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NewsTranscription
00:00...
00:02-"Sud Radio", Berkhoff, dans tous ses Etats.
00:05...
00:06Nous sommes en guerre.
00:07Le président américain, Donald Trump,
00:09et le président russe, Vladimir Poutine,
00:12ont convenu ensemble de négociations immédiates.
00:14...
00:15Venons-en à ce qui nous intéresse.
00:17...
00:22Ca va, il est cool, mon beau ?
00:24Il est bien mambé.
00:25...
00:29Quelles sont les circonstances qui vous obligeraient
00:31à coopérer avec la justice américaine ?
00:34Ca dépend.
00:35Ca dépend de quoi ?
00:36Et l'impérieuse nécessité d'arrêter ce carnage.
00:40Des projets d'invasion dans un futur proche ?
00:43Oui, Vladimir.
00:44Je suspends la séance et vous aurez à vous excuser.
00:47Nous sommes en guerre.
00:48Et oui, sur tous les fronts, sur tous les frais,
00:51mais pourtant, quelque part, on parle de paix, apparemment,
00:54on va en parler assez longuement,
00:56entre ce qui s'est passé téléphoniquement,
00:58d'ailleurs, c'est pas la première fois, sans doute,
01:01entre Donald Trump et Vladimir Poutine,
01:04concernant l'Ukraine et aussi tout le reste.
01:07Mais auparavant, on va parler de Lure.
01:10Lure, vous ne connaissez pas ? Petite ville, en Hauts-de-Saône.
01:13Eh bien, il y a un problème, enfin, pas un problème,
01:16mais en tout cas, qu'ont soulevé pas mal de gens de la population,
01:19c'est que l'un des frères de l'infra...
01:23Le frère de l'année terroriste,
01:25auteur de l'attentat du Bataclan en novembre 2015,
01:28Fouad Mohamed Haga et Fichéès, donc.
01:31L'homme est assigné à résidence dans l'un des hôtels de la ville
01:34en attendant son expulsion.
01:36Mais ce n'est pas d'hier.
01:38Qu'est-ce qui se passe ? On va en parler
01:40avec le député de Hauts-de-Saône, Éric Salmon.
01:42Nous allons parler, encore une fois, Trump et Poutine.
01:45C'est quoi ? Qu'est-ce qui peut se passer ?
01:48Et puis, ce qui se passe, évidemment, au conseil de Paris,
01:51entre Anne Hidalgo et les gens qui la contestent.
01:56Et puis, en seconde partie,
01:59dans la culture, dans tous les états,
02:01nous allons recevoir avec Céline Alonso un historien,
02:04un magnifique historien qui parle de l'histoire de la nation française,
02:07un très, très beau livre sur la nation française,
02:09et le dramaturge Jean-Marie Bessé,
02:11qui a écrit un très joli spectacle
02:14qui se donne en ce moment à Paris,
02:16Comment Macron reçoit en rêve de Gaulle.
02:19Vous imaginez ce qui peut se passer.
02:21A tout de suite.
02:22-"Et Sud Radio.
02:26Les Français parlent au français.
02:29Je n'aime pas la blanquette de veau.
02:32Je n'aime pas la blanquette de veau."
02:35-"Sud Radio Bercov", dans tous ses états.
02:39Eh bien, qu'est-ce qui se passe dans une petite ville de France,
02:43à Hauts-de-Saône, plus précisément,
02:46quand le frère d'un des terroristes
02:49auteur de l'attentat du Bataclan en novembre 2015,
02:52et qui ne se souvient pas de ce massacre du Bataclan,
02:57eh bien, il est assigné en résidence,
03:00en attendant son expulsion,
03:02et il y est depuis juin 2024.
03:06Qu'est-ce qui se passe à ce moment-là ?
03:08Eh bien, on va en parler tout de suite,
03:09parce que c'est l'un des miroirs, effectivement,
03:12qui reflètent le réel du pays.
03:15-"Sud Radio Bercov", dans tous ses états.
03:18Le fait du jour.
03:19...
03:29Pourquoi on a mis ça ?
03:30It's murder on the dance floor.
03:32Eh oui, c'est la mort,
03:34c'est l'assassinat sur la piste de danse,
03:37c'est ce qui s'est passé au Bataclan.
03:39On se le rappelle, tout le monde se le rappelle.
03:41Tout le monde s'en souvient, en novembre 2015.
03:45C'est moins de dix ans, bien sûr.
03:49Et là, on va parler de cette petite ville de Lure, en Hauts-de-Saône.
03:53Voilà. Donc, il a la présence dans la commune,
03:55il est assigné en résidence, il est surveillé, bien sûr,
03:57de Karim Mohamed Aghad.
04:00Qui est Karim Mohamed Aghad ?
04:01C'est le frère de l'un des trois auteurs,
04:04des terroristes auteurs de l'attentat du Bataclan, en 2015.
04:07Donc, il est fichier S, Karim Mohamed Aghad.
04:10Il a 34 ans, il est assigné en résidence
04:13dans l'un des hôtels de la ville, en attendant son expulsion.
04:17Bonjour, Éric Salmon.
04:18– Bonjour.
04:19– Vous êtes député RN de Hauts-de-Saône.
04:21Alors, qu'est-ce qui se passe exactement ?
04:23Racontez-nous.
04:23– Eh bien, ce qui se passe, donc, moi, j'habite à Lure.
04:26– Ah, vous habitez vous-même à Lure ?
04:28– J'habite moi-même à Lure, charmante ville de 7 500 habitants.
04:32Ma permanence parlementaire est à Lure.
04:35Et vendredi dernier, j'ai eu la visite d'une commerçante
04:39de la ville de Lure, qui venait s'inquiéter auprès de moi,
04:42justement, de la présence d'un personnage qui fréquentait,
04:47c'est une commerçante qui travaille dans une grande surface,
04:50qui fréquentait son magasin et qui avait des comportements
04:52parfois étranges.
04:54Et donc, les gens ne sont pas forcément suspicieux,
04:56mais les quelques salariés de cette grande surface
05:00ont fait des petites recherches pour essayer de trouver
05:02qui était cette personne en cherchant sur Internet.
05:04Je pense qu'ils ont récupéré son nom assez facilement.
05:07Ils ont découvert que c'était le frère d'un des terroristes du Bataclan.
05:11Donc moi, j'ai tout de suite questionné…
05:13– Pardon, vous, vous ne saviez pas du tout ?
05:14– Je n'étais pas au courant. – Vous n'étiez pas du tout au courant.
05:16– Je n'étais pas du tout au courant, je l'ai appris ce vendredi dernier
05:19quand j'ai reçu cette personne à ma permanence.
05:21Donc j'ai questionné la gendarmerie, parce que j'ai appris du coup
05:26qu'il pointait trois fois par jour à la gendarmerie.
05:29C'est ça ce qu'on appelle une grosse surveillance, c'est-à-dire que…
05:31– C'est ça, trois fois par jour.
05:33– Trois fois par jour, le matin, le midi, le soir.
05:35– Il doit aller à la gendarmerie pour pointer.
05:37– Il doit aller à la gendarmerie pour pointer.
05:39Le reste du temps, il est libre.
05:40J'ai appelé la préfecture pour en savoir un petit peu plus.
05:43Le préfet m'a expliqué qu'effectivement, il était logé,
05:45donc au frais du contribuable français, ça coûte 90 euros,
05:49petit déjeuner compris, m'a précisé le préfet, par jour.
05:51Ça fait un mois de 30 jours, à peu près 2700 francs par mois.
05:53– Il est logé à Lure, dans un hôtel de Lure.
05:55– Voilà, dans un hôtel de Lure. Il n'est pas nourri.
05:57Et d'ailleurs, c'est l'excuse que m'a donnée le préfet qui m'a dit
06:01s'il se rend souvent dans ce supermarché, c'est que vu qu'il n'est pas nourri,
06:04il doit lui-même comparer les prix pour acheter au plus juste.
06:07La réponse m'a paru un peu légère.
06:10J'ai pu ainsi alerter la population.
06:13Les personnes qui étaient venues me voir,
06:15on avait aussi parlé à un journaliste de la presse locale
06:18qui a fait son travail, qui a fait une petite enquête.
06:19– De l'Est républicain, je crois.
06:21– De l'Est républicain, de Lure, qui a publié un reportage,
06:24un article dès dimanche.
06:25Et moi, j'ai pu questionner le ministre de l'Intérieur,
06:28mardi, lors des QAG à l'Assemblée,
06:32où j'ai rappelé le curriculum vitae de cet individu.
06:35Parce que, oui, vous avez cité qu'il était le frère
06:37du terroriste d'Inde, le terroriste du Pataclan,
06:40mais il avait lui-même fait un séjour en Syrie avant.
06:46Il a été condamné à 9 ans de prison en 2016,
06:49libéré en 2022, ce qui fait 6 ans.
06:52Mais j'ai appris depuis qu'avec la préventive qu'il avait faite avant,
06:56il a effectué 8 ans sur ses 9 ans.
06:59Mais d'ailleurs, ça soulève un autre sujet,
07:02c'est-à-dire qu'il était aux mains de la justice
07:04un an avant le Pataclan,
07:05donc peut-être qu'il y a eu un petit défaut de renseignement.
07:09– Mais c'était le frère, c'est ça.
07:11– Sa mère, qui est marocaine, a elle-même été expulsée,
07:15car quand ses deux enfants étaient en Syrie,
07:17elle leur avait envoyé de l'argent, 13 000 euros,
07:20pour qu'ils puissent subvenir à leurs besoins en Syrie, j'imagine.
07:23Donc sa mère est expulsée, elle est au Maroc actuellement,
07:27et aujourd'hui il est dans une situation,
07:29le ministre de l'Intérieur dit « inextricable »,
07:31mais sa mère est au Maroc.
07:33Lui a été déchu de sa nationalité,
07:35parce qu'il l'avait obtenue à l'âge de 13 ans.
07:38– Il a été déchu en novembre 2023.
07:40– À la sortie de sa deuxième peine de prison,
07:42parce que quand il est sorti en 2022,
07:44il avait déjà des contraintes de surveillance,
07:47d'aller pointer à la gendarmerie, et qu'il n'a pas respecté,
07:49donc il est retourné 6 mois en prison.
07:51Et à la sortie de sa deuxième peine de prison,
07:54il a été déchu de sa nationalité par décret de Madame Borne.
07:57– Alors à ce moment-là, quand on est déchu d'un soi-d'été,
08:02est-ce que ça signifie automatiquement l'expulsion ou pas ?
08:05– Alors ça signifie que la France,
08:09le gouvernement français a la main sur cette personne,
08:12parce qu'il sort de prison, et essaie de l'expulser.
08:16Donc ce qui a été fait, c'est qu'il a été placé en crâne,
08:18en centre de rétention administrative, en novembre 2023.
08:23Et comme vous le savez, parce qu'on en a beaucoup parlé récemment,
08:26au moment des discussions sur les différentes lois immigration,
08:29la période de maintien en crâne est limitée dans le droit français,
08:33210 jours, et au bout de 210 jours, il est sorti du crâne.
08:37Et là, vu qu'il a été considéré comme dangereux, risqué,
08:43il a été assidu à résidence, et il s'est tombé sur la Haute-Saône,
08:46je ne sais pas pourquoi, s'est tombé sur l'Ur,
08:48je ne sais pas pourquoi, mais donc maintenant, il est à l'Ur.
08:52Le gouvernement dit qu'il aimerait bien l'expulser,
08:54lui-même, parce que là aussi, dans des histoires qui ne vont pas...
08:57– Qu'est-ce que vous a dit Retailleau quand vous l'avez interrogé ?
08:59– Il a répondu à côté de la plaque, parce qu'il a parlé des mesures
09:04qu'il souhaiterait mettre pour maintenir en détention ces personnes-là,
09:07que sanctionnerait le Conseil conditionnel,
09:09mais nous, ce que nous demandons, ce n'est pas qu'il soit maintenu en prison,
09:12ou maintenu en rétention administrative, c'est qu'il soit expulsé, vraiment.
09:15Et aujourd'hui, le souci de cette expulsion,
09:19c'est que lui-même, visiblement, a exprimé le souhait de partir au Maroc,
09:23mais le Maroc n'en veut pas, et donc, c'est à l'État français de faire,
09:28comme nous le réclamons depuis longtemps, comme l'a fait Donald Trump,
09:32sur d'autres sujets, mais des mesures de rétorsion contre les pays.
09:35– Il a fait Colombie-Venezuela et compagnie, et Mexique.
09:38– Nous devrions faire pareil sur les sujets migratoires,
09:41avec l'Algérie et le Maroc.
09:42– Mais vous avez vu ce qui s'est passé avec le lanceur d'alerte,
09:46qu'on a envoyé, que Bruno Retailleau a expulsé, et qui est revenu illico.
09:49– Justement, la parole est ferme dans la bouche de M. Retailleau,
09:53mais la main est plus molle quand il s'agit d'agir.
09:56Et nous, ce que nous demandons, c'est des actions fortes du gouvernement,
09:59pour pouvoir, effectivement, faire une pression sur le Maroc ou l'Algérie,
10:03parce que la maire est marocaine, le père est algérien,
10:05donc il va falloir trouver une solution.
10:08Alors, on a de meilleures relations, je crois, avec le Maroc qu'avec l'Algérie,
10:12en ce moment, et justement, il y a peut-être des moyens diplomatiques
10:15de faire pression sur les pays.
10:16– Mais en fait, c'est la population, une partie de la population
10:20qui est venue vous voir à votre permanence, le député,
10:23qui s'en est ému, qui a appris cela, et qui s'en est ému.
10:25– Et d'ailleurs, le préfet, et je crois même le maire, disent maintenant,
10:31on est étonné que ça ait tenu 6 mois avant que ça sorte un peu dans les médias,
10:37parce qu'ils pensaient que ça allait sortir.
10:38En toute honnêteté, ce que je pense, c'est qu'il risque d'être déplacé,
10:42on va le prendre, on va le mettre dans un endroit,
10:43mais on ne le dira pas à la population, dans le nouveau lieu où il sera,
10:46et dans 3, 4, 5, 6 mois, les habitants du nouveau lieu,
10:49du nouveau département vont s'en rendre compte.
10:51– Vous pensez que c'est comme ça, que ça va se passer ?
10:53– Oui, parce que le préfet, alors je ne voudrais pas faire de noms,
10:55mais je crois que c'est M. Daoudi, le préfet de Haute-Saône m'a parlé d'un cas,
10:59M. Daoudi, qui est assis à la résidence depuis 21 ans, depuis 2004,
11:04dans le sud-ouest, et il est promené, baladé,
11:06mais au frais du contribuable français, parce qu'il est dans des hôtels,
11:09et il est depuis 21 ans, parce que personne ne veut l'expulser,
11:12lui, le cas de M. Daoudi, je crois que c'est parce qu'il risquerait
11:15de la torture s'il était expulsé.
11:18– Oui, il y a ça aussi.
11:19– C'est la Cour européenne des droits de l'homme qui refuse qu'on l'expulse.
11:22Donc c'est un cas un peu différent, mais voilà.
11:23Et donc il y a des gens comme ça en France,
11:25qui sont au frais du contribuable français.
11:28– On a l'impression, bon chaque cas est différent,
11:30on ne va pas évidemment comparer les cas,
11:32mais on a l'impression dans certains cas,
11:33qu'il y a certains qui sont inexpulsables, si on peut dire, enfin on ne sait pas.
11:38– C'est là où je pense qu'il faut de la fermeté de la part de nos gouvernants,
11:44et c'est pour ça que moi je pense que ça ne se fera jamais
11:46avec les gouvernements actuels, et il faut changer,
11:49c'est pour ça que moi je fais de la politique,
11:50et que je milite pour le Rassemblement national,
11:53et tant que Marine Le Pen à l'Élysée,
11:54ou Jordan Bardella à Matignon n'auront pas pris les choses en main,
11:57je pense que ça…
11:58– Vous avez besoin de prêcher pour votre angoisse.
12:00– Voilà, mais c'est mon intime conviction.
12:01Et la réaction de M. Retailleau me laisse penser que j'ai raison
12:04dans ce que je souhaite pour la gouvernance de notre pays.
12:10– Mais en fait, aujourd'hui, pour revenir au statut etc.,
12:14aujourd'hui, en l'état actuel, non seulement vous ne pouvez rien faire,
12:18ou les habitants de Lure ne peuvent rien faire,
12:20parce qu'on dit voilà, il est surveillé, il faut le savoir,
12:22il est vraiment étroitement surveillé, c'est clair,
12:26mais vous ne pouvez pas dire,
12:27ah attendez, on aimerait qu'il ne soit plus à Lure,
12:30qu'il soit ailleurs, quelle est votre marge d'action,
12:33quel est votre périmètre d'action ?
12:34– La marge d'action, c'est qu'il y a quand même encore des points
12:37un peu flous dans cette histoire, sur lesquels moi je ne vais pas lâcher,
12:41et je questionnerai régulièrement le ministre par question écrite,
12:44via les médias, par exemple, pourquoi en septembre 2024,
12:50France Télévisions est venu faire un reportage sur ce monsieur à Lure,
12:54c'est-à-dire que le ministère de l'Intérieur a-t-il donné
12:56les coordonnées de ce monsieur au service public ?
12:59Ça me paraît un point à soulever, ça me paraît surprenant,
13:04comment vit ce monsieur, parce qu'on me dit qu'il est logé,
13:07et qu'il n'est pas nourri, mais avec quel argent vit-il,
13:10avec quel argent fait-il ses courses, bénéficie-t-il de l'aide sociale française,
13:13bénéficie-t-il du RSA, d'une aide quelconque ?
13:16– Est-ce qu'il a des médicaments, de l'aide médicale d'État, etc.
13:18– Voilà, donc il y a plein de points quand même,
13:20qui je pense nous permettront de maintenir une certaine pression
13:24sur le gouvernement et sur monsieur Retailleau à ce sujet,
13:26qui feront que nous, nous ne lâcherons pas l'affaire,
13:29bien évidemment, même s'il quitte l'Urbe,
13:31on continuera à poser ces questions pour savoir ce que devient ce monsieur,
13:36car ce monsieur, il n'est plus français, il n'a rien à faire en France,
13:39il a été condamné à 9 ans de prison pour association de malfaiteurs
13:43en vue de commettre un acte de terrorisme, c'est ce qu'a dit monsieur Retailleau,
13:47mais quand il était en Syrie pendant quelques mois,
13:50il était membre de l'État islamique,
13:52qu'a-t-il fait comme crime horrible là-bas, on n'en sait rien,
13:55donc la dangerosité de ce monsieur n'est démentie par personne.
13:58Je comprends la légitime inquiétude des habitants de l'Urbe en Haute-Saône,
14:03j'ai encore un rendez-vous, je sais, demain,
14:06avec des habitants qui veulent me revoir pour en parler,
14:09on va aussi mettre une petite pression amicale,
14:12mais quand même forte sur le maire de l'Urbe pour qu'il s'explique
14:15pourquoi n'a-t-il rien dit, est-ce qu'il avait peur de la conséquence électorale,
14:19parce que s'il avait déclaré en juin 2024 en pleine campagne
14:23la présence de ce monsieur, je pense qu'il aurait probablement perdu
14:26encore des électeurs, mais on n'aura pas joué avec la sécurité des habitants
14:30pour essayer de gagner quelques voix, ça ne se fait pas.
14:33– Si le maire de l'Urbe veut s'exprimer, évidemment il est bienvenu dans cette émission,
14:37mais en attendant, Éric Chalmond, vous vous dites,
14:40cette situation n'est pas normale.
14:42– Cette situation n'est pas normale et nous ne lâcherons pas
14:45les baskets de monsieur Retailleau pour qu'il donne des explications
14:48et qu'il passe aux actes, moi je serais ravi que monsieur Retailleau
14:52sorte un peu les muscles et ne fasse plus que parler,
14:55comme je l'ai dit et comme on le dit souvent, les paroles qu'il dit,
14:58oui, elles sont fermes, mais maintenant il faut des actes fermes aussi.
15:01– Vous dites les yakafos cons, on l'entend, mais on a envie d'autre chose.
15:04– Voilà, mais maintenant il faut le faire.
15:06– Merci beaucoup. – Merci à vous.
15:07– Ici Sud Radio, les Français parlent au français, les carottes sont cuites.
15:18Les carottes sont cuites.
15:21– Sud Radio, Bercov dans tous ses états.
15:25– Écoutez, comment le paed dans tous ses états,
15:28au moment où on apprend ceci,
15:30petite déclaration petite de Donald Trump hier après-midi,
15:36communiqué du Président des Etats-Unis.
15:39Je viens d'avoir une conversation téléphonique longue
15:41et très productive avec le Président Vladimir Poutine.
15:44Qu'est-ce qui se passe ? On en parle tout de suite.
15:48– Sud Radio, André Bercov.
15:50– Ça balance pas mal.
15:52– Bercov dans tous ses états, ça balance pas mal sur Sud Radio.
15:56« Kalinka kalinka Kalinka maya »
16:12« Born in the US state now, got in a little hometown jam »
16:18Et voilà, les Russes, « Kalinka kalinka kalinka maya »
16:22et puis évidemment le boss, Bruce Springsteen,
16:24« Born in the USA ». Pourquoi ? Parce que, comme je vous ai dit, il n'y a que le « Born in the USA » à parler avec le danseur de Kalinka.
16:33« Je viens d'avoir, dit Vladimir Poutine, conversé à son téléphonique longue et très productive avec le président russe.
16:40Nous avons discuté de l'Ukraine, du Moyen-Orient, de l'énergie, de l'intelligence artificielle, de la puissance du dollar et d'autres sujets. »
16:47Oui, ils ont pris une heure et demie, je comprends.
16:49« Nous avons tous réfléchi à la grande histoire de nos nations et au fait que nous avons combattu ensemble avec tant de succès pendant la Seconde Guerre mondiale,
16:56en nous rappelant que la Russie a perdu des dizaines de millions de personnes et que nous avons perdu autant.
17:01Nous avons chacun parlé des points forts, etc., etc. Nous avons convenu que nos équipes respectives entameraient immédiatement des négociations.
17:10Et nous commencerons par appeler le président Zelensky. Je vais l'appeler immédiatement « D. Trump ». »
17:15Voilà, j'ai demandé à Marco Rubio, secrétaire d'État, directeur de la CIA Ratliff, conseiller de la Sécurité, etc.
17:21Voilà. Des millions de personnes sont mortes dans une guerre qui n'aurait pas eu lieu si j'avais été président.
17:25Évidemment, il ne s'oublie pas de Donald Trump. Mais elle a eu lieu, donc elle doit prendre fin, etc.
17:31Alors, grand, grand, grand bouleversement dans les chancelleries. Ça accélère quelque chose, c'est clair.
17:38Ça fait bouger vraiment, encore une fois, les lignes de force et de façon tout à fait spectaculaire, il faut le bien dire,
17:46ce qu'on appelle les plaques tectoniques, en langage évident courant.
17:52Et surtout, et surtout, ce qu'on a remarqué, c'est qu'évidemment, ça se passe entre qui ? Évidemment, la Russie et l'Amérique.
18:01Et le Conseil de l'Europe a protesté en disant, oui, il y a eu une déclaration tout à fait magnifique,
18:07en disant, écoutez, on exige d'être présent à la table des négociations ce matin.
18:12D'ailleurs, on doit être là, on doit être là, mais sera-t-on là ?
18:17C'est la question que l'on peut poser, notamment à Caroline Galactéros.
18:21Elle est géopolitologue, on la reçut toujours avec plaisir, ici, à cette émission à Sud Radio.
18:25Elle est présidente du think tank Géopragma. Bonjour, Caroline Galactéros.
18:29– Bonjour André, comment allez-vous ?
18:31– Eh bien, écoutez, je vais comme quelqu'un qui assiste depuis 3 semaines à ce tsunami incroyable de révélations,
18:38de fêtes, de corruptions, de transferts de dizaines de milliards de dollars à je ne sais qui, je ne sais quoi.
18:46Enfin, voilà, je pense que vous êtes aussi comme moi.
18:49On assiste quand même à quelque chose d'assez inédit, c'est le moins que l'on puisse dire, Caroline.
18:54– Eh bien, écoutez, oui, mais moi, je ne dirais pas que ça me surprend,
18:59puisque je vais avoir le triomphe modeste.
19:04Enfin, on est enfin en train d'arriver au stade où on va prendre en compte la réalité de ce conflit,
19:13en amont et peut-être derrière le rideau, sans le dire.
19:18Le conflit est planté dans l'offensive de l'OTAN menée contre la Russie depuis des années.
19:24Et donc, il va falloir en tirer les conséquences, parce qu'effectivement, il n'est pas de l'intérêt des États-Unis
19:30et pas non plus, d'ailleurs, de celui des Russes, de faire durer ce massacre,
19:36même si, évidemment, quand on parle des chiffres, là, Donald Trump est complètement dans le bleu,
19:40soit il est désinformé, soit c'est semblant de l'être.
19:45– Non mais, c'est sûr, mais Caroline Galactéros, au-delà de ça, ce qui est intéressant,
19:49c'est qu'il n'y a que trois semaines qu'il est là, Donald Trump, il avait dit, évidemment...
19:53– Oui, ça déménage.
19:54– Ça déménage quand même fort.
19:56Au bout de trois semaines, après avoir fait tout ce qu'il a fait,
19:59je ne dis pas qu'il n'a fait que des choses bien, je dis simplement que ça y est.
20:02Et d'ailleurs, à mon avis, je ne sais pas ce que vous en pensez,
20:05ça ne doit pas être la première conversation téléphonique avec Vladimir Poutine.
20:10– Ça, je n'en sais rien.
20:12Je pense effectivement, en toute logique, qu'il y a dû déjà y avoir, peut-être,
20:19en tout cas, des grosses préparations, bien sûr, de chaque côté.
20:22Maintenant, celle-là, il la rende publique, ça veut dire qu'en gros,
20:26il donne le coup d'envoi d'un processus.
20:29– Bien sûr.
20:30– Et d'une remise en place au prix de Volodymyr Zelensky.
20:36Voilà.
20:37On va avoir le choix entre une capitulation en race campagne,
20:41plus ou moins maquillée, ou bien une marginalisation express.
20:46– Alors justement, Caroline, faisons un peu l'inventaire,
20:49parce que c'est très intéressant, comme vous dites, c'est le début du processus.
20:53Apparemment, les deux parties ont envie d'aller, je ne dis pas vite,
20:56mais enfin, quand même, relativement vite.
21:00Qu'est-ce que ça signifie, sans faire des prédictions, des prophéties ?
21:04Est-ce que l'Ukraine va retrouver, par exemple, ses frontières d'avant 2022 ?
21:11Qu'est-ce qui va changer, en tout cas, à votre avis ?
21:14– Non, non, de toute façon, c'était tout l'enjeu d'un président Trump
21:20qui soit suffisamment bien informé en amont.
21:23Or, en amont, on sait qu'il a encore affaire à un certain nombre de réseaux
21:27qui n'ont pas envie de mourir,
21:30même s'il est en train de sérieusement leur porter des coups.
21:33Et donc, on lui a raconté quand même un certain nombre de bobards, voilà.
21:36Après, il y a aussi, dans ses déclarations,
21:39la volonté de ne pas non plus trop dire la réalité,
21:43parce que la réalité est terrifiante,
21:45si vous voulez, pour le camp occidental, et même pour les Américains.
21:48– En quoi elle est terrifiante, Caroline Galactéros ?
21:50En quoi elle est terrifiante, la réalité ?
21:52– Parce que quand on voit les centaines de milliards de dollars
21:55qu'on a donnés aux Ukrainiens depuis trois ans,
21:57et les résultats militaires sur le terrain, et les résultats économiques,
22:00et la bascule des BRICS qui s'est accélérée,
22:03et le boomerang de l'économie russe qui va beaucoup mieux que la plupart des nôtres,
22:07et quand on voit tout ça, on se dit,
22:10ne le voyons-nous pas, c'est un mauvais calcul.
22:14Donc, les États-Unis, maintenant, veulent se sortir de cet abcès,
22:18veulent éventuellement confier la reconstruction de l'Ukraine aux Européens,
22:26ça, on va payer d'une manière ou d'une autre, ça me semble assez clair.
22:29Ils l'ont dit, alors je pense que c'est Jimmy Vance,
22:32c'est le vice-président qui a dit avant-hier, je crois,
22:36qu'il n'y aurait de toute façon,
22:39s'agissant des garanties de sécurité données à l'Ukraine,
22:41il n'y aurait de toute façon pas d'un soldat américain
22:45à l'appui d'éventuelles troupes européennes,
22:48parce que ça va être un des grands sujets à négocier.
22:52Qui va, finalement, assurer la ligne qui va être définie ?
22:59Alors, Caroline Galactéros, justement, c'est surtout le secrétaire d'État à la Défense,
23:04Peter Exet, qui a dit, il n'est pas question que, pardon ?
23:09Oui, Vance aussi, mais Exet a été très précis.
23:12Il n'y aurait pas de soldat américain, en tout cas à l'Ukraine,
23:17et il a dit aussi qu'il n'est pas question que l'Ukraine entre dans l'OTAN.
23:21Oui, bien sûr, mais ça, c'est la base.
23:24Il n'y a vraiment que nous, sur les plateaux de l'LCI,
23:26avec tous nos pseudo-experts et comment ça ?
23:30Comme vous y allez, Caroline.
23:32Oui, mais c'est fatigant, c'est fatigant, ça fait trop longtemps.
23:35Moi, je suis fatiguée d'écouter tant d'âneries.
23:37Donc, il n'y a vraiment que nous pour croire à des fadaises pareilles.
23:43Donc, l'Ukraine va retrouver la sécurité qu'elle peut encore espérer retrouver
23:48si elle retrouve sa neutralité.
23:50Si elle n'a pas de neutralité, elle ne le sera, évidemment.
23:53C'est la fin de sa neutralité.
23:55C'est la recherche par l'OTAN de son anté, si vous voulez, dans l'alliance,
24:01qui a provoqué tout ça.
24:03Donc, il faut revenir au statut quo entier du point de vue de sa neutralité stratégique.
24:07Après les frontières, c'est évident que les quatre blasses qui sont dans la fédération de Russie
24:11ne vont pas en sortir.
24:13Donc, ni le Donbass, ni la Crimée, bien sûr.
24:16Ah ben non, non, non.
24:19Non, non, mais il faut arrêter de rêver, en fait.
24:23Il faut tout de suite qu'on arrête de rêver.
24:26Nous, comme vous le savez, nous ne rêvons pas, nous essayons de se suivre les faits.
24:30Non, mais vous, vous êtes l'un des rares
24:34qui avait un peu de compréhension globale des choses.
24:37Mais...
24:39Non, mais c'est vrai que c'est...
24:41Et alors, justement, je vous parlais de l'Europe,
24:43et vous disiez qu'effectivement, l'Europe doit payer.
24:46Mais dites-moi, ce qui est tout à fait assourdissant,
24:49c'est l'absence, en tout cas, c'est la perspective de l'absence totale de l'Europe dans la négociation.
24:55Et vous avez vu que ce matin, les Européens ont protesté en disant
24:58« Nous voulons être à la table négociation ».
25:01Eh oui, mais la servilité ne rapporte rien. Jamais.
25:07La servilité, le jour où la roue tourne,
25:10vous êtes les anciens petits valets dont plus personne ne veut.
25:14Donc l'Europe, elle va être bonne pour payer la reconstruction.
25:17Voilà, c'est tout.
25:18Ah oui, c'est ça, les dindons de la farce, quoi.
25:20Et justement, on va dire aux pays européens,
25:23si vous voulez envoyer des choses que, à mon avis, Poutine aura beaucoup de mal à accepter,
25:26envoyez-les, mais sachez que, du point de vue russe, elles sont menacées.
25:30Et du point de vue américain, on n'ira pas à votre secours,
25:32et il n'y aura pas d'article 5 de l'OTAN qui sera activé.
25:35Ça, Excel te l'a dit aussi.
25:38Et c'est vrai, Caroline Galactéros, que pendant ce temps-là,
25:43sur certaines chaînes, on dit « Mais non, non, mais l'Ukraine peut encore gagner,
25:47vous savez, c'est pas fini », et bombarder la Russie, quoi.
25:51Oui, mais c'est criminel, c'est criminel, c'est grave,
25:54c'est irresponsable, moralement, humainement,
25:57de continuer à diffuser cette propagande,
26:00c'est absolument scandaleux, parce que, pendant qu'on parle,
26:04il y a plus de 1000 soldats, entre 1000 et 1800 soldats,
26:08jour, ukrainiens, qui meurent.
26:10Donc il faudrait quand même savoir ce qu'on veut.
26:12– C'est assez terrifiant, effectivement.
26:15– Et si on ne met pas près de la main un massacre pour juste notre fama personnel,
26:19ou ne pas perdre la face, mais on l'a perdu, la face, de toute façon,
26:23et maintenant Trump nous donne en fait une somme,
26:25voilà, il remet notre place.
26:27– Oui, et effectivement, il fait ce qu'il avait dit,
26:31il a dit « Bon, on va discuter avec Poutine, il faut discuter ».
26:34D'ailleurs, lui, il a fait toute sa carrière sur les négociations,
26:38qu'on aime ou qu'on n'aime pas, il ne s'agit pas de faire du jugement moral,
26:41mais d'essayer de voir ce qui se passait.
26:43À votre avis, ça peut aller assez vite, Kaoné Galactéros, ce processus ?
26:49– Alors, il y a plusieurs échéances.
26:51D'abord, il y a là, demain, entre demain et dimanche,
26:55il y a la conférence sur la sécurité de Munich,
26:57qui est le grand rout annuel, où normalement,
27:00tout le monde peut se retrouver et discuter de beaucoup.
27:03Les Russes en ont fait partie longtemps.
27:05Je ne sais pas s'il est prévu à ce stade qu'il y ait des Russes,
27:08avant-hier, en tout cas, ce n'est pas le cas.
27:11Donc, il va y avoir là, de grands conciliabules,
27:15notamment entre Européens, pour savoir comment ils peuvent essayer
27:21de sauver une vague, on va leur laisser une espèce de pseudo
27:26de simili-influence cosmétique.
27:29– C'est plaisant, oui.
27:32– Comme d'habitude.
27:34Et puis ensuite, il va y avoir, on est déjà presque fin février,
27:42mars, avril, et le 9 mai, à Moscou, c'est l'anniversaire,
27:47qui est le grand moment politique et historique russe annuel,
27:53l'anniversaire de la grande guerre, de la victoire dans la grande guerre patriotique.
27:57Et là, continuez à inviter Trump.
27:59– D'accord.
28:01Pour le 9 mai prochain, c'est ça ?
28:04– Oui.
28:05– Oui, c'est les 80 ans, c'est le 80e anniversaire, c'est ça, oui.
28:11Mais là, ce qu'il faut comprendre, c'est que la guerre continue.
28:15– Oui, bien sûr, bien sûr.
28:17Avec son cortège de morts et de destructions.
28:20– Et d'avancées russes.
28:22– Et en même temps, vous avez vu, absolument,
28:25l'Ukrainien est russe, tout à fait.
28:27Mais vous avez vu aussi, Caroline Galactéros,
28:29c'est ma dernière question, ce qui est intéressant en même temps,
28:32c'est que les Américains font un audit, non seulement de ce qui se passe
28:35chez eux, avec l'ONC et des compagnies, mais avec ce que les Américains
28:39ont versé à Zelensky et à l'Ukraine.
28:42Il y a un audit très sérieux qui se fait, là, en ce moment.
28:45– Très sérieux, et bien sûr, pour un grand marchandage et un grand chantage
28:50qui sera imposé aux Ukrainiens et à Zelensky et sa clique,
28:55sur le thème, qu'est-ce que vous avez encore qui vaut quelque chose ?
29:00On va prendre ce que BlackRock et compagnie n'ont pas encore pris.
29:04Mais ça, c'est classique.
29:05Après, il faut savoir que les terres rares du Donbass,
29:07elles sont sous contrôle russe.
29:09– Oui, les terres rares, et oui, qu'on voit tout le monde,
29:12parce que Trump a dit carrément, on a payé des milliards,
29:15des dizaines, des centaines de milliards, rendez-nous les terres rares,
29:18sauf qu'elles sont sous le contrôle russe.
29:20– Donc ça, c'est une manière de dire à Zelensky que,
29:23dans la négociation sur le plan territorial, il n'a pas la main.
29:29Donc il va en fait donner des terres que, de toute façon,
29:33il ne contrôle plus, contre un certain nombre de choses,
29:37et probablement des promesses.
29:39– Oui, qu'il contrôle encore moins.
29:41Tout ça va être intéressant.
29:43– Il ne contrôle rien du tout, il ne contrôle rien du tout.
29:46Non, non, il est contre le britannique, ça c'est sûr,
29:50mais je pense qu'il ne contrôle grand-chose,
29:53il cherche à sauver sa peau à ce stade.
29:55– Oui, écoutez, qui vivra verra.
29:58En tout cas, merci Caroline Galacteros,
30:00car c'est un feuilleton, hélas sanglant, hélas sanglant,
30:03mais qu'il n'est pas prêt de s'éteindre.
30:06Merci, à bientôt, au revoir.
30:09– Sud Radio.
30:10– Ici Sud Radio, les Français parlent au français.
30:18Je n'aime pas la blanquette de veau. Je n'aime pas la blanquette de veau.
30:23– Sud Radio Bercov, dans tous ses états.
30:27Que pensez-vous des pigeons ?
30:29Sommes-nous des pigeons ?
30:31Sommes-nous traités en pigeons ?
30:33On en parle tout de suite.
30:35Sud Radio Bercov, dans tous ses états.
30:38Les perles du jour.
30:40– Un pigeon regrettait son frère, moi je regrette mon bel amour.
30:48– Eh oui, Charles Aznavour, un pigeon et deux pigeonss
30:51qui s'aimaient d'amour tendre.
30:54– Eh bien écoutez, comme d'habitude,
30:56vous savez que je suis rempli de joie
30:58quand je peux citer la députée Hercilia Soudé.
31:02Parce que chaque fois que Hercilia Soudé
31:04s'exprime par écrit ou par oral,
31:06qu'elle parle de charognards ou autre chose,
31:09ça fait toujours notre délectation
31:11et je sais que vous partagez cet amour,
31:15en tout cas cette admiration.
31:17Alors le dernier tweet,
31:19en tout cas l'un des derniers tweets les plus récents d'Hercilia Soudé,
31:23émue de recevoir aujourd'hui, dit-elle,
31:26la version imprimée de ma proposition
31:29de loi visant à interdire les méthodes cruelles sur les pigeons.
31:34Voilà, c'est vrai qu'il y a des gens qui se trouvent très bien,
31:37ils savent massacrer les pigeons, tout ça c'est pas bien.
31:39Et ajoute Hercilia Soudé,
31:41privilégions celles qui sont éthiques et efficaces
31:44telles que le pigeonnier contraceptif.
31:47Alors là, les bras m'entombent,
31:50mais qu'est-ce que c'est que le pigeonnier contraceptif ?
31:53Est-ce une nouvelle méthode ?
31:55Je ne sais pas moi,
31:57je ne sais pas, c'est peut-être un condom
31:59qui s'appellerait le pigeonnier contraceptif ?
32:01Je ne sais pas.
32:02Ou une pilule, une pilule, pourquoi pas ?
32:04Non, non, non, non.
32:05Alors on a enquêté, et bien écoutez,
32:07qu'est-ce que c'est qu'un pigeonnier contraceptif ?
32:09Et je vais vous le dire,
32:10parce que sans ça vous n'allez pas pouvoir dormir, tranquille.
32:13C'est un pigeonnier conçu pour réguler les populations du pigeon
32:17de ville en ville,
32:18en effectuant une stérilisation des oeufs, voilà.
32:21Donc ça se passe soft, ça se passe tranquillement,
32:24ça se passe, voilà, à réguler les populations.
32:26Il permet de regrouper en un lieu unique
32:28plusieurs niches écologiques,
32:30puis de réguler la population à long terme.
32:33Ah, mais dis donc, c'est intéressant ça.
32:36Est-ce que ce n'est pas,
32:37ah je vais être, non, je ne peux pas dire ça, si,
32:40est-ce que ce n'est pas la manière dont on voulait réguler les EHPAD
32:43en tant que dans certains voulaient réguler les EHPAD
32:46en effectuant, non pas une stérilisation,
32:49mais une rivotrilisation, peut-être, je ne sais pas.
32:52Est-ce que ce n'est pas ce que certains pensent
32:55pour saupoudrer les migrants dans certaines villes
32:58en faisant des régulations, voilà.
33:00En tout cas, voilà, c'est le pigeonnier,
33:03le pigeonnier contraceptif.
33:05Ça va faire fortune, je sens.
33:07Il faut breveter ça, Asselineau Soudé.
33:09On est parti pour cela.
33:11Vive le pigeonnier contraceptif.
33:14Au pays de Chou-Paris, avec Chou-Anne Hidalgo,
33:17on rigole bien, et oui, pourquoi ?
33:19La Tour Eiffel est toujours là.
33:22Bonjour la Tour, bonjour, bonjour Paris.
33:26Eh oui, Miss Tinguette, bonjour Paris,
33:28la Tour Eiffel est toujours là, tout va très très bien,
33:30sauf, sauf, sauf au Conseil de Paris.
33:34Alors, je vais vous dire, en ce moment, ça ne va pas du tout
33:36parce qu'il y a des contestations,
33:38notamment, et on va en parler la semaine prochaine,
33:41notamment, le meurtre terrible du petit Elias,
33:44vous savez,
33:46qu'il y avait pour pas,
33:48parce qu'on voulait lui voler son portable,
33:51et on l'a descendu,
33:53non seulement en couteau, mais à la machette.
33:55Alors, il s'est passé ceci, écoutez,
33:57dans une séance du Conseil de Paris,
34:00et celle que vous allez entendre,
34:02c'est la conseillère Nelly Garnier
34:04qui attaque frontalement
34:06la mère Anne Hidalgo.
34:09Or, j'assume de le dire,
34:11la gauche parisienne est dans le déni,
34:13et le bras qui a porté un coup fatal au jeune Elias
34:15a aussi été armé par votre déni,
34:17il a été armé par votre idéologie de l'excuse
34:19et votre aveuglement.
34:21Je suspend la séance pour 5 minutes
34:23et vous aurez à vous excuser.
34:25Eh bien, voilà,
34:27la séance a été suspendue,
34:29et 5 minutes plus tard, justement,
34:31rebelote, écoutez,
34:33Nelly Garnier
34:35et Anne Hidalgo ensuite.
34:37Mère du 14ème arrondissement,
34:39qui dans une interview télévisée
34:41a répondu à côté du sujet,
34:43dit que vous présentez vos excuses
34:45qui bordent le périphérique
34:47avant de conclure que tous les moyens
34:49sont mis en place pour lutter contre l'insécurité
34:51mais que cela n'avait pas suffi.
34:53Nous arrêtons les questions d'actualité,
34:55il est absolument inadmissible,
34:57inacceptable
34:59de se faire insulter,
35:01comme vous venez de le dire,
35:03de nous faire traiter d'assassins,
35:05d'avoir armé le bras d'un assassin
35:07et de refuser de vous excuser.
35:09Eh bien, chère Mme Garnier,
35:11les propos que vous avez tenus
35:13parce que ceux-là sont consignés
35:15seront devant les tribunaux
35:17et vous aurez à en répondre.
35:19Et on en a terminé des questions d'actualité.
35:21Eh bien, voilà, dis donc,
35:23le Conseil de Paris, franchement,
35:25c'est d'un calme
35:27et d'une volupté
35:29tout à fait remarquables.
35:31Franchement, je dois dire que la tension,
35:33j'espère que ce n'est pas tous les jours
35:35comme ça, entre Anne Hidalgo
35:37et les ses conseillers d'opposition,
35:41écoutez, pour une histoire
35:43terrible, en tout cas,
35:45en attendant, moi j'ai une histoire
35:47beaucoup plus calme, je voudrais savoir
35:49où sont passées les 10 milliards de dettes,
35:51les 10 milliards d'euros de dettes
35:53de la ville de Paris. On le saura peut-être
35:55un jour, ou plus tard,
35:57s'il y a finité à Pâques
35:59ou à la Trinité.
36:03...
36:13Eh oui, il était temps
36:15d'avoir un peu de clarté,
36:17un peu de lumière dans ce monde
36:19de brut. Eh bien,
36:21Disney, Disney magnifique,
36:23Disney, eh bien, je vais vous dire,
36:25Disney se convertit.
36:27Oui, oui. Après,
36:29méta, je parle
36:31évidemment de Facebook et d'Instagram,
36:33après Amazon,
36:35après Google, après McDonald's,
36:37Disney vient s'ajouter
36:39à cette liste d'entreprises qui ont mis
36:41en sourdine leur politique
36:43en matière de diversité,
36:45d'équité et d'inclusion, pour
36:47d'avantage se concentrer sur les résultats commerciaux.
36:49Eh oui, parce que ça perdait
36:51un peu d'argent avec le woke, hélas,
36:53hélas. Alors, il s'adapte à la nouvelle
36:55ère Trump, je suppose, je ne sais pas,
36:57parce que le 40e président des Etats-Unis
36:59a brutalement signé un décret
37:01déclarant illégaux les programmes et politiques
37:03de DEI,
37:05diversity, equity et inclusion.
37:07Diversité, équité
37:09et inclusion associées
37:11à la culture du genre et du wokisme.
37:13Voilà. Donc, Disney va alléger
37:15tout cela. Il va alléger les
37:17divertissements diffusés sur la plateforme Disney+.
37:19Avant, vous savez,
37:21avant Peter Pan, les aristos, Shao
37:23Dumbo, il y avait effectivement
37:25quelques publicités très, très
37:27woke, etc.
37:29Voilà, il fallait combattre le racisme,
37:31la discrimination, etc.
37:33Eh bien, selon Axios,
37:35citée par le Figaro, la mention abrégée
37:37indiquera qu'un programme est
37:39présenté tel qu'il a été créé à l'origine
37:41et peut continuer d'être érotique
37:43pour des représentations négatives. Voilà.
37:45Mais ce ne sera pas diffusé automatiquement.
37:47Voilà. D'autres dispositions,
37:49espaces en ligne, tout ça
37:51seront supprimés. Les voix seront présentées,
37:53ce n'est plus, effectivement, il ne faut parler
37:55que des minorités, que des minorités racisées,
37:57discriminées, les cisgenres,
37:59les transgenres, les ceux-ci, les ceux-là.
38:01On va en parler, mais,
38:03voilà, on va en parler in petto,
38:05en sourdine. C'est pas beau,
38:07ça, c'est pas beau. Écoutez, voilà,
38:09un principe que, voilà, Disney, même
38:11Disney, écoutez, si on ne peut plus
38:13compter, franchement,
38:15sur qui pourra compter pour défendre
38:17la culture du genre
38:19et du transgenre ? C'est
38:21grave, c'est grave. Déjà,
38:23la Budweiser, la marque de bière
38:25qui était représentée par
38:27Andrew McQueen a dû changer sa
38:29publicité parce qu'ils ont perdu un milliard de
38:31dollars en un mois. Où va-t-on ?
38:33Où va-t-on si on ne peut plus
38:35parler du politiquement correct
38:37et de la culture de la doxa ?
38:39C'est grave.