Pierre-Henri Bovis : «On peut se demander pourquoi l’administration ne s’est pas préoccupée de demander le laisser-passer consulaire avant la fin de la peine»

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L’avocat Pierre-Henri Bovis était l’invité de Punchline, ce mercredi 25 septembre, sur CNEWS. Il s’est exprimé sur le traitement administratif du suspect dans le meurtre de Philippine: «Les règles ont déjà été durcies. On peut se demander pourquoi l’administration ne s’est pas préoccupée de demander le laisser-passer consulaire avant la fin de la peine».

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Transcription
00:00C'est cette réalité qui est dramatique et tragique, c'est pour ça aussi qu'on parle d'un sujet politique plus qu'un sujet juridique.
00:05Il faut vraiment que le politique se saisisse de ce dossier, en sachant que déjà les règles ont été durcies.
00:10Vous savez, depuis maintenant 2023, il n'y a plus cette remise de peine automatique, déjà, ça ne fait qu'un an.
00:17Mais bon, on peut noter cette progression.
00:20Depuis 2018, comme je vous l'ai dit tout à l'heure, maintenant en CRA, les délais ont été rallongés.
00:23Peut-être que l'étape d'après sera justement l'absence de recours d'une OQTF après avoir commis un crime ou un délit.
00:29Peut-être qu'un jour on les expulsera.
00:31Peut-être qu'on arrivera à plus de 7% d'expulsion de ceux qui n'ont rien à faire sur notre territoire.
00:36Pourquoi l'administration, par exemple, ne s'est pas préoccupée de demander le laisser-passer consulaire avant la fin de la peine ?
00:42Vous voyez, il y a plein de questions à se poser.

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