Les Vraies Voix - Émission du 04 octobre

  • il y a 3 jours
Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, président de l'Institut de la parole ; Eric Revel, éditorialiste ; René Chiche, directeur des rédactions du groupe Entreprendre Lafont presse ; Colonel Olivier Rafowicz, porte-parole francophone de Tsahal.

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LES_VRAIES_VOIX-2024-10-04##

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Transcription
00:00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:00:05Bienvenue dans Les Vraies Voix, on est ravis de vous accueillir et de vous retromber aujourd'hui.
00:00:12Pardon, je voulais faire une blague à Philippe David et ça n'a pas fonctionné.
00:00:16C'est pas grave, vous pouvez recommencer.
00:00:17Non, je pense que ça ne va pas vous plaire.
00:00:19Ne me gêne pas, vous ne savez plus rien, ne me choque.
00:00:21C'est-à-dire que j'ai voulu vous mettre du gel hydroalcoolique sur le crâne,
00:00:25tout le monde a vu que j'étais tiède de vous le mettre,
00:00:28et personne n'a dit « oh non, filier, pauvre », machin.
00:00:30La preuve que personne ne me soutient dans ce studio, ça devient inquiétant.
00:00:34Écoutez, c'est vendredi, tout va bien.
00:00:37On est ravis de vous retrouver aujourd'hui à l'éau sommaire de cette émission.
00:00:40Israël promet de continuer à porter des coups sévères au Hezbollah
00:00:43après les frappes de Tsaïl sur la banlieue sud de Beyrouth.
00:00:47Le groupe islamiste affirme avoir visé des troupes israéliennes à la frontière du sud du Liban.
00:00:52Et pendant ce temps, dans une rare prise de parole, le guide suprême iranien menace en affirmant, je cite,
00:00:57qu'Israël n'en a plus pour longtemps.
00:00:59Alors parlons vrai, est-ce que la guerre au Liban va continuer ?
00:01:02Pensez-vous que l'envoi massif de troupes au sol est envisageable ?
00:01:05Et à cette question, Israël a-t-il la puissance pour anéantir le Hezbollah ?
00:01:08Vous dites oui à 65%.
00:01:10Vous les réagir au datant vos appels au 0826 300 300.
00:01:14Et notre invité sera le colonel Olivier Rafozych, qui est porte-parole francophone de Tsaïl.
00:01:19Et puis le coup de projecteur des vraies voies.
00:01:21La France fait l'expérience d'une coexistence exigeante sous le gouvernement Barnier.
00:01:26Une formule choisie pour éviter un terme.
00:01:28Vous savez, la cohabitation avec un rééquilibrage subtil des pouvoirs.
00:01:33Le compte rendu du Conseil des ministres se tient désormais à Matignon plutôt qu'à l'Elysée.
00:01:36Parlons vrai, est-ce que le président est quelque part un peu démonétisé dans cette pseudo-cohabitation ?
00:01:42Quelle place a-t-il dans cette configuration inédite sous la Ve République ?
00:01:46Et à cette question, Emmanuel Macron arrive-t-il à trouver sa place à côté de Michel Barnier ?
00:01:52Vous dites non à 84%.
00:01:54Vous voulez réagir ? Le 0826 300 300.
00:01:57Et je dois dire que j'ai parfaitement trouvé ma place à côté de Cécile de Bénibus.
00:02:00Nonobstance et volonté de me masser le cuir chevelu.
00:02:03Absolument. Je ne sais pas ce que vous avez dit, mais ça va l'air génial.
00:02:06Bienvenue dans les vraies voies, on est ensemble jusqu'à 19h.
00:02:09Monsieur Dusses, ce qui ne va pas, c'est le plan tête-bâton.
00:02:14Eh bien sur une émission, vous allez en parler de cette disparition de Michel Blanc,
00:02:22mais entendu qu'il nous a un peu tous choqués, on est un peu sous choc.
00:02:25Philippe Biger en tout cas est avec nous. Ça va Philippe ?
00:02:28Alors ça va très bien ma chère Cécile, on a eu une émission formidable au Futuroscope.
00:02:33Oui c'était génial.
00:02:34Mais on est tout de même bien dans nos balbes.
00:02:36Ah on est bien, on est bien à la maison. René Chich est avec nous aujourd'hui.
00:02:39Bonjour, je n'étais pas invité au Futuroscope, je remarque.
00:02:42Je remarque, je dis rien.
00:02:43Mais j'ai dit que l'émission était très réussie.
00:02:45On ne quémande pas.
00:02:48Éric Revelle est avec nous. Bonjour Éric Revelle.
00:02:52Non j'écoute, j'écoute.
00:02:54Moi je suis un jeune élève, alors j'écoute.
00:02:56Oh mon petit chat, parce que ça fait deux fois qu'il se voit que c'est un jeune élève.
00:02:58Non ça fait trois, quatre fois maintenant.
00:03:00Oui, trois fois.
00:03:02C'est vrai que c'est un jeunot.
00:03:04Oui c'est vrai, c'est un jeunot. Il faudrait le bisuter.
00:03:08Je ne sais pas comment, mais on va réfléchir.
00:03:10Avec du gel, hydro, machin sur la tête.
00:03:12Au moins il y a des cheveux.
00:03:14Non parce que lui ça glisse, alors que moi ça ne glisse pas.
00:03:16C'est ça qui est drôle.
00:03:19Avec Christophe qui est avec nous du Val d'Oise.
00:03:21Bonsoir Christophe.
00:03:22Bonsoir Christophe.
00:03:23Bonsoir.
00:03:24Alors votre coup de gueule de la semaine ?
00:03:27Coup de gueule ou coup de cœur ?
00:03:29Coup de cœur comme vous voulez.
00:03:30Alors plutôt coup de cœur.
00:03:32Bien sûr un petit coup de cœur pour Antoine Griezmann.
00:03:34Les adieux douloureux d'un amoureux des Bleus.
00:03:37Ce tour de terrain qui nous restera en mémoire,
00:03:40solitaire au Parc des Princes alors que tout le monde avait regagné de l'estière.
00:03:43Sa petite tête juvénile va bien nous manquer.
00:03:46C'est vraiment notre héros du football.
00:03:50Il a avalé un grand nombre de couleurs.
00:03:53En laissant par exemple le brassard de capitaine en faveur de Kylian Mbappé.
00:03:57C'est quelqu'un qui, comme on dit, se l'a raconté pas,
00:04:00mais qui était un très très grand champion.
00:04:02Voilà, ça c'est mon premier coup de cœur.
00:04:04Tellement d'accord.
00:04:05Peut-être réaction Philippe ?
00:04:07Alors voilà un connaisseur du football.
00:04:10J'ai réfléchi au fait que je reconnais bien sûr
00:04:14que Griezmann était un formidable joueur.
00:04:17Mais ce qui me gênait, c'est que je n'ai pas vos compétences
00:04:20et que je trouvais qu'il n'était pas ostentatoirement brillant.
00:04:26Ostentatoirement brillant.
00:04:27Et donc que ça se voyait moins chez d'autres.
00:04:30Mais en fait, Christophe parlait aussi du savoir-être,
00:04:33ce qui est exceptionnel.
00:04:35Il est moins intervenu sur n'importe quoi comme Mbappé.
00:04:39Donc en ce sens-là, je l'aime.
00:04:41Philippe, exemple, Anne Chavi était un joueur exceptionnel.
00:04:45Mais il jouait beaucoup, il dribblait beaucoup moins que Messi,
00:04:48par exemple, au Barça.
00:04:50Et pourtant, c'était un joueur exceptionnel.
00:04:52Excusez-moi, on est dans un centre de foot.
00:04:54Vous n'avez pas compris ?
00:04:55Ce n'est pas les vrais voies ?
00:04:56Mais si, quand même.
00:04:58Cher Philippe, j'y connais pas beaucoup plus que vous en football.
00:05:02Moi j'y connais beaucoup.
00:05:03Mais ce que je veux dire, c'est que non, non,
00:05:05ça a été un joueur très très brillant.
00:05:07Griezmann, si, si, si.
00:05:08Parce que là, vous l'avez vu un peu en fin de carrière.
00:05:10Vous l'avez vu un peu en fin de carrière.
00:05:12Mais il a fait des matchs sur les équipes de France
00:05:14où il y avait lui et le restant de l'équipe.
00:05:16C'est lui qui dynamisait.
00:05:18Très brillant et surtout très efficace.
00:05:20C'était un grand buteur dans l'équipe de France.
00:05:22Je pensais qu'il parlait de vous, Philippe David.
00:05:24Non ?
00:05:25Mais moi, mes buts sont fantômes.
00:05:26Oui, c'est ça.
00:05:27Et Christophe avait un deuxième coup de cœur, c'est ça, rapidement ?
00:05:30Oui, rapidement.
00:05:31Donc je vais mettre à mal votre modestie,
00:05:33mais vraiment, mon deuxième coup de cœur, il faisait au vrai.
00:05:35Une émission qui fait du bien au cœur et à la tête.
00:05:37Avec une équipe qui débat,
00:05:39qui annonce des coups de gueule et des coups de cœur,
00:05:41qui, sans se prendre au sérieux,
00:05:43tapent souvent très juste sur les sujets d'actualité du quotidien.
00:05:46Ne m'en voulez pas, mais,
00:05:48à vous l'équipe, ne m'en voulez pas,
00:05:50mais encore un spécial coup de cœur pour le chef de fille,
00:05:52Philippe David, notre chauve.
00:05:54C'est quelqu'un de notre famille.
00:05:56C'est impossible.
00:05:58C'est quelqu'un de la famille.
00:06:00C'est un cousin.
00:06:02Non, c'est quelqu'un.
00:06:04Et lui ?
00:06:06Oui, puisque, visiblement, vous voyez le frottier
00:06:08sur son trame-chaud à l'alcool.
00:06:10Et David, aussi drôle qu'intelligent,
00:06:12avec sa bouille d'adolescent
00:06:14qui a grandi trop vite
00:06:16et qui souvent se pinte les lèvres
00:06:18pour ne pas montrer
00:06:20qu'il a envie de se marrer
00:06:22quand il sait qu'il va nous sortir
00:06:24une bonne blague
00:06:26ou une sympathique vacherie.
00:06:28Voilà, c'était vraiment mon deuxième coup de cœur.
00:06:30Merci.
00:06:32Bravo pour toutes les vrais voix.
00:06:34C'est une famille, c'est une équipe.
00:06:36Et vraiment, avec Cécile,
00:06:38malgré tout ce que je subis,
00:06:40souvent je me mords les lèvres
00:06:42parce qu'entre le gel hydroélectrique
00:06:44il y a...
00:06:46Vous avez bu, c'est ça.
00:06:48Non, non, elle ne voulait pas
00:06:50m'électrocuter. J'adore Claude François
00:06:52mais pas à ce niveau.
00:06:54Bon Dieu, bon Dieu.
00:06:56Merci Christophe.
00:06:58Et on dit que c'est moi.
00:07:00Tout seul, il fait ça tout seul.
00:07:02Merci Christophe, en tout cas vous êtes
00:07:04dans notre vraie voix et vous allez jouer au
00:07:06Qui sait qui, qui l'a dit avec nous
00:07:08dans quelques longues minutes.
00:07:1045 minutes, 47 minutes.
00:07:12Allez-vous, ne bougez pas, on reste ensemble
00:07:14jusqu'à 19h. Philippe, le procureur.
00:07:16Alors, dénominations
00:07:18politiques qui continuent.
00:07:20Bon, voilà.
00:07:22On en saura pas plus.
00:07:24Il fallait que je commence.
00:07:26Non, il ne fallait pas que vous commenciez.
00:07:28Vous avez dit ce qu'il fallait. On fait une petite pause
00:07:30et dans un instant, c'est des vraies voix jusqu'à 19h.
00:07:32Sud Radio. Parlons vrai.
00:07:34Parlons vrai. Sud Radio. Parlons vrai. Sud Radio.
00:07:36Parlons vrai. Les vraies voix Sud Radio.
00:07:3817h-19h.
00:07:40Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:07:42Alors, bienvenue dans
00:07:44les vraies voix avec ce soir
00:07:46autour de nous, Philippe Bilger, bien sûr,
00:07:48Éric Revel
00:07:50et nos deux magnifiques animateurs
00:07:52Cécile de Ménibus et
00:07:54Philippe David jusqu'à 19h.
00:07:56C'est très bien.
00:07:58C'est magnifique. C'est un peu léger
00:08:00mais on prend.
00:08:02C'est pas mal. C'est pas mal.
00:08:04C'est pas mal. C'est pas mal.
00:08:06Il se la raconte un peu, mais ça va.
00:08:08Non, mais j'ai un peu exagéré.
00:08:10Non, mais on sent que
00:08:12la voix était posée.
00:08:14Mais il a une belle voix.
00:08:16Les trois mots
00:08:18dans l'actu dans un instant. Bonsoir Félix.
00:08:20Bonsoir Cécile. Bonsoir tout le monde. De quoi parle-t-on ?
00:08:22On va parler de la disparition de Michel Blanc,
00:08:24de la GAF, de la nouvelle ministre de l'Éducation
00:08:26nationale Anne Jeuneté.
00:08:28Et puis de la première motion de censure contre le gouvernement
00:08:30Barnier. Si ça vous avait manqué, elle sera
00:08:32défendue mardi par Olivier Faure.
00:08:34En trois mots, ça donne splendide, cafouillage
00:08:36et censure. Et tout de suite, la parole est au procureur.
00:08:38Les vraies voix
00:08:40sud-radio. Le réquisitoire du procureur
00:08:42Philippe Bilger.
00:08:44Et c'est sur les nominations
00:08:46politiques ou au copinage,
00:08:48je ne sais pas que vous voulez requérir monsieur le procureur.
00:08:50Il me semble, j'ai lu ça ce matin dans
00:08:52Valeurs Actuelles. J'ai
00:08:54donc appris que Priska
00:08:56Thévenot, députée,
00:08:58allait être affectée
00:09:00au conseil d'administration
00:09:02de Radio France et Emmanuel
00:09:04Grégoire à celui
00:09:06de France Télévisions.
00:09:08Ce qui me frappe, ça n'est pas
00:09:10ces indélicatesses, ces
00:09:12dérogations, mais le fait
00:09:14qu'aujourd'hui elles sont générales.
00:09:16On n'éprouve même plus
00:09:18besoin de s'en excuser.
00:09:20Ça n'a plus d'importance, les
00:09:22règles de déontologie et
00:09:24de rectitude. Non, on
00:09:26nomme, parce que c'est politique,
00:09:28parce qu'on fait ce qu'on veut.
00:09:30Je commence à être très lassé
00:09:32par ce système démocratique
00:09:34qui s'accorde beaucoup d'exceptions.
00:09:36– Éric Revel, vous qui avez été
00:09:38patron d'une chaîne de télé,
00:09:40et de radio, comme vous avez vu,
00:09:42à Radio France,
00:09:44quand vous avez vu les nominations d'Emmanuel Grégoire
00:09:46et de Priska Thévenot,
00:09:48ça vous a fait quoi ? – Alors je me suis dit, voilà,
00:09:50il y a deux grands spécialistes audiovisuels
00:09:52qui vont pouvoir... – Il y a du second degré, là !
00:09:54– Bon, c'est...
00:09:56Toujours, dans les conseils d'administration à France Télévisions
00:09:58ou à Radio France, vous avez toujours des personnalités
00:10:00extérieures, quand même, ça existe.
00:10:02Maintenant, en général,
00:10:04on essaie de trouver des gens
00:10:06qui, ou ont des choses à dire,
00:10:08ou peuvent apporter. Bon, moi je fais
00:10:10pas de procès d'attention à Madame
00:10:12Priska Thévenot,
00:10:14ou à Monsieur...
00:10:16– Madame Grégoire.
00:10:18– L'ancien premier adjoint de Madame Hidalgo à Paris.
00:10:20Mais bon,
00:10:22alors après, je pense pas qu'ils vont faire fortune
00:10:24en étant au conseil d'administration de Radio France
00:10:26ou de France Télévisions.
00:10:28Bon, ça leur donnera une petite visibilité,
00:10:30ils verront comment ça marche en interne,
00:10:32d'ailleurs, il y a beaucoup de choses à dire
00:10:34sur le service public.
00:10:36Peut-être qu'ils proposeront des réformes,
00:10:38vous voyez, moi je suis positif.
00:10:40– Le choquant, c'est que l'un a pris la place
00:10:42de quelqu'un qui était statutairement
00:10:44prévu le président des affaires culturelles.
00:10:46– René Chiffre.
00:10:48– Oui, mais ça a toujours été l'usage aussi
00:10:50que les
00:10:52pouvoirs en place nomment
00:10:54des proches au conseil d'administration.
00:10:56En général, c'est toujours
00:10:58habituel, c'est pas non plus
00:11:00quelque chose d'exceptionnel, ce que vous dites là, Philippe.
00:11:02– Oui, c'est pas tout à fait nouveau.
00:11:04– Non, bien sûr, mais c'est une dernière réaction.
00:11:06– Moi, ça me choque pas vraiment, parce que c'est d'usage depuis
00:11:08des années, donc... – Ah, mais par rapport à
00:11:10la règle, ça me choque.
00:11:12Bien sûr. – Mais qu'est-ce qu'il y a de choquant ?
00:11:14– C'est vrai, j'allais le dire comme lui.
00:11:16Dans chaque conseil d'administration, à chaque fois, on nomme
00:11:18des députés. – Mais dès lors que ça
00:11:20n'est pas conforme, ni à la
00:11:22rectitude de la loi,
00:11:24ni à la déontologie, ni à la compétence,
00:11:26vous êtes
00:11:28trop tolérant, mon cher René,
00:11:30à l'égard de vous-même.
00:11:32– Oui, vous pouvez
00:11:34le dire. – Non, mais simplement,
00:11:36qu'est-ce qu'il y a d'illégal dans ce que
00:11:38vous dites ? Qu'est-ce qu'il y a de pas normal ?
00:11:40– Mais c'est pas vraiment le Nouveau Monde, quoi.
00:11:42– Et c'est pas la règle ?
00:11:44– La règle, tout simplement.
00:11:46– Qu'est-ce qui n'est pas la règle ?
00:11:48– Alors, on va pas faire un débat de six heures.
00:11:50– Mais mon cher René,
00:11:52vous avez un problème
00:11:54de lumière intellectuelle ?
00:11:56– Non, non, non.
00:11:58– J'ai dit que
00:12:00l'un, par exemple,
00:12:02a pris la place
00:12:04de celui qui aurait dû être
00:12:06désigné le président
00:12:08des affaires culturelles.
00:12:10– Voilà.
00:12:12– Alors, donc, vous avez le Nouveau Monde.
00:12:14Ça change, alors, finalement.
00:12:16Ça change, finalement.
00:12:18– Non, ce que vous voulez dire,
00:12:20Philippe, c'est que René n'avait pas la lumière
00:12:22à tous les étages, c'est ça ?
00:12:24– Alors, c'est la spécialité de Philippe.
00:12:26– Allez, on a
00:12:28quelqu'un dans le vestibule qui attend,
00:12:30Félix Mathieu.
00:12:32– Les Vrais Voix Sud Radio.
00:12:34– Trois mots dans l'actu, Félix, qui sont splendides,
00:12:36cafouillage et censure.
00:12:38– La France fait part de sa douleur immense.
00:12:40Après la disparition de Michel Blanc à 72 ans,
00:12:42le grand public l'avait découvert comme Jean-Claude Duss,
00:12:44débronzé avant des rôles plus sérieux.
00:12:46La bourde de la nouvelle ministre de l'Éducation,
00:12:48Anne Jeuneté, annonce en direct
00:12:50un temps de recueillement sur le 7 octobre.
00:12:52Puis son cabinet corrige la confondue
00:12:54avec l'hommage aux enseignants assassinés
00:12:56Samuel Paty et Dominique Bernard.
00:12:58Et puis, ça nous avait manqué, tiens,
00:13:00le retour des motions de censure.
00:13:02La première contre le gouvernement Barniel sera défendue
00:13:04mardi prochain par le premier secrétaire du PS,
00:13:06les vrais voici de radio.
00:13:08– Ils se décrivaient comme un clown,
00:13:10non pas triste, mais angoissé.
00:13:12En tout cas, après la disparition,
00:13:14la nuit dernière, de Michel Blanc à l'âge de 72 ans,
00:13:16des suites d'un malaise cardiaque,
00:13:18eh bien la tristesse, elle est bien là
00:13:20chez ses compagnons de la troupe du splendide
00:13:22Josiane Balasco, Marianne Chazelle,
00:13:24Christian Clavier, Gérard Junio,
00:13:26Thierry Lhermitte, Bruno Moineau
00:13:28font part de leur douleur immense.
00:13:30À leur côté, Michel Blanc avait interprété
00:13:32l'inénarrable gouja débronzé, j'ai nommé
00:13:34– Jean-Claude et vous ?
00:13:36– C'est Dusse avec un D, comme Dusse.
00:13:38– Je crois que toi et moi,
00:13:40on a un peu le même problème.
00:13:42C'est-à-dire qu'on peut pas vraiment tout miser
00:13:44sur notre physique, surtout toi.
00:13:46Alors si je peux me permettre de te donner un conseil,
00:13:48c'est oublie que t'as aucune chance, vas-y fonce.
00:13:50On sait jamais, sur un malentendu, ça peut marcher.
00:13:52Bon, je vais prendre le télésiège, faut que je me change.
00:13:54– Alors, la petite chercheuse là,
00:13:56ça s'est passé comment ?
00:13:58– Elle aime la bite.
00:14:00Oh, excusez-moi messieurs-dames.
00:14:02Bonjour maman, bonjour papa.
00:14:04– Moustache, une moustache,
00:14:06et un certain aplomb, même dans ses rôles
00:14:08de loser du début, on l'a vu dans ce registre
00:14:10aussi sur une bande originale de Renaud.
00:14:12– Viens chez moi,
00:14:14j'habite chez une copine.
00:14:16Sur les bords, au milieu,
00:14:18c'est vrai que je crains un peu.
00:14:20– Ah, vite !
00:14:22J'ai un service à vous demander.
00:14:24Pour faire bonne impression,
00:14:26j'ai dit que c'était chez moi et que je vous hébergeais.
00:14:28– Ah bah t'es pas gonflé comme mec.
00:14:30– Un registre bien gratiné
00:14:32qu'on retrouve avec
00:14:34« Le Père Noël est une ordure » ou encore
00:14:36« Tenue de soir et attention » là encore aux oreilles chastes.
00:14:38– Comment vous appelez-vous ?
00:14:40– Je m'appelle Thérèse.
00:14:42– Je t'encule Thérèse.
00:14:44– Comment ça je te trouble ?
00:14:46– Ta présence me trouble, ton odeur me trouble.
00:14:48– Tu le trouves pas un peu bizarre toi ce mec ?
00:14:50T'as pas l'impression qu'il aurait derrière la tête
00:14:52comme une idée de m'enculer ?
00:14:54– C'est pas exclu ?
00:14:56– Ça t'ennuierait pas de retirer ta main de ma braguette s'il te plaît quand je mange ?
00:14:58Une personnalité plus dramatique dans « Je vous trouve très beau »
00:15:00d'Isabelle Mergot
00:15:02ou plus récemment dans « L'Exercice » de l'État qui lui avait valu un César.
00:15:06– Ça va ?
00:15:08– J'ai fait une fausse route.
00:15:10– C'est con pour un ministre des Transports.
00:15:12– Le président Emmanuel Macron
00:15:14a réagi le salut à un monument du cinéma français.
00:15:16– C'est vrai que c'est un acteur
00:15:18éclectique qui a commencé dans des rôles de
00:15:20loser, Jean-Claude Duss
00:15:22et après qui a joué des rôles dramatiques
00:15:24ou des rôles iconoclastes comme « Tenue de soirée ».
00:15:26– Absolument, vous me permettrez d'en parler
00:15:28un petit peu tout à l'heure.
00:15:30– Absolument. Allez, le deuxième mot,
00:15:32cafouillage après cette grosse gaffe de la nouvelle
00:15:34ministre de l'Éducation nationale.
00:15:36– Oui, dans d'autres contextes il y a des bourdes qui prêtent à sourire
00:15:38sauf que là, Anne Geneté s'est mêlée
00:15:40les pinceaux entre deux sujets particulièrement graves.
00:15:42La ministre de l'Éducation,
00:15:44interrogée chez nos confrères de RTL ce matin
00:15:46à propos de la recrudescence des actes racistes
00:15:48et antisémites, 3630 faits
00:15:50recensés sur la dernière année scolaire
00:15:52et c'est là qu'elle a fait cette annonce inédite
00:15:54concernant l'anniversaire du 7 octobre,
00:15:56lundi prochain, un an après l'attaque
00:15:58du Hamas en Israël. – On nous semble en train
00:16:00de caler les modalités, mais il y aura
00:16:02un temps, mais absolument, c'est lundi
00:16:04et vous me permettez de réserver l'annonce
00:16:06aux enseignants, mais il y aura a priori
00:16:08effectivement un temps de recueillement
00:16:10et un temps de travail aussi pour réfléchir à ce que signifie
00:16:12défendre la laïcité très concrètement.
00:16:14– Sauf que peu après l'interview, le cabinet
00:16:16de la ministre a envoyé un correctif.
00:16:18Anne Geneté a confondu avec l'hommage
00:16:20à Samuel Paty et Dominique Bernard,
00:16:22deux professeurs assassinés. Hommage prévu
00:16:24non pas lundi prochain, mais
00:16:26mi-octobre dans les établissements scolaires.
00:16:28– Grosse gaffe. – Pardon, je vais
00:16:30être grossier, ça la fout mal tout de même.
00:16:32– Éric Revelle ?
00:16:34– Ben...
00:16:36Je m'en tombe si vous voulez,
00:16:38c'est la ministre de l'éducation quand même.
00:16:40Même si elle était mal réveillée,
00:16:42je trouve ça délirant quand même.
00:16:44– Soyons fiers d'être des amateurs.
00:16:46– Pourtant c'est le cabinet d'Attal,
00:16:48tout comme.
00:16:50– Il y a quand même une erreur de casting avec elle.
00:16:52– Vous trouvez ?
00:16:54– Franchement, avec Anne Geneté qui déjà n'a pas
00:16:56vraiment de grandes compétences en termes d'éducation,
00:16:58ça ne veut rien dire. On peut nommer un ministre des fois
00:17:00qui n'a pas de compétences dans son domaine.
00:17:02Mais elle, visiblement, moi je l'ai entendue ce matin,
00:17:04elle n'est pas très très convaincante.
00:17:06– Vous l'avez rhabillée pour l'hiver, ça c'est bon.
00:17:08Allez, on y va.
00:17:10– Troisième mot, censure, la gauche dépose la première motion
00:17:12de censure contre Michel Barnier.
00:17:14– Motion de censure signée par 192 députés
00:17:16du Nouveau Front Populaire. Elle vient d'être déposée
00:17:18par donc le premier secrétaire du PS, Olivier Faure,
00:17:20qui va s'en canailler à la défendre mardi prochain.
00:17:22– France socialiste,
00:17:24mais ce qu'il existe…
00:17:26– C'est vintage, c'est 1980 ça.
00:17:28– Oui, bah oui,
00:17:30bon c'est pas si il y aura ça dans l'hémicycle.
00:17:32L'existence de ce gouvernement
00:17:34dans sa composition et ses orientations
00:17:36est une négation du résultat
00:17:38des dernières élections législatives,
00:17:40affirme le texte de cette motion de censure.
00:17:42Il a évidemment très peu de chances
00:17:44de passer, quasiment aucune,
00:17:46dans la mesure où le RN l'a d'ores et déjà annoncé,
00:17:48il ne compte pas le voter
00:17:50et la gauche n'a pas la majorité, elle toute seule.
00:17:52– Merci beaucoup Félix Mathieu,
00:17:54vous restez avec nous, dans quelques instants,
00:17:56le grand débat du jour, retour sur les tensions
00:17:58explosives au Moyen-Orient,
00:18:00Israël promet en tout cas de continuer
00:18:02à frapper durement le Hezbollah.
00:18:04De son côté, le Hezbollah riposte à la frontière libanaise.
00:18:06Vers quel scénario se dirige-t-on
00:18:08dans le Moyen-Orient ?
00:18:10– Alors parlons vrai, est-ce que la guerre au Liban va continuer ?
00:18:12Pensez-vous que l'envoi massif
00:18:14de troupes au sol est envisageable ?
00:18:16Et à cette question, Israël a-t-il la puissance
00:18:18pour anéantir le Hezbollah ?
00:18:20Vous dites oui à 65%,
00:18:22vous voulez réagir ? Le 0826 300 300.
00:18:24– Et Olivier Raffozit sera avec nous,
00:18:26porte-parole de l'armée israélienne.
00:18:28A tout de suite.
00:18:30– Sud Radio.
00:18:32– Parlons vrai.
00:18:34– Les gens.
00:18:36– Les voix Sud Radio, 17h-19h,
00:18:38Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:18:40– Le retour des vraies voix
00:18:42jusqu'à 19h avec Philippe Billigère,
00:18:44avec Éric Revelle et René Chiche.
00:18:46Ça va René ?
00:18:48– Ça va très bien.
00:18:50– Ça va Philippe Billigère.
00:18:52C'est vendredi,
00:18:54je peux parler un peu en belge.
00:18:56– Vous me faites tellement plaisir.
00:18:58– Ça va Éric Revelle ?
00:19:00– Faut que je réponde avec un accent.
00:19:02– Vous faites ce que vous voulez.
00:19:04Vous répondez, c'est tout.
00:19:06Et Philippe David, ça va aussi.
00:19:08Tout de suite, le grand débat du jour.
00:19:10– Les vraies voix Sud Radio,
00:19:12le grand débat du jour.
00:19:14– Ce matin encore,
00:19:16des frappes israéliennes sur le sud de Beyrouth.
00:19:18L'incursion terrestre se poursuit.
00:19:20Un des objectifs de guerre,
00:19:22les tunnels du Hezbollah.
00:19:24– Il y a beaucoup de tunnels
00:19:26que nous avons trouvés
00:19:28et que nous avons détruits
00:19:30avec des forces spéciales
00:19:32qui sont entrées dans les dix derniers mois
00:19:34par des opérations secrètes,
00:19:36spéciales,
00:19:38mais il est clair
00:19:40qu'il y a encore beaucoup à faire
00:19:42contre leur Hezbollah.
00:19:44– Avec cette attaque,
00:19:46la guerre de basse intensité
00:19:48des 11 derniers mois
00:19:50s'est transformée en une confrontation
00:19:52de haute intensité.
00:19:54– Le Hezbollah pense répéter
00:19:56cette victoire,
00:19:58ce qu'il a appelé
00:20:00sa victoire divine de 2006.
00:20:02– Et donc, Israël promet
00:20:04de continuer à porter
00:20:06des troupes israéliennes
00:20:08à la frontière sud du Liban.
00:20:10Et pendant ce temps-là,
00:20:12dans une rare prise de parole,
00:20:14le guide suprême iranien menace
00:20:16en affirmant, je cite,
00:20:18qu'Israël n'en a plus pour longtemps.
00:20:20– Alors parlons vrai,
00:20:22est-ce que le Hezbollah est décapité
00:20:24et ne peut plus résister longtemps ?
00:20:26Ou que tant qu'il y aura l'Iran,
00:20:28il y aura le Hezbollah ?
00:20:30Et à cette question,
00:20:32Israël a-t-il la puissance
00:20:34d'accepter le colonel Olivier Rafovich
00:20:36qui est porte-parole de l'armée israélienne ?
00:20:38Bonsoir, colonel, merci d'avoir accepté
00:20:40votre invitation.
00:20:42– Bonsoir, merci de m'inviter dans notre émission ce soir.
00:20:44– Philippe Bilger.
00:20:46– Une analyse évidemment très modeste
00:20:48de la part de quelqu'un qui s'intéresse
00:20:50à ce conflit, bien sûr,
00:20:52mais qui attend avec beaucoup d'impatience
00:20:54les réponses de notre invité.
00:20:56Premier point,
00:20:58apparemment,
00:21:00ce qu'on craignait immédiatement,
00:21:02c'est-à-dire une riposte
00:21:04d'Israël
00:21:06et la réplique à nouveau de l'Iran,
00:21:08pour l'instant,
00:21:10ne se produit pas.
00:21:12Peut-être que ça se prépare,
00:21:14mais pour l'instant, ça n'est pas fait.
00:21:16Deuxième élément,
00:21:18je constate que
00:21:20à l'heure actuelle,
00:21:22il y a une
00:21:24défense du Hezbollah
00:21:26au Liban
00:21:28et apparemment,
00:21:30comme on dit, pour la première fois,
00:21:32l'armée libanaise s'est manifestée.
00:21:34Et troisième élément,
00:21:36là, j'attache beaucoup d'importance
00:21:38à cette interrogation,
00:21:40mon colonel,
00:21:42j'ai lu un excellent article
00:21:44de Georges Bensoussan
00:21:46ce matin dans Le Figaro
00:21:48et je voudrais savoir ce que vous pensez
00:21:50de son point de vue
00:21:52qui consiste à dire
00:21:54que réclamer d'Israël
00:21:56une intervention limitée
00:21:58n'a aucun sens
00:22:00compte tenu du type de conflit
00:22:02auquel ce pays
00:22:04doit s'affronter.
00:22:06Colonel Raffovitch pour répondre à Philippe Bilger.
00:22:08D'abord,
00:22:10je voudrais, si vous me permettez,
00:22:12rentrer quelques instants dans le contexte
00:22:14de ce conflit.
00:22:16Nous ne sommes pas en guerre avec le Liban,
00:22:18ni avec les Libanais.
00:22:20Nous sommes en guerre avec l'armée Hezbollah
00:22:22qui a attaqué Israël le 8 octobre, le lendemain de l'attaque
00:22:24menée par le Hamas
00:22:26dans le sud d'Israël,
00:22:28s'est joint à cette attaque du Hamas
00:22:30et depuis le 8 octobre
00:22:32attaquent Israël quotidiennement.
00:22:34Encore aujourd'hui, près de 200 missiles ont été lancés
00:22:36du Hezbollah vers Israël.
00:22:38Là où je vous parle,
00:22:40à l'instant même,
00:22:42je lis les alertes sur l'Irone
00:22:44et Barham dans le nord d'Israël
00:22:46et ce qui a produit un départ de la population
00:22:48de près de 70.000 personnes ont dû quitter
00:22:50le nord d'Israël et se réfugier
00:22:52un peu partout en Israël.
00:22:54Après près de 11 mois d'attente
00:22:56et de, je dirais,
00:22:58de tentatives multiples, politiques et diplomatiques
00:23:00pour arriver à un accord
00:23:02dans la sorte où le Hezbollah
00:23:04quitterait le sud de Liban, cesserait
00:23:06ses attaques contre Israël
00:23:08et on pourrait revenir à une situation normale
00:23:10avec le Liban, on a dû passer
00:23:12à l'initiative et à l'action
00:23:14parce qu'il est hors de question
00:23:16que nous nous fassions bombarder
00:23:18quotidiennement sans réaction.
00:23:20Maintenant ce qui se passe actuellement
00:23:22c'est une action
00:23:24de plusieurs formes.
00:23:26D'abord, comme vous le savez,
00:23:28c'est plus ou moins un secret, on est éliminé
00:23:30par des frappes ciblées extrêmement importantes.
00:23:32Pratiquement tous les chefs
00:23:34du Hezbollah au plus haut niveau
00:23:36impliquent également
00:23:38Rahman Asrallah
00:23:40qui se croyait immortel
00:23:42et là pour toujours il est parti
00:23:44et d'autres sont
00:23:46également partis avec lui.
00:23:48On a également éliminé des chefs
00:23:50militaires du Hezbollah
00:23:52comme entre autres Ibrahim Akin
00:23:54qui était plus ou moins le remplaçant
00:23:56de l'autre chef militaire qui avait été éliminé
00:23:58il y a quelques mois, Foued Shoukar
00:24:00par une frappe ciblée lorsqu'il était
00:24:02dans une chambre
00:24:04avec sa maîtresse dans un grand bâtiment
00:24:06de Beyrouth Sud
00:24:08et tous ces gens-là étaient en train de préparer
00:24:10ça je vous le dis clairement pour que ce soit bien clair
00:24:12également pour les auditeurs français
00:24:14ils étaient en train de préparer
00:24:16l'invasion de la Galilée.
00:24:18La même chose qu'a fait le Hamas de cet octobre
00:24:20ils faisaient la même chose pour se préparer
00:24:22à attaquer le nord d'Israël avec des milliers
00:24:24d'hommes des unités radouanes
00:24:26qui sont les unités spéciales spécialement
00:24:28entraînées entre autres dans des actions
00:24:30qui avaient été menées par leur chef Bala
00:24:32avec Bachar el-Assad contre des Syriens
00:24:34anti-gouvernement et tous ces gens-là
00:24:36étaient en train de préparer une invasion
00:24:38et on a quelque part
00:24:40fait ce qu'on appelle une
00:24:42frappe préventive
00:24:44si vous voulez
00:24:46donc nous continuons aujourd'hui
00:24:48par des actions ciblées à Beyrouth Sud
00:24:50et également au Sud Liban
00:24:52où nous détruisons
00:24:54je finis
00:24:56nous détruisons les uns après les autres
00:24:58des infrastructures dans des villages
00:25:00qui sont utilisées par leur fils Bala
00:25:02comme des vrais forteresses
00:25:04et ça c'est une obligation pour nous.
00:25:06Éric Reuvel. Oui mon colonel
00:25:08je voulais vous poser une question
00:25:10enfin une double question concernant l'Iran
00:25:12on sait que l'Iran finance le Hezbollah
00:25:14et le Hamas, leur fournit des moyens
00:25:16financiers et des moyens militaires
00:25:18l'Iran a envoyé
00:25:20200 missiles sur Israël
00:25:22le dôme de fer a fait son travail
00:25:24on attend la réplique
00:25:26israélienne sur l'Iran
00:25:28quand peut-elle
00:25:30avoir lieu, aura-t-elle lieu
00:25:32et la grande menace pour
00:25:34Israël c'est que l'Iran soit doté
00:25:36un jour d'une arme nucléaire
00:25:38est-ce qu'il n'est pas
00:25:40dans les plans, dans la stratégie
00:25:42j'imagine pas que vous allez me répondre directement
00:25:44mais d'aller jusqu'au bout finalement
00:25:46en Iran parce que la grande menace
00:25:48peut-être dans les mois qui viennent, dans les années qui viennent
00:25:50ce serait qu'Israël prenne
00:25:52une bombe nucléaire sur son territoire
00:25:54Clément Bouchard. Ok clair
00:25:56et là vous avez mis le doigt dessus
00:25:58c'est que le Hezbollah comme
00:26:00le Hamas comme les milices
00:26:02d'Irak comme les Houthis au Yémen
00:26:04ont tout financé, équipé
00:26:06et commandé par l'Iran
00:26:08aujourd'hui malheureusement on a dû annoncer la mort
00:26:10d'un de nos soldats et de 20 autres blessés qui ont été tués
00:26:12par un drone suicide
00:26:14provenant des milices d'Irak
00:26:16cette fois-ci
00:26:18qui sont également
00:26:20équipés par l'Iran. L'Iran c'est à peu près un milliard
00:26:22de dollars par an
00:26:24qui va au Hezbollah
00:26:26à peu près 120 millions de dollars qui va au Hamas
00:26:28et tout cet argent va dans des arsenaux, dans des armes
00:26:30et dans des munitions et il est clair que
00:26:32nous avons ici à faire face à un front
00:26:34où il y a une pieuvre, avec des tentatures
00:26:36et c'est clair qu'aujourd'hui
00:26:38l'Iran est à la tête
00:26:40de cette entreprise
00:26:42anti-israélienne mais également anti-européenne
00:26:44je rappelle que l'Iran, on oublie un peu
00:26:46mais l'Iran fournit des missiles balistiques
00:26:48et des drones d'attaque à la Russie
00:26:50contre l'Ukraine et ça menace
00:26:52également l'Europe et de manière paradoxale
00:26:54si vous me permettez
00:26:58on pourrait croire, en tout cas du côté israélien
00:27:00que les Européens surtout
00:27:02sont des observateurs
00:27:04qui regardent de loin
00:27:06or ils devraient être
00:27:08des acteurs, des acteurs actifs
00:27:10alors je voudrais quand même
00:27:12vous dire que de nombreux pays européens
00:27:14dont la France ont participé
00:27:16si on est trop en détail
00:27:18à cette manière
00:27:20d'arrêter et de stopper les missiles
00:27:22balistiques provenant de l'Iran
00:27:24avec nos forces à nous
00:27:26mais il est clair que la menace iranienne n'est pas seulement
00:27:28une menace pour Israël
00:27:30elle l'est également pour d'autres pays
00:27:32et si on n'arrête pas l'Iran
00:27:34aujourd'hui, comme vous l'avez dit
00:27:36très justement, l'Iran court vers la bombe nucléaire
00:27:38et la bombe nucléaire aux mains
00:27:40des Mollahs et des Ayatollahs
00:27:42c'est la jointure
00:27:44avec la Corée du Nord, avec d'autres pays
00:27:46qu'on appelle des états voyous
00:27:48qui peuvent véritablement
00:27:50créer un chaos
00:27:52international
00:27:54donc nous sommes aujourd'hui dans une guerre
00:27:56qui est une guerre sur multiples fronts
00:27:58nous y faisons face
00:28:00croyez moi
00:28:02et nous continuons à le faire
00:28:04et pour votre question
00:28:06est-ce qu'Israël va réagir à l'attaque iranienne
00:28:08de près de 200 missiles balistiques sur Israël
00:28:10la réponse est oui
00:28:12il va y avoir une réaction israélienne
00:28:14contre cette attaque
00:28:16qui a eu lieu du sol iranien vers Israël
00:28:18René Hichy
00:28:20Alors mon colonel, d'abord je voulais vous dire
00:28:22Shana Tova, parce que c'est le nouvel an juif
00:28:24donc ça veut dire bonne année, donc je vous souhaite
00:28:26Shana Tova
00:28:28Merci à vous aussi, à vous tous
00:28:30Avec le Hezbollah qui est quand même l'organisation
00:28:32terroriste la plus
00:28:34puissante et la mieux équipée
00:28:36du monde. Le problème avec le Hezbollah
00:28:38il y a un problème, c'est que c'est à la fois une branche
00:28:40militaire terroriste
00:28:42ça on le sait, mais c'est aussi, vous en convenez
00:28:44une branche politique qui est
00:28:46impliquée dans la vie politique
00:28:48libanaise et qui est aussi même une
00:28:50organisation aussi impliquée dans l'action sociale
00:28:52etc. Alors est-ce que
00:28:54est-ce qu'il n'est pas compliqué pour Israël
00:28:56à la fois de vouloir, je pense quand même
00:28:58se débarrasser, certes
00:29:00à juste titre à mon avis de l'organisation terroriste
00:29:02mais il n'empêche que le
00:29:04Hezbollah politique
00:29:06va toujours être impliqué dans
00:29:08la vie politique libanaise et la vie sociale
00:29:10c'est pas ça quand même au-delà d'Iran
00:29:12etc. Bien sûr je suis d'accord avec tout ce qui vient d'être dit
00:29:14mais est-ce que c'est pas quand même un problème important
00:29:16ça par rapport à la réalité libanaise
00:29:18Vous savez, je vais répondre
00:29:20sur un autre plan
00:29:22mais je vais arriver à vos questions
00:29:24A l'époque de l'Allemagne nazie, il y avait
00:29:26un parti nazi qui s'occupait également
00:29:28de scouts et de la
00:29:30jeunesse allemande
00:29:32pour s'entraîner et faire du sport
00:29:34le même
00:29:36parti nazi a également créé
00:29:38ce qu'il a créé et a fait la guerre au monde entier
00:29:40à l'Europe en particulier. Le Hezbollah
00:29:42a, si vous voulez
00:29:44un côté social pour
00:29:46mobiliser des foules et des gens
00:29:48et entraîner ensuite des jeunes
00:29:50dans la guerre et dans
00:29:52la violence
00:29:54Nous sommes face à
00:29:56une organisation qui a
00:29:58une idéologie qui est la destruction
00:30:00physique et totale de l'état d'Israël
00:30:02comme le Hamas. Ces gens-là n'ont pas
00:30:04l'idée de vouloir créer deux états
00:30:06d'ailleurs lorsqu'on entend les manifestations
00:30:08pro-Hamas dans les rues de Paris ou de Madrid
00:30:10ou d'autre part, on entend
00:30:12Free Palestine from the river to the sea
00:30:14de la Vénétéranaise jusqu'au Jordan
00:30:16ce qui veut dire
00:30:18en fait qu'on gomme totalement
00:30:20l'existence de l'état d'Israël
00:30:22un grand calipha
00:30:24islamiste, si possible génocidaire
00:30:26où il n'y a plus de juifs, plus d'israéliens
00:30:28mais pour revenir à votre question, le Hezbollah
00:30:30qu'il soit
00:30:32politique ou qu'il soit
00:30:34militaire, avait à sa tête
00:30:36jusqu'à aujourd'hui Nasrallah
00:30:38n'est-ce pas ? Qu'il ait des députés
00:30:40qui soient au Parlement
00:30:42libanais, ça n'enlève pas
00:30:44le fait que ces gens-là soutiennent
00:30:46le Hezbollah et soutiennent
00:30:48l'idéologie du Hezbollah. Tous ces gens-là
00:30:50sont reliés à l'Iran. L'Iran utilise
00:30:52le Hamas, le Hezbollah
00:30:54et c'est la manière d'ailleurs qu'ils ont pour
00:30:56mobiliser des masses
00:30:58de jouer le social au départ
00:31:00et ensuite
00:31:02on passe à l'action militaire. C'est exactement
00:31:04l'ADN qu'avait l'état islamique
00:31:06je rappelle, en Irak et en Syrie
00:31:08Nous sommes face, nous tous
00:31:10aujourd'hui, nous tous, occidentaux
00:31:12juifs, chrétiens et musulmans
00:31:14je rappelle que les musulmans sont les
00:31:16premières victimes
00:31:18sunnites, libanaises et syriennes
00:31:20de la cruauté et de la menace
00:31:22du Hezbollah. Lorsque
00:31:24Nasrallah a été éliminé par nos forces
00:31:26que je salue, eh bien
00:31:28il y a eu des cris de joie en Syrie et au Liban
00:31:30non pas de juifs syriens
00:31:32ou libanais, mais d'arabes syriens
00:31:34musulmans et sunnites qui ont été
00:31:36débarrassés de quelqu'un avec ses troupes
00:31:38qui ont participé à des massacres
00:31:40qui ont été totalement
00:31:42non suivis par la presse
00:31:44La presse ne s'intéresse pas
00:31:46lorsque des arabes tuent des arabes
00:31:48Il faut qu'il y ait un élément israélien
00:31:50pour qu'il s'intéresse le monde
00:31:52On a vu les têtes d'affiches
00:31:54du Hezbollah éliminées les unes
00:31:56après les autres. Est-ce qu'aujourd'hui
00:31:58le Hezbollah a encore
00:32:00quelqu'un à sa tête ? Parce que
00:32:02on peut dire qu'il a été totalement décapité
00:32:04ou est-ce que c'est un canard
00:32:06sans tête ?
00:32:08Je suis très prudent
00:32:10pour vous
00:32:12définir la situation actuelle du Hezbollah
00:32:14Il y a encore des dizaines de milliers
00:32:16d'hommes. Il y a encore des centaines
00:32:18de milliers de missiles. Nous savons
00:32:20qu'il y a toute une
00:32:22architecture souterraine, de
00:32:24souterrains qui ont été creusés
00:32:26dans tout le Liban. Entre autres avec l'aide
00:32:28de pays voyous. Je ne vais pas maintenant
00:32:30rentrer dans toutes les descriptions
00:32:32Et beaucoup ont été
00:32:34éliminés par nos renseignements et par
00:32:36nos moyens. Mais il y a encore des
00:32:38hommes qui peuvent prendre la relève
00:32:40et donc nous devons être très
00:32:42prudents et je ne voudrais pas du tout
00:32:44ni être dans l'euphorie ni dans l'enthousiasme
00:32:46de quelqu'un
00:32:48qui pense avoir fini le travail. Le travail
00:32:50n'est pas terminé contre le Hezbollah
00:32:52et je vous rappelle que le Hamas
00:32:54le 6 octobre était vu et perçu
00:32:56en Israël comme une organisation
00:32:58qui préfère d'abord et avant tout gérer Gaza
00:33:00plutôt que d'attaquer Israël et on a été surpris
00:33:02par tout ça. Donc soyons dans l'humilité
00:33:04même du succès
00:33:06la guerre contre le Hezbollah
00:33:08n'est pas terminée.
00:33:10J'ai une question, pardon
00:33:12Eric Revelle tout à l'heure parlait
00:33:14du nucléaire iranien. Joe Biden
00:33:16le mardi dernier a dit que
00:33:18ce serait la seule
00:33:20manière pour eux de ne pas soutenir Israël
00:33:22dans ses attaques nucléaires.
00:33:24Qu'est-ce que vous avez envie de dire de ça ?
00:33:28Je ne commente pas du tout
00:33:30cette question.
00:33:32Mon colonel, une question
00:33:34est-ce que depuis la barbarie
00:33:36du 7 octobre
00:33:38est-ce qu'Israël a été déçu
00:33:40ou parfois accordé
00:33:42à la multitude
00:33:44des réactions internationales ?
00:33:46Est-ce que vous trouvez
00:33:48qu'en définitive on a été
00:33:50à la hauteur globalement
00:33:52de cette immense
00:33:54pogrom du 7 octobre ?
00:33:58Écoutez, je vais vous dire
00:34:00on a été extrêmement surpris
00:34:02et déçu par la position
00:34:04des Nations Unies de son
00:34:06secrétaire général
00:34:08et de personnalités importantes des Nations Unies
00:34:10comme le directeur général
00:34:12enfin le commissaire général de l'UNRWA
00:34:14et
00:34:16même en recevant
00:34:18des informations selon lesquelles il y a des membres
00:34:20de l'UNRWA palestinien, membres du Hamas
00:34:22comme un dernier
00:34:24qui a été éliminé quelques jours
00:34:26au Liban, il était à la fois
00:34:28le patron du Hamas militaire au Liban
00:34:30et également le président de l'organisation
00:34:32des enseignants de l'UNRWA au Liban.
00:34:34Il a été éliminé
00:34:36et on a appris
00:34:38aujourd'hui ou hier par le Washington Post
00:34:40que l'UNRWA lui avait
00:34:42donné des congés
00:34:44sachant qu'il était membre du Hamas
00:34:46mais des congés payés.
00:34:48Donc si vous voulez on est dans une situation
00:34:50absurde où le monde
00:34:52attendez, une certaine partie du monde
00:34:54voit la vérité
00:34:56mais quelque part hésite
00:34:58à prendre les mesures. Par contre je pense
00:35:00que fondamentalement
00:35:02les gouvernements n'ont peut-être pas toujours
00:35:04publiquement pris les positions
00:35:06qu'on aurait voulu nous entendre en Israël
00:35:08mais je peux dire quand même que les démocraties
00:35:10dont la France, dont la Grande-Bretagne
00:35:12dont l'Allemagne, les Etats-Unis, malgré
00:35:14des pressions de la rue et malgré des pressions
00:35:16de partis politiques anti-israéliens
00:35:18extrêmement
00:35:20vivants si vous voulez
00:35:22ont quand même tenu
00:35:24le shot et ont tenu quand même
00:35:26leurs engagements. Nous sommes conscients
00:35:28en Israël qu'il y a une propagande
00:35:30gigantesque, qu'il y a de l'argent
00:35:32qui provient de l'Iran
00:35:34du Qatar
00:35:36pendant la machine de guerre de Al Jazeera
00:35:38qui enflamme les poules
00:35:40et qui empoisonne les jeunesses.
00:35:42Donc il y a cette propagande
00:35:44qui malheureusement fait des émules
00:35:46réussies mais je pense
00:35:48qu'avec le temps, et là c'est
00:35:50on n'est pas en train de courir à 100 mètres
00:35:52c'est un marathon et dans ce marathon-là
00:35:54je pense qu'aujourd'hui les gouvernements
00:35:56et je dirais ceux qui décident
00:35:58et ceux qui influencent
00:36:00commencent à comprendre de quoi il s'agit
00:36:02vraiment et je crois qu'il y a
00:36:04un rapprochement même s'il n'est pas toujours
00:36:06public et on n'entend pas toujours
00:36:08les mots mais il est public.
00:36:10Merci beaucoup colonel Olivier
00:36:12Raffovitch d'avoir été avec nous porte-parole
00:36:14de l'armée israélienne. Merci beaucoup.
00:36:16Dans un instant, une petite
00:36:18détente, on va aller sur
00:36:20un autre sujet.
00:36:22C'est qui qui l'a dit ?
00:36:24On fait une petite pause.
00:36:26Soudradio,
00:36:28votre intention est notre plus belle
00:36:30récompense. D'abord je voudrais vous féliciter
00:36:32pour les invités que vous faites
00:36:34venir. Vraiment votre émission,
00:36:36si elle n'existait pas, faudrait l'inventer.
00:36:38Soudradio, parlons vrai.
00:36:40Sa vraie voix Soudradio
00:36:4217h-19h, Philippe David
00:36:44Cécile de Ménibus.
00:36:46On avait décidé
00:36:48aujourd'hui avec
00:36:50Philippe David qu'il offrait
00:36:52la somme de 10 000 euros à chacun
00:36:54de nous.
00:36:56J'avais décidé toute seule.
00:36:58Pour notre week-end.
00:37:00Vous savez comment s'appelait votre méthode ?
00:37:02Comme disait Coluche, la méthode des pays de l'Est. Donne-moi ta montre, je donnerai
00:37:04l'heure. Exactement, c'est une très bonne
00:37:06formule.
00:37:08C'était pas une bonne idée, Philippe Bilger ?
00:37:10Une très bonne idée.
00:37:12C'est une bonne idée.
00:37:14On n'achète pas tout avec de l'argent.
00:37:16Voilà
00:37:18quelqu'un qui parle bien.
00:37:20Quand je pense qu'on m'accusait d'avoir racheté
00:37:22des auditeurs, là c'est vous qui voulez
00:37:24me ruiner en fait.
00:37:26Je pensais que vous aviez
00:37:28un don exceptionnel.
00:37:30Vous vouliez donner.
00:37:32J'ai plein de dons.
00:37:34Allez tout de suite avec Christophe. Ça va Christophe ?
00:37:36Oui,
00:37:38j'ai touché 10 000 euros.
00:37:40Allez lancer
00:37:42le jingle Christophe.
00:37:44C'est vrai, alors les vraies voix premières
00:37:46moteurs.
00:37:48Les vraies voix Soudradio.
00:37:50On a un fleuret jubilant
00:37:52de lancement.
00:37:54C'est génial. Allez,
00:37:56qui c'est qui qui l'a dit ? 3 points messieurs.
00:37:58Monsieur Barnier, supprimez les dépenses
00:38:00inutiles comme le salaire des humoristes de
00:38:02France Inter au lieu d'augmenter les impôts.
00:38:04Oui,
00:38:06je l'ai lu, Sarah Knafo.
00:38:08Sarah Knafo, heureux député.
00:38:10Christophe
00:38:12ne se contente pas d'aimer Philippe David.
00:38:14Qui c'est qui qui l'a dit
00:38:16a 2 points Christophe.
00:38:18Attention, 2 points, ça fait 1 moins.
00:38:20Le risque pour la France
00:38:22c'est de devenir la Grèce de 2010.
00:38:28Alors c'est une femme.
00:38:30Allez-y.
00:38:32C'est une ministre.
00:38:34Oui.
00:38:36Un mot de Bréjon ?
00:38:38Bonne réponse.
00:38:40Question
00:38:42qui c'est qui qui l'a dit ?
00:38:44Jean-Luc Mélenchon était un tribun
00:38:46par nature, un agitateur par choix
00:38:48et ce n'est pas un constructeur
00:38:50ni un homme d'Etat comme François Mitterrand
00:38:52avait su le faire.
00:38:54Christophe.
00:38:58Monsieur Barnier.
00:39:02Non, il n'y a pas eu le mot.
00:39:04Normalement il y a le groupe.
00:39:06Qui a gagné ? C'est moi.
00:39:08C'est René Fischer.
00:39:10Qui c'est qui
00:39:12qui l'a dit a 2 points Christophe.
00:39:14Moi je suis poli.
00:39:18Qui c'est qui qui l'a dit Christophe a 2 points.
00:39:20Les services publics en France
00:39:22c'est ce qui permet à la République de tenir debout.
00:39:24On ne peut pas stigmatiser les fonctionnaires.
00:39:26Notre pays a besoin de fonctionnaires.
00:39:30Eric Coquerel.
00:39:32C'est une femme.
00:39:34Carole Delga.
00:39:36Contrôle antidopage pour René Fischer.
00:39:38C'est les gouttes.
00:39:40Question.
00:39:42Qui c'est qui qui l'a dit a 3 points.
00:39:44Vous ne vouliez pas des 10 000.
00:39:46Maintenant vous voulez un demi-point.
00:39:48Oui c'est pas la même chose.
00:39:50Moi je préfère 10 000 qu'un demi-point.
00:39:54Qui c'est qui qui l'a dit 3 points.
00:39:56Nous sommes sous la surveillance des Français.
00:39:58Pas du RN.
00:40:00C'est un jeune ministre.
00:40:02Il vient de devenir ministre pour la première fois Christophe.
00:40:06Christophe.
00:40:08Non.
00:40:10Marc Ferrati.
00:40:12Il est au transport.
00:40:14François Derouvray.
00:40:18Vous ne l'avez pas aidé.
00:40:22Au transport.
00:40:24Je le connais.
00:40:26Il était patron du département de l'Essonne.
00:40:28Absolument.
00:40:30Je croyais que vous ne connaissiez que d'autres au transport.
00:40:34C'est à vous Cécile.
00:40:36Qui c'est qui qui l'a dit à 1 point.
00:40:38Pour l'instant Philippe.
00:40:40On va droit vers une crise financière.
00:40:42Il faut la prévenir.
00:40:44Christophe.
00:40:46Homme.
00:40:48Et haut placé.
00:40:50Michel Bardier.
00:40:52Bonne réponse.
00:40:54Il est doué.
00:41:00En plus il fait les bruitages.
00:41:02Il fait tout.
00:41:04Mais il nous perturbe.
00:41:08Qui c'est qui qui l'a dit 2 points.
00:41:10Il faut dépenser plus dans tous les services publics.
00:41:12Christophe.
00:41:14C'est une femme.
00:41:16Oui.
00:41:18Christophe.
00:41:20Mathilde Panot.
00:41:22Bonne réponse de Christophe.
00:41:24C'est la dernière.
00:41:28Qui c'est qui qui l'a dit.
00:41:303 points.
00:41:32Il ne peut y avoir de démocratie sans état de droit.
00:41:34Christophe.
00:41:36C'est évident.
00:41:38C'est une bêtise constitutionnelle.
00:41:40C'est Fabius.
00:41:42Ah non Fabius.
00:41:44Vous le dites avant.
00:41:46C'est pas normal.
00:41:48Moi j'ai eu moins de 3 l'autre fois.
00:41:50On met 3 points Philippe Bilger.
00:41:52Parce que c'est les connivences.
00:41:54Alors le score.
00:41:56Le résultat final est René Chiche.
00:41:58Mais d'où les connivences ?
00:42:00Parce que je les vois.
00:42:02Mais quelles connivences ?
00:42:04Mais qu'est-ce que j'ai fait ?
00:42:06Vous pouvez pas mentir.
00:42:08C'était un peu comme Lucky Luciano
00:42:10et Al Capone à Chicago dans les années 20.
00:42:12Mais vous ne pouvez pas mentir au français.
00:42:14C'est 3 ans de connivences.
00:42:16Mais je parle vrai au français Cécile.
00:42:18Je n'ai jamais triché
00:42:20sur la tête de Tata Rachel.
00:42:22Je ne l'ai jamais dit.
00:42:24Alors vous avez gagné.
00:42:26Et second avec 5 points.
00:42:28Eric 4 points et 3 points pour Philippe Bilger.
00:42:30Bravo Philippe.
00:42:32Et bravo Christophe.
00:42:34Il n'est pas fini.
00:42:36Merci d'avoir joué avec nous.
00:42:38On vous embrasse.
00:42:40Passez un bon week-end.
00:42:42Un peu de météo et on y va.
00:42:44On est en retard.
00:42:56Et nous voilà partis dans cette seconde heure
00:42:58des vraies voix jusqu'à 19h avec Philippe Bilger
00:43:00qui était avec nous, avec René Chiche,
00:43:02avec Eric Rebelle et Philippe David bien entendu.
00:43:04Généralement vous nous laissez
00:43:06pas mal de messages sur les répondeurs.
00:43:08On en choisit un et il est là.
00:43:10Ah non, il n'est pas là. On me dit qu'il n'est pas là.
00:43:12Quand notre réalisateur Maxime
00:43:14fait les gros yeux c'est que c'est pas bon signe.
00:43:16Qu'est-ce qui se passe ?
00:43:18Il est où le répondeur ?
00:43:20Oui bonjour madame, bonjour monsieur.
00:43:22Il est là.
00:43:24Les grosses retraites vont être scandalisées.
00:43:26C'est lamentable.
00:43:28Les grosses retraites comme monsieur Barnier
00:43:30qui touche presque 30 000 euros de retraite
00:43:32il va être indexé sur l'inflation.
00:43:34Son augmentation va représenter combien ?
00:43:36Et combien de gens, combien de hauts fonctionnaires
00:43:38comme ça travaillent, retravaillent
00:43:40et touchent des anémités ?
00:43:42Le commissaire du plan,
00:43:44dîtes-moi à quoi il a servi depuis qu'il est commissaire du plan
00:43:46et combien il a coûté.
00:43:48Et des économies il y en a à faire.
00:43:50Et là on se rabat encore sur les petites retraites
00:43:52qui ne vont pas avoir leur indexation.
00:43:54Mais c'est déplorable.
00:43:56C'est déplorable. Voilà. Bonne journée.
00:43:58Merci.
00:44:00C'est vrai quand même que ça pose question.
00:44:02Les cumuls de les retraites chez les élus c'est quand même
00:44:04un peu fort de survie.
00:44:06Oui et puis surtout le report
00:44:08je crois de la revalorisation
00:44:10je comprends qu'elle blesse
00:44:12beaucoup de gens qui attendaient ça
00:44:14mais Eric
00:44:16a certainement un point de vue technique
00:44:18là-dessus.
00:44:20Je remarque quand même qu'il y a quelques mois
00:44:22la retraite de base avait
00:44:24augmenté, que la retraite
00:44:26à Gircarco avait
00:44:28augmenté quand même.
00:44:30Alors
00:44:32qu'on désindexe les retraites
00:44:34de l'inflation c'est pas ça qui me choque.
00:44:36C'est ce qu'a dit l'auditeur.
00:44:38C'est-à-dire qu'on pourrait, comme on le fait pour les revenus
00:44:40puisque le Premier ministre annonce
00:44:42des impôts, des super impôts
00:44:44pour les gens qui ont le plus de revenus
00:44:46plus de 500 000 euros par couple.
00:44:48Pourquoi on ne fait pas la même chose avec les retraites ?
00:44:50On fixe une barre, on dit ceux qui ont plus de
00:44:5210 000 euros de retraite par mois, eux
00:44:54ils ne sont pas indexés.
00:44:56On verra dans un an. En revanche
00:44:58pour les petites retraites on continue de les indexer.
00:45:00Ça c'est tout à fait possible, me semble-t-il.
00:45:02Ça me semble assez judicieux en plus.
00:45:04Elle est tout à fait d'accord avec Eric.
00:45:06D'ailleurs il y a un sentiment d'injustice
00:45:08dans ce qui vient d'être annoncé pour les retraites
00:45:10en juillet. C'est vrai que moi je comprends l'auditeur.
00:45:12Par contre François Bayrou n'est pas payé
00:45:14en tant que commissaire au plan.
00:45:16Et par contre...
00:45:18Il a mis un coup d'oeil entre les bureaux
00:45:20son note de frais.
00:45:22Il doit avoir voiture et chauffeur, etc.
00:45:24Ce qui est aberrant, c'est vrai, c'est ces
00:45:26retraites de cumulés
00:45:28de députés, de présidents, de conseillers généraux, etc.
00:45:30Mais je pensais que c'était
00:45:32plafonné à mon nez les retraites, mais en fait
00:45:34pas du tout. C'est pas plafonné.
00:45:36Les gens croient que
00:45:38les retraites ne peuvent pas dépasser un certain
00:45:40montant. Mais c'est faux.
00:45:42Quand vous cumulez plein de retraites
00:45:44vous arrivez à 25 000 et 30 000 euros.
00:45:46Je me rappelle à l'époque, je crois que Giscard Bouchirac était à 18 000 euros de retraite par mois.
00:45:48Quelque chose comme ça. Président de la République,
00:45:50député, maire de Paris...
00:45:52Si les politiques étaient courageux
00:45:54ils commenceraient par faire
00:45:56une réforme là-dessus. Et je suis sûr qu'ils deviendraient un peu
00:45:58plus populaires avec ça. Parce qu'effectivement
00:46:00il y a des retraites tellement élevées
00:46:02que ça peut choquer les gens
00:46:04franchement, même Barnier, comme a dit Philippe
00:46:06je sais pas combien, 25 000 euros, un truc comme ça.
00:46:08La classe politique
00:46:10devrait donner évidemment l'exemple. Alors on parle
00:46:12du cumul des retraites
00:46:14mais on pourrait parler aussi d'autres choses qui choquent beaucoup les français.
00:46:16Alors c'est pas ça qui fera qu'on aura
00:46:18moins de 3 200 milliards d'euros de dettes.
00:46:20Je vous le dis tout de suite. Mais en tout cas, ce serait symbolique.
00:46:22Par exemple, quand vous êtes
00:46:24ministre de l'Intérieur, même si vous êtes ministre de l'Intérieur
00:46:2615 jours, vous avez à vie
00:46:28une voiture, un chauffeur et un garde du corps.
00:46:30Ministre de l'Intérieur. Quand vous êtes
00:46:32Premier ministre, évidemment, vous avez à vie
00:46:34deux gardes du corps, un chauffeur
00:46:36et une voiture. Et quand vous êtes président de la République
00:46:38vous en avez trois, plus une ou deux
00:46:40voitures, plus un chauffeur.
00:46:42Plus un bureau, plus une assistante.
00:46:44Et quand on est Christine Taubira, on a un vélo
00:46:46et trois gardes du corps.
00:46:48C'est vrai qu'elle se déplace à vélo
00:46:50mais je pense qu'elle doit avoir...
00:46:52Ministre de la Justice, je ne suis pas sûr.
00:46:54C'est ministre de l'Intérieur, c'est sûr. Premier ministre,
00:46:56c'est sûr. Mais ministre de la Justice, je ne suis pas certain.
00:46:58Je ne suis pas certain.
00:47:00A vérifier.
00:47:02Je sais pas, j'ai pas la réponse.
00:47:04On a le temps ?
00:47:06Non, parce que la musique a démarré.
00:47:08La musique a démarré, ça veut dire que
00:47:10Maxime nous dit qu'il faut arrêter de parler.
00:47:12Dans un instant, le coup de gueule de
00:47:14Philippe David. Je vais pousser un coup de gueule
00:47:16sur le fait qu'aujourd'hui on s'en prend
00:47:18parfois aux innocents et qu'on laisse
00:47:20tranquille les coupables. Et c'est une histoire absolument
00:47:22hallucinante qui se passe dans le Val d'Oise
00:47:24où était notre auditeur du jour. Allez, petite pause
00:47:26et on revient juste après.
00:47:28A tout de suite.
00:47:30Sud Radio, parlons vrai.
00:47:32Sud Radio, parlons vrai.
00:47:34Les vraies voix Sud Radio, 17h-19h
00:47:36Philippe David, Cécile
00:47:38de Ménibus.
00:47:40Retour des vraies voix avec Cécile de Ménibus,
00:47:42Philippe Bilger, Éric Revelle
00:47:44et René Chiche.
00:47:46René Chiche qui domine
00:47:48avec sa grosse tête.
00:47:50Qui domine ?
00:47:52Il fait comme ça, il domine.
00:47:54Il domine avec sa grosse tête.
00:47:56J'ai comme les chiens dans la voiture.
00:47:58C'est son côté Louis de Funès.
00:48:00Tout de suite,
00:48:02le coup de gueule de Philippe David.
00:48:04Les vraies voix Sud Radio.
00:48:06Comme d'habitude, je vais remettre le clocher
00:48:08au milieu du village et cela,
00:48:10c'est le village d'Oni dans le Val d'Oise.
00:48:12Pourquoi Oni ? Parce que des propriétaires
00:48:14de terrains en frige depuis des
00:48:16décennies risquent de se retrouver
00:48:18ruinés alors qu'ils n'y sont
00:48:20strictement pour rien.
00:48:22Pourquoi ? Parce que sur ces terrains inoccupés
00:48:24depuis les années 50 et au sein desquels
00:48:26passe une ligne à haute tension,
00:48:28des Roms ont jeté des tonnes de gravats
00:48:30récupérés chez des entrepreneurs véreux
00:48:32qu'ils ne veulent pas avoir à gérer
00:48:34leurs déchets et s'en débarrassent.
00:48:36Donc à bien moindre coûte.
00:48:38Problème, la mairie a demandé des comptos intéressés
00:48:40qui doivent évacuer les déchets au plus vite
00:48:42et qui, en cas de refus, devront payer
00:48:44une amende de 150 000 euros
00:48:46et une astreinte journalière de 1500 euros.
00:48:48Une note salée mais moindre que le
00:48:50nettoyage puisque
00:48:52l'amoncellement d'ordures sur ce terrain
00:48:54coûterait, selon le devis
00:48:56d'une entreprise spécialisée, la somme,
00:48:58accrochez-vous bien, de 2 millions d'euros.
00:49:00J'ai vu des photos, c'est une décharge
00:49:02à ciel ouvert. Alors soit
00:49:04la mairie cherche une solution avec les propriétaires
00:49:06mais personnellement j'aurai une solution
00:49:08beaucoup plus juste puisqu'il ne mettrait
00:49:10pas des innocents dans la difficulté et s'en prendrait
00:49:12aux coupables. Tout faire pour arrêter
00:49:14ceux qui ont jeté ces tombereaux d'ordures
00:49:16et les frapper très durement au portefeuille.
00:49:18La chose sera beaucoup plus facile pour les
00:49:20entrepreneurs que pour les Roms mais il ne
00:49:22faut pas hésiter à taper les donneurs
00:49:24d'or, il y en a assez de ce pays
00:49:26où les innocents payent pour les coupables
00:49:28que ceci ne soit jamais ou presque
00:49:30inquiété par la loi.
00:49:32Vous avez raison et c'est dommage
00:49:34qu'on ne puisse pas pour une fois
00:49:36édicter un travail d'intérêt général
00:49:38qui consisterait
00:49:40pour ces gens à débarrasser
00:49:42mais c'est impossible.
00:49:44Voilà.
00:49:462 millions vous dites
00:49:48pour les mecs qui ont les gravats,
00:49:50ça veut dire qu'il y a des centaines de tonnes
00:49:52de gravats.
00:49:54Donc en fait, les gens qui les ont déposés
00:49:56et qui ont dû toucher de l'argent d'ailleurs,
00:49:58eux ils sont loin
00:50:00et ils n'ont sans doute pas les moyens
00:50:02ni financiers d'ailleurs, ni
00:50:04techniques d'évacuer ces gravats.
00:50:06Donc en fait, ce qu'on peut se demander
00:50:08quand même, pardonnez-moi,
00:50:10pourquoi est-ce que pendant des mois,
00:50:12peut-être des années, les propriétaires ont
00:50:14laissé ces gravats s'accumuler sur leur terrain ?
00:50:16Ils n'étaient pas au courant parce que les terrains
00:50:18sont complètement en frige depuis des années
00:50:20et ils sont propriétaires mais ils ne s'en occupent pas
00:50:22comme il y a eu une ligne à haute tension juste au-dessus
00:50:24de la responsabilité, c'est ça le problème.
00:50:26En fait, non, les déchets ont été mis
00:50:28en quelques semaines ou quelques mois à priori.
00:50:30Bon, et puis quand vous avez une ligne à haute tension
00:50:32au-dessus, de toute façon, ça rend le terrain quasiment
00:50:34inconstructible.
00:50:36Vous ne me laissez pas dire
00:50:38que c'est la faute des propriétaires.
00:50:40Mais non, je n'ai pas dit ça.
00:50:42Je dis que ce terrain ne pouvait accueillir que des gravats.
00:50:44Non, je plaisante.
00:50:46Les entrepreneurs, ils font ça.
00:50:48Evidemment, ceux qui ont déposé
00:50:50et les entreprises
00:50:52qui ont déposé, mais aussi les propriétaires
00:50:54des gravats, ça, ça doit pouvoir
00:50:56se remonter la filière.
00:50:58Encore une enquête pour Philippe David.
00:51:00Allez tout de suite,
00:51:02le tour de table de l'actu des vrais voix.
00:51:04Je crois que toi et moi,
00:51:06on a un peu le même problème.
00:51:08C'est-à-dire qu'on ne peut pas vraiment tout miser sur notre physique,
00:51:10surtout toi. Si je peux me permettre de te donner un conseil,
00:51:12c'est oublie que tu n'as aucune chance,
00:51:14vas-y, fonce.
00:51:16Oui, mais comment dire sans tomber dans une forme
00:51:18de réalisme insupportable ?
00:51:20On ne sait jamais, sur un malentendu, ça peut marcher.
00:51:22Le tour de table de l'actualité.
00:51:24Bravo Maxime !
00:51:26Bravo notre réalisateur.
00:51:28Quel talent il a ce Maxime.
00:51:30Et on ne va pas...
00:51:32Et comme ça vous avez joué
00:51:34à un moment donné avec Michel Blanc.
00:51:36Ah oui, Michel Blanc,
00:51:38je suis très flatté et en même temps
00:51:40infiniment triste parce que
00:51:42Michel Blanc est mort à 72 ans.
00:51:44Après un
00:51:46terrible coup du sort,
00:51:48je ne prononcerai pas le nom médical,
00:51:50je l'écorcherai,
00:51:52mais Michel Blanc,
00:51:54quand j'ai appris sa mort,
00:51:56véritablement, pardon pour la banalité,
00:51:58j'ai l'impression que
00:52:00un être qui faisait partie
00:52:02de mon univers familier
00:52:04disparaissait. Et j'ai trouvé
00:52:06terrible ce destin
00:52:08qui pour une fois le faisait
00:52:10véritablement conclure.
00:52:12Comme il espérait le faire en permanence
00:52:14dans les bronzés,
00:52:16Michel Blanc, c'était probablement
00:52:18de mon point de vue,
00:52:20le plus fin, le plus intelligent
00:52:22de l'équipe du Splendide,
00:52:24même si chacun avait son talent propre.
00:52:26J'aimais qu'il soit
00:52:28angoissé et que son principal
00:52:30défaut soit l'impuissance,
00:52:32l'impatience, pardonnez-moi.
00:52:34J'aimais également que
00:52:36en réalité, il disait qu'il avait eu
00:52:38la chance et le bonheur
00:52:40d'avoir été enfant unique.
00:52:42J'aimais
00:52:44sa reconnaissance à l'égard
00:52:46de Blié qui lui avait permis
00:52:48de tourner tenue de soirée
00:52:50et comme à la fois il était
00:52:52très fier de ce qu'il avait accompli
00:52:54avec ses camarades du
00:52:56Splendide qui ont duré
00:52:58ensemble durant 40 ans
00:53:00sans l'ombre d'une
00:53:02jalousie, d'un ressentiment
00:53:04et qu'en même temps il est mort
00:53:06dans des conditions qui
00:53:08ont touché tous les français.
00:53:10– Vous connaissiez bien Michel Blanc, vous l'avez interviewé
00:53:12beaucoup de fois. – Oui, je le connaissais bien,
00:53:14je l'ai interviewé à peu près une quinzaine
00:53:16de fois et d'ailleurs l'une de mes
00:53:18premières interviews en tant que jeune journaliste en
00:53:201989, pour un hebdomadaire du groupe
00:53:22Philippe Acky où je travaillais à l'époque, c'était
00:53:24son premier rôle dramatique, Monsieur
00:53:26Hyre, qui a un petit peu été
00:53:28sa première atroce.
00:53:30Donc c'est assez impressionnant et je l'ai encore interviewé
00:53:32l'an dernier pour Marie Linn et son
00:53:34juge avec Louane, qui était l'un de son
00:53:36dernier film mais d'ailleurs il aura, comme je
00:53:38disais tout à l'heure, il y aura un film
00:53:40posthume je dirais, qui sortira en avril
00:53:422025 avec Christian Clavier
00:53:44qui l'a tourné au Maroc, qui s'appelle Le Routard.
00:53:46– Et il rêvait de jouer avec lui,
00:53:48il l'a fait. – Absolument, alors ce que vous avez dit était
00:53:50super Philippe et en fait
00:53:52Michel Blanc c'est vrai que c'était en fait
00:53:54une anti-star, une anti-star
00:53:56très populaire et vous savez, il me rappelle un peu
00:53:58un autre acteur dans ce domaine qui nous a quittés
00:54:00aussi il y a trois ans, qui était aussi anti-star et aussi
00:54:02populaire, c'était Jean-Pierre Bacry.
00:54:04C'est des gens comme ça, qui sont dans la discrétion,
00:54:06qui sont pas du tout en glamour et tout et pour revenir
00:54:08à ce que vous disiez. – Plus aimables.
00:54:10– Oui, beaucoup plus aimables, mais ils avaient quand même le même regard
00:54:12caustique, vous voyez, piquant,
00:54:14ironique sur leur société et ce que vous avez
00:54:16dit, outre d'abord que c'était quelqu'un d'intellectuel
00:54:18parce que c'est en plus un grand auteur,
00:54:20non seulement de films, mais aussi un grand
00:54:22adaptateur de pièces anglo-saxonnes
00:54:24parce qu'il était un férueux d'Angleterre
00:54:26etc. c'est un grand auteur vraiment, considéré un peu comme
00:54:28le, non j'exagère, mais ce que disait
00:54:30Junio, Le Routard.
00:54:32Peut-être pas que ça, mais bon. Et aussi c'était un grand
00:54:34pianiste, très très grand pianiste. Non mais c'est un
00:54:36auteur formidable, qu'en plus, alors on adore
00:54:38Jean-Claude Dusse tout ça, mais
00:54:40il a une telle filmographie, faut pas
00:54:42non plus le condamner qu'à ça.
00:54:44– Éric Renel, fan de Michel Blanc.
00:54:46– Moi je vais rebondir sur… – Oui, oui, moi ce qui
00:54:48m'a toujours sidéré, c'est la façon dont il est passé
00:54:50de rôle comique plus que désopilant
00:54:52à des rôles dramatiques avec
00:54:54la même crédibilité, avec la même crédibilité.
00:54:56Ça c'est la marque des très grands acteurs.
00:54:58Mais vous parliez du dernier film qui va sortir
00:55:00en avril, moi j'en avais discuté avec Phil Bluagen qui est
00:55:02le créateur du Guigui Routard.
00:55:04Il m'en a un peu parlé cet été
00:55:06et le film
00:55:08promet beaucoup.
00:55:10Alors peut-être que la disparition de Michel Blanc
00:55:12va rendre peut-être plus difficile
00:55:14ou au contraire plus facile, mais
00:55:16cette idée vous fait
00:55:18penser un peu au bronzé si vous voulez.
00:55:20Moi j'ai pas vu le film, mais Phil Bluagen m'en a beaucoup parlé
00:55:22et en fait c'est pas
00:55:24l'histoire du Guigui Routard, mais c'est un
00:55:26Routard évidemment qui ressemble beaucoup
00:55:28à ce que pouvaient être les Routards en 1968
00:55:30au moment où Phil Bluagen
00:55:32crée le guide du Routard.
00:55:34Les gens de gauche ont parfois des bonnes idées pour faire du business
00:55:36et ils partent sur les chemins
00:55:38et je pense que le binôme
00:55:40entre Michel Blanc et Clavier
00:55:42va être doutable.
00:55:44C'est l'occasion de rebondir sur vous
00:55:46René Fisch avec un tour de table
00:55:48culturel des biopiques.
00:55:50En vendredi j'aime bien faire un petit tour un peu culturel
00:55:52un peu divertissant, mais toujours
00:55:54de très grande qualité bien sûr.
00:55:56Ça faisait longtemps.
00:55:58Il y en a un complètement changé.
00:56:00Qu'est-ce qu'il se passe ?
00:56:02Je voulais parler un peu de la
00:56:04non pas la folie, mais
00:56:06la mode des biopiques au cinéma.
00:56:08J'ai vu des films que je vais conseiller
00:56:10à nos auditeurs. Un premier
00:56:12biopique qui sort le 9 octobre, formidable
00:56:14sur Donald Trump que j'ai vu à Cannes
00:56:16l'ascension de Donald Trump dans les années 70
00:56:18sous la houlette
00:56:20d'un avocat mafieux absolument
00:56:22horrible qui s'appelait Roy Cohn
00:56:24qui a normalement existé. Il faut vraiment le voir.
00:56:26C'est un biopique super. J'en ai vu un autre
00:56:28qui sortira le 23.
00:56:30M. Aznavour avec Tarheim dans Rose d'Aznavour.
00:56:32Alors franchement formidable.
00:56:34Il est réalisé entre autres
00:56:36par Grand Corps Malade
00:56:38et vraiment la performance
00:56:40de Tarheim en Aznavour
00:56:42la ressemblance aussi.
00:56:44Il s'est vraiment impliqué dans le rôle.
00:56:46Il s'est entraîné pendant 9 mois au chant et au piano.
00:56:48Formidable parce que je l'ai interviewé en plus.
00:56:50Et en fait c'est vrai
00:56:52que maintenant les biopiques c'est devenu un véritable
00:56:54filon de plus en plus
00:56:56dans le cinéma.
00:56:58La plupart des biopiques qui sont sortis
00:57:00en France, il y a eu Gainsbourg, Clo-Clo,
00:57:02Dalida, il y a eu même aussi
00:57:04la Môme, bien sûr Pierre, l'abbé Pierre, même De Gaulle.
00:57:06C'est toujours été des grands succès.
00:57:08Et aujourd'hui il y en a de plus en plus. Alors je voulais vous apporter
00:57:102-3 petites infos pour vous annoncer
00:57:12quelques biopiques que nous verrons d'ici un an ou deux.
00:57:14J'ai même noté sur mon petit carnet des colliers
00:57:16qu'il y a un biopique qui se prépare sur Montant
00:57:18et Signoré. Vous le savez ?
00:57:20Avec qui dans les rôles ?
00:57:22C'est Roche 10M dans le rôle de Montant
00:57:24et Signoré, j'ai un trou.
00:57:26C'est Marina Foyce. Il se prépare actuellement.
00:57:28Il y a 2 biopiques sur Johnny.
00:57:30Alors ça va être incroyable.
00:57:32Un qui va être produit par Laetitia Hallyday
00:57:34qui a choisi elle-même l'acteur, c'est Raphaël Kenard.
00:57:36Et l'autre qui va être
00:57:38réalisé par
00:57:40l'ex-compagnon de Laetitia Hallyday,
00:57:42Jalil Lespère, qui lui-même
00:57:44a déjà réalisé un biopique sur Saint-Laurent.
00:57:46Et là ça va être l'acteur belge
00:57:48Matthias Schoenard.
00:57:50Donc il y a pas mal
00:57:52de biopiques qui se préparent et il y en a un
00:57:54qu'on va voir bientôt, qui est déjà prêt,
00:57:56c'est celui sur Michael Jackson.
00:57:58Avec un acteur qui s'appelle Jafar Jackson.
00:58:00Et il y en a un qui se prépare
00:58:02aussi sur une plateforme, sur Netflix.
00:58:04Alors c'est un peu surprenant. Avec l'accord de l'intéressé,
00:58:06il y a un biopique qui se prépare
00:58:08sur Julio Iglesias qui a donné son accord.
00:58:10Mais le rôle de Julio Iglesias...
00:58:12De son vivant. Il a donné son accord.
00:58:14Il y aura donc une série Netflix.
00:58:16Et donc c'est un
00:58:18genre de film
00:58:20qui est vraiment de plus en plus aimé
00:58:22par les spectateurs.
00:58:24Il n'a pas changé.
00:58:26J'aimerais tellement le chanter
00:58:28comme Julio.
00:58:30Ma chère Féfila.
00:58:32Ah oui bien.
00:58:34Pour les femmes.
00:58:36Pour le tableau.
00:58:38J'adore ça.
00:58:40Pour le tableau.
00:58:42Ancien gardien de but
00:58:44des jeunes du Réunion de Madrid.
00:58:46C'est sur cette chanson
00:58:48qu'on fait une petite pause.
00:58:50Or bien dans un instant.
00:58:52La la la la la.
00:58:54Mon dieu.
00:58:56Oh il est donc en train de chanter.
00:58:58Allez on y va ?
00:59:00Je sens que ce soir
00:59:02je vais conclure.
00:59:04Sud Radio
00:59:06Parlons vrai.
00:59:08Les vraies voix Sud Radio
00:59:1017h-19h
00:59:12Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:59:14Avec Philippe David
00:59:16Philippe David, on est très content de vous recevoir à la maison
00:59:18comme tous les jours, du lundi au vendredi.
00:59:20Cette porte vous est ouverte bien entendu.
00:59:220826-300-300 avec Philippe Bilger aujourd'hui.
00:59:24René Chiche, Éric Revelle.
00:59:26Éric Revelle, je crois que c'est votre tour
00:59:28de table de l'actu des voix.
00:59:30Absolument c'est votre tour.
00:59:32Vous avez un sujet pour moi ?
00:59:34La quadrature du cercle budgétaire pour notre premier ministre.
00:59:36Moi je trouve que Barnier est très courageux
00:59:38d'annoncer 60 milliards
00:59:40d'euros ou de réduction
00:59:42de déficit ou d'augmentation des impôts.
00:59:44C'est marrant parce que quand on dit milliards
00:59:46c'est encore plus fort que milliards.
00:59:4840 milliards de réduction
00:59:50de dépenses publiques
00:59:52et puis 20 milliards d'augmentation des impôts.
00:59:54Je vous le dis tout de suite,
00:59:56ça n'arrivera pas. Il n'arrivera pas à faire 60 milliards.
00:59:58Bon ça va être proposé
01:00:00au budget 2025, ça n'arrivera pas.
01:00:02Je pense qu'il vise un peu la barre haute
01:00:04pour essayer de rassurer un peu
01:00:06les marchés financiers.
01:00:08Parce qu'il a dit tout à l'heure, il était en déplacement
01:00:10sur place
01:00:12pour voir le monde agricole
01:00:14si je me souviens, il a dit la situation financière
01:00:16est très grave, il faut la prévenir.
01:00:18On parle de crise financière,
01:00:20il a parlé de qui allait venir.
01:00:22D'ailleurs c'est assez marrant
01:00:24comme formule.
01:00:26La crise financière
01:00:28où elle est là et on ne peut plus la prévenir.
01:00:30Mais si elle n'est pas là
01:00:32alors il y a une mise sous tension
01:00:34aussi peut-être de Barnier.
01:00:36Il y a une motion de censure qui a donc été déposée
01:00:38par la gauche qui n'a aucune chance évidemment
01:00:40d'aboutir.
01:00:42Mais ce qui est intéressant c'est dans le communiqué.
01:00:44C'est ça que j'aurais souhaité signer par M. Faure.
01:00:46Qui est un peu faible
01:00:48là sur les arguments pour le PS.
01:00:50Il dit
01:00:52Retailleau a dépassé, bon très bien.
01:00:54Il dit il y a un déni de démocratie
01:00:56on n'est pas au pouvoir, très bien.
01:00:58Puis le troisième argument c'est de dire
01:01:00mais en fait Barnier va nous imposer un budget d'austérité.
01:01:02Mais M. Faure si
01:01:04son intention c'est de gouverner
01:01:06un jour avec un gouvernement
01:01:08vu la situation budgétaire française
01:01:10est-ce qu'on a d'autres choix ?
01:01:12Est-ce qu'un Premier ministre a d'autres choix
01:01:14que de proposer des réductions
01:01:16de dépenses budgétaires et des augmentations d'impôts ?
01:01:18Alors vous pouvez dire il ne faut pas augmenter les impôts
01:01:20très bien, d'autres vous diront il ne faut pas réduire
01:01:22les dépenses publiques très bien. Mais quand vous êtes
01:01:24dans cette situation, un homme politique
01:01:26à mon avis raisonnable
01:01:28raisonnable devrait dire
01:01:30voilà, alors maintenant on est
01:01:32peut-être au moment de bascule
01:01:34qu'on a connu en 81-83.
01:01:36Souvenez Mitterrand.
01:01:38Alors peut-être qu'on va entrer dans un budget d'austérité
01:01:40il ne fera pas ce qu'il a dit
01:01:42Michel Barnier parce qu'il n'a pas la majorité pour ça
01:01:44mais la situation budgétaire, il faut quand même se le dire
01:01:46elle est plus que compliquée, elle est grave
01:01:48et très inquiétante.
01:01:50Vous rejoignez Eric
01:01:52un esprit tout à fait éclairé
01:01:54qui a écrit un article
01:01:56en associant
01:01:58ce qui se passe avec Michel Barnier
01:02:00en effet au revirement
01:02:02de François Mitterrand
01:02:04en 83
01:02:06mais je vous sens tout même
01:02:08très pessimiste
01:02:10sur la possibilité de réaliser
01:02:12ses promesses.
01:02:14C'est colossal.
01:02:16C'est plus que le service de la dette
01:02:18actuelle, c'est des sommes considérables
01:02:20mais en fait la réalité
01:02:22ce qu'on ne sait plus trop bien
01:02:24vous savez que les taux d'intérêt auxquels on emprunte
01:02:26en ce moment pour la France
01:02:28au niveau de la Grèce
01:02:30en un moment donné la Grèce
01:02:32a emprunté à moins cher que nous
01:02:34donc si vous voulez il y a quand même un vrai problème
01:02:36ça passe complètement sous le radar
01:02:38ça n'intéresse pas le grand public, ça n'intéresse pas les gens
01:02:40le spread, l'écart
01:02:42et le spread avec l'Allemagne qui est notre partenaire
01:02:44en Europe
01:02:46ne cesse de s'accroître
01:02:48donc il y a quand même un sujet énorme
01:02:52Est-ce qu'on peut quand même pas se demander
01:02:54si finalement
01:02:56ce gouvernement ne va pas être obligé
01:02:58quand même d'augmenter les impôts
01:03:00sur d'autres couches de la population
01:03:02que ceux qu'il a annoncés
01:03:04c'est-à-dire plus de 500 000 euros
01:03:06c'est des promesses
01:03:08mais moi je pense qu'à un moment donné
01:03:10pour s'y trouver encore
01:03:12de l'argent, je pense qu'il va être obligé
01:03:14à un moment donné
01:03:16Au-delà de la taxation des super profits
01:03:18chez certaines entreprises
01:03:20au-delà de la taxation supérieure
01:03:22des 500 000 euros
01:03:24mais ça concerne 0,3% des Français
01:03:26même la mesure qu'ils ont annoncée
01:03:28500 000 euros
01:03:30j'ai trouvé cette mesure
01:03:32même un peu
01:03:34aberrante
01:03:36qui gagne 500 000 euros
01:03:38c'est vraiment comme on l'a vu
01:03:40Merci beaucoup Eric Revelle
01:03:42Allez tout de suite l'info plus de Félix Mathieu
01:03:44Les vraies voix sud radio
01:03:46Spectaculaire revirement au procès
01:03:48des viols de Mazan, la cour autorise
01:03:50la presse et le public lors des diffusions
01:03:52d'images. Oui pas de huis clos
01:03:54finalement lors de la diffusion des vidéos
01:03:56photos des viols, une décision très critiquée
01:03:58par de nombreux avocats de la défense
01:04:00mais le président de la cour l'a prise avec ses 4 assesseurs
01:04:02suite à un débat de quasiment 2 heures
01:04:04puis un délibéré de 90 minutes
01:04:06alors concrètement une annonce permettra
01:04:08aux personnes sensibles ou aux mineurs de quitter la salle
01:04:10avant les diffusions. Ces diffusions
01:04:12ne vont pas être systématiques, elles n'auront lieu que dans les cas
01:04:14jugés strictement nécessaires
01:04:16à la manifestation de la vérité
01:04:18Pour rappel, il y a deux semaines, le président
01:04:20de la cour avait d'abord dans un premier temps
01:04:22interdit la diffusion des images au public
01:04:24à la presse, il les considérait comme
01:04:26indécentes, choquantes pour justifier cette interdiction
01:04:28ce revirement est considéré
01:04:30comme une victoire par les avocats de Gisèle Pellicot
01:04:32il réclamait la levée
01:04:34de ces restrictions au nom de la lutte
01:04:36contre les violences sexuelles désormais
01:04:38incarnées par leur cliente Gisèle
01:04:40il dénonçait aussi le fait que dans la pratique
01:04:42le droit français ne laisse que aux accusés
01:04:44disait-il, le choix de la publicité
01:04:46ou bien du huis clos
01:04:48C'est un procès qui fait un tournant
01:04:50Ce procès était un peu
01:04:52étrange, d'abord je répète que
01:04:54je trouve corps procès, tout le monde
01:04:56parle trop, et deuxième
01:04:58élément, comme il doit se terminer
01:05:00avant Noël, on accélère
01:05:02les auditions et les interrogatoires
01:05:04des accusés, il paraît que c'est un bris
01:05:06d'abattu
01:05:08Moi je suis un petit peu gêné
01:05:10par ce procès, au delà bien sûr
01:05:12du drame que connaît cette
01:05:14femme, mais je trouve que ce procès prend un peu
01:05:16quand même l'allure de plus en plus
01:05:18d'une justice un peu spectacle
01:05:20Moi je sais pas, même par exemple
01:05:22cette histoire de vidéos, c'est un petit peu
01:05:24choquant moi
01:05:26Bah bon, pourquoi ?
01:05:28Je sais pas, montrer ces vidéos
01:05:30Je m'adresse par exemple au M. le Président
01:05:32qui pense encore mieux à montrer des vidéos
01:05:34C'est lui qui m'est d'accord
01:05:36D'autant que cette affaire connaît une résonance dans l'opinion
01:05:38comme en témoigne la basiliste Yves-Anne Fiducelle
01:05:40pour Sud Radio. Oui, 83% des sondés disent avoir
01:05:42entendu parler de ce procès des viols de Mazan
01:05:44c'est beaucoup pour une affaire judiciaire, seuls 15%
01:05:46des sondés affirment que le sujet ne les intéresse pas
01:05:48Seuls 22%, moins d'un quart
01:05:50jugent que les médias en parlent trop
01:05:52Mais au contraire, ils sont 85%
01:05:54de personnes interrogées à estimer que ce procès doit inciter
01:05:56les hommes à s'engager
01:05:58dans la lutte contre les violences sexistes
01:06:0078% de sondés affirment
01:06:02que ce procès les a poussés à réfléchir
01:06:04sur le regard de la société envers
01:06:06les violences sexistes et sexuelles
01:06:08Plus généralement dans ce sondage, une majorité
01:06:1070% reconnaissent
01:06:12la réalité du patriarcat
01:06:1460% aussi
01:06:16de sondés admettent l'existence
01:06:18je cite encore, d'une culture du viol
01:06:20Merci beaucoup Félix Mathieu
01:06:22Allez vous rester avec nous
01:06:24Dans quelques instants, le coup de projecteur
01:06:26des vraies voies, plongeons dans cette
01:06:28nouvelle ère politique de la France
01:06:30sous le gouvernement Barnier, où la
01:06:32coexistence exigeante remplace le terme
01:06:34cohabitation. Quelles seront les conséquences
01:06:36pour la suite du quinquennat ? Alors parlons
01:06:38vrai, est-ce que le Président est démonétisé
01:06:40dans cette pseudo-cohabitation ?
01:06:42Quelle place a-t-il dans cette configuration
01:06:44inédite sous la cinquième république ?
01:06:46Emmanuel Macron arrive-t-il à trouver sa place à côté
01:06:48de Michel Barnier ? Vous dites non à 86%
01:06:50Vous voulez réagir ? Ode attend vos appels
01:06:52au 0826 300 300
01:06:54Et petite pause, et on revient juste après
01:06:56Sud Radio, c'est votre
01:06:58opinion qui compte. Merci à
01:07:00Sud Radio pour l'attention que vous portez au sport, c'est super
01:07:02continuez. Sud Radio
01:07:04parlons vrai
01:07:06Voici Sud Radio, 17h-19h
01:07:08Philippe David, Cécile
01:07:10de Ménibus
01:07:12Autour de cette table où il n'y a ni à boire
01:07:14ni à manger
01:07:16Je dis ça, je dis rien
01:07:1818h40, ça sent l'apéro quand même
01:07:20Eric Revelle est avec nous, René Chiche et
01:07:22Philippe Bilger, hein Philippe ?
01:07:24Je regrette, j'avais
01:07:26cru apporter des bonbons tout à l'heure
01:07:28mais je me suis trompé. Oui, vous êtes
01:07:30complètement trompé parce que quelqu'un les a
01:07:32ingurgités. Je vois qui ?
01:07:34Pas moi, moi je...
01:07:36Non, vous êtes la blanche colombe des
01:07:38bonbons.
01:07:40Et bien plus que ça, si vous savez.
01:07:42Et notamment dans les jeux. Absolument.
01:07:44Et j'en profite pour lancer le
01:07:46coup de projecteur des vraies voix.
01:07:48Les vraies voix Sud Radio
01:07:50Le coup de projecteur des vraies voix
01:07:52On parle politique et notamment de cette nouvelle
01:07:54expression utilisée par l'Elysée
01:07:56pour qualifier le cadre de travail entre
01:07:58Emmanuel Macron et Michel Barnier
01:08:00Ce n'est pas une cohabitation mais une
01:08:02coexistence exigeante. C'est une
01:08:04co-responsabilité. Alors quand on confond République
01:08:06et profil LinkedIn, on en arrive à ce genre
01:08:08de mots. Vous préférez coexistence ou cohabitation ?
01:08:10Peut-être une coalition, tout simplement.
01:08:12Le Président de la République exerce
01:08:14la plénitude de ses fonctions
01:08:16définies par la Constitution.
01:08:18Le Premier ministre exerce la plénitude
01:08:20de ses fonctions définies
01:08:22par la Constitution à l'article 20.
01:08:24C'est-à-dire qu'ils ne pensent pas tous la même chose
01:08:26dans cette coalition à trois partis en Allemagne
01:08:28et pourtant ça fonctionne et pas si mal.
01:08:30Un Président fort, un gouvernement
01:08:32fort, un Parlement.
01:08:34Et donc, vous l'avez entendu,
01:08:36on ne dit plus cohabitation,
01:08:38on dit coexistence exigeante.
01:08:40Ce n'est même pas facile à dire. C'est l'expression consacrée
01:08:42aujourd'hui, symbole
01:08:44de ce nouvel équilibre des pouvoirs.
01:08:46Le compte-rendu du Conseil des ministres a même été déplacé
01:08:48de l'Elysée à Matignon.
01:08:50Alors parlons vrai, est-ce une position
01:08:52acceptable pour le chef de l'État ?
01:08:54Est-ce que sa seule manière de réaffirmer
01:08:56son rôle d'autorité ne sera pas de
01:08:58dissoudre à nouveau ? Et à cette question,
01:09:00Emmanuel Macron a trouvé sa place
01:09:02à côté de Michel Barnier.
01:09:04Vous dites non à 86%.
01:09:06Vous voulez réagir le 0826,
01:09:08300, 300.
01:09:10Donc cette coexistence
01:09:12exigeante,
01:09:14c'est un peu la clarté,
01:09:16c'est le feu dans la clarté quand même.
01:09:18D'abord, je trouve étrange ce déplacement
01:09:20à Matignon du Conseil des ministres
01:09:22alors que même dans les vraies
01:09:24cohabitations, cela n'avait
01:09:26jamais été fait et les Présidents
01:09:28ne l'auraient pas toléré.
01:09:30François Mitterrand
01:09:32en particulier. Moi, je me
01:09:34demande si je ne crois pas
01:09:36qu'Emmanuel Macron soit
01:09:38déstabilisé et que Michel Barnier
01:09:40prenne la main. Simplement,
01:09:42il faut bien voir que
01:09:44comme vous l'avez laissé entendre dans votre
01:09:46question, Emmanuel Macron
01:09:48est confronté à
01:09:50quelque chose de totalement
01:09:52nouveau. Cela n'est pas une vraie
01:09:54cohabitation puisque
01:09:56il doit y avoir un accord
01:09:58entre les macronistes et les
01:10:00républicains pour servir
01:10:02Michel Barnier en principe et
01:10:04d'autre part, ce n'est pas la plénitude
01:10:06des pouvoirs d'un Président.
01:10:08Donc, il a du mal à s'y ajuster
01:10:10mais je crois qu'il y arrivera.
01:10:12Il est en train d'ouvrir
01:10:14une voie qui existera peut-être
01:10:16demain avec d'autres
01:10:18Présidents.
01:10:20Moi, je trouve la question,
01:10:22on parle vrai,
01:10:24bizarrement posée justement
01:10:26parce qu'il y a derrière
01:10:28la façon dont la question est posée, une sorte
01:10:30de symbole justement et de renversement.
01:10:32Normalement, on aurait dû dire est-ce que le Président
01:10:34trouve sa place à côté
01:10:36du Président de la République ?
01:10:38En réalité, c'est le contraire.
01:10:40Peut-être que la question a été formulée
01:10:42comme ça, c'est peut-être l'inconscient qui a parlé
01:10:44de celui qui a formulé la question parce que
01:10:46précisément, on a
01:10:48l'impression que, on ne sait même pas
01:10:50où est Emmanuel Macron, d'ailleurs il est en voyage,
01:10:52on ne sait pas trop.
01:10:54Il est aux abonnés absents.
01:10:56Du coup, on a l'impression que c'est Michel Barnier qui prend
01:10:58toute la place et est-ce qu'il en laisse une petite
01:11:00au Président de la République à côté de lui ?
01:11:02Mais normalement, dans d'autres cohabitations, on aurait
01:11:04posé la question inverse. On aurait dit
01:11:06est-ce qu'Édouard Balladur trouve sa place
01:11:08à côté de François Mitterrand ?
01:11:10Est-ce que Jacques Chirac trouve sa place
01:11:12à côté de François Mitterrand ? Ce n'est pas du tout la question.
01:11:14Elle n'a pas été formulée, donc je trouve ça déjà très
01:11:16intéressant. Maintenant, pardonnez-moi, mais
01:11:18le Président de la République, il est responsable
01:11:20de la situation politique dans laquelle
01:11:22il a plongé le pays.
01:11:24Bon, Michel Barnier... Alors, il y a aussi
01:11:26des mots qui ont couru, qui n'ont pas été vérifiés.
01:11:28Macron aurait dit
01:11:30« Adressez-vous à Barnier, qu'il se démerde. »
01:11:32Je ne sais pas si la formule est
01:11:34celle du Président de la République.
01:11:36C'est le gouvernement qui se démerde.
01:11:38Mais, en l'occurrence,
01:11:40je trouve qu'en n'intervenant pas,
01:11:42le Président de la République prend
01:11:44un grave risque politique pour sa propre
01:11:46survie politique. Parce que si
01:11:48Barnier et son gouvernement tombent,
01:11:50le Président de la République
01:11:52aura peut-être une autre dernière
01:11:54cartouche dans son fusil qui est de nommer un gouvernement
01:11:56de gauche. Mais ce gouvernement de gauche
01:11:58sera atomisé.
01:12:00Et qu'est-ce qui restera au Président de la République ?
01:12:02La démission.
01:12:04C'est quand même un peu tôt
01:12:06pour dire si
01:12:08Emmanuel Macron
01:12:10a une place vis-à-vis de Michel Barnier.
01:12:12Vraiment, on est au début pour l'instant. Moi, je pense qu'il va essayer
01:12:14quand même de tenir son rang.
01:12:16Depuis deux semaines, il est un peu invisible quand même.
01:12:18Oui, mais c'est tôt. Ça fait à peine deux semaines.
01:12:20On sent qu'il envoie des petits piques à droite et à gauche.
01:12:22Je pense qu'il va peu à peu
01:12:24essayer de tenir son rôle au niveau
01:12:26déjà international, comme c'était le cas
01:12:28par exemple dans les cohabitations. Le Président
01:12:30est toujours présent au niveau international.
01:12:32Je pense qu'il va avoir aussi son
01:12:34rang à tenir et son mot à dire sur toutes les
01:12:36questions de défense. Ça, c'est aussi un peu
01:12:38du domaine du Président de la République.
01:12:40Pour l'instant, c'est un peu tôt. Par contre, effectivement,
01:12:42maintenant, si Barnier
01:12:44tombe, ce que je ne pense pas
01:12:46personnellement, moi je pense que, à mon avis,
01:12:48le gouvernement Barnier va tenir.
01:12:50Tout le monde a l'air plutôt satisfait de Barnier.
01:12:52D'ailleurs, Barnier, pour l'instant, je trouve
01:12:54que c'est plutôt un bon départ.
01:12:56Je ne sais pas, qu'en pensez-vous, vous, 082339 ?
01:12:58Moi, je pense qu'il va tenir, parce que déjà, vous avez
01:13:00déjà le procès du RN. Donc, le RN,
01:13:02pendant deux, trois mois, va se tenir
01:13:04à carreau, ne va pas
01:13:06trop intervenir. Il n'est pas dans une position de force.
01:13:08Et surtout, il a intérêt à attendre, parce qu'il est
01:13:10en train de se restructurer. Alors, absolument, déjà ça.
01:13:12Donc, moi, je pense qu'il est parti
01:13:14pour tenir plus longtemps qu'on croit.
01:13:16Si jamais, moi, je le veux bien aux vrais voix,
01:13:18parce qu'il a beaucoup d'humour. Allez-y.
01:13:20De qui vous parlez ? Du Premier ministre.
01:13:22Si jamais, il ne reste pas.
01:13:24C'est vrai que je suis d'accord avec vous. Moi, je le trouvais
01:13:26excellent pour ses débuts au
01:13:28l'électronique. Absolument. Mais moi,
01:13:30je pense, paradoxalement,
01:13:32je pense que, c'est peut-être un petit peu
01:13:34exagéré de ma part, mais
01:13:36je pense que finalement,
01:13:38il est un peu maître
01:13:40du jeu, Macron, vous voyez ?
01:13:42Là, il l'a montré, quand même.
01:13:44Il l'a un peu montré, là. On l'a voulu
01:13:46lui imposer Lucie Casté, il a dit non.
01:13:48On a voulu lui imposer un peu Cazeneuve,
01:13:50il a dit non. Il a Tergiver,
01:13:52etc. Finalement, il a nommé quelqu'un qui est
01:13:54un peu à sa main, qui est un peu dans
01:13:56son esprit. Alors, bien sûr, ce ne sont peut-être
01:13:58pas les meilleurs amis du monde, mais il a nommé
01:14:00un Barnier. Il a mis des gens
01:14:02de son parti.
01:14:04Il n'y a pas beaucoup de gens de son parti au sein du gouvernement.
01:14:06Il a nommé des LR,
01:14:08à part peut-être Bruno Retailleau,
01:14:10qui est peut-être le plus marqué à droite.
01:14:12Finalement, il tient quand même
01:14:14un petit peu les choses. Moi, je crois qu'en fait, justement,
01:14:16il a été remis en selle
01:14:18par l'outrance
01:14:20de la gauche à vouloir absolument
01:14:22imposer Lucie Casté,
01:14:24Laurence Toubiana. Et finalement, il a nommé
01:14:26quelqu'un qui lui convient. Donc, maintenant,
01:14:28moi, je trouve que pour l'instant,
01:14:30ce n'est pas faux.
01:14:32Je ne suis pas persuadé qu'Emmanuel
01:14:34Macron ait ouvru la main
01:14:36lorsqu'il a dû exclure
01:14:38certains premiers ministres et choisir
01:14:40Michel Barnier. Mais pour le reste,
01:14:42je rejoins en partie
01:14:44René. Il garde un peu
01:14:46la main dans la mesure où il a transféré
01:14:48au fond
01:14:50la possibilité, l'opportunité
01:14:52d'opposition au sein du groupe
01:14:54macroniste. Ce sont eux
01:14:56qui vont commencer à chercher
01:14:58des noix à Michel Barnier.
01:15:00Et ça commence aussi bien
01:15:02avec Gérald Darmanin qu'avec
01:15:04Gabriel Attal et
01:15:06qu'avec d'autres députés
01:15:08macronistes qui font
01:15:10la fine bouse, qui chipotent
01:15:12alors que normalement, ils doivent
01:15:14soutenir tout même la politique
01:15:16mise en oeuvre par Michel Barnier.
01:15:18Moi, je veux bien que le Président de la République
01:15:20se réfugie sur les thèmes
01:15:22qui sont ceux du Président de la République,
01:15:24la défense et l'international,
01:15:26la diplomatie. Mais, pardonnez-moi,
01:15:28la diplomatie française,
01:15:30elle est au niveau
01:15:32des pâquerettes aujourd'hui. Et elle le doit
01:15:34aussi au Président de la République.
01:15:36Je rappelle quand même que
01:15:38en juillet dernier, puisque le Président a dit
01:15:40qu'il allait se recentrer sur les affaires européennes,
01:15:42je rappelle quand même
01:15:44qu'en juillet dernier, il avait confirmé
01:15:46que Thierry Breton était le candidat de la France
01:15:48et son candidat personnel
01:15:50pour se succéder à lui-même,
01:15:52et que Madame van der Leyen lui a mis la porte
01:15:54dans la figure. Et M.
01:15:56Macron a dit, ne vous énervez pas,
01:15:58on ne va pas perdre un portefeuille si on peut en avoir un plus gros,
01:16:00je vous change de candidat, je vous mets
01:16:02M. Séjourné. Ça, si ce n'est pas une perte
01:16:04d'influence, pardonnez-moi,
01:16:06je ne sais pas si un Jacques Chirac, un François Hollande,
01:16:08un François Mitterrand auraient accepté
01:16:10que son candidat se fasse retoquer
01:16:12de cette manière-là. Et M. Breton
01:16:14a été bon fils, en préférant
01:16:16démissionner que s'accrocher. Parce que
01:16:18je pense qu'il aurait pu demander
01:16:20quelques explications au Président de la République
01:16:22sur son attitude face à Madame van der Leyen.
01:16:24Et regardez le nombre de directeurs
01:16:26qui ont été nommés
01:16:28par les différents commissaires européens
01:16:30ou de l'administration européenne à Bruxelles.
01:16:32Vous verrez que la majorité sont
01:16:34allemands. La majorité sont allemands.
01:16:36Donc, il y a une mainmise totale
01:16:38et nous, on
01:16:40met un genou à terre, voire les deux.
01:16:42Merci beaucoup, messieurs,
01:16:44en tout cas, d'avoir passé cette semaine avec nous.
01:16:46Merci surtout, Philippe Bilger.
01:16:48Toutes ces semaines, ces déplacements
01:16:50un petit peu partout en France.
01:16:52Ça a été un bonheur, ma chère Cécile. Philippe et vous,
01:16:54vous vous êtes occupés de moi
01:16:56comme si j'étais vieux.
01:16:58Comme ça, quand vous serez vieux,
01:17:00vous saurez vraiment comment ça va.
01:17:02Mais c'est délicieux d'être pris en charge.
01:17:04Merci beaucoup, René Riche.
01:17:06Merci, René Riche.
01:17:08Pris en charge par une grandeur.
01:17:10Vous savez, l'expérience aujourd'hui, Philippe,
01:17:12c'est une médaille.
01:17:14Regardez comment Michel Barnier
01:17:16a donné un coup de vieux à la jeunesse.
01:17:18Merci, Eric Rebelle.
01:17:20Merci, Eric Rebelle.
01:17:22Et dans un instant, mon cher Philippe...
01:17:24Bonsoir, Alexandre Priam.
01:17:26Bonsoir à tous.
01:17:28Une nouvelle sur Sud Radio, la radio du rugby.
01:17:30Exactement, avec au coeur de la mêlée
01:17:32dans quelques instants sur Sud Radio.
01:17:34On va revenir sur la demande de non-lieu
01:17:36du tribunal de Mendoza
01:17:38à l'encontre d'Hugo Auradou
01:17:40et Oscar Gégon.
01:17:42On en parle dans quelques minutes sur Sud Radio
01:17:44avec le président de la Ligue nationale de rugby
01:17:46à 19h30.
01:17:48René Bousquet, elle sera notre invitée.
01:17:50Puis on va parler aussi de l'équipe de France
01:17:52avec Philippe Spanghiro.
01:17:54Et on va vous faire gagner des places aussi
01:17:56pour la prochaine rencontre du Stade Toulousain.
01:17:58Soyez au rendez-vous.
01:18:00Merci beaucoup.
01:18:02On se retrouve lundi avec Philippe David.
01:18:04Et à partir de 17h, salut.
01:18:06Et on embrasse bien sûr notre magnifique équipe.
01:18:08Oui, Maxime.
01:18:10Allez, bisous, à lundi.

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