• il y a 2 mois
Selon les informations de BFMTV, le Rassemblement national souhaite profiter de sa niche parlementaire du jeudi 31 octobre pour proposer une abrogation de la réforme des retraites. Pour faire voter leur texte, le parti de Marine Le Pen met la pression à ses adversaires, notamment les députés de gauche qui souhaitent également voir le texte abrogé.

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Transcription
00:00On va prendre la question des financements.
00:02Moi je pense que vraiment le Rassemblement national est dans l'imposture la plus totale,
00:05parce que d'abord sur la question des retraites, on n'arrive pas à les suivre,
00:09entre ce qu'avait pu dire Marine Le Pen à la présidentielle,
00:12ce qu'a pu dire M. Bardella le coup d'après, ensuite ce que le groupe dit,
00:16enfin je veux dire, on nage à chaque fois dans des vagues contraires,
00:22où on ne sait plus, tantôt il faut partir à 60 ans, tantôt il faut partir à 62 ans,
00:28tantôt il faut revenir, enfin bon, on est complètement perdus.
00:31Par contre il y a une constance dans le Rassemblement national,
00:34il y a une constance qui est à chaque fois de s'attaquer aux cotisations sociales.
00:38Le Rassemblement national a voté contre tous nos amendements
00:41et nos propositions depuis deux ans, sur la hausse du SMIC,
00:44sur la hausse des salaires, parce qu'à chaque fois il disait
00:48il faut baisser ce qu'ils appellent eux les charges,
00:51et ce que nous, nous appelons les cotisations sociales,
00:53qu'elles soient payées par les salariés ou qu'elles soient payées par les employeurs.
00:56Or c'est ce qui finance notre système de retraite.
00:58Je vous donne un exemple de ce qui a pu être dit.
01:00Non, non, en mettant à contribution tout ce qui est les primes, les intéressements,
01:04eh bien on pourrait avoir tout de suite 2,2 milliards d'euros.
01:07– Vous voulez taxer les primes et les intéressements des salariés ?
01:08– Oui, pour augmenter les cotisations.
01:09– Et vous voulez qu'on pense que le pouvoir d'achat augmente ?
01:11– Vous faites l'égalité salariale femmes-hommes, faites l'égalité salariale.
01:14Vous êtes contre l'égalité salariale femmes-hommes ?
01:15– Non, ça se décrète pas visiblement, sinon on l'aurait déjà fait.
01:17– Ça se décrète pas visiblement, mais visiblement le gouvernement
01:19n'a jamais voulu véritablement imposer l'égalité salariale femmes-hommes.
01:22– Comment vous faites pour l'imposer ?
01:23– Eh bien écoutez, c'est simple, on propose une contribution
01:27sur les entreprises qui discriminent,
01:29c'est-à-dire celles qui ont démontré dans les chiffres sur l'indice
01:33égalité femmes-hommes qu'elles ne respectaient pas la loi,
01:35eh bien elles payent plein pot.
01:36Et je vais vous dire qu'à ce moment-là on aura une augmentation
01:39des entreprises qui essayeront d'arrêter les inégalités femmes-hommes.
01:43Eh bien l'égalité salariale femmes-hommes,
01:45ça ramène 6,5 milliards d'euros en plus.
01:48– Sauf si les entreprises arrêtent d'embaucher des femmes, c'est le risque.
01:51– Vous avez comme ça un certain nombre de mesures qui peuvent être prises
01:56et qui vont bien au-delà de la somme nécessaire.
01:59Mais ça veut dire qu'on accepte l'idée du salaire socialisé.
02:02– Oui.
02:03– Et le RN est totalement opposé à cela.
02:05– Est-ce que vous accepteriez ?
02:06– Je termine juste, les organisations syndicales sur ce débat sur les retraites
02:10nous ont dit la chose suivante.
02:11Bon, on sait qu'il y a plusieurs niches,
02:13puisque vous avez le nouveau Front Populaire
02:15qui va avoir la niche de la France Insoumise,
02:17quelques semaines après celle du RN.
02:19Et où, là, vous aurez également une proposition
02:22de loi d'abrogation de la réforme des retraites.
02:24Eh bien les organisations syndicales comme la CGT,
02:26elles disent deux choses.
02:27On préfère une proposition de loi dont on est sûr qu'elle fera le chemin
02:31jusqu'au Sénat et qu'elle pourra continuer et pour aboutir
02:34et qu'elle puisse en plus assumer un financement
02:37et que ce ne soit pas simplement le coup de conne démago
02:40de ceux qui n'étaient absolument pas en soutien aux salariés
02:43pendant le bras de fer.

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