Jonathan Siksou : «Il y a un problème de temps et de place»

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Journaliste, Jonathan Siksou est revenu sur la volonté de Bruno Retailleau de prolonger la durée en centre de rétention administrative : «Il y a un problème de temps et de place».

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Transcription
00:00Celles qui sont les plus dangereuses pour la société ou celles qui ont montré leur agilité à pouvoir s'enfuir pour ne pas exécuter leur OQTF précisément.
00:10Bruno Rotaillot, dans la même prise de parole, a annoncé que son objectif c'était aussi de créer plusieurs centaines de places d'ancra dans ces centres de rétention administratif pour atteindre en 2027 le nombre de 3000.
00:23On en est actuellement à 2000 et quelques. Pourquoi pas 3000 places de prison ? Mais on nous annonce d'un côté l'allongement du potentiel du séjour dans ces crâts et on sait par ailleurs que quelques 100 000 personnes sont sous le coup d'un OQTF en France.
00:39Il y a un problème de place et de temps, me semble-t-il, qu'il est difficile de ménager. Le serpent de mer, c'est quoi aussi ? C'est les fameux laissés-passer consulaires.
00:50Le plus gros contingent d'OQTF en France, ce sont les Algériens qui le détiennent et on voit bien notre incapacité à négocier quoi que ce soit avec les Algériens.
01:01On se laisse mener par le bout du nez dans tous les dossiers et notamment sur cette question de laissés-passer consulaires sur laquelle on pourrait prendre le dessus, si je puis dire, d'une façon ou d'une autre,
01:13en mettant en face, dans la balance, l'octroi de visas, de donner autant de visas que de laissés-passer consulaires donnés par les Algériens, par exemple.
01:21Ça les ferait réfléchir. Mais il y a plein de solutions diplomatiquement parlant. Espérons que là aussi, sur ce dossier-là, Bruno Retailleau soit soutenu par le ministre des Affaires étrangères,
01:35peut-être un peu plus qu'il l'est déjà par le ministre de la Justice.
01:43Sous-titrage Société Radio-Canada

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