Cyril Hanouna - « Est-ce que c'est le ministre de la Justice qui va à la morgue reconnaître les corps ?! » s'insurge Laurence, auditrice d'Europe 1 en larmes

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Aujourd'hui dans "On marche sur la tête", Cyril Hanouna et ses invités débattent des 7% des OQTF éxécutées en France.
Retrouvez "On marche sur la tête" sur : http://www.europe1.fr/emissions/on-marche-sur-la-tete

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Transcription
00:00Europe 1, 16h-18h, on marche sur la tête, Cyril Hanouna.
00:06Il est 17h03, on marche sur la tête et aujourd'hui, on marche sur la tête plus que jamais.
00:10Une fois de plus, le meurtre de Philippine, la justice française est-elle trop laxiste ?
00:15On va revenir sur ce drame encore une fois parce qu'il y a énormément de gens qui veulent témoigner
00:19et qui veulent réagir sur Europe 1, 01, 80, 20, 39, 21.
00:23Un drame qui aurait pu être évité, Gauthier Lebré, un ressortissant marocain de 22 ans,
00:29sous OQTF et s'il avait quitté le territoire, ce drame ne serait jamais arrivé.
00:35Philippine serait là, sa famille n'aurait jamais entendu parler de ce monsieur
00:40et là aujourd'hui, c'est encore une famille qui prend perpétuité à cause du laxisme.
00:46Je suis désolé parce que garder des mecs comme ça...
00:50Il avait été condamné à 7 ans de prison pour viol, il en a fait 5
00:54et on le rappelle, il aurait pu être libéré 15 jours plus tard
00:58mais une juge a décidé que même s'il était dangereux, il fallait le libérer 15 jours avant
01:04et il a dû attendre 15 jours pour pouvoir rentrer dans son pays.
01:08Absolument, en fait il y a deux décisions qui auraient empêché que ça se produise.
01:12S'il avait fait 7 ans au lieu de 5, c'est-à-dire que là il serait toujours en prison
01:15et si la juge qui a décidé de le libérer avait prolongé de 15 jours,
01:20mais il aurait suffi que de 3 jours, que de 3 jours Cyril,
01:23puisqu'il était en centre de rétention administrative,
01:25elle a fait le choix de le libérer alors que ça pouvait être prolongé de 15 jours,
01:28elle le libère le 3, le laissé-passer consulaire marocain arrive le 6.
01:32Le 6, il peut être dans l'avion direction le Maroc.
01:34Le 6, il peut être au Maroc.
01:36Le 6, Philippine peut continuer sa vie et ne pas la terminer fin septembre tuée par ce bourreau.
01:42Je le dis aux auditeurs d'Europe 1 17h04, il y a une autre information
01:45qui est arrivée pendant cette émission qui me rend fou.
01:48Les mecs ont un mois pour préparer leur départ.
01:53Vous avez deux types d'OQTF.
01:55Vous avez celle où vous êtes reconduit à l'avion par des policiers
01:59et vous n'avez pas un mois pour balader.
02:02C'est normal, c'est toujours ça.
02:04Il y a un autre type d'OQTF, ce n'est pas une OQTF, c'est une invitation.
02:08C'est une IQTF.
02:10Une invitation à quitter le territoire français.
02:12On vous laisse un mois pour faire vos bagages, faire 2-3 affaires, 2-3 courses si vous voulez.
02:16Et vous partez par vous-même.
02:18Évidemment, dans 99% des cas, ça ne se passe pas comme ça.
02:23Parce que vous croyez que la personne va rentrer dans son pays
02:27et respecter l'obligation de quitter le territoire.
02:29Donc vous avez ces deux types d'OQTF.
02:31On en avait parlé déjà à l'époque où Gérald Darmanin était ministre de l'Intérieur.
02:33C'est vrai que c'est hallucinant d'avoir un type d'OQTF
02:36où on fait confiance à celui ou celle qui reçoit cette décision administrative.
02:41Gérald Darmanin avait fait quelque chose de positif sur la dernière période
02:46pendant que dans les centres de rétention administrative,
02:48les profils les plus dangereux soient prioritaires.
02:52Ça c'était normal.
02:54C'est tellement normal qu'on se demande pourquoi ça n'a pas été fait avant.
02:57Moi je répète cette phrase à 17h06.
03:00Moi la seule phrase que je retiens ici.
03:02O-Q-T-F.
03:04Obligation de quitter le territoire français.
03:06Ça dégage, excusez-moi.
03:08Catherine est en ligne avec nous sur Europe 1.
03:10Bonjour Catherine.
03:12Bonjour Cyril, comment allez-vous ?
03:14Ça va, mais je suis retourné Catherine.
03:16Par ce qu'il se passe, ça me rend fou.
03:18Il n'y a pas que vous.
03:20Moi aussi, je vous adore vos émissions.
03:22On marche sur la tête.
03:24Merci Catherine, mais on marche vraiment sur la tête là.
03:27On n'en peut plus d'entendre ça.
03:29Il y a un dicton qui dit, un proverbe,
03:31c'est le chasse-morts-lactueux.
03:33Oui c'est ça, mais là c'est pas possible.
03:36C'est insupportable.
03:38Il y a un ras-le-bol.
03:40On va nous dire quoi aujourd'hui Catherine ?
03:42On va faire encore un hommage à Philippines ?
03:44Une marche blanche ?
03:46Un ras-le-bol ?
03:48Bien sûr qu'il faut le faire, mais il faut que ça bouge derrière.
03:50Il faut que ça s'arrête tout ça, il y a un ras-le-bol.
03:52Il y a un ras-le-bol, moi je pense à la famille de Philippines.
03:54Il faut que les petites princesses arrêtent d'être laxistes.
03:56C'est insupportable.
03:58Ecoutez Catherine, franchement,
04:00on est tous dans le studio,
04:02et c'est vrai qu'aujourd'hui,
04:04avec tous les éléments qu'on a eus
04:06grâce aux équipes d'Europe 1,
04:08qui ont fait un travail exceptionnel d'ailleurs, je le rappelle,
04:10à chaque élément nouveau qui arrive,
04:12on se dit, mais comment est-ce possible ?
04:14Comment aujourd'hui,
04:16on peut en arriver là ?
04:18Comment aujourd'hui la famille de Philippines
04:20peut se retrouver, voilà,
04:22aujourd'hui, et ils ont pris perpétuité eux ?
04:24Parce que, comment vous voulez vous remettre de ça ?
04:26Catherine, et c'est un gars
04:28qui n'avait rien à faire en France.
04:30Récits divers.
04:32Voilà, je suis d'accord avec vous. Je suis d'accord avec vous Céline.
04:34Autrement.
04:36Au QTF, comme je dis, moi les mots ont un sens,
04:38mais au QTF, ça ne reste pas.
04:40Voilà, ça doit partir. Excusez-moi.
04:42Moi je dis que vous devriez faire de la politique.
04:44Ah non, vous certainement pas.
04:46Vous savez que je suis vraiment
04:48tellement énervé aujourd'hui encore Catherine.
04:50Merci d'avoir été avec nous.
04:52Moi j'en ai ras-le-bol aussi, parce que
04:54là ça va être Philippines, ça va être encore
04:56une autre, ça va être encore un autre drame.
04:58Mais regardez, on a eu une auditrice,
05:00et ça en plus Catherine,
05:02ce sont des affaires qui sont médiatisées.
05:04On a eu une auditrice sur Europe 1 il y a quelques minutes
05:06qui nous a dit que sa fille
05:08avait pris onze coups de couteau
05:10dans nos QTF, pareil.
05:12Et l'affaire n'a pas été médiatisée.
05:14Vous vous rendez compte le nombre d'affaires qu'il doit y avoir ?
05:16Je vous dis,
05:18ça nous rend fou. Gauthier Lebray va nous raconter
05:20une histoire dans un instant.
05:22Catherine, merci d'avoir été avec nous sur Europe 1.
05:24Excusez-moi Céline de vous interrompre.
05:26Moi je ne crois plus à ma justice.
05:28La justice française,
05:30elle me dégoûte.
05:32Non mais on devient fou Catherine.
05:34Je vous le dis, il n'avait rien à faire dehors ce garçon.
05:36Rien à faire dehors.
05:38Exactement. Il n'avait rien à faire en France.
05:40C'est ce qu'on dit aussi nous.
05:42Merci Catherine d'avoir été avec nous sur Europe 1. Je vous fais d'énormes bisous.
05:44Moi aussi,
05:46parce que moi je vous estime bien,
05:48et vous avez un cœur honneur.
05:50Malgré qu'on vous critique,
05:52nous on vous aime bien parce que vous êtes beaucoup de personnes.
05:54Vous êtes très humain.
05:56Je vous fais d'énormes bisous. Merci d'avoir été avec nous sur Europe 1.
05:58Moi aussi. Je vous fais un gros gros bisou Céline.
06:00Merci Catherine.
06:020182 39 21
06:040182 39 21
06:06Vous nous appelez au standard Europe 1 pour réagir avec nous.
06:08J'ai envie de discuter avec des français
06:10qui sont forcément
06:12vraiment en colère par cette affaire.
06:14Encore une fois, 0182 39 21
06:16On est en direct sur Europe 1 jusqu'à 18h.
06:18On marche sur la tête. A tout de suite.
06:2016h18h
06:22Cyril Hanouna sur Europe 1
06:2416h18h
06:26On marche sur la tête. Cyril Hanouna.
06:28On marche sur la tête. Il est 17h11 sur Europe 1.
06:30Merci d'être avec nous.
06:32On est bien entendu en direct. J'aimerais Gauthier Lebré,
06:34vous nous rappelez une histoire
06:36sur Europe 1 avant de prendre des auditeurs.
06:380182 39 21
06:40Vous réagissez bien entendu après le meurtre de Philippine
06:42et après tous les éléments qu'on a qui arrivent
06:44petit à petit sur Europe 1.
06:46Merci d'ailleurs aux équipes d'Europe 1.
06:48C'est un travail aussi incroyable puisqu'ils ont
06:50des éléments. Ils avaient déjà des éléments hier.
06:52Merci à eux.
06:54Il y a des éléments qui sortent.
06:56Il y a des éléments qui sortent.
06:58Et on continue à avoir d'autres éléments
07:00qui nous rendent encore plus fous de minute en minute.
07:02Oui, Gauthier Lebré.
07:04Je voulais vous rappeler l'histoire de Claire
07:06parce que j'ai été très frappé par le témoignage tout à l'heure de notre auditrice
07:08qui a vu sa fille tuée
07:10par un OQTF et qui disait en plus de cela
07:12on est traité de facho parce qu'on
07:14réclame que la loi soit tout
07:16simplement respectée, que les OQTF soient
07:18expulsés. Claire, que vous aviez
07:20d'ailleurs reçue à la télévision,
07:22qui a été violée par un centre africain
07:24sous OQTF multirécidiviste qui avait
07:26commis un autre viol, une autre
07:28agression sexuelle avant de violer
07:30Claire. Elle a décidé de ne pas se taire.
07:32Elle a décidé d'aller dans les médias
07:34pour réclamer, pour raconter déjà son histoire
07:36et ensuite réclamer que
07:38les OQTF soient expulsés et qu'on
07:40ne soit pas à 10% mais qu'on se rapproche beaucoup plus
07:42de la promesse présidentielle des 100%.
07:44Elle est allée à l'Assemblée Nationale,
07:46rencontrée des députés, elle fait encore
07:48aujourd'hui des plateaux de télévision
07:50et depuis son
07:52viol, depuis qu'elle a décidé de ne
07:54pas se taire, de ne pas dire pas de récupération
07:56politique, ce qui arrange évidemment
07:58les gouvernants en place. Elle est traitée,
08:00elle est taxée d'être d'extrême droite,
08:02on lui demande si elle n'a pas des liens politiques
08:04avec tel ou tel parti. Sur une grande chaîne d'information,
08:06elle venait à peine de raconter son histoire
08:08qu'on lui demandait déjà si elle n'était pas d'extrême droite.
08:10Et c'est vrai que c'est totalement insupportable.
08:12Vous êtes violée par quelqu'un qui n'aurait jamais
08:14dû être là et qui donc n'aurait jamais dû vous violer
08:16et vous vous battez
08:18pour que d'autres ne soient pas violés comme vous
08:20et que les OQTF soient
08:22appliqués et en plus vous vous faites traiter
08:24de fachos, d'extrêmement etc. Donc c'est totalement
08:26insupportable, voilà.
08:28C'est insupportable, merci Gauthier d'avoir rappelé cette affaire
08:300-1-80-20-39-21
08:32vous nous appelez au standard Europe 1. On a
08:34Francisco qui est avec nous. Bonjour Francisco.
08:36Bonjour Cyril, bonjour Valéry.
08:38Merci, vous êtes à Toulouse Francisco
08:40de la région de Toulouse et
08:42qu'est-ce que vous pensez de tout ça ? Moi je suis
08:44vraiment, je suis atterri Francisco.
08:46Comme vous voulez, portez bien votre nom,
08:48l'émission marche sur la tête et chaque fois
08:50qu'on allume la télé ou les médias, j'ai l'impression
08:52que l'histoire se répète sur moi.
08:54Voilà. Et il ne se passe rien
08:56Francisco, il ne se passe rien. Je suis désolé.
08:58Non, il ne se passe rien mais en fait
09:00moi je
09:02préconise même à la famille de la victime
09:04de Philippines de porter plainte contre
09:06la justice française.
09:08Est-ce que c'est possible ça, justement
09:10Olivier Lartigolle ? Parce que moi je suis d'accord avec Francisco.
09:12Le gars, il n'aurait jamais dû être dehors.
09:14Pourquoi il n'a pas gardé 15 jours
09:16de plus ? Je ne comprends pas. Bien évidemment que
09:18les familles sont en droit
09:20que j'ai appelé tout à l'heure un
09:22fiasco judiciaire et administratif
09:24de demander des comptes.
09:26Comment ce qui devait
09:28ne pas se passer, s'est passé.
09:30Après c'est un combat de longue haleine.
09:32Surtout si la juge a exprimé
09:34le fait qu'il y avait une dangerosité.
09:36Mais je rappelle que la profession
09:38de juge, c'est la seule profession qui n'a
09:40pas de responsabilité, qu'on ne peut pas attaquer.
09:42Dans tous les métiers qui existent.
09:44C'est fou.
09:46Pour moi, ce n'est pas normal.
09:48Un juge, ce n'est pas un dieu.
09:50Il n'est pas sur un piédestal.
09:52Il peut commettre des erreurs comme un médecin
09:54qu'on attaquerait s'il y a une faute.
09:56Pour moi, il y a eu des fautes
09:58de pas mal de juges.
10:00Ils ne sont pas du tout mis en cause
10:02ni avoir au moins un avertissement
10:04ou déni
10:06de leur fonction.
10:08On marche sur la tête. Un juge, ce n'est pas
10:10un dieu.
10:12Pour moi, il y a eu des fautes.
10:14Franchement, j'invite la famille
10:16de la victime de Philippine à porter
10:18plainte contre ces magistrats.
10:20Soit ils prennent un bon abocage...
10:22Il y a des premiers magistrats
10:24qui avaient fait leur travail, puisqu'ils l'ont condamné au maximum
10:26à sept ans. C'est après que la chaîne
10:28dysfonctionne.
10:30Il y a eu des failles incroyables.
10:32Excusez-moi Valérie, mais quand il y a
10:34une faille au niveau médical,
10:36ou quand il y a eu une faille notamment
10:38d'un fabricant de pizza,
10:40on a attaqué qui ?
10:42Là, ce serait pareil.
10:44On ne va pas attaquer le coupable,
10:46puisque le coupable a été relâché par qui ?
10:48Par des magistrats qui n'ont pas fait leur boulot.
10:50Pour moi, il ne faut pas attaquer
10:52ces gens-là.
10:54On se met à la place de la famille
10:56de Philippine. On en est contre
10:58toutes les failles qu'il y a eu.
11:00C'est quoi ?
11:02C'est fou !
11:04C'est incroyable !
11:06Ça aurait pu être évité mais 200 fois !
11:08Il y a quelques jours près,
11:10comme a dit le vrai.
11:12Merci Francisco
11:14d'avoir été avec nous sur Europe 1.
11:16De rien, j'aurais aimé vous appeler
11:18dans d'autres circonstances.
11:20Vous savez que je suis là tous les jours.
11:22Vous pouvez m'appeler tous les jours.
11:2416h, 18h.
11:26J'ai pris un petit F3 juste à côté.
11:28J'espère vous voir plutôt à l'émission,
11:30plutôt quand je viendrai sur Paris.
11:32Vous me direz quand vous venez.
11:34Vous venez quand ?
11:36Je ne sais pas encore.
11:38Merci Francisco.
11:40Et faites toujours l'émission.
11:42Ne vous laissez pas abattre
11:44pour la critique.
11:46J'espère qu'au moins
11:48vous êtes un peu influenceur
11:50sur ce système là.
11:52On essaie.
11:54On aimerait faire plus.
11:56Je sais.
11:58Merci à vous Cyril.
12:00Je vous dis peut-être à bientôt.
12:02Merci beaucoup Francisco.
12:04Ça va devenir évidemment une affaire politique
12:06avec les révélations d'Europe 1
12:08de William Monnier.
12:10Le fait que cette juge ait décidé de le libérer en connaissance de cause
12:12en sachant que c'était un véritable danger.
12:14Jordan Bardella vient de tweeter
12:16Pour rappel, le laxisme de la justice n'existe pas
12:18selon notre nouveau ministre de la justice.
12:20Cette décision est un scandale d'Etat qui a coûté la vie
12:22à une jeune française. Il faut réformer notre justice
12:24en rétablissant les peines planchées pour casser la récidive
12:26et en rétablissant la double peine
12:28pour expulser les délinquants et criminels étrangers.
12:30Le ministre de la justice
12:32qui disait
12:34il y a à peine 24 heures
12:36que la justice n'était pas laxiste
12:38et il a été rattrapé par le réel.
12:40L'idéologie du ministre de la justice
12:42s'est confrontée au mur du réel.
12:44Il a été rattrapé par le réel.
12:46Sauf qu'il n'était pas en responsabilité
12:48sur l'affaire qui le concerne.
12:50C'était l'ancienne équipe.
12:52Et si le RN est très mécontent
12:54de tout ce qui se passe, il va donc censurer
12:56très certainement un gouvernement
12:58dont fait partie aujourd'hui le nouveau Garde des Sceaux.
13:00Oui, très certainement.
13:02On ne sait pas comment ça peut passer.
13:04Oui, bien sûr.
13:06C'est un sujet, Cyril.
13:08C'est un sujet sur les semaines qui viennent.
13:10Bien sûr que c'est un sujet.
13:12C'est le Garde des Sceaux.
13:14C'est le seul d'hiver gauche.
13:16Mais Emmanuel Macron ne s'en séparera pas.
13:18Parce qu'il a fait du RN en même temps.
13:20Pour l'instant, il n'y a pas de raison de s'en séparer.
13:22Ce n'est pas lui.
13:24Il n'a rien à voir dans cette affaire.
13:26Si je peux me permettre.
13:28Il vient d'arriver.
13:30Ce que je veux dire, c'est que si le RN
13:32dans sa réaction des prochains jours
13:34prend billes en tête le nouveau Garde des Sceaux,
13:36il y aura un sujet politique.
13:38Bien sûr. On va voir ce qui va se passer.
13:40David est avec nous en ligne sur Europe 1.
13:42Merci d'être là, David.
13:44Bonjour, Cyril. Bonjour à toute l'équipe.
13:46David, merci d'être avec nous.
13:48On est contents de vous avoir, David.
13:50On est forcément émervés par cette affaire.
13:52Parce que ça nous rend fou.
13:54On se dit, mais pourquoi on ne peut pas éviter
13:56des drames pareils ?
13:58Qu'est-ce qui cloche ?
14:00Quand je parle des OQTF,
14:02quand je dis,
14:04je ne fais pas de politique,
14:06mais je me mets à la place
14:08de tous les gens qui nous écoutent.
14:10Pourquoi nos OQTF est-il encore en France ?
14:12Je ne comprends pas.
14:14David, qu'est-ce que vous pensez de tout ça ?
14:16On est tous sidérés, bien sûr.
14:20Peine pour toutes les familles
14:22qui ont subi
14:24ces atrocités.
14:26On est tous sur les dents.
14:28On voit quotidiennement,
14:30sur les routes,
14:32il y a une sacrée ambiance.
14:36Pourquoi on n'organiserait pas
14:38une journée nationale
14:40devant la justice à Paris ?
14:42Devant l'Elysée ?
14:44Je ne suis pas politique.
14:46Pourquoi on n'organiserait pas une journée nationale
14:48pour nos morts, pour nos enfants ?
14:50Parce que ça risque de nous arriver à nous aussi.
14:52Bien sûr.
14:54Moi, je me mets à la place de la famille de Philippines.
14:56On est tous
14:58de la famille de Philippines aujourd'hui.
15:00Tous les auditeurs d'Europe 1,
15:02tous ceux qui nous écoutent, tous ceux qui nous regardent,
15:04on est tous de la famille de Philippines.
15:06Je vous le dis, c'est à quelques mètres de nous ce qui s'est passé.
15:08Ça pourrait être n'importe qui.
15:10Ça n'arrive pas qu'aux autres.
15:12La leçon de cette histoire,
15:14ça n'arrive pas qu'aux autres.
15:16La leçon de cette histoire,
15:18tous les auditeurs qui nous écoutent,
15:20ça n'arrive pas qu'aux autres.
15:22On est à deux pas. C'est à côté.
15:2414 heures, pleine journée, sortie de fac.
15:26Le visage de Claire,
15:28le visage de Philippines, le visage de Lola,
15:30c'est le visage de tous les Français, de toutes les Françaises.
15:32Et toujours dans des circonstances qu'on n'imagine pas.
15:34C'est-à-dire qu'à chaque fois, on pense que ça va être
15:36à la tombée de la nuit, dans un endroit qui est un coupe-gorge,
15:38etc. Or, on se souvient
15:40de la petite, c'était à la sortie de l'école,
15:42elle est rentrée chez elle. Elle est 14 heures
15:44en plein cœur de Paris,
15:46dans un endroit dont on dit que c'est une faculté,
15:48à deux pas du bois de boulogne.
15:50Oui, David.
15:52Tout à fait.
15:54Sans vouloir prendre l'antenne,
15:56pourquoi on ne rétablit pas,
15:58moi, je n'ai pas de parti, je suis un politique,
16:00mais pourquoi on ne rétablit pas
16:02les frontières comme avant ?
16:04Et on fait des contrôles,
16:06et on fait rentrer ceux qui doivent rentrer.
16:08Moi, je suis complètement d'accord avec vous.
16:10Pour moi, c'est...
16:12Et puis moi, je vais vous dire, je le répète,
16:14je vais le répéter toute l'émission, je m'en fiche.
16:16Fiché S et au QTF,
16:18je suis désolé les mecs, il y a un souci.
16:20Il y a un souci.
16:22Et au QTF.
16:24Petit élément d'information pour alimenter
16:26ce que nous dit David, il faut savoir que ce Marocain
16:28de 22 ans qui était sous au QTF est arrivé par l'Espagne.
16:30Donc ça pose une nouvelle fois
16:32la question
16:34de l'espace Schengen.
16:36La décision du socialiste
16:38chancelier Olaf Scholz, allemand,
16:40qui a remis des contrôles à toutes les frontières.
16:42Et on voit qu'il y a de plus en plus
16:44de gouvernements. Une anecdote,
16:46le premier ministre travailliste,
16:48donc de gauche, anglais, est allé en Italie
16:50pour féliciter Giorgia Meloni,
16:52pas du tout de gauche pour le coup,
16:54à la droite de la droite, pour sa politique
16:56migratoire. Il est rentré au Royaume-Uni,
16:58il s'est pris une volée de bois vert
17:00de son parti
17:02de gauche au Royaume-Uni.
17:04Vous voyez, il faut arrêter.
17:06Il n'y a qu'en France où parler de sécurité
17:08c'est être un facho. Où parler de sécurité
17:10c'est être forcément de droite.
17:12Mais il y a évidemment des contre-exemples.
17:14Je parle de la gauche
17:16qui est représentée
17:18à l'Assemblée Nationale aujourd'hui.
17:20Non mais arrête !
17:22À l'Assemblée Nationale, l'extrême majorité
17:24et la force centrale, et évidemment
17:26la France insoumise.
17:28Vous voyez Olaf Scholz, vous voyez le premier ministre
17:30Kirsten Armer. L'Angleterre,
17:32puisqu'à partir du 1er avril 2020,
17:34il y a le visa qui est obligatoire
17:36pour aller en Angleterre. Payant.
17:38Exactement. Et nous on fait rien.
17:40Nous on est tranquilles.
17:42C'est la une du JD News cette semaine.
17:44Allemagne, Suisse, Italie, Danemark,
17:46Suède, ils contrôlent leurs frontières et la France.
17:48Et la France, on contrôlerait
17:50nos frontières. Je ne dis pas qu'on aurait
17:52forcément stoppé cet individu.
17:54Moi j'en ai marre qu'on dise, et je suis
17:56d'accord avec vous Gauthier, j'en ai marre qu'on dise
17:58je ne dis pas que.
18:00Un moment, si on ne fait rien, c'est sûr qu'il ne se passera rien.
18:02Donc tentons des choses.
18:04C'est comme je vous disais tout à l'heure sur les OQTF.
18:06Je suis désolé. Sur les OQTF, il faut en faire partir
18:08le plus possible. Ils doivent quitter le territoire
18:10et bien ça dégage. En plus, c'est un vrai sujet avec l'Espagne
18:12parce que pour le coup Pedro Sanchez, il n'est pas du tout
18:14sur la ligne de Lafcholz
18:16ou du Premier ministre travailliste. Il est sur
18:18l'immigration et toujours une chance. Il est quasiment
18:20sur la ligne Lucie Castex. Donc d'avoir
18:22une frontière ouverte avec l'Espagne,
18:24la question va être de plus en plus...
18:26Ça va commencer à poser un gros problème.
18:28Je vous le dis, oui. Ça va poser un gros problème.
18:30Réagissez. Tiens, 0-1-80-20-39-21
18:32Ça Gauthier Lebray, ça vous avez
18:34sous le vin lièvre. 0-1-80-20-39-21
18:36Appelez-nous
18:38sur Europe 1 pour réagir avec nous. David,
18:40vous voulez rajouter quelque chose ?
18:42Non, tout simplement, on est
18:44tous sur les dents, les gens sont énervés
18:46et il faut que ça bouge.
18:48Tout simplement, il faut que ça bouge pour qu'on puisse
18:50vivre sereinement dans ce pays.
18:52Voilà, juste pour tenir un petit peu l'antenne,
18:54moi je suis d'origine italienne
18:56et cette année-là encore, je suis allé en Italie
18:58mais on sent l'ambiance
19:00qui est complètement différente.
19:02Complètement. Moi, quand je vais au boulot,
19:04quand je vais
19:06quelque part ailleurs en France,
19:08on sent qu'il y a une tension.
19:10Alors que cette année, on était en Italie,
19:12on sentait qu'il n'y avait pas cette pression.
19:14Il n'y avait pas cette pression-là,
19:16il n'y avait pas ces gens tout énervés, tout excités,
19:18il n'y avait pas ce mouvement de...
19:20Mais au-delà de ça, David,
19:22moi, ce qui me rend fou, je vous jure,
19:24et je le dis, appelez-nous
19:26au 0-1-80-20-39-21, j'aimerais que vous réagissiez
19:28avec moi sur ça. Je me dis,
19:30moi je vous dis demain, je suis au gouvernement,
19:32chef du gouvernement, mais ce matin,
19:34je réunis tout le monde,
19:36je dis, vous me trouvez des solutions
19:38dans les 48 heures.
19:40Ils font quoi, là ? Excusez-moi.
19:42Dans les 48 heures, je fais une solution
19:44pour les OQTF. Alors bien sûr,
19:46on ne va pas tous les envoyer chez eux
19:48en 48 heures, mais vous me trouvez
19:50des solutions. Voilà, je vous le dis, c'est la priorité.
19:52Ça, pour moi, ça doit être une priorité.
19:54Le silence de Didier Migaud,
19:56il est criant. Forcément, il se tait.
19:58Pourquoi vous parlez de notre silence ?
20:00Parce que Didier Migaud, il charge, bon, je comprends bien,
20:02et le silence du président de la République
20:04dans un moment comme ça,
20:06il va ? Je ne sais pas. Il va prendre la parole, je pense.
20:08Je ne suis pas sûr, Cyril.
20:10Parce que bon, le garde des Sceaux, d'accord,
20:12il a son compte, il a pris ce qu'il fallait.
20:14Mais il y a une responsabilité politique
20:16d'abord, du chef de l'État,
20:18qui est en responsabilité depuis 2017.
20:20Le premier 100% des OQTF.
20:22Moi, je suis d'accord, il doit s'expliquer sur les 100%
20:24d'OQTF. C'était une promesse présidentielle.
20:26On va en parler dans un instant,
20:28vous restez avec nous sur Rapport, vous continuez à nous appeler
20:3080 20 39 21, à tout de suite sur Europe 1.
20:42Merci d'être avec nous sur Europe 1.
20:44Il est 17h33, comme je vous l'ai dit il y a un instant,
20:46vous nous appelez 0 1 80
20:4820 39 21, 0 1
20:5080 20 39 21.
20:52On a beaucoup d'auditeurs qui veulent réagir
20:54après le meurtre de Philippine. La justice française
20:56est-elle trop laxiste ? Et surtout,
20:58comment se débarrasser des OQTF ?
21:00Comment exécuter ?
21:02Il y a un OQTF, c'est-à-dire comment
21:04exécuter le fait qu'ils puissent
21:06quitter le territoire ?
21:08C'est vrai que c'est la question
21:10que tout le monde se pose. Comment pouvoir
21:12exécuter
21:14cette appellation ?
21:16Vous savez qu'en 2021,
21:18la France a demandé 5 500 laissés-passer consulaires
21:20et seulement la moitié a été délivrée.
21:22Mais là, c'est même pas le sujet.
21:24On l'avait, le laissé-passer consulaire.
21:26Le seul sujet, c'est cet juge
21:28qui le fait sortir alors que son
21:30laissé-passer consulaire arrive dans 3 jours
21:32et qu'il le fait sortir en connaissance
21:34de cause, en sachant qu'il est dangereux,
21:36qu'il a violé et qu'il pourrait recommencer
21:38et qu'il y a un risque de récidive.
21:40Donc, il est là le sujet. Pour une fois,
21:42on l'avait, le laissé-passer consulaire.
21:44Ça se joue à 3 jours. 3 petits jours.
21:463 septembre, il sort.
21:486 septembre, il y a le laissé-passer consulaire et
21:50il peut être dans l'avion direction le Maroc et ne
21:52jamais tuer Philippine.
21:54Alors, nous avons en ligne Warren
21:56qui est avec nous, 34 ans de Lyon.
21:58Bonjour Warren, merci d'être avec nous.
22:00Warren, alors vous rentrez
22:02de Chine et forcément, quand vous entendez tout ça,
22:04vous devez vous dire, mais qu'est-ce qu'on fout en fait ?
22:06J'avoue que là,
22:08ça fait un an que je suis rentré en Chine avec ma famille
22:10et on est un peu estomaqués
22:12par ce qu'il se passe.
22:14Je dois vous avouer qu'en Chine,
22:16si moi-même, étranger,
22:18je faisais
22:20ne serait-ce que 1% de ce
22:22qu'il se passe ici,
22:24je serais renvoyé directement
22:26en France, il n'y aurait pas eu
22:28de commande pour Pauille.
22:30Voilà. Aujourd'hui, en plus,
22:32je me mets
22:34à la place de la famille
22:36de Philippine. J'ai moi-même des
22:38enfants, dont deux filles.
22:40Je me dis, mais dans quel pays
22:42je suis rentré avec elles ?
22:44Est-ce que j'ai fait le bon choix de rentrer
22:46avec elles ici en fait ?
22:48Ce qu'on disait de Warren il y a un instant avec Gautier Lebray,
22:50notamment, on disait
22:52ça peut arriver à tout le monde.
22:54C'est Philippine, c'est
22:56votre soeur, votre fille, votre cousine,
22:58c'est un truc
23:00de fou Warren.
23:02C'est ça, c'est ça.
23:04C'est des choses que je ne comprends pas.
23:06Je suis en train de me dire,
23:08pourquoi je suis rentré aujourd'hui en fait ?
23:10Quand j'écoutais
23:12votre émission au début
23:14de HLR, je disais à ma femme
23:16il faudrait peut-être se repartir en fait.
23:18Là, ce n'est pas possible.
23:20Parce que depuis
23:22le mois de mars, je n'arrête pas d'entendre
23:24des occultefs qui font ça, des occultefs qui font ci.
23:26Je n'arrête pas d'entendre
23:28des gendarmes, des policiers
23:30qui se sont tués pour un oui, pour un non.
23:32Je ne comprends plus où je suis.
23:34On ne comprend plus
23:36où on est non plus Warren. Et le problème,
23:38c'est comme je l'ai dit en ouverture de cette émission,
23:40qu'est-ce qui va se passer ?
23:42On va faire des hommages à Philippine,
23:44forcément la maman,
23:46on pense à elle
23:48toutes les secondes. Et on se dit, la maman,
23:50elle va se dire, je ne retrouverai jamais ma fille.
23:52Et derrière, est-ce qu'il y a des choses qui vont bouger ?
23:54Est-ce qu'il y a des choses qui vont bouger ?
23:56Mais moi, ça doit bouger dès aujourd'hui.
23:58Je suis désolé. C'est ce que je disais tout à l'heure
24:00à M. Dartigold.
24:01La pression est forte sur Bruno Retailleau.
24:03Parce qu'il arrive avec une forte promesse
24:05de fermeté.
24:07Bruno Retailleau, il a besoin d'être aidé.
24:09La pression est forte aussi
24:11sur le Premier ministre qui prononcera sa déclaration
24:13en politique générale mardi.
24:15S'il n'y a pas d'annonce concernant
24:17la question des OQTF, ça va poser un problème.
24:19Je suis d'accord avec vous.
24:21Vous avez vu qu'il y a un ministre
24:23du handicap qui va être nommé dans les prochaines heures ?
24:25Absolument.
24:27Comme quoi la pression médiatique, ça fonctionne parfois.
24:29Comme quoi la pression médiatique, ça fonctionne parfois.
24:31Franchement Fabien.
24:33Vive le contre-pouvoir de la presse
24:35qui peut faire bouger les choses aussi.
24:37Et les associations pour le coup.
24:39Bravo.
24:41Il n'y a pas que du mauvais.
24:43Merci d'avoir été avec nous sur Europe.
24:45Je vous fais de gros bisous.
24:47Gardez espoir.
24:49C'est assez difficile
24:51dans les temps qu'on est en ce moment.
24:53C'est vrai qu'on devient fou.
24:55Tous les jours, il y a un drame.
24:57Et des drames qui peuvent être évités.
24:59C'est le pire.
25:01C'est ce qu'il disait juste avant.
25:03Pour trois jours,
25:05ça aurait pu être évité.
25:07Je ne comprends pas que la justice
25:09n'ait pas attendu.
25:11Je ne comprends pas
25:13que ce soit si difficile
25:15la position de la France
25:17par rapport au Maroc.
25:19La France a beaucoup plus de pouvoir
25:21que le Maroc. Pourquoi ne l'utilise-t-elle pas ?
25:23C'est ce que je me dis aussi.
25:25Même si on n'a pas plus de pouvoir
25:27ou moins de pouvoir, on peut s'arranger
25:29avec le Maroc.
25:31On a des leviers avec le Maroc.
25:33Je suis d'accord.
25:35Merci d'avoir été avec nous sur Europe.
25:37Je vous fais de gros bisous.
25:39On se retrouve dans un instant sur Europe.
25:41Il y a Fabienne qui est avec nous.
25:43Il y a Amid qui voudrait réagir.
25:45Amid qui réagit souvent sur Europe.
25:47Il y a Patrice qui nous appelle aussi.
25:49Vous continuez à nous appeler 018203921.
25:51A tout de suite sur Europe.
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28:57je ne sais plus quoi dire, quoi dire à nos enfants.
28:59Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
29:00Ils sont en danger, ne serait-ce que de sortir dans la maison, d'aller étudier,
29:05ils sont en danger dans tous les endroits, donc c'est...
29:11C'est affolant, c'est affolant.
29:13Non mais vous vous rendez compte, on ne peut plus laisser nos enfants aller à la fac, Fabienne,
29:17sans avoir la peur au ventre.
29:19Vous savez, parce que vous êtes de Seine-et-Marne, vous devez connaître la faculté de Dauphine,
29:21puisque vous habitez pas loin.
29:23Mais franchement, au moins je passe tous les jours devant...
29:27C'est ce que je disais, c'est pas un coupe-gorge, on est dans un endroit qui est tout à fait...
29:30C'est incroyable !
29:31Elle est très réputée, oui.
29:32Il y a énormément de monde en plus, c'est un rond-point juste à côté,
29:34où il y a énormément de monde, il y a toujours plein d'embouteillages.
29:36Mais qu'est-ce qu'on peut dire ?
29:38C'est exactement ça.
29:39Moi, ma fille qui a 24 ans me dit, maman, qu'est-ce que je fais ?
29:43On m'a volé deux ans de ma vie avec le Covid, maintenant j'ai peur, je ne sors plus.
29:49Quand mes amis font des choses le soir, j'hésite, je ne peux pas rester sur place.
29:53Mais ce n'est même plus le soir...
29:55Fabienne, ce n'est même plus le soir, vous avez raison.
29:57Et puis moi, je donne un conseil.
29:59Avant, je leur dis, ne restez jamais seuls, vous êtes toujours à 2-3.
30:02C'est le seul petit conseil que j'arrive à donner.
30:04Voilà, vous restez à 2-3, et encore.
30:07Parce qu'aujourd'hui...
30:09Elle est rentrée chez elle, elle est rentrée chez elle.
30:11Mais vous vous rendez compte ?
30:13C'est une faculté que tout le monde connaît, qui est à côté.
30:17Sur un grand boulevard où il y a du monde.
30:19Je vous jure, c'est l'horreur Fabienne.
30:21Mais moi, ce qui me rend fou Fabienne,
30:23moi je comprends que ce soit l'horreur,
30:25et je le dis, c'est l'horreur, et je suis dépité pour la famille de Philippines.
30:28Parce que la famille de Philippines aujourd'hui,
30:30vous vous rendez compte, c'est un drame à vie, c'est terminé.
30:33Leur vie, elle a basculé.
30:36Elle a basculé.
30:38Mais moi, je ne comprends pas.
30:40Moi, le lendemain, je vous jure, je dis, c'est urgence nationale.
30:44On trouve des solutions tout de suite.
30:46Oui, c'est la priorité.
30:48Le monsieur qui a dit qu'il fallait aller devant la justice.
30:51Vraiment, le peuple français est pour l'ordre et la sécurité en France.
30:57On doit réagir.
30:59On doit aller demander des comptes à nos juges.
31:01Puisque les politiques n'y arrivent plus.
31:03On a un ministre qui nous dit qu'ils sont au max.
31:05La justice est au max.
31:07Ça veut dire que demain, on va enterrer encore et encore des jeunes coïncardés,
31:12des jeunes filles violées, des jeunes étudiants,
31:14des jeunes sportifs, des jeunes filles.
31:17Et pourquoi Maroc, il y a la guerre ?
31:19Qu'est-ce qu'ils font chez nous ?
31:21Mais c'est ça, mais qu'est-ce qu'ils font chez nous exactement ?
31:23Nous, on a tous envie d'aller au Maroc.
31:25C'est vrai, on a tous envie d'aller au Maroc.
31:27Oui, mais ils viennent faire quoi ?
31:29Oui, mais Fabienne, je suis d'accord avec vous.
31:31Fabienne, moi, aujourd'hui, je suis un responsable politique.
31:35Je suis le chef.
31:37Mais je dis, dès ce matin, 6h du matin, c'est réunion.
31:40On ne sort pas du bureau tant qu'on n'a pas trouvé des solutions pour ces OQTF.
31:44Mais vous êtes fous, je ne comprends pas comment on peut continuer.
31:47Pour moi, c'est priorité, on arrête tout.
31:49Quelle est la priorité des Français aujourd'hui ?
31:51Il y en a deux.
31:52Pouvoir d'achat et sécurité.
31:54Eh bien les mecs, tant qu'on n'a pas trouvé des solutions,
31:56on ne fait rien d'autre.
31:58Moi, si j'étais chef du gouvernement, c'est ce que je dis.
32:02Les mecs, vous savez quoi ?
32:03Pendant 4 mois, on ne fait que ça.
32:05On ne fait que ça.
32:06Et on obtient des résultats.
32:07Exactement, bravo.
32:09Et si on n'obtient pas des résultats,
32:11ça veut dire qu'on n'est pas compétents, donc on s'en va.
32:14De nous-mêmes.
32:15Je vous jure que c'est vrai.
32:16Mais ça doit marcher comme ça.
32:18Je suis désolé.
32:20Je suis content qu'Olivier Dardigolle soit d'accord avec moi.
32:23Aujourd'hui, ils doivent se réunir toute la journée
32:25et se dire deux priorités.
32:27Pouvoir d'achat et sécurité.
32:29Le reste, on verra après.
32:31Je vous jure.
32:32Après, il y a plein de problèmes.
32:33Il y a l'agriculture, il y a l'éducation, il y a l'éducation, il y a la police.
32:36Mais là, c'est une question de vie ou de mort.
32:38Voilà, c'est ça, c'est tout.
32:39C'est juste une question de vie ou de mort.
32:40Je ne veux plus entendre un tel cas dans les prochains mois.
32:45Dans six mois, je ne veux plus entendre ça.
32:47Il faut qu'on ait des résultats, comme l'a dit Dardigolle.
32:49Mais cela redonnerait le blason de la politique
32:51si un exécutif disait un jour, sur six mois, on va faire ça,
32:54quitte à laisser d'autres sujets en attente.
32:58Mais sur ça, voilà comment on va le faire,
33:00à quel rythme, à quel moyen.
33:02Je suis complètement d'accord.
33:03Je vous jure que c'est vrai.
33:04Pour moi, c'est ça.
33:06Les Français veulent quoi ?
33:08Sécurité, pouvoir d'achat, pouvoir d'achat, sécurité.
33:11Eh bien, on ne fait que ça pendant six mois.
33:13Vous savez, c'est la question qu'on fait,
33:14qu'ils balisent leur avenir.
33:15C'est-à-dire que s'ils sont sécurisés sur ça,
33:17ils se disent Yann Horizon.
33:18Exactement, voilà, je suis complètement d'accord.
33:21Fabienne ?
33:22Donner à nos jeunes un peu d'espoir,
33:24parce que là, les pauvres, c'est difficile.
33:27Vraiment difficile.
33:28Mais c'est difficile.
33:29Mais combien j'entends de jeunes qui ne veulent plus rester en France ?
33:32Ils n'ont plus de rêve.
33:34Je suis désolé, Fabienne.
33:35Tous les jeunes, maintenant, leur rêve, c'est de se barrer.
33:38Ils veulent tous se barrer.
33:39Ce qui est terrible, c'est que normalement,
33:40ce sont des années d'insouciance.
33:41Exactement.
33:42Les années universitaires.
33:43Est-ce que vous avez dit, madame,
33:44être juste sur les années Covid déjà ?
33:45Parce qu'il leur a été pris de manière très lourde.
33:47Bien sûr.
33:48Et les années qui ont suivi
33:49n'ont pas été des années de légèreté pour eux, malheureusement.
33:52Ils essayent de relever la tête.
33:53Et là, ils n'y arrivent plus.
33:55Parce que c'est tellement lamentable.
33:56Lamentable.
33:57Et puis, vraiment, ils n'ont plus haut niveau.
34:00Donc, de quelques bords qu'on soit,
34:03il y a quoi leur dire ?
34:04Moi, je ne sais pas quoi dire à mes enfants.
34:06J'ai honte.
34:07Je ne sais pas.
34:08La France, elle tue.
34:11Oui, la France tue.
34:12La pauvre dame du gendarme qui a enterré son fils.
34:15C'est ça.
34:16La France tue.
34:17Merci, Fabienne, d'avoir été avec nous sur Rampin.
34:20Merci beaucoup.
34:21Je vous fais de gros bisous.
34:22Vous embrassez vos deux filles.
34:23Et il faut qu'elles gardent espoir.
34:25D'accord ? Merci.
34:26Merci d'avoir été avec nous sur Rampin.
34:29Il faut rappeler que pour la veuve d'Eric Comine,
34:32et pour Eric Comine, c'est encore une autre affaire.
34:35C'est quelqu'un qui est en situation régulière,
34:37qui vient du Cap Vert,
34:38et qui a 10 condamnations à son casier judiciaire.
34:40Et il accumule les condamnations à son casier,
34:43comme les livres, dans une bibliothèque.
34:44Mais on lui renouvelle sans cesse son titre de séjour,
34:47jusqu'à ce qu'il tue.
34:48C'est hallucinant.
34:49On est même au-delà de l'OQTF.
34:50Là, on a quelqu'un qui est en situation régulière
34:53et qui ne respecte rien des lois du pays qui l'accueillent.
34:56C'est hallucinant.
34:57Quel est ce pays qui ne se respecte pas
34:59et qui renouvelle un titre de séjour à quelqu'un qui est condamné 10 fois ?
35:02Il n'y a aucune raison de lui renouveler son titre de séjour.
35:05C'est n'importe quoi.
35:07Je vais vous dire, il n'y a pas de pont entre les différents services.
35:11C'est n'importe quoi.
35:12Ils ne se parlent pas entre eux.
35:13Et tout le monde se tire la bourre.
35:15C'est ça aussi le problème.
35:16Tout le monde se tire la bourre.
35:17L'exemple de Dunkerque, formidable.
35:19Ce cambrioleur condamné 15 fois qui ne va pas à son procès
35:21parce qu'il va à la sous-préfecture se faire régulariser.
35:23Extraordinaire.
35:24J'imagine que vous avez raison.
35:25On va demander à la sous-préfecture.
35:26Je pense qu'ils sont même pas au courant du procès
35:28et des 15 condamnations.
35:29C'est sûr.
35:30C'est formidable.
35:31Il y a des agents pénitentiaires aussi.
35:33Certains services avaient parlé entre eux.
35:35Exactement, bravo.
35:36Laurence est avec nous de Savoie.
35:38Bonsoir Laurence.
35:39Oui, allô ?
35:40Merci d'être avec nous sur Europe 1, Laurence.
35:41Merci.
35:42Oui, bonjour Cyril.
35:43Alors déjà, première chose, je tiens à vous remercier pour votre émission.
35:47Merci Laurence.
35:48Déjà celle d'Europe 1.
35:50Et secondo, je vous remercie aussi pour TPMP.
35:52Je suis une fan inconditionnée.
35:54Merci Laurence, ça me fait bien plaisir.
35:55Quand je loupe un TPMP, je le regarde en replay.
35:58Vous êtes un amour.
35:59Merci Laurence.
36:00Et hier, 2 millions d'eux un TPMP.
36:01Incroyable.
36:02Merci à vous Laurence.
36:03C'est top.
36:04Alors moi en fait, je voulais intervenir aujourd'hui comme beaucoup
36:07pour exprimer ma colère, ma colère, ma colère.
36:09C'est une rage au fond de mes tripes
36:12à tel point que j'en suis émue aux larmes.
36:16Parce que je me dis, il va falloir encore combien de Philippines,
36:21combien de Thomas, combien de Claire,
36:24combien de tout ça, combien de tous les autres,
36:27avant que ça bouge vraiment.
36:31Moi j'ai une fille de 27 ans,
36:34quand elle part, même puisqu'elle n'habite plus chez moi,
36:37mais quand elle part quelque part,
36:40même s'il y a 30 kilomètres, je lui dis,
36:42tu m'envoies un message ?
36:43Tu me dis, si je sais qu'elle doit se garer,
36:45puis qu'elle doit faire, je ne sais pas,
36:47500 mètres ou 300 mètres à pied,
36:49tu me dis quand t'arrives, tu me dis si, tu me dis là.
36:52Obligée de faire attention à se demander
36:54comment je m'habille ce matin.
36:56Si on me demande une clope, j'ai intérêt à ne pas la refuser,
36:59parce que si je la refuse, je ne sais pas à ce que je risque.
37:01C'est vraiment grave.
37:03Et là on tombe sur des tarés, des dégénérés.
37:08Des dégénérés à qui on laisse cette possibilité d'être dégénéré.
37:13Et c'est ça qui me révolte.
37:15Et je me dis, mais est-ce que c'est le ministre de la justice
37:18qui est allé annoncer aux parents ?
37:20Est-ce que c'est le ministre de la justice
37:22qui va à la mort reconnaître les corps ?
37:25Est-ce que c'est vrai ? Et non ?
37:27Non, en fait.
37:28Donc je me dis, tous ces bien-pensants,
37:30ils ont leur cul sur le fauteuil,
37:32mais ils font quoi finalement ?
37:34Ils font quoi ces gens ?
37:36A quel moment on va bouger ?
37:38A quel moment on va arrêter de payer,
37:40de payer, de payer, de les accueillir ?
37:43Il y en a ras-le-bol.
37:45Qu'est-ce qu'ils foutent chez nous ces personnes-là ?
37:47Qu'est-ce qu'elles ont à foutre ici ?
37:49Elles n'ont rien à faire là.
37:51Moi, si elles sont ici, qu'elles bossent,
37:53qu'elles payent leurs impôts, qu'elles payent ce qu'elles payent,
37:55il n'y a pas de problème.
37:56Mais venir ici, sur notre territoire,
37:58être accueilli, être aidé,
38:01socialement, financièrement,
38:03et tout, et tout.
38:05Et puis j'en passe, c'est la sécu,
38:07comme vous le disiez hier dans votre émission sur la NE,
38:09que Gilles Bernet n'était pas d'accord,
38:12et tout ça, des choses que nous-mêmes,
38:15on ne peut pas se permettre d'avoir.
38:17On leur donne toutes ces possibilités,
38:19et qu'est-ce qu'ils font en retour ?
38:20Ils vont violer nos gamines, ils vont les tuer,
38:22nos mères, nos grands-mères,
38:24les gendarmes.
38:25Donc l'autre jour, c'était la France qui a tué un gendarme,
38:28et là, c'est la France qui a tué Philippine,
38:30et la France, elle va en tuer combien d'autres encore ?
38:33Et donc voilà, moi, je suis hyper en colère,
38:37j'ai la rage, j'ai la rage,
38:40vraiment, vraiment.
38:42Et j'ai peur pour ma fille,
38:44quasiment au quotidien.
38:46Est-ce que c'est normal ?
38:48C'est pas normal, c'est pas normal, Laurence.
38:50Je voudrais vous remercier pour votre témoignage
38:52qui était extrêmement poignant sur Europe 1.
38:54Moi, j'ai juste une petite parenthèse quand même
38:56qui me paraît hyper importante,
38:58peut-être que les gens ne le savent pas,
39:00mais moi je vais le dire.
39:01J'ai des amis qui sont du Texas,
39:04qui sont venus habiter en France.
39:06Ils se sont installés en France, là, il y a deux ans.
39:08Pour pouvoir venir habiter en France,
39:10on leur a demandé tout un tas de papiers,
39:12en amont, bien sûr, aux Etats-Unis.
39:14On leur a demandé de passer des visites médicales
39:16pour prouver qu'ils n'étaient pas malades,
39:18qu'ils n'avaient pas risqué d'amener une saloperie en France.
39:20On leur a demandé je ne sais combien de choses.
39:22On leur a demandé qu'ils prouvent qu'ils ont un travail,
39:24qu'ils pouvaient être logés, qu'ils utilisaient un travail.
39:26Une fois arrivés en France,
39:28on les a renvoyés encore pas très loin de chez nous,
39:30notamment sur Grenoble,
39:32pour repasser des visites médicales, etc.
39:34Et là, on se dit,
39:36les Etats-Unis, ils ont la possibilité de rester en France
39:38que pendant 5 ans,
39:40et après, il faut qu'ils renouvellent.
39:42Merci, Laurence.
39:44Il nous reste 10 secondes.
39:46C'est pas grave, vous pouvez nous rappeler demain.
39:48Votre témoignage était incroyable, Laurence.
39:50Merci d'avoir été avec nous.
39:52Je vous fais d'énormes bisous,
39:54et je suis avec vous à fond.
39:56Je vous aime fort, merci Laurence d'avoir été avec nous.
39:58Tout de suite, c'est Laurence Ferrari sur Europe 1,
40:00et c'est News with Punchline.

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