:07C'était en 2018, relocaliser et verdir la production industrielle
00:01:11qui représentait 18% des émissions françaises de gaz à effet de serre.
00:01:15Et si la France a rouvert des usines ces dernières années,
00:01:18c'est une industrialisation qui semble marquer le pas,
00:01:21selon le cabinet Trendeo.
00:01:22Et les satiations d'activités ont progressé plus vite
00:01:25que les ouvertures de nouveaux sites ces derniers mois.
00:01:27Alors parlons vrai.
00:01:28Croyez-vous que la croissance sera verte ou ne sera pas ?
00:01:31Craignez-vous qu'en vertissant trop notre outil industriel,
00:01:34on perde notre compétitivité ?
00:01:36Et à cette question,
00:01:37réindustrialisation peut-il rimer avec développement durable ?
00:01:41Vous dites oui à 61%.
00:01:43Vous voulez réagir ?
00:01:44Aude attend vos appels au 0826 300 300.
00:01:47Et Grégory Delmer sera avec nous, directeur commercial de Allos,
00:01:51qui est une société spécialisée dans le traitement des eaux.
00:01:53Et puis, le coup de projecteur des vraies voies,
00:01:5585% des emplois en 2030 n'existeront plus.
00:01:59Et vous l'avez entendu assez régulièrement,
00:02:01l'échéance se rapproche donc de plus de 6 ans
00:02:04pour découvrir si cette prophétie s'avérait exacte.
00:02:06Mais on peut déjà constater que des nouveaux métiers
00:02:09pointent leur nez à travers des candidats formés.
00:02:12Alors parlons vrai.
00:02:13Est-on armé pour former les travailleurs aux emplois du futur ?
00:02:17L'IA va-t-elle être destructrice ou créatrice d'emplois au total ?
00:02:21A cette question, sommes-nous assez formés pour les métiers de demain ?
00:02:24Vous dites non à 88%.
00:02:27Vous voulez réagir ?
00:02:28Le 0826 300 300.
00:02:30Et Eric Dargent sera avec nous,
00:02:32directeur développement et stratégie chez Aralco,
00:02:34expert en intelligence artificielle et en développement stratégique.
00:02:38Et en parlant d'intelligence artificielle,
00:02:40nos vraies voies du jour.
00:02:44Philippe Bilger est avec nous.
00:02:46Je pense que c'est de l'intelligence 100% naturelle.
00:02:48Non, il y en a une naturelle ici.
00:02:51C'est vrai.
00:02:53Ça c'est sympa pour nos autres oeuvres à voir.
00:02:55On n'a qu'à dialoguer avec les intelligences artificielles,
00:02:58sinon on serait solitaire.
00:03:01Julie Voyer est avec nous, directrice du salon.
00:03:04Madame la directrice, bonjour.
00:03:05Bonjour à tous.
00:03:06Ça envoie, directrice du salon, ça envoie quand même.
00:03:09Et à vos côtés, Sébastien Gillet est avec nous,
00:03:11président du salon GL Event.
00:03:12Merci d'avoir accepté notre invitation.
00:03:14Avec grand plaisir, bienvenue.
00:03:16Comment ça va ce salon ?
00:03:17Super.
00:03:18Ça s'ouvre aujourd'hui, on est content.
00:03:19En tout cas, il y a du monde.
00:03:20Il y a du monde pour une première journée.
00:03:22C'est 700 exposants, vous l'avez dit en introduction.
00:03:24Avec beaucoup de nouveaux cette année.
00:03:26Avec beaucoup de nouveaux, beaucoup de nouveautés,
00:03:28beaucoup de jeunes aussi qui vont venir
00:03:29parce que c'est un des vrais sujets de l'industrie.
00:03:30Je pense qu'on va en parler, les compétences.
00:03:32Et en effet, dans cette édition
00:03:33qu'on a transformée en grand laboratoire
00:03:35pour le grand sud-ouest,
00:03:36on espère simplement que les visiteurs
00:03:37de multifilières agroalimentaires aéronautiques
00:03:40vont pouvoir découvrir l'IA,
00:03:41vont pouvoir découvrir la décarbonation
00:03:42ou en tout cas la réintégrer dans leur usine.
00:03:44Donc c'est un peu la thématique et l'objectif de cette édition.
00:03:46Ou même découvrir des secteurs d'activité.
00:03:48Et découvrir des secteurs d'activité.
00:03:49Donc en tout cas, cette première journée
00:03:50illustre complètement ce qu'il va y avoir pendant 3 jours
00:03:52et lance bien cette manifestation pendant 3 jours.
00:03:54Et donc on ne va pas très très loin
00:03:55puisque 0826-300-300 direction Blagnac.
00:03:58Ah oui, alors là, c'est vraiment à côté.
00:04:01Frédéric est avec nous.
00:04:02Bonsoir Frédéric.
00:04:03Bonsoir Frédéric.
00:04:03Oui, bonsoir.
00:04:04Bonsoir tout le monde.
00:04:05Bonsoir les Toulousains.
00:04:05Bonsoir.
00:04:06On est ravis de vous accueillir.
00:04:09Votre coup de gueule sur le traitement de l'eau,
00:04:10mon cher Frédéric.
00:04:12Oui, tout à fait.
00:04:12Un petit coup de gueule sur le traitement de l'eau
00:04:14puisqu'on parle effectivement de CO2 et autres.
00:04:16Mais on a une pénurie d'eau
00:04:17et surtout un recyclage d'eau en France
00:04:19qui ne progresse pas du tout.
00:04:22Au contraire.
00:04:24Qu'est-ce qui cause ces freins ?
00:04:27Je pense que c'est peut-être,
00:04:29un, peut-être le manque d'éducation.
00:04:31Peut-être aussi une motivation
00:04:33de la part de notre part d'exercice dessus.
00:04:35On a eu une étude il y a quelques temps en arrière
00:04:37où en fin de compte,
00:04:38la France ne recycle que 0,6% de l'eau du réseau.
00:04:42Vous imaginez ?
00:04:43Alors que d'autres pays sont déjà presque à 80 ou 14%
00:04:46ou autres quand même,
00:04:47des pays comme l'Italie, etc.
00:04:49Ce qui est un petit peu dommage,
00:04:51c'est qu'on voit aujourd'hui,
00:04:52on parle justement de CO2, etc.
00:04:54Mais il y a également le recyclage de l'eau.
00:04:56Nous n'avons que 3% d'eau potable
00:04:58sur la masse planétaire aujourd'hui.
00:05:00Ainsi, toutes les entreprises,
00:05:02ne seraient-ce que de ne plus avoir de toilettes
00:05:04alimentées par de l'eau potable.
00:05:05Et recyclons l'eau.
00:05:07Une réaction, Christine Bouillaud,
00:05:08sur ce traitement de l'eau ?
00:05:09Oui, alors effectivement, l'auditeur a raison.
00:05:11C'est que le retraitement des eaux usées
00:05:13s'en peut très peu utiliser.
00:05:15Par exemple, on utilise l'eau potable
00:05:19pour sa chasse d'eau,
00:05:21pour arroser son jardin.
00:05:23Et donc on sait que c'est un enjeu majeur.
00:05:24Et notamment dans les Pyrénées-Orientales,
00:05:26on le sait, c'est un département Est,
00:05:27où justement il y a un plan massif
00:05:29qui a été lancé pour récupérer
00:05:31un pourcentage supplémentaire d'eau usée
00:05:33afin d'alimenter des usages non consommables,
00:05:36mais qui ne vont pas puiser dans les nappes phréatiques,
00:05:39ou en tous les cas dans l'eau à destination
00:05:41des populations, de l'agriculture,
00:05:43de tout ce qui est nécessaire.
00:05:44Donc il y a un véritable sujet majeur
00:05:46de souveraineté autour de l'eau,
00:05:48le débit de l'eau, comme dirait l'autre.
00:05:50Philippe Bilger ?
00:05:51Ce sujet sur l'eau est passionnant,
00:05:53mais j'ose dire, au risque de vous choquer,
00:05:56que la seule histoire d'eau que je connais
00:05:58soit le roman Héros.
00:06:00Ah !
00:06:03Ça vous fait de l'effet, mon cher Philippe !
00:06:05Attention, attention le micro !
00:06:07On a vu souvent rejaillir le feu
00:06:09de l'ancien volcan qu'on croyait trop dans.
00:06:11Je suis en train d'entacher ma réputation à Toulouse.
00:06:13Et tout ça nous donne envie de plonger
00:06:16dans cette émission jusqu'à 10 ans.
00:06:18Merci Frédéric, vous restez notre vrai voix du jour,
00:06:20vous intervenez quand vous voulez,
00:06:22et dans un instant, le réquisitoire du procureur,
00:06:25que dit-il ?
00:06:26Alors je vais parler...
00:06:27Votre micro, ma chère !
00:06:28Emmanuel Macron à 25% dans les sondages
00:06:31et de quelques aléas autour de lui.
00:06:34Voilà, des satellites, comme on dit.
00:06:35Allez, on en parle dans un instant.
00:06:37On est en direct de ce très très beau salon,
00:06:39Philippe, ça s'appelle le salon CEPEM,
00:06:41en synergie avec le CFIA.
00:06:43C'est au mid de Toulouse.
00:06:44On vous attend, on est ensemble jusqu'à 20h.
00:06:48À l'espace VIP.
00:06:49Exactement, oui.
00:06:50Ça c'est très grand ici.
00:06:51Parce que nous sommes des VIP.
00:06:53Allez, tout de suite.
00:06:54Sud Radio,
00:06:55votre attention est notre plus belle récompense.
00:06:58Moi je regarde les matchs,
00:06:59je fais le couple 100 de la télé,
00:07:01et je mets Sud Radio.
00:07:02Le meilleur commentateur, c'est Sud Radio,
00:07:04il n'y a rien à dire.
00:07:05Sud Radio,
00:07:06LA radio du rugby.
00:07:09Les vraies voix Sud Radio,
00:07:1117h-19h,
00:07:12Philippe David,
00:07:13Cécile de Ménibus.
00:07:16Bonsoir Cécile de Ménibus.
00:07:18Bonsoir Philippe David.
00:07:19Depuis que vous êtes arrivée...
00:07:20Mais parlez-nous un peu de vous, Philippe.
00:07:21Non, non, non, pas de moi,
00:07:22mais parlons de cette ville magnifique,
00:07:24Toulouse,
00:07:25et de ce salon,
00:07:26ce parc des expositions.
00:07:27Je vous avoue,
00:07:28je n'y étais pas encore venu,
00:07:29et il est absolument magnifique.
00:07:30Il est tout neuf, 3 ans.
00:07:31Il est tout neuf, 3 ans,
00:07:32et il est absolument magnifique.
00:07:34C'est un bel outil.
00:07:35Oui.
00:07:36Il y a déjà le dernier, c'est dommage,
00:07:37mais bon...
00:07:38Il n'y a pas de fuite.
00:07:39Il n'y a pas de fuite.
00:07:40Qu'est-ce qu'il y a Philippe David ?
00:07:41Le mythe est magnifique.
00:07:42Oui, le mythe.
00:07:43La mythe aussi, à côté de moi,
00:07:44est magnifique.
00:07:47Mais j'ai rencontré un mythe
00:07:49dans l'avion,
00:07:50Hugo Molla.
00:07:51Ah oui, et j'ai pu lui dire
00:07:52tout le bien que je pensais.
00:07:54Il y avait également Didier Lacroix,
00:07:55le prisonnier du Stade Toulouse.
00:07:56Il rentrait de la nuit du rugby.
00:07:58C'est Hugo Molla, mon gros frère.
00:07:59Et Cécile de Ménibus,
00:08:01vous l'avez vue ou pas ?
00:08:02C'est vous.
00:08:03Bien sûr, bien sûr.
00:08:04En tout cas,
00:08:05nous sommes très bien
00:08:06entourés aujourd'hui.
00:08:07Philippe Bilger, bien entendu,
00:08:08Christine Bouillot,
00:08:09qui est avec nous,
00:08:10rédactrice en chef de ce radio.
00:08:11Je n'étais pas dans l'avion, moi, ce matin.
00:08:12Non, vous n'étiez pas là.
00:08:13Sébastien Gillet est avec nous,
00:08:15et Julie Voyet,
00:08:16directrice du Salon.
00:08:18Mon cher Philippe,
00:08:20ce réquisitoire,
00:08:21avec Emmanuel Macron à 25% ?
00:08:24Je voulais attirer l'attention
00:08:26de nos auditeurs
00:08:27sur le fait qu'en effet,
00:08:28Emmanuel Macron est à 25%
00:08:31dans les sondages.
00:08:32Et bien sûr,
00:08:33cette évaluation
00:08:36qui n'a jamais été celle
00:08:37d'un président
00:08:39au bout de 7 ans,
00:08:41s'explique par les aléas
00:08:43de ces derniers mois,
00:08:45et notamment la dissolution.
00:08:47Mais si vous le permettez,
00:08:48très rapidement,
00:08:50ce qui se passe
00:08:51depuis quelques jours
00:08:52est également très préoccupant
00:08:54dans la conduite
00:08:55de ce gouvernement
00:08:56que, pour ma part,
00:08:58je trouvais cohérent.
00:08:59Il y a un début de conflit
00:09:02entre le ministre de l'Intérieur
00:09:05et le garde des Sceaux,
00:09:06Didier Migaud,
00:09:07puisque, comme d'habitude,
00:09:09l'Intérieur et la Justice
00:09:11semblent s'affronter,
00:09:12il y a le problème, maintenant,
00:09:14du ministre de l'Economie
00:09:16qui n'a pas compris
00:09:17que Michel Barnier
00:09:19avait promis d'être apaisé
00:09:21à l'égard du Rassemblement National.
00:09:23Donc, pour l'instant,
00:09:25ça coince, ça grince.
00:09:26Oui, ça coince, ça grince.
00:09:27Oui, ça manque d'huile.
00:09:28Ça manque au plus bien.
00:09:30C'est vrai que ça démarre mal.
00:09:32Vous avez regardé, justement,
00:09:34tous ces échanges,
00:09:36ce nouveau gouvernement
00:09:37qui est arrivé ?
00:09:38Enfin, déjà, il est déjà arrivé.
00:09:39Et on le ressent,
00:09:41sans faire de politique,
00:09:42on le ressent dans l'industrie.
00:09:43Depuis trois mois,
00:09:44il n'y a pas de gouvernement,
00:09:45pas de prise de position,
00:09:46pas d'annonce.
00:09:47Et on sent,
00:09:48il n'y a pas que ça.
00:09:49Mais, entre autres,
00:09:50que l'industrie, depuis un certain temps,
00:09:51c'est un peu dans un creux.
00:09:52On attend une nouvelle fois l'attente.
00:09:53On attend le soutien,
00:09:54comme l'a fait le gouvernement
00:09:55depuis sept ans,
00:09:56sur les industriels.
00:09:57Même sur les commandes ?
00:09:58Ça a un impact sur les commandes ?
00:09:59Oui, complètement.
00:10:00Donc, ces incertitudes politiques,
00:10:01aujourd'hui,
00:10:02ont un impact dans...
00:10:03Alors, les JO ont fait du bien.
00:10:04Il y a eu la bouffée d'oxygène
00:10:05des Jeux Olympiques.
00:10:07Mais on est vite rentrés
00:10:08dans la réalité de la vie.
00:10:09Et de nouveau,
00:10:10on a besoin quand même de cap.
00:10:11Et tant qu'on n'aura pas de cap,
00:10:12ça va se ressentir
00:10:13sur l'ensemble des filières industrielles.
00:10:14Julie Voyer,
00:10:15on navigue un peu à vue
00:10:16pour les industriels,
00:10:17en ce moment,
00:10:18en attendant les premières décisions.
00:10:19C'est exactement ça.
00:10:20En fait, on a l'impression
00:10:21de revivre une année
00:10:22d'élection présidentielle
00:10:23dans laquelle tout le monde
00:10:24est dans l'attentisme
00:10:25de ce qui va se passer.
00:10:26Et c'est vrai que nous,
00:10:27qui sommes sur le terrain
00:10:28toute l'année,
00:10:29qui discutons toute l'année
00:10:30avec les industriels
00:10:31dans les territoires,
00:10:32sur les différentes filières,
00:10:33sur les différents marchés,
00:10:34on sent qu'on n'est plus
00:10:35sur une visibilité
00:10:36à six mois,
00:10:37ce qui n'était déjà pas énorme
00:10:38parce que quand on pense
00:10:39à l'aéro, l'auto,
00:10:40on est quand même plutôt
00:10:41sur des commandes
00:10:42plus moyen terme.
00:10:43Là, aujourd'hui,
00:10:44tout se rétracte,
00:10:45tout se contracte,
00:10:46on bloque les investissements,
00:10:47on s'inquiète de savoir
00:10:48qu'est-ce qui va se passer.
00:10:49Vous le disiez tout à l'heure,
00:10:50l'objectif,
00:10:51c'est de se dire
00:10:52est-ce qu'on va à nouveau
00:10:53ressentir cet élan
00:10:54qu'on sent depuis 2017 ?
00:10:55Sébastien Lisé,
00:10:56France Relance,
00:10:57Plan 2030,
00:10:58les industriels retrouvés,
00:11:00de la joie, de l'engouement,
00:11:01les médias, merci,
00:11:02merci beaucoup
00:11:03d'être là aujourd'hui
00:11:04parce qu'on a besoin de vous,
00:11:05on a besoin que vous mettiez
00:11:06en lumière
00:11:07ces talents,
00:11:08ces passions de l'industrie
00:11:09et l'engagement
00:11:10parce que c'est des hommes
00:11:11et des femmes
00:11:12qui se battent tous les jours
00:11:13au quotidien
00:11:14et c'est vrai que là,
00:11:15ce contexte-là,
00:11:16tout de suite,
00:11:17ça inquiète
00:11:18parce que l'industrie,
00:11:19elle a besoin d'être soutenue,
00:11:20soutenue par du financement,
00:11:21soutenue par de l'accompagnement,
00:11:22de l'engagement
00:11:23et la politique,
00:11:24elle compte pour beaucoup
00:11:25donc oui,
00:11:26on a une contraction.
00:11:27Allez, tout de suite
00:11:29Les vraies voix Sud Radio
00:11:33Les trois mots ?
00:11:34Je peux en avoir quatre ?
00:11:35Parce que je ne suis pas là souvent.
00:11:36Trois et demi.
00:11:37Allez, trois et demi.
00:11:38Il y a un hommage,
00:11:39il y a un hommage,
00:11:40on va parler impôts,
00:11:41on va parler de guerre totale
00:11:42et de Chikirou.
00:11:43Ah, très bien.
00:11:44Allez, le premier.
00:11:45Eh bien, un hommage,
00:11:46en effet,
00:11:47on avait envie ce soir
00:11:48dans les vraies voix
00:11:49de rendre hommage
00:11:50à une personnalité
00:11:51qui a fait beaucoup
00:11:52pour le petit commerce,
00:11:53c'est Francis Palombi,
00:11:54le président de la Confédération
00:11:55des commerces de France
00:11:56et il s'est éteint
00:11:57à la fin de ses ans.
00:11:58Alors, cela n'osait rien,
00:11:59c'était un défenseur acharné
00:12:00des petits commerces,
00:12:01ces commerces de proximité
00:12:02qui souvent, on le sait,
00:12:03font un peu plus
00:12:04que simplement être
00:12:05un commerce dans les coins
00:12:06les plus reculés.
00:12:07Les petits commerces,
00:12:08c'est un million d'emplois,
00:12:09c'est 450 000 entreprises
00:12:10partout sur le territoire.
00:12:11Il était leur voix
00:12:12et leur défenseur
00:12:13et souvent,
00:12:14il venait dans cette émission,
00:12:15c'était une vraie voix.
00:12:16Très souvent,
00:12:17c'est vrai, très souvent.
00:12:18Francis Palombi,
00:12:19alors voilà,
00:12:20il ne mâchait pas ses mots surtout
00:12:21et ce soir,
00:12:22à l'occasion de ce salon
00:12:23de l'industrie,
00:12:25absolument.
00:12:26Le deuxième mot,
00:12:27ça fait mal,
00:12:28impôts.
00:12:29Le mur de la dette
00:12:30est devant.
00:12:31Projet de loi de finances
00:12:322025 en préparation
00:12:33et nous avons
00:12:34un nouveau gouvernement
00:12:35tout neuf
00:12:36mais qui doit trancher
00:12:37très vite hausse
00:12:38ou pas des impôts.
00:12:39A priori,
00:12:40on va avoir une hausse
00:12:41mais pour les entreprises,
00:12:42rien n'est tranché.
00:12:43Ce matin,
00:12:44le patron des patrons,
00:12:45Patrick Martin,
00:12:46président du Medef,
00:12:47a déclaré
00:12:48qu'il n'était pas opposé
00:12:49à une fiscalité exceptionnelle
00:12:50pour redresser les comptes publics
00:12:51mais à deux conditions.
00:12:52Ça, c'est trois doigts.
00:12:54Deux conditions,
00:12:55je ne sais plus compter à force.
00:12:56Que l'Etat fasse un effort
00:12:57aussi bien supérieur,
00:12:58dit-il,
00:12:59que celui qui sera demandé
00:13:00aux entreprises
00:13:01et que ces impôts
00:13:02ne viennent pas handicaper
00:13:03la dynamique des entreprises
00:13:04et des créations d'emplois
00:13:05dans une période
00:13:06plutôt compliquée.
00:13:07Alors rappelons
00:13:08que le déficit budgétaire
00:13:09va dépasser les 6% du PIB
00:13:10en fin d'année.
00:13:11Et petit quiz,
00:13:12le nom,
00:13:13nouveau nom
00:13:14de notre nouveau ministre
00:13:15locataire de Bercy ?
00:13:17Alexandre Antoine ?
00:13:19Antoine Alexandre.
00:13:20Non, Armand.
00:13:21Armand, c'est vraiment beau.
00:13:23Justement,
00:13:24Sébastien Gillet
00:13:25ou Julie Voyer,
00:13:26encore une fois,
00:13:27quelque chose
00:13:28qui peut nuire
00:13:29quelque part
00:13:30à l'industrie
00:13:31en général,
00:13:32c'est cette hausse
00:13:33éventuellement
00:13:34des impôts.
00:13:35Et l'impact
00:13:36sera important ?
00:13:37Oui, clairement.
00:13:38Mais de toute façon,
00:13:39on le sait,
00:13:40l'impôt,
00:13:41c'est en effet
00:13:42ce qui peut,
00:13:43à un moment donné,
00:13:44gréver la productivité
00:13:45et donc le coût
00:13:46derrière à la fin
00:13:47du produit final,
00:13:48j'allais dire.
00:13:49En effet,
00:13:50quand on parle hausse d'impôt,
00:13:51il y a tout de suite
00:13:52une inquiétude
00:13:53et on est plutôt
00:13:54dans un allègement de charges
00:13:55quand on pense
00:13:56aux patrons,
00:13:57quand on pense
00:13:58aux industriels
00:13:59et aux entreprises
00:14:00en général.
00:14:01Donc, oui,
00:14:02il faut qu'on se dise
00:14:03que potentiellement,
00:14:04après,
00:14:05il peut y avoir
00:14:06un petit plan d'accompagnement,
00:14:07des financements nouveaux,
00:14:08peut-être des aides européennes,
00:14:09régionales.
00:14:10Le plan d'amortissement
00:14:11en 2017
00:14:12a relancé l'industrie
00:14:13en France.
00:14:14Mais on a enfin
00:14:15accompagné les entreprises
00:14:16pour les investissements
00:14:17sur du long terme,
00:14:18chose qui n'existait pas avant.
00:14:19Qu'est-ce qui vous fait
00:14:20peur ?
00:14:21Est-ce qu'il y aura
00:14:22des réductions
00:14:23ou des impôts
00:14:24de ce qu'on appelle
00:14:25de bas de bilan ?
00:14:26Par exemple,
00:14:27l'impôt sur les sociétés
00:14:28qui augmenterait
00:14:29pour les entreprises
00:14:30qui gagnent de l'argent ?
00:14:31Celui-ci.
00:14:32Mais ce qui nous fait peur,
00:14:33c'est de faire marche arrière
00:14:34et c'est de tout le travail
00:14:35qui a été fait depuis 7 ans
00:14:36qu'on fait write-off
00:14:37et on vient en arrière.
00:14:38Et ça,
00:14:39ça nous fait peur.
00:14:40Pour moi,
00:14:41ce qui me fait peur,
00:14:42c'est l'OTAN.
00:14:43Allez-y.
00:14:44Alors là,
00:14:45on parle de guerre totale.
00:14:46Les yeux du monde
00:14:47sont braqués
00:14:48depuis plusieurs jours
00:14:50et les mots sont choisis
00:14:51d'une guerre totale
00:14:52dans la zone.
00:14:53Un autre Gaza,
00:14:54selon même
00:14:55le secrétaire général de l'ONU,
00:14:56Antonio Guterres.
00:14:57La diplomatie internationale
00:14:58semble bien démunie
00:14:59et n'arrive pas
00:15:00à se faire entendre
00:15:01pour tenter d'apaiser les choses.
00:15:02Alors que s'ouvre
00:15:03le sommet de l'ONU,
00:15:04la France demande
00:15:05une réunion d'urgence
00:15:06du Conseil de sécurité.
00:15:07Moment très attendu.
00:15:08Ce sera le discours
00:15:09de Joe Biden
00:15:10dans quelques heures,
00:15:11son dernier d'ailleurs,
00:15:12à la tribune de l'ONU.
00:15:13Quels seront-ci les mots
00:15:14à cette même tribune
00:15:15du président iranien
00:15:16en attendant plusieurs pays
00:15:17dont la France
00:15:18et les Etats-Unis
00:15:19ont demandé aujourd'hui
00:15:20à leurs ressortissants
00:15:21de quitter au plus vite
00:15:22le Liban
00:15:23par leurs propres moyens
00:15:24ou par des rapatriements ?
00:15:25C'est dramatique,
00:15:26ma chère Cécile,
00:15:27mais j'espère
00:15:28que Joe Biden
00:15:29ne se trompera pas
00:15:30de pays.
00:15:31Oui, c'est vrai
00:15:32que la géopolitique
00:15:33a aussi un impact
00:15:34sur l'industrie,
00:15:35les conflits,
00:15:36ça aussi,
00:15:37c'est compliqué.
00:15:38Dès qu'il y a un conflit,
00:15:39de toute façon,
00:15:40ça met tout le monde
00:15:41les pieds sur le frein
00:15:42dans l'attentisme.
00:15:43On l'a vécu
00:15:44avec la guerre du Golfe,
00:15:45alors ça remonte
00:15:46il y a 30 ans,
00:15:48avec notamment l'embargo
00:15:49sur la Russie.
00:15:50Alors même si parfois
00:15:51les industriels n'ont pas
00:15:52attendu la guerre d'Ukraine
00:15:53pour déjà s'orienter
00:15:54sur notamment
00:15:55les nouvelles énergies,
00:15:56comment elles faisaient travailler,
00:15:57en tout cas une guerre
00:15:58n'est jamais bon signe.
00:15:59Oui, mais ce que je voulais dire
00:16:01c'est que vous,
00:16:02les chefs d'entreprise
00:16:03qu'on croise,
00:16:04à qui on discute,
00:16:05en fait,
00:16:06ils sont en crise permanente,
00:16:07ils vivent dans la permacrise,
00:16:08ils doivent gérer
00:16:09l'inattendu permanent.
00:16:10Depuis Covid,
00:16:11on enchaîne les crises
00:16:12et on a beaucoup de respect
00:16:13avec Julie sur l'agilité
00:16:14des industriels.
00:16:15Ils ont toujours su rebondir.
00:16:16Le Covid,
00:16:17l'Ukraine,
00:16:18et avant il y a eu
00:16:19encore plein d'autres choses,
00:16:20ils ont toujours su réagir
00:16:21et anticiper.
00:16:22La crise de l'énergie,
00:16:23c'est aussi.
00:16:24Dernier mot,
00:16:25parce que j'en avais qu'un.
00:16:26Julie, Julie, Julie.
00:16:27Julie voulait réagir
00:16:28sur le problème géopolitique.
00:16:29C'était intéressant Julie
00:16:30ce que vous lui avez dit ou pas ?
00:16:31Je ne sais pas,
00:16:32allez-y,
00:16:33je vous jure que je sais.
00:16:34Non, c'était aussi sur,
00:16:35on est aussi dépendant
00:16:36en termes de matière première,
00:16:37on le sait en France,
00:16:38on a peu de minerais,
00:16:39donc à partir du moment
00:16:40où on se parle de...
00:16:41On n'a pas de pétrole
00:16:43Un grand politique l'a dit
00:16:44il y a quelques années.
00:16:45C'était intéressant Julie.
00:16:46Oui, finalement.
00:16:47Je valide,
00:16:48je retire ce que je viens de dire,
00:16:49je valide.
00:16:50Merci Cécile.
00:16:51Merci.
00:16:52Dernier mot.
00:16:53Dernier mot,
00:16:54pas des moindres,
00:16:55c'est Sonia Chikirou
00:16:56qui est en désennui
00:16:57avec la justice.
00:16:58La députée France Insoumise
00:16:59a été mise en examen aujourd'hui
00:17:00pour escroquerie aggravée.
00:17:01Cette très proche
00:17:02de Jean-Luc Mélenchon
00:17:03est soupçonnée
00:17:04d'avoir surfacturé
00:17:05les services
00:17:06de son agence de communication
00:17:07à la France Insoumise
00:17:08lors de la campagne présidentielle
00:17:09de Jean-Luc Mélenchon
00:17:10en 2017.
00:17:11Sonia Chikirou
00:17:12s'est vue notifiée
00:17:13dans les bureaux
00:17:14des juges d'instruction.
00:17:15Aujourd'hui,
00:17:16c'est selon nos confrères du monde
00:17:17deux autres chefs d'accusation
00:17:18et pas des moindres.
00:17:19À celui d'escroquerie aggravée
00:17:20s'ajoute
00:17:21abus de biens sociaux
00:17:22et recel d'abus de biens sociaux.
00:17:23Alors ce soir,
00:17:24dans un communiqué,
00:17:25je m'arrêterai là,
00:17:26Elefi a réagi
00:17:27en parlant d'acharnement
00:17:28judiciaire
00:17:29et médiatique
00:17:30insupportable.
00:17:31Moi qui pensais
00:17:32qu'Elefi
00:17:33c'était la France intègre.
00:17:34Non, allez.
00:17:35Merci beaucoup.
00:17:36Laissons faire la justice
00:17:37mon cher Philippe.
00:17:38Exactement.
00:17:39Mais attendez,
00:17:40là vous avez un expert en justice.
00:17:41Mais oui.
00:17:42Ancien avocat général
00:17:43de la Cour nationale de Paris.
00:17:44Quand on dit
00:17:45laissons faire la justice,
00:17:46c'est qu'on la craint.
00:17:47À mon avis,
00:17:48Sophia Chikirou,
00:17:49elle a du souci à faire.
00:17:50Chikirou ou pas ?
00:17:51Chikirou, oui.
00:17:52Chikirou.
00:17:53Merci en tout cas,
00:17:54Christine.
00:17:55Merci beaucoup.
00:17:56Allez, vous restez avec nous.
00:17:57Dans un instant,
00:17:58on va revenir
00:17:59sur cette France
00:18:00qui se relocalise
00:18:01peu à peu
00:18:02avec ses industries
00:18:03pour renforcer
00:18:04sa souveraineté économique
00:18:05dans le monde.
00:18:06Merci.
00:18:07Merci.
00:18:08La croissance économique
00:18:09de la dynamique
00:18:10de la dynamique
00:18:11de l'animatique.
00:18:12Parce que c'est
00:18:13à la mode aujourd'hui
00:18:14de répéter trois fois
00:18:15la même chose.
00:18:16Oui.
00:18:17Premièrement,
00:18:18trois points.
00:18:19Premièrement,
00:18:20le plein emploi.
00:18:21Deuxièmement,
00:18:22le plein emploi.
00:18:23Troisièmement,
00:18:24le plein emploi.
00:18:25Allez-y.
00:18:26Alors parlons vrai.
00:18:27Croyez-vous
00:18:28que la croissance sera verte
00:18:29ou ne sera pas ?
00:18:30Craignez-vous
00:18:31qu'en verdissant trop
00:18:32notre outil de production
00:18:33perde notre compétitivité ?
00:18:34Et à cette question,
00:18:35réindustrialisation,
00:18:36peut-il rimer
00:18:37avec des appels
00:18:38au 0826 300 300 ?
00:18:39Notre invité sera
00:18:40Grégory Delmer,
00:18:41directeur commercial
00:18:42de Allos,
00:18:43traitement des eaux.
00:18:44Allez, on fait une petite pause.
00:18:45Merci de votre fidélité
00:18:46à Sud Radio
00:18:47et au Vrai Voix.
00:18:48On est ensemble
00:18:49jusqu'à 19h.
00:18:50Notre programme,
00:18:51trois points.
00:18:52Premièrement,
00:18:53le plein emploi.
00:18:54Deuxièmement,
00:18:55le plein emploi.
00:18:56Et troisièmement,
00:18:57le plein emploi.
00:18:58Parlons vrai.
00:18:59Parlons vrai.
00:19:00Sud Radio.
00:19:01Parlons vrai.
00:19:02Les Vrais Voix Sud Radio,
00:19:0317h19h,
00:19:04Philippe David,
00:19:05Cécile de Ménibus.
00:19:06On est bien,
00:19:07on est bien ici.
00:19:08On est à Toulouse.
00:19:09Au Meet.
00:19:10Au Meet.
00:19:11Ah oui,
00:19:12parce qu'il y a E-E-T,
00:19:13vous voyez,
00:19:14Meet,
00:19:15rencontre,
00:19:16je l'ai prononcé à l'anglaise.
00:19:17Oui,
00:19:18et au salon du CPM.
00:19:19Absolument,
00:19:20au salon du CPM
00:19:21qui est le salon de l'industrie
00:19:22avec toute l'industrie
00:19:23de A à Z.
00:19:24700 acteurs aujourd'hui,
00:19:25plus de 350 nouveaux
00:19:26pour cette édition.
00:19:27Sébastien Gillet
00:19:28est avec nous,
00:19:29président du SAG,
00:19:30GL Event.
00:19:31Et Julie Voyet
00:19:32est avec nous,
00:19:33la directrice
00:19:34du salon.
00:19:35Un salon
00:19:36qui démarre,
00:19:37Julie,
00:19:38sous les meilleurs
00:19:39auspices,
00:19:40j'ai envie de dire.
00:19:41Il y a du monde,
00:19:42c'est dynamique,
00:19:43tout le monde est souriant.
00:19:44Il y a une dynamique positive.
00:19:45Il y a une dynamique positive
00:19:46parce que,
00:19:47de toute façon,
00:19:48quand les industriels sont là,
00:19:49ils sont mobilisés,
00:19:50ils sont là pour mettre en avant
00:19:51leur talent,
00:19:52leur innovation.
00:19:53On a 120 nouveautés
00:19:54qui sont présentées
00:19:55à l'occasion du salon.
00:19:56Donc,
00:19:57ça reste un super moteur.
00:19:58C'est un moment
00:19:59où ils rencontrent
00:20:00leurs clients traditionnels,
00:20:01c'est un moment
00:20:02où ils viennent en chercher
00:20:03c'est un moment
00:20:04où ils viennent recruter.
00:20:05C'est aussi important.
00:20:06On a à peu près
00:20:07une centaine d'offres d'emploi
00:20:08qui sont présentes sur le salon.
00:20:09C'est un moment donné
00:20:10où ils viennent.
00:20:11Ils ne veulent pas
00:20:12engager Philippe David.
00:20:13Ça m'arrangerait.
00:20:14Ça ferait un bon ambassadeur
00:20:15de l'industrie.
00:20:16Oh mais je vous manquerais
00:20:17Cécile.
00:20:18Mais il faut que ce soit
00:20:19une industrie
00:20:20qui fabrique de la nourriture.
00:20:21C'est tout le seul problème.
00:20:22Mais l'industrie agroalimentaire
00:20:23est présente ici.
00:20:24J'ai même été
00:20:25en voir quelques-uns.
00:20:26Ça ne m'étonne pas
00:20:27que vous le soyez les voir,
00:20:28bien sûr.
00:20:29Et tout de suite
00:20:30le grand débat du jour.
00:20:35Est-ce que la France
00:20:36va arriver à se réindustrialiser ?
00:20:37On se rappelle
00:20:38que c'était
00:20:39l'une des grandes ambitions
00:20:40d'Emmanuel Macron.
00:20:41On va mettre en place
00:20:42un crédit d'impôt industrie verte
00:20:43c'est-à-dire les batteries,
00:20:44c'est-à-dire les pompes à chaleur,
00:20:45c'est-à-dire les éoliennes,
00:20:46les panneaux solaires
00:20:47que ça permettra
00:20:48de déclencher
00:20:4920 milliards d'investissements
00:20:50sur le territoire national
00:20:51d'ici 2030.
00:20:52Selon les chiffres
00:20:53du cabinet Trendeo
00:20:54entre avril et août
00:20:55les fermetures
00:20:56de sites industriels en France
00:20:57ont été plus nombreuses
00:20:58que les ouvertures
00:20:59dix usines en moins
00:21:00sur la période.
00:21:01C'est un retournement
00:21:02de tendance
00:21:03et c'est dommage.
00:21:04On ne va pas utiliser
00:21:05l'argent du contribuable français
00:21:06pour accélérer
00:21:07l'industrialisation
00:21:08non européenne.
00:21:11Et donc la croissance verte
00:21:12slogan maintes fois répété
00:21:13c'était en 2018
00:21:14relocaliser
00:21:15et verdir
00:21:16la production industrielle
00:21:17et si la France
00:21:18a ouvert
00:21:19des usines
00:21:20ces dernières années
00:21:21cette réindustrialisation
00:21:22semble marquer le pas.
00:21:23Les cessations d'activités
00:21:24ont progressé plus vite
00:21:25que les ouvertures
00:21:26de nouveaux sites
00:21:27parlons vrai
00:21:28peut-on verdir
00:21:29notre industrie
00:21:30si les autres ne le font pas
00:21:31en restant compétitif
00:21:32bien évidemment
00:21:33est-ce que les entrepreneurs
00:21:34sont prêts à ce verdissement
00:21:35de l'industrie
00:21:36et à cette question
00:21:37réindustrialisation
00:21:38peut-il rimer
00:21:39avec développement durable
00:21:40vous dites oui
00:21:41à 62%
00:21:42vous voulez réagir
00:21:43au datant
00:21:44vos appels
00:21:45au 0826 300 300
00:21:46Notre invité pour en parler
00:21:47Grégory Delmer
00:21:48est avec nous
00:21:49directeur commercial
00:21:50de ALOES
00:21:51traitement des eaux
00:21:52merci d'avoir accepté
00:21:53notre invitation
00:21:54avec cette
00:21:55finalement
00:21:56le traitement
00:21:57des eaux
00:21:58aujourd'hui on parle
00:21:59de verdissement
00:22:00de l'industrie
00:22:01vous êtes un acteur
00:22:02aujourd'hui majeur
00:22:03sur ce sujet
00:22:04on est un
00:22:05on intervient
00:22:06auprès des industriels
00:22:07dans ce cadre
00:22:08le métier a vraiment
00:22:09évolué
00:22:10depuis
00:22:1120 ans
00:22:12qu'ALOES
00:22:13est créé
00:22:14l'aspect vert
00:22:15du traitement
00:22:16d'eau
00:22:17est très important
00:22:18le recyclage
00:22:19évolue en quoi
00:22:20quand vous dites
00:22:21vous coupez
00:22:22l'eau
00:22:23c'est un
00:22:24on était
00:22:25beaucoup moins
00:22:26regardant
00:22:27notre métier
00:22:28était de
00:22:29rendre l'eau
00:22:30disponible
00:22:31utilisable
00:22:32dans l'industrie
00:22:33aujourd'hui
00:22:34on nous demande
00:22:35l'arrêté
00:22:36du 30 juin
00:22:372023
00:22:38qui a
00:22:39changé
00:22:40et a remis
00:22:41en place
00:22:42beaucoup de choses
00:22:43fait qu'aujourd'hui
00:22:44on parle
00:22:45de réutilisation
00:22:46d'eau
00:22:47et on est
00:22:48quasiment obligé
00:22:49de
00:22:50réutiliser
00:22:51l'eau
00:22:52dans l'industrie
00:22:53si on ne veut
00:22:54pas être
00:22:55soumis
00:22:56ou obligé
00:22:57de suivre
00:22:58les mesures de
00:22:59restriction
00:23:00qui sont
00:23:01associées
00:23:02aux périodes
00:23:03de sécheresse
00:23:04et au niveau
00:23:05d'alerte
00:23:06des périodes
00:23:07de sécheresse
00:23:08est-ce que ça veut dire
00:23:09qu'il y a des
00:23:10tests inopiniens
00:23:11on vient
00:23:12regarder
00:23:13l'eau
00:23:14à des moments
00:23:15XYZ
00:23:16l'eau
00:23:17est très contrôlée
00:23:18en France
00:23:19l'industrie
00:23:20est très très contrôlée
00:23:21l'industrie
00:23:22en termes
00:23:23de consommation
00:23:24dans le milieu
00:23:25de l'eau
00:23:26il faut faire
00:23:27un distinguo
00:23:28entre les deux
00:23:29on a environ
00:23:30au niveau
00:23:31de la France
00:23:3230 milliards
00:23:33de mètres cubes
00:23:34prélevés
00:23:35sur la ressource
00:23:36et en consommation
00:23:37c'est beaucoup moins
00:23:38puisque
00:23:39la différence
00:23:40c'est que
00:23:41la consommation
00:23:42c'est l'eau
00:23:43qui est perdue
00:23:44sur le site
00:23:45le but
00:23:46pardon
00:23:47je vous coupe
00:23:48c'est de ne pas rendre
00:23:49l'eau potable
00:23:50on n'est pas sûr
00:23:51quand on veut
00:23:52réutiliser l'eau
00:23:53la législation dit
00:23:54il faut que
00:23:55vous évitez
00:23:56de rejeter l'eau
00:23:57il faut réutiliser l'eau
00:23:58pour la réinjecter
00:23:59dans l'industrie
00:24:00d'accord
00:24:01donc on enlève quoi
00:24:02les hydrocarbures
00:24:03on enlève les polluants
00:24:04qui sont amenés
00:24:05par l'industriel
00:24:06d'accord
00:24:07qui sont pas forcément
00:24:08très très graves
00:24:09mais qui nécessitent
00:24:10et qui ont des enjeux
00:24:11importants
00:24:12parce que
00:24:13il faut que cette eau
00:24:14pourrait être réutilisable
00:24:15et des équipements
00:24:16importants
00:24:17mais après on peut la réutiliser
00:24:18par exemple
00:24:19pour refroidir les métaux
00:24:21Philippe Bilger
00:24:22est-ce que
00:24:23cette conciliation
00:24:24a opéré
00:24:25entre l'industrie
00:24:26et le verre
00:24:28sans référence
00:24:29à Marine Tondelier
00:24:30pour être compris
00:24:31est-ce qu'elle est facile
00:24:32à faire ?
00:24:33non
00:24:34techniquement
00:24:35il n'y a pas de limite
00:24:36on fait ce que l'on veut
00:24:37quasiment avec l'eau
00:24:39par contre
00:24:40il y a une réalité économique
00:24:42quand on recycle
00:24:43de l'eau
00:24:44c'est plusieurs
00:24:45dizaines d'euros
00:24:46le prix du mètre cube
00:24:48alors qu'une eau
00:24:50une eau de ville
00:24:51si elle coûte 3 euros
00:24:53donc ça engendre
00:24:54des coûts
00:24:55très très importants
00:24:56est-ce que
00:24:57si on verdit trop
00:24:58notre économie
00:24:59par exemple
00:25:00Julie Voyer
00:25:01ça ne risque pas de taper
00:25:02nos entreprises
00:25:03en termes de compétitivité
00:25:04par rapport à des pays
00:25:05où on fait tout et n'importe quoi
00:25:08j'allais dire que
00:25:09aujourd'hui les entreprises
00:25:10elles n'ont pas le choix
00:25:11de prendre en compte
00:25:12les règles et les normes
00:25:13et les lois
00:25:14exactement
00:25:15donc en effet
00:25:16c'est une nécessité
00:25:17après en effet
00:25:18c'est toujours la même chose
00:25:19c'est la compétitivité
00:25:20par rapport à l'Europe
00:25:21et puis par rapport au monde
00:25:22parce que quand on se parle
00:25:23du coup de la fabrication
00:25:24et quand on compare
00:25:25avec les Etats-Unis
00:25:26ou avec la Chine
00:25:27pour prendre le secteur
00:25:28de l'automobile par exemple
00:25:29ou d'autres
00:25:30c'est vrai qu'on perd forcément
00:25:31sur ce jeu
00:25:32de la compétitivité
00:25:33donc c'est
00:25:34trouver les bonnes associations
00:25:35et c'est pour ça
00:25:36que je pense qu'aussi
00:25:37il ne faut pas
00:25:38qu'on néglige tout
00:25:39l'accompagnement
00:25:40que le gouvernement
00:25:41a mis en place
00:25:42et toutes les aides
00:25:43qui sont nécessaires
00:25:44il faut trouver
00:25:45ce juste équilibre
00:25:46sur privilégier peut-être
00:25:47ce qu'on fait en France
00:25:48privilégier aussi
00:25:49la réutilisation
00:25:50la revalorisation
00:25:51là aujourd'hui
00:25:52il y a plein plein
00:25:53d'initiatives
00:25:54qui sont portées
00:25:55par du village
00:25:56on parle beaucoup
00:25:57des 3 R
00:25:58donc je pense que
00:25:59c'est des enjeux
00:26:00qui sont nécessaires
00:26:01après en effet
00:26:02forcément
00:26:03il y a un coût associé
00:26:04donc comment
00:26:05concilier compétitivité
00:26:06et derrière
00:26:07en effet
00:26:08prix honnête
00:26:09derrière dans les utilisations
00:26:10les 3 R
00:26:11c'est réduire
00:26:12recycler
00:26:13réemploi
00:26:14c'est une nouvelle fois
00:26:15un vrai cap
00:26:16c'est ce que je fais avec
00:26:17Philippe David
00:26:18je vous le dis tout de suite
00:26:19avec les deux
00:26:20oui
00:26:21Christine
00:26:22non mais c'est intéressant
00:26:23allez-y
00:26:24Philippe posait une question
00:26:25sur est-ce qu'on peut
00:26:26réindustrialiser
00:26:27en restant compétitifs
00:26:28il y a des chiffres récents
00:26:29qui viennent de tomber
00:26:30qui montrent
00:26:31que le fait
00:26:32que les entreprises
00:26:33se lancent
00:26:34on va dire dans le green
00:26:35c'est pas que de la RSE
00:26:36et de la façade
00:26:37c'est qu'elles ont
00:26:38un gain de compétitivité
00:26:39à l'arrivée
00:26:40ce que je pense
00:26:41alors après je me tourne
00:26:42vers le spécialiste
00:26:43c'est que
00:26:44recycler l'eau
00:26:45de sa propre entreprise
00:26:46c'est peut-être de l'eau
00:26:47qu'on ne va pas refacturer
00:26:48qu'on ne va pas se voir
00:26:49refacturer
00:26:50en tous les cas
00:26:51ça coûtera
00:26:52à terme
00:26:53parce que c'est une ressource
00:26:54finie
00:26:55à un moment donné
00:26:56quand il n'y en a plus
00:26:57il n'y en a plus
00:26:58ça coûtera certainement
00:26:59moins cher
00:27:00d'être déjà précurseur
00:27:01de toutes ces techniques là
00:27:02que d'attendre
00:27:03le mur de la sécheresse
00:27:04ou du manque d'eau
00:27:05parce qu'on sait aujourd'hui
00:27:06qu'il y aura
00:27:07des guerres
00:27:08d'utilisation
00:27:09entre l'agriculture
00:27:10l'urbanisation
00:27:11les habitants
00:27:12les agriculteurs
00:27:13les habitants
00:27:14les loisirs
00:27:15le tourisme
00:27:16il faudrait bien que tout le monde
00:27:17se partage la même ressource
00:27:18Mais avant cela
00:27:19pardon Grégory Delmer
00:27:20c'est l'investissement
00:27:21qui est colossal
00:27:22il y a plein d'entreprises
00:27:23qui aujourd'hui
00:27:24ne peuvent pas anticiper
00:27:25ces investissements
00:27:26L'arrêté du 30 juin
00:27:27s'applique
00:27:28à toutes les sociétés
00:27:29qui consomment
00:27:30plus de 10 000 m3 par an
00:27:31donc c'est beaucoup de sociétés
00:27:32Vous êtes une ancienne société
00:27:33où rien n'était prévu
00:27:34puisque ce n'était pas la priorité
00:27:35c'est-à-dire
00:27:36qu'il n'y avait pas
00:27:37d'électricité
00:27:38c'est-à-dire
00:27:39qu'il n'y avait pas
00:27:40rien n'était prévu
00:27:41puisque ce n'était pas la priorité
00:27:42c'est bête
00:27:43mais aujourd'hui
00:27:44on va nous dire
00:27:45on veut récupérer l'eau
00:27:46à un endroit
00:27:47on va nous dire
00:27:48oui mais il faut tirer
00:27:49100 mètres de tube
00:27:50pour l'amener à un autre endroit
00:27:51c'est trop cher
00:27:52donc pour les sociétés
00:27:53qui sont en place
00:27:54ça peut être très cher
00:27:56pour des gains
00:27:58très réduits
00:27:59ça peut coûter la vie
00:28:00d'une entreprise ?
00:28:01ça peut coûter
00:28:02la vie d'une entreprise
00:28:03oui
00:28:04alors il existe
00:28:05des modalités
00:28:06pour sortir de cet arrêté
00:28:07puisqu'il y a deux lignes
00:28:08qui sont consacrées
00:28:09la réutilisation d'eau
00:28:10et prouver
00:28:11qu'on a fait
00:28:12des économies
00:28:13sur le prélèvement
00:28:14depuis
00:28:1598
00:28:16donc ça
00:28:17ça donne
00:28:18un moyen
00:28:19de sortir
00:28:20cet arrêté sécheresse
00:28:21certaines sociétés
00:28:22aujourd'hui
00:28:23quand on leur demande
00:28:24d'économiser
00:28:2525% d'eau
00:28:26qui sont de l'eau
00:28:27utilisée sur le process
00:28:28ils n'ont pas
00:28:29d'autre moyen
00:28:30que réduire
00:28:31leur activité
00:28:32quand bien même
00:28:33les carnets de commande
00:28:34sont pleins
00:28:35Julie
00:28:36c'est aussi un des sujets
00:28:37c'est-à-dire
00:28:38que là
00:28:39il y a un gros enjeu
00:28:40c'est piloter mieux
00:28:41sa consommation
00:28:42donc en effet
00:28:43l'efficacité énergétique
00:28:44et il y a beaucoup
00:28:45d'industriels
00:28:46qui sont dans ces solutions
00:28:47concrètes
00:28:48c'est comment on réduit
00:28:49notre impact carbone
00:28:50comment on réduit
00:28:51notre CO2
00:28:52donc c'est aussi
00:28:53piloter tous ces flux
00:28:54c'est aussi piloter
00:28:55toutes ces consommations
00:28:56pour les optimiser
00:28:57et vous le disiez
00:28:58tout à l'heure
00:28:59en introduction
00:29:00en effet
00:29:01on a fait aussi
00:29:02beaucoup de gaspillage
00:29:03donc il y a une prise
00:29:04de conscience collective
00:29:05et il faut qu'on fasse
00:29:06attention à nos ressources
00:29:07quand on pilote
00:29:08son site industriel
00:29:09et bien évidemment
00:29:10l'énergie qu'on consomme dessus
00:29:11la transition énergétique
00:29:12c'est 300 à 500 000 emplois
00:29:13dans les 20 ans
00:29:14donc on va être obligés
00:29:15et il faut le faire
00:29:16et c'est pour ça
00:29:17que ce n'est pas incompatible
00:29:18avec la question du jour
00:29:19c'est qu'il faut absolument
00:29:20qu'on y passe tous
00:29:21et le plan France Relance 2030
00:29:22est là pour accompagner
00:29:23les TPE, PME
00:29:24alors je ne dis pas
00:29:25que tout est bien fait encore
00:29:26mais il y a quand même
00:29:2730 milliards
00:29:28qui ont été injectés
00:29:29pour la transition énergétique
00:29:30quand même
00:29:31alors l'auditeur du jour
00:29:32qui parlait de l'eau
00:29:33est avec nous
00:29:34c'est le local de l'État
00:29:35Frédéric de Blagnac
00:29:36on vous écoute
00:29:37cher Frédéric
00:29:38Il est noble
00:29:39Oui Frédéric de Blagnac
00:29:40Frédéric de Blagnac
00:29:41au coeur
00:29:42effectivement le sujet de l'eau
00:29:46est un sujet
00:29:47qui est je dirais
00:29:48récurrent
00:29:49permanent dessus
00:29:50après je crois
00:29:51qu'il faut inciter
00:29:52non seulement les entreprises
00:29:53mais les collectivités
00:29:54puisqu'on est à Blagnac
00:29:57je pense que la mairie de Blagnac
00:29:59a été un peu précurseur
00:30:00ne serait-ce que
00:30:01dans l'utilisation
00:30:02du recyclage des eaux
00:30:03pour les voies publiques
00:30:05on est toujours à Blagnac
00:30:07donc l'aéroport de Blagnac
00:30:08qui a également
00:30:09mis un dispositif
00:30:10qui était assez précurseur
00:30:11à l'époque
00:30:12au niveau de l'aéroport
00:30:13pour le traitement
00:30:14et le recyclage des eaux
00:30:15et notamment des hydrocarbures
00:30:16donc il y a des possibilités
00:30:17mais c'est vrai que
00:30:18au-delà de l'industrie
00:30:20il faut aussi inciter
00:30:21je dirais le particulier
00:30:23je suis particulier
00:30:25et je consomme
00:30:26une quantité d'eau potable
00:30:28que je pourrais éventuellement
00:30:29me dispenser
00:30:30ne serait-ce que
00:30:31dans les toilettes
00:30:32ou pour d'autres
00:30:33pour d'autres usages
00:30:34ou même on a tous
00:30:35des petits verrettes
00:30:36nous ne sommes pas responsables
00:30:37de ça Frédéric
00:30:38malheureusement
00:30:39l'eau potable dans les toilettes
00:30:40on ne peut pas faire grand chose
00:30:41en fait
00:30:42alors qu'on pourrait
00:30:43parfaitement utiliser
00:30:44l'eau de la machine à laver
00:30:45ou du lave-vaisselle
00:30:46par exemple
00:30:47tout dépend de la durée
00:30:48des douches de Philippe David
00:30:49aussi
00:30:50il suffirait que
00:30:51dans les constructions nouvelles
00:30:52lorsqu'on parle
00:30:53de constructions nouvelles
00:30:54on parle de BBC
00:30:55de nouvelles normes technologiques
00:30:56etc
00:30:57il suffirait également
00:30:58que dans les constructions nouvelles
00:30:59on mette des stèches
00:31:00qui permettent
00:31:01dans ce cas-là
00:31:02de récupérer
00:31:03les eaux usagées
00:31:04de la machine à laver
00:31:05etc
00:31:06enfin peu importe
00:31:07et de l'utiliser
00:31:08dans les toilettes
00:31:09dans toutes les constructions
00:31:10il y a 150.000
00:31:11on a fait en 2022
00:31:12150.000 logements neufs
00:31:13en 2023
00:31:14catastrophe
00:31:15moins 63%
00:31:16mais peu importe
00:31:17dans les logements neufs
00:31:18on parle de BBC
00:31:19on parle de RT 2012
00:31:20RT 2020
00:31:21RT 2030
00:31:22pourquoi ne pas déjà
00:31:23mettre au niveau
00:31:24des constructeurs immobiliers
00:31:25cette prérogative
00:31:26de réparation d'eau
00:31:27usée
00:31:28pour les parlementaires
00:31:29pour les parlementaires
00:31:30mais également
00:31:31pour la collectivité
00:31:32des récupérateurs
00:31:33sur le poids
00:31:34etc
00:31:35réaction de Christine Bouillaud
00:31:36en espérant
00:31:37qu'on ne mettra pas l'eau
00:31:38des toilettes
00:31:39dans la machine à laver
00:31:40et non à l'inverse
00:31:41Christine Bouillaud
00:31:42une remarque
00:31:43vous permettez
00:31:44on pousse Frédéric de Blagnac
00:31:45je suis allé tout à l'heure
00:31:46en salle de sincérité
00:31:47à l'aéroport de Blagnac
00:31:48et les urinoirs
00:31:49sont sans eaux
00:31:50désormais
00:31:51c'est la preuve
00:31:52qu'on peut faire
00:31:53des économies d'eau
00:31:54absolument
00:31:55et absolument
00:31:56c'est marqué
00:31:57c'est quoi ?
00:31:58c'est une soufflerie ?
00:31:59je ne sais pas
00:32:00je n'ai pas été analysé
00:32:01on n'ira pas voir
00:32:02non
00:32:03non mais
00:32:04j'ai trouvé ça très bien
00:32:05on est très content pour vous
00:32:06en tous les cas
00:32:07mais non mais voilà
00:32:08vous aviez l'air bizarre
00:32:09tout à l'heure
00:32:10je vous en prie
00:32:11mais c'est vrai
00:32:12que c'est quand même très bien
00:32:13si on peut faire des économies d'eau
00:32:14dans des sites énormes
00:32:15comme l'aéroport de Blagnac
00:32:16de Roissy
00:32:17de ce que vous voulez
00:32:18cette intimité avec Philippe David
00:32:19oui c'est très bien
00:32:20Christine Bouillaud
00:32:21non mais
00:32:22notre auditeur
00:32:23il a raison
00:32:24c'est vrai qu'on peut se poser
00:32:25la question sur l'utilisation
00:32:26mais moi ce que je voulais poser
00:32:27comme question
00:32:28à Grégory
00:32:29à Grégory pardon
00:32:30notre
00:32:31sur l'utilisation des
00:32:32on va dire
00:32:33de ce décret
00:32:34est-ce que vous pouvez nous rappeler
00:32:35ce que c'est que ce décret
00:32:36parce que je pense
00:32:37qu'il y a beaucoup de gens
00:32:38qui ont un peu zappé
00:32:39on a eu un été
00:32:40pas très
00:32:41pas top top
00:32:42il a beaucoup plu
00:32:43le soir de la cérémonie
00:32:44d'ouverture des JO
00:32:45et il pleut pas mal
00:32:46mais ce décret
00:32:47a quand même une importance capitale
00:32:48pour l'ensemble de l'industrie
00:32:49pour l'industrie
00:32:50c'est aujourd'hui
00:32:51le sujet de conversation
00:32:52numéro 1
00:32:53dans mon niveau
00:32:54qui est le traitement d'eau
00:32:55donc l'arrêté
00:32:56date du 30 juin 2023
00:32:57avec une note d'application
00:32:58qui est sortie le 5 juillet
00:32:59c'est très très rapide
00:33:00c'est maintenant
00:33:01c'est en
00:33:02dans la pratique
00:33:03c'est très compliqué
00:33:04il y a un gros pouvoir
00:33:05au préfet
00:33:06qui est donné
00:33:07à ce sujet
00:33:08donc
00:33:09cet arrêté
00:33:10relatif
00:33:11alors le terme
00:33:12je l'ai noté
00:33:13aux mesures de restriction
00:33:14en période de sécheresse
00:33:15en période de sécheresse
00:33:16c'est très compliqué
00:33:17il y a un gros pouvoir
00:33:18au préfet
00:33:19qui est donné à ce sujet
00:33:20donc cet arrêté
00:33:21relatif
00:33:22alors le terme
00:33:23je l'ai noté
00:33:24aux mesures de restriction
00:33:25en période de sécheresse
00:33:26portant sur les prélèvements d'eau
00:33:27donc en fonction des régions
00:33:28en fonction de l'état hydrique
00:33:29de la région
00:33:30des états des ressources
00:33:31le préfet
00:33:32va décider
00:33:33d'un niveau d'alerte
00:33:34il y a 5 niveaux d'alerte
00:33:35qui vont de normal
00:33:36à crise
00:33:37et en fonction
00:33:38de ces niveaux d'alerte
00:33:39les industriels
00:33:40qui consomment
00:33:41plus de 10 000 m3 par an
00:33:42doivent faire des économies
00:33:43sur leur prélèvement
00:33:44de quoi ?
00:33:45de l'eau
00:33:46de l'eau
00:33:47de l'eau
00:33:48de l'eau
00:33:49de l'eau
00:33:50de l'eau
00:33:51de l'eau
00:33:52de l'eau
00:33:53de l'eau
00:33:54de l'eau
00:33:55de l'eau
00:33:56et leurs prélèvements
00:33:57de quoi ?
00:33:58on va résumer
00:33:59sur leur consommation d'eau
00:34:00qui vont
00:34:01de 5 à 25 %
00:34:02donc c'est un
00:34:03ralentissement
00:34:04de la production
00:34:05donc aujourd'hui
00:34:06il travaille
00:34:07sur
00:34:08quelle méthode
00:34:09je dois
00:34:10que dois-je
00:34:11qu'est-ce que je dois
00:34:12mettre en place
00:34:13si je dois réduire
00:34:14de 25 %
00:34:15mon prélèvement d'eau
00:34:16c'est
00:34:17leur quotidien
00:34:18certains
00:34:19y arrivent
00:34:20en mettant
00:34:21en place
00:34:22à plus de 20% ou la réutilisation d'eau qui représente au moins 20% du prélèvement.
00:34:27Mais est-ce que ça veut dire qu'Infinié a pensé à une alternative à l'eau ?
00:34:31De la soufflerie ? Je ne sais pas...
00:34:33Il y a des process où on ne peut pas se passer de l'eau, clairement.
00:34:36Par exemple, pour refroidir de la métallurgie, quand on refroidit, on est obligé d'avoir de l'eau.
00:34:41Quand vous sortez de l'acier d'un haut fourneau, il n'y a pas le choix.
00:34:43L'eau, c'est le parent pauvre de l'usine.
00:34:45Sans eau, il n'y a pas d'industrie.
00:34:47Toutes les industries sont collées aux grandes ressources d'eau.
00:34:52Les sodas sont fabriqués avec de l'eau.
00:34:54Mais l'industrie, il faut quand même que les gens entendent
00:34:57que ce n'est que 5% de la consommation d'eau française.
00:35:01C'est bien de le dire.
00:35:02Oui, c'est important de le dire.
00:35:03C'est 8% des prélèvements, 5% de la consommation.
00:35:07Ce qui est très peu quand même.
00:35:08C'est ridicule.
00:35:10Pardon de vous poser une question de profane,
00:35:13mais depuis quelques années, on entend des esprits beaucoup plus évolués que le mien
00:35:18dire que le problème capital d'aujourd'hui, c'est l'eau.
00:35:22Est-ce que c'est vrai ça ?
00:35:26Au-delà de l'industrie, bien sûr.
00:35:29Aujourd'hui, il y a une pression sur l'eau.
00:35:32C'est certain.
00:35:34Maintenant, tirer à bout les rouges sur l'industrie, c'est facile.
00:35:40L'industrie ne va pas s'arrêter, ne va pas râler, ne va pas se mettre en grève.
00:35:45Elle va continuer, elle va chercher à tirer des profits,
00:35:48mais ils n'ont pas le choix d'appliquer ce qu'on leur a dit.
00:35:51Elle va se réinventer, c'est important de le dire.
00:35:52Et si ça freine l'arrêt d'industrialisation,
00:35:55il y a des régions qui vont être en crise répétée,
00:35:59il y a des régions qui vont avoir du mal à attirer des industriels.
00:36:03Parce qu'eux, ils auront besoin d'eau pour travailler.
00:36:06Le mot de la fin, Sébastien Gillet ?
00:36:07Non, je trouve que ça fait partie d'une vraie voie,
00:36:10en tout cas de ce qu'il dit, c'est tout à fait vrai.
00:36:12Il a été souvent critiqué, malheureusement,
00:36:15et c'est bien qu'il faut beaucoup de pédagogie.
00:36:17Et là, il y en a beaucoup de pédagogie sur la problématique de l'eau.
00:36:19Il y en a sur l'énergie, il y en a sur le RSE,
00:36:21il y en a sur tellement de choses.
00:36:22On pourrait passer presque une semaine entière.
00:36:24Moi, je vous invite en tout cas à rester la semaine entière ici.
00:36:26Avec plaisir.
00:36:27Ne nous cherchez pas trop.
00:36:28Par contre, Philippe Bilger a dit quelque chose qui n'était pas censé.
00:36:31A mon avis, il a dit qu'il y avait des esprits plus évolués que lui.
00:36:34Il parlait de nous, il parlait de nous.
00:36:36J'étais pas pure mode.
00:36:39En tout cas, merci beaucoup Grégory Delmer d'avoir été avec nous,
00:36:43directeur commercial de A.L.O.S.
00:36:45Traitement des eaux, c'était passionnant.
00:36:47Merci beaucoup.
00:36:48Dans un instant, on est au pic de l'intelligence de l'émission.
00:36:52Le qui-c'est-qui qu'il a dit.
00:36:54Rien que le mot vous donne un petit peu le niveau de l'émission.
00:36:57Et c'est un quiz spécial industrie.
00:36:59Alors attention, celui-là, il est effrayant.
00:37:03Oui, absolument.
00:37:04Et Grégory, on gagne quoi ?
00:37:05Qu'est-ce qu'on gagne ?
00:37:06La joie de nous parler déjà.
00:37:09C'est déjà pas mal de nous approcher.
00:37:11C'est le Graal.
00:37:12Vous gagnez l'estime des autres.
00:37:14Allez, on va raccrocher l'antenne parce qu'ils disent n'importe quoi.
00:37:17Allez, à tout de suite.
00:37:18Sud Radio, votre attention est notre plus belle récompense.
00:37:22J'adore vous entendre, j'adore les multiplexes.
00:37:25Franchement, chapeau.
00:37:27Sud Radio, la radio du rugby.
00:37:31Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h.
00:37:34Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:37:37Et nous sommes en direct du plus grand rassemblement industriel du Sud-Ouest.
00:37:42Et on est ravis d'être là, le Salon CEPEM, en synergie avec le CFIA au mid de Toulouse.
00:37:48C'est jusqu'au 26 septembre.
00:37:50Et avec nous, comme invité, c'est les Vraies Voix.
00:37:53Même j'ai envie de dire Sébastien Gillet qui est avec nous, président du Salon.
00:37:57Julie Voyet, directrice du Salon.
00:38:00Ça va, ça se passe bien ?
00:38:01Très content.
00:38:02On s'occupe bien de vous ?
00:38:03Très content.
00:38:04Ils ont des petits gâteaux devant.
00:38:05C'est le plus beau jour de votre vie, c'est un peu ça.
00:38:08Ça fait du bien.
00:38:09Vous pouvez le dire.
00:38:10Julie est encore jeune, elle a encore plein de belles choses à vivre.
00:38:13Ça va, oui.
00:38:14C'est de la jalousie.
00:38:17Regardez-vous dans une glace, vous verrez qu'une jalouse.
00:38:20Est-ce que notre auditeur chéri est avec nous ?
00:38:24Oui, je suis là.
00:38:27Ça va, tout bien ?
00:38:28Écoutez, pour l'instant, tout va très bien.
00:38:30Allez-y, lancez le jingle.
00:38:33C'est quoi comme jingle ? Qu'est-ce qu'on va avoir dessus ?
00:38:36C'est le Kikadiki.
00:38:39Les Vraies Voix Sud Radio, le quiz de l'actu.
00:38:42Excellent, le Kikadiki.
00:38:45C'est une nouvelle version, le Kikadiki.
00:38:48Allez Frédéric, écoutez bien.
00:38:50On laisse répondre Frédéric avant, en premier.
00:38:52S'il n'a pas la bonne réponse, vous pouvez y aller.
00:38:54Ce ne sont que des grands industriels ou grands entrepreneurs mondialement connus.
00:38:58Vous avez dit quoi déjà ce qu'il a dit ?
00:39:01Kikadiki.
00:39:04De toute façon Frédéric, écoutez bien.
00:39:06Parlez de moi en bien ou en mal, mais parlez de moi.
00:39:10Qui a dit ça ?
00:39:11Très grand entrepreneur français.
00:39:13Non, on laisse Frédéric répondre.
00:39:16Non, il est mort depuis très longtemps.
00:39:17Mouru ou pas mouru ?
00:39:18Mouru.
00:39:22C'est un Citroën.
00:39:26Bonne réponse de Frédéric.
00:39:28Bonne réponse, exactement.
00:39:30André Citroën.
00:39:32Qui c'est qui qui l'a dit ?
00:39:34Ou Kikadiki ou Kikadiquoi ?
00:39:36Les opportunités, c'est comme les autobus.
00:39:39Il y en a toujours un autre qui arrive.
00:39:41C'est un grand entrepreneur anglais qui a réussi dans plein de domaines.
00:39:45Anklerner ?
00:39:47Non, allez-y.
00:39:49Murdoch ?
00:39:50Virgin ?
00:39:51Bonne réponse, Richard Branson.
00:39:55Là on voit la différence de niveau.
00:39:59Je connais ces gens.
00:40:04Question qui c'est qui qui l'a dit ?
00:40:06Frédéric 3 points.
00:40:07Les deux choses les plus importantes n'apparaissent pas au bilan de l'entreprise.
00:40:11Sa réputation et ses hommes.
00:40:13C'est un entrepreneur mondialement connu.
00:40:15Sa marque existe encore aujourd'hui.
00:40:18Son nom sert même à un concept de production.
00:40:23Taylor ?
00:40:24Non.
00:40:25Buffett ?
00:40:26Non.
00:40:27Frédéric ?
00:40:28Kane ?
00:40:29Non.
00:40:30Son prénom est ?
00:40:31Henry ?
00:40:32Fort !
00:40:34C'est moi qui l'ai dit.
00:40:36C'est moi qui l'ai dit.
00:40:37C'est qui qui l'a dit ?
00:40:38Je l'ai dit avec vous Frédéric.
00:40:43Je suis désolée, le point va à Frédéric.
00:40:463 points pour Frédéric.
00:40:47Je suis désolée.
00:40:48Moi je demande la vare là.
00:40:49Je voudrais la vare.
00:40:50Elle est en panne.
00:40:51C'est qui qui l'a dit ?
00:40:523 points Philippe.
00:40:53L'innovation est une alliance entre recherche, marketing, instinct, imagination, produit et courage industriel.
00:40:59Un très grand entrepreneur français d'une marque mondialement connue dans l'agroalimentaire.
00:41:06Vous aimez les yaourts ?
00:41:07Leclerc ?
00:41:08Danone.
00:41:09Antoine Riboud.
00:41:11Il est très bon.
00:41:13Il est super bon.
00:41:15Il est très bon et il mange beaucoup de yaourts.
00:41:18Il a de la niaque aussi, vous imaginez.
00:41:20Je vais vous en apporter tout à l'heure au meat.
00:41:24C'est qui qui l'a dit Frédéric ?
00:41:25Écoutez bien, la vie industrielle est telle qu'il est impossible de fixer des seuils, des échéances.
00:41:30C'est un patron dont la marque, c'est une marque française, a la meilleure image de marque au niveau mondial.
00:41:36Je peux vous dire qu'il n'est pas conflit celui-ci.
00:41:38Michelin.
00:41:39Bonne réponse.
00:41:42François Michelin.
00:41:43Allez, on en met une un peu compliquée.
00:41:47Trois points.
00:41:48L'aéronautique n'a été ni une industrie, ni une science.
00:41:51Ce fut un miracle.
00:41:53Je vous dis qui c'est.
00:41:54C'est un Américain, inventeur de l'hélicoptère moderne.
00:41:56C'est 42 points qu'il faut mettre là-dessus.
00:42:00Voilà.
00:42:01Ça commence par un S.
00:42:02Les hélicoptères de combat américains, beaucoup sont de cette marque.
00:42:05C'est un Bretagnon.
00:42:08C'est une inspérialité.
00:42:10Igor Sikorsky.
00:42:12Igor Sikorsky, absolument.
00:42:14Le comble, je le savais.
00:42:15Mais j'ai cru qu'il n'était pas lui.
00:42:17Il l'avait sur le bout de la langue.
00:42:18Bien sûr.
00:42:19Il fallait le dire.
00:42:20Arrêtez de nous prendre pour des lapins de pêche-mèche.
00:42:22Je n'ai pas envie de répondre.
00:42:25Écoutez bien Frédéric.
00:42:28Trois points.
00:42:29La concurrence est toujours une chose fantastique.
00:42:31Et l'industrie informatique est extrêmement concurrentielle.
00:42:35Bill Gates.
00:42:37Bonne réponse.
00:42:38J'ai grillé la priorité.
00:42:40Je donne les points à Frédéric.
00:42:42Je ne sais pas, je lui donne.
00:42:43C'est qu'on vous les prend en direct.
00:42:45Je lui ai tout triché.
00:42:46Je suis royale.
00:42:47Il a dit à trois points.
00:42:50J'ai voulu élever à la gloire de la science moderne
00:42:52et pour le plus grand honneur de l'industrie française
00:42:54un arc de triomphe qui fut aussi saisissant
00:42:57que ceux que les générations qui nous ont précédés
00:43:00ont élevé aux conquérants.
00:43:02C'est un monument mythique de Paris.
00:43:04Mais il n'y a pas que Paris.
00:43:05Frédéric.
00:43:06C'est moi qui dis ça, non ?
00:43:07Oui.
00:43:13Un ingénieur.
00:43:14Un ingénieur.
00:43:15Gustave Eiffel peut-être ?
00:43:16Gustave Eiffel.
00:43:17Bonne réponse de Frédéric.
00:43:19Gustave Eiffel.
00:43:20On l'avait la réponse.
00:43:21On l'avait.
00:43:28Frédéric vous a joué un mauvais tour.
00:43:30C'est mieux comme ça.
00:43:33À les trois points Frédéric.
00:43:35Parfois, dans l'industrie de la mode,
00:43:37nous rencontrons des règles injustes
00:43:39mais personne n'est obligé de les suivre.
00:43:41Un grand nom de la mode.
00:43:43Gallienne.
00:43:44Non.
00:43:45C'est une femme.
00:43:46Chanel.
00:43:47Non.
00:43:50L'américaine ?
00:43:51Non.
00:43:52Française.
00:43:53Française.
00:43:56Sonia.
00:43:57Sonia.
00:43:58Bonne réponse Sonia Ricciel.
00:43:59Le plus rapide.
00:44:00Sébastien Joliet.
00:44:01Je l'ai dit Sonia Ricciel.
00:44:02Je l'ai dit il y a deux minutes.
00:44:03Mais elle l'a dit.
00:44:04Non, non, non.
00:44:05Je ne pars pas.
00:44:06Je veux la voir.
00:44:07Je l'ai dit il y a deux minutes.
00:44:08Il l'a dit il y a deux minutes.
00:44:10Attendez, attendez, excusez-moi.
00:44:11À ma droite, on l'a dit plus longtemps.
00:44:13Il y a deux minutes, on n'était pas dans le jeu.
00:44:15Donc arrêtez de coucher.
00:44:16Non, non, non.
00:44:17Je l'ai dit.
00:44:18Dès qu'elle l'a dit.
00:44:19Je l'ai dit la semaine dernière.
00:44:20Sonia Ricciel derrière.
00:44:21Vous comprenez pourquoi il y en a guère dans le monde ?
00:44:25C'est Frédéric qui a gagné.
00:44:27À plate couture, ça lui fait 18 points quand même.
00:44:29Est-ce qu'on est arrivé à la fin du jeu, Philippe ?
00:44:31Au niveau du timing, oui, largement.
00:44:37Frédéric, merci d'avoir joué avec nous.
00:44:39Vous avez gagné.
00:44:40Bravo.
00:44:43Ce jeu est une offense personnelle.
00:44:47Frédéric, vous étiez un très bon candidat.
00:44:49Merci mille fois d'avoir joué avec nous.
00:44:51Dans un instant, le journal, la météo.
00:44:54Et on revient dans quelques instants avec le tour de table de l'actu de nos vrais voix
00:44:57et le coup de gueule de Philippe David.
00:44:59Philippe, t'es pas quoi ?
00:45:00Moi, ce sera un coup de gueule contre ceux qui ont tapé contre sur l'industrie depuis des décennies.
00:45:04D'accord.
00:45:05Très bien.
00:45:06Ils vont en prendre pour leur grade.
00:45:07Allez, à tout de suite.
00:45:08Faites confiance.
00:45:09Sud Radio.
00:45:10Parlons vrai.
00:45:11Parlons vrai.
00:45:12Sud Radio.
00:45:13Parlons vrai.
00:45:14Les vrais voix Sud Radio.
00:45:1517h-19h.
00:45:16Philippe David.
00:45:17Cécile de Ménibus.
00:45:20Retour des vrais voix en direct du salon de l'industrie du sud-ouest
00:45:24Nous sommes en effet au CEPEM, au Parc des Expos.
00:45:27Le mythe à Toulouse du jour.
00:45:30Philippe Gers qui a été très heureux de faire une espade dans le sud-ouest.
00:45:34N'est-ce pas ?
00:45:35Bien sûr.
00:45:37Formidable.
00:45:38Et la seconde heure va être formidable également.
00:45:42Je suis sûr que...
00:45:43Vous avez bien fait de prendre le micro pour dire ça.
00:45:45Je suis certain que...
00:45:46Mais je vais essayer d'être moins original tout à l'heure.
00:45:50Nous sommes certains que Christine Bouillon est d'accord avec les affirmations de Philippe Gers.
00:45:53Evidemment.
00:45:54C'est crescendo cette émission.
00:45:55Ça finit en feu d'artifice.
00:45:57Mon Dieu, quelle bande de faux-culs.
00:45:59Et on a avec nous le directeur du salon, Sébastien Gillet.
00:46:03Et le président du salon.
00:46:05Et la directrice du salon, Julie Voyer.
00:46:08Pour parler évidemment industrie.
00:46:10Ça se passe bien ?
00:46:11Hein ? Vous êtes con ?
00:46:12C'est ce qu'on est en train de se dire.
00:46:14En fait, on a à chaque fin de journée les petites statistiques.
00:46:18Les petites statistiques qui donnent un peu.
00:46:20Alors ?
00:46:21Et pour le coup...
00:46:22Elles sont plutôt positives.
00:46:24Et on est bien dans nos passions par rapport à il y a deux ans.
00:46:26Donc ça se dit bien.
00:46:28On fait plus de 16%.
00:46:30C'est bien.
00:46:31Bravo, bravo, bravo.
00:46:32On n'aime pas trop dire dans notre métier au bout du premier jour.
00:46:34Parce qu'on est toujours superstitieux.
00:46:36On se dit qu'il faut que ça continue.
00:46:37Mais là, je pense que l'énergie des vraies voix, ça va durer.
00:46:39Bien sûr.
00:46:40Il y a beaucoup d'innovation dans le salon de l'industrie.
00:46:43Et on se rend compte que les entreprises se transforment, innovent.
00:46:47Chaque année, quelques-unes peut-être qu'on va évoquer.
00:46:54On ne veut pas favoriser les uns ou les autres.
00:46:57Mais une peut-être.
00:47:01L'IA est rentrée dans l'industrie depuis quelques années.
00:47:04Mais pas très très vieille.
00:47:05Et dans l'IA aujourd'hui, l'IA va permettre en tout cas de la maintenance préventive sur les machines.
00:47:09C'est qu'elle va détecter en fait des problématiques qu'elle va avoir sur les machines.
00:47:11Qu'elle va donner à l'opérateur ou opératrice.
00:47:14Et on va forcément gagner beaucoup de temps pour ces hommes et ces femmes à l'usine.
00:47:18Donc l'IA ne va pas remplacer les hommes et les femmes dans l'entreprise.
00:47:21Elle va être complémentaire aux hommes et aux femmes.
00:47:23Elle va les aider.
00:47:24Oui, c'est ça.
00:47:25Oui, elle les rend plus intelligents.
00:47:26Elle les rend plus compétents.
00:47:28Enfin, ils l'utilisent pour mieux.
00:47:30Parce que ça permet aussi à un moment donné d'analyser beaucoup plus d'informations.
00:47:34Et du coup, d'avoir comme ça en mémoire tout un tas d'éléments
00:47:37qui permet à l'opérateur de se former, d'informer.
00:47:39Et du coup, de devenir meilleur.
00:47:41Donc c'est un peu l'homme augmenté pour nous l'IA quand on regarde...
00:47:44Sur la pénibilité aussi peut-être.
00:47:45Bien sûr.
00:47:46L'exosquelette va permettre aussi de limiter encore un maximum le TMS.
00:47:49Alors, ce n'est pas forcément une nouveauté qui existe.
00:47:51Mais elle a amélioré chaque année pour au niveau alpha permettre en tout cas
00:47:54de limiter le maximum le TMS.
00:47:55Un petit peu plus peut-être dans l'ingroup.
00:47:57Le musculo-squelettique.
00:47:58Oui, pardon.
00:47:59Exactement.
00:48:00Philippe Bilger.
00:48:01Est-ce qu'elle n'est pas faite surtout, mais je le dis avec prudence,
00:48:04pour débarrasser des tâches un peu inférieures en quelque sorte
00:48:10qu'elle règle des problèmes ?
00:48:12Philippe, on vous entend mal.
00:48:13Est-ce qu'elle risque de créer des problèmes d'emploi un jour ?
00:48:16L'IA.
00:48:18L'IA, je ne crois pas.
00:48:20Parce qu'en fait, on dit souvent, et vous l'avez dit en introduction,
00:48:22c'est que 85% des métiers dans 15 ans, on ne les connaît pas encore aujourd'hui.
00:48:26Donc il faut juste penser que l'industrie ne va pas détruire des métiers.
00:48:29Contrairement à ce qui a été dit il y a 30 ans.
00:48:30Mais on ne va pas revenir dessus.
00:48:31Elle en crée des nouveaux.
00:48:32On ne les connaît pas.
00:48:33Mais elle va créer les métiers qu'elle va créer.
00:48:35Elle va juste accompagner les hommes et les femmes dans l'usine
00:48:37sur les métiers de la pénibilité, sur l'attractivité des métiers.
00:48:39Et c'est pour ça qu'aujourd'hui ça intéresse plus les jeunes.
00:48:41On parle de digitalisation, on parle de robotisation.
00:48:43Ces métiers aujourd'hui parlent beaucoup plus aux jeunes.
00:48:46Et c'est pour ça qu'on a aujourd'hui le fait de réindustrialiser la France
00:48:50avec ces jeunes et de l'attractivité des métiers.
00:48:52Et même la reformation, c'est-à-dire la formation continue.
00:48:54180 000 postes à pouvoir dans l'industrie.
00:48:56Et même si vous avez raison, en effet, on est dans un petit cru industriel,
00:48:58il y a quand même encore 180 000 postes à pouvoir dans l'industrie.
00:49:01180 000, c'est énorme.
00:49:02Allez, tout de suite un coup de gueule peut-être de Philippe David.
00:49:06Et donc, comme d'habitude,
00:49:08on va remettre le clocher au milieu du village,
00:49:11même si ce soir ce sera, comme nous sommes à Toulouse,
00:49:14un très grand village.
00:49:16Et donc un coup de gueule pour ceux qui, pendant des années,
00:49:19ont dit, alors que nous sommes au Salon CEPEM,
00:49:21le Salon de l'Industrie du Sud-Ouest,
00:49:24qui tient jusqu'au Parc des Expositions Mid-Toulouse.
00:49:27Oui, j'ai envie de pousser un coup de gueule contre tous ceux
00:49:29qui ont voulu que tout le monde exerce une propre
00:49:32pression de colle beaucoup plus de bleu pour faire tourner une usine.
00:49:36J'en veux tout autant aux mêmes qui erraient,
00:49:38et qui considèrent, fois encore,
00:49:40qu'un jeune ne doit pas perdre en apprentissage
00:49:42parce que c'est d'un échelle, dans quasiment tous les cas,
00:49:45à l'emploi, bien plus en tout cas qu'un bac plus X
00:49:48en sociologie, psychologie ou archéologie.
00:49:51J'en veux tout autant à ceux,
00:49:53mais ils n'étaient pas du même côté de la barrière,
00:49:55qui affirmaient tôt et fort rêver d'une entreprise sans usine,
00:49:59une théorie qui a mené à des industrialisations massives
00:50:02et la déroute pour certaines entreprises.
00:50:04Les dirigeants avaient fait ce choix.
00:50:06Alors maintenant, après des décennies d'errements,
00:50:08on nous parle de réindustrialisation.
00:50:10Très bien, parce que l'industrie ne représente en lui
00:50:13plus que 9% du PIB en France,
00:50:15c'est-à-dire le niveau de la Grèce.
00:50:17Mais pour y rire,
00:50:19répétoche tous ceux qui veulent tenter l'aventure
00:50:22que l'industrie aujourd'hui est verte par des usines.
00:50:29Pour l'avoir vécu pendant la majorité de ma vie professionnelle,
00:50:32celui ou celle qui met le dérrière-patate
00:50:34à la fabrication d'avant-emballages
00:50:36a toujours ou presque un rictus de fierté.
00:50:39Alors vive l'industrie !
00:50:41C'est très bien ce que vous avez dit, Philippe,
00:50:43mais je ne vous aime pas avec cette manière
00:50:46dont vous évoquez tout le temps la nourriture.
00:50:49J'ai terriblement faim.
00:50:51Pourquoi être obligé par le pique-nique ?
00:50:55Je l'y voyais, Philippe Bouillaud.
00:50:57Oui, alors l'industrie, mais en même temps,
00:50:59il y a des choses qui se mettent en place.
00:51:01Enfin, vous dites ceux qui...
00:51:03Il faut quand même reconnaître
00:51:05qu'il y a eu une erreur d'aiguillage à un moment donné,
00:51:07mais qui n'est pas liée finalement,
00:51:09j'allais dire, à des personnes en particulier.
00:51:11Si, parle le dirigeant politique.
00:51:13Serge Turuc, l'entreprise sans usine,
00:51:16on voit où il a mené Alcatel.
00:51:18Oui, il y a ça d'une chose,
00:51:20mais après la mondialisation a fait que nos usines sont parties
00:51:22parce qu'on produisait moins cher ailleurs, mon cher ami.
00:51:25Et deuxièmement, il y a des familles d'ouvriers qui vous disaient
00:51:28je n'ai pas envie que mes enfants aient la même vie professionnelle que moi.
00:51:31Donc il fallait aussi que les entreprises deviennent, je pense, attractives.
00:51:35Et moi, je me suis baladée dans le salon ici,
00:51:37j'ai posé des questions à droite à gauche.
00:51:39Et beaucoup disent, c'est ça qu'il faut qu'on arrive à faire comprendre,
00:51:41c'est qu'il y a des très belles opportunités,
00:51:44des très beaux parcours, de belles carrières,
00:51:46de belles aventures à connaître.
00:51:48Et l'industrie n'est plus celle qu'on connaît.
00:51:50Quand on parle d'IA, de technologies nouvelles, etc.,
00:51:54c'est un autre monde aujourd'hui dans le monde industriel.
00:51:58C'est plus dans l'imaginaire collectif.
00:52:00Demandez à un père ouvrier ou une mère ouvrière
00:52:03s'ils ont envie que leurs enfants fassent le même métier qu'eux,
00:52:05ils vous diront non.
00:52:07Donc c'est ça la difficulté.
00:52:08Julie Voyer.
00:52:09Aujourd'hui, on sait qu'il y a plusieurs sujets par rapport à ça
00:52:13et en effet, l'attractivité de l'industrie,
00:52:15pour moi, c'est un des fondamentaux.
00:52:17C'est qu'on a 2 à 3 millions d'euros
00:52:21qui sont investis dans la formation industrielle par an
00:52:23et aujourd'hui, on a 50% des jeunes à la fin du circuit
00:52:26qui quittent l'origine du métier industriel
00:52:30pour lequel ils ne sont pas scats.
00:52:31À un moment donné, ils n'arrivent pas à se projeter.
00:52:33C'est 2 ou 3 milliards.
00:52:342 ou 3 milliards.
00:52:35Vous avez dit millions, c'est pour ça.
00:52:36Pardon, excusez-moi.
00:52:372 ou 3 milliards.
00:52:38Ce n'est pas pareil.
00:52:39Non, ce n'est pas pareil.
00:52:40Il y en a un petit peu plus.
00:52:41Et ces 2 ou 3 milliards derrière,
00:52:42c'est comment on capitalise, comment on donne envie.
00:52:44En effet, il y a plein de choses.
00:52:45Il y a rendre l'industrie plus féminine.
00:52:47Aujourd'hui, il y a beaucoup d'enjeux autour de ça.
00:52:49Il y a des mentorats qui sont mis en place.
00:52:51Il y a des associations comme Elle Bouge.
00:52:52Elles ont sorti d'ailleurs aujourd'hui une étude
00:52:54justement pour montrer à quel point
00:52:56on avait des problèmes de perception.
00:52:57Aujourd'hui, on a tendance à éloigner
00:52:59les jeunes films des filières scientifiques.
00:53:00On a tendance à éloigner...
00:53:01Oui, l'école a un rôle.
00:53:02L'école a un rôle.
00:53:03Les parents et les élèves, bien évidemment, ont un rôle.
00:53:05Et aujourd'hui, en plus, il y a des choses
00:53:07qui sont fondamentales.
00:53:08C'est que dans l'industrie, on est payé entre 20 et 30% mieux
00:53:13pour un métier équivalent que dans une autre filière.
00:53:16Et ça, c'est hyper important.
00:53:17Parce qu'en fait, aujourd'hui, c'est important
00:53:19de se dire que c'est rémunérateur, c'est porteur.
00:53:21Ce ne sont plus les mêmes enjeux de pénibilité.
00:53:23Ce ne sont plus les mêmes métiers forcément manuels.
00:53:25En effet, il y a des équipements autour.
00:53:27Il y a en effet du numérique qui intervient.
00:53:29On ne pilote plus du tout une usine
00:53:31comme on l'a pilotée avant.
00:53:32C'est clair.
00:53:33Avec, pardon Stéphane, Sébastien Gillet,
00:53:35avec la possibilité surtout d'être en France
00:53:37ou même à l'étranger.
00:53:39Je pense que vous pouvez être un after
00:53:41dans votre entreprise
00:53:42et travailler dans différentes villes,
00:53:45dans différents pays.
00:53:46Ça, ce n'était pas possible une nouvelle fois
00:53:48il y a 20 ans, 30 ans.
00:53:49Mais je reviens à ce que vous disiez tout à l'heure, Philippe,
00:53:51c'est qu'un exemple concret,
00:53:52parce que moi, j'ai 52 ans
00:53:53et je n'étais pas très bon à l'école.
00:53:54Et mon père me dit, tu finiras dans une usine.
00:53:56Voilà.
00:53:57Et c'est l'image qu'il faut complètement aujourd'hui
00:53:59rayer, mais qui commence à se rayer.
00:54:01Parce que, une nouvelle fois, Julie l'a dit,
00:54:02les parents d'élèves, on les invite sur les salons.
00:54:03Donc, ils se rendent compte aujourd'hui
00:54:04que l'industrie n'est plus celle de Zola.
00:54:06Les Allemands aujourd'hui,
00:54:07qui sont mono-industrie,
00:54:08très automobile,
00:54:09nous, on est multi-industrie.
00:54:10On parle de nucléaire,
00:54:11on parle d'aéronautique.
00:54:12L'automobile est machine outil,
00:54:13les Allemands.
00:54:14Oui, mais la machine outil pour l'automobile.
00:54:15Mais comme vous avez, en France aujourd'hui,
00:54:16vous parlez de pharmacie,
00:54:17vous parlez d'agro,
00:54:18vous parlez de nucléaire,
00:54:19vous parlez d'aérospatial.
00:54:20Et c'est important,
00:54:21parce que ça veut dire qu'on est multi-industrie aujourd'hui.
00:54:22Et ça, c'est une force
00:54:23que nous, on doit avoir en France,
00:54:24que l'Allemagne n'a pas.
00:54:25Une nouvelle fois,
00:54:26je ne me lève pas le matin
00:54:27en comparaison de l'Allemagne,
00:54:28mais Der Spiegel a dit quand même il y a six mois,
00:54:29la France et l'Allemagne ont mieux.
00:54:30Bon, c'est il y a six mois,
00:54:31vous allez me dire,
00:54:32mais c'est quand même déjà bien.
00:54:33Mais on prend, on prend.
00:54:34Et c'est une petite victoire que l'Allemagne décide.
00:54:35C'est vrai, Christine Bouillaud,
00:54:36rien que le mot usine,
00:54:37on l'utilise de moins en moins.
00:54:38Oui, ça c'est moi.
00:54:39Il s'efface.
00:54:40Il s'efface et puis,
00:54:41je voudrais rajouter quelque chose,
00:54:42c'est que comme on est à Toulouse,
00:54:43moi j'ai eu l'occasion de faire des salons
00:54:44ou d'aller voir des sous-traitants,
00:54:45notamment dans l'Aéro.
00:54:46Et il y a beaucoup de projets de reconversion
00:54:47puisqu'on a allongé la durée de cotisation des retraites,
00:54:48etc.
00:54:49Et il y a beaucoup de projets de reconversion
00:54:50des quinquas,
00:54:51entre guillemets,
00:54:52qui ont envie de donner un sens à leur vie
00:54:53et qui se disent,
00:54:54je quitte le tertiaire,
00:54:55j'ai envie d'aller dans l'industrie,
00:54:56j'ai envie d'avoir un bleu de travail,
00:54:57de travailler avec mes mains.
00:54:58Et moi, j'en ai croisé des femmes,
00:54:59notamment,
00:55:00et qui sont parfaitement heureux.
00:55:01Et vous dites,
00:55:02et vous avez raison,
00:55:03les salaires sont beaucoup plus élevés
00:55:04que les salaires de l'industrie.
00:55:05Et c'est ça,
00:55:06c'est ça,
00:55:07c'est ça,
00:55:08c'est ça,
00:55:09c'est ça,
00:55:10c'est ça,
00:55:11c'est ça,
00:55:12c'est ça,
00:55:13c'est ça,
00:55:14c'est ça,
00:55:15c'est ça,
00:55:16c'est ça,
00:55:17c'est ça,
00:55:18c'est ça,
00:55:19c'est ça,
00:55:20c'est ça,
00:55:21c'est ça,
00:55:22c'est ça,
00:55:23c'est ça,
00:55:24c'est ça,
00:55:25c'est ça,
00:55:26c'est ça,
00:55:27c'est ça,
00:55:28c'est ça,
00:55:29c'est ça,
00:55:30c'est ça,
00:55:31c'est ça,
00:55:32c'est ça,
00:55:33c'est ça,
00:55:34c'est ça,
00:55:35c'est ça,
00:55:36c'est ça,
00:55:37c'est ça,
00:55:38c'est ça,
00:55:39c'est ça,
00:55:40c'est ça,
00:55:41c'est ça,
00:55:42c'est ça,
00:55:43c'est ça,
00:55:44c'est ça,
00:55:45c'est ça,
00:55:46c'est ça,
00:55:47c'est ça,
00:55:48c'est ça,
00:55:49c'est ça,
00:55:50c'est ça,
00:55:51c'est ça,
00:55:52c'est ça,
00:55:53c'est ça,
00:55:54c'est ça,
00:55:55c'est ça,
00:55:56c'est ça,
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00:55:59c'est ça,
00:56:00c'est ça,
00:56:01c'est ça,
00:56:02c'est ça,
00:56:03c'est ça,
00:56:04c'est ça,
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00:56:07c'est ça,
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