• il y a 4 mois

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00:00Générique
00:15Bonjour à tous, c'est le Grand JT des territoires de l'été.
00:19Bienvenue dans chaque édition.
00:21Nous vous proposons les meilleurs reportages magazine de cette saison.
00:24Voici d'ailleurs le tout premier reportage de ces éditions.
00:29...
00:37Sous la lueur des lampadaires du stade,
00:39Elodie répète encore et encore son mouvement de lancée.
00:42A 21 ans, cette étudiante en management vient tout juste de se mettre au football américain
00:47et de rejoindre la seule section féminine qui existe dans le Grand Est,
00:51ici à Saint-Dizier.
00:53C'est magnifique.
00:54J'ai deux amies qui font partie du club,
00:56elles m'en ont parlé un petit peu, je suis venue voir une séance d'entraînement
00:59et puis je me suis plongée dedans avec elles au fur et à mesure des choses.
01:02C'était un sport que je connaissais évidemment très peu,
01:05mais du coup chez les masculins et pas chez les féminines,
01:07et au fur et à mesure j'ai découvert, donc il y a quelques règles qui changent
01:10et franchement c'est pas mal, ça m'intéresse, donc on y va.
01:13Tous les lundis et jeudis au rendez-vous.
01:15Dans cette équipe 100% féminine de football américain,
01:18devenue au fil du temps un groupe d'amis,
01:20chacune a trouvé sa place et son défouloir.
01:24Qu'on soit un gabarit comme le mien,
01:26qu'on ait un gabarit un peu plus fin comme Kelly,
01:28au final on a tous notre rôle à jouer dans l'équipe
01:30et c'est ce que j'avais apprécié et que j'ai tendance à reprocher à d'autres sports.
01:33C'est que souvent on a tendance à privilégier la performance
01:37et souvent c'est des gens un petit peu moins costauds qui performent,
01:40alors que là, pour le coup, tout le monde a besoin de tout le monde.
01:43Je viens à l'entraînement parce que c'est très agréable,
01:46on oublie un peu le quotidien
01:48et puis du coup on vit un peu le moment présent avec les amis et les coéquipières.
01:54Il y a une très bonne cohésion d'équipe, un esprit d'équipe ouf
01:57et franchement c'est la raison je pense principale pour laquelle je suis ici.
02:01Même blessée ce soir, la capitaine de cette équipe, Amélie,
02:04est venue s'entraîner avec ses coéquipières.
02:06Même blessée il y a un entraînement, il y a toujours entraînement.
02:09C'est elle, passionnée de foot américain depuis des années,
02:12qui est à l'origine de cette équipe.
02:14Ma tante est mariée à un américain
02:16et du coup je baigne un peu là-dedans depuis un peu toute petite.
02:19Donc c'est des choses que j'adore, par exemple regarder Super Bowl chaque année,
02:23ne serait-ce que pour le sport,
02:26mais aussi pour tout ce qui est autour du football américain,
02:29ça reste quand même familial.
02:30C'est tellement une bonne énergie qu'on a vraiment envie de s'investir à fond dedans.
02:34J'ai eu donc Amélie et Kelly qui se sont portées garantes
02:39pour dire pourquoi pas créer une équipe féminine sur Saint-Dizé.
02:43Elles ont bien pris le biais, elles ont dit vas-y on fait,
02:46donc je les ai accompagnées à fond.
02:48La pointe toujours vers l'horizon, toujours.
02:51Au moment où t'armes ton bras, tu t'armes ton bras comme ça.
02:53Quelques mois seulement après sa création,
02:55l'équipe Bragaert se repose déjà sur une dizaine de filles régulières et motivées.
02:59Mais Amélie voit encore plus loin pour ce qu'elle appelle son bébé.
03:03Vas-y mets ta force, tu me la recules.
03:07Moi j'aimerais vraiment le démocratiser à fond,
03:09qu'on puisse toutes jouer dans la bonne humeur,
03:11parce que les filles sont là, on peut monter quelque chose de concret au niveau national,
03:16parce qu'on a les moyens et on peut avoir l'effectif pour.
03:20À l'heure actuelle nous sommes en entente parce qu'on n'a pas assez de filles
03:22pour pouvoir participer au championnat,
03:24mais le but ce serait vraiment de pouvoir avoir le max de filles
03:28pour pouvoir faire un bon championnat et gagner sous nos couleurs.
03:32Pour un jour monter une équipe de football américain féminine complète et 100% Bragaert,
03:37il faudra pour sûr de la ténacité et de la persévérance.
03:40Mais à voir la personnalité de toutes ces filles sur le terrain,
03:43nul doute que la passion finira par l'emporter sur les clichés.
03:48Nous nous rendons désormais à Grenoble
03:50où des chercheurs viennent en assistance aux médecins
03:53grâce à un nouveau logiciel nommé DIV.
03:56À partir d'un casque de réalité mixte
03:58qui mélange l'environnement réel et le monde virtuel,
04:01ce logiciel permet de visualiser des images médicales en trois dimensions,
04:06comme l'a constaté Elisa Profissez pour Télé Grenoble.
04:10Regardez ce reportage intéressant.
04:13On pourrait se croire dans un film de science-fiction.
04:15Avec ses lunettes connectées au logiciel DIV,
04:18il est maintenant possible d'analyser un scanner en trois dimensions
04:21et d'interagir avec les différentes parties du corps.
04:24Là on a la reconstruction volumétrique du corps d'un patient,
04:28donc c'est un scanner d'un patient.
04:30Là on va pouvoir aller explorer le corps du patient
04:34directement avec la main, en faire des coupes totalement naturelles
04:38pour aller découvrir les différents organes.
04:40C'est pendant sa thèse que le chercheur a eu l'idée de créer ce logiciel.
04:44Aujourd'hui, l'objectif est d'assister les médecins dans l'analyse des images d'examen.
04:48En fait, ce qu'il y a pour les médecins,
04:50c'est qu'ils ont du mal à visualiser en 3D le corps de leur patient.
04:55Ils sont obligés de parcourir plusieurs séries d'images
04:59quand c'est des IRM ou des scanners.
05:01Par ce processus d'aller-retour entre les images,
05:04ils vont essayer de reconstituer mentalement un peu l'anatomie de leur patient.
05:08Nous, on va permettre, au lieu d'avoir besoin de faire cet exercice mental de reconstruction,
05:13on va l'exposer aux yeux directement des praticiens.
05:16Ils vont pouvoir aller explorer le corps de leur patient avec leurs mains,
05:19faire des coupes dans n'importe quelle direction.
05:21Mesurer la taille d'un os, analyser de manière précise un organe,
05:24Dive permet aussi à plusieurs médecins de pouvoir analyser et interagir
05:28avec la même image en même temps.
05:30Le logiciel a déjà été testé auprès du corps médical.
05:33Un véritable succès.
05:35À l'heure actuelle, on a eu quelques essais déjà avec des cardiologues,
05:38notamment, qui se servent de notre logiciel
05:40et qui ont pu déjà commencer à explorer avec leur patient
05:45et repenser l'opération chirurgicale qu'ils allaient faire
05:50justement sur la base des observations qui sont faites dans notre logiciel.
05:53Au long terme, l'équipe de Dive espère atteindre tous les secteurs liés au domaine scientifique.
05:57Et il ne compte pas s'arrêter là.
05:59Notre objectif, c'est de devenir la plateforme de référence,
06:03de logiciel pour la visualisation de santé,
06:06de données de santé et de données médicales en France
06:09et par la suite à l'international.
06:11Le programme Dive devrait être commercialisé vers la fin 2024.
06:16Des produits locaux, la Bretagne n'en manque pas.
06:19Parmi les richesses culinaires de cette région,
06:21il y a bien sûr l'élevage des moules, soit la mythiliculture,
06:25selon le terme professionnel.
06:27C'est pour en savoir un peu plus sur ce milieu
06:29qu'une entreprise locale organise des sorties en bateau
06:31au milieu des pieux où se trouvent les moules,
06:34comme vous le voyez sur ces images de TBO, la chaîne du groupe Le Télégramme.
06:38Des sorties qui intéressent autant les locaux que les touristes,
06:41propos recueillis par Mathilde Kemmener de TBO.
06:45Imaginez-vous effectivement, en combi certes,
06:48mais dans une eau à peut-être 8, 9 degrés,
06:50devoir plonger pour faire un noeud à la main sur tous les pieux que vous voyez là.
06:54On propose justement aux gens de découvrir à l'envers du décor
06:56comment on produit les moules.
06:57Généralement, les gens sont assez contents,
06:59ils sont même assez surpris de la difficulté du métier.
07:01Quand on voit le prix d'un kilo de moule,
07:04le travail qu'il y a à faire,
07:06impensable quand même.
07:08C'est vraiment pas cher un kilo de moule.
07:10C'est un métier qui doit être mis en valeur,
07:12et de profiter des ressources qu'il y a près de chez nous,
07:16je trouve ça très intéressant.
07:18Décidément, l'âge n'est en aucun cas une limite pour vivre ses passions.
07:23A presque 80 ans, Michel reste un mordu de l'univers des taxis de sa région,
07:28la côte d'Emeraude.
07:30Un littoral qu'il aime parcourir à bord de sa 2 chevaux un peu spéciale.
07:34Un modèle rare que bichonne cet ancien artisan.
07:37Une belle rencontre que nous propose la chaîne TVR.
07:39Regardez.
07:42Dans le nord du département,
07:44Michel possède un modèle unique,
07:46un peu capricieux au démarrage,
07:48une 2 chevaux taxi.
07:50L'été, je fais les sorties à droite à gauche,
07:52elles tournent,
07:54donc il n'y a pas de soucis, elles sont en essence, ça doit être bon.
07:57C'est un prototype qui n'a jamais vu le jour.
08:01Il y a eu 3 modèles de fait en France.
08:04L'ancien artisan taxi de Saint-Coulomb
08:06a reproduit ce prototype proposé par Citroën dans les années 50,
08:10lorsque la mairie de Paris a voulu uniformiser les taxis de la capitale.
08:15Mais l'autorisation de circuler ne lui fut pas accordée.
08:19Parce qu'à cause de la capote, il n'y avait pas de ceinture de sécurité.
08:25La 2 chevaux, tout le monde la connaît dans le coin.
08:27Alors on a la chance aussi de pouvoir travailler dans ce métier,
08:30dans des super décors.
08:32J'ai eu des Japonais qui m'ont envoyé des cadeaux du Japon
08:36parce que je leur avais fait découvrir un petit peu des choses
08:38qu'ils n'avaient pas l'habitude.
08:40Michel a acheté la licence taxi de Saint-Coulomb
08:43au début des années 80.
08:45Ce n'est pas facile quand on démarre dans une petite commune
08:48parce que je me suis fait remplacer ici.
08:50J'étais un peu éloigné de tout le monde.
08:52Donc après il a fallu faire sa place.
08:54Puis après je me suis fait mon trou, je me suis fait connaître.
08:57Et puis le service était peut-être différent des taxis des grandes villes.
09:00A ses débuts, Michel acceptait toutes les missions,
09:03livraison de colis, trajet long ou excursion privée
09:07à la demi-journée pour les touristes étrangers.
09:09Les pêcheurs à l'époque du coin, ils allaient à Terre-Neuve.
09:12Donc il fallait les emmener à Bordeaux, à Boulogne.
09:15C'était des kilomètres là.
09:17Et puis après je me suis un peu spécialisé,
09:19parce que j'aime bien bouger, dans l'excursion.
09:22Et les Américains, on allait au Mont-Saint-Michel.
09:25Cinq minutes après, ils avaient fait quatre photos devant la porte
09:27et hop on revenait.
09:29Et après j'ai compris qu'en faisant les petites routes de campagne,
09:32les vieilles maisons, là c'était ça qu'ils voulaient voir en réalité.
09:37Le client, il nous connaît, il connaît nos habitudes.
09:40Et souvent quand vous arrivez, allez rentrez, prenez un petit café.
09:44On l'a beaucoup, ils arrivent devant le bistrot ou l'hôtel,
09:47le client doit être à la disposition du taxi.
09:50Moi je dis que c'est l'inverse.
09:51Le taxi, il est au service du client.
09:54Ce qui est tout à fait différent.
09:57Il a un ancien franc encore.
09:59Les euros aujourd'hui, ça correspond pratiquement à la somme,
10:01sauf que c'est pas la même valeur.
10:03En Martinique, le rhum se transporte parfois en voilier.
10:06Une fois par an, le très sombresse, un navire impressionnant,
10:10fait escale au large de l'île
10:12et des milliers de litres de rhum.
10:14Comme dans le temps, les fûts sont poussés sur la plage
10:17et acheminés à la nage jusqu'au bateau.
10:20Un chargement sportif suivi d'un voyage de 5 mois en mer.
10:23Un très beau reportage de Maxime Lequeu pour Via ATV, regardez.
10:2910h du matin, on s'active à la distillerie La Favorite.
10:32Après plusieurs mois de préparation, la cuvée est prête pour un long voyage.
10:37Alors on est en train de rebarquer les fûts.
10:39Nous avons 12 fûts à charger.
10:41On est en charge de 6 dans ce camion-là
10:43et 6 autres dans un autre.
10:46Leur destination, le très sombresse.
10:49Un fameux 3 mât, ancien des mineurs dans les années 1940,
10:52réhabilité en 2007 par 3 frères hollandais.
10:55Pour y accéder, il faut d'abord faire rouler chaque tonneau
10:58un par un jusqu'à la plage.
11:00L'opération se déroule devant des touristes captivés par l'événement.
11:04C'est intéressant, surtout que c'est la première fois que j'y assiste.
11:07De voir toute cette manifestation avec autant de fûts, ça donne envie.
11:12Comme dans le temps, les fûts sont ensuite poussés à la nage jusqu'au bateau.
11:16Petite promenade de santé.
11:17Facile, facile.
11:19Tout le monde peut y participer, à condition de savoir nager
11:22durant 50 longues minutes et de bien choisir son équipe.
11:25Les fûts sont ensuite chargés et placés minutieusement
11:28dans les cales par l'équipage.
11:33Ils rejoignent ceux déjà récupérés aux Canaries et à la Barbade.
11:37Au total, ce sont 15 000 litres de rhum qui s'apprêtent à devenir uniques au monde.
11:41Le vieillissement se fera durant les 5 mois de traversée,
11:44au gré des vagues et des embruns, et sans moteur.
11:47Ils ont juste besoin de quelques mots, mais les quelques mots sont importants.
11:50Là, on vient juste de demander, mais il n'y a même pas quelque chose d'auxiliaire,
11:53un petit moteur intérieur ? Non, il n'y a pas.
11:55Ça a été remplacé par l'écouchage des officiers, des chefs de cale.
11:58Le principal, c'est déjà ne pas polluer en mer.
12:01Et après, de vivre aussi calmement.
12:03Moi, mon point de vue, c'est de vivre calmement en mer
12:06et de ne pas embêter tout ce qui s'est tassé en prenant le temps du vent.
12:12Sans transition dans ce journal, du karaté à 80 ans, c'est possible.
12:15Un club de la Sarthe propose des cours aux seniors trois fois par semaine.
12:19Un moyen de rester en forme et de s'entraîner à l'occasion avec des cadors de la discipline.
12:24Un moyen aussi d'esquiver les idées reçues.
12:27Reportage d'Enzo Maubert pour LMTV Sarthe.
12:34Kiai. Kiai. Go !
12:36Ok, on avance d'un pas.
12:39Ne vous fiez pas à leur âge.
12:41Ils ont beau avoir entre 60 et 90 ans,
12:44ce sont pour certains des karatékas expérimentés.
12:51Pendant que tu es en combat...
12:53Au dojo du club Samouraï 2000 au Mans,
12:56des séances sont spécialement réservées aux seniors,
12:59qu'ils soient ceintures noires ou débutants.
13:01Ce cours est fait pour toutes les personnes qui sont rentrées dans les arts martiaux,
13:05mais pour l'essence des arts martiaux.
13:07C'est-à-dire se préserver.
13:09Pas d'une attaque extérieure,
13:11parce qu'aujourd'hui on ne va pas se faire attaquer dehors normalement,
13:13mais plutôt de la maladie et de l'âge.
13:15Et l'âge n'a pas arrêté celui qu'on appelle Dédé.
13:18Plus de 40 ans de karaté à son compteur,
13:21et c'est pour lui un véritable remède.
13:24C'est comme la pomme le matin.
13:26Qu'est-ce que ça fait la pomme le matin ?
13:28Quand on dit je mange une pomme le matin,
13:30je vais moins souvent chez le médecin.
13:32Et c'est pour ça que je disais,
13:34quand on fait du karaté, on va moins souvent chez le médecin.
13:36Si le karaté fait travailler réflexes,
13:38concentration et mouvements,
13:40il permet aussi de créer du lien et de garder le moral.
13:43Ça permet justement d'éviter de s'enraciner,
13:45de s'encrouter on va dire.
13:47C'est très convivial.
13:49On se souhaite nos anniversaires.
13:51A la limite on est une petite bande d'amis.
13:54Des fois on fait participer nos épouses.
13:56C'est génial si vous voulez.
13:58Ça aide aussi à donner un mental dans la vie.
14:01C'est pas toujours facile.
14:03Quelquefois on tombe dans des trous.
14:05En 84 ans, on a déjà connu la maladie, l'hospitalisation.
14:09Mais ça aide à se relever à chaque fois.
14:12Et c'est ça qui est important pour moi.
14:14Bien plus qu'un sport de défense,
14:16fouler le tatami peut donc éviter non pas de vieillir,
14:19mais de devenir vieux.
14:22Il pourrait être considéré comme un enquêteur des champs.
14:26Laurent Saint-Dizier opère dans les grands espaces
14:29de sa région depuis dix ans
14:31à l'aide de ses outils favoris, des détecteurs de métaux.
14:34Une activité qu'il pratique pour le loisir,
14:36mais qui n'est pas sans intérêt pour les sols
14:38et leurs propriétaires,
14:40puisqu'il permet de dépolluer les terrains.
14:42Livia Buchler et Denis Lequienne,
14:44journalistes pour Vosges TV, l'ont suivi
14:46le temps d'une sortie dans une parcelle agricole.
14:49Regardez ce reportage.
14:51Voilà ce qu'on trouve beaucoup.
14:53Donc du bouton.
14:55Ça c'est du bouton.
14:57Des petites bagues quand même, on en trouve.
14:59Ça c'est toutes des bagues, mais sans intérêt.
15:01C'est de la bague de pacotiller.
15:03Et c'est majoritairement dans les champs
15:05que Laurent trouve ces objets qu'il conserve
15:07dans cette boîte depuis bientôt dix ans.
15:09Et c'est début dans la détection de métaux.
15:11Chaque semaine, pendant plusieurs heures,
15:13il parcourt les terrains agricoles
15:15à la recherche de trouvailles, bien sûr.
15:17Il y a un aspect très important.
15:19On dépollue le plomb, l'alu,
15:21tous les métaux qui sont dans les champs.
15:23Surtout du plomb, il y en a beaucoup.
15:25Et de l'alu. On creuse sur les 20 cm.
15:27On enlève quasiment tout ce qu'il y a dans les 20 cm.
15:29Un loisir bon pour l'environnement,
15:31mais qui doit être pratiqué dans les règles.
15:33Ça, ça ira à la poubelle.
15:35Ça, c'est de l'alu.
15:37Ça, c'est un casse-croûte
15:39qui a été roulé en boule et qui a été jeté là.
15:41C'est juste de l'aluminium.
15:43On a le droit d'aller partout
15:45parce qu'un site archéologique est lieu de combat.
15:47Mais uniquement avec l'autorisation du propriétaire.
15:49Quant aux trouvailles,
15:51tout objet datant d'avant 1875
15:53ou appartenant aux deux conflits mondiaux
15:55doit être déclaré en mairie
15:57et ne peut pas être gardé.
15:59Pour le reste, la décision revient
16:01au propriétaire du champ
16:03qui majoritairement laisse le butin aux détectoristes.
16:05Lors de notre tournage,
16:07hormis des métaux dédiés au recyclage,
16:09Laurent a fait une autre trouvaille.
16:11Ça, c'est mieux.
16:13C'est une 5 francs d'avrilien,
16:151947.
16:17C'est de l'alu,
16:19mais c'est sympa,
16:21donc juste après-guerre.
16:23Chaque année, en moyenne,
16:25cet enquêteur des champs extrait
16:27environ une tonne de ferraille,
16:29130 kg de cuivre et 100 kg de plomb.
16:31Et pour que les sols vosgiens
16:33continuent d'être dépollués de cette manière,
16:35une antenne vosgienne de la Fédération
16:37devrait voir le jour d'ici peu.
16:39En Occitanie, l'histoire du village
16:41de la Couvertoirade
16:43est synonyme d'histoire et d'aventure.
16:45Sité bâti par les Templiers
16:47au XIIe siècle,
16:49la Couvertoirade entraîne ses visiteurs
16:51dans une plongée, au cœur de l'histoire
16:53et des croisades.
16:55Une immersion au temps du Moyen-Âge
16:57dans laquelle nous conduit Anne-Sophie Pellégry
16:59de la rédaction de Via Occitanie.
17:01Un reportage éblouissant, vous allez le voir.
17:05Tous les chemins mènent à la Couvertoirade,
17:07mais un seul à son village fortifié.
17:11Bâti sur le plateau du Larzac,
17:13à Navéron,
17:15la cité de la Couvertoirade
17:17fondée par l'Ordre des Templiers
17:19a comme un air de légende.
17:21C'est en montant sur cette épreuve naturelle
17:23qu'on arrive au cœur de l'histoire.
17:25C'est vraiment là
17:27le temps des Templiers.
17:29C'est la partie historique la plus ancienne.
17:31Château Templier, XIIIe siècle.
17:33En Occident,
17:35les Templiers se voient attribuer
17:37de nombreuses terres de culture et d'élevage
17:39dont les revenus sont destinés à la guerre
17:41menée en Terre Sainte.
17:43Le plateau du Larzac constitue une base stratégique
17:45pour les chevaliers du Temple,
17:47car situé à une centaine de kilomètres d'Aigues Mortes,
17:49lieu d'embarcation des croisés.
17:51Le seigneur de Montpens
17:53va donner cet éperon rocheux,
17:55perdu au milieu de rien,
17:57aux Templiers qui, eux, vont nous ériger ce château.
17:59C'est un peu une énigme pour les historiens
18:01parce que c'est le dernier, l'unique château
18:03Templier que l'on ait en France.
18:05Pourquoi cet éperon rocheux ?
18:07C'est un éperon rocheux,
18:09donc on pouvait défendre naturellement,
18:11et puis surtout à la couvertoirade.
18:13Il y a quelque chose d'essentiel sur le Larzac,
18:15c'est une grande réserve d'eau.
18:17Pendant plusieurs siècles,
18:19les habitants auront accès à l'eau potable
18:21grâce à ce rocher,
18:23mais aussi à l'aménagement d'un village
18:25conçu avec une obsession,
18:27la récupération de l'eau.
18:29La couvertoirade a tiré profit d'un terrain pentu
18:31pour drainer les eaux de pluie à l'aide de canaux
18:33jusqu'à cette lavogne
18:35qui n'arrêtent de se désaltérer.
18:37Ce n'est qu'en 1975 que le village a accès
18:39à l'eau courante,
18:41et cette villageoise se souvient bien de cette période.
18:43Il y avait donc peu d'eau,
18:45il fallait faire attention.
18:49Et puis tous les gens du village
18:51qui n'avaient pas de citernes
18:53se retrouvaient à la citerne
18:55municipale, la citerne de l'église.
18:57Christian est arrivé à la couvertoirade
18:59en 1971
19:01avec son métier à tisser.
19:03Les moutons, eux,
19:05étaient déjà sur place.
19:07Et si l'architecture du village
19:09est construite autour de l'eau,
19:11les maisons sont aménagées autour du mouton.
19:13Souvent une voûte
19:15où il y a les bêtes.
19:17Et au-dessus, il y a une pièce d'habitation
19:19et tout en haut, un grenier
19:21où on met le foin.
19:23C'est grâce aux bêtes que les hospitaliers faisaient vivre le village.
19:25Après l'eradication
19:27du trop puissant ordre des Templiers
19:29par Philippe Lebel,
19:31la gestion de la cité est construite
19:33ses remparts.
19:35Tous ces témoignages de notre temps sont précieusement
19:37entretenus par les habitants de la couvertoirade.
19:39Du château des Templiers
19:41aux vestiges les plus récents comme ce moulin avant
19:43qui aujourd'hui n'a besoin que d'un meunier
19:45pour moudre son blé.
19:47Chaque année, ce sont plus de 230 000 visiteurs
19:49qui découvrent un des plus beaux villages
19:51de France sur une terre
19:53classée au patrimoine mondial de l'UNESCO.
20:01Direction la Savoie dans ce journal.
20:03C'est un grand moment pour les producteurs
20:05mais aussi pour les troupeaux.
20:07Avec le retour des beaux jours, les vaches
20:09quittent leur étable et montent en alpage.
20:11Une période dite des 100 jours
20:13durant laquelle les éleveurs peuvent se consacrer
20:15à l'entretien de leurs exploitations.
20:17Nous sommes allés dans les hauteurs du Beaufortin
20:19en Savoie, Chloé Lemaire
20:21pour notre partenaire Whitemont Blanc sur place.
20:27Ce matin-là, le massif du Beaufortin
20:29s'est animé au son des cloches.
20:31Comme chaque année,
20:33le groupement pastoral de Plampichu
20:35déplace ses troupeaux sur les hauteurs
20:37de la vallée à l'occasion de la montée
20:39en alpage pour la saison estivale.
20:41Un moment toujours
20:43très attendu par les éleveurs
20:45des 10 exploitations réunies.
20:47La montée en alpage chaque année,
20:49c'est des prises de décisions importantes
20:51pour le montagné, le jour, la date.
20:53Tout le monde se met en accord
20:55pour pouvoir faire cette montée.
20:57C'est un moment qu'on attend tous.
20:59C'est un moment qui est convivial.
21:01C'est des pratiques ancestrales.
21:03D'un point de vue d'entretien du paysage,
21:05d'entretien du territoire,
21:07on défend un fromage haussé.
21:09Ça fait partie
21:11de la culture locale.
21:13Au total, près de 450 vaches
21:15se suivent à la file indienne.
21:17Elles sont ensuite
21:19réparties selon différents secteurs.
21:21Elles se répartissent en fonction
21:23de l'altitude de la pousse de l'herbe
21:25et elles se répartissent aussi
21:27en fonction de leur date de vélage.
21:29On essaye de faire 3 troupeaux équitables
21:31en production et en stade de lactation
21:33pour avoir des troupeaux homogènes
21:35en production.
21:37Une fois installés sur leur parcelle,
21:39c'est désormais l'heure de se régaler
21:41avec une herbe bien fraîche.
21:43Et c'est en compagnie
21:45de leurs gardiens, les bergers,
21:47qu'elles pourront continuer
21:49à profiter de ce repas gourmand
21:51durant 5 mois.
21:53Après une pause bien méritée
21:55au chalet de l'Alpage,
21:57que l'équipe commence
21:59la première traite estivale,
22:01pour certains, c'est d'ailleurs
22:03une première et l'expérience
22:05s'avère plutôt formatrice.
22:07C'est un peu stressant
22:09parce que toutes les vaches
22:11sont différentes,
22:13tous les éleveurs font différemment
22:15et tu le sens, les vaches
22:17ne sont pas habituées comme ci,
22:19comme ça, du coup,
22:21c'est ici qu'il sera transformé
22:23deux fois par jour en Beaufort d'été,
22:25avec au total
22:27une fabrication de 1200
22:29à 1300 fromages
22:31de caractère sur la saison estivale.
22:35Les ports de la ville de Ramonville,
22:37près de Toulouse. Cette petite commune
22:39abrite le deuxième plus grand port
22:41de plaisance du Canal du Midi.
22:43100 bateaux y sont arrivés
22:45et des habitants y vivent toute l'année.
22:47Parmi eux, Chris, qui réside sur sa péniche
22:49depuis 36 ans.
22:51Écoutez là, au micro, de notre partenaire
22:53sur place, de la dépêche du Midi.
22:55J'ai toujours été très nomade
22:57dans ma tête, si vous voulez,
22:59et là, quand je suis arrivée à Toulouse,
23:01que j'ai vu les péniches, je me suis dit
23:03non mais c'est ce qu'il me faut.
23:05Je suis arrivée à Toulouse avec tous mes enfants
23:07et en camion, et là j'ai dit mais c'est ce qu'il me faut
23:09au lieu de déménager tout le temps
23:11et donc j'ai acheté une coque, cette coque
23:13que vous voyez qui est magnifique.
23:15J'ai tombé amoureuse de la coque.
23:17C'est une super structure pour pouvoir habiter dedans
23:19et depuis,
23:21j'ai beaucoup navigué avec.
23:23Voilà, et puis une pratique traditionnelle
23:25pour refermer ce journal,
23:27l'attraction animale.
23:29Elle revient au goût du jour dans nos campagnes,
23:31portée par une approche plus respectueuse
23:33de l'environnement.
23:35Des agriculteurs utilisent la force des animaux
23:37pour labourer les champs.
23:39Exemple, dans les Vosges, où les bœufs étaient à l'honneur
23:41il y a quelques jours, fort comme un bœuf.
23:43On disait cela, un sujet de
23:45Daniel Rogowicz et d'Anne Didier
23:47pour Vosges Télévisions.
23:49C'était comme un retour dans le passé,
23:51une carte postale des pratiques agricoles
23:53d'autrefois.
23:55Et pourtant, l'attraction animale n'a pas disparu
23:57en France. Dans le village
23:59du Baltin, ce sont les bœufs
24:01qui étaient à l'honneur.
24:03Philippe Kuhlmann, fermier alsacien,
24:05forme régulièrement de futurs bouviers.
24:07Ceux qui doivent prendre la relève...
24:09C'est sûr qu'on n'ira pas du jour au lendemain
24:11et on ne va pas retourner
24:13vers tout le travail fait avec des animaux.
24:15Mais il y a quand même
24:17une agriculture à deux vitesses qui s'installe
24:19et de plus en plus de personnes
24:21qui essayent de tendre vers
24:23l'autonomie alimentaire.
24:25Pauline, ostéopathe, elle souhaitait
24:27juste en apprendre un peu plus sur les animaux.
24:29Le guidage des bœufs ateliers
24:31exige une attention maximum
24:33et de la confiance en soi
24:35pour ne pas se laisser dépasser
24:37par la force des bovins.
24:39Moi, j'ai plus l'habitude
24:41de travailler avec les chevaux
24:43donc c'est quelque chose
24:45qui n'est pas évident mais je pense
24:47que c'est simplement une question d'habitude.
24:49On voit qu'ils ont de la force et qu'ils poussent.
24:51Un petit peu, oui.
24:53En même temps, ils ont un outil qui leur demande
24:55d'avoir beaucoup de force dans la tête
24:57donc c'est assez puissant,
24:59il faut quand même faire attention.
25:01Ils ont une force colossale.
25:03Si on fait une erreur,
25:05qu'on se trouve en débardage,
25:07si on n'évite pas et s'ils sont en pleine traction,
25:09si tu te trouves devant un arbre et qu'ils viennent avec le jou,
25:11tu n'as pas de stress, ça c'est sûr.
25:13Tu vas au ciel ou en enfer,
25:15tu n'as pas de stress.
25:17Des travaux des champs qui ont fait le bonheur
25:19du public pour certains acteurs d'un jour.
25:21C'est plus naturel
25:23parce que d'être acteur,
25:25ça consomme beaucoup d'essence.
25:27Tu saurais les arrêter ?
25:29Non, ça a beaucoup de force.
25:33Voilà, c'était le Grand JT des Territoires de l'été.
25:35Merci de nous avoir suivis.
25:37On se retrouve très vite
25:39pour une nouvelle édition d'été.
25:41Au revoir à tous.

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