• il y a 2 mois
Avec Amaury de Crayencour, comédien et Marie Auffret, rédactrice en chef de "Notre Temps".

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##SUD_RADIO_MEDIA-2024-10-01##

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News
Transcription
00:00Le 10h midi, Sud Radio Média, Christine Bouillaud, Gilles Gansman.
00:05Allez tous en rose aujourd'hui, c'est Octobre Rose qui démarre mon cher Gilles.
00:08Absolument.
00:09Pour la lutte contre le cancer.
00:11Le cancer du sang.
00:12Bien, on veut démarrer d'une façon très optimiste.
00:14Toujours, vous savez, c'est ma marque de fabrique, ça a toujours des idées, des idées neuves.
00:19Pour donner moral.
00:20Non, non, il faut absolument donner.
00:21Oui, absolument.
00:22Et on peut aller évidemment sur internet faire des dons pour Octobre Rose et il y a un tas d'événements
00:28mais tous les médias sont mobilisés.
00:30Et on en parlera bien sûr dans les rendez-vous médias et autres rendez-vous d'infos sur Sud Radio.
00:34Bonjour à toutes, bonjour à tous.
00:35On est ravis de vous retrouver avec Gilles Gansman.
00:37C'est les médias jusqu'à 10h45 après le débat.
00:40Et aujourd'hui on reçoit un homme, alors il fait de la télé, du cinéma, du théâtre.
00:44C'est Amaury de Crayon Court.
00:45Bonjour.
00:46Bonjour.
00:47Il vous manque quoi en fait dans la liste de tout ce que vous faites comme comédien ?
00:50Plein de choses, il me manque plein de choses.
00:52Comme quoi ? D'aller sur la lune, Thomas Pesquet ?
00:55C'est merveilleux de multiplier les expériences.
00:57C'est génial, j'aurais jamais terminé d'être curieux et de découvrir plein de choses.
01:01Pour nos auditeurs, vous êtes le médecin dans Cher Voisin
01:04qui était dragué par toutes les filles de Cher Voisin.
01:08Pour parler à nos auditeurs, vous étiez également,
01:11et vous êtes également dans César Wagner,
01:14le médecin un peu gay qui drague le héros.
01:18Complètement.
01:19Complètement avec César Wagner.
01:21Et puis on vous a vu également dans le...
01:25J'ai un trou, on en a juste parlé hors antenne,
01:28du Bureau des Légendes.
01:30Et vous nous expliquez à Patrick Roger que le Bureau des Légendes,
01:33c'était un peu spécial comme série à tourner
01:35parce qu'il y avait ce qu'on appelle un showrunner.
01:37Oui, c'est ça.
01:38Eric Rochand a vraiment joué ce rôle
01:41que les Etats-Unis connaissent très très bien
01:43et qui est plus rare en France, du showrunner.
01:45C'est-à-dire que vraiment, en plus il était auteur, co-auteur.
01:48Il y a Camille Castelnau aussi qui a beaucoup écrit avec lui et d'autres.
01:51Il a écrit, il réalise
01:53et donc il a cette position de showrunner.
01:55C'est-à-dire qu'il veille au grain.
01:57Il veille à ce que tout se passe bien.
01:58On faisait des répétitions à la Cité du Cinéma.
02:00C'était un grand luxe pour de la télévision.
02:03En général, au cinéma, on a plus le temps de travailler.
02:05À la télévision, les choses vont vite.
02:07Là, on a eu ce grand luxe de faire des répétitions autour de la table,
02:09à lire le texte, à retravailler, à se poser des questions
02:12pour tous partir sur la même note.
02:15Avec évidemment Mathieu Kassovitz.
02:17Tout le monde, tous les acteurs étaient autour de la table.
02:19Donc oui, c'était très agréable.
02:21Ça fait quoi de jouer avec Mathieu Kassovitz ?
02:23Alors moi, j'ai beaucoup tourné avec Sarah Girodo et un peu avec Laurent Lucas.
02:27Mathieu Kassovitz, on ne s'est que croisés.
02:29C'est incroyable.
02:30Mais du coup, ce qui était cool, c'est que ces répétitions
02:33faisaient en sorte qu'on était face à nos partenaires de jeu.
02:36Donc comme je n'avais jamais à jouer avec lui,
02:38on était à côté.
02:40Du coup, c'était assez agréable.
02:42Je me souviens qu'on s'est très bien entendus.
02:44Après, on était dans le boulot.
02:46Est-ce qu'après une série comme ça,
02:48on reste copains avec le casting ?
02:51Et c'est comme quand on est en colo, on dit qu'on va s'écrire
02:53et puis on ne s'écrit jamais.
02:54Il y a beaucoup ça.
02:55Cette espèce de chose un peu très familiale
02:57qui se passe sur un tournage,
02:58parce que les choses vont vite.
02:59On doit jouer l'amitié, l'amour.
03:01On joue des sentiments très forts.
03:03Donc c'est vrai que les liens se font très vite
03:05et les liens ne se défont pas très vite.
03:07Mais c'est vrai qu'après, en général,
03:08on passe assez rapidement à d'autres choses.
03:10Il y a le côté un peu colo.
03:11On s'écrira, on s'écrira.
03:13Et puis la vie.
03:14Après, il y a des gens qu'on recroise.
03:16J'ai eu la chance de retourner avec Sarah Girodo
03:21avec Omar Sy et Sarah Girodo pour Netflix.
03:23On a fini ça là.
03:24Donc voilà, on se retrouve sur des projets.
03:27Alors le bureau des légendes,
03:28évidemment, on apprend un peu aussi les coulisses
03:30de ce qu'on ne connaît pas.
03:31Nous, c'est effectivement les services secrets français.
03:33Ça fait des résonances aussi avec l'actualité.
03:35Et l'actualité qui n'est pas toujours rose.
03:37Et on va tout de suite démarrer le zapping.
03:44Et puis aussi, on parlera de la pièce de théâtre Ring,
03:46puisque vous êtes à l'affiche au théâtre de l'œuvre.
03:49Absolument.
03:50Et c'est votre actualité.
03:51Le zapping, il nous avait dit qu'il participerait
03:53à la prochaine Coupe du Monde aux Etats-Unis.
03:55Eh bien non.
03:56Antoine Griezmann, notre grisou,
03:59a annoncé à la surprise générale son départ
04:01de l'équipe nationale.
04:03Évidemment, on a tous le blues.
04:06Surtout les coiffeurs de l'équipe de France.
04:08On écoute.
04:09Après dix années sous le maillot bleu,
04:11l'ultime coup de grisou
04:13qui a soufflé le monde du foot.
04:15Aujourd'hui, c'est avec une profonde émotion
04:17que je vous annonce ma retraite
04:19en tant que joueur de l'équipe de France.
04:21Antoine Griezmann dit adieu au bleu
04:23après 137 sélections.
04:25Ses amateurs de ballon rond
04:27découvrent la nouvelle stupéfait.
04:29Je n'étais pas au courant.
04:31C'est pas un fail.
04:35Je pense que c'est beau de sa part
04:37de partir de lui-même
04:39plutôt que d'attendre de ne plus être sélectionné.
04:41C'est un peu dommage parce qu'il avait quand même sa place
04:43et qu'il pouvait toujours apporter des grandes choses
04:45et faire la différence.
04:46Vous avez vu cette vidéo
04:48où il dit son départ ?
04:50Vous l'avez vue ou pas ?
04:52Allez la voir, comme ça vous lui donnez
04:54des cours de théâtre.
04:56On ne peut pas savoir tout faire.
04:58Vous êtes méchant !
05:00Boudu, comme on dit chez nous.
05:02Je dois vous dire que je pars.
05:04Mettez un ballon à vos pieds
05:06et on verra si vous faites la même chose.
05:08Bravo, bravo !
05:10Vous valérisez !
05:12Marie Grissinger, journaliste,
05:14sort le 3 octobre un livre
05:16« Tapis comme Bernard ».
05:18Elle lui a demandé un jour
05:20« Tu me laisseras écrire un livre sur toi ? »
05:22sans tout changer à la dernière minute.
05:24Il lui a répondu « Evidemment ».
05:26Le livre sort donc le 3 octobre
05:28et hier elle était dans C'est à vous.
05:30Elle a révélé une dernière discussion
05:32avec Bernard Tapie.
05:34Vous allez voir qu'il ne manquait pas d'ambition.
05:36Dans la famille, vous êtes persuadés
05:38que c'est son entrée en politique
05:40qui a signé le début de sa chute
05:42Quelques jours avant de mourir,
05:44il s'imaginait premier ministre ?
05:46Oui, il s'imaginait carrément président.
05:48Il a dit à Laurent
05:50« Si j'arrive à sortir
05:52des portes de l'enfer,
05:54je me présente
05:56à la présidentielle. »
05:58Et c'est Laurent qui lui a dit
06:00« T'es peut-être un peu gourmand,
06:02t'as pas de parti, t'es quand même
06:04un peu fatigué, donc premier ministre
06:06ce serait pas mal. »
06:08Et Bernard lui a dit
06:10« J'aurais de la gueule, premier ministre. »
06:12Incroyable.
06:14Sur son lit, malade,
06:16il pouvait imaginer qu'il pourrait être premier ministre.
06:18Ça vous intéresserait ? On l'a vu sur Netflix.
06:20Bernard Tapie incarné.
06:22Vous aimeriez incarner
06:24quelqu'un de...
06:26Un biopic ?
06:28J'ai eu la chance l'année dernière de jouer Jack London
06:30dans une pièce de théâtre.
06:32C'est merveilleux les biopics.
06:34On dit qu'il faut se nourrir en tant que comédien
06:36quand on commence un projet.
06:38Parce que forcément, il y a beaucoup de choses.
06:40J'imagine le travail de Laurent Lafitte
06:42quand il a fait la série.
06:44Ça a dû être merveilleux de décortiquer les interviews.
06:46Cette série est d'ailleurs incroyable.
06:48Tout le casting est fou.
06:50La vie de Bernard Tapie est incroyable aussi.
06:52C'est fascinant.
06:54Ce qui ressort de cette série, c'est ce truc-là.
06:56Qu'on aime ou qu'on n'aime pas la personne,
06:58il y a cette chose de croire en soi.
07:00C'est assez beau.
07:02Cette anecdote est folle.
07:04Croire en soi, croire en ses rêves,
07:06croire qu'on peut arriver à tout faire.
07:08Je pars à un concert sans voix, presque rien.
07:10Il lui dit
07:12je serai peut-être président de la France.
07:14C'est incroyable.
07:16Ce son, il est pour vous.
07:18Vous savez que je vous aime beaucoup.
07:20On est tous nostalgiques.
07:22Vous avez présenté en grande partie cette idée
07:24des Jeux Olympiques pour Sud Radio.
07:26Une parenthèse de bonheur béni.
07:28Hier, Yannick Noah,
07:30entraîneur de l'équipe en fauteuil tennis
07:32aux Parcs Olympiques,
07:34disait que quelque chose de rare,
07:36il s'est confié dans cet avou.
07:38C'était un moment tellement extraordinaire
07:40pour mon équipe, pour les athlètes.
07:42On a vécu des moments uniques.
07:44On ne vivra plus jamais
07:46un moment pareil.
07:48Tellement d'amour inconditionnel.
07:50Nos équipes,
07:52quand on fait des matchs,
07:54il y a très peu de monde qui nous suit.
07:56Et là, il y a tout cet engouement,
07:58tout ce public
08:00qui a soutenu les joueurs.
08:02Beaucoup, beaucoup d'émotions.
08:04Pour notre équipe et pour toutes les équipes.
08:06Pour les paras, c'était le plus beau jeu de l'histoire.
08:08Beaucoup, beaucoup
08:10de moments incroyables,
08:12vécus avec eux.
08:14Moi, je vous ai vu heureux.
08:16Quand vous alliez dans les stades,
08:18vous reveniez ici à Sud, on se parlait,
08:20vous me disiez c'est fantastique, ça chante.
08:22Je ne sais pas si vous les avez vus,
08:24vécus, suivis.
08:26Comment vous expliquez
08:28cet espèce de bonheur collectif,
08:30de béatitude,
08:32parce que certes, il y a les résultats des sportifs,
08:34il y a le bonheur
08:36de ce qui était devenu finalement Paris,
08:38mais pourquoi tout d'un coup,
08:40ce moment magique, cette bulle ?
08:42Est-ce qu'il n'y a pas quelque chose de vivre
08:44une belle chose ensemble ?
08:46On vit dans un monde qui n'est pas évident,
08:48et tout d'un coup, il y avait cette chose assez naïve
08:50de faire du sport,
08:52gagner des médailles,
08:54crier qu'on est content de faire du sport,
08:56d'être français.
08:58C'était simple et naïf, dont on avait besoin.
09:00Il y a beaucoup de sportifs qui nous disaient,
09:02dans l'émission sur Seine Radio,
09:04qu'il y a le sport
09:06et la culture qui peuvent apporter ce genre de...
09:08Oui, peut-être, c'est ça.
09:10Quelque chose qui parle de déconnecter,
09:12qui rassemble et qui déconnecte un peu de la réalité.
09:14Évidemment que ce n'est pas tout à fait
09:16la réalité. Les Jeux Olympiques,
09:18c'est une chose un peu merveilleuse.
09:20C'est l'Olympe, il y a quelque chose
09:22qui relève même des dieux,
09:24il y a quelque chose d'assez fantastique,
09:26et je pense que ça déconnecte de la réalité.
09:28Et oui, la culture, le divertissement,
09:30je pense qu'il y a cette chose aussi de sortir de sa réalité.
09:32La cérémonie d'ouverture,
09:34toutes les cérémonies,
09:36tout l'artistique qu'il y a eu autour, votre regard...
09:38Moi, j'ai adoré.
09:40Ça ne vous a pas choqué, comme certains l'ont été ?
09:42Non, pas du tout.
09:44Évidemment que c'était fort.
09:46Évidemment que Yann Acamoura
09:48et la Garde nationale, c'est une image qui est forte,
09:50mais qui est géniale et qui a la fonce d'aujourd'hui.
09:52Moi, j'étais hyper heureux de ça.
09:54Ça ne m'a pas du tout choqué,
09:56mais je me suis dit, ah ouais,
09:58c'est cool, ça va jusque-là et c'est bien.
10:00Vous auriez pu chanter « Tout nu en bleu » ?
10:02Non, je n'aurais pas chanté « Tout nu en bleu »,
10:04j'ai dit qu'Antoine le fait bien mieux que moi.
10:06Après, vous avez été en effigie en Chine.
10:08Il y a quelques semaines,
10:10il s'est passé un événement incroyable en télévision,
10:12mais vraiment incroyable.
10:14Je suis assise, heureusement.
10:16C'est Émilien,
10:18vous savez qui c'est, Émilien,
10:20le candidat vedette des 12 coups de midi.
10:22À cette heure-là, je travaille.
10:24Il a fêté ses un an dans l'émission.
10:26Ça fait un an qu'il est à l'antenne.
10:28Il est 7 jours sur 7
10:30sur TF1, le champion du jeu.
10:32Ce dimanche, 29 septembre,
10:34c'était la 368ème
10:36participation.
10:38368ème participation
10:40pour un gain de, alors,
10:42écoutez-moi bien,
10:44parce qu'évidemment, on est en octobre,
10:46le 29 septembre, ses gains montaient
10:48à 1 552 027 euros.
10:501 552 000 euros,
10:52dont 13 voitures.
10:54Au 18 septembre,
10:56je donne les dates,
10:58il avait gagné 13 voitures
11:00gérées par sa maman.
11:02Il était avec, évidemment,
11:04Jean-Luc Richemont
11:06pour ses un an
11:08à l'antenne de TF1.
11:10On ne sait pas où ça va s'arrêter.
11:12Il y en a qui disent, quand est-ce que ça s'arrête ?
11:14Et là, vous n'avez pas du tout
11:16envie de vous arrêter et de continuer
11:18le plus loin possible.
11:20Je suis trop bien ici, c'est des super moments à chaque fois,
11:22c'est des super moments tous les jours.
11:24Moi, tant que ça continue,
11:26je reste.
11:28Ça durera tant que ça durera, mais pour l'instant,
11:30je vois du bonheur et de la joie dans ses yeux.
11:32Merci.
11:34Merci à vous.
11:36Merci à tout le monde et à demain.
11:38Salut.
11:40C'est incroyable.
11:42Si ça s'arrête, il perd tout ?
11:44Non, c'est acquis.
11:46Oui, c'est acquis.
11:48Son but, c'est de faire 400 émissions,
11:50d'aller jusqu'à la 400ème.
11:52Je pense que c'est bien parti.
11:54Il fait quoi dans la vie, en dehors de jouer à la télé ?
11:56Emilien,
11:58il est très jeune, je crois qu'il a 21 ans.
12:00Il a eu le temps.
12:02Il a une petite fiancée
12:04qui est heureuse.
12:06Elle est contente.
12:08C'est pour l'antenne.
12:10On essayera de caler
12:12Emilien avec les équipes d'Andemol
12:14pour qu'il vienne ici.
12:16Est-ce que vous n'êtes pas surpris
12:18toujours de cette fascination pour les jeux télé,
12:20les gens qui viennent comme ça ?
12:22On a vu les jeux mythiques,
12:24certains se sont arrêtés.
12:26On voit le public qui est nostalgique.
12:28Et surtout,
12:30il va y avoir
12:32sur M6,
12:34présenté par
12:36Vincent...
12:38Enfin bref,
12:40il y a un jeu qui arrive...
12:42Ben voilà.
12:44Les maillons faibles, ça y est.
12:46Ah oui, Vincent Denis.
12:48Comme on parlait tout à l'heure des Jeux Olympiques,
12:50avec le jeu,
12:52il y a quelque chose qui relève du rêve.
12:54On a nos vies qui sont bien
12:56cadrées, on sait ce qu'on va
12:58gagner le mois prochain. Et tout d'un coup,
13:00il y a cette possibilité de gagner une somme complètement folle.
13:02Ça fait rêver. C'est toujours ce même truc
13:04de se déconnecter de la réalité
13:06et d'espérer quelque chose d'autre.
13:08Pour lui, c'est génial. Pour sa famille, sa petite amie,
13:10pour tout le monde, c'est merveilleux.
13:12Yannick Noah était donc hier sur France 5.
13:14Il en a profité pour présenter son nouvel
13:16album et un dernier single,
13:18Ensemble Demain.
13:36Voilà, Yannick Noah, un touche-à-tout,
13:38amouré de Créanco.
13:40Il fait du tennis, de la chanson,
13:42il a fait des spectacles, etc.
13:44On va faire le point
13:46avec vous dans un instant,
13:48l'homme de télévision et surtout pour cette pièce
13:50en ce moment au Théâtre de l'Oeuvre à Paris,
13:52Ring, amouré de Créanco
13:54et notre invité avec Gilles Gansman sur Sud Radio.
13:58Le 10h30, Sud Radio Média,
14:00Christine Bouillaud,
14:02Gilles Gansman,
14:04Sud Radio Média,
14:06l'invité du jour.
14:08Aujourd'hui, le comédien amouré de Créanco,
14:10tous les week-ends avec
14:12nos chers voisins, c'est sur TMC.
14:14Je liste toutes les séries.
14:16Bientôt, la saison 8 de Sam,
14:18ça sera sur TF1. La nouvelle saison
14:20de César Wagner, ça sera sur France 2.
14:22Et en fin d'année, il y aura
14:24sur M6, mon livreur de Noël, les séries de Noël.
14:26Moi, je trouve ça reposant.
14:28Il y a un public pour ça en plus,
14:30les séries de Noël.
14:32C'est Cécilia Rouvaux qui a réalisé ce téléfilm-là
14:34et qui est génial. Il y a Tom Lebb,
14:36Ariel Dombal, Laetitia Verken, Bertrand Goncalves.
14:38C'est un super casting.
14:40Une réalisatrice de cinéma, donc Cécilia Rouvaux
14:42qui s'est emparée de ce sujet-là.
14:44C'est léger, c'est drôle,
14:46c'est émouvant. Elle a réussi à faire vraiment un joli film.
14:48C'est Aline Panel qui produit
14:50avec qui je fais Sam. J'adore
14:52quand ça rebondit d'un projet à l'autre comme ça.
14:54Donc voilà, c'est...
14:56C'est vous le livreur ou pas ?
14:58Non, c'est Tom Lebb qui fait le livreur.
15:00Qui va tomber amoureux et vous faites le mari.
15:02Et moi je fais...
15:04Donc Laetitia Verken fait
15:06l'ex
15:08de Tom Lebb. Moi je fais le nouveau.
15:10Le nouveau gars, un petit peu propre sur lui
15:12et tout, qui représente tout ce que Tom Lebb n'est pas.
15:14Tom Lebb, il a ce truc un petit peu cool, détendu.
15:16C'est lui qui fait le livreur de Noël. Et moi je suis là
15:18un petit peu, voilà, jaloux de l'ex.
15:20J'ai souvent un peu ce truc-là du...
15:22Ça ressemble un peu à Mrs. Doubtfire
15:24dans les rôles.
15:26Il y a un peu ce truc-là, exactement.
15:28Il y a un peu le truc de Pierce Brosnan. Je suis un peu le Pierce Brosnan
15:30du livreur de Noël.
15:32Alors on vous trouve aussi au cinéma en ce moment.
15:34C'est l'heureuse élue avec Camille Lelouch, Gérard Darmon
15:36et Michel Larocque. Et aussi
15:38sur cette scène du théâtre
15:40de l'œuvre, avec cette pièce
15:42Ring jusqu'au 18 janvier.
15:44Vous passez de l'un à l'autre
15:46avec bonheur, du style différent.
15:48J'adore, j'adore.
15:50C'est un boulimique, en fait.
15:52J'aime beaucoup, moi,
15:54passer d'une chose à l'autre. Je me souviens, on parlait
15:56du Bureau des Légendes tout à l'heure. Quand je tournais cette série-là,
15:58je pouvais tourner le lundi
16:00des sketchs de nos chers voisins
16:02et le mardi, tourner dans le Bureau des Légendes
16:04avec Eric Rochand, sans
16:06du tout faire de différence entre les deux.
16:08Et vraiment, c'est-à-dire qu'il y a quelque chose
16:10avec lequel j'ai beaucoup de mal dans le métier,
16:12c'est le snobisme. Cette idée que ce serait
16:14plus classe, plus élégant de faire certaines choses
16:16que d'autres. Et non, moi, j'adore
16:18passer d'un truc à l'autre, d'un style à l'autre.
16:20Ça vous évite aussi d'être
16:22souvent, les comédiens reprochent,
16:24d'être mis dans une case et d'avoir du mal à en sortir.
16:26Je crois que je suis dans ce zéro-case.
16:28Je crois. C'est difficile d'avoir une image,
16:30une idée de sa propre réputation.
16:32Mais je crois qu'effectivement, cette chose-là,
16:34qui fait que j'ai pu passer de TF1 à Canal+, du théâtre
16:36au cinéma, et même au sein du théâtre
16:38que j'ai pu faire du théâtre public et du théâtre privé,
16:40je crois que j'ai
16:42pas vraiment d'étiquette.
16:44Et ça me plaît beaucoup. J'aime bien brouiller les pistes.
16:46Et Ring, alors, ça raconte quoi ?
16:48C'est une pièce drôle ?
16:50Vous êtes deux sur scène.
16:52On est deux sur scène, avec Gina Djemba, qui a eu cette idée
16:54géniale, il y a quatre ans, d'aller voir Léonore Confineau,
16:56l'autrice, et de lui demander
16:58si on pouvait jouer sa pièce.
17:00Cette pièce, elle a douze ans. C'est Samy Bogilet à Audradana
17:02qui l'a jouée, à l'époque.
17:04Et Léonore Confineau, qui est une autrice...
17:06On parle des auteurs vivants. Là, c'est une autrice hyper-vivante.
17:08Elle s'est dit, attends.
17:10À l'époque, j'avais pas d'enfant.
17:12À l'époque, il n'y avait pas eu Me Too. Laisse-moi un peu réécrire.
17:14Donc, elle a réécrit sa pièce. Ça s'appelle Ring,
17:16Variation du couple. Ça parle du couple.
17:18Donc, à la question, est-ce qu'on rit, est-ce qu'on est ému,
17:20j'ai envie de dire, les deux, mon capitaine,
17:22comme dans le couple, parfois on rit,
17:24parfois on rit moins, et je crois que la pièce est à l'image
17:26de ça, du couple. C'est vraiment
17:28une variation autour du couple. On joue deux Camille,
17:30on s'appelle tous les deux Camille,
17:32plein de Camille différents, plein
17:34d'étapes du couple différents, d'étapes de la vie
17:36différentes, des nuits sans sommeil,
17:38à la trahison, en passant par
17:40le coup de foudre et la passion.
17:42C'est une pièce qui parle un petit peu de tout ça.
17:44Vous parlez d'un spectacle total, ça veut dire quoi ?
17:46Un spectacle total,
17:48Vous chantez, c'est ça ?
17:50On ne chante pas, mais Gina
17:52a eu cette idée d'introduire
17:54le corps dans la pièce,
17:56c'est-à-dire que Mehdi Bakhi,
17:58chorégraphe génial, s'est occupé
18:00de nos corps, c'est-à-dire qu'il y a des moments qui sont
18:02chorégraphiques, alors pas vraiment dansés.
18:04C'est pour ça que j'ai vu de la musique créée, je me demandais.
18:06Il y a une musique originale
18:08qui a été créée pour le spectacle, avec
18:10effectivement pas mal de moments sans texte,
18:12où c'est juste nous qui bougeons, et c'est
18:14d'autres façons de raconter le couple.
18:16Donc effectivement, il y a cette chose assez
18:18totale, parce que
18:20il y a le corps,
18:22il y a les voix,
18:24on rit, on pleure, il y a un petit peu tout.
18:26Et pour nous acteurs, c'est long
18:28des aventures de théâtre. On a commencé
18:30à Avignon, enfin on a commencé
18:32les répétitions en avril, on va jusqu'au 18 janvier,
18:34l'année prochaine il y a la tournée, c'est des aventures
18:36longues. Donc c'est vrai que moi j'aime bien choisir des projets
18:38où je sais que je risque pas de m'ennuyer,
18:40et dans lesquels je peux m'investir.
18:42Et en effet, sur ce sujet-là,
18:44et avec tous ces personnages-là,
18:46et toutes ces émotions-là, je risque pas de m'ennuyer.
18:48Et sachant que
18:50vous jouez pendant les fêtes,
18:52nos amis qui vivent en province
18:54peuvent venir s'ils sont à Paris pour les fêtes.
18:56Venez nous voir pendant les fêtes, bien sûr.
18:58Après si vous partez en province, on peut aussi vous connaître
19:00le circuit. Exactement, à partir de septembre
19:022025, on sera en province, et on a une
19:04belle tournée qui s'annonce. Et voir en vrai
19:06le docteur
19:08de nos chers voisins. Depuis
19:10combien de temps vous avez pas tourné ? Enfin, quand s'est
19:12arrêté le tournage de nos chers voisins ? Il y a longtemps.
19:14Parce que ça passe tout le temps.
19:16Et du coup, de temps en temps,
19:18on me reconnaît pour cette chose-là, qui est
19:20une vieille chose au final, c'est-à-dire qu'on
19:22a fini de tourner il y a six ou sept ans, un truc comme ça.
19:24Incroyable, on vous voit tout le temps.
19:26Et en fait, ça continue à passer. Et vous touchez de l'argent
19:28sur ces diffusions ? Oui, forcément.
19:30Ah, vous avez des droits de suite ?
19:32Oui, il y a une structure qui s'appelle
19:34l'ADAMI, et qui veille aux droits des
19:36artistes. Vous touchez combien ? Ça représente
19:38un peu un revenu ? Ah, vous le savez pas ?
19:40Vous êtes vraiment comédien ? Non, non, non,
19:42pas j'en sais rien comme ça. Mais j'en sais rien parce qu'en fait,
19:44on reçoit
19:46de l'argent qui correspond aux droits
19:48des différentes choses. Et moi, j'ai eu la chance d'avoir été
19:50récurrent dans beaucoup de choses. Il y a eu
19:52Nina, effectivement, le bureau de Dijon,
19:54c'est l'office de Wagner, par en mode d'emploi.
19:56Vous connaissez pas la différence ? Je sais pas
19:58ce qui correspond à quoi. Est-ce que vous vous rendez compte
20:00aussi que peut-être ce seront des séries que l'on verra
20:02dans trente ans, puisqu'on voit aujourd'hui encore des séries
20:04qui ont été tournées il y a trente ans ? Oui, c'est ça.
20:06Donc avec des comédiens qui ont vingt ans
20:08à l'époque et qui continuent
20:10de cartonner. C'est marrant,
20:12j'ai hâte que mes enfants voient ça, parce qu'ils ont six
20:14et quatre ans, sept et quatre ans. Et s'ils regardent pas ?
20:16Vous les mettez devant la télé ou pas ? Parce que vous faites
20:18une petite satire des réseaux sociaux sur votre compte
20:20Instagram, qui est assez délicieuse.
20:22Merci. J'essaie de faire
20:24attention à la télévision avec les enfants. En fait,
20:26j'ai mes deux
20:28meilleurs amis, Florent Souillot et
20:30Yves-Marie, qui ont créé une association qui s'appelle Lève-les-yeux
20:32et qui est une association géniale et qui parle
20:34justement de lever les yeux des smartphones.
20:36Ils ont écrit un livre qui s'appelle
20:38La guerre de l'attention, qui est sur toute cette histoire
20:40de la captologie. Donc c'est le fait que des gens
20:42ont vraiment réfléchi à
20:44voler nos cerveaux pour
20:46qu'on passe le plus de temps possible sur nos téléphones
20:48et sur les écrans. Et cette association-là vise
20:50à alerter contre ça.
20:52Donc j'essaie, moi, d'être
20:54cohérent avec ça. Et vous y arrivez ou c'est la
20:56guerre à la maison ? Non, on a des espèces de
20:58règles. C'est-à-dire que les dessins animés, c'est
21:00jamais en semaine, c'est un peu mercredi, un peu le
21:02week-end. Et c'est un film.
21:04On essaie de limiter
21:06le maximum. Evidemment, pas de téléphone.
21:08Ils sont tellement jeunes qu'évidemment, pas de téléphone.
21:10On essaie de limiter
21:12des règles. À table, on évite
21:14d'être comme ça, que nos enfants aient nos
21:16regards, qu'on soit avec eux.
21:18On essaie. C'est dur, évidemment.
21:20Je suis pas sûr qu'à notre époque, on pourrait
21:22revoir cet épisode de nos
21:24chers voisins. Parce que souvent, les dialogues étaient quand même
21:26coquins ou très sexes.
21:28J'en ai retrouvé un où vous avez
21:30une jeune infirmière qui est là et vous prenez
21:32l'attention de Thierry
21:34Samitier. Écoutez.
21:36C'est cette aiguille qu'il faut regarder.
21:38Je sais. J'ai pas eu mon
21:40C.A.T.R.I.V.I.S.A.
21:42Qu'est-ce que vous lisez, là ?
21:4417-8.
21:46On peut y aller ?
21:48On va retomber
21:50à 12-7.
21:52Clémentine !
21:54Venez voir deux secondes.
21:5617-8. Partez, partez.
21:58Hop !
22:00Revenez, revenez.
22:02C'est bon, j'ai trouvé.
22:04Elle revient quand,
22:06votre femme ? Dans trois semaines.
22:08En attendant, on va prendre un bon bêta bloquant pour calmer la bête.
22:10Et puis Clémentine va nous mettre un joli col roulé.
22:16Les comédiens interprètent
22:18des textes qui sont écrits par les auteurs.
22:20Thierry Samitier, il a été une bête dans la vraie vie.
22:22Apparemment aussi.
22:24Ça vous a choqué, toute cette histoire, d'ailleurs ?
22:26Oui, beaucoup.
22:28Elle a été accusée sur la série.
22:30Vous l'aviez vue,
22:32ou pas ?
22:34Comment vous avez vécu ça, en fait ?
22:36L'histoire qui est arrivée à
22:38Thierry Samitier, c'était sur une pièce
22:40avec Franck Leboeuf. Moi, je n'ai pas vu cette pièce,
22:42je n'étais pas dans ce projet-là.
22:44Ça m'a évidemment choqué, mais moi, je n'ai rien
22:46vu de quoi que ce soit.
22:48Et aujourd'hui, une séquence comme ça,
22:50où il y a une fille très jolie
22:52qui fait monter la tension,
22:54est-ce qu'on peut le jouer encore, ou pas ?
22:56Oui, pour le coup. En effet, avec ce qui s'est passé
22:58pour Thierry Samitier,
23:00ce sketch de résidence particulière, on est d'accord,
23:02mais oui, je crois que
23:04nos chers voisins, il y a eu des bandes dessinées.
23:06Après, il y avait ce côté un peu très BD,
23:08c'est-à-dire que c'était des caricatures, bien sûr.
23:10Moi, je fais le médecin beau gosse, là, je me souviens de l'infirmière.
23:12C'est une infirmière qui arrivait courvêtue et tout.
23:14C'est un sketch.
23:16C'est-à-dire que l'idée qu'elle
23:18arrive en décolleté et que ça fait monter
23:20la tension du gars, oui, je pense
23:22et j'espère qu'on peut encore faire des sketchs qui parlent de ça.
23:26Ouais, oui, mais
23:28évidemment que c'est sexiste.
23:30Évidemment, c'est un sketch qui parle de sexisme
23:32mais qui se moque de ça, qui se moque du sexisme.
23:34J'espère qu'on peut encore
23:36se moquer de tout et rire de tout.
23:38Pour nos auditeurs, on va rappeler pour la
23:40256 millième fois
23:42que vous êtes l'arrière-petit-neveu
23:44de Marguerite Yourcenar. Non, c'est pas rien,
23:46quand même, dans un pénigré, comme on dit,
23:48dans un CV.
23:50Ça en jette, mais en tous les cas,
23:52ça pose un peu aussi, non ?
23:54L'héritage ?
23:56Financièrement, par exemple.
23:58L'héritage moral.
24:00Quand on est arrière-petit-neveu, en général, l'héritage,
24:02il est déjà dilué.
24:04Déjà, c'est intéressant, c'est pour ça que je parlais de ça.
24:06Moi, j'adore ce qu'elle a fait. Elle s'appelle Yourcenar.
24:08Elle s'appelle Marguerite de Crayancourt.
24:10Elle s'est appelée Yourcenar pour plein de raisons
24:12et notamment parce que
24:14ce n'était pas l'amour fou
24:16avec sa propre famille.
24:18Un très joli pied de nez, c'est qu'à la fin,
24:20tous ses droits, elle les a cédés à Gallimard.
24:22Je trouve ça assez génial.
24:24Elle a spolié toute la famille.
24:26Et c'est très bien.
24:28En fait, elle avait une vie
24:30un peu de bohème, elle était homosexuelle.
24:32Elle n'aimait pas le mot.
24:34Quand Bernard Pivot lui pose la question,
24:36elle botte en touche. C'est la réalité
24:38de sa vie. Elle vivait avec Grace aux Etats-Unis,
24:40sa petite amie, mais elle n'aimait pas
24:42les étiquettes. Je pense qu'elle n'aimerait sans doute pas
24:44que je dise ça, mais c'était la réalité
24:46de ce qu'elle était.
24:48Et ça, dans la famille,
24:50ce n'était pas forcément évident.
24:52Donc il y a eu effectivement ce pied de nez magnifique
24:54à la fin en disant, moi je cède tout
24:56à Gallimard. Bref, ça c'était pour la petite...
24:58Mais après, sur l'héritage
25:00symbolique,
25:02disons,
25:04c'est fort, évidemment que c'est fort,
25:06mais c'est marrant parce que ça m'a plutôt
25:08parfois joué des tours.
25:10J'ai pu, au lycée,
25:12être un peu
25:14fier de ça. Mon grand-père l'appelait
25:16l'aïours.
25:18Très tendrement, parce que pour le coup, avec mon grand-père,
25:20elle s'entendait très bien. Et je me souviens
25:22d'un commentaire de texte en première
25:24où je mets l'aïours et où mon prof dit,
25:26ça va pas ou quoi ? L'aïours,
25:28calme-toi. Et donc voilà, c'est plutôt...
25:30Ça y est, on l'a trouvée.
25:32Vous pouvez jouer le biopic de Marguerite
25:34Yoursena. Allons-y, c'est parti.
25:36Vous allez trouver votre biopic.
25:38En tous les cas, merci beaucoup
25:40à Maury de créer en cours d'être passé nous voir sur Sud Radio.
25:42On rappelle tous les rendez-vous.
25:44La pièce, en ce moment, au Théâtre de l'Oeuvre à Paris,
25:46la pièce ring jusqu'au 18 janvier.
25:48Voilà, si vous calez un
25:50séjour à Paris, ne manquez pas ce rendez-vous.
25:52On va y aller tous les deux.
25:54Après, il y a le film, le Rosé-Luce, en ce moment,
25:56à l'affiche avec Camille Lelouch, Gérard Darmon et
25:58Michel Larocque. Et puis, tous les week-ends,
26:00dans nos chers voisins, ça c'est sur TMC.
26:02On attend la saison 8 de Sam sur TF1.
26:04La nouvelle
26:06saison, César Wagner, ça sera sur France 2.
26:08Et puis, les fêtes de fin d'année, avec
26:10mon livreur de Noël sur M6.
26:12Et le cinéma,
26:14mercredi dernier, le Rosé-Luce
26:16avec Camille Lelouch.
26:18Merci d'écouter. Merci beaucoup.
26:20Voilà, ça c'est fait.
26:22C'est bien de le redire comme ça,
26:24les gens vont y aller.
26:26Vous n'avez pas parlé de Ring, vous n'avez pas parlé de César Wagner.
26:28Bonne continuation.
26:30Merci beaucoup.
26:32Et puis, vraiment, c'était un plaisir de vous avoir
26:34avec nous dans un instant. Alors, on va parler
26:36de la presse magazine écrite.
26:38Pour les plus de 50 ans,
26:40ça ne vous concerne pas encore, ça s'appelle le magazine
26:42Notre-Temps. Je ne sais pas si Marguerite Ursena
26:44le lisait, ça.
26:46Ça date de 1968.
26:48C'est un très vieux magazine.
26:50Elle aurait pu.
26:52Merci beaucoup à vous. Dans un instant,
26:54on va parler de ce magazine.
26:56Le 10h midi,
26:58Sud Radio Média.
27:00Christine Bouillaud,
27:02Gilles Gansman, Sud Radio.
27:04Le Supplément Média.
27:06Le Supplément Média s'intéresse à un magazine
27:08emblématique de toute une génération.
27:10C'est le magazine Notre-Temps
27:12qui va se réinventer
27:14à partir de demain.
27:16Et on est avec la rédactrice en chef, Marie Offray.
27:18Bonjour Marie. Bonjour.
27:20Alors, c'est un petit événement,
27:22la sortie d'un, on va dire,
27:24le renouveau
27:26d'un magazine tellement
27:28emblématique Notre-Temps.
27:30Comment on s'y est préparé
27:32pour la rédaction ?
27:34Oh bah écoutez, ça a été une longue préparation
27:36puisque ça fait environ un an
27:38qu'on y travaille.
27:40Un an en consultant extrêmement,
27:42largement autour de nous. On n'est vraiment pas restés
27:44à la rédaction de notre tour d'ivoire.
27:46On a consulté
27:48d'abord toutes les personnes avec qui
27:50on travaille régulièrement,
27:52de tous les métiers.
27:54Et puis on est évidemment partis à la rencontre de nos lecteurs.
27:56On a fait énormément de groupes
27:58lecteurs. Puis ces lecteurs, vous savez,
28:00à Notre-Temps, on les rencontre très régulièrement.
28:02On organise des débats,
28:04on organise des rencontres
28:06avec eux. Évidemment,
28:08on les interview régulièrement.
28:10On part en croisière souvent avec eux aussi.
28:12Donc voilà, on les connaît.
28:14Donc depuis un an, on les a vraiment
28:16sondés pour savoir ce qu'ils avaient envie
28:18de découvrir encore plus
28:20dans Notre-Temps.
28:22Et donc voilà,
28:24on y a mis environ
28:26un an. Et voilà,
28:28enfin, le journal sort
28:30chez nos abonnés, chez nos 300 000
28:32abonnés, sort
28:34demain. On vient de recevoir les bonnes
28:36feuilles. On est tous
28:38extrêmement
28:40attentifs et on a vraiment très hâte de savoir
28:42comment il va être reçu.
28:44En tout cas, pour le moment, il est bien reçu.
28:46Il est bien reçu.
28:48Donc demain pour les abonnés,
28:50c'est la sortie. Le 7 octobre, ce sera lundi
28:52prochain dans les kiosques.
28:54Marie-Ophrée, le plus
28:56de 50 ans en 1968
28:58et le plus de 50 ans en 2024,
29:00il y a
29:02un énorme gouffre en fait.
29:04On n'est plus les mêmes.
29:06Non, on n'est plus les mêmes. On est beaucoup plus
29:08jeunes au même âge en fait.
29:10Après, vous vous dites plus de 50
29:12ans, c'est vrai. Nous, on ne met pas de
29:14barrière d'âge en fait.
29:16Finalement, on entre dans notre temps
29:18parce qu'on vit un certain
29:20nombre de transitions de vie,
29:22comme on les vit à l'adolescence,
29:24comme on les vit dans sa vie de femme et d'homme.
29:26On arrive à lire
29:28notre temps. Pourquoi ? Parce qu'il y a
29:30un moment, en général, c'est en moyenne à 54
29:32ans, on devient grand-parents.
29:34C'est la moyenne, 54 ans ?
29:36Oui, pour les femmes.
29:38Ça paraît très très jeune, mais c'est une moyenne.
29:40On arrive
29:42également à 50 ans et quelques.
29:44Je dirais, c'est la question de fin de carrière
29:46qui arrive. Il y a
29:48également, évidemment, le côté vertigineux
29:50de la retraite et puis toutes ces
29:52inconnues qu'on a vu apparaître,
29:54notamment l'année dernière
29:56à la faveur de la réforme des retraites.
29:58Il y a toutes les questions de
30:00conjugalité aussi qu'on se
30:02pose au moment, justement, de cette arrivée
30:04à la retraite. On se dit, voilà,
30:06je vais passer 24 ans sur 24 avec
30:08le même homme, avec la même femme.
30:10Est-ce que j'ai vraiment envie de ça ?
30:12Toutes ces questions-là,
30:14on les traite dans notre temps.
30:16Nous, on aime bien dire qu'on est un magazine
30:18à la fois, on pratique
30:20du journalisme de solution,
30:22très positif, et également
30:24un journalisme serviciel.
30:26C'est-à-dire qu'on rend vraiment
30:28service à nos lecteurs. Et puis,
30:30je ne vous ai pas parlé aussi
30:32d'une ère de la guerre, c'est de l'argent.
30:34C'est-à-dire qu'à partir de, voilà,
30:36au moment de la retraite, on se retrouve
30:38avec des ressources
30:40qui diminuent.
30:42En moyenne, c'est 20 à 30%
30:44de ressources en moins.
30:46Donc, il faut faire face.
30:48Donc, nos lecteurs sont vraiment très à l'affût
30:50et très intéressés par
30:52toutes les pistes qu'on peut leur donner, par exemple,
30:54pour booster leur pouvoir d'achat.
30:56Alors, vous vous adressez évidemment
30:58en priorité, même si
31:00ce n'est pas votre cible,
31:02comme vous dites, mais aux aînés.
31:04Est-ce que cette génération
31:06a un avantage pour vous
31:08dans les ventes, c'est-à-dire
31:10qu'ils sont plus vers
31:12le tirage papier que vers
31:14le numérique ? C'est vrai que les journaux
31:16comme Le Parisien ou autres,
31:18on voit que maintenant, le numérique
31:20leur rapporte beaucoup plus d'argent
31:22que le papier.
31:24Vous, est-ce que c'est l'inverse ?
31:26Ou est-ce qu'aujourd'hui, les gens
31:28de 50, 60, 70 ans
31:30ont une facilité à aller sur Internet
31:32pour lire votre journal ?
31:34Ça, c'est clair. Vous avez tout à fait
31:36raison. Notre dernière formule
31:38datait de l'avant-Covid.
31:40Et je dirais qu'après l'après-Covid,
31:42il y a un grand
31:44changement, notamment dans les usages numériques.
31:46Nos lecteurs sont devenus extrêmement
31:48agiles sur toutes ces
31:50questions de WhatsApp,
31:52ils communiquent en famille, ils vont
31:54sur Instagram.
31:56Les seniors sont connectés, alors ?
31:58Ah oui, ils sont très connectés.
32:00Et c'est vrai que nos audiences, aujourd'hui,
32:02qui sont
32:04importantes, puisqu'on est autour
32:06de 5,7 millions
32:08en audience,
32:10sont partagées de manière assez
32:12équitable entre le site,
32:14le site Notre-Temps,
32:16et le magazine, et le média,
32:18et d'ailleurs toutes nos productions,
32:20parce que Notre-Temps, ce n'est pas que Notre-Temps.
32:22C'est aussi, d'ailleurs, Séries, c'est aussi Notre-Temps.
32:24On peut dire à nos auditeurs que vous êtes le groupe
32:26Bayard, un des groupes les plus puissants en presse.
32:28Oui, bien sûr.
32:30En fait, on a cette chance-là aussi, c'est-à-dire
32:32qu'on est adossé à un véritable
32:34groupe de presse. Et ça, c'est vraiment
32:36une force.
32:38Et je pense que nos lecteurs
32:40le savent aussi, puisque
32:42finalement, parfois, toute la famille est abonnée
32:44à des publications Bayard,
32:46qu'il s'agisse de, évidemment,
32:48Notre-Temps, mais également, J'aimis, Rocatier.
32:50Les Québécois, ils emploient le mot
32:52« aîné », pour dire les personnes
32:54âgées. Est-ce que, vous, c'est compliqué
32:56d'écrire les vieux ?
32:58Est-ce que, quels termes
33:00vous employez dans le journal
33:02pour parler
33:04des gens qui ont plus de soixante
33:06ou soixante-dix ans ? J'imagine que vous n'écrivez pas les vieux.
33:08Vous dites quoi ? Les personnes âgées ?
33:10Les aînés ? Quel vocabulaire
33:12on utilise pour parler ?
33:14En fait, moi, je pars vraiment
33:16du principe que je m'adresse,
33:18évidemment,
33:20on s'adresse à des problématiques qui touchent
33:22les personnes plus âgées.
33:24En même temps, on ne passe pas
33:26leur temps à leur rappeler leur âge.
33:28Et puis, surtout, moi, on s'adresse
33:30à des adultes. Vous savez,
33:32je le dis, ça paraît bête, mais il n'y a
33:34pas très longtemps, c'est une anecdote
33:36très personnelle, mais j'ai voulu m'inscrire
33:38sur Internet à un cours de danse.
33:40Et pour mon cours de danse, j'avais le choix
33:42entre m'inscrire entre cours de danse
33:44adulte ou cours de danse
33:46senior. Et là,
33:48je me suis dit, mais c'est quoi ?
33:50Je veux dire, à quel moment je
33:52bascule, je deviens senior ? À quel moment
33:54je ne suis plus une adulte ?
33:56Je trouve ça profondément choquant.
33:58Donc, pour répondre à votre question,
34:00comment on s'adresse à eux ? Vous avez entendu,
34:02je dis nos lecteurs,
34:04parce que je ne suis pas sociologue,
34:06mais en revanche, on connaît
34:08bien nos lecteurs.
34:10Et sinon,
34:12je m'adresse à eux
34:14et nous nous adressons à eux.
34:16Je n'aime pas tellement le mot
34:18senior, je trouve qu'il fait assez commercial.
34:20Vieux, je ne vois pas pourquoi.
34:22Je trouve que c'est un peu irrespectueux.
34:24Volontiers,
34:26on parle de soi en disant,
34:28il m'arrive de dire,
34:30ma petite vieille, bouge-toi, mais je n'accepterai
34:32pas que quelqu'un d'autre me le dise, par exemple.
34:34Vous voyez, c'est un peu un tirano.
34:36Donc, finalement,
34:38on ne se pose pas la question sans arrêt.
34:40On parle à nos lecteurs.
34:42Voilà.
34:44Est-ce que vous avez le sentiment
34:46qu'en France,
34:48on considère que les
34:50aînés ont encore un rôle à jouer,
34:52en particulier dans la société ?
34:54On le sait dans la vraie vie.
34:56Ils sont très présents
34:58auprès des enfants, des petits-enfants.
35:00On sait que c'est parfois les premiers soutiens.
35:02Oui, mais ils sont assez invisibles dans la société française
35:04par rapport à la société américaine.
35:06On les voit partout.
35:08Pour les acteurs de séries,
35:10ils ne sont plus là.
35:12C'est difficile de vieillir, finalement,
35:14et d'avoir cette représentation.
35:16Est-ce qu'ils sont visibles ou pas visibles ?
35:18J'ai envie de vous dire que, de fait,
35:20ils sont de plus en plus visibles numériquement
35:22puisque, en 2030,
35:2424 % des Français
35:26auront plus de 65 ans.
35:28Ça fait 1 sur 4.
35:30Ça veut dire que, de toute façon,
35:32ils sont là.
35:34Ils sont bien là.
35:36Vous avez raison, on compte sur eux.
35:38On compte énormément sur eux,
35:40à la fois dans la famille.
35:42Ils sont souvent très soutiens financiers
35:44de leurs enfants et de leurs petits-enfants.
35:46Et puis, comment ça fonctionne,
35:48les conseils municipaux, aujourd'hui ?
35:50Comment tiennent les associations ?
35:52Finalement, nos lecteurs
35:54sont véritablement
35:56des piliers de la société
35:58et ils sont bien là.
36:00Moi, je pense qu'ils sont visibles.
36:02C'est vrai qu'on a
36:04beaucoup parlé du tunnel
36:06des femmes de 50 ans
36:08au cinéma.
36:10J'ai l'impression, quand même,
36:12que c'est en train de bouger.
36:14À la dernière Mostra de Venise,
36:16il y avait des kinkas
36:18sublimes.
36:20Monica Bellucci,
36:22Isabelle Huppert...
36:24Nicole Kidman, oui.
36:26Elles étaient fières d'être là.
36:28Elles affichaient
36:30une véritable assurance.
36:32Moi, je pense qu'elles peuvent
36:34même être des modèles pour des plus jeunes.
36:36Est-ce que c'est dur
36:38d'avoir de la publicité
36:40en dehors des fauteuils électriques,
36:42des marches qui montent
36:44tout seuls,
36:46ou des produits
36:48contre le diabète ?
36:50Non, mais c'est une vraie question.
36:52Est-ce que vous arrivez
36:54à attirer des produits
36:56entre guillemets jeunes ou glamour
36:58comme publicité dans le journal,
37:00où il y a des publicitaires qui se disent
37:02que c'est un journal
37:04pour les personnes âgées.
37:06J'ai pas envie d'avoir une image âgée.
37:08Est-ce que c'est une problématique
37:10que vous avez sur la publicité ?
37:12Là, on est un petit peu
37:14en dehors de mon champ,
37:16parce que les journalistes
37:18ne parlent pas trop de publicité.
37:20Mais je peux quand même vous répondre.
37:22Par exemple, dans le prochain numéro,
37:24on a une publicité
37:26pour une voiture.
37:28Ah, génial !
37:30Je ne sais plus laquelle.
37:32C'est vrai que c'est assez malin
37:34de la part des constructeurs de voitures
37:36d'annoncer chez nous
37:38parce que qui, aujourd'hui,
37:40c'est pas les trentenaires,
37:42c'est plutôt les personnes
37:44de 50, 60, 70 ans
37:46qui veulent avoir
37:48de la qualité,
37:50qui ne veulent pas s'embêter
37:52avec des occasions.
37:54Donc, vous voyez,
37:56pour répondre à votre question,
37:58oui, c'est vrai qu'on ne va pas se cacher
38:00qu'il y a des publicités pour les montes-escaliers.
38:02Après, vous savez,
38:04les montes-escaliers, c'est utile.
38:06C'est utile pour les personnes
38:08qui sont en baisse d'autonomie.
38:10Mais c'est également utile
38:12pour leurs enfants.
38:14C'est-à-dire que nous, on couvre deux générations.
38:16On couvre à la fois la génération
38:18des 50, 60 ans
38:20et puis des 80, 90 et plus.
38:22Et donc,
38:24on parle beaucoup aux aidants aussi,
38:26à ces fameux aidants familiaux
38:28dont on parle beaucoup
38:30et qui ont besoin d'informations
38:32pour pouvoir maintenir leur propre domicile.
38:34Donc, avoir des publicités
38:36pour des montes-escaliers,
38:38moi, je ne trouve pas ça du tout choquant.
38:40Peut-être que mon oeil s'est habitué.
38:42Mais en tout cas, ça apporte
38:44un vrai service.
38:46C'est bien aussi.
38:48Merci Marie Offray, rédactrice en chef
38:50de Notre Temps. Donc, la nouvelle formule
38:52dès demain pour la formule des abonnés
38:54sur Internet, mais également lundi
38:56en kiosque, nouvelle formule de ce magazine
38:58emblématique. C'est bon d'être libre.
39:00Absolument. C'est super comme slogan.
39:02Merci et
39:04bonne continuation à Notre Temps.
39:06Merci beaucoup Marie Offray.
39:08Dans un instant, le débat.
39:10Et demain, on sera avec Michel Cymes.
39:12On restera un peu sur le côté de médecine.
39:14Absolument. Comment bien vieillir.