Didier Raoult radié deux ans de l'ordre des médecins

  • il y a 19 heures
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Avec Didier Raoult, Infectiologue, auteur dde “Homo chaoticus éd. Michel Lafon


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##LE_FAIT_DU_JOUR-2024-10-07##

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Transcription
00:00L'artiste marseillais Didier Raoult, alors fondateur et président de l'IHU Marseille Méditerranée Infection avait reçu un blâme par l'Ordre des médecins.
00:13Ça veut dire que le médecin Didier Raoult en l'occurrence s'était mal conduit.
00:19Et le docteur Gilles Munier qui représente l'Ordre des médecins a dit que c'était une sanction ce blâme trop indulgente au regard des manquements retenus.
00:30Alors donc là il y a quelques jours on vient d'aggraver, le jeudi 3 octobre très exactement, on a aggravé la sanction.
00:39Donc la chambre disciplinaire nationale de l'Ordre des médecins a décidé en appel d'interdire à Didier Raoult d'exercer la médecine pendant deux ans.
00:48Didier Raoult bonjour.
00:50Bonjour.
00:52Comment on se sent quand on s'est vu signifier de ne plus exercer la médecine pendant deux ans ?
01:00Écoutez vous savez, de toute manière je n'exerce plus la médecine depuis septembre 2021 pour une raison simple qui entre en résonance avec ça.
01:12Le nouveau directeur général de l'assistance publique qui avait été nommé par monsieur Macron, qui s'appelle monsieur Crémieux,
01:21m'avait demandé de co-signer une tribune avec lui dans Le Monde recommandant la vaccination généralisée.
01:28J'ai refusé et sept jours après ma demande de prolongation a été refusée.
01:33Comme par hasard.
01:35Moi j'y vois un lien et c'est vrai que je n'ai jamais considéré que la vaccination généralisée avait un sens.
01:44L'expérience montre qu'elle n'en a aucun d'ailleurs.
01:47Il y a toujours autant de Covid et il y a eu 20 milliards de doses qui ont été administrées
01:52pour des raisons que n'importe quel scientifique peut comprendre s'il veut bien regarder ce que nous savons des infections virales respiratoires.
02:00Vous voyez bien que pour la grippe on n'a jamais éradiqué la grippe en faisant des vaccins, c'est pas vrai.
02:06Donc il y a une seule maladie qu'on a éradiquée dans l'histoire de l'humanité, c'est la variole,
02:11parce qu'elle présentait des caractères très particuliers.
02:14Pour les autres on n'a jamais réussi à éradiquer le virus.
02:17Donc je suis intéressé parce que la première partie c'est qu'il ne fallait pas donner de l'hydroxychloroquine.
02:25Alors c'est intéressant parce que moi j'aime bien, vous savez, comment vous dire,
02:31dans toute cette histoire il y a une quantité de choses qui sont tellement distantes de la réalité que je connais,
02:37je sais bien qu'il y a plusieurs réalités qui coexistent.
02:40Oui, en science et ailleurs, oui.
02:42En science et ailleurs.
02:44Justement Didier Raoult, juste un mot, ce qui est quand même intéressant, en dehors, on va parler du fond bien sûr,
02:51mais ce qui est intéressant quand même, allez-je à dire zoologiquement, mais ne soyons pas méchants,
02:56vous recevez un blâme en décembre 2021, et là vous recevez une sanction qu'on vient de dire, 3 octobre.
03:06Mais ça veut dire quoi, puisque vous dites vous-même que vous n'exercez plus depuis septembre 2021.
03:12Ça signifie quoi de la société, de l'ordre des médecins, etc.?
03:18Mon sentiment c'est que c'est de la communication, puisque moi je n'ai toujours pas reçu de notifications officielles,
03:26ce qui nous ont été les gens du Parisien Libéré qui m'ont appris ça.
03:30Mon avocat a téléphoné deux jours après en disant, enfin c'est une honte que moi je n'ai rien, Didier Raoult n'a rien,
03:38et c'est la presse qui nous informe de ça.
03:41C'est du sinoche, c'est de la communication.
03:45Et tout ça, pourquoi? Qu'est-ce que ça apporte? Même à l'ordre des médecins, qu'est-ce que ça apporte?
03:51Si vous voulez, le drame de cette crise, qui est peut-être plus fort en France, en tout cas il faudra bien qu'elle soit plus forte aussi,
04:01c'est l'incapacité à part celle, c'est pour ça que je lui rends souvent hommage à Adèle Fressy, avec qui j'étais en désaccord,
04:08c'est le seul qui a eu l'honnêteté de reconnaître qu'il s'était trompé de A à Z.
04:13L'ancien président du conseil scientifique, je le rappelle.
04:16En réalité, il est d'accord avec moi, surtout en pratique.
04:19Donc c'est très intéressant.
04:21Ce qui est très intéressant, que je regarde avec beaucoup de gourmandises, je me demande comment ils vont s'en sortir,
04:26c'est que ce qu'il me reproche à la fin, c'est-à-dire de ne pas avoir fait la promotion de la vaccination généralisée
04:33et de ne pas avoir dit que le confinement avait un sens,
04:37c'est la même chose que dit maintenant le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche actuelle.
04:41Oui, c'est vrai.
04:43Et donc maintenant, avant je disais l'inverse du gouvernement,
04:47maintenant je dis la même chose que le gouvernement.
04:49Donc il va falloir changer encore ça.
04:51Tout ça est ridicule, si vous voulez.
04:53Les médecins ne sont pas là pour pratiquer leur métier,
04:56ils ne sont pas là pour obéir aux ordres de...
05:00La politique.
05:02Oui, le général de Gaulle aurait dû dire des juristes de circonstance.
05:10Non mais ce qui est, encore une fois, ça ne va rien changer ni à votre vie,
05:15ni à ce qui s'est passé et ce qui se passe encore,
05:18mais on a l'impression, si vous voulez,
05:20c'est que ce n'est pas possible d'accepter qu'un certain nombre de choses que vous avez dit
05:24et que d'autres ont dit et que d'autres vous rejoignent aujourd'hui,
05:27et on a un certain nombre de gens qui disent,
05:29ah non, ce n'est pas possible que ce soit formulé, que ce soit exprimé.
05:33Il faut rester sur le fait qu'il n'y a aucun effet secondaire, aucun dommage collatéral,
05:37qu'il fallait vacciner tout le monde, etc., etc.
05:40Et que si on dit, encore une fois, le contraire, on s'écarte de ça,
05:44eh bien c'est un péché contre l'esprit.
05:47C'est quand même étonnant en 2024.
05:49Non, non, non, M. Vercoe, c'est la France qui est comme ça.
05:53C'est-à-dire qu'il s'est passé un revirement progressif, si vous voulez.
05:57La France déteste...
05:59Il y a des gens qui disent être l'élite,
06:01qui pour moi n'ont rien à voir avec l'élite,
06:04qui détestent l'élite, qui haïssent l'élite.
06:06Moi, dans mon métier, les meilleurs sont partis de France, déjà.
06:09Que dans ce monde et dans cette crise, vous savez,
06:14ça fait plus de 20 ans que je suis le microbiologiste le plus cité au monde.
06:17Je fais partie des deux premiers, je suis le deuxième, hélas,
06:20des scientifiques français, tous domaines confondus, les plus cités.
06:25D'accord ?
06:26Et que les gens disent que c'est Véran qui n'a rien foutu dans la science de sa vie,
06:30qui n'a jamais fait que magouiller cet homme, et on le voit bien, d'ailleurs,
06:33que son métier, c'est de retourner à la magouille avec les labos.
06:36Au bout d'un moment, il faut regarder les choses.
06:38Il lui a succédé une jeune femme très sympathique,
06:41mais qui était secrétaire médicale,
06:43et qui est maintenant promenée à l'IGAS,
06:45après avoir été ministre pendant quelques semaines,
06:48avant de se faire battre aux élections.
06:50Et puis, on a mis un ministre qui lui était médecin,
06:52qui avait fait sa thèse au miracle sur l'hydroxychloroquine,
06:55montrer que ça n'était pas toxique aux doses auxquelles je l'utilisais.
07:00Et vous savez, Asalbert a publié son dialogue avec M. Brown sur sa thèse,
07:06et quand il lui a dit « Mais comment ça se fait que vous n'ayez pas vu
07:10que l'étude anglaise auxquelles vous faites référence utilisait des doses toxiques ? »
07:14Il lui a répondu « On n'a pas lu les protocoles ».
07:17Le ministre lui a répondu ça.
07:19Il n'a pas lu les protocoles, oui.
07:21Vous voyez avec qui on est obligés de discuter, c'est incroyable.
07:24Moi, je discutais avec Véran quand il me parlait encore,
07:28quand je l'ai alerté, j'étais le premier à alerter
07:30sur le fait que ce virus mutait plus que ce qu'on avait imaginé.
07:33Il m'a regardé, il était à un mètre de moi, il m'a dit « Ce virus ne mute pas. »
07:36Il n'a jamais vu une séquence de sa vie.
07:38Moi, j'ai été le premier laboratoire de microbiologie au monde
07:42à avoir un séquenceur automatique à 92.
07:44Vous vous rendez compte que ces gens nous disent, à nous, ce qu'il y est.
07:49Et donc, cette absolue folie de penser que l'autorité administrative
07:56donnée à des oseaux remplace la connaissance, c'est quelque chose qui fait peur.
08:01Oui, en tout cas, qui pose vraiment question,
08:05et surtout, si vous voulez, par rapport à ce qui s'est passé et ce qui se passe là,
08:09c'est qu'on se dit, vous me dites que c'est peut-être spécifique à la France,
08:14mais on se dit « Mais attendez, à un moment donné,
08:17est-ce qu'on ne peut pas s'entourer, je parle des princes qui nous gouvernent
08:21ou qui aspirent à le faire, de gens qui connaissent un peu ce dont ils parlent ? »
08:25C'est toujours pareil, c'est quand même étonnant.
08:27Enfin, il y a des gens, on peut...
08:29Et surtout, j'ai été très frappé quand même, je voudrais revenir à ça,
08:32on se rappelle, on a commencé à parler il y a 3 ou 4 ans,
08:36et je me rappelle que vous étiez, en 2020 à un moment,
08:40vous étiez le chouchou des médias, c'est-à-dire,
08:43tout le monde venait vous voir, c'était presque, on venait baiser la mule du pape,
08:48le Président de la République venait vous voir,
08:51beaucoup d'autres gens sont venus vous voir, vous envoyez des gens,
08:53et à un moment donné, puis tout le monde est journaliste, etc.,
08:56et à un moment donné, revirement, et je ne parle pas seulement du revirement médiatique,
09:01du revirement politique et autres, est-ce que franchement,
09:04aujourd'hui, avec le recul, c'est parce que vous avez osé avancer
09:07que l'hydroxychloroquine pouvait faire du bien, ou pas ? C'est quoi ?
09:12– Ah oui, oui, c'est ça, c'est-à-dire que si vous voulez,
09:16vous ne vous rendez pas compte l'appétit que peut donner
09:21d'avoir une épidémie qui arrive avec un virus inconnu,
09:25alors ça soulève des appétits qui sont extraordinaires,
09:28et si vous dites aux gens, vous n'allez pas pouvoir manger de ça,
09:31honnêtement, vous créez, si vous voulez, une fin de loup,
09:37et donc je pense qu'entre ceux qui… ce que je vous disais,
09:42je pense que beaucoup de gens autour de moi,
09:45beaucoup de gens qui ont réfléchi se sont demandés,
09:48est-ce que tout ça, c'est de la bêtise, ou est-ce que tout ça,
09:51c'est de la corruption ? C'est une vraie question.
09:56Et donc, je suis convaincu qu'il y a un peu des deux,
10:00et qu'il est difficile de faire la part des uns et des autres,
10:03mais Bill Gates, je sais que Bruce Toussaint m'a dit
10:07que j'étais complotiste de dire ça, mais enfin,
10:10Bill Gates paie 18% du financement de l'OMS,
10:14donc l'OMS est acheté par Bill Gates, le troisième donateur,
10:18c'est une association d'industrie pharmaceutique,
10:20c'est-à-dire, moi j'ai appris ça quand j'étais petit,
10:23si vous voulez, c'est Milton Friedman qui disait ça,
10:26vous savez, il n'y a pas de repas gratuit,
10:28on ne collote jamais de l'argent pour le truc,
10:31et d'ailleurs, quand on donne de l'argent pour faire l'aumône,
10:34on ne doit pas le dire, vous savez que c'est dans la Bible,
10:37c'est dans toutes les religions du livre,
10:39ma main gauche doit ignorer ce que fait ma main droite,
10:42on doit le faire, mais on ne doit pas le dire,
10:44donc Bill Gates, il perd son temps à le dire,
10:46et donc il y a une raison pour ça,
10:48mais Bill Gates, il a investi dans l'industrie pharmaceutique,
10:51et il s'est fait un milliard de bénéfices sur les vaccins,
10:55et c'est lui qui recommande,
10:57l'OMS qui n'a pas le choix de lui dire non,
11:01c'est l'OMS qui paye,
11:02et Bill Gates distribue 600 millions d'euros à la presse dans le monde.
11:07600 millions d'euros à la presse, par an, pas mal.
11:11Donc tout, tout, tout, tout, tout, tout,
11:13ce qui est en tête, pas vous,
11:15ou peut-être vous et je ne sais pas.
11:17Non, non, nous non, je peux vous dire,
11:19on a été les seuls dans les médias
11:21à montrer, en tout cas ici à mon émission et à Sud Radio,
11:24à montrer franchement qu'il y avait quand même,
11:26on ne dit pas, on n'est pas anti-vax, on n'est pas pro-vax,
11:28ce n'est pas le problème du tout,
11:30on a toutes les opinions,
11:31mais qu'il y avait des problèmes, des questions qui se posaient, voilà.
11:34Et puis vous n'êtes pas assez gros,
11:36si vous voulez, les gens,
11:38Bill Gates, qu'est-ce qu'il paye ?
11:40Bill Guardia, il paye Washington Post.
11:42En France, c'est le monde qui reçoit le plus de Bill Gates.
11:45Donc si vous voulez, c'est les numéros un en termes d'influence,
11:49si vous voulez, qui sont les cibles,
11:51c'est banal ça, c'est la vie qu'on est en train d'en raconter.
11:55Et donc il y a ce mélange,
11:57un, des gens qui sont nommés,
12:00qui ne sont pas compétents,
12:02qui sont entourés de gens qui ne sont pas plus compétents.
12:04Ce qui est très inquiétant,
12:06c'est que les garde-fous de la politique,
12:09c'est-à-dire les grands corps de l'État,
12:11sont de plus en plus remplis de gens
12:13qui ne sont pas compétents non plus.
12:15C'est-à-dire, quand ils ont échoué dans leur poste,
12:17on les met qui au Conseil d'État,
12:19qui à la Cour des Comptes, qui à Légas, d'accord ?
12:21Et après, c'est eux qui vont vérifier.
12:23Vous savez, nous, on a reçu les gens de Légas,
12:25mais le niveau technique de ces gens-là fait peur.
12:29C'est inquiétant.
12:31La direction de l'ANSM,
12:33qui nous a persécutés, Mme Ratigny...
12:35L'Agence Nationale de Santé, oui.
12:37Oui, vous pouvez regarder sur Internet.
12:41Elle a fait une seule publication internationale dans sa vie.
12:44Elle est au milieu de cinq auteurs.
12:46Et cette publication est illégale
12:48parce qu'elle a fait des prélèvements
12:50sans avoir d'avis du Comité de protection des personnes.
12:54Et c'est elle qui vérifie toute la recherche clinique du pays.
12:58Et c'est elle qui nous dit qu'on ne fait pas
13:00et qu'on ne sait pas faire.
13:02Non, mais on vit sur une...
13:04C'est d'intéressant.
13:06On va reprendre avec vous,
13:08le professeur Didier Raoult,
13:10juste après cette petite pause,
13:12et on va voir effectivement sur l'état des lieux
13:14et non pas ce qu'il faut faire,
13:16mais comment un peu raison garder
13:18ou raison résister.
13:20On en parle.
13:22Et si vous voulez réagir ou poser une question,
13:24n'hésitez pas à nous appeler au 0 826 303 100.
13:28Bercov, dans tous ses états, revient tout de suite.
13:30Sud Radio.
13:32Sud Radio, Bercov, dans tous ses états.
13:34Le fait du jour.
13:36Eh bien, nous sommes toujours,
13:38évidemment, et plus que jamais, avec le professeur Didier Raoult.
13:40Quand même, quand même,
13:42Didier Raoult, vous avez fait des choses pas bien.
13:44Parce que la Chambre d'ici bien nationale
13:46vous condamne
13:48pour non-confraternité.
13:50Alors comme ça, vous manquez de fraternité
13:52avec vos collègues ?
13:54Je sais pas.
13:56De toute façon, moi, j'ai...
13:58C'est ce qu'ils disent.
14:00Oui, oui, mais...
14:02Ils disent aussi qu'ils n'ont tenu aucun compte
14:04de ce que je leur ai dit.
14:06Je sais pas si vous avez vu ça.
14:08C'est extraordinaire. Ils m'ont convoqué.
14:10J'ai parlé deux heures et demie.
14:12Et ils concluent en disant
14:14nous n'avons pas tenu compte
14:16de ce que nous a dit M. Raoult.
14:18Le premier jour où j'ai parlé
14:20d'hydroxychloroquine, le soir même,
14:22je recevais des menaces de mort
14:24d'un confrère qui a d'ailleurs été condamné,
14:26mais pas par le Conseil de l'ordre,
14:28le professeur Rafi.
14:30Je n'ai pas le droit d'interdiction d'exercer
14:32pour manque de confraternité.
14:34Mes confrères se sont répandus
14:36à la télévision pour me cracher dessus
14:38ce que je ne fais pas.
14:40M. Véran m'a insulté
14:42à plusieurs reprises.
14:44J'ai attendu qu'il ne soit plus ministre
14:46pour dire ce que je pensais de lui,
14:48c'est-à-dire qu'il ne sait pas grand-chose
14:50de la médecine. Ça, c'est mon point de vue.
14:52Et ensuite de ça,
14:54nous avons été harcelés à un point
14:56qui est une nouvelle forme sociale
14:58pour laquelle il faudra bien trouver
15:00des solutions.
15:02Les gens qui sont autour de moi s'amusaient
15:04à compter le nombre de tweets hostiles,
15:06pornographiques, dangereux
15:08que nous recevions,
15:10ils se sont arrêtés de compter à deux millions.
15:12– Deux millions !
15:14– Deux millions !
15:16Des gens qui se sont condamnés pour harcèlement
15:18pour avoir envoyé 15 tweets.
15:20Moi, deux millions, je suis passé trois fois
15:22devant les juges, à chaque fois,
15:24personne n'a remis en cause le fait
15:26que les circonstances faisaient
15:28que finalement on pouvait comprendre
15:30que les gens soient si nerveux
15:32et que donc il n'y a pas de me pourrir et de m'insulter
15:34à un point qui est,
15:36je crois que là aussi, il m'a battu un record.
15:38Je crois que j'ai battu
15:40un record d'insultes
15:42inouïes.
15:44C'est pas moi qui ai insulté les confrères.
15:46– Non mais c'est étonnant.
15:48Juste un mot, professeur Raoult,
15:50nous avons beaucoup d'auditeurs qui demandent
15:52à vous parler, et on va en prendre,
15:54mais juste un mot, toutes ces personnes
15:56qui sont venues vous voir, vous en avez parlé,
15:58vous dites oui, si je donnais les noms,
16:00c'est pas une question, vous ne les donnez pas,
16:02ça c'est votre choix
16:04et votre légitimité la plus totale,
16:06mais tous ces gens qui venaient vous voir
16:08en vous demandant conseil, après
16:10ils ont observé de con rare
16:12le silence prudent, c'était silence radio,
16:14on n'en parlait plus, on ne disait pas,
16:16Dieu sait si, enfin, vous en avez parlé,
16:18je ne pense pas que vous mentez, Dieu sait s'il y a eu
16:20des gens qui sont venus vous voir,
16:22vous demandez conseil, vous demandez de les soigner, etc.
16:26Écoutez, il y a plusieurs choses,
16:28d'abord,
16:30le courage est une vertu extrêmement rare,
16:32il ne faut pas se faire d'illusions,
16:34la deuxième, c'est que
16:36un de vos collègues récemment, c'est bien,
16:38ça sort d'ailleurs, un de vos collègues
16:40récemment a dit, sur une chaîne
16:42de télévision, vous le savez, on savait tous que
16:44le vaccin ne marchait pas, mais on n'avait pas le droit de le dire.
16:48Oui, oui, ce qui est extraordinaire,
16:50une autre personne...
16:52Le fait d'avouer qu'on n'avait pas le droit
16:54de dire ce que l'on savait,
16:56parce que c'était interdit
16:58par le gouvernement, et que c'est le gouvernement
17:00qui subventionne toutes les télévisions,
17:02donc c'est à la fin,
17:04la vraie liberté,
17:06c'est d'être économiquement
17:08indépendant, et donc comme il n'y a plus
17:12de grands médias qui soient
17:14économiquement indépendants, ils sont tous payés
17:16ou par l'État, ou achetés
17:18par qui ? La Big Pharma,
17:20qui ? Bill Gates,
17:22c'est difficile, et vous voyez bien
17:24qu'il existe maintenant,
17:26c'est sûrement la chose qui
17:28me fait le plus de peine, et qui m'inquiète le plus.
17:30Ça fait bien longtemps
17:32que les gens n'étaient non plus... Je m'excuse de
17:34vous dire ça, parce que vous êtes un média
17:36raisonnable, un médium,
17:38pour dire la vérité raisonnable.
17:40Les gens n'avaient
17:42déjà aucune confiance dans les journalistes,
17:44les hommes politiques, ça fait... Si vous regardez,
17:46on ne les publie plus maintenant les sondages
17:48sur l'estime des gens par métier,
17:50parce que personne ne
17:52voudrait payer ça. On dirait que
17:54les pires, de toute manière, les plus détestés,
17:56c'est les hommes politiques et les journalistes.
17:58Mais nous, les médecins, les chercheurs,
18:00c'était nous qui étions les préférés.
18:02Eh bien, là, cette crise
18:04a cassé ça. C'est-à-dire
18:06qu'il y a une perte de confiance
18:08d'une partie de la population
18:10pour les messages officiels de la médecine,
18:12et il y a une perte de confiance
18:14chez les chercheurs. Pourquoi ?
18:16Parce qu'ils se sont rendus compte qu'un certain nombre
18:18d'entre eux avaient des rapports qui étaient
18:20incestueux avec l'industrie pharmaceutique,
18:22parce qu'il y en avait qui avaient
18:24tellement peur qu'ils n'osaient plus parler.
18:26Et donc,
18:28ce qui restait de confiance
18:30là a disparu. Et la réponse
18:32à ça, c'est une réponse très, très inquiétante
18:34que vous connaissez. Il y a un
18:36jeune pompier, vous savez, qui avait refusé
18:38de se faire vacciner, qui, pour être
18:40repris, a fait un faux passe
18:42et qui vient d'être
18:46de gagner son procès pour
18:48pouvoir rentrer malgré ce faux passe.
18:50Parce que,
18:52si vous voulez, ce qui va répondre aux
18:54ordres imbéciles, c'est
18:56la désobéissance civile, et la
18:58justice va reconnaître que la désobéissance
19:00civile est justifiée
19:02quand on vous oblige à faire des bêtises.
19:04Voilà. Et donc ça,
19:06c'est un tournant social, ça.
19:08C'est-à-dire qu'il faut faire attention, il ne faut pas
19:10jouer avec ça. Et non ! Il ne faut pas
19:12généraliser, c'est grave, c'est vrai.
19:14C'est gravissime. La société,
19:16elle tient par un consensus social.
19:18S'il n'y a pas de consensus social,
19:20c'est-à-dire que si on pense vraiment
19:22que les gens peuvent se tromper,
19:24il faut reconnaître qu'on s'est trompé. Les Suédois
19:26se sont trompés au début. Ils ont reconnu
19:28qu'ils s'étaient trompés. Ils ont reconnu qu'ils s'étaient
19:30trompés. La manière dont les
19:32décisions ont été prises,
19:34il n'y a pas qu'en France qu'elles ont été prises,
19:36Boris Johnson était complètement cinglé aussi.
19:38Quand il expliquait comment il a
19:40pris la décision du confinement, que nous
19:42avons imité, il l'a prise
19:44parce que sa copine d'Écosse
19:46l'avait prise et qu'il ne voulait pas la vexer.
19:48C'est écrit, tout ça.
19:50Donc, si vous voulez, au bout d'un moment,
19:52il va bien falloir
19:54qu'on remette tout ça en place
19:56et qu'on dise, écoutez,
19:58pour ne pas être mis...
20:00suivre le voisin... – Ce que vous dites, c'est le plus grave.
20:02C'est qu'il ne faut pas casser ce consensus.
20:04Il ne faut pas que tout le monde croit que tous les médecins,
20:06que tous les chercheurs
20:08sont inféodés, achetés, etc.
20:10Ça devient quelque chose de effectivement
20:12très préoccupant, ça. Et ce n'est pas vrai
20:14que tous, heureusement d'ailleurs.
20:16Juste un mot, je crois que nous avons un auditeur.
20:18– Oui, nous avons un auditeur et c'est Jean-Marc.
20:20Jean-Marc qui nous appelle de Narbonne.
20:22Bonjour Jean-Marc. – Bonjour Jean-Marc.
20:24– Bonjour André, bonjour professeur.
20:26On a le droit d'être intelligent, professeur,
20:28comme votre chaîne YouTube,
20:30mais il y a des personnes
20:32qui n'ont pas la capacité, je crois.
20:34Je sais aussi que la France était un hôpital psychiatrique
20:36à ciel ouvert. Je crois que c'est le monde occidental
20:38qui est un hôpital psychiatrique à ciel ouvert.
20:40J'ai eu la chance d'être soigné, ainsi que
20:42tous mes proches, par le professeur Raoul
20:44ainsi que son équipe. Quand on dit que le professeur
20:46Raoul est anti-vax, c'est complètement faux.
20:48Moi j'en ai, bien sûr qu'on en a tous la preuve,
20:50mais le compagnon à ma maman a passé 10 jours
20:52chez le professeur Raoul alors qu'il était…
20:54il avait fait ses 3 doses.
20:56Le professeur Raoul lui a sauvé la vie
20:58et puis après le professeur Raoul l'a vacciné
21:00pour le pneumocoque, vous voyez.
21:02Il y a des vaccins qui servent et il y a des vaccins qui ne servent pas.
21:04Quand moi j'ai eu la chance de visiter
21:06une partie de l'IHU de Marseille,
21:08je peux vous dire qu'il y a eux et les autres
21:10qui sont rentrés dans les détails. Ils ne jouent pas dans la même catégorie.
21:12Ils ne jouent pas dans la même catégorie.
21:14Quant à tout ce qui s'est passé, c'est qu'une histoire
21:16malheureusement, les gens ont du mal
21:18à le comprendre, c'est qu'une histoire politique
21:20et d'argent. Ce n'est pas autre chose.
21:22C'est l'incompétence et l'argent.
21:24Ce n'est pas autre chose et malheureusement
21:26c'est sûr que dans un cerveau humain
21:28c'est difficile de penser que le gouvernement
21:30a fait toutes ces décisions
21:32juste à cause
21:34de l'incompétence et de l'argent et pourtant
21:36c'est le cas. C'est exactement
21:38le cas. Et merci au professeur Raoul,
21:40merci à vous André.
21:42Merci à vous Jean-Marc.
21:44Donc vous voyez Jean-Marc,
21:46Didier Raoult, lui il écarte la bêtise.
21:48Il pense à l'incompétence
21:50et au conflit d'intérêts.
21:52Je ne sais pas si c'est le cas mais
21:54au-delà de ça,
21:56franchement, rétablir la confiance,
21:58comment faire
22:00qu'il y ait, vous savez,
22:02ce dont vous parlez c'est au cœur de la campagne
22:04américaine avec Elon Musk
22:06qui défend vraiment
22:08à fond la liberté d'expression.
22:10On n'aime pas Musk mais enfin il fait un travail
22:12quand même assez remarquable
22:14de ce point de vue là. Et on dit
22:16comment, le premier amendement
22:18de la constitution américaine,
22:20mais comment rétablir
22:22cette confiance qui est très
22:24entamée, à votre avis.
22:26Comment peut-on la rétablir ?
22:28Premièrement, je pense
22:30qu'effectivement il faut
22:32rétablir la liberté de parole
22:34et la liberté
22:36d'information.
22:38Je pense que c'est essentiel.
22:40Ça s'est effacé, il y a toujours eu,
22:42il ne faut pas se leurrer, tous les pouvoirs
22:44ont toujours utilisé...
22:46C'est consubstantiel
22:48si je puis
22:50me permettre
22:52cette réflexion théologique.
22:54Simplement,
22:56il faut que ce soit
22:58borné.
23:00Effectivement, je pense
23:02que le troisième pouvoir habituel
23:04doit vraiment
23:06être indépendant. C'est-à-dire que je pense que
23:08il faut trouver un mécanisme pour que la justice
23:10soit totalement indépendante, tu gardes des sauts,
23:12et totalement indépendante
23:14de la politique. C'est peut-être
23:16stupide mais...
23:18C'est peut-être utopique mais ça doit se faire
23:20absolument.
23:22Et puis les juges sont élus,
23:24ils ne sont pas nommés par le gouvernement,
23:26ils sont élus par le peuple, et donc il y a un
23:28contre-pouvoir, il y a une contre-manière
23:30de pouvoir.
23:32Quand le pouvoir dérive, il faut qu'il y ait un pouvoir...
23:34Vous savez, les Américains
23:36sont amoureux de Montesquieu
23:38qui a écrit ça, qui a formalisé ça
23:40le premier, et nous on a l'impression
23:42que la France ne connaît pas Montesquieu.
23:44C'est essentiel.
23:46Là, on l'a vu,
23:48il n'y a plus du tout
23:50de séparation des pouvoirs, il n'y a plus qu'un seul
23:52pouvoir qui est l'exécutif,
23:54le Parlement n'a servi à rien
23:56pendant toutes ces années,
23:58et la justice,
24:00écoutez, on se pose la question
24:02de connaître son indépendance.
24:04Il y a certainement des individus
24:06qui sont...
24:08Mais bien sûr qu'il y en a.
24:10Oui, de faire sortir des affaires
24:12et de faire les choses, mais
24:14le flux général, tant que c'est les mêmes
24:16qui vous nommeront,
24:18qui assureront votre progression
24:20dans la carrière,
24:22qui tiendront
24:24les ficelles, bien entendu,
24:26vous n'aurez pas de liberté, il faut qu'il y ait
24:28quelque chose d'autre.
24:30C'est tout le problème, et il faut que ce soit aussi
24:32valable pour les chercheurs, pour les scientifiques,
24:34pour la société civile.
24:36Si cette société civile n'est pas représentée,
24:38on voit bien ce qui se passe.
24:40C'est ça.
24:42Et puis, d'autre part, si vous voyez, la France
24:44va mal depuis...
24:46Enfin, dans le monde que je connais, dans le monde
24:48de la recherche et de la médecine, la France
24:50va mal depuis longtemps.
24:52Et sa stratégie
24:54qui s'accélère actuellement, c'est de casser
24:56tous les thermomètres qui montrent que
24:58notre production scientifique est très faible.
25:00On doit être au-delà de la 30e place
25:02si on rapporte ça à la population.
25:04Il faut regarder l'état des hôpitaux.
25:06On manque de médecins depuis
25:0830 ans. Vous savez,
25:10je ne veux pas faire la peine
25:12aux adorateurs de Mme Weil, mais c'est elle
25:14qui fait s'écrouler le nombre de médecins.
25:16On est passé de 8 000 médecins par an à 3 000
25:18médecins par an, avec une population
25:20qui grandissait et qui vieillissait.
25:22Donc, si vous voulez, ce n'est pas d'hier qu'il y a des gens
25:24qui prennent des décisions idiotes, quand même.
25:26On peut expliquer, ça va marcher.
25:28On va faire
25:30trois fois moins de médecins avec une population
25:32qui est le moindre de 30 %
25:34et qui vieillit.
25:36— On a vu le résultat.
25:38— Oui, c'est de l'arithmétique que je ne comprends pas.
25:40Peut-être parce qu'on a trop
25:42de mathématiciens qui font des modèles
25:44qui disent pas qu'on ne peut pas diminuer
25:46le nombre de médecins s'il y a de plus en plus
25:48de mathématiciens. — Les modélisateurs, ils oublient que la carte
25:50n'est pas le territoire. Mais ça, c'est encore autre chose.
25:52Juste un mot. On a, je crois,
25:54Jean-Pierre Didier Raoult. — Non, non. Un nouvel auditeur
25:56qui nous appelle. Jean-Pierre, qui nous appelle
25:58de Clermont-Ferrand. Bonjour, Jean-Pierre.
26:00— Bonjour, Jean-Pierre. — Bonjour, monsieur Bercov.
26:02Bonjour, professeur Raoult.
26:04Oui, je voulais simplement dire
26:06que justement j'ai écouté le professeur Raoult
26:08tout à l'heure, là, depuis le début. Et je suis
26:10parfaitement d'accord avec lui.
26:12La plupart des choses qu'il raconte sont des choses vraies.
26:14Malheureusement, dans le fonctionnement
26:16de la santé, il y aurait beaucoup à dire.
26:18Moi-même, j'ai fait 30 ans où j'étais...
26:20Moi, alors, ce qu'on appelait les dispositifs médicaux,
26:22c'est-à-dire je faisais des prothèses d'ange,
26:24le genou, des épaules, la ligamentoplastie,
26:26vous voyez. Et je discutais
26:28avec des chirurgiens, bien sûr, aussi bien
26:30universitaires que des
26:32médecins chirurgico-privés.
26:34Et il me disait toujours
26:36si dans une région, t'as un problème
26:38et qu'il y a des médecins
26:40qui sont connus pour faire de la politique, c'est pas
26:42chez eux qu'il faut aller. Voilà.
26:44Donc, vous voyez, ça rejoint ce que disait le professeur Raoult.
26:46Ces gens-là
26:48ne sont pas toujours à fréquenter dans le métier
26:50qu'ils défendent.
26:52Merci Jean-Pierre. Oui, médecin et politique, c'est encore...
26:54Et là, on l'a vu. Juste un mot,
26:56dit Darroute.
26:58Aujourd'hui, vous continuez à faire de la recherche ?
27:00Ou...
27:02Oui, je continue à faire de la recherche.
27:04J'écris beaucoup,
27:06comme vous savez.
27:08Oui.
27:10Ça m'oblige à réfléchir, à faire de la bibliographie
27:12et à...
27:14à me maintenir.
27:16Non, non, je continue à faire
27:18de la recherche, bien sûr. Et puis j'ai reçu des
27:20propositions pour aller aider un certain nombre de pays.
27:22Je ne sais pas si je le ferai parce que le temps
27:24passe, si vous voulez.
27:26Je ne suis plus un gamin.
27:28Donc, si vous voulez,
27:30le fait de m'interdire de faire de la médecine
27:32alors que j'ai arrêté depuis trois ans à mon âge,
27:34si vous voulez, c'est cocasse.
27:36Oui, c'est assez, oui.
27:38C'est cocasse, voilà.
27:40Eh bien, écoutez, sur cette cocasserie,
27:42et puis je sais que vous avez été sollicité
27:44par plusieurs pays étrangers. En tout cas,
27:46merci Didier Aoult et à bientôt.

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