Aujourd'hui dans "On marche sur la tête", Cyril Hanouna et ses invités débattent des discussions à Matignon.
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00:00On va parler, deux petites secondes, du Premier Ministre, puisque toujours pas Premier Ministre.
00:03Jusqu'à quand ça peut durer ?
00:06Alors justement, il y a un nouveau nom qui a émergé, c'est Thierry Baudet, ancien d'Epidor, l'huile de maïs.
00:13Il a refait le CV.
00:15L'huile de maïs, merci. Non, non, non, alors il est certainement très sympa, je ne le connais pas du tout.
00:19Bel itinéraire.
00:20Comme tous les Français d'ailleurs.
00:21Alors oui, mais ça ne veut rien dire, Jean-Pierre Raffarin, personne ne le connaissait.
00:24Et puis il a dit...
00:25Personne ne le connaissait.
00:26Mais d'accord, mais là c'est un novice en politique.
00:28S'il vous plaît, Juliette Briens, ce n'est pas BFM ici, tout le monde parle en même temps et c'est la fête.
00:34Voilà, merci.
00:35Oui, on est sur Europe.
00:36Vous avez vu, c'est sérieux.
00:37C'est bleu, c'est sérieux, c'est beau.
00:38C'est un camaïeu de bleu.
00:39Merci.
00:40Oui.
00:41Monsieur Tartigold.
00:42Thierry Baudet.
00:43Dernier nom qui vient de sortir, non ?
00:44Du chapeau.
00:45Du chapeau.
00:46On ne sait pas.
00:47Mais bel itinéraire.
00:48Président du Conseil économique et social et environnemental qui est...
00:51Mais il est où ? Il est où ? Il est à gauche ? Il est à droite ?
00:54Il vient du mouvement, Cyril, mutualiste de la MGEN.
00:57Donc c'est quoi ça ?
00:58C'est un mouvement solidaire où vous pouvez cotiser.
01:03Très bien, c'est bien ça.
01:04Oui, c'est le mouvement mutualiste qui a une histoire importante.
01:06Mais il est où ? Il n'est pas de la LFI ?
01:07Non, absolument pas.
01:08Pas du tout.
01:09C'est une gauche modérée, c'est une gauche...
01:11Comme vous, quoi ?
01:12Oui.
01:13Elle est quand même communiste.
01:14Oui, mais alors ?
01:15Oui, mais alors ?
01:16Et alors ?
01:17Et alors ?
01:18Ça a marqué des...
01:19Il y a eu des choses avec...
01:20Entre les communistes et De Gaulle qui ont fait des choses très positives.
01:21Qu'est-ce que Gauthier ?
01:22Calmez-vous un petit peu.
01:24Il prend confiance, là.
01:25Oui, bien sûr qu'il prend confiance.
01:26Non, mais c'est plutôt un beau profil, mais il n'y a pas l'effet Waouh.
01:30C'est-à-dire que les personnes vont se dire...
01:32L'effet Waouh, les mecs, il ne va pas mettre Barack Obama.
01:34Non, mais je vous le dis.
01:35Les personnes vont se demander, ils ne le connaissent pas.
01:38Ce serait qui l'effet Waouh aujourd'hui en Premier ministre ?
01:40L'effet Waouh, excusez-moi, je ne vois pas l'effet Waouh.
01:42Estanguet, ça a été Attal.
01:44Attal, c'était l'effet recherché.
01:46Estanguet, oui, voilà, bien entendu.
01:47Estanguet, voilà.
01:48Non, mais Tony Estanguet, il a autre chose à faire.
01:50Moi, je pense qu'Emmanuel Macron se joue de nous.
01:51Mais qui vous a donné la parole, surtout ?
01:52Ah, pardon, vous me regardiez, j'ai cru que c'était vous.
01:54Non, non, je vous regarde parce que vous avez une coupe dégueulasse.
01:56Merci.
01:57Merci, c'est gentil.
01:58Merci, on est sur Europe 1.
01:59Réagissez, s'il vous plaît.
02:00On parle du futur Premier ministre.
02:03Alors, aujourd'hui, apparemment, il y en a trois qui se détachent.
02:06Donc, ce serait Bernard Cazeneuve.
02:07Oui.
02:08Donc, M. Baudet et Xavier Bertrand.
02:11C'est ça.
02:12C'est les trois qui se détachent.
02:13Est-ce qu'on y croit ?
02:14Est-ce qu'ils vont sortir un nouveau nom du chapeau ?
02:15Parce qu'à chaque fois qu'on parle d'un mec, on peut être sûr qu'il n'est pas Premier ministre.
02:18Je vais vous dire.
02:19Donc, c'est pour ça.
02:20Je vais dire tout de suite le nom de ma mère.
02:21Comme ça, je suis sûr qu'elle ne sera pas Premier ministre.
02:22Esther Hanouna.
02:23Voilà, j'espère que comme ça, elle ne le sera pas.
02:24Non, non, mais c'est vrai que, franchement, à chaque fois qu'ils sortent un nom,
02:27à chaque fois, on est gros gens comme devant.
02:30Donc, moi, j'avais dit...
02:31Non, mais c'est vrai, on est gros gens comme devant.
02:33Moi, j'avais dit Karim Bouamrad, le maire de Saint-Ouen.
02:35Je crois encore.
02:37Je ne sais pas où, peut-être pas Premier ministre, mais il ne sera pas loin.
02:40Il sera là.
02:41Et c'est vrai que vous me dites qu'il n'y a pas l'effet waouh sur Thierry Baudet.
02:45Mais bon, il n'y a l'effet waouh sur personne.
02:47De toute façon, quoi qu'il arrive, aujourd'hui, on n'aura pas d'effet waouh.
02:50Est-ce que les Français...
02:51C'est ça que j'ai envie de poser.
02:52Est-ce que les Français sont vraiment en attente d'un Premier ministre ?
02:55Personne ne nous en parle.
02:56Personne.
02:57Tout le monde s'en fout.
02:58Personne.
02:59Alors, justement, on a des auditeurs en ligne.
03:00On a Stéphane qui est avec nous, des Vosges.
03:01Bonjour Stéphane.
03:02Bonjour Cyril.
03:03Merci d'être avec nous Stéphane.
03:04Écoutez, je suis content que vous soyez sur Europe 1.
03:07Vous faites une super émission.
03:08Vous êtes à fond aujourd'hui.
03:09Je suis toujours à fond Stéphane, merci.
03:11Il est à fond le mec.
03:14Merci Stéphane d'être avec nous.
03:16Vous me motivez.
03:17Vous faites quoi dans la vie Stéphane ?
03:19Je ne travaille plus.
03:20J'étais accordeur de piano avant.
03:21Non, ce n'est pas vrai.
03:22Vous savez que j'ai joué du piano, moi, dans les années.
03:24De vous ?
03:25Oui.
03:26C'est bien.
03:27C'est bien Stéphane.
03:28Bravo.
03:29Merci.
03:31Non, non, je joue un peu de piano.
03:33J'ai fait un peu de percus également.
03:34Je fais de la percus.
03:35Ah ouais ?
03:36Vous habitez où Stéphane ?
03:37Alors moi, j'habite un joli petit bourg au pied des montagnes des Vosges.
03:41J'habite à Corsieux.
03:42Corsieux, je connais très bien.
03:44Ah bah ouais.
03:45Si vous allez au Maroc, vous passerez par là en boire un niol.
03:47Avec grand plaisir.
03:48Je passerai certainement cet hiver.
03:49On prendra une petite niol Stéphane.
03:51Bah voilà.
03:52Merci Stéphane.
03:53Merci d'être avec nous.
03:54Vous trouvez qu'on se moque de nous vous ?
03:55On se moque de nous carrément.
03:57Là, il y a eu des élections.
03:59Ça ne vous a pas échappé ?
04:01Ah oui.
04:02Les Français ont voulu du changement au niveau de l'insécurité, au niveau de l'immigration,
04:09au niveau du pouvoir d'achat.
04:11Et alors actuellement, M. Macron se paie notre tête, pour être poli, et reste dans sa bulle
04:18tranquillement, fait des petites consultations.
04:21Il est dans sa bulle d'ailleurs.
04:24Je ne sais pas si vous l'avez entendu quand il a remercié toute l'équipe des Jeux Olympiques.
04:29Oui.
04:30Il a dit, vous pourriez retrouver le son, il a dit, ces Jeux Olympiques étaient une réussite
04:37et ça ne nous donne pas envie de retourner dans la vraie vie, parce que la vraie vie,
04:41c'est ça.
04:42C'est ça.
04:43Non mon pépère.
04:44C'est pas la vraie vie.
04:46Les Jeux Olympiques, c'est un moment festif.
04:48Mais ça ne va pas durer jusqu'à la fin de ton mandat, mon petit bonhomme.
04:51Non, non, non.
04:52J'adore Stéphane.
04:54Il est incroyable Stéphane.
04:55Vous êtes aussi à fond que moi, même plus Stéphane.
04:57Oui, oui, je suis à fond.
04:58Mais j'adore.
04:59Alors pour vous, ce serait qui le Premier Ministre idéal ?
05:02Bah écoutez, il faudrait quelqu'un.
05:04Non, mais j'espère que ce ne sera pas Bidet quand même.
05:06Alors c'est Bodet.
05:07Bidet, il est chez Jacob et de la fond là.
05:10Il n'est pas là.
05:13C'est Bodet, c'est Bodet.
05:14On l'embrasse.
05:15Oui, on l'embrasse.
05:17Non Stéphane.
05:18Non, il nous faut quelqu'un de très politique qui puisse quand même faire en sorte que
05:23les lois décidées, de pouvoir jouer avec toutes les sensibilités en passant...
05:29Entre Cazeneuve, Bertrand et Bodet, vous prenez qui vont ?
05:33Alors, aucun.
05:34Ah bah très bien.
05:39Merci Stéphane.
05:40Bon, on suit ça Stéphane.
05:41Je veux que quand on ait le nom du Premier Ministre, vous réagissiez à l'antenne d'Europe.
05:45Obligatoire.
05:46Ah bah volontiers.
05:47Ah bah c'est obligatoire.
05:48Je vous le dis, je vous attends.
05:49Appelez-nous d'ailleurs sur Europe 1.
05:51On adore vous avoir en ligne.
05:52Stéphane, je vous adore.
05:53D'ailleurs, j'ai un scoop.
05:54Ah bah allez-y, dites-moi.
05:55J'ai un scoop pour Europe 1 et pour les auditeurs et auditrices.
05:58Allez-y.
05:59Quand Emmanuel Macron aura fini ses consultations, il va organiser des séances de spiritisme.
06:07Il semblerait qu'il veuille consulter Jacques Chirac et François Mitterrand.
06:12Ah bah très bien.
06:13Eh bah merci.
06:14Il paraît qu'il est en contact avec UQAP.
06:15Bon, on vous embrasse fort.
06:16Merci Stéphane d'avoir été avec nous sur Europe 1.
06:19Je vous envoie à Stéphane.
06:21Et merci.
06:22Quel bonheur.
06:23Quel bonheur Stéphane.
06:24Exceptionnel.
06:25On a Yvan en ligne.
06:26Bonjour Yvan.
06:27Bonjour à tout le monde.
06:28Merci Yvan.
06:29Yvan de Marseille.
06:30C'est exact.
06:31Ça va, tranquille.
06:32Yvan, il est tranquille.
06:33Il est calme.
06:34Il est pépouze.
06:35J'essaye, j'essaye.
06:36Il est pépouze, Yvan.
06:37Vous faites quoi dans la vie, Yvan ?
06:38Je suis retraité depuis peu.
06:39C'est pour ça que je suis tranquille.
06:40Ah très bien.
06:41Et j'étais commercial.
06:42Commercial dans quoi ?
06:43Dans le paramédical.
06:44Ah d'accord.
06:45Très bien.
06:46Très bien.
06:47J'adore.
06:48Yvan, dites-nous.
06:49Dites-nous, pour le Premier ministre, vous aimeriez qu'Yvan…
06:50Ça m'est égal.
06:51Ça vous est égal, mais de toute façon…
06:52En fait, c'est ce que je disais tout à l'heure.
06:53C'est trop long, quoi.
06:54On ne l'attend même plus, le Premier ministre.
06:55Ça y est.
06:56On est passé à autre chose.
06:57Non, non.
06:58Mais en fait, moi, ça m'est égal parce qu'en fait, ça ne me conviendra pas.
06:59Quoi qu'il en soit.
07:00D'accord.
07:01Donc, quoi qu'il arrive, vous dites que de toute façon, ça ne vous conviendra pas.
07:02C'est ça.
07:03C'est ça.
07:04C'est ça.
07:05C'est ça.
07:16C'est ça.
07:17C'est ça.
07:18C'est ça.
07:19C'est ça.
07:20C'est ça.
07:21C'est ça.
07:22C'est ça.
07:23C'est ça.
07:24C'est ça.
07:25C'est ça.
07:26C'est ça.
07:27C'est ça.
07:28C'est ça.
07:29C'est ça.
07:30C'est ça.
07:31C'est ça.
07:32C'est ça.
07:33C'est ça.
07:34C'est ça.
07:35C'est ça.
07:36C'est ça.
07:37C'est ça.
07:38C'est ça.
07:39C'est ça.
07:40C'est ça.
07:41C'est ça.
07:42C'est ça.
07:43C'est ça.
07:44C'est ça.
07:45C'est ça.
07:46C'est ça.
07:47C'est ça.
07:48C'est ça.
07:49C'est ça.
07:50C'est ça.
07:51C'est ça.
07:52C'est ça.
07:53C'est ça.
07:54C'est ça.
07:55C'est ça.
07:56C'est ça.
07:57C'est ça.
07:58C'est ça.
07:59C'est ça.
08:00C'est ça.
08:01C'est ça.
08:02C'est ça.
08:03C'est ça.
08:04C'est ça.
08:05C'est ça.
08:06C'est ça.
08:07C'est ça.
08:08C'est ça.
08:09C'est ça.
08:10C'est ça.
08:11C'est ça.
08:12C'est ça.
08:13C'est ça.
08:14C'est ça.
08:15C'est ça.
08:16C'est ça.
08:17C'est ça.
08:18C'est ça.
08:19C'est ça.
08:20C'est ça.
08:21C'est ça.
08:22C'est ça.
08:23C'est ça.
08:24C'est ça.
08:25C'est ça.
08:26C'est ça.
08:27C'est ça.
08:28C'est ça.
08:29C'est ça.
08:30C'est ça.
08:31C'est ça.
08:32C'est ça.
08:33C'est ça.
08:34C'est ça.
08:35C'est ça.
08:36C'est ça.
08:37C'est ça.
08:38C'est ça.
08:39C'est ça.
08:40C'est ça.
08:41C'est ça.
08:42C'est ça.
08:43C'est ça.
08:44C'est ça.
08:45C'est ça.
08:46Si cela, ces Chinois vont courir d'expérience et savoir comment ne pas parler d'un problème
08:50au sein des chaseurs, c'est ça quoi, les Chaïnois vont se dire qu'on est ich !
08:55Voilà.
08:56On ne peut pas vraiment voir le soutive à l'inverse, c'est scoopé la The Sub.
08:59On ne peut pas dire ça en plus, on n'en se disait pas ça.
09:03On ne s'en faisait pas pour vous.
09:06On voulait que vous ce vous.
09:09Likez ça !
09:10Comment ça va se passer.
09:12Et c'est vrai que c'est ce que l'on disait la dernière fois, merci d'avoir été avec nous, extrêmement lucide.
09:17Je vous en prie, je vous apprécie aussi beaucoup.
09:20Merci Yvan, vous m'appelez quand vous voulez, entre 16h et 18h sur Europe 1 et puis après je suis sur C8.
09:24Avec plaisir, bonne soirée, bonne continuation à tout le monde.
09:27Merci Yvan, un amour. Franchement, on adore avoir des auditeurs, qu'on soit d'accord avec eux ou pas.
09:31Après c'est vrai qu'Yvan il a été assez virulent avec l'extrême gauche, après il y a des gens d'extrême gauche, moi je vous dis la vérité.
09:39Ruffin, c'est ce que je pensais à mon avis.
09:43Mais c'est vrai que Ruffin, pour moi, il est très bon, je suis désolé.
09:48Et il est très bon en plus, qu'on soit d'accord avec lui ou pas, il est très bon et il est beaucoup plus mesuré.
09:53Alexis Corbière, pareil, même s'ils l'ont mis de côté, on a l'impression que tous ceux qui étaient un peu plus mesurés ont été mis un peu de côté.
10:00Oui, c'est un bon signe.
10:02Vous pouvez très bien voir ceux qui ont été purgés, c'est en fait la gauche, moi, qui me correspond.
10:08Ici on vous gardera toujours.
10:17La gauche qu'on appelle républicaine et qu'on apprécie encore aujourd'hui, elle s'est alliée avec l'extrême gauche.
10:23Et il faut le rappeler parce que c'est une vérité et cette alliance reste honteuse.
10:28Après avec le gouvernement Emmanuel Macron, on a quand même l'impression que tout ça est une vague mascarade, que le cinéma dure depuis le début de l'été.
10:36La réalité, c'est pourquoi on n'en a rien à faire de qui sera le prochain Premier Ministre, c'est qu'en fait ça n'a aucune importance.
10:41Ce qui va compter, c'est les alliances pour aller voter cette loi, ce projet de loi finance qui va absolument tout déterminer cette année.
10:49Qu'on doit voter avant le 31 décembre et on est déjà en retard.
10:53Et je plains n'importe quel pauvre zozo qui sera au poste de Premier Ministre à ce moment-là pour faire voter cette loi finance.
11:00Merci à tous les auditeurs d'Europe 1, vous avez eu l'occasion de retrouver cette vieille...
11:04Pauvre zozo, c'est une expression qu'on n'a pas entendue depuis 2006 sur les antennes d'une radio ou d'une quelconque radio.
11:10Donc pauvre zozo, ça va rester. Merci à Juliette Briens qui doit avoir une trentaine d'années et qui parle comme une personne de 102 ans.
11:18Daniel est avec nous sur Europe 1, merci Daniel d'être là.
11:22Oui bonjour.
11:23Bonjour Daniel, vous vous êtes mis loin de votre téléphone ?
11:26Bonjour Cyril.
11:28Mais c'est Nicolas Sarkozy ou c'est Daniel ?
11:30Bonjour Cyril, bonjour c'est Nicolas.
11:32Tout d'abord je voudrais exprimer ma contrition à l'adresse de la famille de la pauvre petite.
11:37Bravo, bravo Daniel.
11:39Parce que là vraiment... Mais c'est la deuxième, on n'en parle pas mais c'est la seconde qui a été donc victime de cet irresponsable.
11:53Non, vous ne parlez pas du... Il y a déjà eu des drames avec des rodeos mais pas avec ce jeune homme.
12:00Il n'était pas connu de la justice.
12:02Non, non, non, c'est ça, c'est ça. C'est pas la même personne.
12:04Non mais c'est ça, il parle des rodeos.
12:06Oui, là c'est celle des rodeos. C'est la seconde victime, voilà, c'est ça.
12:10En fait, il y avait ces deux actualités auxquelles nous sommes confrontés en ce moment.
12:17C'est donc toutes ces turpitudes politiques et puis malheureusement c'est ces drames qui nous atteignent.
12:26Et en fait tous parce que chacun est quand même touché dans sa chair parce que moi je suis veuve, j'ai perdu ma femme.
12:34Et donc quand elle était enceinte d'un premier mariage, elle a accouché d'un enfant mort-né.
12:45Donc j'ai toujours en moi, si vous voulez, cette...
12:50Oui, après c'est vrai que le drame de Camilia c'est un drame dont on ne se remettra pas tout de suite tous.
12:58Parce que c'est vrai qu'on a tous l'image de la photo de cette jeune fille et c'est vrai qu'on est vraiment dans un désarroi total.
13:03Daniel, concernant le premier ministre, vous pensez que c'est avec Xavier Bertrand vous ?
13:07Oui, moi je pense que c'est avec Xavier Bertrand.
13:10Mais enfin, c'est vrai que depuis la fin du mois de juin, début juillet, c'est la foire à la saucisse.
13:18C'est dingue, c'est dingue.
13:23Mais là, on a affaire à un président, mais c'est le but.
13:28Le roi est nu là actuellement.
13:30Je ne sais pas comment va se dérouler ces deux dernières années de mandat,
13:36mais je pense que ça va être le grand barnum.
13:40Ça va être le grand barnum.
13:41Daniel, merci d'avoir été avec nous sur Europe 1.
13:43C'est vrai que les auditeurs disent à peu près la même chose avec des mots différents
13:47et c'est vrai que c'est extrêmement intéressant de les entendre sur l'antenne d'Europe 1.
13:50Il est 17h24, appelez-nous 0180 39 21.
13:53Merci Daniel, vous habitez l'Île-de-France ?
13:56Oui, oui.
13:57Vous avez vu que la maire de Paris veut garder les anneaux olympiques sur la tour Eiffel.
14:00Vous êtes pour ou contre ?
14:02Non, mais je suis contre.
14:04Bon, il faut tourner la page après.
14:07Il y a autre chose.
14:09Bien sûr, je suis assez d'accord.
14:11Et 50 km heure sur le périph.
14:13Il faut que quelqu'un reprenne, si vous voulez, le...
14:18Comment dirais-je ?
14:22À quel sujet ?
14:25Au niveau de Matignon, il faut quand même quelqu'un de responsable.
14:30Parce que c'est vrai que ça devient le Titanic, la France.
14:34C'est un bateau qui prend au taux de part.
14:36Ou alors, qui garde Atal dans ces cas-là.
14:40C'est ça, c'est ce que plein de gens veulent.
14:42C'est clair.
14:43C'est ce que plein de gens veulent, Daniel.
14:44Merci d'avoir été avec nous sur Europe 1.
14:45On va se retrouver dans un instant.
14:47Comprenez-vous le choix de la mairie de Paris qui veut garder les anneaux olympiques.
14:49Mais il n'y a pas que ça, c'est 50 km heure sur le périph.
14:51Ça, ça va arriver certainement partout en France.
14:53En plus, derrière, c'est compliqué.
14:55Puis on réagit bien sûr au Premier ministre.
14:57On parle de Thierry Baudet, un ancien de chez Lacroix, à la Javel.
15:02Restez avec nous sur Europe 1.
15:03A tout de suite.
15:04Europe 1, 16h, 18h.
15:06On marche sur la tête.
15:08Cyril Hanouna.
15:09On marche sur la tête.
15:10C'est bien sûr sur Europe 1.
15:11Il est 17h32.
15:12Appelez-nous.
15:13On parle bien entendu du gouvernement, puisqu'on vient d'entendre que
15:16Xavier Bertrand venait de sortir du bureau de l'Elysée.
15:19Est-ce qu'il va être Premier ministre ou pas ?
15:20Alors, il y a plein de noms qui circulent.
15:22Il y a Xavier Bertrand.
15:23Il y a toujours Bernard Cazeneuve.
15:24Toujours la Bernard.
15:25Et il y a Thierry Baudet.
15:27Thierry Baudet, un ex de Conforama, le pays où la vie est moins chère.
15:31Qui est apparemment en lice pour être Premier ministre.
15:35Alors, il y a énormément d'auditeurs qui nous appellent.
15:360 1 80 20 39 21.
15:38J'aimerais qu'on réagisse là-dessus, bien entendu, avec tous nos auditeurs.
15:41Et dans un instant, j'aimerais qu'on dise un petit mot sur les 50 km heure sur le périph.
15:44Bien entendu, c'est la nouvelle trouvaille d'Anne Hidalgo,
15:47puisqu'apparemment elle est contente des JO.
15:49Donc voilà, on va devoir tous se promener avec une médaille, bien entendu.
15:53Et elle veut garder les anneaux olympiques sur la Tour Eiffel, même après.
15:58Il paraît qu'il va même avoir des logos sur la Tour Eiffel.
16:01On parle de logos, de plein de choses.
16:03Non, non, elle veut vraiment garder les anneaux.
16:05Moi, je vais vous dire sur ça, si ça peut lui faire plaisir.
16:08Franchement, on va en reparler.
16:10Même les héritiers sont contre.
16:12On va en reparler, bien sûr.
16:13Les héritiers Eiffel sont contre.
16:14Je sais, j'étais avec eux hier soir encore.
16:16Bien sûr, j'adore les héritiers Eiffel.
16:18On est comme ça, les héritiers Eiffel et moi.
16:20Merci d'être avec nous sur Europe 1.
16:22Vous êtes très nombreux à nous appeler.
16:24Il y a Jean-Pierre qui est avec nous.
16:25Bonjour Jean-Pierre.
16:27Bonjour Cyril.
16:28Merci encore de me donner la parole.
16:30C'est avec plaisir.
16:31Et bonjour à toute l'équipe.
16:32Merci Jean-Pierre d'être avec nous.
16:33Vous habitez où Jean-Pierre ?
16:35J'habite dans le fin fond de l'Essonne.
16:36Je ne sais pas si vous connaissez, près de la Ferté Allais.
16:38Je connais très bien là-bas.
16:42Parlez de moi là-bas, je peux vous dire que ça va chauffer dans les Bermudas.
16:47Jean-Pierre, vous faisiez quoi dans la vie ?
16:50J'étais un artisan.
16:53Je dirais que bon, sans tromper mes chevilles, j'étais connu dans le monde entier.
16:58Je travaillais surtout pour les grands chefs étoilés.
17:01Vous faisiez quoi pour les grands chefs étoilés ?
17:03Je faisais des rôtissoirs artisanales.
17:06Vous pouvez en avoir une pour chez moi ?
17:08Je vais peut-être faire un poulet ce soir.
17:11Je vous dirais, Cyril, que j'ai arrêté, j'ai 67 ans.
17:17J'ai arrêté à la suite du Covid et j'ai perdu mon épouse d'un grand-père.
17:22Je suis en train d'apprendre une nouvelle vie.
17:24J'ai découvert les voitures anciennes.
17:29Je fais pas mal de rassemblements en voitures anciennes.
17:34Je suis cycliste depuis plus de 40 ans, dont j'ai même fait Paris-Nice.
17:38Non, c'est pas vrai. J'ai fait Paris-Nice moi aussi cet été.
17:40En voiture ?
17:43On aurait pu se croiser Jean-Pierre.
17:44En hélico.
17:46Je suis sûr que vous êtes allé plus vite que moi en vélo.
17:52On a fait 1500 kilomètres en vélo.
17:54On est partis de Fontainebleau.
17:56On a fait 10 étapes avec un grand club qui est organisateur.
18:00Et ça a été parfait.
18:01Bravo Jean-Pierre.
18:02L'année prochaine, si je vous croise, vous m'arrêtez.
18:06Vous savez que c'est mon rêve ça moi.
18:08Je vous jure que c'est vrai.
18:11Il faut se préparer quand même.
18:13Attention, il est physique.
18:14Vous avez vu mes mollets Jean-Pierre ?
18:16Non, c'est pas une question de mollets.
18:18C'est une question surtout des heures de sel.
18:20Il faut s'entraîner à faire des sorties de 150-200 kilomètres.
18:24Parce que ça peut faire mal au fessier, je comprends.
18:26Exactement.
18:27Je vais voir ce que je peux faire Jean-Pierre.
18:29Vous avez la fesse tendre vous.
18:31Je vais travailler le fessier toute l'année.
18:33Jean-Pierre, dites-nous ce que vous en pensez du Premier ministre.
18:35Il n'y a pas de soucis, on peut partir ensemble.
18:38Avec plaisir.
18:39Dites-nous tout ce que vous pensez du Premier ministre Jean-Pierre.
18:42Écoutez Cyril, moi, avec mes 67 ans, j'ai pas une langue de bois.
18:47Aujourd'hui, il faut me permettre de dire des choses que je ne pouvais pas me permettre de dire quand j'avais 20 ou 30 ans.
18:54Ils ont beau tourner en rond,
18:56le Premier ministre, il est déjà choisi depuis longtemps.
19:03Depuis longtemps.
19:04Monsieur Macron nous fait du cinéma.
19:06Pour moi, il nous fait du cinéma.
19:08Il y a longtemps qu'il l'a choisi.
19:10Mais moi, je voudrais rajouter quand même quelque chose, Cyril.
19:13C'est qu'en fin de compte, je n'ai pas de honte à dire que j'ai voté Front National.
19:19On est quand même près de 11 millions de Français à avoir voté Front National.
19:24Et Monsieur Macron nous ignore totalement.
19:2811 millions de Français.
19:30Il ignore, c'est 11 millions.
19:32Je vais vous dire la vérité Jean-Pierre, ce qui est fou pour moi.
19:35Et je vais être honnête, franchement.
19:37C'est fou ce que dit Jean-Pierre.
19:39Parce que c'est vrai qu'Emmanuel Macron a dit
19:41Rassemblement National, out.
19:43Et mine de rien, LFI, out.
19:45Je suis d'accord un peu avec Jean-Pierre.
19:47Nouveau Front Populaire.
19:4811 millions de côté, 8 millions de droite.
19:5019 millions, terminé, merci, au revoir.
19:52Ça, ça dégage.
19:53C'est vrai que c'est un peu fou.
19:54Il a un peu raison Jean-Pierre.
19:55Et en plus, il a dit que en fin de compte,
20:00il faut faire barrage au Front National.
20:02Hors de question que le Front National fasse partie du gouvernement.
20:05Moi, je voudrais dire à Monsieur Macron,
20:07je bosse depuis l'âge de 16 ans.
20:08J'ai toujours payé des impôts.
20:10Je suis à la retraite.
20:11Je continue à payer des impôts.
20:13Est-ce que j'ai le droit de continuer à voter ou pas
20:15pour un parti où on ignore son existence ?
20:18Où on ne fait pas attention ?
20:19Parce que moi, aujourd'hui,
20:21comme vous me parlez du Premier ministre
20:22qui va choisir Monsieur Macron.
20:24Moi, je suis sûr de moi
20:26qu'il sait déjà ce qu'il va mettre
20:28comme Premier ministre.
20:30Il le sait déjà.
20:31Moi, je suis un peu d'accord avec vous.
20:33Vous savez que moi, si je vous dis un truc.
20:35S'il met Bernard Cazeneuve,
20:36je pense que Jean-Pierre avait raison depuis le début.
20:38Je n'ai rien contre Bernard Cazeneuve.
20:40Mais si,
20:41Jean-Pierre a raison,
20:43si c'est Bernard Cazeneuve,
20:44c'est-à-dire qu'il nous fait tourner en bourrique depuis le début,
20:45qu'il savait que ça allait être Bernard Cazeneuve depuis le début.
20:47Vous pensez qu'il l'avait déjà ?
20:49Emmanuel Macron, on peut tout lui reprocher.
20:52Je suis désolé les gars,
20:53mais il est extrêmement intelligent.
20:55Bernard Cazeneuve a déjà dit qu'il reviendrait sur la réforme de la retraite.
20:58Oui, mais bon.
20:59Je vous le dis.
21:00Ne croyez pas.
21:02Juliette, ne soyez pas naïve.
21:04Bernard Cazeneuve, c'est qu'il s'est déjà arrangé depuis longtemps.
21:06Gauthier Lebré.
21:07Non, mais il se joue peut-être de nous, effectivement, Emmanuel Macron.
21:09Parce qu'à chaque fois qu'on a un nouveau nom,
21:10on repart pour un feuilleton.
21:11On nous dit que c'est dans deux jours.
21:13Et après, les 48 heures, c'est cool.
21:14Et c'est à nouveau dans deux jours.
21:15Juste sur le rassemblement national.
21:17Parce qu'il faut bien comprendre ce qui s'est passé.
21:18Emmanuel Macron, au début, avec la dissolution,
21:20il table sur une cohabitation avec Jordan Bardin.
21:22Il le dit même à son père qu'il le rapporte ensuite dans la presse.
21:25Il le dit à des conseillers qu'il le rapporte aussi.
21:27Et il se fait avoir le soir du premier tour par Gabriel Attal,
21:31qui appelle à la stratégie de désistement.
21:33Et vu que tout le camp de la majorité relative à l'époque
21:36est favorable à Gabriel Attal,
21:38et en délicatesse avec Emmanuel Macron,
21:40puisqu'il les a tous sacrifiés en faisant le choix de dissoudre,
21:42il est forcé de suivre la stratégie de Gabriel Attal.
21:45Mais au début, il n'avait pas tablé sur cette instabilité et cette chianerie.
21:48Il avait tablé sur une cohabitation pour de bon avec Bardella,
21:51avec cette fameuse phrase
21:52« Mieux vaut filer les clés du camion de Matignon à Bardella maintenant
21:55que celle de l'Élysée à Marine Le Pen ».
21:57Exactement, c'est vrai qu'il y avait ça.
21:59Jean-Pierre, j'aimerais qu'on se tienne au courant,
22:01on va voir, ça va tomber dans les prochains jours.
22:02Cyril, je voudrais rajouter quelque chose.
22:04Avec plaisir.
22:05C'est-à-dire qu'en fin de compte,
22:08les 11 millions qui ont voté Front National,
22:11il n'y aura pas de Premier ministre,
22:14il n'y aura pas de ministre du Front National,
22:16et nous, les gens du Front National,
22:18je me considère comme quelqu'un du Front National,
22:21j'ai voté Front National,
22:23on ne va pas faire de vagues,
22:25alors que s'il n'y a pas de Premier ministre
22:27ou de ministre de la France Insoumise,
22:29ils vont se permettre de faire des grèves,
22:31ils vont se permettre de foutre le bordel.
22:33Alors, attendez,
22:35parce qu'il y a Olivier d'Artigolle qui dit non,
22:37moi je rejoins Jean-Pierre,
22:38attendez, c'est ce qu'a demandé la LFI.
22:42Je suis désolé, Jean-Pierre,
22:44la France Insoumise a demandé des manifestations,
22:46a demandé de sortir dans la rue le 7 septembre.
22:48J'ai demandé, Cyril, oui,
22:50est-ce que ça va se faire,
22:51est-ce qu'il y aura énormément de demandes ?
22:55En tout cas, ça a été demandé,
22:57ça a été demandé, excusez-moi.
22:59Moi, le problème que j'ai là,
23:01le problème, il est quand même compliqué,
23:04parce que je suis d'accord avec Jean-Pierre,
23:06et je suis d'accord, je le dis franchement,
23:08je suis d'accord avec le nouveau Front Populaire,
23:10même avec la LFI, mine de rien.
23:12Parce qu'à un moment, moi,
23:14je suis les résultats, excusez-moi,
23:16moi je suis comme ça, je suis un bon élève,
23:18on me dit les résultats,
23:19moi, je suis désolé, la France, pour moi,
23:21elle est coupée en deux.
23:22Il y a l'ERN d'un côté,
23:23et il y a le nouveau Front Populaire de l'autre.
23:25Donc, si, alors vous allez me dire,
23:27c'est impossible, mais, comme dit Jean-Pierre,
23:29si on voulait faire plaisir au maximum de Français,
23:32c'est un gouvernement, excusez-moi,
23:34qui va de l'extrême gauche à l'extrême droite.
23:36Le RN a dit depuis le début,
23:38on regarde les résultats, on ne peut pas y aller.
23:40Souvenez-vous, il disait, majorité relative 230,
23:42on peut...
23:43Oui, mais pourquoi ?
23:44Attendez, je vais vous dire,
23:45c'est Jordan Bardella qui a dit qu'il n'irait pas,
23:47pourquoi Jordan Bardella a dit qu'il n'irait pas ?
23:49Parce qu'il savait très bien,
23:50et tout le monde le sait,
23:51si celui qui va être Premier ministre là,
23:54on sait très bien qu'en 2027,
23:56il a 99% de chances de perdre.
23:57Je suis d'accord.
23:58C'est pour ça que Macron voulait ça.
23:59Il s'est dit, je ne vais pas aller dans le mur.
24:01Et c'était la stratégie de Macron
24:02qui a été phagocytée par Gabriel Attal.
24:05Voilà, et Gabriel Attal, moi, pour 2027,
24:07à mon avis, il va avoir un coup à jouer aussi.
24:09Donc, vous verrez bien,
24:10après, il va y avoir Gérald Darmanin,
24:11Gabriel Attal, Jordan Bardella,
24:12on va voir qui va émerger à gauche également,
24:14c'est encore long.
24:15Mais c'est vrai que Jean-Pierre a raison sur un truc.
24:17À un moment, il y a des résultats,
24:20alors, comme j'ai dit,
24:21tout le monde a perdu et tout le monde a gagné.
24:22Donc, forcément, c'est compliqué,
24:24mais à un moment,
24:25il y a pour moi les grands perdants.
24:27Emmanuel Macron a plus perdu que les autres.
24:29Oui, c'est le groupe d'Emmanuel Macron,
24:32qu'on les aime ou pas.
24:34Moi, j'ai plein de potes dans le groupe d'Emmanuel Macron.
24:36Mais c'est vrai qu'aujourd'hui,
24:38il y a deux.
24:39Pour moi, il y a deux gagnants,
24:40c'est le Rassemblement National
24:42et le Nouveau Front Populaire.
24:44Et il y a un énorme perdant, excusez-moi.
24:46Et aujourd'hui, on est en train de voir
24:48quel ministre va essayer de coller,
24:51de ne pas déranger.
24:53En fait, on cherche le ministre
24:54qui dérangera le moins partout.
24:55C'est ça qui est fou, Jean-Pierre.
24:57C'est ça qu'on cherche.
24:58On cherche le ministre qui dérangera le moins.
25:00Écoutez, moi, c'est simple.
25:02Si vous voulez faire un peu plaisir
25:03aux 11 millions de Français
25:04qui ont voté Front National,
25:06puisqu'ils ne voulaient pas de Bardella,
25:08moi, j'aurais mis Ciotti.
25:10Oui, oui, Ciotti.
25:12Voilà.
25:13Mais bon, après...
25:14Non, mais lui, il a eu le courage
25:16de se rassembler au RN,
25:19parce que les idées sont très proches du RN.
25:21Mais juste, Jean-Pierre,
25:22vous savez ce que vont vous dire
25:23les personnes du Nouveau Front Populaire ?
25:25Ils vont vous dire,
25:26pourquoi pas quelqu'un de chez nous ?
25:27Pourquoi Ciotti ?
25:28Parce que la France est quand même à droite, Cyril.
25:30Il faut être honnête.
25:31Très bien, effectivement,
25:32là, grâce au barrage républicain
25:33et au désistement,
25:34il y a eu ces trois blocs qui se sont créés.
25:36Mais dans la réalité,
25:38on sait très bien
25:39que les Français demandent moins d'immigration,
25:41plus de sécurité.
25:42C'est insoluble.
25:43Ils demandent des choses
25:44qui sont quand même des valeurs
25:45qui sont plus à droite.
25:46Vous le voyez bien,
25:47on parle depuis dix minutes,
25:48et on le voit même,
25:49en parlant,
25:50nous, on n'est même pas dans le jeu politique,
25:52on voit bien que c'est impossible.
25:53D'ailleurs, demain,
25:54Éric Ciotti sera dans la grande interview
25:55sur Europe 1.
25:56Ne manquez pas d'ailleurs,
25:57de toute façon,
25:58la grande famille Europe 1,
25:59le matin avec Dimitri Pavlenko
26:00et Anissa Haddad,
26:01ils sont excellents tous les deux.
26:02Rendez-vous dès 7h,
26:03et bien sûr,
26:04il y a Olivier Delagarde,
26:05Vincent Hervouet,
26:09c'est un ministre excellent,
26:10toutes les signatures d'Europe 1,
26:11demain matin,
26:12dès 7h.
26:13Jean-Pierre,
26:14merci d'avoir été avec nous sur Europe 1.
26:15Si je peux me permettre,
26:16un dernier mot, Siri.
26:17Allez-y Jean-Pierre,
26:18allez-y avec plaisir.
26:19Moi, ce que je crains,
26:20c'est que,
26:21quel que soit le premier ministre
26:22que M. Macron mettra en place,
26:23ce que je crains pour ma France,
26:26que j'adore,
26:27je suis issu d'une famille d'immigrés,
26:30mais j'adore la France,
26:31car je me suis marié deux fois dans ma vie,
26:33avec mon épouse française,
26:35et avec la France.
26:36C'est qu'elle qui soit le ministre
26:38qui mettra en place,
26:40je m'excuse du terme que je vais employer,
26:43on continuera dans le même bordel.
26:45Ah mais c'est sûr, ça c'est sûr.
26:47Ça continuera dans le même bordel.
26:49Il y aura toujours des faits divers,
26:51comme on voit récemment,
26:53et ça continuera.
26:54Et je vais vous dire,
26:56c'est pour ça que autant de gens
26:58s'approchent et votent le Front National,
27:02parce que pour moi,
27:03c'est encore le seul
27:05qu'on n'a pas encore mis au pouvoir,
27:07et c'est pour ça que moi,
27:09je vote Front National,
27:10j'aimerais les voir au pouvoir,
27:12pour pouvoir justement,
27:14pouvoir critiquer,
27:16et dire en fin de compte,
27:17vous êtes comme les autres,
27:19en fin de compte,
27:20on est dans un pays,
27:21où je m'excuse ce que je vais vous dire.
27:23Cyril,
27:24je sais qu'on est à l'antenne,
27:25mais je vais essayer quand même d'être poli.
27:27Je pense pour moi,
27:28avec mes 67 ans,
27:30j'en suis convaincu,
27:31que la personne
27:33qui arrivera à mettre de l'ordre
27:36dans notre pays,
27:38il n'est pas encore né,
27:40et il est dans les testicules
27:42de quelqu'un qu'on ne connaît pas encore.
27:44Très bien.
27:45Difficile de le trouver,
27:46parce qu'il faut déjà trouver la personne,
27:48puis les testicules,
27:49ça prend quand même un petit peu de temps.
27:51Et le sortir de là.
27:52Et le sortir de là.
27:53Non mais Jean-Pierre,
27:54je sais que vous êtes extrêmement pessimiste,
27:56moi j'aime profondément la France,
27:58Jean-Pierre,
27:59vous le dites,
28:00moi la France,
28:01vous savez,
28:02je suis fils d'immigré,
28:03et forcément la France m'a énormément apporté,
28:05et j'essaie toujours de vouloir le meilleur pour la France.
28:08Et aujourd'hui,
28:09j'essaie d'être toujours optimiste,
28:10parce que j'ai confiance,
28:11j'aime les français,
28:12j'aime la France,
28:13et je suis persuadé que ça va,
28:16je sais pas,
28:17je sais pas pourquoi,
28:18peut-être que je me trompe,
28:19même si on marche sur la tête,
28:20même si on voit des drames tous les jours,
28:21même si je suis très triste de tout ce qui se passe,
28:23je me dis qu'à un moment,
28:25ça va s'arranger,
28:27et qu'on va repartir du bon pied,
28:29il va y avoir un sursaut,
28:30parce que j'aime la France,
28:31j'aime les français,
28:32et aujourd'hui,
28:33je vous dis moi,
28:34voir la France décliner comme ça,
28:35chaque jour,
28:36je vous jure,
28:37et je vous promets,
28:38Jean-Pierre,
28:39ça me mine au quotidien,
28:40mais je vous promets que c'est vrai,
28:41voilà,
28:42je suis miné au quotidien,
28:43de voir la France,
28:44voilà,
28:45qui se délite,
28:46comme ça,
28:47de jour en jour,
28:48et ça me fait tellement de mal,
28:49et quand j'entends les auditeurs,
28:50et sur Europe 1,
28:51entre 16h et 18h,
28:52et dans mes émissions,
28:53je vous jure,
28:54ça me fait du bien,
28:55de parler aux auditeurs,
28:56de parler aux français,
28:57et de voir qu'il y a énormément de français,
28:59qui sont dans la même position que moi,
29:01Jean-Pierre.
29:03Et ce n'est plus la France que j'ai connue moi,
29:05dans tous les cas, Cyril.
29:06Eh bien merci Jean-Pierre,
29:07j'espère vraiment qu'on va retrouver espoir,
29:09en tout cas,
29:10je vous fais de gros bisous Jean-Pierre,
29:11merci d'avoir été avec nous sur Europe 1.
29:12Merci,
29:13et si toutefois vous venez dans le coin,
29:14faites-moi signe.
29:15Ah bah avec plaisir,
29:16et puis j'espère vous croiser en vélo l'année prochaine.
29:18Pas spécialement en vélo,
29:20mais j'espère qu'on pourrait manger
29:22un bon poulet à la rôtissoire,
29:23parce que j'en ai...
29:24Ah bah oui,
29:25avec plaisir,
29:26bon bah j'amène le poulet,
29:27vous avez la rôtissoire,
29:28non non,
29:29vous ouvrez les mains dans les poches,
29:30moi je fais la bonne franquette.
29:31Bon bah très bien,
29:32merci Jean-Pierre d'avoir été avec nous sur Europe 1,
29:33un bonheur.
29:34Je vous embrasse à tous.
29:35Merci.