Cyril Hanouna - Faut-il supprimer l’Aide Médicale d’État ?

  • il y a 12 heures

Aujourd'hui dans "On marche sur la tête", Cyril Hanouna et ses invités débattent de l'Aide Médicale d’État.
Retrouvez "On marche sur la tête" sur : http://www.europe1.fr/emissions/on-marche-sur-la-tete

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Transcript
00:00:00Pour baisser les dépenses en France et stopper l'attractivité pour les migrants, faut-il supprimer l'aide médicale d'État, l'AME ?
00:00:07Vous savez ce que j'en pense ?
00:00:08Vous savez ce que j'en pense ?
00:00:10C'est le pour !
00:00:11J'en ai parlé la dernière fois, j'ai dit à un moment, les mecs on veut bien, on veut bien !
00:00:17Mais là, ils vont encore augmenter les impôts, c'est ce qu'ils ont dit. On est les champions du monde des impôts.
00:00:23On va continuer, on voit pas que le problème il est ailleurs.
00:00:26On ne voit pas que le problème il n'est pas là.
00:00:28Bien sûr que c'est très bien d'augmenter les impôts pour les plus riches, elle est d'accord.
00:00:31Mais le problème n'est pas là, on est déjà les champions du monde des impôts.
00:00:35Le problème il est ailleurs, il est aujourd'hui.
00:00:37Et je le sais, d'Artigol, heureusement qu'il n'y a pas Gilles Verdes, que là ça aurait été une catastrophe.
00:00:40Tiens, je vais le chauffer ce soir en télévisant ça.
00:00:42Cyril, est-ce que tu accepterais d'inviter Patrick Stefanini sur le sujet ?
00:00:46Qui n'est pas un soumis, Patrick Stefanini, mais qui a sorti un rapport en décembre 2023 qui fait autorité.
00:00:52Qui dit que l'AME est quelque chose de maîtrisé et d'utile.
00:00:56Il ne dit pas qu'il ne faut pas peut-être adopter des modifications.
00:01:00Mais ça coûterait bien plus cher si les soins n'étaient pas pris en amont.
00:01:05Parce qu'un étranger c'est une personne humaine.
00:01:08Et donc quelqu'un qui est malade, on la soigne.
00:01:10Et il vaut mieux la soigner avant que ça ne soit grave.
00:01:12Je suis d'accord avec vous, mais arrêtez, il y a des dérivés énormes, arrêtez un peu.
00:01:17Il y a plein de gens qui viennent que pour ça, arrêtez un peu.
00:01:20Ce n'est pas supprimer l'AME, c'est la transformer en aide médicale d'urgence.
00:01:25Les soins d'urgence seront évidemment portés aux migrants qui sont en situation irrégulière.
00:01:31Laissez-moi écouter Gauthier Lebray, parce que les voix que je ne peux pas.
00:01:3416h08, on les aura un petit peu plus tard.
00:01:36Et donc on se dit, pour quelle économie ?
00:01:38L'AME c'est 1,1 milliard.
00:01:41L'AMU, ça serait 70 millions d'euros.
00:01:45Le rapport Stefanini répond à ça.
00:01:47Si vous prenez la maladie trop tard vivement, ça va arriver.
00:01:53En urgence et en hospitalisation, ça coûtera, sans compter les maladies contagieuses.
00:01:59L'AMU coûtera plus cher.
00:02:01Mais vous dites des bêtises.
00:02:03Je vous le dis, vous dites des bêtises.
00:02:05Parce que c'est pas ça le problème, il n'est pas là.
00:02:07On ne peut plus aider tout le monde.
00:02:09On n'a plus les moyens.
00:02:11Je vous le dis, arrêtez de me dire avant, après, pendant, c'est fini, c'est terminé.
00:02:16On est dans la merde, vous ne comprenez pas.
00:02:18Une personne éligible sur deux n'a pas l'AME.
00:02:20Mais D'Artigone, moi je ne parle pas que de ça en plus.
00:02:23Je vous le dis, il y a beaucoup, beaucoup d'aides.
00:02:25Entre autres, ça c'est entre autres.
00:02:27Et puis arrêtez, il y a énormément de dérives, arrêtez.
00:02:30Il y a plein de gens aussi qui veulent venir en France pour bénéficier des aides, vous le savez.
00:02:35Pourquoi ils veulent partir en Angleterre beaucoup ?
00:02:37Dans les trajets d'étrangers, il y a d'abord la langue.
00:02:40Après la diaspora, on retrouve un peu les personnes qui sont du même pays.
00:02:44Après, il y a aussi tout ce qui relève d'un patronat.
00:02:48Les Anglais, par exemple, font venir des gens pour travailler au black, etc.
00:02:52Il n'y a pas que la question de l'AME dans les parcours.
00:02:54Vous vous rendez compte que personne ne va partir en disant
00:02:56je vais en France parce que je crois que j'ai l'AME.
00:02:58Et le nombre de bénéficiaires de l'AME est stable.
00:03:00Vous dites des bêtises, là D'Artigone, vous me faites une gilvernaise.
00:03:05Cyril, le nombre de bénéficiaires de l'AME est stable.
00:03:07400 000.
00:03:08Mais on ne parle pas...
00:03:09C'est énorme.
00:03:10Mais les mecs, un milliard, plus d'un milliard.
00:03:121,1 milliard.
00:03:13Contre 70 millions pour...
00:03:15On ne les a plus.
00:03:16On ne les a plus.
00:03:17Tout simplement.
00:03:18Excusez-moi, on ne les a plus.
00:03:20On a Kévin en ligne qui est avec nous.
00:03:22Je savais que ça allait secouer dès le début.
00:03:24C'est une émission que j'aime bien.
00:03:25Mais bon, je suis avec les woke, là.
00:03:27Oui, Kévin ?
00:03:28Je suis avec les woke, là.
00:03:29Bonjour Cyril, bonjour à toute l'équipe.
00:03:30Je suis avec les woke, là, Kévin.
00:03:32Sortez-moi de là, je vous en supplie.
00:03:36Merci d'être avec nous, Kévin.
00:03:38Je ne suis pas woke, mais je ne veux pas abandonner ma vie.
00:03:40Je sais, je sais que vous n'êtes pas avec moi.
00:03:43C'est ça, toujours à Rambouillet.
00:03:47Et puis, je ne crois plus le Divio à Carrefour.
00:03:49Je ne le vois plus à Rambouillet, celui-ci.
00:03:53Ah, c'est pour ça que je ne le vois plus au Rayon Charcuterie.
00:04:00Ah, c'est pour ça, à chaque fois que je vois une mortadelle à Carrefour.
00:04:03Je ne vois plus l'avion.
00:04:05Bon, moi, Kévin, merci d'être là.
00:04:07En tout cas, c'est un bonheur à chaque fois.
00:04:08Alors, vous, il faut garder l'AME, vous dites ?
00:04:10Oui, pour moi, c'est essentiel de garder l'AME.
00:04:14Alors, je sais qu'en ce moment, c'est tendance,
00:04:17c'est un peu démagogue, l'avis de vouloir supprimer l'AME.
00:04:20Mais M. Rotaillot nous fait plus un effet d'annonce,
00:04:25parce que l'AME, il faut bien le préciser,
00:04:27sert à 1 milliard de budget,
00:04:29mais ça représente 0,5 de budget dans la santé publique.
00:04:32Non, mais c'est 1 milliard 1.
00:04:34Oui, mais 1 milliard 1.
00:04:351 milliard 1, mais en termes de pourcentage, c'est plus gros que ça.
00:04:37Kévin, pourquoi on dit ça ?
00:04:39Il faut trouver l'argent partout.
00:04:41On n'a plus rien.
00:04:42On a les poches vides.
00:04:43Mais ça ne coûtera plus cher après.
00:04:44Mais non, ça ne coûtera pas plus cher après.
00:04:46Benahim, elle dit n'importe quoi.
00:04:47Mais si, mais bien sûr que si.
00:04:48Arrêtez de dire des bêtises.
00:04:49Non, non.
00:04:50Il faut être plus ferme.
00:04:51Il faut être plus ferme, oui, Kévin.
00:04:52Est-ce que c'est terminé ?
00:04:53Bien sûr, c'est Benahim.
00:04:54C'est insupportable.
00:04:56Benahim, oui.
00:04:59J'adore Kévin.
00:05:01Juste une petite précision aussi, parce qu'on le néglige aussi souvent.
00:05:05C'est déjà sous Macron, l'AME a déjà été réformée.
00:05:08Parce que maintenant, il faut être...
00:05:10Macron avait réformé en disant qu'il fallait être 3 mois au minimum sur le centre français
00:05:13avec des conditions de revenus.
00:05:15Ça, c'est sur le site du ministère de l'Intérieur.
00:05:18Donc, il y a des conditions de revenus pour avoir l'AME.
00:05:22En plus de ça, si on ne traite pas l'AME, comme disait M. Dartigan,
00:05:27comme il disait ça,
00:05:29si on ne traite pas nos migrants sur notre territoire,
00:05:33on va se retrouver avec plus de dépenses,
00:05:36car ça va aller aux urgences,
00:05:37ça va encore encombrer les systèmes hospitaliers
00:05:40et des maladies longues durées.
00:05:42Ça va être pire.
00:05:44Ça va être des maladies longues durées.
00:05:46Les chroniqueurs, je les ai depuis 15 ans.
00:05:49Je connais les maladies longues durées, mon Kevin.
00:05:54Je comprends tout à fait ce que vous dites.
00:05:55Mais aujourd'hui, je ne suis pas tout à fait d'accord avec vous.
00:05:58Et Dieu sait que je vous aime, Kevin.
00:06:00Moi aussi pareil.
00:06:01Aujourd'hui, je pense qu'il faut essayer d'aller chercher l'argent partout.
00:06:04Je ne pense pas que ça coûtera plus cher.
00:06:05Je vous le dis.
00:06:06Aujourd'hui, il faut se pencher sur plein de choses comme ça.
00:06:09Je suis désolé, il y a beaucoup de choses comme ça.
00:06:11Je l'ai évoqué la dernière fois.
00:06:13Ça m'a même valu un article dans Libération.
00:06:16Mais je pense qu'aujourd'hui, on ne peut plus aider tout le monde.
00:06:21Il faut aider, bien sûr.
00:06:23Moi, je pense qu'aujourd'hui, il faut aider ceux...
00:06:25Il y a plein de gens qui travaillent.
00:06:26Qui travaillent énormément.
00:06:28Qui travaillent de 8h jusqu'à 19h tous les jours.
00:06:30Et qui n'ont rien.
00:06:31Qui n'ont rien.
00:06:32Qui ne s'en sortent pas.
00:06:33Et il y a parfois des gens qui ne travaillent pas
00:06:35et qui gagnent plus avec les aides que des gens qui travaillent.
00:06:38Et tu penses qu'en supprimant l'AME, ça va améliorer ?
00:06:41Non, mais là, c'est en plus.
00:06:42Mais c'est tout ça.
00:06:44Il faut faire ce qu'ils font aux Etats-Unis, aux Suisses.
00:06:47On garde l'AME, mais on envoie les factures aux pays d'origine.
00:06:50Pas mal, ça.
00:06:51Et je peux vous dire que...
00:06:52Oui, vous avez des Algériens, des Italiens, peu importe, des Suédois,
00:06:55peu importe, qui se font soigner.
00:06:57Non, mais c'est le pays qui prend en charge
00:07:00et qui récupère, comme il veut, auprès de ses ressources puissantes.
00:07:020,1, 80, 20, 39, 21.
00:07:04Pléno Standard Europe, on vous attend.
00:07:05Parce que là, le sujet est chaud.
00:07:07Oui, mon Gauthier, heureusement que t'es là.
00:07:09En fait, c'est symptomatique le débat qu'on a sur l'AME
00:07:11parce qu'on peut élargir.
00:07:12Dès qu'on veut toucher à quelque chose...
00:07:14Mais bien sûr.
00:07:15Mais dès qu'on veut toucher à quelque chose,
00:07:16il y a tout de suite une levée de bouclier pour dire
00:07:18non, pas à ça.
00:07:19C'est vrai.
00:07:20Mais en fait, si on prend tout comme ça,
00:07:22on ne va jamais faire un euro d'économie
00:07:24et on va encore plus dépenser.
00:07:25Parce qu'après, on va dire cette prestation sociale,
00:07:27non, pas celle-là.
00:07:28Non, pas celle-là.
00:07:29Et puis ça sera ce ministère-là.
00:07:30Non, pas le budget de ce ministère-là.
00:07:32T'as raison, personne ne veut toucher à la suppression de l'ISF.
00:07:34Personne.
00:07:35T'as raison.
00:07:36L'ISF, tu crois que tu vas réussir à éponger
00:07:39avec l'ISF ?
00:07:41Non, mais franchement.
00:07:43Il y a des tabous, c'est vrai.
00:07:45Et puis, il faudrait peut-être faire un retour sur investissement.
00:07:47Est-ce que l'ISF n'a pas fait...
00:07:49Au contraire, il y a des gens qui voulaient partir,
00:07:51qui sont restés, qui ont investi en France, etc.
00:07:53Et le ruissellement, il en est où, le ruissellement ?
00:07:55Le ruissellement, il est dans le slip de Fabien Lequeu, le ruissellement.
00:07:57Excusez-moi.
00:07:58Oui, Kévin.
00:07:59Merci d'être là.
00:08:00Vous êtes toujours là, Kévin ?
00:08:02Oui, toujours là.
00:08:03Non, mais je comprends.
00:08:04Moi, j'aime quand vous m'appelez.
00:08:05De toute façon, quoi qu'il arrive.
00:08:06Même si vous n'êtes pas d'accord avec moi,
00:08:08l'important, c'est que vous m'appelez.
00:08:10C'est ça le but de l'émission.
00:08:11C'est ça le but de l'émission.
00:08:12C'est honorable de ta part.
00:08:13Bien sûr.
00:08:14Si vous voyez des vidéos, vous me tenez au courant ?
00:08:17Oui, je vais essayer d'aller les retrouver.
00:08:19Je m'attends au Carrefour, au Lidl,
00:08:20parce qu'il faut citer plusieurs marques.
00:08:21Ok, merci.
00:08:22Je vous fais des gros bisous, Kévin.
00:08:24Merci d'avoir été avec nous.
00:08:25Bonne anniversaire à toi, Cyril.
00:08:26Merci, mon Kévinou.
00:08:28Il n'y a pas de soucis.
00:08:29Je vous aime vraiment fort.
00:08:30On est avec Léa, qui est avec nous également.
00:08:32Bonjour, Léa.
00:08:33Bonjour à tous.
00:08:34Merci, Léa.
00:08:35Vous habitez dans l'Aude ?
00:08:36Toujours.
00:08:37Toujours, je sais.
00:08:38Ça ne bouge pas.
00:08:39C'est bien.
00:08:40J'aurais aimé au Bahamas.
00:08:41Au Bahamas, on ira ensemble.
00:08:43Je vous offrirai un voyage, j'espère, un jour.
00:08:45Oui.
00:08:46Non, vous n'avez pas envie.
00:08:48Léa, vous faites quoi dans la ville ?
00:08:50Toujours dans l'immobilier ?
00:08:52Oui, toujours.
00:08:53Et vous êtes avec les enfants ?
00:08:55Je n'en ai pas.
00:08:56Je n'en ferai pas.
00:08:57J'ai entendu des enfants.
00:08:58C'est qui ?
00:08:59J'ai entendu des enfants.
00:09:00Non, il y a un collège pas loin.
00:09:03Ah, d'accord.
00:09:04Très bien.
00:09:05J'ai eu une oui incroyable.
00:09:06Oui, incroyable.
00:09:07On m'appelle Super Jamy.
00:09:08C'est ça.
00:09:09Super Jamy.
00:09:10Exactement.
00:09:11Léa, vous êtes célibataire, mariée ?
00:09:13Vous en êtes où ?
00:09:15Non, je ne suis pas axée depuis...
00:09:17Je suis toujours avec mon premier amour depuis que j'ai 14 ans.
00:09:20Fort.
00:09:21Vous êtes avec votre premier amour depuis 14 ans.
00:09:22C'est beau.
00:09:23Et pourtant, on se prive de faire des enfants.
00:09:25Très bien.
00:09:26Vous voulez rester tous les deux, tranquille, pour l'instant.
00:09:28Exactement.
00:09:29Vous êtes toute jeune, Léa.
00:09:30Vous avez 24 ans.
00:09:31Tout à fait.
00:09:32Ça va, on a le temps.
00:09:33Regardez, Bénéime a eu son premier enfant à 52.
00:09:35Franchement, ça va, on a le temps.
00:09:37On a le temps de tout ça.
00:09:38Vous inquiétez pas.
00:09:39Celle de l'âge.
00:09:40Bah oui.
00:09:41Léa, alors vous, j'ai l'impression que vous êtes un peu comme moi.
00:09:43Moi, je suis révoltée.
00:09:44De toute façon.
00:09:45Vous, vous êtes révoltée.
00:09:46J'ai du mal à saisir qu'on puisse dire aux Français, qui sont bien conciliants je trouve
00:09:51depuis quelques années, de se serrer la ceinture, qu'on va augmenter les mutuelles, qu'on va
00:09:55augmenter l'électricité, pour pouvoir le distribuer au reste du pays.
00:09:58J'ai entendu un monsieur qui a dit quelque chose de plutôt sympa, tout à l'heure, sur
00:10:02les 4 milliards à peu près qu'on donne à l'Afrique, on pourrait peut-être déduire
00:10:04l'AME dessus, déjà.
00:10:06C'est Fabien Lecoeuvre qui l'a dit, bravo Fabien.
00:10:09Pays d'origine.
00:10:10C'est quand même notre argent, j'aurais bien aimé qu'on me demande mon avis, initialement.
00:10:14Moi, personnellement, je paye ma mutuelle.
00:10:17Alors, je sais bien qu'il y a des gens qui sont dans le besoin, mais comme vous dites,
00:10:20quand les Français n'ont plus rien à bouffer, on ne peut pas se permettre de donner le plat
00:10:23principal au reste du monde.
00:10:25C'est malheureusement pas possible, c'est mathématique.
00:10:27Moi, je suis pragmatique, je parle des pratiques, on ne peut pas donner à manger.
00:10:32Aujourd'hui, Léa, il faut le dire, on ne va pas se raconter l'histoire, on est dans
00:10:37une urgence, aujourd'hui.
00:10:39Je ne sais pas ce qu'on attend, ça fait 5 ans, je ne fais pas de politique, je n'ai
00:10:44pas fait l'ENA ou autre, mais il suffit juste de suivre un petit peu l'actualité.
00:10:47Il n'y a rien qui va, il n'y a absolument rien qui va.
00:10:50L'école, ça ne va pas, les rentrées, il n'y a déjà pas de professeur à la rentrée.
00:10:54Et vous, vous bossez, Léa.
00:10:56Il parait que vous avez dû faire un crédit pour vous faire poser un appareil dentaire,
00:10:59tellement que c'est compliqué.
00:11:01Oui, tout à fait.
00:11:03Parce que j'avais plus de 16 ans et que ma mère n'avait peut-être pas les moyens,
00:11:07que ce n'était pas quelque chose de très bon.
00:11:09Soit je gardais mes dents pourries à vie, soit je faisais un crédit pour ressembler
00:11:13à quelque chose de plutôt correct.
00:11:17C'est assez gênant de me dire que je me suis endettée, que je paye encore pour quelque
00:11:22chose dont les autres peuvent bénéficier sans avoir contribué au système solidaire
00:11:27de notre pays.
00:11:28Moi, je ressens une injustice profonde et à force de nous demander de faire des efforts
00:11:32à nous, ça va exploser puisque de toute façon, on n'aura plus rien à perdre.
00:11:35Gauthier Lebré qui a envie d'entendre.
00:11:37On comprend quelque part les Français qui ont du mal à boucler les fins de mois, qui
00:11:42ont du mal à payer certains de leurs soins et qui se disent à côté, on paye effectivement
00:11:50tous pour cette aide médicale d'État qui coûte un milliard cent millions par an et
00:11:55pour des gens qui sont en situation totalement irrégulière.
00:11:58Et je rappelle qu'avant François Hollande, le délit de séjour irrégulier existait en France.
00:12:03C'est-à-dire que le simple fait de franchir une frontière en étant en situation irrégulière
00:12:07était un délit.
00:12:08Ça a été supprimé par François Hollande et Emmanuel Valls.
00:12:10Et Bruno Rotailleau veut le retour du délit de séjour irrégulier.
00:12:14Il avait essayé lors de la précédente loi immigration.
00:12:16Ça avait été retoqué par le Conseil constitutionnel.
00:12:19Donc Bruno Rotailleau, il essaye de dire il faut faire des économies et donc il faut
00:12:23aller réduire cette aide médicale d'État en faire une aide médicale d'urgence.
00:12:27Son problème à Bruno Rotailleau, c'est que politiquement, il va devoir aller composer
00:12:30avec la Macronie et l'aile gauche de la Macronie.
00:12:33Et certains ont déjà exprimé qu'ils étaient totalement contre la réforme de l'aide médicale d'État.
00:12:38Excusez-moi Monsieur Levray, je suis tout à fait d'accord avec vous.
00:12:41J'ai juste une simple question.
00:12:43Qui paye les gens de gauche et les magistrats ?
00:12:47Qui les payent ?
00:12:48Ils sont rémunérés comment ? C'est-à-dire que c'est bien nous qui...
00:12:52Ah oui, bien sûr.
00:12:54Alors pourquoi ces gens-là s'opposent à ce que la majorité du peuple souhaite ?
00:12:58Alors, ce conformisme de la bien-pensance du gauchisme, on en a un peu plein les fesses
00:13:03puisqu'on voit bien que ça ne fonctionne pas de toute façon.
00:13:05Moi je fais avec Valérie Bénahim, Tartigol, Olverdès, tout ça tous les jours.
00:13:11Oui, mais après, ils ont des arguments, je les entends.
00:13:15Ils ne tiennent plus ces arguments.
00:13:18Aujourd'hui, les Français, on ne peut pas, c'est pas possible.
00:13:20D'ailleurs, c'est intéressant ce que vous dites sur l'opinion publique parce que c'est
00:13:22complètement la méthode de Bruno Rotailleau.
00:13:24Bruno Rotailleau, il a dit ce matin sur CNews et Europe 1, que veulent les Français ?
00:13:28Ils veulent plus de sécurité, moins d'immigration, réformer l'aide médicale.
00:13:32Donc moi, je vais faire ce que les Français souhaitent et ce que les Français veulent.
00:13:35Et c'est comme ça qu'il va faire face au ministre de la Justice Didier Migaud,
00:13:40avec qui le bras de fer s'est déjà engagé.
00:13:42Les Français veulent l'abrogation à 80% de la réforme des retraites.
00:13:44Parce qu'ils se disent, après une vie de travail, je ne pourrai pas aller à 67 ans.
00:13:48L'aide soignante dans l'hôpital, elle ne peut pas aller à 67 ans.
00:13:52Donc on va faire ce que les Français veulent.
00:13:54Après, je voudrais répondre à madame.
00:13:56Moi, je comprends absolument qu'elle puisse dire que c'est inacceptable de travailler
00:14:01et que le reste à vivre ne permet pas d'avoir les petits bonheurs de la vie,
00:14:05que les frais à charge dans les soins dentaires, optiques, etc. est une vraie plaie,
00:14:10que c'est inacceptable.
00:14:11Mais dites-moi en quoi le fait de prendre les étrangers comme cible réglera la situation ?
00:14:18C'est une diversion.
00:14:19Mais d'Artigol, c'est pas les étrangers.
00:14:22Vous voulez tout d'Artigol.
00:14:23On ne peut plus.
00:14:24Je peux terminer ?
00:14:25Vous êtes dans l'idéologie.
00:14:27Vous êtes dans l'utopie.
00:14:28Par contre, Cyril, une chose.
00:14:30L'ensemble des spécialistes dans le rapport Stefanini ont dit que...
00:14:34On n'en peut plus de ce rapport Stefanini.
00:14:35Non, mais on dit que ça coûtera plus cher.
00:14:38Il n'est pas du tout.
00:14:39Et là-dessus, tu ne me réponds pas, Cyril.
00:14:41Moi, j'ai un autre rapport qui dit que les personnes qui profitent du système solidaire français
00:14:45sont ceux qui ont le moins contribué.
00:14:47Tant pis, c'est chiffré.
00:14:49C'est chiffré que les gens qui bénéficient le plus de notre système solidaire sont ceux qui ont le moins contribué.
00:14:53Donc comment m'assurer que l'équation n'est pas mauvaise ?
00:14:55Mais juste, je vous prends cet exemple parce que j'aimerais...
00:14:58C'est du bon sens.
00:14:59Si une personne, qu'elle soit étrangère ou pas,
00:15:01quel que soit son statut administratif, est malade,
00:15:04on doit la soigner avant que son état s'aggrave
00:15:08et qu'elle doive relever de soins plus coûteux et plus longs.
00:15:12C'est du bon sens.
00:15:13Et les Français à la retraite et qui n'ont pas les moyens,
00:15:15je suis d'accord avec vous.
00:15:16Mais bien sûr, vous avez raison.
00:15:18L'humanité n'est que dans un sens avec vous.
00:15:20Je suis assez d'accord.
00:15:22Je suis complètement d'accord avec Léa.
00:15:23D'Artigone et Benaim, l'humanité n'est que dans l'avance.
00:15:26Je suis d'accord avec vous, Léa.
00:15:30Mais moi, je suis pour une réforme fiscale, madame.
00:15:32Léa, Léa, s'il vous plaît.
00:15:34Mais moi, je suis d'accord avec vous, Léa.
00:15:35On n'est pas en désaccord là-dessus.
00:15:37Mais oui, parce que vous comprenez...
00:15:38En fait, vous ne comprenez pas ce que disent les Français.
00:15:42C'est ça que je veux vous dire.
00:15:43Vous ne comprenez pas.
00:15:44Valérie et Olivier, je suis désolé.
00:15:46Chérie, je vous aime beaucoup.
00:15:47Mais vous ne comprenez pas ce que disent les Français.
00:15:49Les Français ne disent pas...
00:15:50Ils ne s'attaquent pas particulièrement aux étrangers.
00:15:53Ils disent qu'aujourd'hui, ils se rendent compte qu'en fait,
00:15:56on ne peut plus aider tout le monde.
00:15:57C'est tout.
00:15:58C'est ce qu'ils se rendent compte.
00:15:59Ils se disent qu'aujourd'hui...
00:16:00Et aujourd'hui, je vais vous dire,
00:16:01on va commencer par la ME.
00:16:02À mon avis, ça va aller très vite sur autre chose.
00:16:04Croyez-moi.
00:16:05Sur quoi ?
00:16:06Vous verrez.
00:16:07La fraude, par exemple.
00:16:08La fraude...
00:16:09Sécurité sociale, je pense que ça va...
00:16:1060 millions.
00:16:11Ils vont commencer à mettre leur nez dedans.
00:16:12Fraude fiscale, 80 milliards.
00:16:13Ils vont commencer à mettre leur nez dedans.
00:16:15Ne me dites pas de bêtises.
00:16:16La sécurité sociale, comment ça coûte par an ?
00:16:18C'est le premier budget de l'État.
00:16:20Oui, mais elle est aussi construite par les cotisations.
00:16:22Je sais.
00:16:23Mais bien sûr.
00:16:24Vous verrez.
00:16:25À mon avis, ils vont foutre leur nez dedans.
00:16:26Mais ça, ça va secouer.
00:16:27Je vous le dis.
00:16:28Ils sont obligés de mettre leur nez...
00:16:29Encore une fois, on n'y revient pas.
00:16:30On n'est pas content qu'ils foutent leur nez dans la sécurité sociale.
00:16:32Personne ne va faire des économies.
00:16:33Cyril, le débat des mois à venir,
00:16:35c'est que chacun va devoir contribuer.
00:16:37Est-ce que tout le monde va contribuer à hauteur de ses moyens ?
00:16:40C'est ça, le grand débat ?
00:16:41D'Artigol...
00:16:42On va commencer à taper sur l'étranger en situation irrégulière.
00:16:44Après, il va falloir parler des autres personnes.
00:16:47Mais bien sûr.
00:16:48Il faut que tout le monde contribue.
00:16:49Tout le monde contribuera.
00:16:50Mais qu'est-ce que vous racontez ?
00:16:51Mais il y en a beaucoup aussi qui vont se barrer, croyez-moi.
00:16:53Et là, vous allez voir, ça va être catastrophique.
00:16:55Parce que l'ISF va faire partir beaucoup de monde.
00:16:57Mais ils ne vont pas le remettre, l'ISF.
00:16:58Je ne suis pas sûr que ce soit l'ordre du jour.
00:17:00C'est pas sûr ?
00:17:01La flat tax ?
00:17:02Non, la flat tax, ils ne la mettront pas.
00:17:04Peut-être que ça va passer au 30 à 33.
00:17:06Peut-être.
00:17:07Vous avez vu que le patron du Medef était ouvert à une hausse des impôts sur les entreprises
00:17:10si l'État faisait aussi des efforts de son côté.
00:17:13Mais donc que le patron du Medef, le patron des patrons,
00:17:16je ne suis pas sûr qu'il soit très suivi par les chefs d'entreprise.
00:17:19Il faut aussi aller plus taxer les mecs qui se gavent ici en France.
00:17:25Amazon, Google, les trucs comme ça.
00:17:27Je suis désolé, les mecs.
00:17:28Attendez, je suis désolé.
00:17:29Je suis d'accord.
00:17:30Ils se gavent, les mecs, ils se gavent ici.
00:17:32Là, je suis désolé, ça aussi, il faut mettre le nez dedans.
00:17:34D'accord.
00:17:35En fait, ce que je suis en train de vous dire,
00:17:38Monsieur Dartigold, bonjour.
00:17:40Je suis en train de vous dire qu'en fait, là, on est dans une situation
00:17:43où le problème, il faut mettre son nez partout.
00:17:45Il faut aller chercher l'argent partout.
00:17:47Partout, on peut aller le chercher.
00:17:48Parce qu'aujourd'hui, on n'a plein rien.
00:17:50Et moi aussi, je suis beaucoup plus choqué, par exemple, je vous le dis,
00:17:54parce que Google et tous les autres,
00:17:57et toutes les entreprises qui se gavent,
00:17:59toutes les GAFA qui se gavent ici.
00:18:01T'es plus choqué par ça que par l'AIM ?
00:18:03De loin, de très loin.
00:18:04Là, de très très loin.
00:18:05Pour moi, c'est le pire, ça.
00:18:07Voilà, ça pour moi, moi, si j'étais...
00:18:08On est d'accord.
00:18:09Là, c'est le premier truc que je fais.
00:18:11Je dis, les mecs, on est où, là ?
00:18:12Non, mais les mecs, ils se gavent ici.
00:18:14Bien sûr, vous avez raison.
00:18:16Il faut les taper, je suis désolé.
00:18:18Et pas qu'un peu.
00:18:19Bien sûr.
00:18:20C'est stratosphérique.
00:18:21C'est stratosphérique.
00:18:22Qu'ils nous donnent un petit peu,
00:18:23on sera déjà très très contents.
00:18:25Ça, pour moi, c'est inadmissible.
00:18:27Je suis désolé, mais l'AIME, à côté,
00:18:29c'est du pipi de chat.
00:18:31C'est un milliard, donc.
00:18:32Oui, c'est...
00:18:33On va se retrouver dans un instant.
00:18:35C'est de 1 milliard à 70 millions, c'est déjà...
00:18:36Exactement.
00:18:37On va se retrouver dans un instant.
00:18:38Vous restez avec nous.
00:18:3901.80.20.39.21 sur Europe 1.
00:18:40On va parler de tout ça, tout de suite.
00:18:42Europe 1.
00:18:4316h.
00:18:4418h.
00:18:45On marche sur la tête.
00:18:46Cyril Hanouna.
00:18:4701.80.20.39.21.
00:18:49Vous nous appelez au standard d'Europe 1.
00:18:50J'ai vraiment envie de discuter avec vous,
00:18:52qui nous écoutez sur Europe 1,
00:18:54parce que là, ça chauffe dans le studio.
00:18:57Ça chauffe entre Gauthier Lebray et moi-même.
00:18:59Merci.
00:19:00Toujours dans la même équipe.
00:19:02La dégaine du bonheur.
00:19:03L'équipe gagnante.
00:19:04Exactement.
00:19:05Face à Dartigold,
00:19:06et Dartigold, bien entendu,
00:19:07notre ami Dartigold,
00:19:08voilà, notre ami,
00:19:10qui est même apprécié à droite.
00:19:12Bien sûr.
00:19:13Apprécié partout.
00:19:14Et Valérie Benalim, bien sûr, appréciée partout.
00:19:16Et de plus en plus woke.
00:19:17Et il y a Fabien Lecoeuf, qui s'en est mêlé.
00:19:20Oui.
00:19:21Et qui a dit peut-être la phrase la plus intelligente de nous tous.
00:19:22Et qui est l'avenir, pour moi.
00:19:23Autant vous dire que ce 24 septembre restera dans les annales.
00:19:25Voilà.
00:19:26Merci.
00:19:27Bravo Fabien Lecoeuf,
00:19:28qui commence à être partout, partout, partout, partout.
00:19:30C'est très mobile.
00:19:31Alors oui, on est avec Léa, bien entendu.
00:19:34Si vous nous rejoignez sur Europe 1,
00:19:35sachez qu'on parle de cette affaire
00:19:37pour baisser les dépenses en France
00:19:38et stopper l'attractivité pour les migrants.
00:19:40Faut-il supprimer l'AME, l'aide médicale d'État ?
00:19:44Et apparemment, là, il y en a deux qui sont pour,
00:19:47et deux qui sont contre.
00:19:48Parce que Fabien Lecoeuf répond également,
00:19:49même si lui, il est un petit peu...
00:19:51Voilà, sa voix contre double.
00:19:53Voilà.
00:19:54Léa, vous êtes pour.
00:19:56Vous nous disiez un instant,
00:19:57Léa qui habite toujours dans l'Aude,
00:19:59qui est dans l'immobilier,
00:20:00il y a beaucoup de gens qui vont apprendre en ligne.
00:20:01Léa.
00:20:02Oui, après, comme je voulais...
00:20:04Là, on m'a posé la question sur l'AME,
00:20:06mais bien sûr qu'il y a autre chose.
00:20:07Bien sûr.
00:20:08Bien sûr.
00:20:09Ce n'est pas que ça,
00:20:10mais là, malheureusement, sur la santé...
00:20:12Bah oui.
00:20:13C'est d'accord.
00:20:14Merci Léa d'avoir été avec nous sur Europe 1.
00:20:16Je vous fais d'énormes bisous.
00:20:17Merci.
00:20:18Au revoir à tous.
00:20:19On a Julien en ligne.
00:20:21Julien.
00:20:22On a Julien, on a José, on a Karine, on a Sylvie,
00:20:24on a Marjolaine.
00:20:25On va prendre tout le monde.
00:20:26Julien, merci d'être avec nous.
00:20:27Bonjour Juju.
00:20:28Je vous en prie, bonjour.
00:20:29Merci d'être avec nous.
00:20:30Vous allez bien ?
00:20:31Très bien, et vous ?
00:20:32Vous habitez en Normandie ?
00:20:33Oui, toujours, toujours.
00:20:34C'est où ça déjà ?
00:20:35Je ne me rappelle plus.
00:20:36A Rouen.
00:20:37A Rouen, ok.
00:20:38Je me rappelle, oui.
00:20:39J'avais dit que je viendrais faire le tournoi de Rouen.
00:20:40Exactement.
00:20:41Non, non, je viens plus le faire.
00:20:42Je viens plus le faire.
00:20:43À chaque fois que je viens,
00:20:44c'est le tournoi, le pire tournoi de ma vie.
00:20:45A chaque fois, je prends des bananes,
00:20:46je commence à en avoir assez.
00:20:47Je ne jouerai plus à Rouen.
00:20:48Je viendrai vous faire un petit bisou, Julien, mais c'est tout.
00:20:49Mais pourquoi ?
00:20:50C'est lié à la ville, vos échecs ?
00:20:51Non, c'est lié à ma...
00:20:52Je ne sais pas, je ne sais pas.
00:20:53Je suis nul à Rouen.
00:20:54Voilà, merci.
00:20:55Je ne suis pas bon ailleurs,
00:20:56mais je suis moins en moins...
00:20:57Je suis encore plus nul à Rouen.
00:20:58Julien, alors pour vous,
00:20:59il faut garder les urgences
00:21:00pour les maladies contagieuses, en fait.
00:21:01Alors, en fait, moi je suis,
00:21:02comme tout le monde,
00:21:03je pense, contre le fait
00:21:04qu'on laisse crever les gens dans la rue.
00:21:05On ne va pas être inhumain.
00:21:06C'est logique que quelqu'un
00:21:07qui a une fracture ouverte
00:21:08dont la vie est en jeu imminemment,
00:21:09quelqu'un qui fait un arrêt cardiaque,
00:21:10enfin voilà,
00:21:11on ne va pas le laisser mourir
00:21:12comme un chien dans le caniveau.
00:21:13Mais par contre,
00:21:14il y a aussi beaucoup de choses
00:21:15à pointer contre l'AME,
00:21:16dans le sens où
00:21:17il y a un certain nombre de maladies
00:21:18qui sont en jeu,
00:21:19et qui sont en jeu,
00:21:20et qui sont en jeu,
00:21:21et qui sont en jeu,
00:21:22et qui sont en jeu,
00:21:23et qui sont en jeu,
00:21:24et qui sont en jeu,
00:21:25et qui sont en jeu,
00:21:26et qui sont en jeu,
00:21:27mais par contre,
00:21:28il y a aussi beaucoup de choses
00:21:29à pointer contre l'AME,
00:21:30contre l'AME,
00:21:31dans le sens où
00:21:32il y a énormément d'excès.
00:21:33dans le sens où
00:21:34il y a énormément d'excès.
00:21:35Bravo l'AME !
00:21:36Bravo l'AME !
00:21:37Exactement.
00:21:38Et le chiffre que vous pointez
00:21:39depuis tout à l'heure,
00:21:40moi j'ai l'impression
00:21:41que tout le monde autour du plateau
00:21:42fait partie de la famille
00:21:43de Jeff Bezos,
00:21:44parce que un milliard,
00:21:45ça va, c'est rien.
00:21:46Un milliard, c'est rien.
00:21:47Mais vous rigolez ou quoi ?
00:21:48Déjà le chiffre,
00:21:49c'est plus 1,2 milliard,
00:21:50voire 1,3,
00:21:51voire 1,3,
00:21:52voire 1,3,
00:21:54et le coût réel,
00:21:55il est plus que ça,
00:21:56il est supérieur à ça,
00:21:57puisque de la manière
00:21:58dont l'avait très bien soulignée
00:21:59une invitée de Dmitri Pavlenko
00:22:00sur l'antenne d'Europe 1
00:22:01il y a un petit peu moins d'un an,
00:22:02qui s'appelle Véronique Prudhomme,
00:22:03dont la spécialité est la facturation
00:22:04des actes en milieu hospitalier,
00:22:05elle avait souligné le fait
00:22:06que le problème principal,
00:22:07c'est le non-recouvrement
00:22:08d'une bonne partie des soins,
00:22:09et que l'essentiel de la problématique,
00:22:10c'est le tourisme,
00:22:11c'est-à-dire
00:22:12que le tourisme,
00:22:13c'est le tourisme,
00:22:14c'est le tourisme,
00:22:15c'est le tourisme,
00:22:16c'est le tourisme,
00:22:17c'est le tourisme,
00:22:18c'est le tourisme,
00:22:19c'est le tourisme,
00:22:20c'est le tourisme,
00:22:21c'est le tourisme,
00:22:22c'est le tourisme,
00:22:23c'est le tourisme,
00:22:24c'est le tourisme,
00:22:25c'est le tourisme,
00:22:26c'est le tourisme,
00:22:27c'est le tourisme,
00:22:28c'est le tourisme,
00:22:29c'est le tourisme,
00:22:30c'est le tourisme,
00:22:31c'est le tourisme,
00:22:32c'est le tourisme,
00:22:33c'est le tourisme,
00:22:34c'est le tourisme,
00:22:35c'est le tourisme,
00:22:36c'est le tourisme,
00:22:37c'est le tourisme,
00:22:38c'est le tourisme,
00:22:39c'est le tourisme,
00:22:40c'est le tourisme,
00:22:41c'est le tourisme,
00:22:42c'est le tourisme,
00:22:43c'est le tourisme,
00:22:44c'est le tourisme,
00:22:45c'est le tourisme,
00:22:46c'est le tourisme,
00:22:47c'est le tourisme,
00:22:48c'est le tourisme,
00:22:49c'est le tourisme,
00:22:50c'est le tourisme,
00:22:51c'est le tourisme,
00:22:52c'est le tourisme,
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00:22:54c'est le tourisme,
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00:22:56c'est le tourisme,
00:22:57c'est le tourisme,
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00:22:59c'est le tourisme,
00:23:00c'est le tourisme,
00:23:01c'est le tourisme,
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00:23:24c'est le tourisme,
00:23:25c'est le tourisme,
00:23:26c'est le tourisme,
00:23:27c'est le tourisme,
00:23:28c'est le tourisme,
00:23:29c'est le tourisme,
00:23:30c'est le tourisme,
00:23:31c'est le tourisme,
00:23:32c'est le tourisme,
00:23:33c'est le tourisme,
00:23:34c'est le tourisme,
00:23:35c'est le tourisme,
00:23:36c'est le tourisme,
00:23:37c'est le tourisme,
00:23:38c'est le tourisme,
00:23:39c'est le tourisme,
00:23:40c'est le tourisme,
00:23:41c'est le tourisme,
00:23:42c'est le tourisme,
00:23:43c'est le tourisme,
00:23:44c'est le tourisme,
00:23:45c'est le tourisme,
00:23:46c'est le tourisme,
00:23:47c'est le tourisme,
00:23:48c'est le tourisme,
00:23:49c'est le tourisme,
00:23:50c'est le tourisme,
00:23:51c'est le tourisme,
00:23:52c'est le tourisme,
00:23:53c'est le tourisme,
00:23:54c'est le tourisme,
00:23:55c'est le tourisme,
00:23:56c'est le tourisme,
00:23:57c'est le tourisme,
00:23:58c'est le tourisme,
00:23:59c'est le tourisme,
00:24:00c'est le tourisme,
00:24:01c'est le tourisme,
00:24:02c'est le tourisme,
00:24:03c'est le tourisme,
00:24:04c'est le tourisme,
00:24:05c'est le tourisme,
00:24:06c'est le tourisme,
00:24:07c'est le tourisme,
00:24:08c'est le tourisme,
00:24:09c'est le tourisme,
00:24:10c'est le tourisme,
00:24:11c'est le tourisme,
00:24:12c'est le tourisme,
00:24:13c'est le tourisme,
00:24:14c'est le tourisme,
00:24:15c'est le tourisme,
00:24:17On marche sur la tête, Cyril Hanouna.
00:24:20On marche sur la tête sur Europe 1,
00:24:22il est 16h40,
00:24:23on est bien entendu en direct
00:24:24et vous êtes très nombreux
00:24:25à vouloir réagir,
00:24:26je vais prendre beaucoup de gens,
00:24:27donc continuez à nous appeler
00:24:2801 80 20 39 21,
00:24:30ça c'est un sujet
00:24:32vraiment où tout le monde a un avis
00:24:34et c'est vrai que
00:24:35voilà, moi je le vois
00:24:36même autour du studio,
00:24:37là déjà ça s'invective
00:24:39même pendant les pauses,
00:24:40donc voilà, pour vous dire,
00:24:41voilà, heureusement qu'il y a Gauthier Lebré
00:24:43qui est toujours là
00:24:44avec moi
00:24:45ça me fait extrêmement plaisir
00:24:46parce que je suis d'accord avec lui
00:24:47sur pratiquement tout
00:24:48mais pratiquement,
00:24:49c'est vraiment à la marge.
00:24:50J'ai trouvé le secret pour durer.
00:24:52Non, non, non,
00:24:53le secret pour durer
00:24:54c'est être vous
00:24:55avec un grand V
00:24:56comme victoire.
00:24:57Merci.
00:24:58Pour baisser les dépenses en France
00:24:59et stopper l'attractivité
00:25:00pour les migrants,
00:25:01faut-il supprimer
00:25:02l'aide médicale d'État,
00:25:03l'AME ?
00:25:04Il y a Julien
00:25:05qui est en ligne avec nous
00:25:06mais Julien restez avec nous,
00:25:07on va vous reprendre dans un instant
00:25:08parce que j'aimerais
00:25:09qu'on écoute Karine,
00:25:10Karine qui est chirurgien dentiste
00:25:11et qui va nous dire
00:25:12comment ça se passe avec l'AME.
00:25:13Bonjour Karine,
00:25:14merci d'être avec nous.
00:25:15Bonjour Cyril.
00:25:16Merci d'être là Karine.
00:25:17Bonjour à tous.
00:25:18Toujours dentiste,
00:25:19toujours vivante,
00:25:20toujours debout ?
00:25:21Toujours, ouais.
00:25:22Toujours la banane.
00:25:23Merci.
00:25:24Vous êtes en Ile-de-France ?
00:25:25Ouais.
00:25:26Où ça ?
00:25:27En Ile-de-France.
00:25:28Très bien, merci.
00:25:29Donc la petite couronne
00:25:30que je connais un petit peu.
00:25:31C'est une banne de dentiste
00:25:32la petite couronne,
00:25:33vous avez remarqué.
00:25:34Il est pas mal.
00:25:35Il l'avait même pas vue.
00:25:36Il l'avait même pas vue.
00:25:37Merci.
00:25:38C'est pour vous Karine.
00:25:39Cette finesse d'esprit.
00:25:40C'est pour toi.
00:25:41Vous savez.
00:25:42Allez.
00:25:43Karine.
00:25:44Karine et non pas Kari.
00:25:45Oh.
00:25:46Karine.
00:25:47Il file la métaphore.
00:25:48Karine.
00:25:49Alors vous,
00:25:50vous êtes bien placée
00:25:51pour nous dire.
00:25:52J'aimerais que vous parliez
00:25:53à notre spécialiste
00:25:54au WOC,
00:25:55Valérie Benahim
00:25:56et notre amie
00:25:57Olivier d'Artigolle.
00:25:58On est à vous.
00:25:59Dites-nous ce que vous avez à leur dire.
00:26:00On est à vous, oui.
00:26:01Alors moi,
00:26:02ouais.
00:26:03Merci Cyril.
00:26:04Ce que j'aimerais faire savoir
00:26:05en fait,
00:26:06et que les gens ne savent pas
00:26:07et qui n'est pas très politiquement correct.
00:26:08C'est pour ça que je ne donne pas
00:26:09trop de précision
00:26:10sur le lieu où j'exerce.
00:26:11C'est que,
00:26:12il faut que les gens sachent
00:26:13comment ça fonctionne,
00:26:14les AME.
00:26:15Les AME,
00:26:16c'est des patients
00:26:17qui viennent avec un bout de papier.
00:26:18Il n'y a pas de photo.
00:26:19Le bout de papier
00:26:20peut être déchiré,
00:26:21croissé,
00:26:22etc.
00:26:23Et une pièce d'identité
00:26:24qui parfois n'est pas
00:26:25une pièce d'identité française.
00:26:26Donc,
00:26:27je vous traduis.
00:26:28En fait,
00:26:29on ne sait pas qui on soigne.
00:26:30On ne sait pas qui on soigne.
00:26:31On ne sait pas
00:26:32qui on soigne.
00:26:33On ne sait pas
00:26:34qui on soigne.
00:26:35Le papier peut se passer
00:26:36sur 10-15 personnes.
00:26:37Il n'y a aucun contrôle.
00:26:38Voilà.
00:26:39Donc,
00:26:40on soigne des gens
00:26:41qui viennent
00:26:42avec ce bout de papier.
00:26:43Au niveau
00:26:44de leur plafond,
00:26:45je n'excuse pas.
00:26:46Ils peuvent soigner
00:26:47autant qu'ils veulent.
00:26:48Voilà.
00:26:49Ils peuvent avoir
00:26:50autant de praticiens
00:26:51qu'ils veulent.
00:26:52Il n'y a aucun contrôle.
00:26:53Donc,
00:26:54surconsommation
00:26:55qui a été
00:26:56programmée
00:26:57comme ça,
00:26:58sur le papier,
00:26:59il n'y a aucun contrôle.
00:27:00Donc,
00:27:01il n'y a aucun contrôle.
00:27:02Donc,
00:27:03c'est programmé
00:27:04comme ça,
00:27:05surconsommation.
00:27:06Comme il s'agit
00:27:07parfois des gens
00:27:08qui n'ont pas d'activité,
00:27:09on va dire que leur activité,
00:27:10c'est de se faire soigner.
00:27:11Donc,
00:27:12ils peuvent passer
00:27:13des journées entières
00:27:14à faire le soin
00:27:15et les pratiquer.
00:27:16Non,
00:27:17mais les gars,
00:27:18il y a même un mec,
00:27:19un mec qui a les oreilles décollées,
00:27:20c'est pris en charge.
00:27:21Absolument.
00:27:22Vous allez sur le site
00:27:23de l'assurance maladie
00:27:24et vous voyez la liste
00:27:25de ce qui est possible.
00:27:26Un appareil,
00:27:27c'est pris en charge.
00:27:28Intervention
00:27:29pour oreilles décollées.
00:27:30Il faut que vous soyez en France
00:27:31de manière illégale
00:27:32N'importe quoi.
00:27:33Vous pouvez vous faire
00:27:34recoller les oreilles
00:27:35pour zéro euro.
00:27:36Et on marche sur la tête
00:27:37quand j'entends les bénanimes.
00:27:38J'ai des petites mamies
00:27:39qui ont travaillé
00:27:40toute leur vie
00:27:41et qui ont une mutuelle
00:27:42qui leur fait
00:27:43une réponse
00:27:44à un devis
00:27:45et qui leur dit
00:27:46on va vous rembourser
00:27:47trois fois c'est tout.
00:27:48Donc,
00:27:49elles ne peuvent pas
00:27:50faire leur appareil
00:27:51et c'est répugnant.
00:27:52Moi,
00:27:53parfois,
00:27:54je me bats
00:27:55pour leur faire quand même
00:27:56leur appareil,
00:27:57pour leur prendre
00:27:5810 chèques,
00:27:5915 chèques
00:28:00pour qu'elles puissent manger
00:28:01et on a des gens
00:28:02qui viennent
00:28:03avec un bout de papier
00:28:04comme je vous dis
00:28:05et qui vont vous dire
00:28:06cet appareil,
00:28:07il ne me plaît pas,
00:28:08il faut m'en refaire un autre.
00:28:09Moi,
00:28:10j'ai oublié.
00:28:11Et c'était notre auditrice
00:28:12tout à l'heure ?
00:28:13Bien sûr,
00:28:14c'est notre auditrice
00:28:15tout à l'heure
00:28:16qui disait qu'elle a fait un...
00:28:17Mais moi,
00:28:18je vais vous raconter un truc.
00:28:19Un jour,
00:28:20je suis au feu.
00:28:21Il y a un mec
00:28:22qui me reconnaît,
00:28:23on rigole.
00:28:24Je lui dis
00:28:25comment ça va ?
00:28:26Il me dit
00:28:27je travaille tous les jours
00:28:28et je vois qu'il me manque
00:28:29beaucoup de dents.
00:28:30Je travaille toute la journée,
00:28:31je n'ai pas d'argent
00:28:32pour me refaire les dents.
00:28:33Je vous jure que c'est vrai.
00:28:34Il me dit
00:28:35c'est le malheur de ma vie,
00:28:36je travaille tout le temps
00:28:37mais c'est vrai que
00:28:38je suis très complexé, etc.
00:28:39Il serait migrant,
00:28:40ça serait pris en compte.
00:28:41Exactement.
00:28:42Alors,
00:28:43j'ai la chance
00:28:44d'avoir un...
00:28:45Je l'ai envoyé chez un pote
00:28:46qui lui a refait ses dents.
00:28:47Voilà,
00:28:48je vous le dis.
00:28:49Mais ça a coûté,
00:28:50ça lui a coûté,
00:28:51ça coûte une fortune aujourd'hui.
00:28:52Et il y a plein de Français
00:28:53qui ne peuvent pas...
00:28:54On n'y pense pas,
00:28:55mais même les appareils dentaires,
00:28:57etc.
00:28:58Mais quand vous avez dit Gauthier Lebray
00:28:59pour se faire recoller les oreilles,
00:29:00mais quand je vous dis
00:29:01qu'on est dans un monde de fous,
00:29:02quand je vous dis
00:29:03qu'on est dans un monde
00:29:04où on marche sur la tête,
00:29:05c'est le nom de cette émission
00:29:06sur Europe 1,
00:29:07c'est...
00:29:08Mais le gars,
00:29:09quand t'es neuf mois,
00:29:10comme a dit Gauthier,
00:29:11sur le territoire français
00:29:12de manière illégale,
00:29:13tu as le droit
00:29:14d'aller te faire recoller les oreilles.
00:29:15Non mais,
00:29:16excusez-moi,
00:29:17non mais comment,
00:29:18comment...
00:29:19Non mais c'est en rigolant,
00:29:20mais c'est...
00:29:21Je crois que si on dit ça,
00:29:22les gens qui doivent nous écouter
00:29:23dans leur voiture,
00:29:24les gens qui doivent nous écouter
00:29:25chez eux,
00:29:26ou qui doivent nous regarder sur...
00:29:27Allez-y.
00:29:28Depuis le 1er janvier 2021,
00:29:29la prise en charge
00:29:30de certains frais de santé
00:29:31non urgents
00:29:32est subordonnée pour les majeurs
00:29:33à un délai d'ancienneté
00:29:34du bénéfice de l'AME
00:29:35de neuf mois.
00:29:36Non mais le mec
00:29:37qui vient illégalement en France,
00:29:38mais bon,
00:29:39les mecs,
00:29:40au bout de neuf mois,
00:29:41ça y est,
00:29:42donc chéri,
00:29:43moi je vais me faire recoller
00:29:44les oreilles,
00:29:45tu veux pas refaire le nez toi ?
00:29:46Non mais les mecs,
00:29:47on est où ?
00:29:48Non mais franchement,
00:29:49excusez-moi,
00:29:50c'est inadmissible,
00:29:51voilà, je vous le dis,
00:29:52on n'en peut plus.
00:29:53Karine,
00:29:54tu veux ajouter quelque chose ?
00:29:55Oui, je voulais dire aussi
00:29:56qu'il y a un deuxième effet pervers,
00:29:57c'est au niveau des centres mutuels
00:29:58et des hôpitaux,
00:29:59pareil,
00:30:00eux n'ont pas de contrôle,
00:30:01ce qui veut dire
00:30:02qu'ils peuvent surfacturer,
00:30:03ils peuvent dire
00:30:04pour un détartrage,
00:30:05j'en ai fait cinq,
00:30:06tout ce qui leur passe
00:30:07par la tête,
00:30:08c'est pareil,
00:30:09il n'y aura pas de contrôle,
00:30:10ce qui veut dire que
00:30:11ceux qui sont contrôlés,
00:30:12c'est les Français,
00:30:13c'est les Français qui cotisent,
00:30:14eux ils ont des plafonds,
00:30:15eux ils ont la Sécu
00:30:16qui peut les convoquer
00:30:17pour vérifier si les soins
00:30:18ont bien été effectués,
00:30:19sur les étrangers,
00:30:20ils viennent,
00:30:21ils ne viennent pas,
00:30:22il ne va rien leur arriver
00:30:23de toutes les façons,
00:30:24on ne sait même pas
00:30:25s'ils vont recevoir
00:30:26une convocation,
00:30:27les hôpitaux,
00:30:28c'est pareil,
00:30:29les mutuels,
00:30:30il n'y a pas de mutuel
00:30:31qui contrôle,
00:30:32c'est l'État,
00:30:33tout ça,
00:30:34c'est les impôts
00:30:35qui financent,
00:30:36donc il y a du gâchis
00:30:37des deux côtés,
00:30:38c'est-à-dire qu'il y a
00:30:39surconsommation
00:30:40et surfacturation,
00:30:41donc moi je trouve
00:30:42que c'est scandaleux.
00:30:43Mais est-ce qu'on peut
00:30:44trouver un compromis
00:30:46Aujourd'hui,
00:30:47on n'a plus le temps
00:30:48des compromis,
00:30:49on n'a plus le temps,
00:30:50excusez-moi,
00:30:51il est 16h46,
00:30:52on est sur Europe,
00:30:53les chéries,
00:30:54et ça va prendre
00:30:55énormément de temps,
00:30:56on n'a plus le temps,
00:30:57c'est au cas par cas,
00:30:58et vous voyez,
00:30:59et pour moi,
00:31:00il y a énormément
00:31:01de dérive,
00:31:02tous les spécialistes,
00:31:03je vous le dis,
00:31:04tous les spécialistes,
00:31:05moi je suis dans
00:31:06le milieu médical.
00:31:07Ah oui,
00:31:08mais il y avait
00:31:09un franc commun
00:31:10des médecins
00:31:11pour dire ne touchez pas
00:31:12à la haine,
00:31:13mais arrêtez,
00:31:15mais il y a plein de médecins
00:31:16qui disent il faut y toucher,
00:31:17croyez-moi,
00:31:18Karine,
00:31:19Karine qui est avec nous
00:31:20en ligne,
00:31:21Karine voulait la suppression
00:31:22de l'AME,
00:31:23ou des modifications.
00:31:24Je dis suppression de l'AME,
00:31:25suppression de l'AME,
00:31:26pour déjà apprendre
00:31:27à respecter
00:31:28le travail
00:31:29des Français,
00:31:30c'est-à-dire que
00:31:31les Français,
00:31:32ils cotisent,
00:31:33on les contrôle,
00:31:34ils ont des plafonds,
00:31:35il n'y a aucune raison
00:31:36que des gens
00:31:37qui viennent en France,
00:31:38eux n'aient ni plafond,
00:31:39ni cotisation,
00:31:40ni contrôle.
00:31:41Justement,
00:31:42et la sécurité sociale,
00:31:43elle vous demande des comptes,
00:31:44Karine,
00:31:45sur ce que vous faites
00:31:46ou pas du tout ?
00:31:47Bien sûr qu'ils me demandent
00:31:48des comptes,
00:31:49mais moi j'ai déjà eu
00:31:50un contrôle une fois,
00:31:51j'étais extrêmement choquée
00:31:52parce qu'en réalité
00:31:53les seuls patients
00:31:54qui se sont présentés
00:31:55pour le contrôle,
00:31:56c'était les patients
00:31:57qui cotisaient,
00:31:58je vais vous dire,
00:31:59même les CMU
00:32:00ne se sont pas présentés
00:32:01et j'avais appelé
00:32:02la Sécu,
00:32:03ils m'ont dit,
00:32:04bon ben écoutez,
00:32:05ils ne sont pas obligés
00:32:06de se présenter,
00:32:07les CMU
00:32:08ne sont pas contrôlés,
00:32:09les AME ne sont pas
00:32:10contrôlées.
00:32:11Alors les CMU,
00:32:13c'est extraordinaire.
00:32:14Pour ceux qui sont honnêtes
00:32:15et droits,
00:32:16ils ont toutes les emmerdes.
00:32:17Exactement,
00:32:18je suis d'accord avec vous Karine,
00:32:19Karine,
00:32:20il n'y a aucun contrôle
00:32:21sur vos CMU ?
00:32:22Pour les AME,
00:32:23rien du tout.
00:32:24Jamais,
00:32:25voilà exactement.
00:32:26CME c'est 3 mois,
00:32:27AME c'est 9 mois.
00:32:28C'est un panier s'enfoncer.
00:32:29C'est un panier s'enfoncer,
00:32:30je vous dis,
00:32:31mais vous ne vous rendez pas compte,
00:32:32c'est un robinet,
00:32:33c'est un robinet
00:32:34qui coule,
00:32:35c'est comme si vous ouvriez
00:32:36le robinet d'eau
00:32:37et ça coule toute la journée.
00:32:38J'aimerais bien savoir
00:32:39qui a mis dans la liste
00:32:40ce qu'on pouvait se faire recoller
00:32:41les oreilles.
00:32:42Moi aussi,
00:32:43je ne sais pas qui c'est.
00:32:44Mais c'est quand même extraordinaire.
00:32:45C'est Danny Boon ou quoi ?
00:32:46Non mais c'est qui ?
00:32:47C'est dingue.
00:32:48J'ai l'impression
00:32:49que ce n'est pas possible.
00:32:50Est-ce qu'on pourrait ?
00:32:51Julien,
00:32:52après je voudrais
00:32:53qu'on ait Darty Golf
00:32:54parce que là il a des choses à dire.
00:32:55Il est chargé.
00:32:56Oui, il est chargé.
00:32:57Julien,
00:32:58comme ça vous ferez tout le monde.
00:32:59Julien,
00:33:00vous avez entendu Karine.
00:33:01Oui,
00:33:02c'est un témoignage qui est éloquent
00:33:03il me semble
00:33:05les soins esthétiques
00:33:06ne doivent pas faire partie
00:33:07des soins faits en charge
00:33:08par l'AME.
00:33:09Peu importe l'identité
00:33:10de l'illégalité sur le territoire.
00:33:11C'est sur le site
00:33:12de l'assurance maladie.
00:33:13Oui,
00:33:14mais en théorie,
00:33:15initialement,
00:33:16ça ne doit pas être fait en charge.
00:33:17Moi,
00:33:18ce que je voulais souligner
00:33:19comme autre point
00:33:20par rapport à l'AME
00:33:21qui est vraiment problématique,
00:33:22c'est que c'est également
00:33:23un motif
00:33:24qui est très souvent usité
00:33:25pour rester de manière légale
00:33:26sur le territoire
00:33:27alors qu'on est entré illégalement
00:33:28ou resté illégalement
00:33:29sur le territoire.
00:33:30J'y assistais
00:33:31de mes propres yeux
00:33:32dans une affaire
00:33:33où une ancienne magistrate
00:33:34administrative
00:33:35conseillant des personnes
00:33:36qui étaient présentes
00:33:37de manière régulière
00:33:38et irrégulière
00:33:39sur le territoire
00:33:40quant à leur rendez-vous
00:33:41à venir avec la préfecture
00:33:42de Seine-Maritime,
00:33:43leur expliquait
00:33:44que s'ils avaient l'AME,
00:33:45ça voulait dire
00:33:46qu'ils étaient malades
00:33:47donc qu'ils n'hésitent pas
00:33:48le jour du rendez-vous
00:33:49à avoir l'air très malade
00:33:50parce que,
00:33:51voilà,
00:33:52et puis de dire
00:33:53qu'ils n'ont personne au pays
00:33:54parce que comme ça,
00:33:55ça justifie
00:33:56qu'ils restent ici
00:33:57parce qu'au pays,
00:33:58personne ne peut s'occuper d'eux,
00:33:59etc.
00:34:00Vous voyez,
00:34:01il y a toute cette logique
00:34:02également associative
00:34:03qui est à mettre
00:34:04un petit peu
00:34:05dans la balance
00:34:06parce qu'il y a
00:34:07de nombreux abus
00:34:08qui sont
00:34:09la suite
00:34:10de l'utilisation
00:34:11de la surexploitation
00:34:12des failles légales
00:34:13par des associations
00:34:14qui détournent le droit
00:34:15et qui jouent
00:34:16contre la France
00:34:17et contre les représentants.
00:34:18On en parlait
00:34:19des associations aussi.
00:34:20Oui, Julien.
00:34:21Ben oui.
00:34:22Et ça,
00:34:23c'est scandaleux
00:34:24parce que c'est également
00:34:25financé avec l'argent public.
00:34:26On a France,
00:34:27Marjorie,
00:34:28Josée,
00:34:29Sylvie
00:34:30et on a d'autres auditeurs
00:34:31qui vont réagir,
00:34:32bien entendu.
00:34:33Dans un instant,
00:34:34018203921,
00:34:35on continue là-dessus.
00:34:36Il y a beaucoup,
00:34:37beaucoup d'auditeurs d'Europe 1
00:34:38qui veulent donner votre avis.
00:34:39Continuez à nous appeler
00:34:40018203921
00:34:41d'Artigol.
00:34:42Après tout ce que vous avez entendu,
00:34:43après Karine,
00:34:44après Julien,
00:34:45après Gauthier Lebré,
00:34:46qu'est-ce que vous dites encore ?
00:34:47Je ne suis pas
00:34:48pour la suppression
00:34:49de l'AME.
00:34:50Je suis totalement d'accord
00:34:51avec le fait
00:34:52qu'il faut combattre
00:34:53dans ce domaine-là
00:34:54comme dans d'autres
00:34:55les fraudes.
00:34:56D'ailleurs,
00:34:57dans le rapport
00:34:58Stefanini-Evin,
00:34:59il y avait sur l'identité
00:35:00très clair pour dire
00:35:01qu'il faut
00:35:02un contrôle
00:35:03de l'identité
00:35:04plus strict
00:35:05et il y avait des propositions
00:35:06pour pouvoir faire ça.
00:35:07Premier point.
00:35:08Deuxième point,
00:35:09je ne pense absolument pas
00:35:10que tous les problèmes
00:35:11concernant l'assurance sociale
00:35:12maladie dans notre pays
00:35:13soient réglés
00:35:14si on met
00:35:15un terme
00:35:16à l'AME.
00:35:17Personne n'a dit ça.
00:35:18Personne n'a dit ça.
00:35:19Personne n'a dit ça.
00:35:20Laissez-moi terminer.
00:35:21Moi je vous écoute
00:35:22sans vous couper.
00:35:23Le fait qu'on puisse
00:35:24prendre les questions
00:35:25de santé dans le pays
00:35:26par le prisme
00:35:27de l'AME,
00:35:28ça ne fera pas le compte.
00:35:29Je suis pour qu'on ouvre
00:35:30notre discussion
00:35:31à bien d'autres sujets.
00:35:32Par exemple,
00:35:33les fraudes aux cotisations
00:35:34sociales patronales
00:35:35sont un manque
00:35:36à gagner
00:35:37considérable
00:35:38pour les ressources
00:35:39du financement
00:35:40de l'assurance maladie.
00:35:41Est-ce qu'on pourrait
00:35:42en parler ?
00:35:43Le travail au black,
00:35:44il faut que les personnes
00:35:45ne cherchent pas leurs droits.
00:35:46Ils ne peuvent pas
00:35:47aller se faire soigner.
00:35:48Je suis pour qu'on puisse
00:35:49en discuter,
00:35:50qu'on puisse améliorer
00:35:51le dispositif
00:35:52sans donner à croire
00:35:53que si on règle ça,
00:35:54ça sera super,
00:35:55on basculera
00:35:56dans un paradis.
00:35:57Ce n'est pas vrai.
00:35:58Olivier Dardigolle,
00:35:59personne n'a dit
00:36:00qu'on basculera
00:36:01dans un paradis.
00:36:02On a dit qu'il fallait
00:36:03s'occuper point par point
00:36:04de tous les sujets
00:36:05qui posent problème
00:36:06en France.
00:36:07Celui-là,
00:36:08pour moi,
00:36:09c'est un point épineux.
00:36:10Aujourd'hui,
00:36:11il faut se pencher dessus.
00:36:12Sans le mettre à terre,
00:36:13on peut à nouveau
00:36:14restreindre
00:36:15la prise en charge.
00:36:16Valérie Benaym,
00:36:17aujourd'hui,
00:36:18je vais vous dire,
00:36:19le problème que vous avez,
00:36:20c'est un problème
00:36:21d'argent.
00:36:22Vous comprenez ?
00:36:23Même ce que vous dites là,
00:36:24ce que vous êtes
00:36:25en train de dire,
00:36:26de dire oui,
00:36:27on va essayer de le faire
00:36:28de telle façon,
00:36:29de telle façon.
00:36:30Les mecs,
00:36:31on n'a plus le temps.
00:36:32On n'a plus le temps.
00:36:33Il faut que vous compreniez.
00:36:34Je vous le dis,
00:36:35on n'a plus le temps.
00:36:36Excusez-moi de vous dire ça,
00:36:37je le pense.
00:36:38Je suis d'accord avec vous
00:36:39sur le fond,
00:36:40mais aujourd'hui,
00:36:41je pense qu'on n'a plus le temps.
00:36:42On est mal.
00:36:43Est-ce que simplement
00:36:44que vous arrivez à comprendre
00:36:45que par exemple,
00:36:46l'auditrice qui nous a appelé
00:36:47tout à l'heure,
00:36:48qui a dû aller se ruiner
00:36:49pour se refaire les dents,
00:36:50n'arrive pas à supporter
00:36:51que quelqu'un
00:36:52qui soit en situation irrégulière
00:36:54Est-ce que ça,
00:36:55vous arrivez à le comprendre ?
00:36:56Alimentez ça.
00:36:57Dites que sa colère
00:36:58doit être dirigée
00:36:59uniquement et prioritairement
00:37:00sur l'AME.
00:37:01Je comprends pas ce que je dis.
00:37:02Je comprends très bien sa colère.
00:37:03Tu la comprends ?
00:37:04Pas du tout.
00:37:05Pourquoi je ne la comprendrais pas ?
00:37:06Vous comprenez ?
00:37:07D'Artigolles et Benaim,
00:37:08vous comprenez que quelqu'un
00:37:13qui est en France illégalement
00:37:15depuis neuf mois,
00:37:16aille se faire recoller les oreilles ?
00:37:18Non.
00:37:19Bien sûr que non.
00:37:20J'aimerais savoir
00:37:21combien le font quand même.
00:37:22Arrêtez.
00:37:23C'est un exemple.
00:37:24C'est un exemple.
00:37:25Écoutez ce qu'a dit Karine.
00:37:26Vous comprenez quoi ?
00:37:27C'est symptomatique.
00:37:28Mais c'est symptomatique.
00:37:29On ne parle pas des oreilles.
00:37:30Mais c'est la raison pour laquelle
00:37:31je dis qu'il ne faut pas
00:37:32le mettre à terre,
00:37:33mais qu'il faut le réformer
00:37:34en regardant.
00:37:35Mais c'est ce qu'on dit,
00:37:36moi par contre,
00:37:37tous les sujets qui positent.
00:37:38C'est la réforme de l'AME.
00:37:39C'est la palissade.
00:37:40Oui.
00:37:41La suppression.
00:37:42Merci.
00:37:43Je voudrais qu'on reprenne Karine
00:37:44deux petites secondes
00:37:45pour lui dire au revoir.
00:37:46Et Julien,
00:37:47on va avoir d'autres auditeurs
00:37:48dans un instant Karine.
00:37:49Quand vous entendez tout ça,
00:37:50votre conclusion ?
00:37:51Non, c'est la réforme.
00:37:52Ma conclusion,
00:37:53c'est que
00:37:54on aimerait tous
00:37:55avoir le coeur sur la main,
00:37:56mais quand à côté
00:37:57on voit des gens
00:37:58qui se privent,
00:37:59qui ont travaillé de leur vie,
00:38:00ben non,
00:38:01on est obligé de faire un choix.
00:38:02On dit,
00:38:03pour avoir comme ça,
00:38:04pour pouvoir dire
00:38:05on est la France,
00:38:06à côté,
00:38:07il y a des gens
00:38:08qui crèvent la bouche ouverte
00:38:09et tout,
00:38:10on s'en fiche quoi.
00:38:11Exactement.
00:38:12Exactement.
00:38:13Vous avez le droit vous
00:38:14de refuser des AME
00:38:15ou pas Karine ?
00:38:16Parfois,
00:38:17oui,
00:38:18parfois,
00:38:19parfois,
00:38:20il y a des fois,
00:38:21ils me font un peu peur.
00:38:22Moi, j'ai des AME
00:38:23qui sont un peu
00:38:24flippants,
00:38:25donc je leur dis
00:38:26que j'ai mon quota d'AME
00:38:27et que je ne peux pas.
00:38:28En plus,
00:38:29ce n'est pas les patients
00:38:30les plus faciles
00:38:31et ce n'est pas les patients
00:38:32les plus respectueux.
00:38:33En plus,
00:38:34c'est ça le connerie
00:38:35en plus pervers du truc,
00:38:36c'est qu'en plus,
00:38:37c'est les patients
00:38:38les plus agressifs
00:38:39qui exigent,
00:38:40qui se croient
00:38:41vraiment tout permis
00:38:42par rapport à d'autres patients
00:38:43qui n'ont pas
00:38:44de soins gratuits
00:38:45et qui vont être
00:38:46hyper respectueux
00:38:47et ça,
00:38:48tous les praticiens le savent.
00:38:49Merci Karine
00:38:50d'avoir été avec nous,
00:38:51merci Julien.
00:38:5201 80 20 39 21
00:38:53vous nous appelez sur Europe 1,
00:38:54on continue là-dessus.
00:38:55D'Artigone et Benahim
00:38:56sont là,
00:38:57tout de suite.
00:38:58Europe 1,
00:38:5916h 18h,
00:39:00au marché sur la tête.
00:39:01C'est au marché sur la tête,
00:39:02merci beaucoup.
00:39:03Europe 1,
00:39:0416h 18h,
00:39:05au marché sur la tête.
00:39:06Cyril Hanouna.
00:39:07Je suis très déçu
00:39:08par ton geste,
00:39:09Cyril Hanouna.
00:39:10Je suis très déçu
00:39:11par ce joueur.
00:39:12Yannick Senna.
00:39:13Non,
00:39:15le jour où tu sauras prononcer ton prénom,
00:39:17tu pourras peut-être parler avec lui.
00:39:18Pour l'instant,
00:39:19moi je ne m'appelle pas
00:39:20Kyril Hanouna.
00:39:21Voilà,
00:39:22je ne m'appelle pas
00:39:23Kyril Hanouna.
00:39:24Non mais sans rigoler,
00:39:25non mais attendez.
00:39:26Bon,
00:39:27merci d'être avec nous,
00:39:28il est 17h03,
00:39:29il y a énormément
00:39:30d'auditeurs
00:39:31qui peuvent nous appeler,
00:39:32qui vont nous appeler
00:39:33et qui nous appellent.
00:39:3401 80 20 39 21,
00:39:35vous nous appelez
00:39:36pour réagir à cette affaire,
00:39:37pour baisser les dépenses en France
00:39:38et stopper l'attractivité
00:39:39pour les migrants,
00:39:40faut-il supprimer
00:39:41l'aide médicale d'État.
00:39:42Il n'y a personne
00:39:43qui joue du violon
00:39:44d'être rentré chez lui.
00:39:45Merci.
00:39:46Et vous savez,
00:39:47Cyril,
00:39:48j'entends Olivier à l'instant
00:39:49dire qu'il aimait bien
00:39:50les journalistes
00:39:51qui retournent à la source,
00:39:52alors je suis retourné à la source,
00:39:53il n'y a pas que les oreilles
00:39:54que vous pouvez vous faire recoller,
00:39:55il y a aussi le nez
00:39:56que vous pouvez vous faire refaire,
00:39:57les rhinoplasties
00:39:58sont prises en charge
00:39:59aussi au bout de 9 mois
00:40:00par l'AME.
00:40:01Olivier aime la source,
00:40:02alors la source
00:40:03c'est l'assurance maladie
00:40:04et je pourrais comme ça
00:40:05lui envoyer le site
00:40:06et toutes les opérations
00:40:07prises en charge
00:40:08par l'AME.
00:40:09Bien sûr,
00:40:11bravo Gauthier Lebray,
00:40:12quel excellent journaliste.
00:40:13Vous pensez qu'on dit
00:40:14Yannick Siner
00:40:15ou Yannick Siner ?
00:40:16On dit comme vous le dites.
00:40:17Merci Gauthier Lebray.
00:40:20Parce que vous avez
00:40:21toujours raison.
00:40:22Non, c'est pas vrai,
00:40:23c'est pas vrai,
00:40:24j'ai raison parce que
00:40:25je vous écoute.
00:40:26Oh les deux,
00:40:27mais c'est pas possible.
00:40:28C'est formidable.
00:40:29Josée est avec nous
00:40:30sur Europe 1,
00:40:31merci Josée d'être là.
00:40:32Allo ?
00:40:33Oula Josée,
00:40:34vous voulez vous embrouiller
00:40:35sur Europe 1 ?
00:40:36Non non,
00:40:37je vous entends mal,
00:40:38c'est pour ça.
00:40:39J'ai adoré le
00:40:40allo de Josée.
00:40:41Allo ?
00:40:42Tout d'abord,
00:40:43j'ai un immense respect
00:40:44pour vous,
00:40:45pour votre authenticité
00:40:46et votre courage.
00:40:47Et merci Josée,
00:40:48nous sommes très plaisants.
00:40:49Et votre humilité,
00:40:50ce qui n'est pas le cas
00:40:51de monsieur Dartigold
00:40:52et de madame Bénahim.
00:40:55Pour eux,
00:40:56un milliard,
00:40:57c'est rien du tout.
00:40:59Josée,
00:41:00je sais pas pourquoi,
00:41:01Josée,
00:41:02Josée,
00:41:03je vous aime.
00:41:06Moi j'ai un mec
00:41:07qui touche 1800 euros
00:41:08tous les deux.
00:41:09On verrait
00:41:10s'il serait autant généreux
00:41:11avec les gens
00:41:12qui arrivent d'Afrique.
00:41:13De partout alors,
00:41:14on dit pas que l'Afrique,
00:41:15il y en a partout,
00:41:16il y a l'Europe,
00:41:17l'Est,
00:41:18il y en a partout.
00:41:19Cyril,
00:41:20il faut stopper,
00:41:21merde,
00:41:22c'est un appel d'air
00:41:23pour les sans-papiers,
00:41:24les occultefs,
00:41:25etc.
00:41:26Et remettre le délit
00:41:27de clandestinité
00:41:28que Farce attrape,
00:41:29il avait supprimé.
00:41:30C'est François Hollande,
00:41:31Farce attrape.
00:41:32Oh je l'adore,
00:41:33oh je l'adore Josée.
00:41:34Il s'est joué régulier.
00:41:36Il y a un an et demi en arrière,
00:41:38j'ai un ami à moi
00:41:39qui est chirurgien orthopédiste.
00:41:43Il s'était concerté
00:41:44avec tous les chirurgiens
00:41:45de Montpellier
00:41:46et de Montpellier-dans-les-Narbones
00:41:47et je ne sais plus quelle ville.
00:41:48Il ne supportait plus,
00:41:50il n'arrivait plus à accepter
00:41:51par rapport à l'exigence
00:41:52de ces gens-là
00:41:53qu'on leur remette
00:41:54des prothèses de hanches,
00:41:56sans compter aussi
00:41:57la panothérapie
00:41:58et sans compter
00:41:59les souhaits ultérieurs.
00:42:02Vous comprenez Cyril ?
00:42:03Et moi quand j'entends ça,
00:42:04je dis oh mais la ME ça y est,
00:42:06il n'y a aucun problème,
00:42:08sur l'argent des Français.
00:42:10Attendez Cyril,
00:42:12il y a une explosion
00:42:13des dossiers de sur-endettement,
00:42:15explosion au niveau
00:42:17des restaurants du cœur,
00:42:20du secours populaire,
00:42:22vous comprenez ce que je veux dire ?
00:42:23La France est dans une crise de financement,
00:42:26la crise sociale
00:42:27et les plans d'équilibre financier
00:42:28au niveau du déficit,
00:42:30les urgences,
00:42:32elles explosent,
00:42:34et nous on va accepter
00:42:35qu'ils arrivent au du monde entier
00:42:37pour les soigner.
00:42:38Et nous on va accepter
00:42:40qu'un mec qui est en France
00:42:42clandestinement depuis 9 mois,
00:42:43il se fasse refaire le nez.
00:42:44Non mais voilà.
00:42:45Prothèses de genoux,
00:42:46vous parliez des prothèses,
00:42:47prothèses de genoux,
00:42:48prothèses d'épaule,
00:42:49prothèses de hanches.
00:42:50Bon il n'y a pas que ça,
00:42:51mais...
00:42:52Non après pas tous,
00:42:53pas tous,
00:42:54pas tous,
00:42:55mais José,
00:42:56je vous dis,
00:42:57moi je pense qu'aujourd'hui,
00:42:59ce que je disais moi,
00:43:00ce que je disais
00:43:01à M. Dartigold et Mme Bénahim,
00:43:02les...
00:43:03Voilà,
00:43:04Woke et Wack.
00:43:07Woke et Wack.
00:43:08Ce que je leur disais, José,
00:43:09c'est qu'on ne peut plus se permettre,
00:43:11en fait,
00:43:12aujourd'hui,
00:43:13on est dans une urgence économique
00:43:14qui ne nous permet plus
00:43:15de faire ce qu'on faisait avant,
00:43:16tout simplement.
00:43:17Et je vous le dis,
00:43:18et aujourd'hui,
00:43:19je suis désolé,
00:43:20moi quand Gauthier Lebray donne l'exemple
00:43:21qu'une personne
00:43:22qui est depuis 9 mois en France
00:43:24de manière clandestine,
00:43:26je suis désolé les mecs,
00:43:28je suis désolé,
00:43:29excusez-moi,
00:43:30on marche sur la tête.
00:43:31On marche sur la tête
00:43:32qui a pu se faire recoller les oreilles,
00:43:33refaire le nez,
00:43:34mettre un appareil dentaire,
00:43:35alors qu'il y a des gens
00:43:36qui ne peuvent pas le faire.
00:43:38Des gens qui travaillent en France,
00:43:40qui ne peuvent pas le faire,
00:43:42pour qui ça coûte trop cher,
00:43:43qui ne peuvent même pas
00:43:44se payer des soins dentaires.
00:43:45Qui mettent toutes leurs économies dedans,
00:43:46comme notre auditrice tout à l'heure.
00:43:47Qui a pris un crédit.
00:43:48Crédit pour se mettre
00:43:49un appareil dentaire.
00:43:50Donc ce que je dis,
00:43:51José, moi,
00:43:52c'est ça.
00:43:53José, vous restez avec nous
00:43:54sur Europe 1,
00:43:55de toute façon,
00:43:56parce qu'on va le prendre,
00:43:58sur tout ce qu'a dit José.
00:43:59Qu'on puisse rediscuter
00:44:01sur ce qu'on appelle
00:44:02le panier de soins,
00:44:03je suis totalement d'accord.
00:44:04Et après,
00:44:06je reste sur l'idée
00:44:08qu'un étranger
00:44:09est aussi une personne humaine.
00:44:10Si on sort de ce studio
00:44:12et qu'un étranger
00:44:13est en grande situation
00:44:14de danger,
00:44:15crise cardiaque ou comme ça,
00:44:16l'honneur de notre pays,
00:44:17d'ailleurs,
00:44:18c'est pour ça que les médecins
00:44:19ont présenté un front uni
00:44:21lors du texte sur l'immigration,
00:44:23pour dire que
00:44:24quand une personne souffre,
00:44:25on la soigne.
00:44:26Après, je ne suis pas,
00:44:27bien sûr, hostile
00:44:28à pouvoir reconsidérer
00:44:29le panier de soins.
00:44:30J'aimerais bien savoir
00:44:31combien de personnes
00:44:32qui bénéficient de la messe
00:44:33ont fait recoller les oreilles.
00:44:35Et après,
00:44:36j'aimerais savoir
00:44:37ce que nos auditeurs pensent
00:44:38sur d'autres sources d'économie.
00:44:39On en parlera après.
00:44:40Ce serait pas mal.
00:44:41Vous reviendrez demain.
00:44:42Pour l'instant,
00:44:43on regarde José en ligne,
00:44:44on a Sylvie,
00:44:45on a France,
00:44:46on a Rajouri
00:44:47et on a d'autres auditeurs.
00:44:48On veut vraiment
00:44:49beaucoup d'auditeurs
00:44:50aujourd'hui pour cette affaire.
00:44:510 à 80, 20, 30, 21.
00:44:52Et j'ai vu Gauthier Lebré
00:44:54quand Dartigold parlait.
00:44:55Parce que c'est de mauvaise foi totale.
00:44:56J'attends son analyse.
00:44:57C'est de mauvaise foi totale.
00:44:58Je suis d'accord avec lui.
00:44:59A tout de suite sur Europe 1.
00:45:00Mauvaise foi totale.
00:45:01Bravo.
00:45:02Je suis d'accord avec vous, Gauthier.
00:45:03A tout de suite sur Europe 1.
00:45:12Il est 17h11 sur Europe 1.
00:45:13Merci.
00:45:14Merci d'être avec nous.
00:45:15Dartigold n'est pas bien entendu
00:45:17parce que Gauthier Lebré lui a dit
00:45:18qu'il était d'une mauvaise foi immense.
00:45:20Et comme je suis toujours d'accord
00:45:21avec Gauthier Lebré,
00:45:22généralement,
00:45:23d'ailleurs j'aimerais qu'on partage
00:45:24le micro Gauthier Lebré et moi.
00:45:26J'aimerais qu'on partage le micro
00:45:27tous les deux maintenant
00:45:28parce qu'on est vraiment toujours...
00:45:29Alors allez nous voir sur europe1.fr.
00:45:31Ça y est.
00:45:32Pour moi, maintenant,
00:45:33je veux qu'on partage le micro Gauthier Lebré et moi.
00:45:34La main sur l'épaule tout en fait.
00:45:35Oui, la main sur l'épaule.
00:45:36Oui, c'est mon chouchou.
00:45:37C'est vraiment mon chouchou.
00:45:38Non, ne mettez pas ça.
00:45:39C'est pas pour vous.
00:45:40Qu'est-ce que tu fais pour les vacances ?
00:45:41S'il vous plaît, c'est bon.
00:45:42Les chéries.
00:45:43Alors, on était avec José en ligne.
00:45:53Alors,
00:45:54parce que
00:45:55Olivier d'Artigolle a dit deux choses
00:45:56d'une mauvaise foi légendaire.
00:45:58Déjà, il a dit, pour moi,
00:46:00les migrants sont des personnes humaines.
00:46:01Comme si nous, on avait dit le contraire.
00:46:03Évidemment que les migrants
00:46:04sont des personnes humaines.
00:46:05Et puis, il a pris
00:46:06le pire exemple possible.
00:46:07Il a dit, je suis pour intervenir
00:46:08s'ils font une crise cardiaque.
00:46:09Mais évidemment qu'on intervient
00:46:10s'ils font une crise cardiaque.
00:46:11Encore heureux.
00:46:12Et on interviendrait dans le cadre
00:46:13de l'aide médicale d'urgence
00:46:15qui remplacerait l'aide médicale d'État.
00:46:17Une crise cardiaque,
00:46:18c'est évidemment une urgence.
00:46:19Donc, il y a intervention tout de suite.
00:46:22Les deux choses qu'il a dites juste avant la pub
00:46:23sont confondantes de mauvaise foi.
00:46:25Je peux vous dire quelque chose, Cotier-Lobry ?
00:46:26Oui.
00:46:27Tout ce qui sort de votre bouche,
00:46:28c'est de l'or.
00:46:29J'aimerais bien.
00:46:30Ah bah, c'est de l'or.
00:46:31Non, mais ce qu'on a dit,
00:46:32c'est que simplement,
00:46:33on va réduire le panier de soins.
00:46:35On n'a pas dit qu'on allait...
00:46:36Benahim est la woke de service.
00:46:38Non, mais ce n'est pas une question de...
00:46:39Je ne suis pas woke du tout.
00:46:40Mais vous êtes plus que woke.
00:46:41Mais non, mais ça n'a rien à voir.
00:46:42Vous êtes wokeman.
00:46:43Non, non, ça n'a rien à voir.
00:46:44On dit simplement,
00:46:45qu'effectivement,
00:46:46il y a peut-être...
00:46:47On l'a entendu auprès de nos auditeurs.
00:46:49Il y a...
00:46:50Je prends Olivier dans les bras.
00:46:52Bien entendu,
00:46:53il y a des soins qui n'ont pas lieu d'être
00:46:55et qu'il faut supprimer de ce panier de soins.
00:46:58Mais non, mais ce n'est pas une question de...
00:47:00Un peu de modération, ça n'a rien à voir.
00:47:02Ce n'est pas de la molesse,
00:47:03c'est de la modération.
00:47:04Vous êtes molle, Benahim.
00:47:05On resterait dessus sur des principes.
00:47:08D'ailleurs,
00:47:09le Covard s'est dit,
00:47:10un tour de vie,
00:47:11ça aurait des conséquences paradoxales
00:47:12en amortissant in fine
00:47:14la charge sanitaire globale de notre pays
00:47:16et de notre système de santé
00:47:17car faute de pouvoir être pris en charge
00:47:19par un médecin de ville,
00:47:20les étrangers en situation irrégulière
00:47:22pourraient finir par se retrouver dans les hôpitaux publics
00:47:24déjà en grande difficulté.
00:47:25Mais on en a parlé de ça, c'est n'importe quoi.
00:47:26Donc ça coûterait plus cher, in fine.
00:47:27Chut, vous dites des bêtises.
00:47:28Ce n'est pas moi qui le dis, c'est le Covard.
00:47:30Mais Benahim, vous êtes une molesse.
00:47:32Mais elle est molle.
00:47:33C'est de la mimolette.
00:47:34C'est de la mimolette.
00:47:35José,
00:47:36quand vous entendez ces wok là,
00:47:37qu'est-ce que vous vous dites ?
00:47:38Pas wok du tout.
00:47:39Mais si, José.
00:47:45Et quand on entend Benahim là,
00:47:47c'est insupportable.
00:47:49Benahim, c'est insupportable d'entendre ça.
00:47:51C'est insupportable.
00:47:52Mais comme je vous dis,
00:47:53il faudrait qu'elle gagne 1800 euros par mois
00:47:54pour qu'elle puisse passer au Pays des Mutuels
00:47:56ou finir la fête de mois
00:47:57avec un euro dans la poche.
00:47:58Parce qu'après elle parlait différemment.
00:48:01C'est un manque d'humilité ça.
00:48:03Mais moi je suis d'accord avec vous,
00:48:05c'est un manque d'humilité.
00:48:06Je trouve qu'il y a un manque d'humilité certain.
00:48:08C'est tout.
00:48:09Moi j'estime que quand on emprunte 300 milliards par an
00:48:12et ça explique la détérioration de nos finances publiques,
00:48:14quand on a une crise de financement,
00:48:16parce qu'on va emprunter de l'argent
00:48:19avec des taux prohibitifs,
00:48:21c'est une crise de financement,
00:48:22c'est une crise de confiance des investisseurs,
00:48:24c'est un coup de l'emprunte qui explose,
00:48:27et nous on va continuer à être généraux
00:48:28avec le monde entier.
00:48:29On va les faire entrer et on les soigne.
00:48:31À part ça, tout va bien.
00:48:32José, c'est un vrai coup de gueule.
00:48:34José, juste priorité au direct
00:48:35puisque le génie veut parler.
00:48:37Gauthier Lebrun.
00:48:39On évolue quand même, Cyril.
00:48:40On avance depuis le début de cette émission.
00:48:42On a pris l'antenne à 16h
00:48:43et Valérie et Olivier nous disaient
00:48:45qu'on ne touche pas à l'AME.
00:48:46C'est pas ce qu'ils disaient.
00:48:47C'est ce qu'ils ont dit.
00:48:49C'est ce qu'ils ont dit.
00:48:50Les auditeurs jugeront.
00:48:52Malhonnêteté intellectuelle de Gauthier Lebrun.
00:48:54Moi je vais juger.
00:48:55Vous avez raison, Gauthier Lebrun.
00:48:56Merci.
00:48:57Je vais terminer mon argumentation
00:48:58et puis vous répondrez,
00:48:59Olivier Dartigolle notamment.
00:49:01Après, on allait voir le panier de soins.
00:49:03Puis là, ils ont appris qu'il y avait la rhinoplastie,
00:49:06le recollement des oreilles.
00:49:07Et d'ailleurs, Olivier Dartigolle a dit
00:49:11On dit ça pendant les pubs, je viens de te le dire.
00:49:13Un bon camarade.
00:49:15Vous voyez bien.
00:49:17Et en plus, maintenant, vous nous dites
00:49:18qu'il faut réformer le panier des soins.
00:49:20Donc en fait, vous dites comme nous.
00:49:22Nous, on dit avec Cyril
00:49:23AMU, aide médicale d'urgence.
00:49:25On ne dit pas tout supprimer.
00:49:27Réduire aux urgences.
00:49:29La crise cardiaque, évidemment, ça rentre.
00:49:31Vous êtes un journaliste informé
00:49:32qui allez aux sources.
00:49:33Vous avez donc deux magnifiques pages
00:49:35dans le rapport Stéphanie et FF
00:49:37qui expliquent pourquoi
00:49:39le modulement de l'AME à l'AMU
00:49:41aurait un coût très dur
00:49:43pour les financements publics.
00:49:45Mais arrêtez.
00:49:47Ils ont travaillé.
00:49:49Ils ont auditionné.
00:49:50Mais c'est parce qu'ils parlent du mauvais postulat.
00:49:52Je vous le dis.
00:49:53Ils parlent du mauvais postulat, Dartigolle.
00:49:54Ils parlent du principe qu'on continue
00:49:55à aider tout le monde.
00:49:56Non.
00:49:57Mais si, arrêtez de dire des bêtises.
00:49:58Mais si, je vous le dis.
00:49:59Ceux qui en ont besoin.
00:50:00Mais non, mais arrêtez.
00:50:01Il y en a plein qui n'ont pas besoin
00:50:02et qui en aident quand même.
00:50:03Donc, ils se trompent.
00:50:04Déjà, les chiffres, à la base, sont faux.
00:50:05Donc, comment vous voulez qu'on peut...
00:50:06Comment vous voulez qu'on peut réduire...
00:50:07Si, on sait combien.
00:50:08Résoudre.
00:50:09Mais comment vous voulez résoudre ?
00:50:10Oui, mais on sait très bien qu'il y en a...
00:50:11Oui, mais sur ces gens-là, sur les 400 000,
00:50:13il y a énormément de fraudeurs.
00:50:15Arrêtez.
00:50:16Je suis d'accord pour qu'on lutte
00:50:17contre la fraude.
00:50:18Donc, les chiffres de Stéphanie,
00:50:19ils sont faux.
00:50:20Enfin, ils parlent d'un postulat faux.
00:50:21Même si c'est excellent.
00:50:22Son étude est magnifique.
00:50:23Elle est excellente, bien sûr.
00:50:24Mais le problème, c'est que
00:50:25si on ne parle pas des fraudeurs,
00:50:27le postulat de départ est faux.
00:50:29Je suis désolé.
00:50:30Excusez-moi.
00:50:31Je vous aime beaucoup.
00:50:32On peut parler de Google maintenant ?
00:50:33Oui.
00:50:34Google, alors je suis très énervé.
00:50:36Je suis d'accord avec vous.
00:50:38Il ne faut pas me lancer là-dessus.
00:50:39On fera une émission sur Google, Amazon ?
00:50:41Demain, je fais une émission
00:50:42sur ceux qui se gavent.
00:50:44Mais moi, je suis encore plus énervé.
00:50:45Les énergéticiens ?
00:50:46Mais c'est horrible.
00:50:47Qui ont pris pendant la crise Ukraine, etc.
00:50:49Ceux qui se sont gavés ?
00:50:50Ceux qui se sont gavés.
00:50:51Et ils ne nous donnent rien.
00:50:52Vous savez combien ils nous donnent ?
00:50:53On a les chiffres.
00:50:54Demain, on vous donnera
00:50:55les chiffres de Google, tout ça.
00:50:56C'est inadmissible, ça.
00:50:57Ils ont fait une économie de 4 milliards.
00:50:59Là, vous allez trouver un client.
00:51:00Avec la bénédiction de Google.
00:51:01Je vais les esquinter.
00:51:02José, merci d'avoir été avec nous sur Europe 1.
00:51:05Si, je voulais vous dire quelque chose.
00:51:06Mon plus grand regret,
00:51:07c'est de ne pas pouvoir regarder
00:51:08votre émission le soir.
00:51:09Et je ne peux pas l'enregistrer
00:51:10parce qu'on ne peut pas enregistrer C8.
00:51:11Non, mais pourquoi ?
00:51:12Parce que je suis obligé d'être au bar.
00:51:13Non, mais...
00:51:14C'est mon plus grand regret.
00:51:15Eh, José, venez me voir.
00:51:17Pardon ?
00:51:18Venez me voir un jour,
00:51:19ça me fera plaisir.
00:51:20Il y a le replay sur MyKanal.
00:51:21Oui, aucun problème.
00:51:22Merci.
00:51:23Il y a le replay sur MyKanal, José.
00:51:25José, vous pouvez regarder en replay ?
00:51:27Oui, vous savez, en replay,
00:51:29c'est pas...
00:51:30C'est pas...
00:51:31C'est un peu...
00:51:32Comment je peux dire ?
00:51:33C'est anarchique.
00:51:34C'est mal fait.
00:51:35Ah !
00:51:36C'est pas clair.
00:51:37Vous voyez ce que je veux dire ?
00:51:38J'essaie de rendre en replay,
00:51:39mais c'est pas clair.
00:51:40Oui, c'est comme Valéry Bénahim
00:51:41et Olivier Dartigold.
00:51:42C'est anarchique.
00:51:43C'est pas clair.
00:51:44Non, c'est pas mal fait.
00:51:45Merci, José, d'avoir été avec nous.
00:51:46Je vous fais d'énormes bisous.
00:51:47Et on vous embrasse.
00:51:48Eh, vous venez me voir un jour
00:51:49si vous êtes à Paris.
00:51:50Ah oui, oui.
00:51:51Vous me dites que c'est José.
00:51:52Vous savez que Pascal Praud,
00:51:53c'est...
00:51:54J'aime beaucoup,
00:51:55j'ai une profonde admiration
00:51:56pour Pascal Praud.
00:51:57Il me connaît,
00:51:58je suis de la communauté gitane.
00:51:59Alors donc,
00:52:00le grand José,
00:52:01il m'appelle le grand José
00:52:02parce que je suis de la communauté gitane.
00:52:03Et bien, le grand José,
00:52:04vous venez me voir quand vous voulez aussi.
00:52:05Je vous fais d'énormes bisous, José.
00:52:06Merci d'avoir été avec nous.
00:52:07Merci beaucoup, Cyril.
00:52:08Bonne journée, au revoir.
00:52:09Merci, José.
00:52:10On a Hamid.
00:52:11Bonjour, Hamid.
00:52:13Bonjour, Hamid.
00:52:14Merci d'être avec nous sur Europe 1.
00:52:17Vous êtes toujours dans l'aube ?
00:52:19Ouais, ouais,
00:52:20je suis toujours dans l'aube.
00:52:21Ouais, ouais, ouais, ouais.
00:52:22Mais voilà,
00:52:23bon, là,
00:52:24je vous écoute depuis tout à l'heure.
00:52:25Donc, l'aide médicale d'État,
00:52:26déjà, beaucoup de gens disent qu'on est à...
00:52:28Enfin, de nos dirigeants disent qu'on est
00:52:31à 1,5 milliard par an.
00:52:34On est plutôt à près de 2 milliards,
00:52:36voire plus.
00:52:37Voilà.
00:52:381,5 milliard par an.
00:52:39Tout à fait.
00:52:40Il y a Bénahim qui fait la gueule
00:52:41quand vous dites ça.
00:52:42Il y a Bénahim qui fait la gueule
00:52:43quand vous dites ça.
00:52:44Mais attendez,
00:52:45mais oui, mais c'est facile.
00:52:46Mais attendez,
00:52:47il faut arrêter de nous prendre
00:52:48pour des imbéciles.
00:52:49Il ne faut parler que
00:52:50de l'aide médicale d'État.
00:52:51Il faut parler aussi d'autre chose.
00:52:52Il y a 2 millions
00:52:53de cartes vitales frauduleuses
00:52:54en France.
00:52:55Ah, ça oui, ça oui.
00:52:56Mais elle dit tout ça oui,
00:52:57Bénahim.
00:52:58Non, mais s'il vous plaît,
00:52:59Amid,
00:53:00de l'aide médicale d'État,
00:53:01c'est 1,1 milliard de budget.
00:53:02Amid, Amid, Amid,
00:53:03Bénahim,
00:53:04tout ce que vous dites...
00:53:05Mais Bénahim,
00:53:06votre chiffre est faux.
00:53:07Votre chiffre est faux,
00:53:08Bénahim.
00:53:091,1 milliard,
00:53:10mais on parle d'autre chose, là.
00:53:12Là, monsieur nous parle de la fraude.
00:53:14C'est encore autre chose.
00:53:15C'est encore un autre sujet
00:53:16qui est corrélé.
00:53:17Mais c'est en corrélation.
00:53:19C'est en corrélation.
00:53:20On va rester sur l'aide médicale d'État, alors.
00:53:22Moi, je suis sûr
00:53:24qu'on nous cache les vrais chiffres,
00:53:26qu'on doit être à 2 milliards,
00:53:27si ce n'est plus.
00:53:28Parce qu'obligatoirement,
00:53:29d'après les statistiques,
00:53:30si on rentre 300 ou 400 mille
00:53:32immigrés nouveaux par an en France,
00:53:34qui plus est que l'endestinement,
00:53:36obligatoirement,
00:53:37l'aide médicale d'État va augmenter.
00:53:38Ça, c'est mathématique.
00:53:39Il n'y a pas besoin
00:53:40d'avoir fait l'ENA
00:53:41pour comprendre ça.
00:53:42Voilà.
00:53:43Et en plus,
00:53:44quand vous voyez, nous,
00:53:45les cotisations que nous payons,
00:53:47les mutuelles...
00:53:48Les mutuelles.
00:53:49Oui.
00:53:50Et moi,
00:53:51je vais vous dire juste un truc.
00:53:52J'ai refait mes lunettes
00:53:53au mois de décembre dernier.
00:53:55Malgré que j'ai une mutuelle
00:53:56à 175 ou 176 euros par mois,
00:54:00je me suis assis sur 400 euros
00:54:02de ma poche.
00:54:03Voilà.
00:54:04On m'a remboursé 3 centimes
00:54:063 centimes par verre
00:54:08et 3 centimes pour la montée.
00:54:10Et l'actuelle,
00:54:11elle m'a donné 250.
00:54:12Et le reste,
00:54:13c'est de ma poche.
00:54:14Alors attendez,
00:54:15c'est se foutre de la gueule
00:54:16du monde.
00:54:17Excusez l'expression,
00:54:18on peut te rembourser
00:54:193 centimes par verre.
00:54:20Mais c'est se foutre
00:54:21de la gueule du monde,
00:54:22Amine.
00:54:23Mais vraiment,
00:54:24c'est n'importe quoi.
00:54:25On marche sur la tête.
00:54:26C'est le marché opus,
00:54:27la sécurité sociale,
00:54:28maintenant,
00:54:29si c'est devenu comme ça.
00:54:30Excusez-moi l'expression,
00:54:31mais c'est vrai.
00:54:32Et moi,
00:54:33je vais vous dire,
00:54:34j'ai plein d'amis
00:54:35qui sont de tous les bords politiques
00:54:36qui pensent exactement
00:54:37comme moi.
00:54:39Ça fait l'unanimité.
00:54:40L'unanimité.
00:54:42Mais en quoi
00:54:43le fait de mettre un terme
00:54:44à l'AME
00:54:45permettra de résoudre
00:54:46le problème
00:54:47du non remboursement
00:54:48comme il le faudrait
00:54:49des soins dentaires
00:54:50ou optiques ?
00:54:51C'est pas ce qu'il veut dire.
00:54:52C'est pas ce qu'il veut dire.
00:54:53C'est un énorme problème.
00:54:54Mais beaucoup de personnes
00:54:55se trompent de colère.
00:54:56Tout ça doit en effet
00:54:57nous mettre en colère.
00:54:58C'est inacceptable.
00:55:00Mais ce n'est pas
00:55:01en allant chercher
00:55:02à les 500,
00:55:03600 millions d'euros
00:55:04du côté de l'AME
00:55:05quand bien même
00:55:06il faut mettre un terme
00:55:07aux abus
00:55:08qu'on réglera
00:55:09les problèmes
00:55:10de non remboursement.
00:55:11Moi je suis totalement
00:55:12pour une sécurité sociale
00:55:13100% gratuite
00:55:14sur l'ensemble
00:55:15du dentaire
00:55:16et des lunettes.
00:55:18C'est inadmissible.
00:55:19Vous savez,
00:55:20les pauvres
00:55:21ils ne peuvent pas sourire.
00:55:22C'était une belle expression
00:55:23de Marie-George Buffet.
00:55:24Parce qu'ils ne peuvent pas
00:55:25se soigner les dents.
00:55:26Et c'est pour ça
00:55:27que l'intervention
00:55:28de François Hollande
00:55:29sur les sans-dents
00:55:30je l'ai trouvé inadmissible.
00:55:31Dégueulasse elle avait été.
00:55:32Quand des personnes
00:55:33qui ont travaillé
00:55:34toute une vie
00:55:35et qu'elles ne peuvent pas
00:55:36se faire soigner les dents
00:55:37c'est inacceptable.
00:55:38Mais ça
00:55:39on ne me fera pas dire
00:55:40après cette émission
00:55:41qu'on va tout résoudre
00:55:42simplement
00:55:43en évoquant l'AME.
00:55:44Ça je ne vais pas tomber
00:55:45en seul.
00:55:46On n'a pas dit ça
00:55:47c'est le sujet du jour.
00:55:48Demain on s'occupera
00:55:49d'autre chose.
00:55:50Mais pour l'instant
00:55:51c'est le sujet du jour.
00:55:52Hamid,
00:55:53merci d'avoir été avec nous
00:55:54sur Europe 1.
00:55:55C'est moi qui vous remercie.
00:55:56Bonne journée.
00:55:57On s'est régalé.
00:55:58Merci.
00:55:59Bonne journée.
00:56:00Merci à vous.
00:56:01Merci.
00:56:02Vous avez un dernier message
00:56:04pour Woke&Wak ?
00:56:09Un jour il faut que vous les présentiez
00:56:10comme Woke&Wak.
00:56:11Mais bien sûr.
00:56:12Merci Hamid d'avoir été avec nous.
00:56:13Allez on a d'autres auditeurs.
00:56:14S'il vous plaît.
00:56:15On a Djamel
00:56:16qui est avec nous.
00:56:17Bonjour Djamel.
00:56:18Bonsoir.
00:56:19Bonsoir Cyril.
00:56:20Merci d'être avec nous.
00:56:21Merci de nous donner la parole.
00:56:22Merci parce que ça nous fait bien plaisir.
00:56:23Dites-nous tout.
00:56:25Moi ce que je voudrais dire
00:56:26à Valérie Benahim
00:56:27que j'aime beaucoup.
00:56:28Bonjour.
00:56:29Tout le monde l'aime beaucoup
00:56:30mais personne n'est d'accord avec elle.
00:56:31On a connaissé de la réalité.
00:56:32Bravo Djamel.
00:56:33Complètement j'ai connaissé la réalité.
00:56:34Genre en du Maghreb.
00:56:35Je pars souvent au Maghreb.
00:56:37Donc Algérie, Maroc, Tunisie.
00:56:39Et de manière régulière.
00:56:40Au cas où tu ne serais pas
00:56:41caléongé.
00:56:42Je conçois beaucoup de gens.
00:56:43Oui.
00:56:44Beaucoup de gens veulent venir
00:56:45que pour les soins médicaux.
00:56:47Certains sont prêts
00:56:48à tout bazarber.
00:56:49Leur vie,
00:56:50leur maison,
00:56:51brader leur maison,
00:56:52vendre tout
00:56:53et venir
00:56:54que pour les soins médicaux.
00:56:55Vous vous rendez compte ?
00:56:56Voilà.
00:56:57Et bien il y en a des centaines.
00:56:58Je peux vous le dire.
00:56:59Il y en a des centaines.
00:57:00Qu'est-ce que vous voulez dire
00:57:01en plus Djamel ?
00:57:02Valérie Benahim,
00:57:03on l'adore,
00:57:04mais on est d'accord
00:57:05avec elle sur rien.
00:57:06On dirait qu'elle vit
00:57:07dans un autre monde.
00:57:08J'essaye d'être un peu pondérée.
00:57:09Mais arrêtez.
00:57:10On ne veut plus de gens mous.
00:57:11Le centre mou,
00:57:12c'est terminé.
00:57:13Djamel.
00:57:14Djamel sur Europe 1.
00:57:16Djamel, s'il vous plaît.
00:57:17On est d'accord.
00:57:18Heureusement qu'il y a Gauthier Lebray
00:57:19qui est exceptionnel.
00:57:20Merci.
00:57:21Djamel.
00:57:22Djamel, continuez.
00:57:23Dites à Valérie Benahim
00:57:24ce que vous pensez d'elle.
00:57:25J'aime beaucoup Valérie Benahim.
00:57:26Mais moi aussi,
00:57:28j'aime beaucoup Valérie Benahim.
00:57:29Mais moi aussi,
00:57:30je vous aime beaucoup Djamel.
00:57:31Mais tous les gens démarrent
00:57:32par cette phrase, Djamel.
00:57:33C'est juste qu'elle est
00:57:34complètement déconnectée
00:57:35de la réalité.
00:57:36Voilà.
00:57:37Je ne sais pas dans quel monde
00:57:38elle vit Valérie Benahim.
00:57:39Je ne sais pas.
00:57:40Djamel,
00:57:41restez avec nous
00:57:42sur Europe 1.
00:57:43Je veux vraiment
00:57:44que vous nous redisiez
00:57:45ce que vous pensez
00:57:46de Valérie Benahim.
00:57:49Je vous entends moins bien
00:57:50la télé.
00:57:51Djamel, je passe sous un tunnel.
00:57:52En fait, toute la radio
00:57:53passe sous un tunnel.
00:57:54Djamel, restez avec nous
00:57:55sur Europe 1.
00:57:56Et puis, j'aimerais vraiment
00:57:57que vous nous redisiez
00:57:58dans un instant
00:57:59ce que vous pensez
00:58:00de Valérie Benahim.
00:58:01C'est important
00:58:02pour les auditeurs d'Europe 1.
00:58:03On aura France avec nous.
00:58:04On aura Marc Jory.
00:58:05On a Sylvie
00:58:06qui est là également.
00:58:07Vous nous appelez
00:58:0801 80 20 39 21.
00:58:09On continue là-dessus
00:58:10puisque Gauthier Lebray
00:58:11a de nouvelles infos
00:58:12puisqu'il travaille tout le temps
00:58:13même pendant l'émission.
00:58:14Il continue à travailler
00:58:15et à chercher de l'info.
00:58:16Je peux vous faire un peu
00:58:17les coulisses Paul
00:58:18si vous voulez de la journée ?
00:58:19Oui, bien sûr, tout à l'heure.
00:58:20J'adore.
00:58:21De toutes les façons,
00:58:22tout ce que vous faites
00:58:23est parfait.
00:58:25Il y a pas mal de gens
00:58:26qui me disent
00:58:27qui est la personne
00:58:28qui est avec vous dans le studio ?
00:58:30Les gens qui nous regardent
00:58:31sur Europe 1.fr
00:58:32c'est un garçon
00:58:33qui fait une chronique People.
00:58:34Donc, il la fera dans un instant.
00:58:35Il est un petit peu en retard.
00:58:36A tout de suite sur Europe 1.
00:58:3716h18h
00:58:38Cyril Hanouna
00:58:39sur Europe 1.
00:58:408h
00:58:41On marche sur la tête.
00:58:42Cyril Hanouna.
00:58:43Merci d'être avec nous
00:58:44sur Europe 1.
00:58:45Et c'est vrai
00:58:46que ça réagit énormément.
00:58:47On n'a pas vu l'heure et demie passer.
00:58:48Ça fait 1h32
00:58:49qu'on a l'antenne.
00:58:50C'est passionnant.
00:58:51Oui, oui.
00:58:52Ce qui est passionnant
00:58:53c'est que vous voyez
00:58:54être déconnecté de la réalité.
00:58:55Il est 17h32.
00:58:56On est sur Europe 1.
00:58:57C'est vrai que c'est passionnant.
00:58:58C'est un cas d'étude.
00:58:59On a deux beaux spécimens à côté de nous.
00:59:01On parle de l'AME.
00:59:02Faut-il supprimer
00:59:03l'aide médicale d'État
00:59:04pour baisser les dépenses en France
00:59:05et stopper l'attractivité
00:59:06pour les migrants ?
00:59:07Vous nous appelez 01-80-20-39-21.
00:59:09On veut votre avis là-dessus.
00:59:10On est avec Djamel.
00:59:11Il y a un instant sur Europe 1.
00:59:12Djamel qui est toujours là.
00:59:13On est heureux de la voir.
00:59:14Et Djamel,
00:59:15est-ce que vous pouvez nous redire
00:59:17ce que vous pensez de Valérie Benigni ?
00:59:19Non.
00:59:20Ce que je veux dire,
00:59:21en plus d'être déconnecté de la réalité,
00:59:22je les trouve un peu naïfs,
00:59:23vos chroniqueurs.
00:59:24Je les trouve un peu naïfs,
00:59:25pour le coup.
00:59:26C'est possible.
00:59:27À part Gauthier Lebray
00:59:28et Fabien Lecoeur.
00:59:29Non, je parle des deux.
00:59:30Je parle de Valérie
00:59:31et de Djamel.
00:59:32Oui.
00:59:33C'est possible.
00:59:34C'est possible, Djamel.
00:59:35Qu'est-ce que vous répondez à ça ?
00:59:36Non, non.
00:59:37Parlez sérieusement.
00:59:38Je rentre d'Afrique du Nord.
00:59:40Je vous dis,
00:59:41un grand nombre d'entre eux
00:59:43sont candidats à l'immigration.
00:59:45Je peux vous le dire.
00:59:46Même des gens bien établis.
00:59:47C'est ça qui est inquiétant.
00:59:48C'est ça, moi, qui m'inquiétait.
00:59:49Des gens qui sont prêts
00:59:50à tout bazarder.
00:59:51Des gens qui ont des situations,
00:59:52qui travaillent,
00:59:53qui ont des enfants scolarisés,
00:59:54qui ne sont pas à la rue.
00:59:56Ils sont prêts à tout bazarder
00:59:57et à franchir...
00:59:59J'ai une question, Djamel.
01:00:00Est-ce que vous pensez que si...
01:00:01Je vais m'interpeller.
01:00:02Oui.
01:00:03Certains disent
01:00:04que pour le métier,
01:00:05on est prêts,
01:00:06on est prêts à tout bazarder.
01:00:07On partira,
01:00:08on fera tout ce qu'il faut,
01:00:09mais on ne partira pas.
01:00:10Merci.
01:00:12On entend bien Djamel.
01:00:13Merci, Djamel,
01:00:14d'avoir été avec nous sur Europe 1.
01:00:15Moi, ce que je retiens,
01:00:16c'est que Valérie,
01:00:17l'ex-Bélalime,
01:00:18est déconnectée de la réalité.
01:00:19On a qui ?
01:00:20On l'ignore.
01:00:21On va prendre France.
01:00:22Bonjour, France.
01:00:23Bonjour, Cyril.
01:00:24Qu'est-ce que je suis contente
01:00:25de vous avoir.
01:00:26Moi, je suis très heureux
01:00:27de vous avoir également.
01:00:28Vous habitez où ?
01:00:29Je suis une fan
01:00:30depuis x années.
01:00:31Non, c'est vrai.
01:00:32Ça me fait plaisir, France.
01:00:33Merci d'être avec nous
01:00:34sur Europe 1.
01:00:35J'entends pas trop bien,
01:00:36mais bon,
01:00:37je voulais intervenir
01:00:38pour cette inégalité sociale
01:00:39qui est en France.
01:00:40Bravo.
01:00:41Mais pas pour celle qu'on croit.
01:00:42Très bien.
01:00:43Dites-nous laquelle.
01:00:44Pour ceux qui ont toujours
01:00:45travaillé et vécu en France.
01:00:47Voilà.
01:00:49Ceux qui n'ont jamais
01:00:50travaillé ni cotisé
01:00:51peuvent se soigner
01:00:52et gratuitement.
01:00:53Bravo.
01:00:54Tandis que moi,
01:00:56je paye une mutuelle.
01:00:57Je suis retraitée.
01:00:59Je paye une mutuelle.
01:01:01C'est la moins chère.
01:01:02Je paye 1600 euros
01:01:03pour l'année.
01:01:04Ça me fait un mois et demi
01:01:05de retraite.
01:01:06Bah oui, c'est énorme.
01:01:07Vous voyez ce qui me reste.
01:01:08Bah oui.
01:01:09C'est énorme.
01:01:10Et toutes les années,
01:01:11ça fait deux ans
01:01:12qu'on nous augmente
01:01:13de 170 euros
01:01:14par an.
01:01:16Et donc,
01:01:17ce que vous voulez dire,
01:01:18France,
01:01:19c'est ce qu'on dit.
01:01:20C'est ce qu'on dit depuis le début.
01:01:21Même si je paye une retraite,
01:01:22je peux plus me soigner.
01:01:23Bah oui,
01:01:24vous vous dites un petit peu
01:01:25comme Gauthier Lebray et moi
01:01:26depuis le début de l'émission.
01:01:27Je peux vous avancer
01:01:28tous les chiffres.
01:01:29Les analyses de soins,
01:01:30maintenant,
01:01:31elles ne sont pas
01:01:32toutes remboursées.
01:01:33Voilà.
01:01:34Les radios,
01:01:35il y a des dépassements
01:01:36d'honneuraires
01:01:37et les radios en milieu hospitalier,
01:01:38on ne les fait plus.
01:01:39Bravo.
01:01:40Donc moi,
01:01:41la dernière fois,
01:01:42j'ai eu 37 euros.
01:01:43Les dents,
01:01:44ceux qui bénéficient
01:01:45de la gratuité,
01:01:46peuvent avoir
01:01:47tous les soins.
01:01:48Alors,
01:01:49M. D'Artigolle,
01:01:50il dit
01:01:51les sans-dents,
01:01:52les sans-dents,
01:01:53c'est ceux qui ont cotisé,
01:01:54c'est pas les autres.
01:01:55Alors,
01:01:56Olivier D'Artigolle,
01:01:57là-dessus,
01:01:58il était confronté.
01:01:59Comment ?
01:02:00Il dénonçait.
01:02:01Il dénonçait ça.
01:02:02Juste,
01:02:03France,
01:02:04moi,
01:02:05ce que je peux vous dire,
01:02:07elle a 76 ans,
01:02:08en France.
01:02:09Elle nous parle de ça
01:02:10et c'est important
01:02:11ce qu'elle nous dit.
01:02:12Parce qu'elle a dû nous écouter
01:02:13il y a un instant
01:02:14et elle s'est dit,
01:02:15comme l'a dit Gauthier Lebré,
01:02:16une personne,
01:02:17en France,
01:02:18illégalement,
01:02:19depuis 9 mois,
01:02:20peut,
01:02:21à partir de 9 mois,
01:02:22bénéficier
01:02:23de l'aide médicale
01:02:24d'État.
01:02:25Et donc,
01:02:26dans cette aide médicale d'État,
01:02:27cette personne
01:02:28peut mettre
01:02:29un appareil dentaire,
01:02:30peut,
01:02:31voilà,
01:02:32il y a d'autres choses.
01:02:33On l'a dit tout à l'heure,
01:02:34on a dit
01:02:35qu'il fallait coller les oreilles
01:02:36ou le nez.
01:02:37C'est une intervention
01:02:38en cas d'obésité ?
01:02:39Exactement.
01:02:40L'intervention en cas d'obésité,
01:02:41c'est-à-dire l'anogastrique.
01:02:42Non, pas l'anogastrique.
01:02:43Pas l'anogastrique, d'accord.
01:02:44Très bien.
01:02:45France,
01:02:46qu'est-ce qu'elle se dit ?
01:02:47Oui,
01:02:48j'ai un corset
01:02:49que je dois changer
01:02:50et je ne peux pas
01:02:51parce que j'en ai encore pour 170 euros
01:02:52à ma charge.
01:02:53Voilà.
01:02:54Et donc,
01:02:55France,
01:02:56vous vous dites,
01:02:57comment quelqu'un
01:02:58qui est en France illégalement
01:02:59depuis 9 mois,
01:03:00qui n'a jamais travaillé en France,
01:03:01d'ailleurs,
01:03:02et qui,
01:03:03lui,
01:03:04va bénéficier d'une aide médicale
01:03:05et pas vous.
01:03:06Moi, je suis désolé,
01:03:07c'est inadmissible.
01:03:08Et même les lunettes,
01:03:09je ne peux pas les changer.
01:03:10Je ne peux pas me faire soigner les dents.
01:03:11Vous savez ce qu'on m'a répondu ?
01:03:12Parce que ceux qui bénéficient de l'aide,
01:03:15ils ont tous les soins.
01:03:17Il n'y a pas de problème,
01:03:18ils peuvent conserver leurs dents.
01:03:20Moi,
01:03:21j'ai dit comment faire
01:03:22pour ne pas avoir un dépassement ?
01:03:23On m'a dit,
01:03:24si vous ne voulez rien payer,
01:03:25il faut vous faire arracher les dents.
01:03:27C'est incroyable.
01:03:28Voilà.
01:03:29Mais comment pouvez-vous
01:03:30conserver ?
01:03:31Moi,
01:03:32je comprends totalement
01:03:33ce qui a fondé,
01:03:34certaines années,
01:03:35mon engagement en politique.
01:03:36C'est pour,
01:03:37justement,
01:03:38apporter des réponses à ça.
01:03:39Je vais vous donner un exemple.
01:03:40Avant,
01:03:41les anciens,
01:03:42ils laissaient le petit billet
01:03:43sur la commode
01:03:44pour les plus jeunes.
01:03:45Maintenant,
01:03:46ce sont les plus jeunes,
01:03:47ceux qui travaillent,
01:03:48qui sont obligés
01:03:49de mettre le petit billet
01:03:50sur la commode
01:03:51pour leurs parents.
01:03:52Ça se passe dans beaucoup d'endroits.
01:03:53Il y a beaucoup de jeunes
01:03:54qui n'ont pas beaucoup d'argent
01:03:55qui sont obligés de venir
01:03:56d'aider les anciens,
01:03:57les seniors,
01:03:58les vieux.
01:03:59On ne dit plus ce terme-là.
01:04:01Ce que vous dites là,
01:04:02il y aurait des solutions.
01:04:03C'est-à-dire que
01:04:04la sécurité sociale
01:04:06qui a été inventée en 1945,
01:04:07qui est magnifique,
01:04:08la sécurité sociale,
01:04:09c'est quand même
01:04:10un système formidable.
01:04:11Mais aujourd'hui,
01:04:12on pourrait aller chercher
01:04:13des ressources
01:04:14supplémentaires
01:04:15pour la sécurité sociale
01:04:16qui permet
01:04:17un remboursement
01:04:18à 100% pour cette dame
01:04:19sur tout ce dont elle a besoin.
01:04:20On pourrait le faire.
01:04:21Il suffit de décider
01:04:22politiquement.
01:04:23Pas du tout.
01:04:24Il suffit aussi
01:04:25de décider,
01:04:26excusez-moi,
01:04:27il y a plein de gens
01:04:28qui bénéficient
01:04:29de la sécurité sociale
01:04:30et qui n'ont pas
01:04:31à en bénéficier.
01:04:32Excusez-moi.
01:04:33Mais je suis d'accord.
01:04:34Vous ne me trouverez
01:04:35jamais face à vous,
01:04:36Cyril,
01:04:37pour contester la lutte
01:04:38contre les fraudes
01:04:39de quelque nature qu'elles soient.
01:04:40Je ne conteste pas
01:04:41les fraudes sociales.
01:04:42Il y en a énormément.
01:04:43Il y en a énormément,
01:04:44justement.
01:04:45France, reste avec nous.
01:04:4660 millions.
01:04:47Cyril,
01:04:48c'est pas seulement
01:04:49les fraudes,
01:04:50hein ?
01:04:51Ben oui.
01:04:52Et puis,
01:04:53il n'y a pas que ça
01:04:54comme aide sociale.
01:04:55Je pense que la France
01:04:56s'en sortirait mieux
01:04:57si elle arrêtait
01:04:58les fraudes sociales.
01:04:59Les travailleurs
01:05:00auraient bien plus
01:05:01dans leur porte-monnaie
01:05:02parce qu'ils auraient
01:05:03moins de charges
01:05:04et les employeurs
01:05:05aussi pourraient
01:05:06bien mieux employer
01:05:07et mieux payer.
01:05:08Alors ça,
01:05:09c'est une vraie question
01:05:10qui se pose.
01:05:11C'est une vraie question
01:05:12qui se pose.
01:05:13Faut-il remettre
01:05:14l'argent dans les poches
01:05:15des Français ?
01:05:16C'est la vraie question
01:05:17qui se pose.
01:05:18Ça, c'est une question
01:05:19qui va commencer
01:05:20à falloir se poser.
01:05:21Et je vous le dis,
01:05:22moi, je suis complètement
01:05:23d'accord avec France.
01:05:24À un moment,
01:05:25je pense que les Français
01:05:26préfèrent avoir l'argent
01:05:27dans le poche
01:05:28des Français.
01:05:29Je me dis que les Français
01:05:30préfèrent avoir l'argent
01:05:31dans le poche
01:05:32des Français.
01:05:33Donc, je pense que
01:05:34c'est une vraie question
01:05:35qui se pose.
01:05:36Mais il y a aussi
01:05:37une autre question
01:05:38qui est très, très importante.
01:05:39Et c'est une question
01:05:40qui est très, très importante.
01:05:41Et c'est une question
01:05:42qui est très, très importante.
01:05:43C'est la question
01:05:44de la cotisation.
01:05:45C'est une question
01:05:46d'exonération.
01:05:47C'est moins cotisation.
01:05:48Parce que c'est vrai
01:05:49que l'écart
01:05:50entre ce que l'on coûte
01:05:51à l'employeur
01:05:52et ce qu'il y a sur le compte
01:05:53net à la fin,
01:05:54c'est simple,
01:05:55C'est-à-dire comment on fait ?
01:05:57Est-ce qu'on apporte des réponses à ça ?
01:05:59Est-ce qu'on met fin à une politique qui est chou ?
01:06:01Mais qu'est-ce qu'il dit ?
01:06:03Est-ce que tu peux expliciter un peu ce que tu cherches à dire ?
01:06:05Ce que je veux dire, c'est que les cotisations servent justement à financer l'assurance maladie.
01:06:09C'est le financement à l'assurance maladie.
01:06:11Mais il y a des exonérations de cotisations sociales par trait au niveau du SMIC jusqu'à 2,4 SMIC.
01:06:18C'est pour ça d'ailleurs qu'une SMICardisation de salariat français, on est à 17%
01:06:23parce que les patrons préfèrent embaucher un SMIC et ne pas faire gagner plus
01:06:28parce que comme ça, ils sont exonérés. C'est ce dont je parlais.
01:06:30Non mais là, tu as raison, il y a un vrai sujet.
01:06:32Oui, ça c'est un sujet aussi. Mais le sujet qu'évoque France, il est extrêmement important
01:06:36et je pense qu'il va falloir s'y pencher assez vite.
01:06:39C'est ce que je dis depuis 2-3 semaines.
01:06:42Je le dis, à un moment, on va être obligé d'arriver à ça.
01:06:45Ce n'est pas pareil partout.
01:06:46C'est-à-dire que vous pouvez prendre une fiche de paie des pays qui nous entourent.
01:06:50Ça n'a rien à voir.
01:06:51Ils ne cotisent pas autant qu'un salarié français.
01:06:53C'est ce que je vous dis.
01:06:54Mais peut-être que les Français préfèreraient avoir l'argent dans leur poche.
01:06:57Les entreprises, l'argent dans leurs entreprises.
01:06:59Pour mieux payer les salariés, il faut aider.
01:07:01Franchement, il y a des vraies questions à se poser.
01:07:04Mais le problème, c'est que je pense qu'il y a tout le système à revoir.
01:07:07Je vous le dis, tout le système est à revoir.
01:07:09Mais Barnier va le faire.
01:07:11Je ne sais pas si Barnier va le faire. On espère.
01:07:13Il a de nombreux chantiers et pas beaucoup de temps.
01:07:15Ce dont on est sûr, c'est que WikiWook, on ne manque pas au gouvernement.
01:07:19C'est la seule chose dont je suis sûr et dont je me réjouis.
01:07:22Ça peut arriver.
01:07:23Merci, oui.
01:07:26Merci d'avoir été avec nous, France.
01:07:27Cyril, j'ai autre chose à dire.
01:07:29Dites-moi.
01:07:32Je voulais dire que malgré ma mutuelle, je ne peux pas me soigner.
01:07:38Et finalement, ma mutuelle ne me sert à rien.
01:07:40Voilà.
01:07:41C'est un vrai sujet.
01:07:42Alors que j'ai balancé 1600 euros pour cette année.
01:07:45C'est inadmissible, France.
01:07:47Ça me rend fou, France.
01:07:49Moi, je survis.
01:07:50C'est ce que je dis tout le temps.
01:07:52C'est pareil.
01:07:53Tout à l'heure, je crois que c'est Gauthier qui disait...
01:07:56Si c'est intelligent, c'est Gauthier.
01:07:58Comment ?
01:07:59Si c'est intelligent, c'est Gauthier, oui.
01:08:00Ah mais je l'adore.
01:08:02Vous voyez, France, on a les mêmes goûts.
01:08:04Je vous aime.
01:08:05Cyril, c'est vous que je préfère.
01:08:07Merci, ça me fait plaisir, France.
01:08:09Je voulais vous dire, pour les cartes de sécurité sociale,
01:08:14moi j'en connais qui travaillait pour la communauté européenne en France.
01:08:19Restez avec nous, France.
01:08:20Vous allez nous raconter ça dans un instant, France.
01:08:22Restez avec nous sur Europe 1.
01:08:23Et il y a Marine qui sera avec nous dans un instant.
01:08:25Elle a travaillé 7 ans à l'assurance maladie.
01:08:28Et elle va nous dire ce qu'il se passe.
01:08:30Merci, Marine, de nous avoir appelés spontanément de Lyon.
01:08:32On la prend dans un instant sur Europe 1.
01:08:34Il est 17h42.
01:08:35On se retrouve dans une minute.
01:08:36On va faire deux heures là-dessus.
01:08:3716h, 18h.
01:08:39Cyril Hanenat sur Europe 1.
01:08:42C'est fou le nombre de préjugés qu'on a sur les pros.
01:08:44Mal chaussée comme les cordonniers.
01:08:45Fleur bleue comme les fleuristes.
01:08:46Mal coiffée comme les coiffeurs.
01:08:48Enfin, il faut dire que les pros, eux aussi, ont des préjugés.
01:08:50Comme celui de penser qu'un utilitaire électrique est plus cher que sa version essence ?
01:08:54Eh bien, chez Nissan, le fourgon 100% électrique Townstar est à partir de 11 800 euros hors taxe seulement.
01:08:59A ce prix-là, oubliez vos préjugés sur l'électrique et venez l'essayer.
01:09:03Nissan.
01:09:04Pour Townstar EV, fourgon Ascent A9, bonus 3000 euros et prime conversion 6000 euros déduit sous conditions reprises
01:09:08réservées aux professionnels jusqu'au 31 octobre.
01:09:11A tous ceux qui trouvent bizarre qu'on dise 80 et pas huitante.
01:09:15Et pourquoi 4, 20 et pas 8, 10 ou 16, 5 pendant qu'on y est.
01:09:19Et à tous ceux qui se posent tout de suite moins la question quand on leur dit qu'Intermarché rembourse 80% de vos achats en bon d'achat sur tout le rayon beauté.
01:09:2680%, c'est cadeau, c'est notre anniversaire.
01:09:29Et à la semaine prochaine pour un nouveau rayon.
01:09:32Intermarché, tous unis contre la vie chère.
01:09:34Jusqu'au 29 septembre, des 20 euros d'achat et dans la limite de 30 euros, réservés aux porteurs de la carte de fidélité.
01:09:39Modalité sur intermarché.com
01:09:41Pour voir quelque chose de grand, vous pouvez aller au Grand Canyon qui fait la même taille depuis des millions d'années.
01:09:47Mais pour voir quelque chose qui a grandi, il y a le nouveau Mini Countryman.
01:09:50Et lui aussi est vraiment grand.
01:09:52Nouveau Mini Countryman électrique, plus grand, toujours mini.
01:09:55Jusqu'au 30 septembre 2024, profitez du Mini Countryman électrique Favord S, des 395 euros par mois.
01:10:00LLD 39 mois, 30 000 kilomètres.
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01:10:05Réservé aux particuliers si accord par BMW Finance.
01:10:07Conditions sur mini.fr
01:10:09Pensez à covoiturer.
01:10:10Europe 1, 16h-18h.
01:10:12On marche sur la tête.
01:10:14Cyril Hanouna.
01:10:15Merci les disserteurs 44.
01:10:17On est sur Europe 1 et on est ensemble jusqu'à 18h.
01:10:20Bien entendu, merci à vous d'être aussi nombreux à nous appeler, à nous écouter.
01:10:23Bien entendu, à réagir à tous nos sujets.
01:10:25C'est vrai que le sujet d'aujourd'hui, il est particulièrement chaud.
01:10:28Il est particulièrement animé autour de la table.
01:10:31Puisque même Fabien Lecoeuf s'est réveillé de sa sienne.
01:10:34Il y a encore 10 minutes, il me demandait ce qu'il se passait.
01:10:37Je lui dis non rien, rendors-toi.
01:10:39Tout va bien, tout est sous contrôle mon chéri.
01:10:41Pour baisser les dépenses en France,
01:10:43et stopper l'attractivité pour les migrants,
01:10:45faut-il supprimer l'aide médicale d'État ?
01:10:47On a France qui est avec nous depuis tout à l'heure
01:10:49et qui a d'énormes difficultés.
01:10:51Elle est tellement mignonne.
01:10:53Elle est tellement mignonne France.
01:10:55C'est vrai.
01:10:56Bah oui, c'est vrai.
01:10:58France, vous vouliez nous dire un petit truc ?
01:11:01Chéri, je vais vous dire une chose.
01:11:03Ce qui me fait tenir, c'est vrai.
01:11:05Je vous le dis franchement,
01:11:07ça fait X années que je vous suis.
01:11:09Et c'est grâce à vous que je peux tenir.
01:11:11Non mais c'est incroyable.
01:11:13France, il faut que vous venez me voir.
01:11:15Je vais vous inviter à passer une petite journée avec moi.
01:11:17Ça vous ferait plaisir ou pas ?
01:11:19Bah c'est le voyage.
01:11:21Mais non mais c'est pour moi le voyage.
01:11:23Je vous envoie même Fabien Lecoeuf vous chercher.
01:11:25Ça c'est pour moi France.
01:11:27Vous voulez venir ou pas ?
01:11:30J'ai des problèmes de santé.
01:11:32Je ne sais jamais si je pourrais.
01:11:34Alors que j'étais quelqu'un de très sportif.
01:11:40En dehors de l'antenne,
01:11:42on parlera mieux ?
01:11:44Bah oui, bien sûr.
01:11:46Comme ça vous restez un petit peu avec moi.
01:11:48En dehors de l'antenne, d'accord.
01:11:50Je voulais dire aussi pour les cartes
01:11:52de sécurité sociale.
01:11:54Je l'ai entendu de mes propres oreilles.
01:11:56Un type
01:11:58de la communauté européenne
01:12:00qui est venu travailler en France
01:12:02quelques années.
01:12:04Il s'est retrouvé au chômage.
01:12:06Il est reparti dans son pays.
01:12:08Il a dit je vais garder ma carte de sécurité sociale
01:12:10puisque les frontières
01:12:12étaient communes.
01:12:14Et il allait venir
01:12:16se faire soigner en France.
01:12:18Mais France,
01:12:20je vous crois à 100%.
01:12:22A 200%.
01:12:24Et aujourd'hui,
01:12:26on s'adore.
01:12:28On est mous.
01:12:30Moi, entendre des témoignages comme celui de France,
01:12:32ça me rend fou. Je suis désolé.
01:12:34M'avoir une France
01:12:36dans une telle détresse, je suis désolé.
01:12:38Ça me rend dingue.
01:12:40Je suis beaucoup plus touché par ça
01:12:42que parce que vous me dites D'Artigolle et Bénahim.
01:12:44Je suis désolé, excusez-moi de vous dire ça.
01:12:46Je suis beaucoup plus touché par le cas de France.
01:12:48Oui, mais on en a marre.
01:12:50Qu'elles viennent vivre avec moi, le verra.
01:12:52Et moi, je vous assure, j'en veux pas aux étrangers
01:12:54qui viennent. J'en veux seulement
01:12:56aux gouvernements qui les font rentrer.
01:12:58Quand vous voyez que moi,
01:13:00à la radio, j'ai payé
01:13:0237 euros de dépassement d'honneuraire.
01:13:04Devant moi, je dis pas de pas aider les gens
01:13:06mais quand il n'y a plus d'argent, on n'aide pas.
01:13:08Il y avait une Ukrainienne devant moi,
01:13:10ni elle avançait l'argent, ni rien du tout.
01:13:12Voilà.
01:13:14Et les réfugiés politiques aussi,
01:13:16c'est des gens d'origine étrangère
01:13:18qui m'ont ouvert les yeux.
01:13:20Je sais combien
01:13:22ils se font, même un smicard,
01:13:24il ferait
01:13:26hors de lui s'il savait combien
01:13:28il touche par mois. Et nous, pour avoir
01:13:30des aides sociales, allocation, logement
01:13:32et tout, faut rien avoir du tout.
01:13:34Non seulement, ils ont des bons revenus,
01:13:36mais en plus de ça, ils touchent toutes les aides sociales.
01:13:38Merci France d'avoir été avec nous
01:13:40sur Europe 1. Je vous fais d'énormes bisous. On garde vos coordonnées.
01:13:42Et vous venez me voir semaine prochaine, on organise ça.
01:13:44Je vais l'organiser. Vous inquiétez pas,
01:13:46on va vous prendre en rentaine, ils vont tout vous organiser.
01:13:48Et je raccroche, non ?
01:13:50Vous pouvez raccrocher, ils vont vous reprendre tout de suite.
01:13:52Ils vont vous appeler tout de suite.
01:13:54Merci France, je vous fais d'énormes bisous, je veux vous voir semaine prochaine.
01:13:56Qu'on passe un petit moment ensemble. Je vous fais des gros bisous.
01:13:58Merci France d'avoir été avec nous sur Europe 1.
01:14:00Je vous jure,
01:14:02elle me fond le coeur.
01:14:04Je suis désolé, excusez-moi de vous dire ça.
01:14:06Je suis beaucoup plus touché
01:14:08par son discours que par
01:14:10votre discours, Valérie.
01:14:12Marine est avec nous, je vous le dis.
01:14:14Evidemment, c'est un discours qui est poignant.
01:14:16Encore une fois,
01:14:18je ne cherche pas à opposer les gens.
01:14:20J'entends complètement,
01:14:22j'entends évidemment.
01:14:24Cyril, à un moment, quand on me dit
01:14:26que vous êtes déconnecté, vous connaissez mon histoire personnelle ?
01:14:28Vous connaissez d'où je viens et comment je viens ?
01:14:30Vous savez que ma grand-mère était analfabète
01:14:32et venait du Maroc, elle savait lire et écrire,
01:14:34elle était gardienne d'immeuble.
01:14:36Ne me racontez pas que je ne sais pas
01:14:38et que vous ne savez pas ce qui se passe autour de moi.
01:14:40J'entends
01:14:42non seulement
01:14:44la tristesse, mais aussi la colère
01:14:46des gens qui se disent
01:14:48pourquoi eux et pas moi ?
01:14:50Je voudrais tout le monde.
01:14:52On va voir Marine en ligne qui est intéressante
01:14:54puisqu'elle a travaillé à l'assurance maladie.
01:14:5641 ans, chapitre Lyon.
01:14:58Merci Marine d'être avec nous sur Europe 1.
01:15:00Bonjour à tous.
01:15:02J'aimerais bien que vous nous éclairiez, Marine.
01:15:04Je me suis permis de réagir
01:15:06parce que je vous écoute tous les jours
01:15:08en rentrant du travail et merci à vous pour ça
01:15:10puisque c'est vraiment la petite parenthèse
01:15:12de détente avant de récupérer les enfants
01:15:14Merci Marine.
01:15:16Je me suis sentie un petit peu concernée
01:15:18aujourd'hui et un petit peu obligée de réagir
01:15:20pour deux choses.
01:15:22La première, effectivement, j'ai été
01:15:24conseillère relations clients pendant
01:15:26plusieurs années à l'assurance maladie.
01:15:28Je peux vous confirmer que ce n'est pas
01:15:30une légende, c'est-à-dire que
01:15:32les appels téléphoniques,
01:15:34ce n'est pas la personne
01:15:36qui arrive qui le passe,
01:15:38c'est l'assistante sociale.
01:15:40Elles font un très beau métier, ce n'est pas le sujet.
01:15:42Le souci, c'est que ce n'est même plus un panier de soins qui est proposé,
01:15:44c'est un catalogue de soins.
01:15:46Il est
01:15:48mis à disposition
01:15:50de l'assuré, puisqu'ils sont quand même assurés
01:15:52en ayant l'aide médicale d'État, on les considère
01:15:54comme des assurés. Il est mis à disposition
01:15:56de l'assuré et ce ne sont plus des soins
01:15:58qu'ils choisissent, c'est plutôt
01:16:00je prends tous les soins qui sont à ma disposition
01:16:02même si je n'en ai pas besoin.
01:16:04C'est cette démarche-là qui me dérange.
01:16:06C'est-à-dire que
01:16:08le catalogue est présenté
01:16:10et on leur présente l'éventail
01:16:12de tout ce qui est mis à leur disposition.
01:16:14Je peux même vous garantir
01:16:16que parfois,
01:16:18si c'est l'assuré qui appelait
01:16:20directement, il savait plus
01:16:22de choses que moi sur le panier de soins
01:16:24que moi-même, qui était formé
01:16:26et qui travaillait à l'assurance maladie.
01:16:28Je pense qu'il y a un gros travail en amont
01:16:30à faire aussi, c'est-à-dire de réguler
01:16:32et d'expliquer
01:16:34que les soins coûtent de l'argent
01:16:36et qu'ils sont mis à disposition.
01:16:38C'est normal.
01:16:40Il faut être raisonnable.
01:16:42Marine, vous avez tout résumé.
01:16:44Et aujourd'hui,
01:16:46je suis désolé, il y a d'énormes abus.
01:16:48Marine, on est d'accord ?
01:16:50C'est énorme. Je suis retournée dans le privé, Cyril.
01:16:52Pour cette raison-là
01:16:54et pour plein d'autres raisons puisque je ne pouvais plus
01:16:56entendre. Et attendez, parce que
01:16:58le problème de la MES
01:17:00c'est un problème.
01:17:02Il y a de tas d'autres choses auxquelles on assiste
01:17:04quotidiennement et on ne va pas rentrer dedans parce que sinon
01:17:06on va finir l'émission à minuit, minimum.
01:17:08Mais en tout cas ça,
01:17:10je peux vous dire que quand vous avez au téléphone
01:17:12des assistantes sociales qui sont là
01:17:14on dirait de la vente en fait.
01:17:16C'est ça. C'est de la promotion.
01:17:18Et donc forcément, on leur propose
01:17:20plein de choses. Tout à l'heure on parlait,
01:17:22on disait on peut se faire recoller les oreilles,
01:17:24on peut se faire refaire le nez.
01:17:26Mais en vrai, quand on vous le propose,
01:17:28pourquoi pas ?
01:17:30Mais c'est sûr, c'est un catalogue.
01:17:32Pourquoi pas se refaire le nez ?
01:17:34Pourquoi pas se faire recoller les oreilles ?
01:17:36C'est pas les migrants en situation irrégulière le problème.
01:17:38C'est la France qui permet cela, c'est la France qui a supprimé
01:17:40le délit de séjour irrégulier.
01:17:42C'est la France qui a ce catalogue de soins,
01:17:44rhinoplastie, recollage
01:17:46des oreilles, intervention en cas de médecine.
01:17:48Le problème, c'est ce pays qui ne se respecte plus.
01:17:50C'est pas ceux qui profitent
01:17:52des dérives françaises.
01:17:54Et Marine, votre témoignage
01:17:56il est hyper important. Il nous reste une minute.
01:17:58Vraiment Marine,
01:18:00dites-nous, vous voulez rajouter quelque chose ?
01:18:02Moi, ce que je veux rajouter, c'est que j'ai une maman
01:18:04qui a 76 ans, qui a été commerçante toute sa vie.
01:18:06D'accord ? Elle a été conjoint collaborateur.
01:18:08Je l'ai entendue la dernière fois,
01:18:10elle est sortie du cabinet dentaire.
01:18:12Elle ne peut pas se faire soigner.
01:18:14Voilà, c'est ce qu'on dit depuis le début de l'émission.
01:18:16Et France, juste avant que j'ai écouté
01:18:18honnêtement un témoignage
01:18:20comme ça, ça fait plaisir ?
01:18:22Mais moi, France, elle m'a
01:18:24retourné, je vous le dis.
01:18:26Et des gens comme France, il y en a des milliers.
01:18:28Et ils n'en peuvent plus. Merci Marine
01:18:30d'avoir été avec nous sur Europe 1.
01:18:32Je vous en prie, c'est avec plaisir. Je vous souhaite un bon jour à toute l'équipe.
01:18:34Merci d'avoir été avec nous.
01:18:36Merci beaucoup d'avoir été avec nous sur Europe 1.

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