Thierry Breton, ancien commissaire européen était l'invité de Tous contre Thréard, ce vendredi 11 octobre 2024.
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00:00– Est-ce que c'était un bon député européen, Jordan Bardella ?
00:05Parce que vous avez travaillé avec lui.
00:07– Écoutez, je ne veux pas porter de jugement, ce que je peux vous dire c'est que…
00:11j'espère qu'il ne prendra pas ça mal, parce que je sais qu'il ne le prendra pas mal,
00:15mais je l'ai beaucoup plus rencontré dans les couloirs que dans l'hémicycle.
00:18– Oui, c'est-à-dire que vous faites le reproche qu'il ne travaille pas beaucoup.
00:21– Je ne sais pas, je l'ai beaucoup plus rencontré, je l'ai croisé assez souvent…
00:23– Donc ça veut dire ça en fait, de façon élégante.
00:25– Non, je l'ai croisé assez souvent, du reste, et de façon très républicaine,
00:29à chaque fois que je lui ai croisé dans les couloirs, je le saluais.
00:33– Vous auriez été inquiet s'il avait été Premier ministre,
00:36comme il en a été question à un moment ?
00:39– C'est une chronique que vous me posez là.
00:42– Bah oui, c'est une chronique, mais là vous en sortez bien.
00:44– Elle ne s'est pas déroulée.
00:45– Mais la question, c'est ce qu'on pose dans un an.
00:47– La question, c'est qu'au fond, c'est les Français qui ont choisi,
00:51pendant quelques semaines, beaucoup, et je crois beaucoup d'observateurs également,
00:57peut-être même au Figaro, ont estimé que le Rassemblement national allait gagner,
01:02qu'il allait avoir 289 députés, à la fin, il en a 130.
01:06Donc ça veut dire que les Français ont estimé qui n'était pas prêt, qui n'était pas mûr.
01:11– Ce qui est intéressant…
01:12– Peut-être aussi qu'il n'y avait pas, je vais dire un énorme gros mot,
01:17peut-être aussi qu'il n'y avait pas encore suffisamment d'expérience.
01:21– C'est le rapproche de Beaumufferier, non ?
01:23– Non, non, j'ai dit peut-être, Michel Barnier nous démontre en ce moment
01:25que l'expérience finalement, ça compte aussi.