• la semaine dernière
TPMP : 100% médias, 100% darka ! 


Du lundi au vendredi à 18h50 sur C8.


Tous les extraits et émissions de TPMP sont à retrouver sur MyCANAL : https://www.canalplus.com/c8/tpmp/touche-pas-a-mon-poste



TPMP sur les réseaux sociaux : 


Facebook : https://www.facebook.com/TPMPTV
Twitter : https://twitter.com/TPMP
Instagram : https://instagram.com/tpmptv/

Category

📺
TV
Transcription
00:00Si vous pouvez rester avec nous, c'est un rêve d'info, parce qu'en première image du jour, on aura le maire de Cannes, David Glissnard, qui a eu des mots de choc, justement, sur l'insécurité, j'aimerais bien que vous réagissiez là-dessus, si vous voulez bien rester avec nous, ils sont très sympas, vous allez voir, c'est des gens vraiment délicieux.
00:15Ah tiens, sur TMC, je suis tombé sur l'émission avec le titre le plus long du monde, marché de Noël et grands magasins dans les préparatifs du plus gros business de l'année 2024.
00:25Ils n'avaient pas quoi choisir, ils se sont dit voilà.
00:27On a découvert Liliane, une cliente un peu reloue pour choisir, et ce sera l'occasion de reparler, j'aimerais bien avoir votre avis sur le mot Noël, parce que vous savez, il y en a beaucoup qui veulent parler de marché d'hiver, maintenant, ils ne veulent plus qu'on utilise le mot Noël.
00:39Moi j'ai un pote qui s'appelait Jean Noël, maintenant il s'appelle Jean d'hiver.
00:43On va chercher un coin large, pas trop large.
00:46Pas trop, trop large.
00:48C'est petit.
00:50Il est un peu plus bas, oui.
00:52Non, un autre.
00:54Ça, il est trop pépin, celui-là.
00:56Ah celui-là, là.
00:58Ah non, c'est trop large.
00:59Trop large ?
01:00Oui.
01:01Bon, c'est combien celui-là ?
01:0237,99.
01:03Il n'y a pas de choix.
01:05Applaudissements.
01:11Ce que vous en pensez, Sarah Knafaud, ils veulent enlever le mot Noël, ils veulent mettre d'hiver, maintenant ?
01:15Je pense que c'est ridicule, et que quel que soit le bord politique, tout le monde est d'accord, même Gilles Verdez.
01:20Non, il n'est pas d'accord là-dessus.
01:22Ils vont enlever le mot Noël, bon, j'ai raté.
01:23Ils vont enlever le mot Noël.
01:24Il ne nous déçoit jamais.
01:25Applaudissements.
01:30C'est beau ça.
01:31J'adore.
01:32C'est la phrase que je vais la mettre en fond d'écran.
01:36Et donc ?
01:37Et donc, je pense qu'on a tous vu Notre-Dame ce week-end.
01:40C'est magnifique.
01:41On ne peut pas être français et ne pas avoir les larmes aux yeux quand on regarde cette cérémonie.
01:44Et qu'est-ce que ça signifie cette cérémonie ?
01:46Ça montre comme la France est belle quand elle assume ses racines.
01:49Ça ne veut pas dire aller convertir les gens dans la rue ou que sais-je.
01:52C'est juste d'admettre que oui, la France, c'est un vieux pays chrétien.
01:54Et que Cyril Hanouna a raison d'avoir mis cette crèche sur son bureau.
01:58C'est un vieux pays chrétien.
01:59Je vous l'offrirai, Gilles Verdez.
02:01Et c'est magnifique quand on s'assume tel qu'on est et tel que l'histoire nous a fait.
02:05Gilles Verdez, sur le mot Noël, vous n'avez pas changé d'avis ?
02:07Pas du tout.
02:08Pas du tout ?
02:09Ce n'est pas Noël en soi.
02:10C'est Noël dans les lieux publics.
02:12Et comment ils vont faire la Compagnie Créole ?
02:13Sur Joyeux Noël, bon baiser de Fort-de-France ?
02:16Ce sont des municipalités.
02:18Parfois, je trouve que c'est bien de mettre sapin d'hiver parce que c'est inclusif.
02:22Ce qui est inclusif, ce qui est inclusif, c'est hiver.
02:25C'est Noël, ce n'est pas hiver.
02:27Je vais vous répondre parce que c'est un sujet sérieux.
02:29Moi, j'ai grandi en Seine-Saint-Denis.
02:30Et tous les week-ends, j'y retourne parce que mes parents y sont.
02:32Et ce week-end, j'y étais.
02:34Je discutais avec une femme qui est sur la place du marché et que j'aime beaucoup.
02:38Et on voyait qu'il n'y avait plus beaucoup d'illuminations.
02:40Et je lui dis, cette année, il n'y a plus beaucoup d'illuminations.
02:42Pourquoi ?
02:44Quand elle veut faire des économies, elle se dit, on va enlever Noël parce que comme ça, c'est inclusif.
02:48Et elle, elle est musulmane.
02:50Et elle me dit, mais moi, je déteste ça.
02:52Moi, si je suis venue en France, c'était pour être en France.
02:55Ce n'était pas pour être ni dans mon pays d'origine, ni ailleurs.
02:57Elle me dit, ce que j'ai aimé en arrivant en France, elle est arrivée quand elle avait 20 ans.
03:01Elle me dit, je me promenais, j'étais devant les galeries Lafayette.
03:03Et je me disais, mais comme c'est beau, la France.
03:05À Noël, on voyait toute cette magie, ces illuminations.
03:08Et alors, elle, elle a un salon.
03:09Et dans son salon, elle a mis un immense sapin de Noël.
03:12Et elle trouve ça magnifique.
03:13Elle dit, je remplace ce que la municipalité ne fait plus.
03:15Et là, vous vous dites, inclusif.
03:17Mais le meilleur cadeau à offrir à des gens qui sont venus chez nous,
03:20c'est de leur offrir le pays dans lequel ils sont venus.
03:22Absolument.
03:23Pas de se renier nous-mêmes.
03:24Ah oui. Dans ta gueule.
03:26Ah !
03:28Dans ta gueule, oui.
03:35Il passe une bonne émission, lui, encore.
03:38Il passe une bonne émission.
03:39C'est vrai, il passe une bonne émission.
03:40Très bonne.
03:41Mais là, vous parlez de la sphère privée.
03:43Oh là là, n'importe quoi, n'importe quoi.
03:45J'ai dit un mot, laissez-moi finir ma phrase.
03:48Excusez-moi, c'est un mot, une connerie.
03:49Mais non, cette dame, elle vous parle de son salon.
03:51Moi aussi, j'ai un sapin.
03:52Pas du tout, mais alors ?
03:53Mais laissez-moi finir ma phrase.
03:56Mais c'est insupportable.
03:57Et les illuminations dans la ville de Saint-Denis,
03:59moi, je suis d'accord qu'on réduise le budget.
04:01Et vous parlez d'une dame.
04:04Moi, j'ai le point de vue inverse.
04:05C'est un pour un.
04:06Le vôtre, le vôtre.
04:07Et le vôtre.
04:09Et moi, je trouve que...
04:10Les gens que vous voulez inclure, ils veulent la France
04:11et vous voulez leur inclure.
04:12Bien sûr.
04:13Vous voulez les priver de la France.
04:14Mais ce n'est pas ça.
04:15C'est ouvrir à d'autres religions.
04:17Monsieur Verdez.
04:18Déjà ouvert.
04:19Monsieur Verdez.
04:20Qu'est-ce que vous voulez mettre ?
04:21Vous vous fermez, moi j'ouvre.
04:22Non, c'est vous qui fermez.
04:24En fait, c'est tout le contraire.
04:25Vous les méprisez.
04:26Parce que vous pensez que les gens qui sont venus en France
04:27nous détestent.
04:28Vous pensez qu'ils détestent nos racines.
04:29C'est vous qui les méprisez.
04:30Ils peuvent avoir un attachement à ça.
04:32Ils peuvent se dire, je suis venue dans un pays
04:34qui a une immense culture.
04:35S'ils voulaient vivre au Maroc, ils vivraient au Maroc.
04:37S'ils sont en France, c'est parce qu'ils veulent vivre en France.
04:39Au bout d'un moment, il faut se dire, assumons-nous.
04:41Et peut-être qu'on sera aimables si on apprend nous-mêmes à s'aimer.
04:44C'est quand même la base, le commencement.
04:46Je réponds juste sur un mot parce qu'il parle d'enjeu budgétaire.
04:48Alors là, ça me rappelle quelque chose.
04:50On entend souvent des municipalités qui nous disent
04:52que pour réduire dans leur budget,
04:54ils vont couper en premier lieu sur toutes les choses
04:56qui font notre identité.
04:57Je vous donne un exemple.
04:58La municipalité à Strasbourg, c'est des écolos.
05:00La première chose qu'ils veulent faire pour gagner un peu d'argent,
05:02pour gratter un peu de budget,
05:04c'est d'enlever les illuminations de la cathédrale de Strasbourg.
05:07C'est-à-dire ce qui fait notre fierté.
05:08Ce qui fait notre fierté dans le monde entier.
05:09Il y a des touristes qui viennent à Strasbourg
05:11précisément pour voir la cathédrale.
05:13Là, moi, j'y suis souvent à Strasbourg.
05:14Il y a le Parlement européen.
05:15Vous marchez près de la cathédrale.
05:17Si vous ne savez pas qu'elle est là, vous ne la voyez pas.
05:19C'est tout noir. On ne voit rien.
05:20Mais c'est d'une tristesse.
05:22Cette ville qui se prive de sa propre identité.
05:24S'ils veulent faire des économies, ils peuvent m'appeler.
05:26Moi, je sais. Je peux lire un budget.
05:28Je peux leur dire que j'étais magistrate à la Cour des comptes.
05:30Je sais faire ça, trouver des économies.
05:31Je vous donne un exemple pour la ville de Paris.
05:33Est-ce que vous savez que Mme Hidalgo
05:35a 55 000 personnes qui travaillent à ses côtés ?
05:37Elle a besoin, Mme Hidalgo, d'une armée de 55 000 personnes
05:41pour saccager Paris.
05:42Plus que France Travaille.
05:44Plus que France Travaille.
05:45Est-ce que vous savez que...
05:46Non, ça va vous amuser.
05:47À la direction de la communication de Mme Hidalgo,
05:49il y a 400 personnes.
05:51400 personnes à la communication de Mme Hidalgo ?
05:54La com, la plus catastrophique de l'histoire de la politique.
05:57Trump, il en a un, c'est lui-même.
05:59Kennedy, il en avait un, c'était son conseiller com.
06:01Elle, elle en a 400.
06:02400 pour faire son côté.
06:03Non, mais c'est pas possible.
06:04Je pense que même sur TPMP, vous êtes des génies de la com.
06:06Vous n'avez pas 400 personnes à votre direction de la com.
06:09C'est quand même aberrant.
06:10Bref.
06:13Elle était facile.
06:20Merci.
06:21Merci, Mme Knafo.
06:22Merci.
06:23Oui.
06:24Oui, vous êtes une jeune femme, donc vous n'avez pas connu ça.
06:25Mais moi, quand j'étais jeune, en fait, on ne parlait pas de religion.
06:27Et aujourd'hui, je trouve qu'on parle beaucoup trop de religion.
06:29Est-ce que vous, vous êtes d'accord avec ça ?
06:31Je suis d'accord.
06:32Je pense que moins on est sûr de soi et plus on en parle.
06:34On n'en parlait pas à une époque où c'était évident que la France
06:37était un pays chrétien.
06:38Parce qu'il y avait un bon casque communautaire.
06:39Et un pays chrétien qui pouvait accueillir des personnes d'autres religions.
06:42Moi, par exemple, je suis de confession juive.
06:44J'ai été accueillie par la France.
06:45Mais à aucun moment, j'ai voulu mettre en cause quoi que ce soit.
06:47A aucun moment, je me suis sentie insultée.
06:49Parce que des gens disaient joyeux Noël.
06:51Au contraire, je trouvais ça magnifique.
06:52Dans ma famille, on adorait ça.
06:53On se disait, on est vraiment en France.
06:55Et c'est quand même un plaisir de se dire, on est dans un pays
06:57qui a une forte identité.
06:58Si vous allez en vacances au Qatar, M. Verdez, vous ne vous sentez pas insulté.
07:02Parce que vous voyez la religion musulmane, c'est leur pays.
07:04Je vais rarement, mais je pourrais y aller.
07:05Il n'y a pas de problème.
07:06Si vous y alliez au Qatar, c'est l'imparfait.
07:08Vous ne vous sentiriez pas insulté.
07:10Ils ont quand même le droit d'avoir leur propre religion.
07:12Pourquoi est-ce que la France, on serait le seul pays à ne pas avoir le droit
07:16d'avoir une culture, une culture ancestrale qui a duré pendant des siècles
07:19et des siècles.
07:20Et soudain, comme ça, nous, en 20 ans, on se décide qu'on va la rayer
07:22complètement de cette histoire.
07:24La moitié des Français sont athées ou agnostiques.
07:26Et en fait, on n'en parle jamais.
07:27On ne parle que de la religion tout le temps, tout le temps.
07:29La religion devrait rester vraiment intime et privée et chez soi.
07:32Il faut qu'on en parle beaucoup trop.
07:33Je suis d'accord avec vous.
07:34C'est ça qui exclut les gens.
07:35Entièrement d'accord avec vous.
07:36Et c'est pour ça que nous, ce qu'on dit chez Reconquête,
07:38ce qui nous dérange, ce n'est pas la présence de musulmans,
07:40c'est l'islamisation de la sphère publique.
07:42Il parlait tout à l'heure de sphère publique.
07:44C'est ça qui est dérangeant.
07:45C'est le fait que la religion ne soit plus chez soi.
07:47Donc, une transcendance privée, quelqu'un qui veut faire ses prières,
07:49qui veut manger comme il veut manger, il n'y a aucun problème
07:52tant que ça n'est pas imposé aux autres.
07:54Alors après, on peut se dire qu'on est quand même un pays
07:56qui a eu une histoire chrétienne.
07:58On peut l'assumer quand on voit que le monde entier vient à Notre-Dame.
08:00Elon Musk, Donald Trump, la monarchie britannique.
08:03On se dit, voilà ce qu'ils respectent.
08:05– Il a fait pousser la barbe.
08:07– Prince William.
08:09– Même Trump a dit qu'il avait trouvé beau gosse.
08:11Il a dit c'est un beau garçon.
08:13C'est tout ce que j'ai retenu de ce bail-là.
08:17Non mais sérieux, je l'aime bien William, mon pote.
08:19Qu'est-ce que vous dites de ce qu'elle vient de dire ?
08:22– Je peux répondre sur l'islamisation de la sphère publique.
08:24– Ça m'aurait étonné.
08:25– C'est votre grand délire.
08:27Pourquoi il y a une islamisation de la sphère publique ?
08:29Je vous pose la question, mais c'est trop gentil de vous poser la question.
08:32Ça n'existe pas.
08:34Et le problème, c'est que quand vous dites ça,
08:36vous excluez des millions de jeunes musulmans
08:38qui du coup, avec vos discours, vont être réduits à se replier sur eux-mêmes
08:43plutôt que de s'ouvrir à la France.
08:45C'est vous qui êtes dangereux.
08:47– Je suis totalement d'accord avec votre voisine
08:49parce qu'en fait, je venais de faire le contraire.
08:51Mais si vous écoutiez un peu, au lieu d'être dans l'endocrinement
08:53et dans la propagande, vous auriez entendu que j'avais fait exactement l'inverse.
08:56Il y a cinq minutes, vous nous avez dit
08:58« J'aimerais que dans l'espace public, il y ait d'autres religions
09:00parce qu'il y a beaucoup de gens qui ont une autre religion en France. »
09:02Donc il y a cinq minutes, vous prôniez l'islamisation vous-même.
09:04– Non, non, je n'ai pas dit ça.
09:05Je n'ai pas dit que je voudrais qu'il y ait d'autres religions.
09:07Non, non, je n'ai pas dit ça.
09:09– Pas de problème, vous n'avez pas dit ça.
09:11Donc vous êtes contre l'islamisation et je vous en félicite alors.
09:13– Mais c'est quoi ? Mais vous n'avez pas répondu encore une fois.
09:15L'islamisation de la sphère publique, ça n'existe pas.
09:17– Alors, M. Verdin, c'est quoi ?
09:19Je vais vous dire ce que c'est.
09:21Moi, j'ai grandi en Seine-Saint-Denis.
09:23Je suis née en Seine-Saint-Denis en 1993.
09:26Depuis 1993 à aujourd'hui, tout a changé.
09:29Tout a changé.
09:31Plus rien n'est comme avant.
09:32Des boucheries halal, c'est de l'islamisation ?
09:34– Ça vous gêne ?
09:35– Est-ce que c'est de l'islamisation ?
09:36– Ça vous gêne, des boucheries halal ?
09:37– Est-ce que vous ne trouvez pas ça gênant ?
09:38– Ça vous gêne, des boucheries halal ?
09:39Moi, je vais à la boucherie halal.
09:40En quoi ça vous gêne, une boucherie halal ?
09:42Dites-moi.
09:43– C'est bon, il n'y a pas besoin de vous énerver.
09:52C'est ça qui est dérangeant.
09:53Quand on a l'impression qu'une autre religion s'impose.
09:55Pas des gens qui le font dans la discrétion, par exemple.
09:58C'est ça qui est dérangeant.
09:59– Mais comment font les musulmans ?
10:01C'est marrant ce que vous dites, ça n'a aucun sens.
10:03Quand on est musulman, c'est normal qu'on mange de la viande halal.
10:06Ils sont bien obligés d'aller dans des boucheries halal.
10:08Mais ce qui est dérangeant, c'est le fait que les musulmans…
10:10– Regardez.
10:11– Les boucheries hachées, on les interdit au secteur, du coup.
10:13– Ce qui est l'essentiel, c'est le nombre.
10:15Je pense qu'on a beaucoup trop accueilli jusqu'à aujourd'hui.
10:18Je pense que maintenant, c'est clair.
10:20C'est clair pour tous les Français.
10:21C'est le nombre.
10:22Quand vous avez des populations qui sont venues,
10:24qui sont venues en étant chacune minoritaire dans l'endroit où elles arrivaient.
10:28C'est elles qui s'assimilaient.
10:29C'est elles qui voulaient devenir comme la majorité qui les entourait.
10:32Quand vous avez des départements qui sont désormais à majorité musulmane,
10:35à quel modèle ils vont s'assimiler ?
10:37Qui est le modèle juste à côté ?
10:39– Ça a un knafo.
10:40Il y a Raymond qui m'a posé une question sur les boucheries cachères.
10:44Pourquoi vous trouvez qu'elles sont moins nombreuses ?
10:46Parce que sinon, les boucheries halales et les boucheries cachères…
10:49– On interdit l'un, on interdit l'autre.
10:51– Je pense que ce que j'étais en train de dire, répondez.
10:53Je ne vous dis pas qu'il faut interdire les boucheries halales.
10:55Je vous dis que le problème, c'est quand au bout d'un moment,
10:57une population qu'on a accueillie devient tellement nombreuse
10:59qu'à la fin, elle vit entre elles.
11:01– On ne l'a pas accueillie, Sarah.
11:03C'est là que vous vous trompez.
11:04On ne l'a pas accueillie.
11:05Ils sont nés là.
11:07Quelqu'un qui a 30 ans, 40 ans.
11:09Il est né en France, lui.
11:10On ne l'a pas accueillie dans sa tête.
11:12– Demandez-leur.
11:13– C'est bien pour mon parent.
11:14Ils sont venus en France pour travailler.
11:16– Attendez, attendez.
11:17– C'est même pas un problème.
11:18Celui qui a 40 ans aujourd'hui, on ne l'a pas accueillie.
11:21C'est son père qui est venu, sa mère qui est venue.
11:23Lui, il est français, il ouvre une boucherie halale.
11:25Il est musulman depuis qu'il a 20 ans.
11:27– J'ai l'impression de devoir dire une évidence.
11:28– Il ne se sent pas accueillie.
11:29– C'est pas ça.
11:30Pour cette intention.
11:31– Non, non.
11:32Il ne se sent pas accueillie.
11:33– Il se sent accueillie.
11:35– J'ai l'impression de devoir dire une évidence.
11:37Avant 1970 en France, il n'y avait pas de présence musulmane en France.
11:41Depuis, il y en a une.
11:42C'est une évidence pour tout le monde.
11:44Y compris pour des gens de religions musulmanes assimilées
11:48qui disent aujourd'hui, plus on en accueille,
11:50plus c'est difficile d'assimiler, d'intégrer
11:53parce qu'il n'y a plus de modèle français à côté.
11:55C'est difficile quand vous êtes à Saint-Denis
11:57de vous identifier à un modèle français.
11:59Quand vous prenez une ville comme le Blanc-Ménil
12:01où dans des classes, vous avez 27 enfants sur 29
12:03qui ne parlent pas le français.
12:05Quel est leur modèle ?
12:07À qui ils vont s'intégrer ?
12:08Comment est-ce que vous pouvez vouloir ?
12:10– Au Blanc-Ménil, il y a 27 enfants dans une école
12:13qui ne parlent pas français.
12:14Mais à quel âge ?
12:15– Absolument.
12:16– A quel âge ?
12:17– Au CE2, par exemple.
12:18Je vous donne des exemples d'écoles primaires.
12:19Je vous donne des exemples qui existent.
12:20– Non, Sarah, non.
12:21– Excusez-moi, vraiment.
12:22– Je vais avec vous demain.
12:23– Ben, venez.
12:24– Je vais avec vous demain,
12:25on rentre dans une école de CE2 ou CMA au Blanc-Ménil.
12:27– Vous n'avez rien trouvé d'autre pour lui donner rendez-vous ?
12:30– Oui, c'est bizarre de lui donner rendez-vous dans une classe.
12:32Non, non, je vous assure que je n'invente pas.
12:34Je pense que c'est un phénomène qui saute à la figure de tout le monde
12:38et où les gens commencent à se dire
12:40est-ce qu'à force d'avoir accueilli, on n'est pas finalement en train ?
12:44Parce que c'est un phénomène qui continue.
12:45Là, j'en parle comme si c'était du passé.
12:47Tous les ans, on continue d'accueillir 500 000 personnes par an.
12:49C'est-à-dire qu'au bout de 5 ans,
12:50on accueille l'équivalent de la ville de Paris.
12:52C'est quelque chose d'énorme.
12:53Et au bout d'un moment, il faut se poser des questions
12:55quand vous voyez que le peuple français dans son ensemble
12:57se met à rejeter cette immigration.
12:59Ce n'est pas parce que le peuple français n'est pas généreux.
13:01C'est l'un des peuples les plus généreux du monde.
13:03C'est l'un des peuples les moins racistes du monde, sincèrement.
13:05Donc quand on voit ça, c'est bien parce que tout le monde s'aperçoit
13:08que ça commence à poser des problèmes graves,
13:10culturels, identitaires, sécuritaires.
13:12Ça commence à poser des problèmes sérieux.
13:14– J'aimerais qu'on passe direct à la première image du jour
13:17parce que j'aimerais qu'on en parle avec vous.
13:19C'est David Lissnard, le maire de Cannes,
13:21qui parle de l'insécurité qui s'installe en France.
13:23Et en tant que père, il ne vit plus tranquille
13:25quand ses filles sortent le soir.
13:27Et c'est vrai qu'il y a une insécurité incroyable en France.
13:30On le voit bien. J'aimerais bien qu'on réagisse là-dessus.
13:32Il n'y a que Gilles Verdez qui dit qu'il n'y a pas plus d'insécurité
13:35qu'avant en France. Il déteste le mot de mexicanisation.
13:38C'est pour ça que je le dis tous les soirs pour l'énerver.
13:41Parce que pour moi, mexicanisation est un faible mot, Gilles Verdez.
13:46Gilles Verdez, je ne sais pas où vous habitez,
13:48mais à mon avis, je pense que vous êtes avec Elon Musk dans l'espace.
13:51Allez, regardez.
13:53Les enjeux du pays ne sont pas là.
13:55Les enjeux du pays, c'est comment moi, père de famille,
13:57quand mes filles sortent le soir, je n'ai plus la trouille qu'elles sortent.
14:00Comment, à un moment donné, si quelqu'un doit aller à l'hôpital,
14:03ils ne se disent pas je vais rester 20 heures sur un brancard.
14:05Aujourd'hui, la seule façon de retrouver de la confiance,
14:09c'est de proposer une alternative forte et crédible.
14:14Alors, Gilles Verdez.
14:16– En tant que père, j'entends parfaitement ce qu'il dit.
14:18– Non, mais est-ce qu'il y a plus d'insécurité en France ?
14:20– Mais non.
14:21– Bon, allez, merci, Rideau.
14:22Allez, c'est au moment terminé.
14:23Gilles Verdez, vous ne pouvez pas dire ça.
14:25Ne dites pas de bêtises.
14:26Mais ce n'est pas possible d'entendre des bêtises.
14:28– Il y a plus d'insécurité.
14:29– Oh, il va encore gueuler.
14:30C'est insupportable.
14:31– Non, il ne gueule jamais.
14:32– Il ne gueule jamais, lui.
14:33– Franchement, les chiffres sont en hausse.
14:34On ne peut pas nier ça.
14:36– C'est Bernard.
14:38Et aujourd'hui, la délinquance d'aujourd'hui
14:40n'est pas la délinquance d'il y a 20 ans.
14:42Un délinquant de 14 ans aujourd'hui,
14:44un petit de 14 ans aujourd'hui,
14:45ce n'est pas un petit de 14 ans des années 90.
14:47Donc forcément, il y a une délinquance
14:49qui est beaucoup plus importante
14:51et beaucoup plus jeune aujourd'hui.
14:53Donc, Gilles Verdez, vous dites n'importe quoi.
14:55– Il n'y avait pas de chirurgie à 20 ans.
14:56– Je vais vous redonner l'exemple.
14:57Moi, mes parents, à un moment, quand ils allaient au Brésil,
15:00ils disaient, attends, au Brésil, c'est hyper dangereux,
15:02il faut enlever les montres, etc.
15:04Mais maintenant, c'est les gens qui viennent en France qui disent ça.
15:06Les gens qui viennent à Paris aujourd'hui,
15:08ils disent tous, attention, si tu vas à Paris, fais gaffe,
15:10parce que Paris, je peux te dire que c'est devenu…
15:12tu ne peux pas te balader tranquille dans Paris.
15:14Et Gilles Verdez nous dit qu'il n'y a pas plus d'insécurité.
15:16Mais Gilles Verdez, allez dans l'espace avec Elon !
15:19– Je trouve que c'est un double phénomène qui est inquiétant.
15:22Un, il y a déjà beaucoup plus de délinquants.
15:24Tu le nies, mais c'est vrai.
15:26Deux, contrairement à avant, les jeunes ou les délinquants d'usage
15:29n'ont plus peur ni de la prison ni de la justice.
15:31Donc du coup, les deux phénomènes se réunissent
15:33pour faire que ça explose complètement.
15:35Avant, on avait peur de la prison.
15:37T'as un bracelet ou t'as un rappel…
15:39– Bien sûr, Sarah Knafoub, vous voulez réagir là-dessus ?
15:41– Je pense que ça ne sert à rien d'essayer de convaincre monsieur.
15:45Les gens qui nous écoutent, eux, sont convaincus.
15:47Moi, j'ai eu une adolescence normale.
15:49Je vous ai parlé de la Seine-Saint-Denis.
15:51– T'étais en Seine-Saint-Denis, non ?
15:53– Je me suis fait racketter des tas de fois,
15:55voler mon téléphone, agresser, dans le RER, dans le tramway…
15:57– Vous êtes née en 93.
15:59– Il retient bien.
16:01Mais plaisanterie mise à part,
16:03quand on subit ça quand on est adolescente,
16:05quand on réfléchit à comment on va s'habiller
16:07parce qu'on sait qu'on va passer devant tel arrêt de tramway
16:09que ce n'est pas très fréquentable
16:11et qu'on sait qu'on va se faire insulter,
16:13moi, je ne savais pas du tout ce que c'était ni la droite ni la gauche.
16:15Je n'avais aucune opinion politique.
16:17J'avais 14 ans, 15 ans, je ne savais pas ce que ça voulait dire la politique.
16:19Et quand on pense ça, c'est instinctif.
16:21Et les gens qui nous écoutent, ils le vivent tous les jours.
16:23Et la chose qui est injuste,
16:25c'est que ce n'est pas normal de vivre dans un pays
16:27où on a peur comme ça.
16:29Il y a d'autres pays…
16:31– Sarah, il faut juste faire une petite parenthèse.
16:33Vous venez de raconter deux exemples.
16:35C'est ce sentiment d'insécurité
16:37et c'est cette insécurité du quotidien
16:39qui est le principal problème des Français.
16:41Il faut qu'ils le comprennent, Gilles Verdez.
16:43Ça, ce n'est pas chiffré.
16:45C'est là où il n'a pas compris.
16:47C'est là où il ne comprend rien.
16:49Ça n'est pas chiffré, ça.
16:51Quand vous parlez à des mecs qui veulent sortir le samedi soir
16:53ou des filles qui veulent sortir le soir,
16:55elles vous disent tous,
16:57nous, on ne peut pas sortir avec notre meuf
16:59parce que forcément,
17:01on va se faire insulter,
17:03si elle met une jupe,
17:05on va avoir des problèmes,
17:07on va s'embrouiller.
17:09C'est cette délinquance-là.
17:11Aujourd'hui, les gens ne peuvent plus sortir tranquille.
17:13Il y a certaines villes de France,
17:15je les ai données,
17:17à Nantes, qui était une ville tranquille,
17:19les gens à 20h, c'est le couvre-feu à Nantes.
17:21Il y a énormément de gens qui ne sortent plus le soir à Nantes
17:23parce qu'ils disent, c'est un coup de gorge.
17:25À Rennes, pareil. Grenoble, pareil.
17:27Chirol, Grenoble, etc.
17:29On le sait, Gilles Verdez,
17:31arrêtez de...
17:33Arrêtez de...
17:35En fait, en faisant ça,
17:37vous faites énormément de mal à la société, Gilles Verdez.
17:39– En faisant quoi ?
17:41– En niant le fait qu'aujourd'hui,
17:43les gens ne peuvent plus vivre correctement en France.
17:45– Quand j'étais jeune, on ne pouvait pas sortir le soir.
17:47– Arrêtez de dire des conneries.
17:49– Mais c'est pas vrai, ça n'a pas changé.
17:51– C'est n'importe quoi. Avant, tu prenais le RER.
17:53Aujourd'hui, tu prends le RER, tu as une chance sur deux de te faire...
17:55– J'ai perdu ma vie le RER.
17:57– Mais non, mais c'est pas pareil.
17:59Vous reconnaissez, c'est tout.
18:01– C'est vrai.
18:03– Quand j'étais jeune, Chiril, moi, je rentrais à l'école,
18:05je ne me posais aucune question.
18:07– Bien sûr, exactement.
18:09– Ma fille, quand elle avait 14-15 ans,
18:11elle n'avait pas le droit de sortir d'école jusqu'à la maison.
18:13Elle devait appeler sa mère et rester au téléphone
18:15pendant tout le trajet pour rassurer sa mère
18:17qu'il ne lui arrivait rien.
18:19Tu t'imagines où on est maintenant ?
18:21– J'ai une personne qui me dit,
18:23même Montélimar, ça craint maintenant,
18:25et pas que le soir.
18:27Elle s'est faite attaquer encore par un nougat la semaine dernière.
18:29Non, mais c'est vrai.
18:31Ils sont déconnés.
18:33– C'est comme ça partout.
18:35Quand on regarde, il y a beaucoup de gens qui se disaient,
18:37moi, je vais pouvoir y échapper.
18:39Vous savez qu'il y a eu un grand phénomène
18:41où des gens ont quitté la banlieue pour aller se réfugier
18:43dans ce qu'on a appelé la France périphérique.
18:45Ils sont partis un peu plus loin, en Seine-et-Marne,
18:47parce qu'ils se disaient, on vivra mieux,
18:49ce sera plus calme, il y aura moins de densité,
18:51il n'y aura pas de dealers en bas des tours, etc.
18:53Ils sont partis.
18:55Une grande partie de la France se disait,
18:57nous, on n'est pas touchés par ce phénomène de l'insécurité,
18:59c'est un truc de gens qui habitent dans les villes,
19:01c'est un truc d'urbain.
19:03Et finalement, quand on voit l'affaire Thomas à Crépole,
19:05vous vous en souvenez, un bal de villages,
19:07un village loin de tout, et on se dit,
19:09mais en fait, tout le monde est concerné.
19:11C'est un phénomène qui est en train de se répandre
19:13partout en France.
19:15Si on leur disait, ça a toujours été comme ça,
19:17on avait toujours peur pour nos enfants,
19:19ils ne peuvent même plus rire tellement c'est tragique,
19:21mais ils soupireraient tellement c'est absurde
19:23de dire que ça a toujours été comme ça.
19:25Ce n'est pas vrai, non, ça n'a pas toujours été comme ça.
19:27Il y a eu une époque où des gens
19:29qui habitaient dans des HLM
19:31pouvaient laisser la porte ouverte sans avoir peur
19:33parce qu'il y avait une forme de camaraderie,
19:35les gens se parlaient, d'ailleurs, quelles que soient
19:37les nationalités, des Portugais, des Italiens,
19:39des fils de Harkis, les gens se parlaient,
19:41il y avait un côté beaucoup plus bon enfant
19:43que la peur qu'on peut avoir aujourd'hui
19:45partout, tout le temps, à tout moment,
19:47à tout instant, on change nos modes de vie,
19:49on ne sort pas nos téléphones quand on est dans un métro,
19:51on ne sort pas nos écouteurs parce qu'on se dit
19:53on peut me les voler, on met nos sacs en bandoulière,
19:55on s'habille différemment, on est en train de prendre
19:57l'habitude de changer nos modes de vie
19:59pour essayer d'échapper à ça.
20:01Le nombre de jeunes femmes qui me disent,
20:03d'ailleurs il y a des collectifs très intéressants
20:05comme un collectif qui s'appelle Nemesis
20:07et qui essaie justement de montrer que ce nouveau féminisme
20:09c'est un féminisme qui s'intéresse
20:11aussi à la sécurité des femmes,
20:13à leur quotidien, à la sécurité dans la rue
20:15et quand on voit le nombre de femmes qui se disent
20:17je ne peux plus prendre le métro,
20:19alors elles sortent moins parfois parce qu'elles n'ont pas toujours
20:21les moyens de prendre des Uber, elles se sont mises à prendre
20:23des Uber et maintenant avec tout ce qu'on entend
20:25aussi dans les VTC, les affaires de viol,
20:27d'agression dans les VTC, elles se mettent à avoir
20:29peur de ça et à la fin qu'est-ce qu'on va faire,
20:31on va rester chez nous et on aura même peur du livreur
20:33d'Eli Verrou quand on ouvre la porte, ce n'est pas
20:35une vie, ce n'est pas possible de se dire
20:37sixième ou septième puissance du monde
20:39on accepte que ces jeunes filles, que ces jeunes garçons aussi
20:41on parle toujours des filles et des jeunes hommes
20:43qui se font racketter à un contre dix, ça existe
20:45des gens de Grenoble, j'ai beaucoup d'amis
20:47qui ont passé leur adolescence par exemple à Grenoble
20:49et qui me racontent que tous les samedis soirs
20:51c'était la bagarre et ils se disaient comment on va faire
20:53on ne peut pas rentrer tout seul parce que si on rentre
20:55tout seul on va se faire arrêter à un contre dix
20:57ce n'est pas vrai, ça n'a pas toujours été comme ça
20:59Polska, qu'est-ce que vous pensez de ce qui se dit ?
21:01Je trouve qu'il y a plus d'insécurité ou pas du tout ?
21:03Généralement je peux être d'accord avec Gilles
21:05je trouve que tu dis n'importe quoi
21:07par exemple moi je ne me sens pas du tout en sécurité en France
21:09et on peut dire que c'est parce que je suis exposée
21:11mais même quand je n'étais pas exposée avant je ne me sentais pas en sécurité
21:13par exemple dans mon pays d'origine, en Pologne, je me sens dix mille fois plus en sécurité qu'en France
21:15Mais partout, dans tous les pays
21:17il y a énormément de pays, on se sent beaucoup mieux
21:19moi je suis allé en Espagne, on est beaucoup plus en sécurité
21:21en Espagne, au Portugal, à Londres
21:23en Grande-Bretagne, on est beaucoup plus en sécurité
21:25en Italie, on n'en parle pas
21:27aux Etats-Unis aussi, au Japon, alors on n'en parle même pas
21:29les mecs, c'est vrai
21:31mais il n'y a que Gilles Verdez
21:33il y a de la place dans les prisons, vous savez
21:35c'est énorme, il y a de la place dans les prisons
21:37on doit construire des milliers de places
21:39c'est fou, c'est fou
21:41Gilles Verdez
21:43à quel moment
21:45vous vous dites
21:47j'ai peut-être tort de dire ça
21:49quand j'ai tort, mais là j'ai raison
21:51je ne vais pas me dire que j'ai tort puisque j'ai raison
21:53mais vous vous parlez d'ensauvagement, mexicanisation
21:552000 tentatives d'homicides
21:57en 2016
21:59plus de 4000 en 2023
22:01le double
22:03bien sûr qu'il y a des points de délinquance
22:05mais arrêtez de dire Gilles Verdez
22:07parce que Gilles Verdez c'est insupportable
22:09ce n'est pas insupportable, si vous prenez la délinquance globale
22:11il y a des chiffres qui régressent
22:13la seule chose qui régresse c'est votre cerveau
22:15je pense qu'il ne faut plus
22:17essayer de le convaincre, il y a 90%
22:19des français qui se sentent en insécurité en France
22:21Gilles Verdez fait partie des 10%
22:23avec sans doute Manon Aubry et tous les autres
22:25on va les laisser les 10%
22:27les 90% sont déjà convaincus, à eux
22:29il faut plutôt leur dire comment on fait pour s'en sortir
22:31il faut les convaincre que c'est possible
22:33de changer les choses, il faut convaincre les gens
22:35qui ont les moyens de ne pas quitter la France
22:37parce que j'entends beaucoup ça aussi, des gens qui disent
22:39je ne vais quand même pas faire grandir mes enfants dans ça
22:41vous avez parlé de mexicanisation
22:43les gens se disent mais ce n'est pas un avenir
22:45alors ceux qui ne peuvent pas partir rêvent de partir
22:47ce n'est pas possible de se dire qu'on va devenir un pays
22:49où tous ceux qui peuvent fuient la France
22:51parce qu'ils ne veulent pas faire grandir leurs enfants ici
22:53donc ce qu'il faut faire c'est convaincre les 90%
22:55que c'est possible, que la France mérite qu'on se batte pour elle
22:57qu'il ne faut pas penser à partir vivre ailleurs
22:59qu'il suffit de mesures simples
23:01un exemple, remettre des frontières
23:03ça c'est possible, tous les pays du monde ont des frontières
23:05l'Egypte, la Tunisie
23:07les Etats-Unis, le Brésil
23:09ils ont tous des frontières et pas nous, nous c'est des passoires
23:11on a eu des frontières pendant des siècles
23:13il suffirait de s'y remettre
23:15si on remet les frontières il n'y a plus de délinquance
23:17quand vous voyez que les étrangers par exemple
23:19je vous donne un exemple
23:21Madame disait la Pologne
23:23et Cyril Hanouna disait le Japon
23:25le point commun de ces deux pays
23:27pas d'immigration, c'est leur politique
23:29quand tu prends prison au Japon
23:31tu ne vas pas avec un bras sélectronique pour 3 jours
23:33tu y restes et tu ne sors pas tout de suite
23:35il y a aussi un problème de l'accès
23:37je ne vais pas vous dire le contraire
23:39mais typiquement
23:41les étrangers sont surreprésentés en prison
23:43ça ne rigole pas
23:45je vais vous donner l'exemple de Monaco
23:47regardez l'exemple de Monaco
23:49vous êtes à Nice
23:51parfois il y a le bordel à Nice
23:53à Monaco vous avez un flic
23:55c'est une demi-heure de trajet
23:57vous avez un flic tout seul avec un sifflet
23:59et un stylo au rond-point
24:01il siffle, le même mec qui a foutu le bordel à Nice
24:03il vient devant le flic
24:05oui, qu'est-ce qui se passe ?
24:07pourquoi ?
24:09il y a 30 minutes
24:11c'est un problème de justice
24:13j'aimerais qu'on voit le sondage
24:15oui, à 92%

Recommandations