Midi News Week-End (Émission du 29/09/2024)

  • il y a 7 heures
Thierry Cabannes reçoit les acteurs de l'info du jour, des experts et nos journalistes dans #MidiNewsWE

Category

🗞
News
Transcription
00:00:00Bonjour, bonjour, soyez les bienvenus, on est très heureux de vous retrouver avec Audrey Berto, bonjour Audrey en ce dimanche, vous êtes en forme ?
00:00:06En forme bien sûr.
00:00:08Très bien, nous sommes ensemble 5h aujourd'hui.
00:00:105h.
00:00:1111h-13h, c'est votre Midi News Weekend, vous connaissez le rendez-vous par cœur, dans quelques instants je vous présente notre équipe du dimanche, mais tout de suite le sommaire de notre première partie.
00:00:21On va reparler de Philippine, c'est la une du journal du dimanche, une vie brisée, l'émotion et le chagrin, Bruno Retailleau s'exprime chez nos confrères.
00:00:30Il faut renverser la table dans sa mémoire, qu'est-ce que cela veut dire ?
00:00:34Il le dit, le meurtre de Philippine marquera son passage place Beauvau, on en parle, Thomas Bonnet, notre spécialiste politique, est avec nous.
00:00:42Dominique News Weekend, après la tragédie de Philippine, on vous reparlera d'une nouvelle affaire concernant un OQTF.
00:00:47Un ressortissant tunisien, déjà connu pour des délits graves, mis en cause dans une affaire d'enlèvement et de viol, a été carrément remis en liberté pour des raisons médicales.
00:00:56Cela s'est passé en région nantaise, Dunia Tangour nous racontera cette nouvelle affaire.
00:01:02Enfin, on parlera et on fera le point sur la situation en Israël, au lendemain de la mort d'Assad Nasrallah, le chef du Hezbollah.
00:01:09Les frappes israéliennes se sont poursuivies sur le Liban, Israël déterminé plus que jamais à frapper ses ennemis.
00:01:15Nous ferons le point complet avec nos équipes, bien sûr, sur le terrain.
00:01:18Voilà pour le menu de notre première heure, mais tout de suite, on se fait un tout premier tour de l'information avec vous, ma chère Audrey Pertaut.
00:01:25Et on débute avec l'information du week-end et la mort d'Assad Nasrallah, tu es dans une frappe israélienne.
00:01:32Benyamin Netanyahou a pris la parole hier, il a évoqué les otages, 97 seraient toujours détenus dans la bande de Gaza.
00:01:40Pour le Premier ministre israélien, l'élimination du chef du Hezbollah peut faire avancer les choses, les détails avec Lisbeth Kemoun.
00:01:48Alors je sais que ça peut paraître paradoxal, mais il faut comprendre que jusqu'à maintenant,
00:01:53Yarkias et Noir n'avaient absolument aucun intérêt à libérer les otages.
00:01:58Tant qu'il pouvait continuer à faire du chantage et à exiger de plus en plus de choses pour cette libération, il pouvait continuer à le faire.
00:02:06Mais c'est parce qu'il savait aussi normalement qu'il avait ce back-up, qu'il avait ce soutien derrière lui du Hezbollah et de Assad Nasrallah.
00:02:14S'il n'a plus ce soutien, et si déjà le Liban peut s'engager vers une autre voie que celle de la guerre,
00:02:20puisqu'il faut comprendre tout de même que le Hamas a attaqué le 7 octobre, le Hezbollah attaque Israël depuis le 8 octobre,
00:02:26donc c'est une guerre qui finalement à un jour près est exactement la même pour les Israéliens,
00:02:31donc il faut comprendre que maintenant Yarkias et Noir n'a plus d'autre choix.
00:02:35Donc sans doute qu'il y a une possibilité qu'ils veuillent négocier pour sa survie et celle d'un certain nombre de ces terroristes du Hamas
00:02:43et leur fuite en dehors de Gaza, et ça il le fera évidemment en échange de la vie des otages.
00:02:49Ça ne veut pas malheureusement dire que ça va être facile ni que ça va se faire dans les prochains jours,
00:02:54mais en tout cas pour Israël il y a une vraie fenêtre, en tout cas du point de vue stratégique israélien,
00:03:00ici à pouvoir faire libérer les otages, et c'est vrai que c'est sans doute encore plus difficile pour les familles,
00:03:06mais c'est très difficile pour tous les Israéliens.
00:03:08On approche de cette date fatidique du 7 octobre et tout le monde ici n'aurait jamais pensé que la guerre continuait,
00:03:15qu'on serait toujours sous les roquettes et que les otages seraient toujours dans les tunnels du Hamas.
00:03:20Donc on espère vivement qu'avec l'aide internationale ça va pouvoir être possible.
00:03:26Retour en France, un adolescent a été frappé à coup de marteau dans un lycée.
00:03:31La scène se passe à Montgeron dans l'Essonne, une vidéo extrêmement violente relayée sur les réseaux sociaux.
00:03:37Deux personnes ont été blessées lors de cette rixe.
00:03:40La nouvelle ministre de l'Éducation dénonce des images inacceptables.
00:03:44C'est Remco et Laura Lestrade.
00:03:50Les images sont impressionnantes.
00:03:52Ce vendredi matin, peu avant 10h30, une rixe éclate au lycée Rosa Parks de Montgeron dans l'Essonne.
00:04:00La vidéo postée sur les réseaux sociaux montre un élève frappé à coup de marteau et maintenu au sol par d'autres adolescents.
00:04:06La bagarre prend fin lorsqu'un autre élève s'interpose pour éloigner le jeune armé.
00:04:12Au cours de l'altercation, deux lycéens sont légèrement blessés.
00:04:15Je me demande comment gérer cette nouvelle génération qui ne pense qu'à s'entretuer, qu'à se détruire.
00:04:23Rentrer à l'école avec un marteau, c'est impensable.
00:04:30J'ai vu la vidéo, franchement moi ça me choque.
00:04:32Voir ça dans un lycée c'est effrayant.
00:04:35Après on se sent plus en sécurité dans les établissements.
00:04:37Si on voit ça à côté, c'est que ça peut arriver partout et franchement ça fait très très peur.
00:04:41Des renforts policiers ont été déployés pour sécuriser les abords de l'établissement
00:04:45qui fait déjà l'objet d'un contrôle strict pour éviter les intrusions.
00:04:48Ce lycée reste un lycée à problème.
00:04:51Ce lycée a déjà été sécurisé.
00:04:54Il y a un tourniquet pour pouvoir entrer dans le lycée.
00:04:57Le lycée est équipé de la vidéoprotection.
00:05:00La nouvelle ministre de l'éducation nationale Anne Geneté a dénoncé sur X des images inacceptables
00:05:05et a indiqué qu'une enquête avait été ouverte.
00:05:09À Isoudun dans l'Indre, l'émotion était très forte.
00:05:12Une marche blanche a été organisée hier.
00:05:15Il y a une semaine, Simon, 21 ans, avait été tué d'un coup de couteau à la sortie d'une boîte de nuit.
00:05:211500 personnes sont venues lui rendre hommage lors de cette marche
00:05:25et la mère de Simon a pris la parole écoutée.
00:05:28Simon, il a fallu une nuit pour que tout vole en éclat.
00:05:32Une nuit pour que cette personne t'enlève à nous.
00:05:35Une nuit en une fraction de seconde pour que nos vies s'écroulent.
00:05:39Je veux qu'il n'y ait plus de Simon parti trop tôt.
00:05:43Qu'il n'y ait plus de maman, papa, soeur et frère sans leur Simon.
00:05:47Stop, car le plus jamais ne s'applique plus.
00:05:51Il est temps d'agir et de modifier certaines lois pour tous les Simons.
00:05:55Et on termine avec l'ouragan Hélène dans l'Est et le Sud des Etats-Unis.
00:05:59Cet ouragan a fait au moins 63 morts.
00:06:02Des millions d'Américains de 10 Etats restent privés d'électricité.
00:06:06Au moins 24 personnes ont péri en Caroline du Sud, 17 en Géorgie, 11 en Floride, 10 en Caroline du Nord.
00:06:12Et une personne est décédée en Virginie.
00:06:14Merci Audrey Berthoud pour rester avec nous.
00:06:17On commence Midi News Weekend, c'est parti.
00:06:20Nous sommes ensemble jusqu'à 13h.
00:06:22Je vous présente mon équipe et notre équipe du dimanche.
00:06:25Karim Abrik, soyez bienvenue.
00:06:27Bonjour Thierry.
00:06:28Bonjour Karima.
00:06:29Thomas Bonnet.
00:06:30Bonjour Thierry.
00:06:31On est dimanche, on va un peu parler politique, un peu beaucoup.
00:06:33Quelques déclarations.
00:06:34Quelques déclarations.
00:06:35Et c'est normal, nous sommes dimanche.
00:06:36Et puis il y a la rentrée de Gérald Darmanin qu'on va suivre.
00:06:38Évidemment qui aura lieu cet après-midi à Tourcoing dans son fief avec Gabriel Attal.
00:06:44Patrick Sarditti, fidèle de l'émission.
00:06:46Bonjour, soyez bienvenue.
00:06:48Kevin Bossuet, bonjour.
00:06:49Bonjour Thierry.
00:06:50J'accueille avec beaucoup de plaisir également Emmanuel Razavi, grand emporteur et auteur du livre
00:06:54Les faces cachées des Molas.
00:06:56Merci d'avoir accepté notre invitation.
00:06:57Merci à vous.
00:06:58On va commencer en évoquant encore en ce dimanche Philippines.
00:07:02Je le disais à la une du journal du dimanche.
00:07:06Ce titre, Une vie brisée, l'émotion et le chagrin.
00:07:11Et surtout également une déclaration de Bruno Retailleau, Thomas Bonnet.
00:07:16Bruno Retailleau qui dit il faut renverser la table en mémoire de Philippines.
00:07:22Il est très cache, très ferme dans ses positions.
00:07:25Il lique ce drame déjà alors qu'il vient juste d'arriver au ministère de l'Intérieur.
00:07:28Il marquera.
00:07:30Rendez-vous compte, il était arrivé depuis quelques heures seulement en place de Beauvau, Bruno Retailleau.
00:07:34Il venait d'effectuer la passation de pouvoir avec Gérald Darmanin.
00:07:37Et il avait cette information qui lui parvenait sur l'assassinat, le meurtre de Philippines.
00:07:42Et il comprend très vite Bruno Retailleau qu'on a face à nous une affaire très importante.
00:07:47Qu'il va avoir un retentissement national.
00:07:49Et forcément ça va le marquer d'abord lui en tant que ministre, en tant qu'homme, père de famille.
00:07:55C'est une affaire qu'il prend très à cœur, le nouveau ministre de l'Intérieur.
00:08:00Dans les colonnes du JDD, il dit vouloir renverser la table.
00:08:04Ça veut dire quoi, renverser la table ?
00:08:06Il y a des pistes qui sont avancées quand même par Bruno Retailleau.
00:08:08Je vais vous en citer quelques-unes.
00:08:10Quand les règles sont défaillantes, il faut les changer, dit le ministre de l'Intérieur.
00:08:13Les libérations anticipées, la réponse pénale, les remises de peine, la durée de rétention, les conditions d'expulsion.
00:08:19Et puis l'appel non suspensif des préfets au moment de la libération dans un CRA.
00:08:23Voilà déjà quelques pistes peut-être d'évolution de la loi.
00:08:26Bruno Retailleau, on le connaît, il était le patron des sénateurs LR pendant des années.
00:08:31Il a une position très claire, constante sur ses sujets de sécurité, sujets d'immigration aussi.
00:08:36Donc on sait que lui, il aura la volonté politique d'agir sur ses leviers.
00:08:40La question, elle est toujours la même, c'est quelle marge de manœuvre va lui laisser le Président de la République
00:08:45pour agir sur tous ses sujets ?
00:08:47Est-ce qu'il va pouvoir véritablement aller jusqu'au bout de son envie, de son souhait politique
00:08:53qui, rappelons-le, est partagé par une très large majorité de Français ?
00:08:56D'ailleurs, c'est ce que rappelle Bruno Retailleau.
00:08:58Quand vous interrogez les Français sur ces questions-là, vous avez un large consensus,
00:09:0170-80% des Français qui sont favorables à des mesures plus fermes en matière de sécurité et d'immigration.
00:09:07Et quand on voit les obsèques de Philippines, le dernier adieu,
00:09:10et cette foule de 1800 personnes, rassemblées 1000 personnes sur le Parvisas,
00:09:14si ce n'est pas un message envoyé à nos politiques, nécessité de réponse ?
00:09:19La question a été posée sur la présence ou non de Bruno Retailleau à cette cérémonie.
00:09:24Alors, on l'a bien compris, c'était délicat pour lui peut-être d'être présent,
00:09:28mais on a compris qu'il y avait des liens qui existaient entre la famille de Philippines
00:09:32et les services du ministre de l'Intérieur.
00:09:34Forcément, c'est aussi une affaire qui va le marquer à titre personnel,
00:09:37il faut bien comprendre qu'il vient d'arriver, il vient de prendre ses quartiers Place Beauvau,
00:09:40c'est une affaire qui arrive dans le paysage politique et médiatique,
00:09:43et donc forcément, il va avoir très à cœur d'y répondre fermement.
00:09:47Titre d'Octave Rapide, Karima, renverser la table, oui, mais comment ?
00:09:51On a quelques pistes avec Thomas Bonnet, mais aura-t-il les moyens de ses ambitions ?
00:09:56Eh bien, les yeux vont se tourner maintenant aussi vers, je pense,
00:10:00le discours de politique générale de M. Barnier, de Michel Barnier.
00:10:05Je pense que déjà on aura cette véritable direction,
00:10:08parce qu'on a vu que, oui, le ministère de la Justice doit marcher,
00:10:12et aussi on doit aller main dans la main avec le ministère de l'Intérieur.
00:10:15Ça n'a pas commencé comme ça, on ne va pas se mentir.
00:10:17Ça n'a pas commencé comme ça. Les deux, donc, M. Migaud, M. Retailleau,
00:10:21ne semblent pas avoir la même lecture de la situation dans le pays,
00:10:24ou à tout le moins de la même lecture de la façon dont on doit appliquer les choses,
00:10:28dont on doit remédier aux choses.
00:10:29On verra si le discours va finalement se rejoindre.
00:10:33Il y aura ce discours de politique générale, je pense, qui va être fondamental,
00:10:36mais on sent la détermination de M. Retailleau, ça.
00:10:39J'ai l'impression qu'il va vouloir quand même essayer des choses, et peut-être même plus.
00:10:43Kévin Bossuet, on a envie d'y croire, on a vraiment envie d'y croire,
00:10:46et comme le soulignait très justement Thomas Bonnet,
00:10:48les Français ont réellement très, mais alors très, très envie d'y croire.
00:10:52Oui, parce que Bruno Retailleau, c'est un homme de conviction.
00:10:54C'est un homme qui est très attaché au respect de la sécurité des Français,
00:10:58et il est totalement en phase avec une majorité de Français.
00:11:02Sauf que Thomas l'a rappelé, il y a le problème, évidemment,
00:11:05de l'Assemblée nationale, qui est complètement instable.
00:11:09Comment voulez-vous trouver une majorité sur des lois extrêmement fermes,
00:11:13les lois que vous avez évoquées ?
00:11:15Et il y a d'autres verrous, je pense par exemple aux institutions européennes,
00:11:18je pense par exemple à la CEDH, je pense par exemple au Conseil d'État.
00:11:21Je me souviens qu'en décembre 2023, Gérald Darmanin avait expulsé un Ousbec
00:11:28parce qu'il avait sombré dans le djihadisme,
00:11:32et la CEDH et le Conseil d'État avaient ordonné à la France de reprendre cet Ousbec.
00:11:38Et puis après, sur l'exécution des OQTF, évidemment, il y a une volonté française,
00:11:42mais il n'y a pas que nous.
00:11:43Il faut peut-être également négocier avec certains pays,
00:11:47l'Algérie, avec le Maroc, avec tous ces pays-là,
00:11:50et c'est d'ailleurs ce qu'a fait Georgia Meloni,
00:11:52et c'est comme ça qu'elle a réussi notamment à limiter l'immigration.
00:11:56Alors moi, j'aime beaucoup M. Retailleau,
00:11:58je pense que c'est quelqu'un d'intègre,
00:12:00c'est quelqu'un qui veut vraiment changer les choses,
00:12:02mais il est quand même extrêmement minoritaire dans le gouvernement,
00:12:05surtout quand vous avez de l'autre côté indigné Migaud,
00:12:08qui ne pense pas du tout.
00:12:09Mais Michel Bernier les a unis,
00:12:10donc normalement tout devrait aller pour le mieux dans le meilleur des mondes.
00:12:13Vous verrez.
00:12:14Enfin, je dis ça.
00:12:15Patrice Arditi.
00:12:16Alors le nouveau ministre, il entend bousculer les règles.
00:12:19Thomas, il ne doit pas nous en parler, c'est tout à fait normal.
00:12:22C'est un monsieur qui est ferme, on le sait, on l'a déjà dit,
00:12:26et je m'excuse,
00:12:28mais malheureusement ce drame est une occasion pour lui de s'affirmer.
00:12:32La phrase la plus importante qu'il a citée,
00:12:35ce n'est pas bousculer les règles,
00:12:37c'est un politicien doit refuser la fatalité.
00:12:40Et c'est là qu'on l'attend.
00:12:42C'est là qu'on l'attend.
00:12:43Parce que plus il fera du bruit,
00:12:44plus il va forcer ses petits camarades du gouvernement
00:12:49à le suivre d'une manière ou d'une autre.
00:12:51Et surtout le Premier ministre.
00:12:53Alors évidemment, tout le monde s'attend à ce qu'il soit bloqué par le garde des Sceaux.
00:12:57Il ne sera pas bloqué par le garde des Sceaux en tant que tel,
00:13:00mais le garde des Sceaux il s'abrite derrière la loi.
00:13:02Alors évidemment il y a des interprétations de la loi,
00:13:05mais je suis persuadé qu'un monsieur Retailleau
00:13:07va non seulement suivre le chemin tracé par M. Darmanin,
00:13:11qui était également ferme,
00:13:12mais qui devait être très fatigué,
00:13:14très fatigué, mais très fatigué,
00:13:16qu'on ne le suive pas, bien entendu,
00:13:18et ensuite il va faire sa route.
00:13:20Je termine mon tour de table et je vous donne la parole juste après.
00:13:22Avec vous, Emmanuel.
00:13:23Moi je pense comme Kévin,
00:13:24Bono Retailleau, c'est quelqu'un qui est un pragmatique,
00:13:26c'est un homme d'engagement, de conviction.
00:13:28Il est en train de faire face à ce qui menace en fait la France de plus en plus,
00:13:32cette espèce d'idéologie, si vous voulez,
00:13:34qui voudrait nous faire croire qu'en fait en France,
00:13:36il n'y a pas d'insécurité.
00:13:38Il a une sensation, ou un sentiment en fait, d'insécurité.
00:13:40Ça va être, je pense, assez compliqué pour lui d'aller au bout de ce qu'il veut faire.
00:13:44Thomas Bonnet.
00:13:45Parce que parmi les obstacles, et je vais dans votre sens,
00:13:47les obstacles ne seront à l'Assemblée Nationale,
00:13:49pas seulement dans l'opposition,
00:13:50ils seront aussi au sein du camp présidentiel.
00:13:52Cette semaine j'ai eu la possibilité d'échanger avec des membres du camp présidentiel.
00:13:56Je peux vous dire que tous ne voient pas d'un très bon oeil l'arrivée de Bono Retailleau
00:14:00et les idées qu'il véhicule au gouvernement.
00:14:03Et donc l'opposition, les obstacles vont aussi venir de l'intérieur.
00:14:06C'est là où justement ce sera intéressant de voir quelle sera la latitude
00:14:09qui lui sera donnée par le Président de la République
00:14:11pour agir très concrètement sur ces sujets.
00:14:13Et puis Bono Retailleau, il sait qu'il n'est pas forcément au ministère de l'Intérieur
00:14:17pour une période très longue.
00:14:18Il a sans doute à cœur de vouloir agir de manière efficace et à court terme.
00:14:21Très rapidement, parce qu'on a beaucoup de sujets à aborder.
00:14:23Moi, ce qui me marque quand même, c'est la rupture démocratique.
00:14:26Vous avez quand même une élite politique
00:14:28qui est en totale contradiction avec les aspirations populaires.
00:14:31Regardez sur l'AME.
00:14:32Vous avez huit anciens ministres de la Justice
00:14:35qui ont signé une tribune pour dire de la santé
00:14:38comme quoi il ne fallait pas réformer l'AME.
00:14:42Et de l'autre côté, vous avez un sondage
00:14:44qui montre que 69% des Français sont pour cela.
00:14:47Et c'est ce qui explique notamment ce fossé en France,
00:14:51cette rupture démocratique et finalement un peuple français
00:14:54qui ne se reconnaît plus dans les institutions
00:14:57et qui ne se reconnaît plus dans les politiques.
00:14:59Et ça, je trouve que c'est extrêmement grave
00:15:01parce que ça se creuse d'année en année.
00:15:03Et je dois signer qu'un rassemblement est prévu cet après-midi à Paris.
00:15:07Place d'enfer, Rochereau.
00:15:08Nous serons sur place évidemment pour rendre hommage à Philippine.
00:15:11Je dois préciser que ce rassemblement est organisé par le collectif Nemesis.
00:15:15On verra le nombre de personnes qui participeront.
00:15:18Est-ce qu'il y aura des personnalités politiques ou pas ?
00:15:20Est-ce qu'il y aura aussi des gens qui vont venir perturber cet hommage ?
00:15:22On en parlera tout à l'heure évidemment.
00:15:25Des hommages qui ont été perturbés, c'est tout à fait scandaleux
00:15:28à noter qu'il y aura d'autres rassemblements prévus dans d'autres villes,
00:15:31notamment Bordeaux, Angers et Lille.
00:15:33Tout de suite et toujours dans cette affaire,
00:15:36l'avocate du suspect dans le mur de Philippine
00:15:39s'exprime, elle, chez nos confrères du parisien.
00:15:42Je parle de l'avocate, c'était l'avocate lors de sa première affaire de viol, je précise.
00:15:47C'était à Tavernier dans le Val-d'Oise, on en a longuement parlé.
00:15:50Elle revient sur la mort de Philippine, le suivi du suspect
00:15:53et la trajectoire de son client.
00:15:55On voit tout cela avec Célia Gruyère et on sera avec Laura Lebar,
00:15:57psychanalyste, qui répondra à nos questions.
00:16:02C'est une description qui contraste totalement avec les faits reprochés à Tahao.
00:16:06Son avocate, lors de sa première affaire de viol en 2019,
00:16:10confie d'abord au parisien qu'elle n'aurait jamais pensé qu'il récidiverait.
00:16:14Je n'arriverais pas à défendre un client si j'avais la conviction qu'il recommencerait.
00:16:18On craignait un suicide, pas une récidive.
00:16:20Elle continue, en dressant un portrait assez modéré de son ancien client.
00:16:24Les éducateurs le décrivaient comme quelqu'un de bienveillant et à l'écoute.
00:16:28Je sais qu'à la lumière de ce qu'il s'est passé, cela peut sembler déplacé.
00:16:32Mais il avait une belle personnalité d'après ce qu'il disait.
00:16:35Selon elle, il n'aurait pas eu une vie facile.
00:16:38Tahao a connu une enfance particulièrement chaotique.
00:16:41Au Maroc, il a vécu des choses extrêmement dures.
00:16:43Son père l'aurait ensuite emmené en Espagne avant de l'abandonner.
00:16:46D'où il a fini par partir pour rejoindre la France.
00:16:49Il y a commis un viol, en août 2019, dans le bois de Taverny, dans le Val d'Oise.
00:16:54Viol pour lequel il a été condamné en 2022 à 7 ans de prison.
00:16:58Son ex-avocate le décrit comme quelqu'un de solitaire.
00:17:01C'était quelqu'un de très seul, qui n'avait personne pour lui rendre visite, ni famille, ni amie.
00:17:06Aujourd'hui, malgré le meurtre de Philippine qui lui est reproché,
00:17:09son avocate tient à préciser qu'il avait de l'ambition.
00:17:12Cela paraît difficile à entendre aujourd'hui,
00:17:14mais il m'a dit qu'il avait beaucoup de projets,
00:17:16comme passer son baccalauréat.
00:17:18Il rêvait de devenir comptable.
00:17:20Malgré ce portrait dressé par son ancienne avocate,
00:17:22le juge de la liberté et de la détention qu'il a autorisé à sortir
00:17:26a bien reconnu un risque de réitération de faits délictueux.
00:17:30Bonjour Laura Lebar, vous êtes psychanalyste.
00:17:33Merci d'avoir accepté notre invitation.
00:17:35Je voulais absolument vous avoir à nos côtés
00:17:37pour décrire un petit peu les propos de l'avocate,
00:17:41du suspect dans cette affaire.
00:17:43Elle décrit quelqu'un de très seul,
00:17:45qui n'avait personne pour lui rendre visite en prison,
00:17:47dit son ancienne avocate, ni famille, ni amie.
00:17:51Bonjour Thierry, merci beaucoup.
00:17:53C'est extrêmement compliqué parce que ce qu'on voit,
00:17:55et ce que ça remet en question,
00:17:57c'est vraiment l'accueil des personnes.
00:17:59C'est-à-dire que cette personne-là arrive en France,
00:18:01elle est mise dans un foyer de détention,
00:18:03et finalement on voit bien que l'état s'aggrave.
00:18:05Et ce n'est pas la première affaire dans laquelle on voit ça,
00:18:07où finalement, est-ce qu'on est capable encore d'ouvrir nos frontières ?
00:18:10Est-ce qu'on est réellement capable d'accueillir ces personnes-là ?
00:18:13Est-ce qu'on est capable d'avoir un suivi des agresseurs sexuels
00:18:17parce qu'il n'y a pas que des immigrés ?
00:18:19Effectivement, est-ce qu'on est capable d'apporter ça ?
00:18:21Et ça soulève également un questionnement bien plus important, à mon sens.
00:18:25C'est aujourd'hui, même quand on voit bien qu'il y a une augmentation de la violence
00:18:29qui ne s'arrête pas,
00:18:30il y a de plus en plus d'enfants qui sont classés en foyer,
00:18:33et finalement on se rend compte que ça crée encore plus de crimes.
00:18:36Donc effectivement, il va falloir que l'état se saisisse de l'affaire,
00:18:40qu'il y ait des vraies mesures qui soient prises.
00:18:42Je rejoins ce que disait Patrice Arditi tout à l'heure,
00:18:45que là, il va falloir faire du bruit sur cette affaire
00:18:47et en saisir l'occasion de se poser la question,
00:18:49est-ce qu'on est en capacité d'accueillir ?
00:18:51Et comment on fait pour protéger nos citoyens ?
00:18:53Parce que là, on protège personne avec un manque de suivi,
00:18:56avec finalement un lieu d'accueil qui n'est pas approprié,
00:18:58avec un manque de moyens mis, on en arrive à des drames permanents.
00:19:02Ce qui est terrible, Laura Lebar, c'est ce que dit également cette avocate,
00:19:05elle dit qu'elle n'imaginait absolument pas qu'il puisse récidiver
00:19:08quand on se met à la place de la famille de Philippines.
00:19:12Alors, c'est toujours très compliqué,
00:19:14parce qu'en France on manque de moyens,
00:19:16c'est pas la première fois qu'on le dit sur CNews,
00:19:18et effectivement, merci de donner la parole à ça,
00:19:20c'est extrêmement important, on manque cruellement de moyens.
00:19:23Quand on voit l'exemple de l'Italie qui met en place des inhibiteurs de libido,
00:19:27en France, on en est extrêmement loin,
00:19:29c'est des sujets qui sont encore tabous,
00:19:31c'est des sujets avec lesquels on n'a pas de prise,
00:19:33on n'a pas de moyens en tant que thérapeute,
00:19:35on voit bien qu'on a beau le demander à des psychiatres,
00:19:37ce n'est pas prescrit,
00:19:38on a des personnes qui peuvent avoir des très belles personnalités,
00:19:41mais qui ont des pulsions, et rien n'empêche pas l'autre.
00:19:43Et finalement, quand on ne leur donne pas les moyens de gérer ces pulsions-là,
00:19:46on en arrive aux drames,
00:19:47et ces personnes-là sont elles-mêmes en souffrance.
00:19:49C'est-à-dire qu'on va mettre une surenchère de la souffrance
00:19:52et de la violence permanente,
00:19:54qui fait que finalement on n'arrive jamais à canaliser
00:19:56l'essence même du problème.
00:19:58Merci beaucoup Laura Lebar,
00:20:00merci pour cet éclairage.
00:20:02Juste avant de marquer une pause,
00:20:03je voudrais vous montrer cette séquence
00:20:04à laquelle vous faisiez référence, mon cher Thomas,
00:20:06qui est totalement révoltante et scandaleuse.
00:20:09C'était une minute de silence pour rendre hommage à la jeune Philippine,
00:20:11ça s'est passé devant le palais de justice de Vienne en Isère.
00:20:14Je vous montre les images, ça se passe de commentaires,
00:20:16mais on réagira quand même parce que c'est juste scandaleux.
00:20:18Regardez cette séquence.
00:20:24C'est un monde tout petit, un petit fascistique !
00:20:28C'est un monde tout petit, un petit fascistique !
00:20:33C'est un monde tout petit, un petit fascistique !
00:20:36Voilà, l'extrême-gauche est toujours au rendez-vous là.
00:20:39Kevin Bossuet.
00:20:40Ça me choque.
00:20:42Vraiment je suis choqué.
00:20:44Venir profaner,
00:20:46parce que ça s'appelle de la profanation,
00:20:48cette minute de silence est inacceptable.
00:20:50Et moi je ne comprends pas le mobile.
00:20:52Est-ce que c'est parce que Philippine était blanche ?
00:20:56Est-ce que c'est parce que Philippine était catholique ?
00:20:59Est-ce que c'est parce que Philippine appartenait à un certain milieu social ?
00:21:03Qu'est-ce qui fait que ces gens sont finalement sombres dans la haine ?
00:21:06Moi je m'interroge.
00:21:08Et on a vu également dans certaines universités,
00:21:11des gens notamment profanés,
00:21:13arrachés les affiches,
00:21:15rendant hommage à Philippine.
00:21:17Voyez bien que ces gens, c'est l'anti-France.
00:21:19Vous avez une majorité de Français qui est dans la compassion,
00:21:22qui est choquée,
00:21:24qui est finalement dans le concessus national,
00:21:26et vous en avez toujours quelques-uns
00:21:28qui salissent tout cela,
00:21:31sans dire non sur ce qu'est notre pays.
00:21:33Et moi ce qui m'inquiète c'est qu'on donne une caisse de résonance à ces gens,
00:21:36alors pas ici évidemment,
00:21:38mais dans certains médias,
00:21:40notamment de services publics.
00:21:42Et moi, en tant que Français, ça m'interroge,
00:21:44parce que mes impôts parfois sont utilisés
00:21:46pour donner une caisse de résonance
00:21:48à des gens qui ne le méritent absolument pas.
00:21:50Et les réactions autour de ta patrie ?
00:21:52C'est la vérité, incontestable.
00:21:54Ils ont manifesté parce que
00:21:56Philippine était blanche,
00:21:58qu'elle était catholique,
00:22:00qu'elle était d'un milieu social relativement aisé,
00:22:03et que c'est tout à fait
00:22:05contre l'idéologie
00:22:07sur laquelle ils essayent
00:22:09de surfer.
00:22:11L'idéologie des Soudets,
00:22:13des Portes,
00:22:15des Griveaux, des Boyards,
00:22:17tant qu'on aura ces gens-là
00:22:19qui attiseront leur haine
00:22:21et cette haine
00:22:23du Français
00:22:25qui respecte les règles,
00:22:27on aura ce genre de débordement.
00:22:29Je partage complètement ça,
00:22:31l'analyse qui vient d'être faite à l'instant.
00:22:33C'est une honte.
00:22:35Ce qui est assez intéressant, c'est que le slogan
00:22:37qu'on entend là, un slogan,
00:22:39nous sommes tous antifascistes,
00:22:41on l'entend aussi dans les manifestations
00:22:43pro Hamas.
00:22:45Très clairement, on est face à des gens
00:22:47qui jouent la carte de la déstabilisation,
00:22:49qui veulent casser la démocratie.
00:22:51Mais je parlais d'idéologie
00:22:53menaçante pour nos institutions
00:22:55et la démocratie tout à l'heure,
00:22:57c'est exactement ce qui est en train d'envahir
00:22:59la France actuellement.
00:23:01Vous avez une France qui est fracturée
00:23:03et tout est bon pour casser
00:23:05ce qui fait l'identité et la culture française.
00:23:07Je rejoins ce que vous avez dit tous les deux,
00:23:09c'est que cette jeune fille était française,
00:23:11blanche et catholique.
00:23:13C'est indécent.
00:23:15Mais c'est honteux.
00:23:17Il y avait des collaborateurs de députés
00:23:19de la France insoumise par exemple.
00:23:21Ça en dit aussi long sur l'idéologie de ces gens.
00:23:23C'est comment hostile, sincèrement.
00:23:25Ils n'ont pas vécu la cérémonie
00:23:27à Versailles, l'émotion.
00:23:29Ils ne sont pas émus par les mêmes choses que nous.
00:23:31Je ne sais pas.
00:23:33Je ne sais pas dans quel monde on vit.
00:23:35Carima, très rapidement.
00:23:37C'est complètement abject.
00:23:39On a assisté à la minute de la haine.
00:23:41C'était une minute de recueillement.
00:23:43C'était une minute en hommage,
00:23:45en l'honneur de Philippines.
00:23:47Et ça s'est transformé en minute de la haine.
00:23:49Et ce qui est assez troublant,
00:23:51c'est de voir finalement
00:23:53à quel point ils se sentent convaincus
00:23:55de je ne sais quoi,
00:23:57d'être dans un camp de bien.
00:23:59Je ne sais pas ce qui peut leur passer à l'esprit.
00:24:01Je trouve que c'est abject aussi
00:24:03parce qu'on voit aussi qu'il y a un deux poids, deux mesures.
00:24:05Imaginez par exemple dans la situation
00:24:07pour la mort de Naël.
00:24:09Si on avait vu des scènes comme celle-là.
00:24:11Et aujourd'hui, on en parle.
00:24:13Je suis contente qu'on en parle pour dénoncer
00:24:15ce type de comportement.
00:24:17On aurait vu ça dans tous les journaux.
00:24:19Vous avez parlé du service public
00:24:21ou un peu partout.
00:24:23Alors que maintenant, il y a une espèce de complaisance
00:24:25à l'égard des militants de l'extrême-gauche.
00:24:27Et je trouve que c'est vraiment
00:24:29ce à quoi on a assisté. C'est absolument abject.
00:24:31Et je rappelle qu'il y aura
00:24:33un rassemblement cet après-midi à 15 heures place
00:24:35d'Enfer-Rochereau.
00:24:37Un rassemblement qui aura du monde.
00:24:39Pour rendre hommage à Philippine.
00:24:41Pour soutenir également sa famille,
00:24:43ses parents. Et qu'il y aura d'autres
00:24:45rassemblements en France aussi.
00:24:47Et j'espère qu'on n'aura pas
00:24:49ce type d'agissement. C'est un vœu pieux.
00:24:51Mais on verra, puisqu'on sera sur place.
00:24:53Allez, on marque une pause. L'actualité est
00:24:55très riche en ce dimanche. On reviendra sur la situation
00:24:57en Israël. Israël qui a poursuivi
00:24:59ses frappes sur le Liban
00:25:01depuis ce matin.
00:25:03A tout de suite.
00:25:07Merci. Merci de nous accueillir
00:25:09avec Audrey Berthoud pour ce Mini-News
00:25:11Week-end. Nous sommes ensemble jusqu'à 13h.
00:25:13Je vous représente notre équipe du dimanche
00:25:15dans quelques instants. Mais tout de suite, on fait un nouveau
00:25:17tour de l'information 360 avec vous.
00:25:19Audrey.
00:25:21En Ukraine,
00:25:23au moins 11 personnes ont été
00:25:25blessées ce dimanche
00:25:27dans une série de frappes russes sur
00:25:29Zaporizhia, dans le sud du pays.
00:25:31Un immeuble et 6 maisons situées dans différents
00:25:33quartiers de la ville ont subi d'importantes
00:25:35éclosions. Une nouvelle journée
00:25:37de solidarité pour les EHPAD. Un rapport
00:25:39du Sénat préconise l'instauration
00:25:41d'une deuxième journée de solidarité pour
00:25:43financer les EHPAD dont la situation financière
00:25:45est très fragilisée. Dans ce
00:25:47rapport, des sénatrices tirent la sonnette
00:25:49d'alarme sur un système à bout de souffle,
00:25:51fragilisé par une succession de crises
00:25:53dont le Covid, le scandale
00:25:55hors PA ou encore l'inflation.
00:25:57La Poste annonce une réduction de son
00:25:59budget. Celui qui permet à la Poste
00:26:01de financer sa présence sur l'ensemble
00:26:03du territoire va être entaillé de 50 millions
00:26:05d'euros. De nombreux bureaux de Poste
00:26:07pourraient donc être prochainement fermés.
00:26:09Une décision qui provoque l'indignation des élus,
00:26:11notamment des maires en milieu rural.
00:26:13Merci beaucoup Audrey.
00:26:15Audrey avec nous depuis une demi-heure
00:26:17déjà pour ce mini-news
00:26:19week-end. Karim Abrig, toujours,
00:26:21Patrick Sarditti, Kevin Bossuet,
00:26:23Emmanuel Razavi et
00:26:25Thomas Bonnet. On va évoquer
00:26:27si vous le voulez bien maintenant la situation
00:26:29en Israël. Israël qui a poursuivi,
00:26:31disait, ses frappes au Liban
00:26:33depuis ce matin. Trois jours de
00:26:35deuil national ont été
00:26:37décrétés au Liban après la mort du chef du Hezbollah
00:26:39Hassan Nasrallah. Les réactions
00:26:41internationales évidemment sont très contrastées.
00:26:43On voit tout ça avec Maxime Lavandier
00:26:45et on sera également avec
00:26:47Claude Moniquet dans quelques instants,
00:26:49notre spécialiste des questions de terrorisme.
00:26:51D'abord le sujet de Maxime Lavandier.
00:26:53C'est avec ces mots que Benyamin
00:26:55Netanyahou commente la mort du
00:26:57chef du Hezbollah. Nous avons
00:26:59réglé nos comptes avec quelqu'un qui était responsable
00:27:01de l'assassinat de nombreux Israéliens
00:27:03et des ressortissants d'autres pays
00:27:05dont des centaines d'Américains et des
00:27:07dizaines de Français. Une mort synonyme
00:27:09de victoire en Israël.
00:27:11Applaudi ici sur la plage d'Eilat
00:27:13après l'annonce.
00:27:15Maxime Lavandier.
00:27:17Et vécu
00:27:19avec fierté et optimisme dans les
00:27:21rues de Tel Aviv malgré l'état d'alerte
00:27:23et les sirènes qui ont retenti
00:27:25toute l'après-midi.
00:27:27C'est une nouvelle fantastique.
00:27:29Cela aurait dû être fait depuis longtemps.
00:27:31Je pense que l'élimination
00:27:33de Nasrallah mettra fin à la guerre, du moins
00:27:35je l'espère.
00:27:37Nous célébrons la mort du terroriste
00:27:39numéro un dans le monde.
00:27:43Des réactions forcément très
00:27:45différentes de l'autre côté de la frontière.
00:27:47À Tripoli, pancartes en main,
00:27:49ils expriment leur tristesse et leur
00:27:51inquiétude. Il est mort en martyr
00:27:53en combattant Israël.
00:27:55Il n'est pas mort en nous combattant
00:27:57mais en combattant Israël.
00:27:59Le Liban perd sa sécurité.
00:28:01Qui combattra Israël à l'avenir ?
00:28:03Demain, Israël sera sur nous
00:28:05parce que nous ne nous aimons pas.
00:28:09Des manifestations de douleur jusqu'à
00:28:11Téhéran où de nombreux Iraniens
00:28:13se sont réunis pour rendre hommage
00:28:15à l'ancien leader du Hezbollah.
00:28:17Je commence avec vous Emmanuel Razavi.
00:28:19Je vous rappelle que vous êtes gros reporter
00:28:21et notamment auteur du livre
00:28:23Les Faces cachées des Mollahs.
00:28:25Israël persiste et signe
00:28:27et je vous donne cette dernière information
00:28:29que l'on me signait à l'instant. L'armée israélienne
00:28:31dit avoir tué un haut responsable du Hezbollah dans une frappe
00:28:33hier au Liban.
00:28:35Benjamin Netanyahou l'avait
00:28:37annoncé
00:28:39à l'ONU. Il persiste,
00:28:41il signe et il continue.
00:28:43Il a raison et au risque
00:28:45de choquer, Israël
00:28:47est en train de faire le boulot que les grandes démocraties occidentales
00:28:49auraient dû faire depuis bien des décennies.
00:28:51Et d'ailleurs on a sorti Israël un peu seul à l'ONU
00:28:53si je puis me permettre.
00:28:55Ce qui m'apparaît être un scandale, vous l'avez rappelé
00:28:57tout à l'heure, je suis d'origine iranienne.
00:28:59Si vous voulez aujourd'hui,
00:29:01il faut dire les choses comme elles sont. Le Hezbollah
00:29:03c'est un proxy qui est un proxy
00:29:05très particulier. C'est une création évidemment
00:29:07de l'Iran mais c'est surtout la réplique
00:29:09du corps des gardiens de la révolution islamique
00:29:11iranien au Liban.
00:29:13Hassan Nasrallah il entretenait des
00:29:15liens particulièrement suivis
00:29:17avec le guide suprême iranien Ali
00:29:19Khamenei.
00:29:21Il avait mis en place
00:29:23avec le corps des gardiens de la révolution
00:29:25un cartel mafieux
00:29:27impliqué dans le trafic de drogue
00:29:29à échelle internationale
00:29:31qui permet d'ailleurs au Hezbollah de financer
00:29:33une partie de ses opérations paramilitaires
00:29:35de ses opérations terroristes
00:29:37contre parfois des intérêts
00:29:39qui sont des intérêts occidentaux.
00:29:41Enfin j'ai entendu tout à l'heure
00:29:43dans le commentaire quelqu'un qui disait que c'était l'ennemi
00:29:45numéro un qui avait été tué. Bien sûr qu'il faut
00:29:47s'en féliciter.
00:29:49La république islamique d'Iran depuis
00:29:511979 a
00:29:53créé le chaos et
00:29:55l'instabilité dans tout le Moyen-Orient
00:29:57dans tout le Proche-Orient mais
00:29:59aujourd'hui aussi en Europe
00:30:01il ne faut jamais oublier qu'elle continue de nous menacer.
00:30:03Vous avez des cellules du Hezbollah
00:30:05la milice chiite aux ordres de Téhéran
00:30:07en Europe, vous en avez en France
00:30:09qui peuvent être activées. Donc je pense
00:30:11que les Israéliens ont fait le job.
00:30:13Kevin. Oui je suis parfaitement d'accord
00:30:15avec ça. Qu'est-ce que c'est que le Hezbollah ?
00:30:17Ce sont des milliers, frère
00:30:19Kouachi, ce sont des
00:30:21milliers de terroristes en effet qui
00:30:23veulent éradiquer les Juifs
00:30:25parce qu'ils sont Juifs et qui veulent éradiquer
00:30:27également nos valeurs occidentales. Défendre
00:30:29le Hezbollah c'est être dans le camp des
00:30:31terroristes. Et moi j'en ai un peu marre
00:30:33qu'à partir du moment où les Juifs
00:30:35sont victimes d'antisémitisme
00:30:37il y a l'alarme qui coule.
00:30:39On l'a vu avec l'horrible pogrom du 7 octobre
00:30:41et puis les semaines passent
00:30:43et puis on veut interdire
00:30:45Israël d'assurer sa sécurité.
00:30:47C'est ce qu'a fait d'ailleurs monsieur Macron
00:30:49quand il a réclamé un cessez-le-feu.
00:30:51Moi j'ai envie de dire heureusement que
00:30:53Benjamin Netanyahou n'a pas
00:30:55accepté ce cessez-le-feu parce que Nasrallah
00:30:57serait encore
00:30:59aujourd'hui actif.
00:31:01Et puis si on prend un peu de recul
00:31:03qui ne respecte pas le droit
00:31:05international et notamment
00:31:07la résolution 75-01 ?
00:31:09C'est évidemment le Hezbollah
00:31:11qui a attaqué Israël au lendemain
00:31:13du pogrom. C'est évidemment
00:31:15le Hezbollah qui
00:31:17utilise les civils comme boucliers humains.
00:31:19C'est évidemment le Hezbollah.
00:31:21Donc évidemment il faut
00:31:23défendre Israël
00:31:25même féliciter Israël
00:31:27parce que vous l'avez très bien dit, Israël est en train
00:31:29de faire le boulot que l'Occident
00:31:31n'ose pas faire et réaffirmer
00:31:33le droit d'Israël
00:31:35à se défendre.
00:31:37Et je pense que ce qu'est en train
00:31:39de faire Israël finalement c'est un
00:31:41grand pas vers l'humanité,
00:31:43un grand pas vers l'humanisme.
00:31:45Israël défend nos valeurs,
00:31:47les valeurs occidentales, les valeurs de la
00:31:49démocratie. Et moi, je soutiens
00:31:51évidemment ce pays
00:31:53et je lui dis merci.
00:31:55Je voulais vous faire écouter un étudiant libanais
00:31:57qui était l'invité de l'IVI de Carreflec
00:31:59hier soir. Charbel Saïa, écoutez
00:32:01sa réaction.
00:32:03Depuis le début de cette guerre,
00:32:05le 8 octobre, ce que
00:32:07Hezbollah a appelé le front
00:32:09de soutien à Gaza,
00:32:11l'opposition libanaise, que par exemple
00:32:13moi, en tant que jeune Libanais, je soutiens,
00:32:15a bien dit que cette
00:32:17guerre ne mènera à rien. Elle mènera à
00:32:19du chaos, de la destruction.
00:32:21C'est vraiment une tragédie ce qui se passe au Liban,
00:32:23des frappes israéliennes partout au Liban,
00:32:25spécialement au banlieue sud.
00:32:27Alors, ce qu'on a dit clairement,
00:32:29mais on ne nous a pas entendu,
00:32:31c'est qu'il faut une application immédiate
00:32:33de la résolution 17-01
00:32:35du Conseil
00:32:37de la Sécurité de l'ONU.
00:32:39Cette application doit
00:32:41nécessiter aussi un désarmement du Hezbollah
00:32:43et revenir
00:32:45sous l'autorité de l'État.
00:32:47Vous êtes d'accord avec ça, Patrick Sarditti ?
00:32:49C'est évident.
00:32:51Mais là, tout a été dit.
00:32:53Franchement, la mort
00:32:55de Nasrallah,
00:32:57ce n'est pas un succès
00:32:59uniquement pour les Israéliens,
00:33:01c'est un succès pour tout l'Occident.
00:33:03Je crois qu'on a
00:33:05vraiment
00:33:07oublié
00:33:09que cet homme,
00:33:11ce gourou responsable
00:33:13de milliers et de milliers
00:33:15de morts occidentaux.
00:33:17Les Américains n'ont pas oublié,
00:33:19les Français ont oublié
00:33:21le Drakkar, les Français ont oublié,
00:33:23je crois que c'était la rue de Rennes,
00:33:25on a
00:33:27une faculté d'oubli qui est quelque chose
00:33:29d'incroyable. Je ne sais pas si on en parlera
00:33:31d'ailleurs, mais on a employé le mot
00:33:33charismatique pour cet homme-là,
00:33:35pour Nasrallah,
00:33:37dans le journal Le Monde.
00:33:39Justement, je voulais en parler.
00:33:41La description effectuée par nos confrères
00:33:43du Monde est quand même un peu linéaire.
00:33:45Mais charismatique, ça n'est pas
00:33:47un compliment ni une injure,
00:33:49c'est qu'il attire le respect. Mais le respect de qui ?
00:33:51À la limite, Hitler, en caressant
00:33:53les enfants blonds aux yeux bleus,
00:33:55il attirait également
00:33:57un certain respect et il pouvait être
00:33:59notifié de charismatique.
00:34:01On vous montre l'extrait du Monde, justement.
00:34:03Laurent Bacquat qui travaille à mes côtés.
00:34:05Cette charismatique de Hezbollah depuis plus
00:34:07de trois décennies tuée par une frappe israélienne.
00:34:09Voilà ce qu'écrivent nos confrères du Monde.
00:34:11Ben oui, ça c'est...
00:34:13Ok, ils ont voulu cibler là-dessus.
00:34:15Bon, c'est leur rôle.
00:34:17Il y a bien longtemps qu'on sait...
00:34:19On appelle un angle journalistique, mais c'est un angle un peu surprenant.
00:34:21Il y a bien longtemps qu'on sait que Le Monde
00:34:23est d'un côté et pas de l'autre,
00:34:25ce qui est extrêmement dommage pour le
00:34:27journal qui était le plus publicité il y a
00:34:29trente ans, ou il y a même
00:34:31vingt-cinq ans, et c'est
00:34:33vraiment dramatique.
00:34:35Maintenant, on sait tous très très
00:34:37bien, je finirai avec ça, on sait tous très très bien
00:34:39que les Israéliens ne peuvent pas se permettre
00:34:41de s'arrêter là. C'est absolument
00:34:43impossible.
00:34:44Karim, je vous donne la parole, mais je voudrais avoir la réaction
00:34:46puisqu'on évoquait nos confrères du Monde.
00:34:48Vous vous souvenez que le journal
00:34:50Le Monde, à la fin des années soixante-dix,
00:34:52à l'époque d'ailleurs où les Hezbollah romainis
00:34:54étaient en exil dans la région parisienne,
00:34:56a encensé, si vous voulez,
00:34:58comment dire, les islamistes iraniens, à commencer par
00:35:00Romaini. Donc, je dirais qu'il est,
00:35:02vous disiez qu'il était dans son rôle quelque part,
00:35:04en fait, il joue ce rôle-là depuis
00:35:06des décennies, c'est-à-dire que Le Monde a toujours été
00:35:08du côté des dictateurs.
00:35:10Imaginez comment des gens
00:35:12de nos familles iraniennes peuvent lire
00:35:14Le Monde depuis quarante-cinq ans.
00:35:16D'accord ? De Romaini à Nasrallah, en fait,
00:35:18hier, évidemment, c'est
00:35:20désastreux
00:35:22de s'exprimer comme ça. Vous aurez noté qu'à aucun
00:35:24endroit, on ne parle de chef terroriste,
00:35:26parce que Nasrallah, c'est un chef
00:35:28terroriste, c'est le chef d'une organisation
00:35:30terroriste. C'est pas la même lecture de nos
00:35:32confrères du Monde, Karima. Oui,
00:35:34en effet, et puis, non, je voulais
00:35:36revenir aussi sur la stratégie,
00:35:38en fait, ce que ça pose maintenant comme question,
00:35:40la stratégie d'Israël,
00:35:42parce que je regardais du côté des Américains,
00:35:44d'un côté, avec
00:35:46Kamala Harris qui a dit, elle a dit
00:35:48que monsieur, justement,
00:35:50Nasrallah était un terroriste
00:35:52avec du sang sur les mains. Donc,
00:35:54oui, et d'ailleurs, il avait été aussi à l'origine,
00:35:56le s-volant, on le sait,
00:35:58avec les attentats, notamment en 1983,
00:36:00241 marines
00:36:02qui étaient morts, les 58 parachutistes
00:36:04français qui sont morts aussi,
00:36:06sans compter les nombreux attentats, sans compter
00:36:08les personnes déplacées, les dizaines
00:36:10de milliers d'Israéliens déplacés
00:36:12aussi en ce moment, en raison des
00:36:14différents tirs de roquettes. Donc,
00:36:16les États-Unis ont souligné, ont dit,
00:36:18oui, c'est une mesure de justice,
00:36:20mais le paradoxe aussi maintenant,
00:36:22c'est qu'autant, vous allez entendre
00:36:24Kamala Harris qui dit, je soutiendrai toujours
00:36:26le droit d'Israël à se défendre, et
00:36:28vous avez entendu Joe Biden qui a dit,
00:36:30il appelle à un cessez-le-feu
00:36:32au cours des dernières heures, et il a appelé
00:36:34au cessez-le-feu aussi. Et vous
00:36:36voyez aussi les réactions internationales,
00:36:38encore une fois. Contrastées,
00:36:40parce que Benjamin Netanyahou,
00:36:42lui, veut continuer en ce moment,
00:36:44il se dit, on a des victoires,
00:36:46et d'ailleurs, à la veille
00:36:48du 7 octobre, c'était aussi
00:36:50de montrer, je pense, à sa population,
00:36:52parce qu'il n'a pas réussi à libérer
00:36:54tous les otages, il y a encore des otages.
00:36:56Et puis, on se souvient qu'il a été très contesté
00:36:58au moment de la frappe du 7 octobre,
00:37:00du Hezbollah, puisqu'évidemment, on lui avait reproché
00:37:02de ne pas avoir tenu compte des alertes.
00:37:04Il y a quand même un enjeu aussi,
00:37:06je pense, dans le timing,
00:37:08c'est qu'en ce moment, il y a des vraies victoires
00:37:10sur le front du Hezbollah, ça fait un peu oublier
00:37:12peut-être les échecs des renseignements
00:37:14il y a un an de ça, et d'arriver
00:37:16avec ces victoires, lui, il se dit,
00:37:18on va continuer, on est dans un,
00:37:20si vous voulez,
00:37:22en termes de temporalité, un affaiblissement
00:37:24du Hezbollah, et en ce moment,
00:37:26ils sont en train de faire des gains d'un point de vue
00:37:28militaire, mais vous l'avez mentionné,
00:37:30d'un point de vue à l'international,
00:37:32c'est extrêmement contrasté, et d'ailleurs,
00:37:34la France, ça va être intéressant d'en parler éventuellement,
00:37:36mais on attend la réaction d'Emmanuel Macron.
00:37:38Pour l'instant, on a le chef
00:37:40de la diplomatie française qui a dit
00:37:42il faut un cessez-le-feu.
00:37:44Vous voyez dans quel contexte on est.
00:37:46Je vous donne la parole dans quelques instants,
00:37:48Kevin Bossuet, priorité aux témoignages également,
00:37:50puisque nous sommes avec Claude Moniquet,
00:37:52notre spécialiste terroriste. Bonjour Claude,
00:37:54merci d'avoir accepté notre invitation
00:37:56je le disais, Israël,
00:37:58et nous le disions, Israël persiste et signe,
00:38:00les frappes se poursuivent.
00:38:02Oui, bonjour Thierry,
00:38:04oui, effectivement, Israël continue
00:38:06et va continuer, ça a été
00:38:08annoncé très clairement à la fois par
00:38:10les champs politiques et par le chef d'état-major.
00:38:12Hier, par exemple, samedi,
00:38:14après qu'ils aient annoncé
00:38:16la mort de Nasrallah,
00:38:18les Israéliens ont
00:38:20éliminé Nabil Kaouk,
00:38:22l'un des principaux
00:38:24responsables survivants
00:38:26du Hezbollah et ils ont également
00:38:28tué
00:38:30Hassan Nahalil Yassine
00:38:32qui était le chef du renseignement, des services
00:38:34de renseignement du Hezbollah. Donc c'est une
00:38:36série d'opérations qui vont très clairement
00:38:38continuer, qui visent à continuer
00:38:40à affaiblir le Hezbollah.
00:38:42C'est une
00:38:44action
00:38:46qui en fait,
00:38:48le but stratégique reporté,
00:38:50recherché, c'est d'amener le Hezbollah
00:38:52à renoncer à ces bombardements
00:38:54et s'il ne renonce pas, c'est
00:38:56faciliter une entrée
00:38:58relativement massive mais probablement de courte
00:39:00durée des troupes israéliennes au Sud-Djiban.
00:39:02Claude, on l'évoquait avec
00:39:04Karim Abouic et nos invités
00:39:06sur ce plateau, il a été
00:39:08reproché à Benjamin Netanyahou
00:39:10de ne pas avoir
00:39:12cru aux
00:39:14informations dont il disposait
00:39:16juste avant le 7 octobre et là,
00:39:18très sincèrement, on a le sentiment
00:39:20qu'Israël avec
00:39:22l'attaque des Bipeurs,
00:39:24cette attaque
00:39:26contre ce leader du Hezbollah
00:39:28a toujours maintenant un coup d'avance
00:39:30et à la main. J'aimerais vous
00:39:32entendre là-dessus dans sa stratégie.
00:39:34Il se fait que
00:39:36je connais de l'extérieur
00:39:38bien sûr, mais je connais assez bien la communauté
00:39:40israélienne du renseignement
00:39:42et j'ai toujours été frappé par son
00:39:44extraordinaire adaptabilité.
00:39:46C'est un organisme vivant,
00:39:48c'est un organisme intelligent, plutôt une série
00:39:50d'organismes intelligents et qui ont une très
00:39:52grande capacité à apprendre dans leurs erreurs.
00:39:54Alors effectivement et incontestablement,
00:39:56il y a des erreurs épouvantables
00:39:58qui ont été commises avant le 7 octobre
00:40:00et qui ont permis, entre autres,
00:40:02le massacre,
00:40:04le pogrom du 7 octobre, qui nous ont permis
00:40:06de se réaliser. Tout ça devra un jour
00:40:08ou l'autre être mis sur la table et ce sera
00:40:10fait par des commissions d'enquête publique.
00:40:12J'ai totalement confiance dans la démocratie israélienne
00:40:14à ce point de vue-là. Mais il est très clair que depuis
00:40:16le 7 octobre, en moins d'un an, il y a
00:40:18eu un retournement total. On a appris
00:40:20les leçons des erreurs et aujourd'hui
00:40:22le Mossad,
00:40:24Amman, le renseignement militaire
00:40:26et le Shin Bet au plan intérieur et sur Gaza
00:40:28ont totalement repris
00:40:30les rênes. Les opérations qui ont été
00:40:32menées, parce qu'il n'y a pas que
00:40:34l'élimination d'Assad Nasrallah,
00:40:36il y a eu toute une série d'éliminations
00:40:38de dirigeants militaires
00:40:40de haut rang du Hezbollah
00:40:42qui ont précédé cette attaque. Il y a eu
00:40:44l'affaire de Bipper, il y a eu l'affaire de Walkie Talkie.
00:40:46Tout ça nécessite
00:40:48l'accumulation d'un
00:40:50renseignement opérationnel,
00:40:52actionable intelligence, comme disent les Américains,
00:40:54sur le terrain en temps réel,
00:40:56la présence d'observateurs qui peuvent
00:40:58vous confirmer une information.
00:41:00Vous avez une source difficile à recruter
00:41:02qui vous dit que Assad Nasrallah sera
00:41:04dans le bunker à 18h ou
00:41:0618h30, mais il faut des observateurs
00:41:08de terrain qui voient ce qu'on voit arriver,
00:41:10qui confirment. Tout ça, c'est un travail
00:41:12exceptionnel et qui montre que
00:41:14effectivement, cette communauté de renseignement
00:41:16a repris tout son mordant et ça réserve
00:41:18de très mauvais
00:41:20jours à venir
00:41:22aux survivants de la direction du Hezbollah, très clairement.
00:41:24Merci beaucoup Claude Moniquet
00:41:26pour cet éclairage. Merci beaucoup Claude.
00:41:28On vous retrouvera tout au long de l'après-midi
00:41:30et notamment dans 180 Minutes Info.
00:41:32Emmanuel et Kévin. Emmanuel, réaction
00:41:34sur ce que disait Claude sur cette reprise
00:41:36en main d'Israël et sa tactique.
00:41:38Claude Moniquet, mais ça a aussi
00:41:40d'autres conséquences. Ça montre que la République
00:41:42islamique d'Iran, qui fait peur à tout le monde,
00:41:44est un château de cartes, parce qu'il ne faut pas
00:41:46oublier qu'avec les commandants du Hezbollah
00:41:48qui ont été tués depuis une dizaine de jours, vous avez aussi
00:41:50des commandants, des gardiens de la Révolution,
00:41:52notamment de la force Al-Qods,
00:41:54son unité qui est en charge des opérations extérieures.
00:41:56Et ces commandants au Liban,
00:41:58comme en Syrie d'ailleurs, ils ont pour
00:42:00mission de faire du renseignement,
00:42:02ce qui veut dire que sur place
00:42:04au Liban, en Syrie, on a coupé
00:42:06les moyens de communication du Hezbollah,
00:42:08d'une partie des agents opérationnels
00:42:10de la force Al-Qods dans ces deux pays,
00:42:12mais ça a aussi perturbé
00:42:14terriblement leur renseignement,
00:42:16le dispositif du renseignement de la République
00:42:18islamique d'Iran.
00:42:20Donc c'est important parce que c'est quasi historique
00:42:22ce qui est en train de se passer de ce point de vue-là.
00:42:24Je vous rappelle que depuis 1979,
00:42:26l'Iran, permanent si vous voulez,
00:42:28quand elle fait ses pressions,
00:42:30notamment dans le cadre des négociations,
00:42:32on l'a vu sur le nucléaire,
00:42:34d'un côté parle, négocie,
00:42:36manie la diplomatie, et de l'autre côté en général
00:42:38manie le chantage
00:42:40au terrorisme ou à la prise d'otages.
00:42:42Kevin.
00:42:44Moi j'aimerais revenir sur cette opération.
00:42:46Parce qu'on a souvent accusé Israël
00:42:48d'être dans une riposte disproportionnée.
00:42:50Là pour le coup, je ne vois pas
00:42:52où est la disproportion,
00:42:54parce que c'est ciblé.
00:42:56Que ce soit l'attaque d'Ethel Kewilke,
00:42:58que ce soit les Bipers, ou que ce soit
00:43:00notamment cette attaque
00:43:02du QG.
00:43:04Donc ça c'est quelque chose qu'il faut mettre en avant.
00:43:06Il y a une chose dont on ne parle jamais également,
00:43:08ce sont ces Israéliens qui ont été obligés
00:43:10de partir de chez eux au nord
00:43:12pour aller se réfugier.
00:43:14Ça il faut quand même en parler.
00:43:16Imaginons-nous si en France
00:43:18il y a une milice terroriste
00:43:20qui attaquait la France depuis la Belgique
00:43:22et que les habitants des Ardennes
00:43:24étaient finalement obligés
00:43:26de fuir leur maison parce qu'ils sont menacés.
00:43:28Mais comment on réagirait ?
00:43:30Je pense qu'on réagirait comme Benjamin Netanyahou.
00:43:32Donc ces faux procès,
00:43:34moi ça commence vraiment à me casser les pieds.
00:43:36Surtout en outre,
00:43:38là Israël est en train de gagner cette guerre,
00:43:40à la fois contre le Hamas et à la fois
00:43:42contre le Hezbollah.
00:43:44Et au moment où ils sont en train de la gagner,
00:43:46on lui dit finalement, ah non il faut un cessez-le-feu,
00:43:48il faudra arrêter.
00:43:50C'est comme si nous on nous avait dit,
00:43:52au moment où on gagnait la guerre contre le nazisme,
00:43:54arrêtez, vous allez trop loin.
00:43:56Vous voyez, tout ça n'a aucun sens.
00:43:58Moi je fais confiance à Israël,
00:44:00c'est une démocratie digne de ce nom
00:44:02qui défend nos valeurs
00:44:04et je n'ai pas comme Emmanuel Macron,
00:44:06sur le même plan, un État démocratique
00:44:08et une milice terroriste.
00:44:10Allez, c'est la mi-temps de ce Mini News Weekend.
00:44:12On reparlera de la situation au Proche-Orient.
00:44:14On se posera la question du futur successeur.
00:44:16Un certain H.M. Safiedine.
00:44:18On verra qui est ce H.M. Safiedine.
00:44:20On parlera politique
00:44:22avec vous Thomas Bonnet.
00:44:24Une page politique assez conséquente.
00:44:26Et on commencera notre deuxième heure
00:44:28avec des images qui vont vous interpeller.
00:44:30Des images choquantes, ça se passe dans un lycée
00:44:32à Montgeron dans l'Essonne.
00:44:34Des images diffusées sur les réseaux sociaux.
00:44:36La nouvelle ministre d'éducation nationale s'en est émue.
00:44:38On vous raconte tout ça.
00:44:40Restez avec nous, c'est sur CNews que ça se passe.
00:44:42Et nulle part ailleurs. A tout de suite.
00:44:46Rebonjour.
00:44:48Merci de nous accueillir chez vous.
00:44:50Nous sommes ensemble avec Audrey Bertheau jusqu'à 13h.
00:44:52Bonjour ma chère Audrey.
00:44:54Je vous présente notre équipe du dimanche dans quelques instants.
00:44:56Mais tout de suite le sommaire de notre deuxième heure.
00:44:58A la une, on commencera par des images
00:45:00choquantes.
00:45:02Un adolescent frappé à coup de marteau dans un lycée
00:45:04à Montgeron dans l'Essonne.
00:45:06Des images diffusées sur les réseaux sociaux.
00:45:08Deux personnes ont été blessées.
00:45:10La nouvelle ministre de l'éducation dénonce ces images.
00:45:12On en parle avec nos invités.
00:45:14On reparlera bien sûr de la situation au Liban
00:45:16au lendemain de l'annonce de la mort d'Assad Nasrallah,
00:45:18le chef du Hezbollah.
00:45:20On fera le point avec nos équipes sur le terrain.
00:45:22Israël a poursuivi ses frappes au Liban
00:45:24ce dimanche.
00:45:26Et puis on est dimanche, on parlera politique.
00:45:28Thomas Bonnet est avec nous.
00:45:30On évoquera également ses 27 députés
00:45:32ensemble pour la République.
00:45:34Ils prennent position.
00:45:36Le rétablissement des comptes publics passe par la création
00:45:38de richesses et de pleins d'emplois.
00:45:40Ils sont contre la hausse des impôts.
00:45:42Morson, de son côté, parle dans le JDD.
00:45:44Le rapporteur général du budget
00:45:46n'a toujours pas reçu
00:45:48les lettres plafonds qui encadrent les dépenses
00:45:50des ministères. Il attend désespérément
00:45:52et en plus il n'exclut pas
00:45:54de voter la censure. On en parle
00:45:56tout de suite. Nouveau tour de l'information
00:45:58avec vous Audrey.
00:46:00Et on débute avec cette toute dernière information.
00:46:02Un autre haut responsable du Hezbollah
00:46:04aurait été tué
00:46:06dans une frappe israélienne.
00:46:08C'est donc Tzal qui l'annonce
00:46:10au lendemain du bombardement
00:46:12qui a tué Hassan Nasrallah.
00:46:14La mort de Nasrallah provoque
00:46:16évidemment de nombreuses réactions.
00:46:18Et au Liban, en Israël ou même
00:46:20en Iran, vous allez le voir, les réactions ne sont pas
00:46:22les mêmes. Les explications de Maxime Lavandier.
00:46:24C'est avec ces mots
00:46:26que Benyamin Netanyahou
00:46:28commente la mort du chef du Hezbollah.
00:46:30Nous avons réglé nos comptes avec
00:46:32quelqu'un qui était responsable de l'assassinat
00:46:34de nombreux Israéliens et des ressortissants
00:46:36d'autres pays dont des centaines d'Américains
00:46:38et des dizaines de Français.
00:46:40Une mort synonyme de victoire
00:46:42en Israël, applaudie ici
00:46:44sur la plage d'Eilat après l'annonce
00:46:50est vécue avec fierté et optimisme
00:46:52dans les rues de Tel Aviv
00:46:54malgré l'état d'alerte et les sirènes
00:46:56qui ont retentit toute l'après-midi.
00:47:00C'est une nouvelle fantastique, cela aurait dû être fait
00:47:02depuis longtemps.
00:47:04Je pense que l'élimination de Nasrallah
00:47:06est la fin à la guerre, du moins je l'espère.
00:47:10Nous célébrons la mort du terroriste numéro 1
00:47:12dans le monde.
00:47:14Des réactions
00:47:16forcément très différentes
00:47:18de l'autre côté de la frontière.
00:47:20A Tripoli, pancartes en main,
00:47:22ils expriment leur tristesse et leur inquiétude.
00:47:24Il est mort en martyr, en combattant Israël.
00:47:26Il n'est pas mort en nous combattant
00:47:28mais en combattant Israël.
00:47:30Le Liban perd sa sécurité.
00:47:32Qui combattra Israël à l'avenir ?
00:47:34Demain, Israël sera sur nous
00:47:36parce que nous ne nous aimons pas.
00:47:40Des manifestations de douleur
00:47:42jusqu'à Téhéran
00:47:44où de nombreux Iraniens se sont réunis
00:47:46pour rendre hommage à l'ancien leader
00:47:48du Hezbollah.
00:47:50Gilles Kepel, spécialiste du monde arabe
00:47:52s'est exprimé ce matin
00:47:54dans le grand rendez-vous sur CNews.
00:47:56L'objectif de Netanyahou
00:47:58est d'être celui qui détruira
00:48:00les ennemis d'Israël. Écoutez-le.
00:48:02On a laissé les otages de côté
00:48:04et son objectif principal
00:48:06c'est d'être celui
00:48:08qui va détruire
00:48:10les principaux ennemis d'Israël.
00:48:12Un peu comme Josué dans la Bible
00:48:14selon le récit biblique, si vous voulez,
00:48:16avait détruit les Cananéens
00:48:18à Agérico après l'épisode
00:48:20des trompettes.
00:48:22C'est ça qui compte pour lui.
00:48:24C'est aussi ça qui est très important
00:48:26pour assurer la cohésion de sa majorité.
00:48:28Il y a une très forte pression
00:48:30des suprémacistes ou des sionistes religieux
00:48:32Ben Gvir et Smotrich
00:48:34dont les partis
00:48:36comptent 18 membres de la Knesset.
00:48:38Sans eux, il n'y a plus de majorité.
00:48:40Et retour en France avec un Tunisien
00:48:42sous OQTF,
00:48:44connu pour des délits graves
00:48:46et aujourd'hui mis en cause dans une affaire d'enlèvement
00:48:48et de viol, a été libéré
00:48:50pour raison médicale.
00:48:52Aucune mesure d'assignation à résidence n'a été
00:48:54mise en place. Le détail avec Dunia Tengour.
00:48:56Les faits remontent
00:48:58au mois d'août dernier.
00:49:00Tout près de Nantes, un jeune homme de 19 ans,
00:49:02Hammounabé, est suspecté d'avoir commis
00:49:04un viol. Mais une fois encore,
00:49:06le profil du suspect a de quoi
00:49:08interroger en novembre 2023.
00:49:10L'homme de nationalité tunisienne
00:49:12avait déjà été condamné par le tribunal
00:49:14de Toulouse à 14 mois de prison
00:49:16pour offre et cession
00:49:18de stupéfiants à cette occasion.
00:49:20Il écope également d'une interdiction
00:49:22de territoire pendant 5 ans.
00:49:24A sa sortie de prison, il est placé
00:49:26en centre de rétention administrative
00:49:28le 22 juillet 2024.
00:49:30Quelques jours plus tard,
00:49:32le 25 juillet, le juge des libertés
00:49:34et de la détention décide
00:49:36de le remettre en liberté
00:49:38pour motif médical.
00:49:40L'homme de 19 ans devait subir
00:49:42une opération chirurgicale.
00:49:44Mais le juge des libertés et de la détention
00:49:46n'a pas délivré d'assignation
00:49:48à résidence.
00:49:50A sa sortie, l'homme est suspecté
00:49:52d'avoir commis un viol.
00:49:54Pour ce crime, il est actuellement
00:49:56en détention provisoire.
00:49:58Cette séquence absolument choquante
00:50:00en Isère. Une minute de silence
00:50:02en hommage à Philippine a été perturbée.
00:50:04Une trentaine de militants
00:50:06d'extrême gauche ont scandé
00:50:08des slogans antifascistes.
00:50:10Honte à ces gens qui salissent la mémoire
00:50:12de nos compatriotes innocents.
00:50:14C'est ce qu'a tweetée
00:50:16Anna de Mansoury, députée de l'Isère.
00:50:18Voilà pour l'essentiel, Thierry.
00:50:20Merci Audrey. Je ne me remets toujours pas
00:50:22de ces images. On les a commentées
00:50:24au cours de cette première partie.
00:50:26Je rappelle qu'il y a un rassemblement
00:50:28prévu à 15h, place d'Enfer-Auchereau
00:50:30et d'autres au rassemblement
00:50:32prévu en hommage à Philippine
00:50:34dans plusieurs villes de France.
00:50:36On espère qu'on n'assistera pas
00:50:38à ce type de scène, selon moi,
00:50:40que l'on puisse espérer.
00:50:42Toujours avec nous, ma chère Audrey,
00:50:44pour cette dernière heure de notre
00:50:46mini-news week-end.
00:50:48Karima Brick, rebonjour Karima.
00:50:50Patrice Arditi, rebonjour Patrice.
00:50:52Kévin Bossuet, Emmanuel Razavi
00:50:54et Thomas Bonnet.
00:50:56On va commencer avec un sujet
00:50:58qui va tous vous interpeller
00:51:00et notamment vous, en tant qu'enseignant,
00:51:02mon cher Kévin Bossuet.
00:51:04On va prendre la direction d'un lycée
00:51:06à Montgeron, dans l'Essonne,
00:51:08où un adolescent, vous allez voir ces images,
00:51:10elles sont terribles, un adolescent a été frappé
00:51:12à coup de marteau. Deux personnes
00:51:14ont été blessées lors de cette rixe.
00:51:16Pierre Emko et Laura Lestrade
00:51:18nous racontent cette triste affaire.
00:51:24Les images sont impressionnantes.
00:51:26Ce vendredi matin,
00:51:28peu avant 10h30, une rixe éclate
00:51:30au lycée Rosa Parks de Montgeron, dans l'Essonne.
00:51:36La vidéo, postée sur les réseaux sociaux,
00:51:38montre un élève frappé à coup de marteau
00:51:40et maintenu au sol par d'autres adolescents.
00:51:42La rixe prend fin lorsqu'un autre élève
00:51:44s'interpose pour éloigner le jeune armé.
00:51:46Au cours de l'altercation,
00:51:48deux lycéens sont légèrement blessés.
00:51:50Je me demande
00:51:52comment gérer
00:51:54cette nouvelle génération
00:51:56qui ne pense qu'à s'entretuer, qu'à se détruire.
00:51:58Rentrer à l'école avec un marteau,
00:52:02c'est impensable.
00:52:04J'ai vu la vidéo, franchement,
00:52:06moi ça me choque.
00:52:08Voir ça dans un lycée, c'est effrayant.
00:52:10Après, on ne se sent plus en sécurité dans les établissements.
00:52:12Si on voit ça à côté,
00:52:14c'est que ça peut arriver partout et ça fait très peur.
00:52:16Des renforts policiers ont été déployés
00:52:18pour sécuriser les abords de l'établissement
00:52:20qui fait déjà l'objet d'un contrôle strict
00:52:22pour éviter les intrusions.
00:52:24Ce lycée reste un lycée à problème.
00:52:26Ce lycée a déjà été sécurisé.
00:52:28Il y a un tourniquet
00:52:30pour pouvoir entrer dans le lycée.
00:52:32Le lycée est équipé
00:52:34de la vidéoprotection.
00:52:36La nouvelle ministre de l'Education nationale, Anne Gionneté,
00:52:38a annoncé sur X des images inacceptables
00:52:40et a indiqué qu'une enquête avait été ouverte.
00:52:44Je peux t'en dire vous, évidemment,
00:52:46une école, un collège,
00:52:48un lycée,
00:52:50c'est un sanctuaire.
00:52:52On devrait, quand on amène
00:52:54nos bambins, nos jeunes,
00:52:56dans un lycée, dans un collège,
00:52:58on doit être serein, tranquille.
00:53:00Et quand on voit ces scènes, on se dit
00:53:02c'est incroyable.
00:53:04Je suis d'accord avec vous.
00:53:06C'est révélateur de trois mots
00:53:08qui touchent notre société.
00:53:10Tout d'abord, on voit un lycée sécurisé
00:53:12avec un espèce de portique
00:53:14et des caméras de vidéosurveillance.
00:53:16Ce qui nous montre que l'école
00:53:18n'est plus un sanctuaire et que la violence,
00:53:20comme l'islamisme d'ailleurs,
00:53:22la violence a pénétré l'école
00:53:24de la République.
00:53:26En outre, il y a cette hyper-violence,
00:53:28notamment chez les adolescents,
00:53:30où les adolescents, finalement,
00:53:32ne se parlent plus pour régler un conflit,
00:53:34mais se tapent.
00:53:36Ils viennent avec un marteau.
00:53:38Ils viennent en effet avec un marteau,
00:53:40avec une volonté de détruire l'autre.
00:53:42Une volonté,
00:53:44véritablement, de le mettre à terre
00:53:46et de lui faire du mal
00:53:48physiquement. Et cette hyper-violence,
00:53:50moi, je le constate tous les jours
00:53:52en tant qu'enseignant, vous avez en effet
00:53:54des adolescents qui frappent
00:53:56pour frapper, qui frappent pour faire mal.
00:53:58Et enfin, quelque chose qui est également choquant,
00:54:00ce sont tous ces élèves qui filment,
00:54:02notamment la bagarre,
00:54:04parce qu'il faut faire des images,
00:54:06parce qu'après on va le mettre sur les réseaux sociaux,
00:54:08parce qu'après on va faire du buzz,
00:54:10et parce que c'est un culte de la violence.
00:54:12Donc vous avez là réuni, finalement,
00:54:14une société qui va à volo,
00:54:16une société dont les fondamentaux
00:54:18ont été déstructurés peu à peu,
00:54:20avec une remise en cause de l'autorité,
00:54:22avec un manque d'empathie qui est certain,
00:54:24avec la société du consumérisme,
00:54:26où tout finalement est spectacle,
00:54:28même ce qu'il y a de mal,
00:54:30il n'y a plus de bas dans l'humanité,
00:54:32et évidemment, c'est quelque chose qui me choque,
00:54:34et madame la ministre a dit
00:54:36qu'elle était choquée des images,
00:54:38j'aurais préféré qu'elle soit choquée
00:54:40de ce qu'il y a à l'intérieur des images,
00:54:42plutôt que des images en tant que telles.
00:54:44Thomas Bonnet, ce qui est dingue,
00:54:46c'est que ces jeunes diffusent sur les réseaux sociaux,
00:54:48et on va fatalement les reconnaître,
00:54:50c'est totalement ridicule.
00:54:52Pour revenir sur ce que vous venez de dire,
00:54:54je ne pense pas que ce soit à la ministre
00:54:56de l'éducation nationale de se pencher sur cette question,
00:54:58en effet, ça se passe dans un lycée,
00:55:00mais ce qui est choquant, ce sont les scènes de violence,
00:55:02dans un lycée, sur le parvis,
00:55:04dans un supermarché, on serait choqués de la même manière.
00:55:06Alors oui, c'est un établissement scolaire,
00:55:08et normalement, c'est un sanctuaire,
00:55:10ça fait bien longtemps qu'on sait que les établissements scolaires
00:55:12ne sont plus des sanctuaires, et quand on voit des barrières,
00:55:14des tourniquets automatiques,
00:55:16pour rentrer dans un lycée,
00:55:18je ne suis pas très vieux, il n'y avait pas de tourniquet
00:55:20quand je rentrais dans mon lycée.
00:55:22Il y a quand même quelque chose qui a changé,
00:55:24il y a quelque chose qui est très préoccupant,
00:55:26à voir ces images,
00:55:28Gérald Darmanin avait utilisé le terme
00:55:30de décivilisation, ou peut-être le Président d'ailleurs
00:55:32avait utilisé ce terme, je pense qu'on est
00:55:34pleinement dans cette question-là,
00:55:36dans ce sujet-là, qui doit être en fait porté
00:55:38par le Président, par le ministre de l'Intérieur,
00:55:40la ministre de l'Éducation, elle doit gérer
00:55:42plutôt les programmes et l'éducation,
00:55:44l'enseignement, plutôt que la sécurité, qui relève
00:55:46davantage du ministre de l'Intérieur.
00:55:48Et on attend avec d'autant plus d'impatience
00:55:50la feuille de route de Michel Barnier, mardi,
00:55:52on verra.
00:55:54Patrick Sarditti.
00:55:56Ces images sont totalement lunaires.
00:55:58Bien entendu, un lycée qui n'est plus un sanctuaire,
00:56:00ce n'est pas la première fois, mais vous avez pu remarquer quand même
00:56:02que depuis quelques années, on suit
00:56:04ce qui se passe aux Etats-Unis.
00:56:06Alors franchement, un lycée
00:56:08fortifié, on connaît ça aux Etats-Unis
00:56:10depuis plus de 25 ans.
00:56:12Dans certains lycées,
00:56:14on dépose les enfants devant la porte,
00:56:16ou quelqu'un vient chercher votre enfant.
00:56:18Bien entendu, et encore, il n'y a pas de détecteur d'armes.
00:56:20Maintenant, ce que je voudrais dire,
00:56:22c'est un département que je connais bien,
00:56:24et il y a quelqu'un qui le connaît
00:56:26particulièrement bien, c'est le nouveau ministre
00:56:28des Transports, François Durevroy,
00:56:30qui était jusqu'à présent président
00:56:32du Conseil Général,
00:56:34et qui était très attaché, en tant que président
00:56:36du Conseil Général, à la sécurité
00:56:38dans les établissements scolaires,
00:56:40et à mon avis, il doit suivre ça de très près.
00:56:42Donc il n'y aura pas que la ministre de l'Éducation,
00:56:44il y aura un de ses collègues également.
00:56:46Karimar, ça vous inspire quoi ?
00:56:48Ça m'inspire, en fait,
00:56:50je trouve ça absolument horrible de voir ça.
00:56:52Est-ce qu'on assiste à des scènes comme ça dans votre pays ?
00:56:54Sincèrement, des degrés comme ça,
00:56:56à ce niveau, je trouve que
00:56:58c'est quelque chose que
00:57:00je vois beaucoup en France maintenant.
00:57:02J'ai pas l'impression d'assister à ça souvent.
00:57:04C'est pour ça que votre regard m'intéresse.
00:57:06C'est ça. Donc oui, évidemment,
00:57:08partout il y a de la violence, partout il y a du harcèlement
00:57:10scolaire, mais des attaques
00:57:12comme ça, au marteau,
00:57:14dans un lycée, sincèrement, j'ai pas de
00:57:16souvenir d'avoir vécu ça
00:57:18au Québec, même si
00:57:20la violence est présente aussi,
00:57:22partout, elle échappe à personne.
00:57:24Cela étant dit, moi, ce qui me frappe,
00:57:26c'est justement ce degré de violence.
00:57:28Ce degré de violence. Comme je le disais,
00:57:30dans les écoles, dans les lycées,
00:57:32il y a toujours eu, malheureusement, du harcèlement
00:57:34scolaire, des batailles, des bagarres,
00:57:36des trucs comme ça, mais
00:57:38donc d'arriver avec des marteaux
00:57:40et de filmer, comme le disait
00:57:42aussi Kevin, cette violence-là,
00:57:44je trouve que c'est une faillite au niveau
00:57:46de la transmission aussi,
00:57:48transmission de base, initialement,
00:57:50je dirais, du respect de l'autorité,
00:57:52respect de l'autorité aussi, respect
00:57:54de l'humain aussi,
00:57:56et plus encore, donc,
00:57:58une faillite dans l'éducation aussi,
00:58:00parce que, personnellement, je dirais que
00:58:02quand on regarde aussi au sein de certaines
00:58:04familles, pas tous, il y a quelque chose
00:58:06qui a été rompu aussi.
00:58:08On a raté quelque chose.
00:58:10On a raté quelque chose dans la société,
00:58:12dans certaines familles, donc il y a
00:58:14quelque chose qui ne s'est pas transmis,
00:58:16et oui, ça fait en sorte qu'on fait ce fameux
00:58:18constat de décivilisation
00:58:20qu'on observe ici et là,
00:58:22et qui s'étend aussi dans la société.
00:58:24Quand on voit ce qui s'est passé avec
00:58:26Philippine, quand on voit ce qui s'est passé
00:58:28avec l'affaire Lola, quand on voit
00:58:30ce qui s'est passé avec Dominique
00:58:32Bernard, donc tous ces
00:58:34éléments comme ça, on voit,
00:58:36c'est symptomatique de quelque chose de plus
00:58:38profond dans la société
00:58:40d'aujourd'hui, malheureusement, qu'on voit en France.
00:58:42Juste un mot pour compléter, pour
00:58:44traiter ces problématiques-là, il faudra faire
00:58:46le bon diagnostic, parce que je vous rappelle que
00:58:48lorsqu'il y a eu les émeutes, Emmanuel Macron avait parlé de
00:58:50l'oisiveté des jeunes pour tenter
00:58:52d'expliquer les violences urbaines,
00:58:54je pense qu'on est complètement à côté du sujet,
00:58:56donc pour vraiment
00:58:58tenter de répondre de manière très pragmatique
00:59:00et très concrète à ces problématiques-là,
00:59:02il va falloir poser un bon diagnostic, ce sera déjà
00:59:04le premier point.
00:59:06Michel Barnier ne pourra pas tout, vous savez,
00:59:08mais il est attendu sur
00:59:10un grand nombre de dossiers,
00:59:12et je ne vous explique même pas, on n'en parle pas aujourd'hui,
00:59:14mais les agriculteurs qui sont toujours
00:59:16sans réponse et la colère gronde
00:59:18dans les campagnes, on en parlera peut-être au cours
00:59:20d'une prochaine émission.
00:59:22Emmanuel, votre regard sur
00:59:24ce spectacle-là ?
00:59:26Je suis évidemment, comme tout le monde autour de cette table,
00:59:28choqué, on a le sentiment en fait
00:59:30que la France prend feu
00:59:32depuis l'extérieur, mais aussi depuis l'intérieur,
00:59:34c'est-à-dire que, vous parliez
00:59:36tout à l'heure de la menace islamiste,
00:59:38mais on voit qu'on est pris en fait de toutes parts,
00:59:40et qu'on est en train de, qu'on est
00:59:42sombré dans une espèce de société
00:59:44qui est une société en fait de la violence,
00:59:46et puis une violence pornographie, parce que ces gamins
00:59:48vont se mettre en scène sur les
00:59:50réseaux sociaux, en postant en fait la
00:59:52vidéo, ça veut dire qu'ils n'ont même pas peur
00:59:54d'être reconnus,
00:59:56ni de la justice, ni de la police.
00:59:58Bien sûr, et ça veut dire beaucoup. Allez, puisqu'on est
01:00:00dans un chapitre éducation, c'est
01:00:02une émission cousue d'humains pour vous,
01:00:04Kevin Bossuet, pour vous aussi, mes chers amis,
01:00:06on va prendre la direction de l'Italie.
01:00:08Pourquoi l'Italie ? Parce que, décidément,
01:00:10l'Italie sert de modèle sur l'immigration,
01:00:12voilà, certains
01:00:14chefs, le premier ministre
01:00:16anglais s'est rendu sur place pour
01:00:18essayer de prendre exemple, voilà. Côté
01:00:20éducation nationale, peut-être des idées à prendre
01:00:22du côté de l'Italie, puisque le gouvernement
01:00:24Mélanie a durci les règles de l'école,
01:00:26selon nos confrères de France Info, les élèves seront
01:00:28désormais jugés sur leur comportement
01:00:30à l'école. Ça c'est important,
01:00:32et ça c'est intéressant. Regardez tout ça avec
01:00:34Marine Sabourin, et évidemment je vous attends sur le sujet
01:00:36juste après. Le gouvernement
01:00:38Mélanie promet un retour
01:00:40de la responsabilité et du respect à l'école.
01:00:42Dorénavant, selon
01:00:44nos confrères de France Info,
01:00:46les élèves de l'école primaire au lycée
01:00:48seront notés sur leur comportement.
01:00:50Une note sur 10 testée en Italie
01:00:52entre 2006 et 2014
01:00:54est remise au goût du jour.
01:00:56Si la note est égale ou inférieure à 5,
01:00:58le redoublement sera donc
01:01:00imposé. Un 6 sur 10
01:01:02pourrait ne pas suffire pour passer
01:01:04à un niveau supérieur au lycée.
01:01:06L'adolescent devra alors passer une sorte
01:01:08de session de rattrapage avec
01:01:10une série de questions, notamment
01:01:12sur les grandes valeurs de l'Italie.
01:01:14Cette note comptera pour le baccalauréat.
01:01:16Pour les devoirs et les
01:01:18évaluations, les commentaires des professeurs
01:01:20seront succincts, insuffisants,
01:01:22passables ou excellents.
01:01:24Enfin, autre mesure
01:01:26inédite, une loi prévoyant
01:01:28jusqu'à 10 000 euros d'amende
01:01:30pour les familles dont les élèves ou les parents
01:01:32s'en prendraient aux enseignants.
01:01:34Kevin, il faut s'inspirer de la méthode italienne ?
01:01:36Mais évidemment qu'il faut s'inspirer
01:01:38J'étais sûr de votre réponse.
01:01:40Evidemment qu'il faut s'inspirer de la méthode italienne.
01:01:42Surtout qu'en France, quand vous regardez
01:01:44le classement PISA, on se rend
01:01:46compte que la France a le taux d'indiscipline
01:01:48par classe,
01:01:50dans les classes les plus élevées
01:01:52des pays de l'OCDE.
01:01:54Et ça renforce évidemment les inégalités scolaires.
01:01:56Parce que vous avez des établissements scolaires
01:01:58où les élèves se tiennent globalement bien
01:02:00et vous avez d'autres établissements scolaires
01:02:02où vous avez 2, 3 ou 4 élèves
01:02:04qui font régner la terreur dans une salle de classe
01:02:06et l'enseignant n'est plus enseignant
01:02:08il doit faire la police avant
01:02:10finalement de transmettre les connaissances
01:02:12et de faire progresser les élèves.
01:02:14Et le problème c'est qu'on a mis de côté
01:02:16tous les outils qui étaient en notre possession
01:02:18pour lutter contre cela.
01:02:20Je rappelle juste que les enseignants
01:02:22n'ont pas le droit sur un bulletin scolaire
01:02:24au niveau de l'appréciation générale
01:02:26de mettre un élément sur l'attitude
01:02:28sur le comportement des élèves.
01:02:30En outre pendant le sujet
01:02:32on en discunait avec Thomas Bonnet
01:02:34sur la note de vie scolaire
01:02:36ça a complètement disparu
01:02:38parce qu'il ne faudrait pas choquer
01:02:40évidemment ces petites têtes blondes
01:02:42qui agissent extrêmement mal.
01:02:44Et de manière plus générale
01:02:46je pense qu'il faut une révolution idéologique
01:02:48au sein de l'éducation nationale.
01:02:50Parce que tout à l'heure j'entendais
01:02:52Karima nous raconter qu'on avait raté quelque chose.
01:02:54Mais c'est pire que ça.
01:02:56On a tout fait pour démanteler l'autorité des professeurs.
01:02:58On a tout fait notamment pour démanteler le respect.
01:03:00On a voulu mettre l'élève
01:03:02au même niveau que le professeur
01:03:04et à la fin on a fait des élèves
01:03:06finalement non plus des enfants
01:03:08qui étaient là pour apprendre mais des adultes
01:03:10qui ont des demandes.
01:03:12Moi je le vois, mes élèves par exemple
01:03:14viennent me voir pour négocier la note que je mets
01:03:16pour négocier les punitions que je mets
01:03:18et ils sont capables de raconter n'importe quoi
01:03:20à leurs parents et les parents
01:03:22viennent me demander des comptes à juste titre
01:03:24d'ailleurs. Mais vous voyez il y a tout à repenser
01:03:26et là on sent bien que la gauche de l'éducation
01:03:28qui milite pourtant
01:03:30pour une meilleure égalité scolaire
01:03:32par son laxisme
01:03:34et son idéologie dévastatrice
01:03:36a justement renforcé les inégalités scolaires.
01:03:38Vous parlez des têtes blanches, j'ai demandé à une tête blanche.
01:03:42Sans rancune.
01:03:44Je peux même pas dire jaloux.
01:03:46Il faut s'inspirer Patrice
01:03:48pardonnez-moi je vous taquine.
01:03:50Il y a des choses à changer en tous les cas.
01:03:52Et Thomas le disait aussi
01:03:54il y a des bons diagnostics à effectuer.
01:03:56Il y a une chose qui n'a pas été dite ou pas suffisamment
01:03:58c'est que l'Italie
01:04:00est touchée par un très
01:04:02haut pourcentage d'abandon
01:04:04scolaire.
01:04:06Et ces nouvelles règles qui sont
01:04:08effectivement correctes pour
01:04:10le bien-pensant
01:04:12va peut-être, si on se met de l'autre côté
01:04:14de la plaque, va peut-être inciter
01:04:16encore plus d'élèves à
01:04:18abandonner parce qu'au niveau disciplinaire
01:04:20ils ne seront pas évidemment au top
01:04:22de ce que l'on recherche.
01:04:24Alors il y a des gens qui disent que
01:04:26ces nouvelles règles, ça va favoriser
01:04:28un nouvel élitisme.
01:04:30On va voir la suite.
01:04:32Bonne ou mauvaise idée?
01:04:34Ça peut être une bonne idée
01:04:36si les critères sont précis.
01:04:38Ça va être quoi les critères? Est-ce que c'est
01:04:40violence verbale, violence physique,
01:04:42sourire? Vous voyez ce que je veux dire?
01:04:44Ça peut être très subjectif aussi
01:04:46le comportement. Donc je pense qu'il faut
01:04:48qu'il y ait des critères assez précis.
01:04:50Mais moi je me dis qu'il y a déjà des éléments
01:04:52de base qui devraient être respectés
01:04:54à l'heure actuelle sans avoir besoin de faire des notes.
01:04:56C'est-à-dire que si vous manifestez
01:04:58justement de la violence
01:05:00verbale ou physique, ça devrait tout simplement
01:05:02ne pas être toléré.
01:05:04Point final.
01:05:06J'ai l'impression qu'on veut rajouter encore une couche
01:05:08alors qu'il y a déjà des éléments qu'on pourrait
01:05:10instaurer de base.
01:05:12Une charte de base en début d'année scolaire
01:05:14où vous faites participer
01:05:16effectivement les parents, les étudiants.
01:05:18Vous signez ça en début d'année
01:05:20et si vous ne respectez pas
01:05:22des éléments
01:05:24très très simples. Quand on parle simplement
01:05:26d'un minimum de respect
01:05:28et ensuite parce qu'on tolère
01:05:30beaucoup trop de choses aujourd'hui justement.
01:05:32On tolère de la violence, on tolère
01:05:34une forme d'intimidation
01:05:36même parfois de harcèlement
01:05:38que ce soit des élèves envers des professeurs
01:05:40et même des parents aussi qui viennent
01:05:42harceler verbalement.
01:05:44Régler les comptes avec le professeur.
01:05:46Exactement. Je pense qu'on peut s'inspirer.
01:05:48Voyons d'ailleurs si ça va fonctionner.
01:05:50Il faut suivre avec attention ça.
01:05:52Mais je pense quand même
01:05:54qu'il y a des éléments positifs qu'on pourrait
01:05:56retirer de tout ça.
01:05:58Je ne suis pas certain qu'on soit en France.
01:06:00On va donner des cours d'empathie quand même.
01:06:02Ah pardon.
01:06:04On ne tape pas son petit camarade.
01:06:06On ne tape pas trop fort.
01:06:08Ça peut être efficace. Dans le Danemark, ça a plutôt
01:06:10porté ses fruits. Je me demandais
01:06:12sous le contrôle de Kevin, si on a zéro
01:06:14à cette note de conduite, on peut donc
01:06:16continuer à faire n'importe quoi en classe
01:06:18sans conséquences. Est-ce que ce n'est pas là le problème
01:06:20aussi ? Vous parliez tout à l'heure des 3-4 élèves perturbateurs
01:06:22dans une classe. À partir du moment où leur note
01:06:24est mauvaise, leur note est mauvaise et ils peuvent
01:06:26continuer à mal agir. Est-ce que ça va
01:06:28vraiment porter ses fruits ? Il faut évidemment renforcer
01:06:30les sanctions. Il existe des punitions.
01:06:32Il existe des heures de colle.
01:06:34Mais certains élèves, vous leur en donnez tellement que finalement
01:06:36c'est quelque chose qui devient indolore.
01:06:38Après, vous avez les conseils de discipline.
01:06:40Mais vous savez que les chefs d'établissement
01:06:42doivent faire le moins possible de chefs
01:06:44de discipline parce qu'ils sont jugés
01:06:46comme étant des personnels qui ne font
01:06:48pas respecter l'ordre au sein
01:06:50de leur établissement. C'est pour ça que je ne reproche
01:06:52rien aux personnels de l'éducation,
01:06:54aux principaux
01:06:56et aux proviseurs. Ils font ce qu'ils peuvent.
01:06:58Il y a quand même quelque chose qui m'alerte de plus en plus.
01:07:00Je vois de plus en plus des professeurs
01:07:02qui ont la boule au ventre avant
01:07:04d'aller en cours. Des professeurs
01:07:06qui pleurent en sortant de cours.
01:07:08Et quand parfois je leur demande
01:07:10ce qui est arrivé, tout simplement
01:07:12il y a des élèves qui m'ont fait pleurer parce qu'ils m'ont
01:07:14insulté, parce qu'ils m'ont manqué de respect,
01:07:16parce que j'en ai véritablement ras-le-bol.
01:07:18Des jeunes qui viennent avec la vocation
01:07:20chevillée au corps, qui veulent changer
01:07:22les choses et puis au bout de quelques années,
01:07:24qui en ont marre, qui jettent l'éponge.
01:07:26À un moment donné, il faut prendre en compte cela
01:07:28parce qu'on ne peut pas avoir une école
01:07:30qui fonctionne
01:07:32si on a des enseignants qui sont malheureux.
01:07:34Et plus les enseignants sont malheureux,
01:07:36plus on a du mal à en recruter des nouveaux.
01:07:38Et je peux vous dire que parfois les nouvelles recrues
01:07:40ne tiennent évidemment pas la route.
01:07:42Donc évidemment qu'il faut de la fermeté.
01:07:44Et dernier point quand même, parce que j'aime me faire plaisir
01:07:46quand même Thierry, sur les syndicats
01:07:48enseignants qui prétendent...
01:07:50Je vous attendais.
01:07:52On arrive à la pause là ?
01:07:54Vous êtes un peu long sur le sujet.
01:07:56Parce que les syndicats
01:07:58enseignants prétendent notamment
01:08:00défendre ces professeurs qui sont
01:08:02complètement... qui perdent de pied.
01:08:04Et de l'autre côté, ils nous vendent
01:08:06une idéologie qui
01:08:08justement a produit ce que l'on connait
01:08:10aujourd'hui. Et ça, il faut peut-être remettre en cause cela.
01:08:12Vous avez pris un peu de temps de parole Emmanuel.
01:08:14Quelques mots Emmanuel.
01:08:16Tout est perdu.
01:08:18En l'occurrence, je partage.
01:08:20Mais je pense que ça questionne plus largement
01:08:22sur ce qu'est en train de devenir
01:08:24en fait notre société.
01:08:26À quoi nous aspirons ? Parce qu'en réalité
01:08:28tout ça, c'est quand même très politique à un moment donné.
01:08:30C'est-à-dire que les gouvernements se succèdent.
01:08:32Les ministres de l'éducation, je ne sais même pas
01:08:34combien on en a eu depuis 40 ans.
01:08:36Chacun y va.
01:08:38600 balles.
01:08:40Et on voit
01:08:42que rien ne s'améliore aujourd'hui.
01:08:44Et c'est assez global.
01:08:46Moi, ma spécialité, c'est plutôt le Moyen-Orient. C'est pour ça que je suis là aujourd'hui.
01:08:48Je travaille beaucoup sur les réseaux islamistes.
01:08:50Vous allez me dire que ça n'a rien à voir avec l'école.
01:08:52Si, il y a quand même une question.
01:08:54C'est que finalement, dans tout ce qui menace aujourd'hui,
01:08:56notre façon de vivre,
01:08:58notre façon de protéger, je dirais,
01:09:00notre vivre ensemble, puisqu'on parle souvent
01:09:02de vivre ensemble.
01:09:04Aujourd'hui, on se rend compte que ce ne sont que des mots.
01:09:06Que tout ça est à l'abandon.
01:09:08On entend, moi je suis ravi
01:09:10d'entendre Bruno Retailleau
01:09:12mettre les pieds dans le plat.
01:09:14Et reverser la table.
01:09:16Que sa collègue à l'éducation nationale fera la même chose.
01:09:18Mais la vraie question aujourd'hui,
01:09:20c'est qu'on voit bien que dès qu'on essaye
01:09:22de ramener un petit peu, je dirais,
01:09:24de respect, un petit peu
01:09:26d'ordre, parce qu'une société ne peut pas fonctionner
01:09:28sans ordre.
01:09:30Je ne vais pas me priver de les prononcer.
01:09:32En tout cas.
01:09:34Tout de suite, on a des gens qui montent
01:09:36encore une fois
01:09:38au front en traitant
01:09:40les ministres,
01:09:42y compris les profs, je pense,
01:09:44de fachos, de tortionnaires, etc.
01:09:46On marque une pause. Ce sera la dernière ligne droite
01:09:48avec Audrey dans quelques instants.
01:09:50Et on reparlera de la situation
01:09:52au Proche-Orient. A tout de suite.
01:09:56Merci de nous accueillir.
01:09:58On est ravis de vous accueillir avec Audrey Bertheau.
01:10:00C'est la dernière ligne droite, Audrey.
01:10:02Nous sommes ensemble jusqu'à 13h le dimanche.
01:10:0411h-13h, Midi News Weekend.
01:10:06Je vous présente nos invités
01:10:08dans quelques instants pour cette dernière ligne droite.
01:10:10Mais on fait un nouveau tour d'horizon,
01:10:12de l'information avec vous, Audrey.
01:10:16Un homme a été tué à l'arme blanche
01:10:18samedi soir à Belfort, près de
01:10:20Strasbourg. L'agression a eu lieu
01:10:22vers 19h au cours d'une altercation.
01:10:24L'homme, âgé de 44 ans, a reçu
01:10:26plusieurs coups de couteau au niveau du thorax.
01:10:28Il est décédé peu de temps
01:10:30après les faits. Le suspect
01:10:32est toujours en fuite.
01:10:36Au Liban, le pape François a
01:10:38présidé une grande messe au stade national
01:10:40de Bruxelles. Le pape appelle à un
01:10:42cessez-le-feu immédiat au Liban.
01:10:44Pays martyrisé, selon le pape.
01:10:46Le premier ministre libanais,
01:10:48de son côté, parle du plus grand déplacement
01:10:50de population de l'histoire
01:10:52du Liban. Et puis en Ukraine,
01:10:54au moins 13 personnes ont été blessées ce
01:10:56dimanche dans une série de frappes russes sur
01:10:58Zaporizhia, dans le sud du pays. Un
01:11:00immeuble et six maisons, situées dans différents
01:11:02quartiers de la ville, ont subi d'importantes
01:11:04destructions.
01:11:06Merci Audrey.
01:11:08Toujours avec nous, ma chère Audrey, Karim Abrik,
01:11:10Patrick Sorditi, Kevin Bossuet
01:11:12et Manuel Razavi et
01:11:14Thomas Bonnet, en terminant par la politique
01:11:16française. Thomas, pas grand-chose.
01:11:18Pas grand-chose aujourd'hui.
01:11:20Peut-être cet après-midi, avec la rentrée
01:11:22de Gérald Darmanin. On suivra
01:11:24avec attention les pas de Gérald Darmanin à Tourcoing.
01:11:26Elodie Huchard est là-bas.
01:11:28Il y aura peut-être une petite phrase,
01:11:30peut-être des petites déclarations, des petits
01:11:32clins d'oeil, on ne sait pas.
01:11:34On va revenir sur la situation au Proche-Orient
01:11:36si vous le voulez bien, au lendemain de
01:11:38l'annonce de la mort du leader du Hezbollah
01:11:40Hassan Nasrallah. Israël a poursuivi,
01:11:42je vous le disais, ses frappes sur
01:11:44le Liban. Et on va retrouver notre
01:11:46correspondante Nathalie Sosna
01:11:48au FIR. Bonjour Nathalie, je voulais absolument
01:11:50vous avoir pour faire un nouveau point
01:11:52sur la situation. Je le disais, les
01:11:54frappes se sont poursuivies
01:11:56à l'encontre du Liban.
01:11:58Oui, tout à fait
01:12:00Thierry. Comme nous le disions hier,
01:12:02l'élimination de Hassan Nasrallah ne signifie
01:12:04pas que la guerre est terminée.
01:12:06Alors, on le constate depuis hier,
01:12:08TSAL renforce son contrôle
01:12:10dans le sud du Liban et continue de
01:12:12siluer des positions terroristes,
01:12:14militaires et de hauts commandants
01:12:16du Hezbollah. De son côté, le Hezbollah
01:12:18poursuit ses tirs en direction du
01:12:20nord d'Israël, certes avec bien
01:12:22moins d'intensité. Alors, pour l'instant,
01:12:24aucune représailles massives,
01:12:26contrairement à ce que l'on aurait pu s'attendre.
01:12:28Les proxys de l'Iran ont
01:12:30néanmoins réagi par principe.
01:12:32Hier, un missile tiré depuis le Yémen
01:12:34en direction de Tel Aviv a
01:12:36heureusement été intercepté, tout comme
01:12:38un drone lancé plus tôt aujourd'hui
01:12:40depuis l'Irak en direction
01:12:42d'Eilat. Alors, pour l'heure, pas encore
01:12:44de décision définitive concernant
01:12:46une éventuelle incursion terrestre
01:12:48de TSAL au sud du Liban. L'objectif
01:12:50serait de repousser le Hezbollah
01:12:52à 30 km de la frontière
01:12:54et ce, conformément à la résolution
01:12:561701 du Conseil de sécurité
01:12:58des Nations Unies, adoptée en 2006,
01:13:00que le mouvement islamiste
01:13:02chiite n'a jamais respecté
01:13:04et ainsi permettre le retour en toute
01:13:06sécurité dans leur foyer des
01:13:0855 000 Israéliens évacués
01:13:10depuis le 7 octobre
01:13:12dernier. Alors, ce que l'on peut dire, Thierry,
01:13:14c'est qu'après l'euphorie, les Israéliens
01:13:16espèrent que ce succès impressionnant
01:13:18permettra un ordre
01:13:20nouveau. C'est d'ailleurs le nom de
01:13:22l'opération qui a permis d'éliminer
01:13:24Nasrallah. L'axe régional iranien
01:13:26se retrouve stratégiquement affaibli
01:13:28et offre ainsi une réelle
01:13:30opportunité de modifier les
01:13:32rapports de force, d'autant plus que pour les Israéliens,
01:13:34le mérite de cette opération
01:13:36ne sera pas attribué à ceux
01:13:38qui ont éliminé le secrétaire
01:13:40général du Hezbollah, mais à ceux
01:13:42qui permettront de convertir
01:13:44ce succès en une nouvelle réalité
01:13:46au nord, au sud
01:13:48et pour les otages.
01:13:49Nathalie, quelles sont les
01:13:51diverses réactions en Israël ?
01:13:53Je crois savoir qu'il y a eu une manifestation
01:13:55hier des familles des otages
01:13:57devant le domicile du Premier ministre
01:13:59israélien.
01:14:00Oui, c'était devant le domicile
01:14:02du Premier ministre, car les rassemblements
01:14:04de plus de 1 000 personnes ont
01:14:06été interdits par la défense
01:14:08passive, donc la traditionnelle
01:14:10manifestation très massive
01:14:12du samedi soir a été
01:14:14annulée. Les familles restent bien sûr
01:14:16très inquiètes. Cette élimination
01:14:18ne les rassure pas. Elles constatent
01:14:20que la tension s'est entièrement
01:14:22déplacée de Gaza vers le nord
01:14:24et que leurs proches ont été sacrifiés.
01:14:26Ils
01:14:28se sont rassemblés pour demander
01:14:30au Premier ministre d'être aussi courageux
01:14:32dans le nord que
01:14:34dans le sud et de conclure un accord
01:14:36immédiatement en Israël.
01:14:38On espère bien sûr que l'élimination
01:14:40de Nasrallah ouvre là aussi une opportunité
01:14:42pour les otages. Sinouar,
01:14:44le chef du Hamas à Gaza, se sent
01:14:46sans doute isolé. Il a perdu l'un
01:14:48de ses plus puissants alliés dans
01:14:50sa guerre djihadiste et l'axe iranien
01:14:52vacille sous pression. Il pourrait
01:14:54donc assouplir son attitude
01:14:56afin que soient relancées les négociations
01:14:58en vue d'un accord de trêve, de
01:15:00libération des otages. D'ailleurs,
01:15:02on a appris que Sinouar a changé de place
01:15:04dans la bande de Gaza et que le Hamas
01:15:06a décidé de suspendre toutes ses réunions
01:15:08au Liban. Rappelons bien sûr
01:15:10Péry qu'il reste encore sans un otage
01:15:12retenu à Gaza depuis presque
01:15:14un an, dont deux enfants de moins
01:15:16de 5 ans et deux Français,
01:15:18au moins 35 d'entre eux, ne seraient
01:15:20plus en ville. Merci
01:15:22Nathalie Sosna Ophir et vous avez
01:15:24raison et ô combien de rappeler
01:15:26la présence de ces otages.
01:15:28Merci beaucoup pour
01:15:30ces précisions. Après la mort de
01:15:32Hassan Nasrallah, qui
01:15:34pour lui succéder ?
01:15:36Le favori probable
01:15:38c'est Hachem Safieddine.
01:15:40Qui est-il ? On voit tout cela avec
01:15:42Célia Gouhière et on en parle avec nos invités.
01:15:46Même barbe, même turban,
01:15:48la ressemblance est frappante.
01:15:50Après la mort d'Hassan Nasrallah, tué dans
01:15:52une frappe israélienne vendredi,
01:15:54Hachem Safieddine s'impose comme son
01:15:56probable successeur. L'homme de 64
01:15:58ans est un parent éloigné
01:16:00de l'ex-chef du Hezbollah. En plus
01:16:02d'être une figure éminente de l'organisation
01:16:04terroriste, il est étroitement
01:16:06lié à l'Iran, où il y a fait ses
01:16:08études de religion. Son fils
01:16:10est également marié à la fille du général
01:16:12iranien Qassem Soleimani,
01:16:14tué en 2020 dans une frappe américaine
01:16:16en Irak. En 2017,
01:16:18Hachem Safieddine a été désigné
01:16:20terroriste par le département d'état
01:16:22américain et l'Arabie saoudite.
01:16:24Le conseil de l'Achoura, plus haute
01:16:26instance du parti, devrait
01:16:28devenir prochainement le successeur d'Assad Nasrallah.
01:16:30En attendant, Naïm Qassem,
01:16:32actuel numéro 2 du mouvement
01:16:34terroriste, devrait prendre la tête
01:16:36de l'organisation.
01:16:38Voilà. Hachem
01:16:40Safieddine. Emmanuel Razavi.
01:16:42Alors Hachem Safieddine, il est bien
01:16:44connu des services de renseignement occidentaux.
01:16:46C'est un terroriste, très clairement. Alors c'est assez
01:16:48intéressant, parce que vous avez remarqué qu'il
01:16:50porte la coiffe noire, qui est
01:16:52celle des Sayyèdes, en
01:16:54islam, c'est-à-dire les descendants du prophète.
01:16:56Et
01:16:58il ressemble parfaitement, je dirais, à son cousin,
01:17:00puisque c'est un cousin de Nasrallah.
01:17:02Il est extrêmement proche
01:17:04de la force Al-Quds, donc l'unité
01:17:06en charge des opérations extérieures
01:17:08des gardiens de la révolution.
01:17:10Il a fait d'ailleurs ses études
01:17:12en Iran, donc c'est un pur produit
01:17:14encore une fois de la république
01:17:16islamique d'Iran.
01:17:18Et il est aussi lié au cartel mafieux,
01:17:20notamment au trafic de drogue,
01:17:22dont je parlais tout à l'heure, du Hezbollah.
01:17:24Donc en clair, si vous voulez, c'est un peu le clone
01:17:26de son cousin.
01:17:28Je ne suis pas convaincu
01:17:30qu'il dure très très longtemps.
01:17:32Comprenez bien que si Hassan Nasrallah
01:17:34a été ciblé, lui le sera
01:17:36aussi par l'armée israélienne.
01:17:38Et puis de toute façon, quoi qu'il arrive,
01:17:40le Hezbollah, de toute façon, est amputé
01:17:42de son commandement. Donc je pense que ça va être
01:17:44très compliqué pour lui,
01:17:46si vous voulez, de remonter au front et de faire
01:17:48du Hezbollah l'outil de
01:17:50pression qu'il était jusqu'à il y a deux semaines.
01:17:52Merci pour
01:17:54ces précisions. On va retrouver tout de suite le général
01:17:56Bruno Clermont, notre consultant en défense.
01:17:58Bonjour Général, je voulais absolument
01:18:00vous avoir sur la stratégie
01:18:02mise en place par
01:18:04Israël qui persiste et signe
01:18:06dans ses frappes.
01:18:08Absolument, le centre
01:18:10de gravité du conflit
01:18:12est passé de la bande de Gaza
01:18:14vers le Hezbollah au Liban, puisque
01:18:16Benjamin Netanyahou a fixé
01:18:18le 15 septembre dernier un nouvel objet
01:18:20dans le Sahel et de permettre le retour
01:18:22des 70 000 déplacés.
01:18:24Pour ça, il y a une série d'événements
01:18:26qui se sont déroulés, mais la nouvelle opération
01:18:28qui s'appelle, qui a été baptisée
01:18:30Flèche du Nord, consiste
01:18:32pour le moment essentiellement à des frappes
01:18:34aériennes sur un grand nombre de cibles,
01:18:36dont des cibles, on l'a vu, qui visent à décapiter
01:18:38la chaîne politique et de commandement
01:18:40du Hezbollah.
01:18:42Général, on l'évoquait tout à l'heure,
01:18:44on a le sentiment que l'armée israélienne
01:18:46a toujours un coup d'avance.
01:18:48On a rappelé que le 7 octobre,
01:18:50on avait beaucoup reproché au Premier ministre israélien
01:18:52de ne pas avoir tenu compte des informations
01:18:54qui étaient à sa disposition,
01:18:56et aujourd'hui les choses ont changé
01:18:58et Israël a changé le braquet.
01:19:02Absolument, Israël a changé le braquet
01:19:04et on peut dire que l'opération
01:19:06des Bipers du 17 septembre,
01:19:08ainsi que l'opération
01:19:10de l'élimination
01:19:12de Nasrallah,
01:19:14l'avait vengé l'honneur des services
01:19:16secrets de sécurité israélien
01:19:18qui avaient été clairement pris à défaut
01:19:20le 7 octobre.
01:19:22Cela signifie que les opérations
01:19:24vont se continuer.
01:19:26L'objectif de Dessal
01:19:28il est fixé par
01:19:30Benjamin Netanyahou,
01:19:32il sera tenu, en tout cas ils feront tout pour le tenir,
01:19:34c'est de permettre le retour des 70 000
01:19:36israéliens qui ont été évacués.
01:19:38Pour ça c'est très compliqué parce qu'il faut
01:19:40battre sur le terrain le Hezbollah, l'affaiblir
01:19:42considérablement pour qu'il retire
01:19:44l'ensemble de ses troupes, de ses forces
01:19:46qui sont déployées au Sud-Liban, ce sont celles qui menacent
01:19:48en permanence
01:19:50les habitants d'Israël
01:19:52qui ont été obligés de le fuir
01:19:54à peu près 30 km de portions de terrain,
01:19:56ce qui nécessite
01:19:58de chasser le Hezbollah de toute la partie
01:20:00du Sud-Liban. Je rappelle que
01:20:02la résolution 17-01 faisait déjà
01:20:04qu'ils auraient dû retirer
01:20:06toute forme d'armes de cette zone,
01:20:08or évidemment ce n'est pas le cas, ils sont extrêmement présents.
01:20:10Un mot sur
01:20:12le successeur dont on vient de parler
01:20:14Hachem Safieddine, successeur
01:20:16d'Assam Nasrallah, très rapidement
01:20:18mon général. Je crois que ce qui a
01:20:20été dit tout à l'heure est tout à fait juste,
01:20:22je n'ai pas grand chose à rajouter, si ce n'est peut-être de rappeler que
01:20:24l'actuel secrétaire général adjoint
01:20:26qui s'appelle Nassim
01:20:28Kassem, 73 ans et comme
01:20:30les numéros 2 en général, là juste pour attendre
01:20:32qu'un nouveau numérant arrive, donc ce n'est pas lui
01:20:34qui sera le futur numérant du Hezbollah.
01:20:36Celui qui a été annoncé
01:20:38Hachem Safieddine
01:20:40semble évidemment le plus probable,
01:20:42il appartient, il est membre de la Shoura,
01:20:44il a toutes les qualités en quelque sorte
01:20:46pour remplacer Nasrallah
01:20:48auquel il ressemble effectivement étrangement,
01:20:50si ce n'est qu'il est beaucoup plus public, donc à mon avis
01:20:52il est beaucoup plus vulnérable. Il est évident
01:20:54que le cible est très rapidement,
01:20:56mais il est aussi évident que l'ensemble
01:20:58de la chaîne de communs a été décapité,
01:21:00ça ne veut pas dire que tôt ou tard
01:21:02le Hezbollah, la partie
01:21:04militaire du Hezbollah, qui est quand même très
01:21:06structurée, ne sera pas capable de se reconstituer
01:21:08pour tenir tête,
01:21:10tenir front à Israël
01:21:12dans les semaines qui viennent.
01:21:14– Merci mon général, merci mille fois
01:21:16général Bruno Clermont, notre consultant en défense.
01:21:18Deux mots très rapides pour refermer
01:21:20cette page Proche-Orient Emmanuel.
01:21:22– Je partage ce que vient de dire le général,
01:21:24il y a une chose qui est importante, le Hezbollah
01:21:26comme la force Al-Qods, donc des guerriens de la Révolution
01:21:28a vu, comment dire,
01:21:30ses réseaux de communication
01:21:32évidemment sont quasiment inexistants
01:21:34aujourd'hui, mais son appareil de renseignement
01:21:36et ça c'est important, a été
01:21:38très endommagé aujourd'hui.
01:21:40Donc ce qui veut dire que, évidemment,
01:21:42il va continuer, il le fait d'ailleurs, à tirer des roquettes
01:21:44sur le nord d'Israël,
01:21:46mais sa capacité de
01:21:48nuisance est fortement,
01:21:50extrêmement, je dirais même,
01:21:52restreinte aujourd'hui. Israël a réussi
01:21:54réellement un coup qui est
01:21:56historique. – On parle
01:21:58politique, Thomas Bonnet, il nous reste 7
01:22:00minutes, pas une actualité je le disais
01:22:02très très riche
01:22:04– On est suspendu
01:22:06à la déclaration de politique générale de Jérémie
01:22:08– On sent que la date de mardi approche
01:22:10– C'est à dire que ça travaille
01:22:12on confine le discours – Oui parce qu'il y a eu un petit séminaire
01:22:14où chacun a été réparti
01:22:16en petits groupes, il fallait noter des idées
01:22:18pour nourrir cette feuille de route.
01:22:20Deux-trois petites choses quand même que je voulais évoquer
01:22:22avec vous, avant de refermer ce
01:22:24mini-news, ces 27 députés
01:22:26ensemble, pour la République
01:22:28qui prennent position, dont Mathieu Lelievre
01:22:30et Charles Audeuil, qui viennent souvent
01:22:32sur nos plateaux, disent non
01:22:34aux impôts, en gros aux substances.
01:22:36– Oui en fait vous avez des députés
01:22:38qui avant justement la déclaration de politique
01:22:40générale, fixent leur ligne rouge
01:22:42en l'occurrence vous avez 27 députés ensemble pour la République
01:22:44qu'on pourrait qualifier plutôt
01:22:46de l'aile droite du camp présidentiel
01:22:48même si ce serait à relativiser
01:22:50qui alertent sur
01:22:52le fait qu'il ne faut pas augmenter
01:22:54les impôts, donc ils disent
01:22:56qu'effectivement il faut plutôt se concentrer sur la réduction
01:22:58des dépenses publiques et ils détaillent
01:23:00un certain nombre d'idées avec ce
01:23:02sentiment assez étrange d'avoir des
01:23:04recommandations de la part même de
01:23:06ceux qui sont aux responsabilités
01:23:08depuis 7 ans, c'est-à-dire faites
01:23:10demain Michel Barnier ce que nous n'avons pas fait
01:23:12les années précédentes, donc c'est toujours un peu
01:23:14délicat et étrange d'observer
01:23:16ce genre de spectacle, en tout cas ils placent leur ligne
01:23:18rouge, pas de hausse d'impôts
01:23:20et selon les éléments qui circulent en ce moment
01:23:22dans les réductions de dépenses
01:23:24qui devraient intervenir, il n'y a pas de hausse d'impôts
01:23:26pour les classes moyennes mais en revanche
01:23:28peut-être pour une partie des entreprises.
01:23:30Eric Wörth aussi a dit hop hop hop, pas d'impôts.
01:23:32Eric Wörth, monsieur budget
01:23:34pendant de longues années, qui lui aussi a un regard
01:23:36important, il y a eu tellement
01:23:38de levées de boucliers sur cette hausse
01:23:40des impôts, à commencer par Gérald Darmanin
01:23:42notamment qui en avait fait évidemment
01:23:44une ligne rouge pour sa participation
01:23:46au gouvernement, que visiblement Michel Barnier
01:23:48a entendu le message, mais il dit
01:23:50aussi Michel Barnier, il faut l'entendre, que la
01:23:52situation du budget est catastrophique
01:23:54une situation très grave, pire encore
01:23:56que ce qu'il avait imaginé, tout ça nous dit aussi
01:23:58l'état des finances publiques
01:24:00tel qu'il est réellement et pas tel qu'il nous a été
01:24:02annoncé ces dernières années. C'est ce que
01:24:04n'a pas dit le successeur de Gwyneth Lemaire
01:24:06qui a dit que c'était formidable. Il avait dit
01:24:08j'ai la chance d'hériter d'un tel budget.
01:24:10J'ai la chance d'hériter. Peut-être qu'il disait ça
01:24:12parce qu'il ne pourra pas faire pire que son prédécesseur
01:24:14donc dans ce sens là, il a de la chance.
01:24:16C'est la lecture qu'il fallait avoir, c'est ça.
01:24:18Petite réaction peut-être ?
01:24:20Oui, moi j'aimerais bien savoir ce que c'est
01:24:22qu'une classe moyenne. Parce que quand vous prenez
01:24:24l'impôt sur le revenu, les 10%
01:24:26de la classe
01:24:28de l'état supérieur, c'est
01:24:30ceux qui gagnent plus de
01:24:322740 euros par mois. Je peux vous dire
01:24:34qu'avec 2740 euros par mois
01:24:36à Paris par exemple, vous vivez
01:24:38difficilement. En outre, j'ai l'impression qu'on va encore
01:24:40s'en prendre à ceux qui travaillent,
01:24:42à ceux qui se lefto, à ceux qui
01:24:44innovent, à ceux qui entreprennent
01:24:46et qu'on n'a pas le courage politique
01:24:48de baisser considérablement les dépenses
01:24:50et notamment les dépenses
01:24:52sociales. Donc les Français
01:24:54je peux vous dire, commencent à en avoir
01:24:56un petit peu ras-le-bol. C'est compliqué
01:24:58pour tout le monde. Et quand
01:25:00vous êtes quelqu'un qui vous levez
01:25:02à 5h30 du matin,
01:25:04vous travaillez toute la journée, et que
01:25:06je vais peut-être être caricatural, mais c'est le sentiment
01:25:08de beaucoup de gens, et que vous voyez le voisin d'à côté
01:25:10qu'attendent les aides sociales
01:25:12tomber, vous en avez un peu
01:25:14les boules, comme on dit vulgairement.
01:25:16Donc à un moment, si les hommes politiques
01:25:18avaient été à la hauteur, si les hommes politiques
01:25:20avaient fait les réformes structurelles, si les hommes politiques
01:25:22avaient supprimé les fonctionnaires
01:25:24qu'il aurait fallu supprimer, peut-être qu'on
01:25:26n'en serait pas là, encore une fois.
01:25:28– Charles de Courson.
01:25:30– Pas content, Charles de Courson.
01:25:32– Il a du budget à l'Assemblée.
01:25:34– Pas content, il attend toujours
01:25:36les fameuses lettres au plat.
01:25:38On l'avait vu avec M. Coquerel,
01:25:40de rendre...
01:25:42– On les a vus aller à Matignon,
01:25:44poquer à la porte, aller à Bercy, etc.
01:25:46– Oui, il partage
01:25:48cet attachement,
01:25:50au moins aux règles démocratiques
01:25:52de l'Assemblée nationale.
01:25:54Charles de Courson, on peut juste rappeler que c'est le député
01:25:56le plus ancien de l'hémicycle,
01:25:58qui est vraiment attaché
01:26:00à la rigueur budgétaire, à l'équilibre
01:26:02des comptes publics et qui est donc désormais rapporteur
01:26:04du budget. Ce sera un interlocuteur
01:26:06important pour le
01:26:08nouveau Premier ministre, d'ailleurs il l'a reçu
01:26:10déjà à plusieurs reprises, parce qu'à
01:26:12l'Assemblée nationale, il va avoir besoin aussi
01:26:14du groupe Liott pour faire
01:26:16passer un certain nombre de mesures, faire
01:26:18voter pourquoi pas le budget.
01:26:20Charles de Courson, c'est donc un interlocuteur qu'il faut
01:26:22ménager et le fait de ne pas lui avoir envoyé les lettres au plafond,
01:26:24ce n'est pas un bon signe.
01:26:26– Et vous avez vu ce qu'il dit chez nos confrères de JDT,
01:26:28il n'exclut pas de voter la censure.
01:26:30Voilà. Patrice ?
01:26:32– C'est peu probable quand même,
01:26:34parce qu'il le dit, mais
01:26:36qui a intérêt dans ce
01:26:38camp-là à faire tomber actuellement
01:26:40le gouvernement ? Là où
01:26:42c'est intéressant, c'est qu'il veut lui également
01:26:44tout concentrer sur les
01:26:46plus fortunés, mais vraiment
01:26:48tout en haut, et puis les géants
01:26:50économiques. Maintenant,
01:26:52lorsqu'il dit qu'on n'aura pas la paix en France
01:26:54avant 2029,
01:26:56c'est quand même quelque chose
01:26:58qui est gênant. – Et je rajoute juste
01:27:00que parmi les pistes qui circulent pour
01:27:02faire rentrer de l'argent dans les caisses de l'État, il y a
01:27:04le fait de modifier un peu les bonus-malus
01:27:06pour les véhicules en termes
01:27:08environnementaux, vous savez, je suis
01:27:10très sceptique sur cette mesure, parce que
01:27:12on a vu dans le passé des mesures
01:27:14prises pour faire rentrer de l'argent dans les caisses
01:27:16concernant les automobilistes, je pense à la taxe
01:27:18sur le carburant. Derrière, vous avez
01:27:20eu les gilets jaunes, donc il faut quand même manier ça avec
01:27:22extrêmement de prudence, et les
01:27:24marges de manœuvre, on le voit, sont très serrées pour
01:27:26Michel Baragny à ce niveau-là. – Elle est pour être totalement
01:27:28complète, on évoque la rentrée
01:27:30de Gérald Darmanin,
01:27:32en tant qu'homme de terrain, chez lui
01:27:34à Tourcoing, aujourd'hui,
01:27:36avec un discours vers
01:27:3817h, je crois, c'est ça, et Gabriel Attal sera
01:27:40présent. – Oui, vous aurez même trois anciens
01:27:42premiers ministres, Gabriel Attal,
01:27:44Élisabeth Borne, et le dernier,
01:27:46il m'échappe,
01:27:48Igor Philippe, peut-être ? – Non, non. – Je ne suis pas
01:27:50sûr. – On verra, mais
01:27:52en tout cas, rappelez-vous, il y avait
01:27:54déjà eu une rentrée politique de Gérald Darmanin
01:27:56l'année dernière à Tourcoing,
01:27:58c'est pareil, il y a une éternité, mais à l'époque, il était
01:28:00ministre de l'Intérieur, déjà, il voulait commencer
01:28:02à prendre un peu ses distances avec Emmanuel Macron,
01:28:04et Elisabeth Borne avait été envoyée sur place
01:28:06pour tenter de le ramener un peu
01:28:08dans le giron gouvernemental, le soir même,
01:28:10Gabriel Attal avait fait un interview
01:28:12aux 20h pour court-circuiter les
01:28:14velléités de Gérald Darmanin, désormais
01:28:16il n'est plus ministre, et il a, évidemment,
01:28:18un avenir politique à imaginer,
01:28:20à commencer à bâtir. – À écrire.
01:28:22– À écrire, et donc, voilà, une des premières
01:28:24pierres qu'il va poser,
01:28:26pierre rouge, pierre d'une brique rouge,
01:28:28de Tourcoing. – Ah oui, vous faites référence
01:28:30à… – Référence, oui, d'accord. – Au mur de Tourcoing.
01:28:32– Faites attention, quand même, parce que…
01:28:34– Il n'est pas encore communiste.
01:28:36Même s'il a un volet social, une fibre sociale…
01:28:38– J'entends, mais c'est important,
01:28:40ce qui est important par rapport à ce que vous venez de dire,
01:28:42c'est que Gabriel Attal est présent, là.
01:28:44– Gabriel Attal est présent, alors qu'on a dit
01:28:46qu'il y avait des relations parfois compliquées entre les deux,
01:28:48on a vu qu'ils se sont associés, là aussi,
01:28:50pour faire peser la voix de leur groupe
01:28:52Ensemble pour la République, Gabriel Attal
01:28:54en est le président, Gérald Darmanin
01:28:56a un rôle prépondérant, bien sûr.
01:28:58– Eh bien écoutez, merci, on va suivre tout ça,
01:29:00évidemment, cet après-midi avec Elodie Huchard,
01:29:02Audrey, il est temps de refermer
01:29:04la Maison Medi-News,
01:29:06week-end, merci.
01:29:08– On se retrouve dans une heure.
01:29:10– On se retrouve dans une heure pour 180 minutes infos,
01:29:12avec beaucoup de plaisir, merci à vous de nous avoir accompagnés,
01:29:14avec Audrey, merci à l'équipe qui nous a entourés,
01:29:16Déborah Smadja, Laura Baca, Samuel Vasselin,
01:29:20merci à la programmation Raphaël de Montferrand,
01:29:22merci aux équipes en régie, à la réalisation c'était François Lemoyne,
01:29:24à la vidéo c'était Hugo Trindade, au son c'était Amanda.
01:29:26Vous pourrez revisiter cette émission,
01:29:28évidemment, comme toutes les émissions de CNews
01:29:30sur le site cnews.fr.
01:29:32Dans quelques instants, c'est l'ami Aymeric Pourbaix
01:29:34pour requête d'esprit, et le temps d'une petite pause,
01:29:36et on se retrouve dans une heure
01:29:38avec Audrey pour 180 minutes infos.
01:29:40Vous serez là, Thomas, vous serez avec nous ?
01:29:42– Probablement. – Probablement, Karima aussi.
01:29:44– Allez, on revient.
01:29:46– Vous revenez ? – 14 heures.
01:29:48– Allez, à tout de suite, on se retrouve dans une heure.

Recommandations