• il y a 2 mois
Selon les informations de BFMTV, le Rassemblement national souhaite profiter de sa niche parlementaire du jeudi 31 octobre pour proposer une abrogation de la réforme des retraites. Pour faire voter leur texte, le parti de Marine Le Pen met la pression à ses adversaires, notamment les députés de gauche qui souhaitent également voir le texte abrogé.

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Transcription
00:00Cette réforme, elle est injuste, inefficace et brutale.
00:03Elle est rejetée par une immense majorité des Français sur le financement.
00:08Parce que ce qu'il faut savoir quand même, c'est que, et on est parmi les plus mauvais d'Europe, voire du monde,
00:12il y a une personne sur deux qui prend sa retraite, qui est encore en activité.
00:16Les autres, ils sont sortis du marché du travail.
00:18Ils sont en invalidité. Ils sont au chômage.
00:20Donc, pour les déficits et la dette, tout ça, c'est à somme nulle.
00:25Parce que les indemnités, c'est des cotisations.
00:28Ce sont des impôts. Ce sont des taxes.
00:30Et puis, je vous ai amené cette proposition de loi, parce que tout est marqué noir sur blanc.
00:33On se réfère à des rapports, notamment du CORE, mais pas que,
00:36qui nous montrent que la réforme de 2023 n'est tout simplement pas suffisante.
00:42– Mais en arrière, c'est pire, pardon M. Ballard.
00:45Vous venez de démontrer que, justement, si on est en arrière, ça sera pire.
00:49– Les gens qui sont en invalidité ou au chômage, ils seront tout simplement à la retraite.
00:52Donc, c'est une somme nulle pour les caisses de l'État.
00:55Et puis après, faire de la politique, c'est faire des choix.
00:57– Oui, on avait chiffré, au moment de la présidentielle de 2022,
01:00c'était à un coût financier de 9 milliards d'euros.
01:03À côté de ça, il y a des dépenses, mais si vous vous référez au contre-budget,
01:09alors c'est le PLFSS, c'est le budget de la Sécurité sociale.
01:12Si vous vous référez tout simplement à notre contre-budget,
01:16présenté il y a quelques jours, notamment par Jean-Philippe Tanguy,
01:19on fait des économies sur les dépenses.
01:21Et des économies structurelles.
01:23Alors, Pellemer, c'est notre contribution au budget de l'Union européenne,
01:27sur l'immigration, sur la fraude fiscale, sociale,
01:29sur toutes ces agences diverses et variées,
01:31qui nous coûtent un pognon de dingue, comme aurait dit quelqu'un,
01:34des milliards d'euros.
01:35Donc, on fait des économies par ailleurs.
01:37Et c'est un choix politique, oui, on permet à ceux
01:40qui ont commencé à travailler jeune de partir
01:43en étant à peu près en bonne santé.
01:45Ce n'est quand même pas demander la lune.
01:46– Donc, la France peut se permettre ce que tous les autres ne font pas.
01:48Vous êtes complètement hors-sol, M. Ballard.
01:50Il n'y a pas un client en Europe qui dit ce que vous racontez.
01:53– Pour lutter efficacement contre ce problème,
01:57il y a s'attaquer au taux de productivité.
01:590,1% c'est le gain de taux de productivité de l'économie française depuis 2017,
02:03quand tous les autres pays de l'Union européenne font 1,2%.
02:06– Partez d'eux, quand même.
02:07– Mais le taux de productivité, c'est quand même ce qui fait la richesse du pays.
02:10Deuxième problème, et pas des moindres, c'est le taux de natalité.
02:13Parce que là, on regarde, on est un peu comme le nez,
02:15vous savez les chiens dans une voiture, ils ont le nez sur la vitre, là.
02:18Mais il faut se projeter à 20, 25, 30 ans.
02:20On n'a jamais fait aussi peu d'enfants.
02:22– Donc, il faut de l'immigration pour stimuler la natalité.
02:25– Vous allez obliger les Français à avoir des enfants.
02:27– On ne va pas obliger, ça serait complètement stupide.
02:29C'est juste mettre en place une politique…
02:31Il y a un désir d'enfant.
02:32– En fait, c'est un peu des maillots que vous faites.
02:33– Non, pas du tout.
02:34– Parce que c'est complaire, il partait votre réctorat.
02:36– Au moment de la réforme des retraites, on avançait,
02:39toutes ces études qui montrent qu'il y a un désir d'enfant dans le pays.
02:42Sauf que, bah oui, les couples ne font pas d'enfants parce que c'est compliqué,
02:46parce qu'il n'y a pas une vraie politique familiale.
02:48Donc, ce sont les deux piliers à s'y attaquer,
02:51mais d'urgence totale et absolue.

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